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Le peintre bullois Messerli expose dans sa ville

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21e ANNÉE Li«.-;-'-.-.'.

No 228 Mars 1966 :■ ■:>}:

DANS CE NUMÉRO Pages

9 13 21 21 22 26 28 28 29 30 Bulle en liesse 5 Une grave affaire 7 L'assermentation des conseillers commu¬

naux La nouvelle école de Villars-sur-Glâne. . . Message de M. Paul Genoud, nouveau con¬

seiller d'Etat, aux lecteurs de «Fribourg- lllustré»

Un grand magistrat quitte le Gouvernement fribourgeoisj

L'Industrie Verrière à Fribourg. . . . Brillants concerts à Fribourg et à Bulle.

Le peintre bullois Messerli expose dans sa ville. .

Le Théâtre à Neyruz . . . Un Fribourgeois constructeur d'avions Cheyres-Vacances: un vaste projet en cours de réalisation Futurs cafetiers-restaurateurs dans une école toute neuve 32 Les défunts 34

Tirage: 11 000 exemplaires

Enfin le printemps nous sourit (Photo R. Dougoud, Fribourg)

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Bulle en Hesse

Le 27 février, le premier tour de l'élec¬

tion pour désigner le successeur de M. Paul Torche au Conseil d'Etat se terminait par un ballottage. Bien qu'ayant totalisé plus de 9000 suffrages, le candidat socialiste, M. Jean Riesen, se trouvait éliminé de la compétition. Dés lors, les deux Bullois encore en liste, MM. Paul Genoud et Jac¬

ques Morard, allaient s'affronter pour le second tour de scrutin. Ainsi, quel qu'allait être le résultat. Bulle devait inévitable¬

ment terminer dans la joie cette journée du 13 mars. C'est par 2(33 voix de majorité que le candidat radical l'emporta. La nou¬

velle fut connue vers 17 heures et, immé¬

diatement, les cafés où se réunissent les radicaux s'emplirent d'une foule joyeuse.

Le Comité du Cercle des Arts et Métiers de Bulle, que préside M. Pierre Rime, député, improvisa aussitôt une manifestation de circonstance. Il était un peu plus de Iii heures lorsqu'un cortège se forma devant le Monument de l'Abbé-Bovet et parcourut les rues du chef-lieu pour se rendre à l'Motel de Ville.

(Photos P. Charrière, Bulle)

M. Paul Genoud répondanl aux ovations de la foule, alors que lotis les radicaux du paradis jetaient sur Huile leurs confelli de neige.

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De gauche à droite: MM. Ii mile Xehnder, conseiller d'Iilat: Pierre Glasson, conseiller national : Georges Gremaud, président <lu J'urli radical fribourt/eois, el Lucien jSussbaumer, leader de la deputation radicale. — Ci-dessous: M. Paul Genoud était accompagné de son épouse et de ses deux filles.

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liadicaux... el radicules entouraient les nombreux drapeaux qui (iraient convergé vers le chef-lieu gruéricn et qui précédaient les délégations venues île diverses localités. Ci-dessous: 'L'Harmonie de la

Itulle conduisait ce cortège improvisé. 'ille île

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Dans la grande salle de l'Hôtel de Ville. On reconnaît

son allocution lerciani chacun

Dans la grande salle de l'Hôtel de Ville, les partici¬

pants au cortège furent salués par M. Pierre Rime, député.

Puis M. Georges Gremaud, président du Parti radical- démocratique fribourgeois, rappela que, depuis la victoire de M. Pierre Glasson en 1940, le parti radical n'avait plus connu de tel succès.

M. Jean Riesen s'adressa ensuite à l'assistance pour dé¬

clarer qu'il n'était pas banal de voir un chef socialiste féli¬

citer un radical de son succès, dans une assemblée publique.

Il aflirma que des perspectives nouvelles étaient ouvertes aux minorités qui devaient jouer en collaboration.

M. Paul Genoud s'exprima à son tour, malgré l'extinction de voix que lui avaient valu les quarante-six discours pro¬

noncés au cours de sa cam¬

pagne électorale. Il remercia le peuple fribourgeois de sa confiance, promettant de s'at¬

taquer plus particulièrement aux importants problèmes que constituent l'expansion écono¬

mique, la formation des jeu¬

nes, la fiscalité et la loi élec¬

torale.

Il appartint à M. Gérard Glasson, député, qui succédera probablement à M. Paul Ge¬

noud au Conseil national, de prononcer le discours de clô¬

ture.

(Photos Gilbert Fleury, Bulle)

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7

Une grave affaire

Ne jouons pas an journal à sensation ! El pourtant, c'est une affaire grave que la ges¬

tion d'une commune. Du mot latin gravis, qui signifie lourd. Diriger une commune im¬

plique de nos jours prendre, accepter de lour¬

des responsabilités. Notre propos, ce mois, n'est pas de dégager des conclusions et encore moins des leçons des dernières élections com¬

munales. Ce serait d'ailleurs tomber à faux, car les circonstances varient selon les com-

Mais elle ne reste pas immuable. Elle évolue rapidement. 11 s'agit de pouvoir non seule¬

ment suivre le mouvement, mais de le pré¬

céder pour le mieux diriger. Lourdes charges et graves responsabilités en définitive qu'ac¬

ceptent ou que sollicitent ceux qui figurent sur les listes. Petite ou grande, la commune a ses exigences. A certains égards, il semble plus difficile de « mener » un petit village qu'une cité. Il y a tout d'abord les hommes.

Les hommes se groupent dans une entité poli¬

tique qui se nomme la commune. Cette com¬

munauté humaine vit, pense, agit en fonction des problèmes de chacun de ses individus. La première difficulté pour le Conseil communal consiste à créer si possible, au sein de cette communauté de personnes, une communauté d'idées, de buts et de moyens d'action. Cela suppose de la psychologie, de la prudence, du bon sens et de la" sincérité. Savoir oublier son intérêt personnel pour se trouver sur la même longueur d'onde que ses semblables suppose des sacrifices. Celui qui n'y consent pas par¬

vient difficilement à réaliser cette première condition du succès: l'harmonie. Rappelons- nous cette parole de l'Evangile: « Toute mai¬

son divisée contre elle-même périra. » Toute communauté — et cela vaut pour une com¬

mune comme pour une nation — qui se divise ou qui se complaît dans des luttes stériles se saborde en quelque sorte. La paix au village, la concorde, l'entente, quelles sources de progrès !

