• Aucun résultat trouvé

Celui de la Saint-Valentin se rapporte semble-t-il à Valentin de Terni, qui endura le martyre en l'an 269

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Celui de la Saint-Valentin se rapporte semble-t-il à Valentin de Terni, qui endura le martyre en l'an 269"

Copied!
43
0
0

Texte intégral

(1)

f 'Ti

M- .r/ -'/» Vf, wn-si

Ï>1 À-^

swfeSMâ

(2)

La Saint-Valentin:

jour des amoureux

m mans la Rome antique déjà, le 14 février était célébré avec faste. Ce jour-là, en effet, avait lieu la «loterie de l'amour». Bien que ce jeu ait, depuis fort long¬

temps, été supprimé, il demeure le jour des amoureux. Un sondage effectué par Fleurop révèle que la Saint-Valentin suscite à nouveau de l'intérêt chez les jeunes, que les femmes offrent des fleurs à l'homme de leur vie ou à leur ami.

Ce qui est par contre quelque peu frappant, c'est que l'époque où les adolescents tai¬

saient leurs amours par pudeur appartient définitivement au passé. Est également révo¬

lu le temps où seules les jeunes filles et les dames étaient gratifiées de fleurs.

Aujourd'hui, la tendresse se doit d'être réciproque et c'est le 14 février, comme le veut la tradition, que sera célébré l'amour, l'amitié et la solidarité entre hommes et femmes de ce monde. Mais en fait, d'où vient l'origine de cette fête des amoureux?

Le calendrier des martyrs romains ajfiche plusieurs saints du nom de Valentin. Celui de la Saint-Valentin se rapporte semble-t-il à Valentin de Terni, qui endura le martyre en l'an 269. On ne connaît pas vraiment son histoire, si ce n'est qu'il aurait en effet écrit une très belle lettre d'amour à la fille du geôlier qui lui témoignait de la sympathie. Une lettre merveilleuse et sensible qui était signée «Ton Valentin». C'est de là que vient pro¬

bablement la coutume d'offrir des fleurs le 14 février.

Connue d'abord dans le sud, cette coutume se propagea en France et en Belgique, où elle devint très populaire. Avec la colonisation, elle franchit l'océan pour ensuite découvrir des cartes «Valentine-Greethings» en Amérique. Dans les pays germaniques, cette tradition ne s'imposa jamais véritablement. Les hymnes à l'amour se célèbrent avec d'autres noms du calendrier, tels qu'Andréas, Thomas, Mathias et Jean. En cer¬

tains endroits, on attache au jour de la Saint-Valentin un pouvoir maléfique, alors que d'autres le considèrent comme le patron qui nous protège de la peste et de l'épilepsie.

Au Pays de Fribourg, comme dans toute la Suisse romande, la Saint-Valentin est célé¬

brée le 14 février Et comme cette fête est devenue au fil des ans toujours plus populai¬

re, elle est une manne bienvenue pour les fleuristes qui, de janvier à Pâques, vivent une période aussi calme que néfaste financièrement.

En guise de synthèse, et contrairement à ce que l'on croit, ce ne sont pas uniquement les amoureux qui sont fleuris ce jour-là. La Saint-Valentin est aussi un rappel de tous les bons souvenirs d'amitié et à ce titre hommes et femmes passent commande de bouquets de violettes, tulipes, jonquilles et de terrines de primevères, avec le plaisir de faire plai¬

sir à ceux que l'on aime un peu, beaucoup, passionnément! Et si chacun suivait la tra¬

dition de la Saint-Valentin, le 14 février serait vraisemblablement le jour le plus jleuri de l'année.

(3)

La fondue crée la bonne humeur Les amateurs de bon gruyè¬

re sont avant tout les Romands, lesquels affec¬

tionnent à tel point ce pro¬

duit qu'ils lui donnent volon¬

tiers le titre tant envié de roi des fromages. Il convient en effet agréablement comme fromage de table, au petit déjeuner ou pour les quatre heures, en guise de dessert ou comme mets chaud tel que la fondue moitié-moitié avec du vacherin fribour- geois. Un véritable mets national

CROQUIS DE SAISON Songe d'une nuit d'hiver...

Les sports d'hiver

L'entraînement et le perfec¬

tionnement de la technique jouent un rôle primordial dans de nombreuses disci¬

plines sportives, notamment lors de l'adolescence.