Mais l'unité dans une commune doit cons¬

tamment se refaire et se préserver, car on la menace sans cesse. Les ennemis du dehors et ceux du dedans risquent souvent de la mettre en ruines. Dès que se pose un problème finan¬

cier, dès qu'il s'agit d'innover dans un sec¬

teur, dès que des transformations, des répa¬

rations ou des constructions doivent être entreprises, les vues divergent. Rien de plus normal, sans doute, mais de plus délicat aussi pour le Conseil communal. Les dépenses nouvelles suscitent souvent des hésitations parce que se profile l'augmentation des im¬

pôts. Les impôts, voilà encore un mot magi¬

que, une sorte d'épouvantail dont se servent habilement certains et que défendent avec conviction d'autres. Ne serait-il pas plus simple de les appeler notre contribution au développement général? Cette contribution peut être plus ou moins élevée selon l'échelle sociale et les besoins de la commune. C'est là qu'un Conseil communal avisé saura proposer le taux le mieux adapté aux besoins et aux

ressources des contribuables, puis expliquer les motifs de son choix.

Rien 11e sert de vouloir briller les étapes.

Les nécessités, dans une commune, peuvent s'échelonner selon des degrés à choisir. Le code d'urgence reste bien sûr conditionné par les recettes. Le père de famille prudent n'achète pas la voiture ou la télévision ou une maison, s'il sait qu'il 11e parviendra pas à faire face aux dépenses qui en résultent. 11 s'en prive pour éviter d'introduire la dispute dans son ménage. Le ménage communal ne devrait pas se gérer selon des principes très différents. A une exception près, mais elle a son importance: l'instruction et la formation des enfants.

Un syndic nous confiait, au moment des élections, qu'il avait retardé le plus possible le cylindrage des routes pour doter la com¬

mune d'une école primaire répondant aux exigences actuelles, d'un réseau d'eau qui réunisse toutes les conditions d'hygiène et, un emplacement de sport pour la jeunesse. Je lui demandai alors si l'on ne « désertait pas le village » à cause des routes défectueuses.

II me regarda d'un air malicieux et rétorqua:

« Ils savent aussi que les impôts sont moins élevés... Nous comptons même des ménages (Suite, paye 9) mimes et les régions. Ici, on assiste à des

luttes de familles... Les Dujardin veulent éli¬

miner les Delafontaine et les Dubûcher esti¬

ment qu'ils ont autant de droits que les D11- banc à « mettre le nez » dans les affaires de la commune. Là, ce sont de vieilles querelles entre bourgeois et non-bourgeois qui se vident lors du renouvellement du Conseil communal.

Ailleurs, enfin, les partis politiques s'oppo¬

sent des candidats et cherchent à placer au moins un de leurs hommes aux leviers de commande. Le simple « pékin » assiste amusé à ces joutes pas toujours très sportives. Et il attend ces candidats, puis les élus à la tâche.

C'est à l'atelier que l'on juge de l'artisan ! Parce que, tôt après les élections, il faut songer aux choses sérieuses. La commune existait avant les élections et subsistera après.

Ci-dessus, à gauche: Pour la première fois, le nouveau préfet de la Glâne, M. Rémi Iirodard, présida, dans son district, la cérémonie de Vassermentation des conseillers communaux.

En haut à droite: Dans certains chefs-lieux, tels qu'à Châlel-Sl-Denis, chaque conseiller prêta serment, l'un après Vautre, alors qu'ail¬

leurs, comme à Fribourg, tous ensemble levè¬

rent la main droite en prononçant les trois mois rituels : « Je le jure » ou « Je le promets ».

(Photo P. Charrière, Bulle)

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Le Petit Chœur de Fribourg, dirigé par .1 f. Ignace Jtiiffieux.

A tout seigneur, tout honneur ! Jiien que la cérémonie d'assermen- tation des nouveaux conseillers communaux, issus des élections du '27 février, se soit déroulée en dernier lieu à Fribourg, c'est par elle que nous commençons ce reportage consacré à ce premier jour de la nouvelle législature. La capitale méritait bien cet honneur. Nous avons tenu en effet, pour souligner l'importance de cet acte solennel, à offrir à nos lecteurs quelques instantanés de toutes ces cérémonies, bien que, pour les six autres districts, elles se soient déroulées simul¬

tanément dans chaque chef-lieu en ce lundi 21 mars.

A Fribourg-, la cérémonie, qui eut pour cadre le hall d'honneur de l'Université, fut agrémentée par des productions du Petit Chœur de

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Le nouveau syndic de Fribourg, Me Lucien Nnssbaumer, se préparant à signer le livre des assermenlalions.

Fribourg, placé sous la direction de M. Ignace Hul'lieux. Il serait bien vain de vouloir résumer ici l'allocution (pie le préfet de la Sarine, M. Laurent Butty, adressa aux nouveaux élus. Soulignons pourtant l'importance qu'il donna à la nécessité d'établir une saine collabora¬

tion intercommunale dans la plupart des réalisations qui s'imposent pour équiper le pays, la nécessité également d'adapter les structures qui ne correspondent plus aux besoins actuels et, de trouver des solu¬

tions nouvelles pour résoudre les problèmes épineux du financement.

Après que chaque conseiller eut apposer sa signature dans le registre des assermenlalions, tous ensemble furent invités à lever la main droite après avoir entendu la lecture de la formule du serment,.

Certaines communes se sont retrouvées avec un Conseil communal formé entièrement de nouveaux conseillers, comme ce fut le ras pour Auligmj (photo ci-dessous).

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Les trois conseillers communaux de Sencdes, l'une des plus petites com¬

munes du district de la Sarine: ciiu/uanle-six habitants lors ilu dernier recensement.

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Les félicitations du préfet à chaque élu.

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Le « Cantique suisse » chanté d'une vois unanime par tous les conseillers.

Ci-dessous: I.c Conseil communal d'Estavai/er-le-Lac.

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Deux gendarmes en grande tenue encadraient le crucifix.

A Bulle

C'est dans la grande salle de l'Hôtel de Ville de Bulle que les conseil¬

lers communaux de la (Jruyère s'étaient rassemblés. Pour la première fois, M. Hobert Menoud, préfet, présidait cette cérémonie qui vit également le concours d'un chœur, celui de l'Ecole secondaire. Evo¬

quant les tâches à accomplir, il insista sur une politique de progrès et de développement, mais en dehors de l'anarchie et de l'aventure.

Puis, à l'appel de son nom, chaque conseiller vint prêter serment.

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f.e Conseil communal de La Totir-dc-Treme prêtant serment.

A Estavayer-le-Lac

Dans son allocution, Mc Georges Guisolan, préfet, demanda aux conseillers d'apporter leur concours A deux réalisations concrètes: la suppression des classes comprenant quatre degrés, par une entente entre deux communes notamment, et l'exigence, de la part de tous les administrés, de la propreté dans le village et ses abords. Cette cérémonie se déroula, selon la tradition, dans la salle St-.Ioseph. La lecture de la formule du serment fut aussitôt continuée par un impo¬

sant lever de mains.

(Photos P. Charrière, Huile - G. Périsse!, Kstavayer) M. André liersier, secrétaire de préfecture, enregistrant les signatures des nouveaux conseillers communaux.

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11 A Châtel-Saint-Denis

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Comme à Bulle, la cérémonie fut rehaus¬

sée par quelques chants interprétés par les enfants de l'Ecole secondaire. Dans son discours qui précéda l'assermentation pro¬

prement dite, M. André Currat, préfet, énuméra également les principaux problè¬

mes qui vont se poser aux nouveaux édiles au cours de ces quatre prochaines années.

L'un de ceux-ci sera la transformation de l'Hôpital Monnev à Châtel-St-Denis en 1111 véritable Hôpital de district, transforma¬

tion qui n'ira pas sans occasionner de nou¬

velles charges à l'ensemble des communes de la Vevevse.

A l'issue de lu cérémonie d'assermentation, tous les conseillers communaux du district rassemblés autour de leur préfet sur les esca¬

liers de la Maison des Œuvres.

Chaque conseiller successivement prêta serment. L'un des Conseils des seize communes du district.

A Morat

Dans le district bilingue du l.ac, deux cérémonies se succédèrent en ce lundi *.21 mars, la première pour les conseillers de la langue alle¬

mande, la seconde pour ceux tie langue française. Kl. comme dans les autres districts, le préfet., .M. Fritz Herren, doyen des préfets fri- bourgeois, s'adressa aux nouveaux édiles, les rendant attentifs sur la portée de leur engagement :

Je jure d'être fidèle à la Constitution, de respecter' les droits et les libertés du peuple et des citoyens, d'observer avec exactitude les lois de l'Etat et de remplir fidèlement cl consciencieusement les devoirs de ma charge, aussi vrai que je veux que Dieu m'assiste.

'Photos P. Charrière, Bulle - H. Dougoud, Fribourg) l'ue (jénérale pendant la cérémonie réservée aux conseillers de lamjue allemande.

L'arrivée des conseillers à l'Hôtel dé Mlle de Morat.

Le Conseil communal d'At/riswil.

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Pour tout, lo district de la Singine, seuls 20 Conseils com¬

munaux se présentèrent à la cérémonie d'assermentation qui eut lieu à l'Hôtel Taverna.

C'est que ce district a l'avan¬

tage de compter de grandes communes; 11 d'entre elles en effet, soit plus de la moitié, ont une population supérieure à 1000 habitants, alors que la Gruyère ne compte que 7 com¬

munes de plus de 1000 âmes sur 42 et la Sarine, comme le Lac, 3 sur un total de 02, res¬

pectivement de 43 communes.

La liroye et la Veveyse n'ont (pie 2 grandes communes sur 4'.) et lü et. la Glane une seule sur un total de 53 communes.

Malgré tout, en Singine comme ailleurs, une collaboration in¬

tercommunale n'est, pas à ex¬

clure dans certaines réalisa¬

tions. L'allocution du préfet, M. Arnold Waeber, précéda également l'assermentalion.

Le district de la Glane est donc, après celui de la Sarine, celui qui compte le plus grand nombre de communes. Les quelque 240 conseillers com¬

munaux, dont 170 anciens et 70 nouveaux, se trouvèrent rassemblés dans la grande salle Je l'Hôtel de Ville où, pour la première fois, M. Rémi Hro- ilard, préfet, présidait cette cérémonie. Comme en Gruyère, le problème du développement île l'Lcole secondaire se pose nvec une impérieuse nécessité.

Le premier magistrat du dis¬

trict insista sur cette réalisa- lion à envisager, après avoir inuméré d'autres tâches qui incombent aux édiles: le main- Lien de l'ordre, la gestion saine it prudente des finances, l'ini¬

tiative de certains travaux, l'assistance préventive, etc.

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13

LA NOUVELLE ÉCOLE

DE VILLARS-SUR-GLÂNE

L'école de Cormnnon-I.es Duillettes, le jour de son inauguration.

Ci-dessous: l'ne vue à rot d'oiseau des nouveaux bâtiments.

(Photo Holund Dougoud. Fribourg)

Les enfants de Villars-sur-Glâne habi¬

tant les quartiers de Cormanon et des IJail- lelles sonl des privilégiés. La commune vient en effet de leur offrir un magnifique bâtiment scolaire qui fut officiellement inauguré le dernier dimanche de janvier.

Cette construction est située dans 1111 cadre admirable d'où le panorama s'étend des Alpes bernoises aux Alpes vaudoises, en passant par toutes les I'réalpes fribour- geoises.

Le projet réalisé est celui de l'architecte Fassnaclit, projet qui avait, été en son temps choisi à l'unanimité par le jury.

M. Fassnaclit est un Fribourgeois émigré à Râle. L'un de ses mérites est d'avoir su tirer le meilleur parti possible du terrain mis à sa disposition et d'avoir d'autre part prévu une construction en plusieurs étapes.

F,n effet, l'accroissement de la population à Viliars-sur-Glâne est considérable, et il était indispensable de prévoir des agran¬

dissements qui permettront à l'école de répondre aux exigences du développement prévisible de ces quartiers sis à la périphé¬

rie immédiate de Fribourg.

Tel qu'il est réalisé dans sa première étape, le bâtiment comprend, dans son aile sud, huit salles de classe et une salle d'ou¬

vrage manuel, alors que l'aile nord abrite une vaste Italie de gymnastique moderne, une salle de jeux, des locaux administra¬

tifs qui peuvent servir à la commune et

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enfin le logement du concierge. Les deux étapes suivantes, l'une à l'ouest et l'autre à l'est, permettront de porter de 8 à 17 le nombre des salles de classe, ou de 240 à .">10 le nombre des enfants qui pourront recevoir leur instruction primaire dans cet édifice.

Le grand jour de l'inauguration Ce fut un grand jour pour Villars-sur- (llâne que celui de l'inauguration de sa nouvelle école de Cormanon-Les Daillettcs.

La cérémonie se déroula dans la vaste halle de gymnastique, en présence des parents et (le tous les enfants de l'école. Le Conseil communal avait bien sûr invité M. José Python, directeur de l'Instruction publi¬

que. ainsi que M. Laurent But ly. préfet du district, de la Sarine.