Montrer, imiter, exercer, corriger et automatiser en sont les leitmotive. Une évo¬

lution créative que nous explique Ulrich Wenger, chef de la branche sportive J+S à l'Ecole fédérale de sports de Macolin.

Violences sexuelles:

une réalité Près de 500 viols ou tenta¬

tives de viols ont été dénoncés en Suisse l'an passé, mais on estime à plus de 4000 les cas non déclarés. La violence sexuelle à rencontre des femmes au sein du mariage pourrait, quant à elle, se chiffrer à près de 20 000 cas. Dans ce contexte sont compris les agressions et les viols, ainsi que le harcè¬

lement sur le lieu de travail, au téléphone et sur la place publique.

PAUSE CAFE Les abus de la TVA

_L_5 Eë SOCIAL

La pauvreté: une réalité LES SPORTS Une patinoire à Marly

L'ivresse de la neige poudreuse Technique du ski de fond Le snowboard: sport des jeunes

VOYAGES

Aventure d'un Fribourgeois en Amérique du Sud

NOS AINES Les charges sociales

LE PATE D'INTCHE-NO Le riô de la Trêma

INSTANTS VOLÉS Trogir (ex-Yougoslavie)

FAITS ET GESTES

Violences sexuelles à rencontre des femmes

M6 Lie

PROPOS DE TABLE La fondue: un mets national

21 27

J_ 28 31 SPECTACLES

Cabaret du cœur qui chante £36 UNE HEURE AVEC...

Deux Semsaloises HOMMAGE À...

Ceux qui nous ont quittés

138 X4Ï"

DU CŒUR POUR...

La Saint-Valentin [ 42

NOTRE COUVERTURE:

Neige et soleil = ivresse sur les pistes Un ciel sans nuage, de la neige de qualité, un soleil resplendissant, un décor extraordinaire! Quelle joie pour les «mordus» de sport de s'éclater dans cette poudre blanche qui vaut de l'or pour les stations de notre can¬

ton, telle celle de Charmey-Vounetz qui embellit notre couverture.

PHOTO G. BD

(4)

CROQUIS DE SAISON

Songe d'une nuit d'hiver...

Miracle!

Janot avait entendu sa maman parler de miracle. II ne savait pas très bien ce que le mot voulait dire. Il savait seulement qu'il devait se hâter de dormir, car dans la nuit, une belle histoire se préparait. Et Janot aimait les histoires. Comme celles que son oncle John racontait.

Dehors, le vent sifflait. Oncle John disait que dans les pays de forêts qu'il avait visités, le vent faisait partie de la maison. On l'entendait sous la porte. Dans les arbres. Sur les chemins.

Devant. Derrière. Au-dessus. Il disait aussi que c'était une musique divine, annonciatrice de changement de

temps, porteuse d'espoir et de renouveau. Ce que Janot entendait maintenant, c'était des chuin¬

tements. Des chuchotis. Toutes sortes de bruits inhabituels qui allaient du murmure au grincement en passant par des rires étouffés, des galops, des bousculades.

Ix cerf wapiti passa le premier, altier dans sa démarche particulière, la

tête rejetée en arrière comme si ses dix cors étaient une couronne royale à porter. Il se savait superbe, et il l'était, ouvrant la marche de l'étran¬

ge cortège. Le coyote suivant, rigolard.

Les biches au regard de Néfertiti avançaient, gra¬

cieuses, sur leurs longues jambes de danseuses.

Bougon, le bison à l'épaisse toison noire s'en allait de son pas pesant et le souffle puis¬

sant de ses naseaux distillait comme une douce chaleur autour de lui. Toute la cohor¬

te du petit monde de la forêt

tressautait, virevoltait, gambadait selon sa force et sa gran¬

deur: écureuil, porc-épic, loutre, putois. Compère Renard était bien sûr de la partie, tandis que Maître Cougouar se tenait à distance. On ne fraie pas avec n'importe qui, pas vrai? Louve et louveteaux, de bien mauvaise réputation, se contentaient d'observer le spectacle à l'abri des futaies, et leurs yeux jaunes luisaient dans la pénombre. On eût dit des falots pour éclairer la parade.

Une certaine excitation régnait. On se disputait. On se mor¬

dillait. On se bousculait pour avoir la meilleure place dans la procession et arriver en tête du peloton. Soudain, un grand bran- le-bas. Ce n'était que l'ours brun qui déboulait précipitamment de son trou, jurant et pestant qu'on ne l'eût pas réveillé à temps!