La Concordia embellit la manifestation de ses productions, sous la direction de M. Bernard Chenaux. La Sociélé de chanl de Villars, dirigée Mar M. Art Inir Hou bal y, ainsi que le Clio'ur mixte des Daillettcs, sous la baguette de M. Ignace Hul'lieux, prêtèrenl également leur concours. Knlin, les enfants eux-mêmes exprimèrent leur joie en interprétant deux chants sous la direction de M. Bernard Hepond. lTn groupe, excellemment préparé par M"11' Louis Gumy-Abriel. lit encore la surprise d'une, fraîche saynèle.

t.a cérémonie d'inauguration se déroula duns la vaste salle de fii/mnastiijue, pourvue des engins prévus dans les normes of/ieielles.

M. François Macherei, syndic el déjnilé, recevant la clé symbolique du nouveau bâtiment. On reconnaît, derrière lui, M. .José l'ylhon, directeur tie l'Instruction publique.

M. .lean-Daniel l'iller, procureur général, conseiller communal a Yillars sur-lllûne, et président de la commission de bûlisse, i/ui Uni une cen laine de séances.

Les enfants de \~illars furent non seulement des auditeurs attentifs. . mais étalements d'e.rcctlenls chanteurs.

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16

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17 Le s/ndic a la parole

Après une adresse de bienvenue prononcée par M. Jean-Daniel Piller, conseiller communal et président de la commission de bâtisse, il appartint à M. François Macheret, syndic et député, de rappeler l'évolution de sa commune et l'histoire de ses écoles. C'est en 1909 que l'école actuelle, au centre du village, près de l'église, fut ouverte avec trois classes primaires. Tout alla bien jusqu'en 1956 où l'augmen¬

tation de la population rendit indispensable l'ouverture d'une qua¬

trième salle de classe. Cette augmentation allant croissante, deux classes nouvelles étaient ouvertes aux Daillettes deux ans plus tard, dans un immeuble privé. Cette solution provisoire 11e dura guère longtemps car, dès 1(.)6"2, la soudaine augmentation des habitants imposa l'acquisition d'un pavillon scolaire qui comprenait trois classes primaires.

Entre-temps, la commune avait eu la clairvoyance de procéder à l'achat du terrain en vue de la réalisation d'un complexe scolaire. Le projet fut mis à l'étude. La construction du groupe scolaire fut exé¬

cutée rapidement, si bien qu'en automne 1964 déjà, l'ouverture de quatre classes primaires, d'une classe d'ouvrage manuel, puis d'une classe enfantine fut possible dans le complexe aujourd'hui inauguré.

L'année dernière, afin de donner aussi satisfaction à la population du village, une classe enfantine fut à son tour ouverte dans le pavillon transplanté de Cormanon à Villars. Le syndic mentionna enlin l'ou¬

verture, en 1965, d'une nouvelle classe primaire à l'école de Cormanon- Daillettes, si bien qu'actuellement neuf classes primaires, une classe d'ouvrage manuel et deux classes enfantines pour les enfants de 6 ans sont en activité.

« Certes, s'exclama M. Macheret, cette œuvre communale n'a pu être réalisée sans le concours de toute cette vaillante population de Villars-sur-Glâne. II y a, dans cette grande maison, la volonté, le cou¬

rage et les sacrifices de chacun. Mais si la charge est quelque peu lourde dans le moment présent, elle s'allégera bien vite, je l'espère du moins, par les services qu'elle est appelée à rendre à toute la col¬

lectivité, tant au point de vue scolaire que sportif, militaire et admi¬

nistratif. »

Après ces paroles, le premier magistrat de l'importante commune de Villars-sur-Glâne tint à exprimer sa gratitude à toute la population de son village, au Conseil général pour son bel esprit de compréhen¬

sion, au curé Koerber pour sa chaleureuse collaboration, au directeur de l'Instruction publique pour son bienveillant appui et enlin à R. Laurent Butty, préfet, pour son activité efficace dans l'intérêt des communes.

« Coin de pays peuplé de gens très divers, Villars-sur-Glâne est certes composé en majeure partie de Fribourgeois et de Confédérés.

Il y a toutefois 243 étrangers appartenant à 30 nations différentes.

Qu'ils soient les bienvenus, s'exclama le syndic, mais qu'ils veuillent croire que, si nous n'avons pas d'effort à faire pour les aimer, il en faut par contre pour leur créer un minimum de vie confortable. »

Au préalable, M. Jean-Daniel Piller, conseiller communal, en sa qyaliLé de président de la commission de bâtisse, avait fait, remettre par un enfant au syndic, M. François Macheret la clé symbolique du bâtiment. Entrecoupée de productions, la manifestation se poursuivit par la bénédiction des locaux — cérémonie que présida l'abbé Louis Koerber, révérend curé — par une allocution du directeur de l'Ins¬

truction publique, M. José Python, et enfin par un chant d'ensemble.

Ajoutée à un jour de congé, une distribution de paquets mit les enfants de Villars-sur-Glâne au comble de la joie.

Et, pendant qu'un apéritif était servi dans le préau couvert., les parents purent visiter à leur aise les salles de classe de leurs enfants.

Enfin, au cours du banquet, plusieurs orateurs s'exprimèrent, encore pour apporter leurs félicitations à la Commune de Villars-sur-Glâne, à ses autorités, à sa population et aux principaux réalisateurs de cette œuvre magnifique.

Le syndic de Villars-sur-Glâne, M. François Macherei, député, pronon¬

çant son allocution en ce jour d'inauguration.

L'abbé Louis Koerber, révérend curé de l'illars-sur-Clâne, bénissant la nouvelle construction. On distingue à l'arrière-plan la Société de chant de Vittars et la Concordia, i/ui embellirent ta manifestation de leurs productions.

Ci-contre: La distribution des paquets à l'issue de la manifestation.

Un groupe d'enfants fit la surprise d'une fraîche satjnéte.

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21 A la dernière séance de la session de février,

le Grand Conseil fribourgeois rendait un hom¬

mage à M. Paul Torche qui allait quitter le banc du Gouvernement, après avoir œuvré durant vingt-cinq ans dans la salle de l'Hôtel de Ville, soit pendant cinq ans comme député, puis pendant vingt ans comme conseiller d'Etat.

M. Paul Torche n'avait que 34 ans lorsque, déjà vice-président du Grand Conseil fribour¬

geois, il était élu conseiller d'Etat. C'était en décembre 1946. A la tête de la Direction de la Police et de la Santé publique, il eut pour première préoccupation d'intensifier la lutte contre la tuberculose. Il s'occupa en outre de la réorganisation do l'Hôpital cantonal, met¬

tant également en route les premières études en vue de la construction d'un nouvel établis¬

sement hospitalier fribourgeois. Enfin, il mit sous toit la loi sur les établissements hospita¬

liers qui allait permettre la modernisation de nos hôpitaux de district.

Mais c'est surtout à la tête de l'importante Direction de l'Intérieur, de l'Agriculture, de l'Industrie et du Commerce — où il succéda à feu Maxime Quartenoud au printemps 1956

— que M. Paul Torche donna la pleine mesure de ses moyens. Comme il se plut à le relever en février dernier, dans la magistrale réponse qu'il donna à l'interpellation de M. Gustave Roulin concernant la situation économique du canton, il fallait, pour sortir Fribourg de son marasme, développer son industrie d'abord, et aussi toutes les autres branches d'activité économique. Pour cela, il fallut vaincre un certain scepticisme. Une vaste action de propagande est à la base des résul¬

tats enregistrés. En quinze ans, le nombre des fabriques passa de 164 à 262 unités et. l'effec¬

tif de leur personnel de 6500 à 14 000, pro¬

gression qui est l'une des plus fortes enregis¬

trées en Suisse. Garder le salarié dans son village, décentraliser tout en centralisant, tels furent constamment les slogans du chef

Un grand magistrat a quitté le Gouvernement

de l'économie fribourgeoise. Parallèlement, M. Paul Torche voua toute son attention à la rationalisation et à la modernisation de l'agri¬

culture fribourgeoise. Comme dans le secteur industriel, il donna l'accent sur la nécessité de la formation professionnelle. Dans le domaine si important du logement, il sut largement faire profiter le canton de Fribourg de l'action entreprise pour la construction des IILM. De même, il donna une impulsion nouvelle au tourisme. Enfin, le commerce et, l'artisanat ont également profité de ce redressement économique.

M. Torche a quitté le Gouvernement le 31 mars. Mais il va poursuivre son action en faveur de son canton, sur le plan fédéral no¬

tamment, en sa qualité de député au Conseil des Etats où il siège depuis 1954, après avoir appartenu durant sept ans au Conseil national.

Conscients des services éminents qu'il a rendus au canton, tous les Fribourgeois ont sincèrement regretté de voir M. Torche quitter la place prépondérante qu'il occupait au sein de l'Exécutif fribourgeois. Le souvenir qu'il laisse est celui d'un grand magistral, dont l'activité fut aussi intense que fructueuse.

M. Paul Genoud,|notre nouveau conseiller d'Etat C'est en décembre 1961 que M. P a u 1

Genoud, instituteur à Zénauva depuis 1940, entamait sa carrière politique en entrant, au Parlement fribourgeois. Devant alors choisir entre son mandat de député et son poste d'instituteur, il préféra la politique et vint s'établir dans le chef-lieu de la Gruyère où il devint rédacteur de la Feuille d'Avis de Bulle.

Deux ans plus tard, soit en 1963, il était élu

conseiller national. Tant aux Chambres fédé¬

rales qu'au Parlement cantonal, il eut l'occa¬

sion de se signaler par de nombreuses inter¬

ventions. Aussi, lorsque le parti radical décida d'entrer en lice pour l'élection complémen¬

taire au Conseil d'Etat à la suite de la démis¬

sion de M. Paul Torche, sa candidature s'im- posa-t-elle à ses amis politiques. Et l'on sait la brillante élection qu'il fit, réussissant à

mettre en ballot! age son rival conservateur lors du premier tour et à arracher la victoire lors du second tour de scrutin, sortant en tête en ville de Fribourg et dans cinq districts.

Par son dynamisme, son courage et ses qua¬

lités personnelles, M. Paul Genoud a su ga¬

gner la confiance de ses électeurs. Nous lui souhaitons d'œuvrer longtemps pour le bien de son canton.

Son message à nos lecteurs

En tant d'endroits, de nos jours, l'indifférence et l'abstentionnisme risquent (1e remettre en question la conception même de la démocratie, et singulièrement la conception de la démocratie mixte, telle que la Suisse et nos cantons la connaissent grâce au droit de vote et de choix des représentants du peuple et grâce aux droits d'initiative et de référendum. Les participations aux votations et élections sont bien souvent trop faibles et partout on le déplore. Fribourg a, au contraire, deux fois de suite, les 27 février et 13 mars 1966, révélé son bel esprit civique et son profond attachement aux droits des citoyens. La fréquentation des urnes atteignit même dans certaines communes des pourcentages dépassant 90%. Les moyennes canto¬

nales furent, une fois et l'autre, proches de 80 et 70%, tant la lutte fut chaude.

Je remercie Fribourg-lllustré d'évoquer, par le présent reportage, la manifestation qui se déroula à Bulle au soir du 13 mars 1966, faisant éclater la joie de la population et des délégations radicales des divers cercles et districts. Tant que le civisme demeu¬

rera aussi vif, aussi enthousiaste, nos institutions resteront fortes et seront mieux respectées.

Paul Genoud, conseiller d'Elal.

(Photos P. Charrière - G. Fleury, Bulle)

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L'INDUSTRIE VERRIÈRE A FRIBOURG (Photos Roland Dougoud, Fribourg

Pierre Charrière, Bulle)

La route des Dailleltes à Fribourg n'est, pas connue de tout le monde. Reliant la route de la Glâne à la route de la Fonderie en longeant à peu de distance la voie des OFF, elle semble jouer à cache-cache der¬

rière le complexe industriel de Polytype.

C'est en bordure de celte voie d'accès, à proximité d'autres fabriques de construc¬

tion récente, que la S.A. POUR L'IN- DUSTRIK YFRRIÈRK, connue sous le nom de SAP1V, s'est installée l'année der¬

nière dans un tout nouvel immeuble, quit¬

tant ainsi ses locaux provisoires de la route des Arsenaux. Construction large, aux vastes dimensions, recouvrant une surface de près de 3000 m2 avec ses 1)7 m. de lon¬

gueur et. 30 m. de largeur. A l'intérieur, on respire le même espace, indispensable si l'on veut une fabrication rationnelle. Les divers locaux se répartissent sur un étage et un sous-sol dont les niveaux sont dif¬

férents, suivant les besoins. La construc¬

tion débuta en 11103. Après deux ans d'efforts, les divers secteurs [lurent amé¬

nager l'un après l'autre et, depuis le mois d'août liXir», la fabrication se fait intégra¬

lement, dans le nouvel immeuble. La nouvelle fabrique ériijée à la rue des Dailleltes, à Fribourt/.

Slocliées au sous-sol, les matières premières sonl amenées dans ce vaste mélangeur. Un élévateur les conduira ensuite directement jusqu'au jour.