Enfin, pour fermer la marche, l'orignal aux étranges cors aplatis en éventail.

Et le vent chantait. Chantait. Il avait un drôle de nom, ce vent. Le Chinook. On chuchotait que le Chinook était une petite fille aveugle du grand vent du Sud. L'hiver, de temps en temps, la petite fille sortait à pas de loup de sa maison des montagnes de l'Ouest et filait vers l'Est, entraînant le printemps à sa suite.

Souvent, le Chinook se comportait en personne mal élevée. Il soulevait la bonne terre végétale, faisant jaillir les diables de leur chaudron et voler les sorcières sur leur balai, secouant les longs sapins noirs. Du coup, ils avaient l'air de se faire de profondes révérences. Alors, la forêt entière mugissait. Des aigus. Des basses. Des trilles. Des trémolos.

Aujourd'hui, tout était calme. Harmonieux. Il n'y avait que cette marche irrésistible et dansante vers le bout de

horizon qui n'en finissait pas de ne pas finir.

C'est alors qu'apparut l'étrange maison. Ronde à la base et pointue comme une pyramide, elle était construite de peaux tendues sur une armature de longues perches. Ni une maison de pierre ni un chalet de bois, comme à l'accoutumée. Sans doute, une des bêtes de la forêt avait-elle dû sacrifier sa peau pour que la maison pût servir d'abri? A l'intérieur, quelques objets usuels, des fourrures par terre en guise de lit. Au centre, des pierres protégeaient un feu sur lequel était posée une marmite.

Une bonne odeur s'en déga¬

geait. Peu de lumière, mais tout semblait clair. Accueillant.

Paisible.

Un homme. Une femme. Un petit enfant couché dans un ber¬

ceau dont la forme amusante ressemblait à un gros soulier enrubanné et décoré avec amour. Ils avaient tous trois les cheveux lisses, noirs, la peau cuivrée. Leurs yeux en amande étaient lointains, perdus dans quelque rêverie.

Tout en marmonnant un chant venu du tréfonds des âges, la mère berçait doucement le nouveau-né.

Personne ne fut étonné quand la procession toucha le but.

Depuis toujours, les ancêtres et le peuple présent savaient que le ciel et la terre se confondaient. Qu'il n'y avait ni supérieur ni inférieur. Seulement un grand tout à respecter et à aimer.

A l'abri de l'immense forêt, hommes et bêtes étaient réunis, réconciliés pour un temps dans le songe d'une nuit d'hiver.

Miracle!

(SPS) Nouky Bataillard 4

(5)

Une année s'est achevée sur un résultat négatif et quelque peu morose pour bon nombre d'entreprises et de com¬

merces et même pour des journaux de notre canton, alors qu'une autre a commencé avec la taxe sur la valeur ajou¬

tée. Celle-ci provoque certains remous dans les établisse¬

ments publics. Depuis le 1er janvier dernier, le Palais fédé¬

ral est lui aussi débordé d'appels téléphoniques de gens qui protestent et qui font part de leur mécontentement à rencontre des autorités fédérales et du responsable des finances de la Confédération.

Déjà des abus avec la TVA

Acceptée par le peuple suisse lors d'une votation le 28 novembre 1993, la TVA est malvenue à une époque où une majorité des Suisses souffre de la récession écono¬

mique, laquelle va encore se prolonger cette année.

Pourquoi les Fribourgeois comme les Vaudois ou les Valaisans sont-ils allergiques à cette nouvelle taxe? Parce que le citoyen romand estime que le Conseil fédéral se doit en premier lieu de réaliser des économies par une réduction du personnel de la Confédération, et d'autre part au sein de l'armée et dans d'autres secteurs.

L'imposition de la taxe à la valeur ajoutée, dit-on à Berne, ne signifie pas obligatoirement une hausse générale des prix et n'oblige pas les entreprises et commerces à récupé¬

rer cette taxe sur le consommateur, mais ni les uns ni les autres ne sont disposés à perdre de l'argent, donc une fois de plus c'est le consommateur qui devra payer.