Avant d'entrer plus en détail dans la description des locaux que nous avons eu le privilège de visiter, grâce à la complaisance de M. Deitenbach, directeur, il est bon de savoir (pie la SAP1V fut fondée à Fribourg il y a bientôt trente ans, soit, en 11)37 exactement, par des spécialistes verriers venus d'Autriche et avec le concours des F,F,F qui, bien avant la guerre déjà, cherchaient à favoriser le développe¬

ment industriel du canton. Pour notre régie d'Kt.at, c'était également

un moyen d'augmenter la consommation de l'énergie électrique, ce qui ne pouvait que favoriser son propre essor. Or le procédé de fusion électrique du verre, dont l'application venait d'être entreprise à cette époque par l'Klectroverre à Romont, fut également adopté par la SAPIN' qui lit, donc aussi («livre de pionnier dans ce domaine.

Pendant plus d'un quart, de siècle, l'activité de la SAPIV se limita presque exclusivement à la fabrication d'ampoules et de tubes de verre pour lampes électriques et lampes de radio. Seule fabrique de ce genre en Suisse, elle fut, pendant la guerre, une industrie reconnue d'intérêt national. Après les hostilités, alors que le verre neutre faisait, défaut en Suisse, elle lâla également de celte fabrication, mais dut y renoncer, n'ayant pas été soutenue dans son effort, par les industries intéressées. Comme pour beaucoup d'autres entreprises de la branche, les difficultés ne furent pas épargnées à la SAPIV. Mais courageuse¬

ment, et. surtout grâce aux appuis dont elle a bénéficié, cette jeune entreprise fribourgeoise est parvenue à les surmonter passagèrement pour avancer dans la voie du progrès.

La fabrication, d'exclusivement manuelle qu'elle fut pendant près de vingt ans, fut mécanisée dès 1 !)">(». Le nouveau procédé exigea l'acquisition d'installations adaptées aux besoins, en particulier d'un four continu, de machines automatiques et d'une arche moderne pour recuire le verre.

Les matières premières entrant dans la composition du verre sable, siliceux, carbonate de sodium et. dolomie ainsi que les affinants et les décolorant s doivent èl re de tout premier choix, pour obtenir la qua¬

lité exigée dans ce genre de fabrical ion. Kn effet, le verre pour lampes électriques doit être très transparent, et résistant, l'épaisseur moyenne des tubes variant suivant les types entre 0,1 et, 1 mm. environ. Ce verre, fondu dans le four électrique, est, dans une proportion de 10%, soufflé encore aujourd'hui à la bouche, et cela pour des types d'am¬

poules dont les diamètres varient entre 10 et 200 mm.

La fabrication mécanique représente le 1H)% de la production. Klle se fait, au moyen de deux machines automatiques dont l'une, de plus petites dimensions, fournil des ampoules de 25 à '.)() mm. de diamètre et l'autre des ampoules de 15 à 130 mm. de diamètre.

\'ue ijénérale de la halle de fabrication : le four et, tout à (fauche, le vaste

entonnoir dans lequel les matières premières se déversent. Le 10% de la production est encore soufflé à ta bouche.

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24

Principales Maisons ayant collaboré à cette réalisation MARCEL COLLIARD, Fribourg

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Les deux machines automatiques qui assurent la fabrication mécanique des ampoules en grandes séries.

Ce? machines sont alimentées par un feeder qui débite de 24

■18 gouttes de verre à la minute pour la petite, suivant la dimension des ampoules, et de 12 à 17 gouttes pour la grande. Ces gouttes sont transférées, sous forme de pastilles, successivement aux 10 tètes de la machine qui est animée d'un mouvement rotatif. Une buse insuffle l'air dans chaque ébauche, tout d'abord à l'air libre à une pression de 150 à 250 mm. de colonne d'eau, puis dans les moules correspondants à une pression plus basse de 40 à 120 mm. suivant les dimensions.

Les ampoules, une fois terminées, sont encore soumises à de fortes tensions intérieures. Pour les éliminer, il faut recuire le verre à une température de 520 à 530 degrés. Les ampoules sont donc acheminées vers l'arche à recuire au moyen d'un tapis transporteur. Elles en ressortent quinze minutes plus tard et sont dirigées sur un tapis de triage où un personnel spécialisé élimine toutes celles présentant des défauts de fabrication.

Ajoutons encore que ces ampoules sont livrées aux fabriques de lampes soit claires, soit dépolies ou opalisées. Le dépolissage s'effectue au moyen d'une machine automatique capable de traiter, à l'heure, 4000 à 18 000 ampoules suivant les dimensions et les besoins. Celles-ci doivent tout d'abord être prélavées avec une eau tiède faiblement

Le dépolissage des ampoules s'effectue au moyen d'une machine auto¬

matique capable d'en traiter plus de 14 000 à l'heure, suivant les dimensions et les besoins.

25

l'n lapis transporteur traverse l'arche à recuire et aminé les ampoules jusqu'à Vemballage où elles sont d'abord minutieusement contrôlées, celles présentant des défauts étant éliminées.

Les grandes ampoules sont par contre dépolies à la main.

acidulée; un mélange spécial est. ensuite injecté ù l'intérieur. Un premier lavage est suivi d'un renforçage du dépolissage par une eau chaude fortement acidulée. Les ampoules sont une nouvelle fois lavées, puis sécliées ft l'air chaud avant d'être contrôlées et emballées.

Quant à l'opalisation, elle se fait sur une machine semi-automatique, les besoins de la clientèle étant moins importants que pour les ampoules dépolies. Une fois opalisées, les ampoules subissent, encore un traite¬

ment, thermique en passant à travers un four à recuire.

Depuis son installation dans ses nouveaux locaux, la SAIMV a pu rationaliser et développer son programme de production selon les méthodes les plus modernes, ce qui n'était, pas possible jusqu'alors, malgré les nombreux progrès réalisés dans les divers secteurs do l'entreprise.

La rationalisation des procédés de fabrication aurait dû permettre à ses dirigeants de regarder avec confiance et, optimisme vers l'avenir.

Malheureusement, la forte concurrence étrangère met une ombre au tableau. Kn effet, la situation économique actuelle sur le marché européen contraindra SAP1V à s'intégrer dans un grand groupe verrier et de reconvertir en partie sa production, si elle veut être en mesure de surmonter les obstacles mis sur son chemin par une forte concur¬

rence.

Un dernier tri est opéré avant d'être emballées. Un réfectoire vaste et bien éclairé est à la disposition du personnel pour les moments de pause.

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26

Brillants concerts à FRIBOURG...

' Ce n'est point exagérer d'al'lirmer que le récent concert de ITnion chorale La Mulnelle a l'ail sensation à Kribour<r le dimanche deselec¬

tions. Son talentueux directeur, M. Joseph tiirbaum, avail inscrit au programme le Te Dcum de Marc-Antoine Charpentier et le Délaye de Camille Sainl-Sacns qu'accompagnait l'orcheslre I'm .Musica au sein duquel s'esl illustré le Oualuor Moeckli de lîienne. Plusieurs instrumentistes de Kribour^r et de Herne, la claveciniste Marie-Thérèse I tour^kuechl-( loi let ainsi qu'une harpiste professionnelle contri- Iniaienl à conférer à la formation orchestrale renforcée le solide équi¬

libre que lui ont reconnu maints chefs de chœur ou de musique ins- trumenlale présents à ces auditions aux côtés de Myr Von der W'eid.

prévôt, et de MM. C.eorires Ducollerd et. .José Python, conseillers d'htal. et Jean-l'Yançois lîourffknecht, conseiller communal. Au

générique tis;uraient les solistes réputés où l'on a reconnu .Juliette Bise, Ksther lleinzmann, l.ise de Monlmollin, Charles .Jauquier et Koland Fornerod.

1,'exécution très réussie et vibrante du Déhn/e en particulier sou¬

leva l'enthousiasme et l'émolion du nombreux auditoire qui réserva aux 170 exécutants de chaleureux applaudissements. Jamais on n'avait vu l.a Mutuelle dans une telle forme.

Récompense méritée pour le très méritant directeur, M. .Joseph ISirbaum, secondé par le président du chœur, M. Albert Carrel, dont chacun apprécie le dévouement et le dynamisme. Souhaitons pour notre ville que continue à fleurir l'émulation actuelle qui anime si heureusement l'éventail des grandes familles chorales de la capitale.

l'n tjrand <uni de lu chorale citée.

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27 ...et à BULLE

De son côté, le ('.liceur mixte de Bulle, fort actuellement, d'une soixantaine de chanteurs et chanteuses, avait inscrit pour son traditionnel concert de Mi-C.arème, l'œuvre célèbre de Cluck, Orphée. Pour la circonstance, les interprètes ne se présen- tôrenl point dans leurs habituels dzakil- lons et bredzons, mais sobrement vêtus de noir. Cette présent at ion irréprochable était, bien dans la note de l'o»uvre. Celle-ci avait été préparée dans sa version originale au¬

thentique de ITC)», première version qui fut rééditée il y a quatre ans, à l'occasion du 200e anniversaire de la création de l'œuvre. 1st les choristes ont fourni un effort couronné de succès pour s'exprimer dans le lan^aye original.

I.e Cliwiir mi.rie de Huile interprétant « Or¬

phée », île (Uni h\

■ Photos P. ('.barrière, liulle) Les trois solisles (de ipinrhe à droite) : Mlles Inijehorij liuss, Ktioru Sakttla et lioselte

Audrey. (pliant à l'interprétation musicale, elle, fut brillante, par la qualité

des voix, la technique vocale, la sûreté dans le phrasé, les nuances et enlin par la fusion qui atteignit réellement la perfection. Kt que dire des qualités du chef, M. Paul-André (iaillard, qui dirigea ce concert en artiste authentique, réglant avec une é^ale minutie la beauté musi¬

cale et. très chantante de l'œuvre el sa présentai ion. Au pupitre, il al'lirma ses réelles qualités de maître, sachant s'imposer avec une autorité discrète et toujours souriante et faisant valoir ses connais¬

sances el son sens musical inné.

Pour ce concert, le Chœur mixte, bullois, qui avail déjà inscrit cet opéra à son répertoire il y a tout juste viiifjt ans, alors qu'il élail conduit par le regretté Carlo Holler, s'élail assuré la collaboration de trois solisles: M"0« In^eborff Kuss, de Nuremberg fallo) dans le rôle d'Orphée; kaoru SaUata, de Tokyo (soprano), dans celui d'Kurydice, et enlin un membre de la société. M"1' Kusel le Audrey, de liulle, dans celui de l'Amour. Toules trois furent excellenles, lanl par la qualité de leur voix que par leur sensibilité musicale et leur délicatesse dans les nuances. I,'accompagnement était assuré au piano par .\lm,! Marie- Louise Hoy de la Tour, qui se révéla la virtuose accomplie. L'œuvre fut exécutée dans sa version île concert avec l'inlroduclion toutefois île quelques danses qu'exécutèrent six jeunes ballerines de l'KcoIe de Mme Lydia Défa^o.

Dans ses mots de bienvenue, M. Kaymond Pasquier, président, avait, souhaité à l'auditoire de partager le plaisir qu'éprouvait, le Chœur mixte lui-même à interpréter ces belles pa^es du répertoire classique: ce plaisir fut amplement partagé el c'est par de vibrantes ovations que le public manifesta la joie que lui avait procurée celte délicieuse soirée.

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Le peintre buIlois MESSERLI

expose dans sa ville Le succès justifié que vient de remporter, à Huile, le peintre Paul Mes.serli, lors de l'exposition de ses œuvres en mars, le classe indiscutablement parmi les « vrais grands peintres » de notre époque.

Messerli tient la véritable victoire de l'expression et de la recherche. Toute sa peinture est d'une riche valeur: la perfection, la force puissante s'expriment dans chacun de ses tableaux. .Messerli possède son art en artiste complet. Sa vocation se révèle dès sa jeunesse. Ses éludes secondaires terminées à Huile, où il est né, il entre à l'Kcole des beaux-arts à Genève, puis le Gouvernement bernois le dote d'une bourse qui lui permet d'aller à Rome perfectionner sa formation classique sous la conduite du peintre I.ipinsky. Les progrès réalisés lui valent une nouvelle bourse et, cette fois, c'est à Paris qu'il va. 11 y reste plusieurs années, fréquentant le monde des artistes, tous habitués de la Grande Chaumière, lieu de réunion et de travail.

il i riMMii " "

Revenu à Huile, il profite de son court séjour pour brosser des tableaux de la Gruyère, puis, attiré par le Valais, il se fixe définitivement à Martigny. devenu sa ville d'adoption. Dans un vibrant hommage rendu à sa personnalité et à son talent, .Martigny vient de lui offrir la bour¬

geoisie d'honneur ! Les œuvres de Messerli, sou¬

mis â l'influence de Cézanne, Hraque, Rouault, proclament son esprit d'indépendance et de li¬

berté totale. Ce point primordial de son carac¬

tère le conduit dans l'expression exacte de sa pensée, sans surcharge, mais d'une sincérité abso¬

lue, et fait de lui l'artiste qui peut cueillir la juste récompense de son talent: la renommée !