Un mois après l'entrée en vigueur de la TVA, nous consta¬

tons déjà des abus dans certains commerces et établisse¬

ments publics. Prenons comme exemples le café, qui a passé de 2 fr. 50 à 2 fr. 80, la bière Heineken, qui était 3 fr. 20 l'an passé, et qui est aujourd'hui 4 francs dans des restaurants de la Gruyère. Une augmentation de 80 cen¬

times, n'est-ce pas un peu trop?

Cette nouvelle taxe va apporter 1,4 milliard de francs sup¬

plémentaires dans la Caisse fédérale, donc du miel pour la Confédération qui, comme une guêpe, butine de fleur en fleur à la recherche du nectar destiné à améliorer ses finances. Il ne fait aucun doute que le peuple suisse va, lui aussi, se révolter. Et le jour en question n'est plus très éloi¬

gné!

Gibelin

•••

wm y h-m

Toutes les personnes en photo sur cette page gagnent un abonnement gratuit de trois mois à la revue Fribourg Illustré, route de la Glâne 31, 1701 Fribourg.

(6)

SOCIAL

/V X LA PAUVRETE TOUCHE DUREMENT JEUNES ET AINES:

une réalité qui dérange

I auvreté», un mot que nous n'aimons pas I entendre, nous que l'on dit riches parce que la Suisse fait partie des pays les plus riches du monde. Et pourtant, la pauvreté existe au quotidien, surtout parmi les aînés et les jeunes. Si les raisons n'en sont pas les mêmes, elle décourage cepen¬

dant les uns et les autres, car elle coupe toute pos¬

sibilité de s'en sortir seul.

Dans ce combat où le fléau avance encore plus vite que les moyens mis en œuvre pour le combattre, les per¬

sonnes âgées sont les plus défavorisées car, de par leur âge, elles ne font plus partie du monde de la vie active: le train passe donc à côté d'elles sans les embar¬

quer parmi les passagers.

Par ailleurs la santé, même si elle n'est pas catégori¬

quement déficiente, corres¬

pond cependant à l'âge que l'on a, c'est-à-dire fragile.

La fierté naturelle, les sou¬

venirs d'un passé plus aisé, le qu'en-dira-t-on, enfer¬

ment les aînés dans un si¬

lence que les organismes s'attachent à découvrir

pour porter une aide effica¬

ce et discrète.

Une organisation moderne

Depuis le 1er juillet 1994, notre canton s'est doté d'une infrastructure de pointe avec sa nouvelle Loi sur l'Aide sociale, rempla¬

çant celle sur l'Assistance de 1951, devenue obsolète.

Votée par le Grand Conseil en 1991, celle-ci permet dorénavant de coordonner de façon précise les actions en faveur des plus démunis:

canton et communes ont ainsi leurs responsabilités clairement définies pour une plus grande efficacité.

Mais encore, et c'est la principale nouveauté de la

loi, des Commissions ré¬

gionales d'Aide sociale ont été créées; elles prennent connaissance des cas pour lesquels une aide est néces¬

saire, écoutent les avis des communes de résidence, mais décident en dernier lieu des meilleures solu¬

tions à adopter. La discré¬

tion est aussi mieux préser¬

vée et le contact avec la personne en difficulté plus facile, puisque l'interve¬

nant est une personne exté¬

rieure à la commune.

Un regroupement pour une meilleure efficacité Une régionalisation des or¬

ganismes de secours - ils sont vingt-cinq pour les 253 communes du canton - Le remplissage des cartons qui seront apportés aux familles, le mercredi et le samedi.

(7)

Q X

V

. ¥ . Mis

Le repas sur assiette en carton...

permet de mieux «coller»

aux nécessités et d'évoluer selon les besoins. Aux cas de pauvreté qui, ancienne¬

ment, étaient surtout dus à la rupture des familles par le divorce, l'alcoolisme, un accident, viennent s'ajou¬

ter, maintenant, ceux des chômeurs en fin de droits, des jeunes sans travail après l'apprentissage, des aînés confrontés à des aug¬

mentations de loyers si im¬

portantes qu'il ne leur reste plus assez pour manger à leur faim. Comme le disait Madame Madeleine Duc, chef du Service d'aide so¬

ciale de la ville de Fri- bourg, le problème s'est aggravé depuis ces dix der¬

nières années, même s'il est plus diffus car il touche, à des degrés divers, toutes les couches de la popula¬

tion.