Plusieurs musées ont compris ce (pie vaut le nom de « Messerli » el ont acquis plusieurs de ses œuvres. Sage décision, car la peinture de cet artiste prend de la valeur dans le monde des arts.

Après Huile, Fribourg sera très probablement favorisé d'une exposition l'automne prochain.

Betty.

L'attaque du courrier : deux postillons sont assassinés.

Le procès et la déposition d'un témoin. Ci-dessous:

Sur la scène de NEYRUZ

Le groupe des acteurs de Xeyruz.

(Photos Roland Dougoud, Fribourg) Les représentations théâtrales sont de tradition à Neyruz. Elles y jouissent d'une véritable renommée. Ainsi, l'an dernier, plus de trois mille spectateurs répondirent à l'invitation de la société de jeunesse L'Aiglon. Pour cet hiver, ce vaillant groupement avait jeté son dévolu sur une pièce connue qui suscita à nouveau un très grand intérêt:

L'Affaire du Courrier de Lyon. Ce mélodrame de Marcel Dubois tient le spectateur en haleine. Il reconstitue un événement qui se déroula à Paris en 1706. Les acteurs de Neyruz, habitués et exercés, furent excellents dans leur jeu. A cela s'ajouta encore le charme des décors et des costumes pour maintenir la tradition du beau théâtre qui existe à Nevruz.

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Un Fribourgeois constructeur d'avions

Un très beau profil du « Kolibri ».

M. Mn.r liruijijer et non petit bijou.

M. Max Brugger, âgé do 30 ans, mécanicien à Wûnnewil. certes déjà pilote, est depuis peu cons¬

tructeur d'avions. Il vient en effet de mettre au point un minuscule avion monoplace, baptisé Koli¬

bri, qui a déjà eu les honneurs de la Télévision. Cette réalisation est le fruit d'un long et minutieux tra¬

vail qui se prolongea durant quatorze mois et qui représente un total de mille heures.

Il est intéressant de noter que ce prototype a été entièrement construit à Wûnnewil, dans le hangar de M. Brugger, hangar dont les dimensions sont également très réduites puisqu'elles font exacte¬

ment G,20 + 3,70 mètres. On conçoit que, dans ces conditions, le travail ne fut pas spécialement aisé;

le constructeur devait en effet constamment passer sous les ailes et même sous le corps de l'avion.

M. lîrugger effectua lui-même les plans néces¬

saires. Ceux-ci recouvrent une surface de plusieurs mètres carrés. En deuxième étape, il passa à la construction elle-même de l'appareil dont toutes les pièces sont de sa fabrication, à l'exception du moteur — un moteur VW - et des « roues de brouette » du train d'atterrissage. Vint enfin la phase finale: les essais, qui eurent lieu sur l'aéro¬

drome d'Kcuvillens. La mise au point fut rapide et l'avion fut finalement autorisé à voler: moment de grande joie pour M. Brugger, on le devine aisément!

Le Kolibri est actuellement attaché à l'aéro¬

drome d'Kcuvillens où nombreux sont ceux qui ont déjà pu admirer sa silhouette et son vol gracieux.

Voici pour conclure les données techniques du Kolibri XIIB - XVC

Envergure 6,00 m.

Longueur 4,80 m.

Poids 170 kg.

Réservoir 25 1.

Moteur V\Y 24 CV Consommation .... 7 l/li.

Vitesse maximale . . . 150 km/h.

Autonomie de vol. . . 400 km.

Le. « Kolibri » xur lu pinte île /'aérodrome, il'Hiuvilleus.

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CHEYRES-VACANCES

Centre touristique au bord du lac de Neuohatei

— Un motel (le trente chambres

— Un restaurant-bar-carnotzet de 180 personnes

— Trente-trois maisons attenantes

— Cent « week-end » individuels

— Quatre « cliib-honse »

— Cent cinquante places de caravanes

Tel est le programme général en cours de réalisation, qui vise à faire des rives de Cheyres un véritable vil¬

lage de vacances. La genèse de ce projet remonte à plus de cinq ans, temps pendant lequel il a fallu, après acquisition des terrains, aménager ceux-ci et. en faire des emplacements propres à la construction. Les nom¬

breux pourparlers avec les différents services de l'Etat de Fribourg ont permis aux promoteurs du projet d'aboutir à une solution d'ensemble. De même, des contacts très amicaux ont été noués, tant avec les autorités qu'avec la population du village de Cheyres, qui ont tout, fait pour faciliter cette réalisation.

Dernièrement. — lin février-début mars — a eu lieu à Lausanne le 8° Salon international du tourisme et des sports. Le canton de Fribourg y confirma l'expan¬

sion de son tourisme en exposant précisément la ma¬

quette de ce vaste projet qui retint l'attention de nombreux visiteurs. Il faut dire que cette réalisation s'inscrit, dans les tendances actuelles de l'évolution du

tourisme international. Celui-ci, au cours de ces der- I.e petit village de vacances et ses maisons originalen.

I n second port pour petits bateaux est en construction.

CHEYRES"

VACANCES

I.a maquette du projet en cours de réalisation à Cheyres était exposée au 8e Salon international du tourisme et des sports, à Lausanne > photo ci-contre). C'est devant celle maquette que notre photographe a surpris les mem¬

bres du Conseil communal de Cheyres entourant leur syndic, M. Hoger Pillonel, ainsi que M. (ieorges Gui- solan, préfet du district de la Broyé.

nières années en effet, a subi une évolution formidable en raison de deux facteurs bien déterminés:

1° Les conditions générales de l'ensemble de la popu¬

lation se sont profondément modifiées. Les vacances se sont généralisées et ont presque doublé d'impor¬

tance. D'autre part, l'amélioration des salaires et des conditions de vie en général permettent, dans la plu¬

part des cas, un déplacement en Suisse et à l'étranger.

2° De plus, le développement du trafic automobile a pris une intensité telle qu'il a lui aussi grandement influencé l'évolution du tourisme.

Cette évolution est mondiale, ou peu s'en faut. Dès lors, quantité de problèmes d'hébergement se posent, la structure même du système hôtelier devenant dif¬

férente. Le touriste d'aujourd'hui a d'autres exigences que celui d'hier. Si, pour les grandes vacances, chacun rêve d'un déplacement à l'étranger, pour la période d'un week-end par contre, les automobilistes désirent trouver un coin de paradis à proximité de leur ville, en souhaitant toutefois que celui-ci soit très tranquille.

Les urbanistes ont généralement traité du problème de l'habitation de tous les jours. De merveilleux projets

Références

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