«Le désert -

Miracles de la vie»

La contribution de l'aide privée Si les organismes officiels font tous leurs efforts pour assurer au moins le minimum vital, des œuvres privées sont aussi très utiles pour faire le joint et prendre un relais momentané. Ils aident au jour le jour, comme «La Tuile», le sleep-in du Sehoenberg qui, depuis deux ans, assure le gîte et un repas chaud chaque soir pendant trois mois au maximum, le temps de trouver une solution plus durable.

Les «Cartons du Cœur», eux aussi, sont une véritable pro¬

vidence pour les familles ou personnes seules confrontées à l'angoisse d'un frigo vide, sans aucun argent pour le remplir. Des cartons qui contiennent environ 50 kg de marchandises pour une famille de deux personnes: à peu près deux à trois semaines de réserves. Fonctionnant de¬

puis février 1994 et installés à Givisiez dans des locaux prêtés par la Banque de l'Etat, ils ont distribué jusqu'à ce jour quelque 30 tonnes de marchandises à plus de 300

familles.

Sans parler des œuvres de Caritas, Pro Senectute, Conférences de St-Vincent de Paul, tout un réseau qui essaie, avec les dons reçus, de réconforter et aider les per¬

sonnes en difficulté d'argent afin que, chez nous, person¬

ne ne soit obligé, même pour une nuit, de coucher derriè¬

re une porte de cave, ou recroquevillé dans une cabine de téléphone.

Texte et photos J.S.B.

Depuis le fameux film «Désert vivant» de Walt Disney, tout le monde (ou presque) sait que le désert n'est pas une région morte, totalement désolée. Mais la vie de l'animal, des plantes et de l'homme semble souvent y tenir du miracle.

Les déserts - qui existent sur tous les continents, saufen Europe - sont de types très divers. L'histoire de leur découverte et de leur exploration est plus captivante qu'un roman d'aventures. Bile relate de véritables triomphes tout comme de grandes tragédies. Aujourd'hui, nos connais¬

sances sur ces milieux arides sont fort étendues, mais on ne cesse d'en acquérir de nouvelles.

Hans D. Dossenbach, auteur du présent ouvrage, qui a parcouru lui- même de nombreuses régions désertiques, décrit comment les plantes réussissent à subsister aux frontières de la vie et comment les animaux survivent au moyen d'étonnantes stratégies. Les araignées, par exemple, construisent des trappes dans le sable pour capturer des insectes; cer¬

tains coléoptères «boivent le brouillard»; des fourmis deviennent «pots- de-miel»; des lézards s'arment d'épines et de poison; des oiseaux trans¬

portent de l'eau dans leur plumage; les suricates postent des sentinelles pour repérer à temps leurs prédateurs. Le génie inventif de la nature n'a pas de bornes!

Régions très singulières de notre planète, les déserts sont riches de mys¬

tères, de beautés et de merveilles.

Le texte de ce livre, informatif, captivant, est complété par de magis¬

trales photos en couleurs, prises par l'auteur, par son épouse et par Maximilien Bruggmann.

Editions Silva, 8010 Zurich, tél. 01/272 20 67.

Fr. 29.50 + 500 points Silva (+ frais d'envoi).

Fr. 48.- sans points Silva (+ frais d'envoi).

7

(8)

\

BULLE

CONSTRUCTIONS METALLIQUES SA ZONE INDUSTRIELLE S 029/2 22 23

L'Harmonie Du Métal

\

Sport = joie de vivre! Sîuog y a pensé lors de l'aménagement, depuis 1971 et dons toute lo Suisse, de plus de SOO 000 m2 de surfaces de sport. En solle ou à l'oir libre!

Places de sport Stuag: Conseil et planification, construction et assainissement.

Nous sommes là pour vous!

Stuag Stuag Stuog

Route de Beoumont 4,1709 Fribourg Müli, 1716 Plaffeien Route Morens 1,1530 Poyerne Téléphone 037 24 50 55 Téléphone 037 39 26 73 Téléphone 037 615310

1723 MARLY

© 037/46 14 03

menuiserie agencements Gabriel Savary

Transformation Rénovation Réparation

Pose d'agencements de cuisines Pose de moustiquaires

Vente et pose d'alarmes

Route de Corbaroche 7 077/34 80 33 - Fax 037/46 34 30

Bd. de Pérolles 29-32 Rue Vogt 1 - 2 1700 Fribourg

•a : 037/ 22.22.66 o : 037/ 22.57.17

Frigorex

Frigorex SA pour la technique du froid

Centre New Adoc Croix-du-Pdage 1029 Villars-Ste-Croix Tél. (021) 636 06 66, fax (021) 635 26 20

Installation de production de froid pour la glace de la patinoire de Marly Expérience: Plus de 320 patinoires en Europe dont environ 120 en Suisse

8

henri spicher sa Ferblanterie - Couverture - Installations sanitaires

Service de dépannage

1700 Fribourg - Route du Jura 23a - © 037/26 66 66 Fondé en 1924 Fax 037/26 60 31 Tous les travaux de revêtements de sols ont été réalisés par:

H KM Revêtements de sols, Tapis, Parquets Tél. 037/26 83 83 Fax 037/26 83 85 H.R. Krüttli

Rte de l'Aurore 2b 1700 Fribourg

L'avenir

Entreprises Electriques Fribourgeoises Freiburgische Elektrizitätswerke

«Nom d'un tonnerre: il est temps de poser un paratonnerre 3SCOITI/»

Ascom Installations SA Planche-Supérieure 19 CH-1700 Fribourg Téléphone 037/22 41 93 Téléfax 037/23 20 41

Une chose est sûre: Paratonnerre aSCOm.

>g-

□ Je dfeuc I« viute de votre représentant aSCOCD tant engagement

Actuellement, jusqu'à fin 1995:

SUBVENTIONS ECAB 40%

rabais ascom 10%

(9)

PATINOIRE COUVERTE DE MARLY:

une piste de glace qui fait le bonheur de la jeunesse

P j

■ m est en presence d'une brochette de person- nalités du monde politique et sportif et honorée par la participation de Denise Biellman, championne du monde en titre de patinage artis¬

tique, que la patinoire Jean-Tinguely de Marly, construite en l'espace de cinq mois et ouverte au public le 3 novembre 94, a été inaugurée récem¬

ment. Une réalisation due à une initiative privée, dont le coût s'est élevé à 3,5 millions de francs.

Son promoteur peut au¬

jourd'hui confirmer que la patinoire marlinoise répond effectivement à un besoin, du fait qu'elle est occupée sept jours sur sept par les enfants des écoles et le public. Chaque soir elle est réservée aux entraînements des clubs de hockey de la région, dont l'agenda com¬

prend 136 matches cette saison. Une piste de snow¬

board a été aménagée à proximité de la patinoire avec la neige provenant du lissage de la piste de glace.

Quelque 500 spectateurs ont la possibilité de suivre les évolutions sportives,

tout en bénéficiant d'une buvette «Ice Café» où cha¬

cun peut se désaltérer et prendre un repas sur le pouce.

Cette piste de glace est déjà envahie par des milliers de jeunes qui ont ainsi le bon¬

heur de pratiquer leur sport favori et de permettre l'éclosion de talents pour le HC Fribourg-Gottéron, ceci grâce à la première école privée de hockey sur glace de Marly, qui compte à ce jour 150 jeunes âgés de cinq à dix-huit ans. Ceux-ci sont encadrés par une ving¬

taine de moniteurs spéciali¬

sés, parmi lesquels se trou- Im patinoire de Marly lors de son bétonnage.

Une entrée toute illuminée.

»-j mm JUsss

Parmi les joueurs en herbe, M. Daniel Mauron, initiateur de cette nouvelle patinoire.

vent quelques anciennes gloires du HC Gottéron.

Notons encore que durant la saison estivale la patinoi¬

re Jean-Tinguely de Marly accueillera des manifesta¬

tions culturelles et récréa¬

tives, telles qu'expositions, prestations de chanteurs ou de musiciens, lotos, discos, etc. Son espace couvert pro¬

fitera également aux socié¬

tés locales.

Texte et photos G. Bd

VIORLG" Sh Construction de jardins • Entretiens • Etudes M

1752 VILLARS SUR GLANE Route de l'Eglise 9 Tél. 037 I 42 57 02

1800 VEVEY Avenue Gilamont 21

Tél. 021 I 921 27 19 9

(10)

LES SPORTS

La Crosse d'Or,

vous connaissez?

Lors de l'opération «Sauver Gottéron», plusieurs sympathisants du HC Fribourg-Gottéron avaient décidé d'aider financièrement l'opé¬

ration précitée en versant le montant nécessaire destiné à atteindre

«l'objectif zéro», c'est-à-dire réussir un équilibre des comptes pour que le club puisse repartir d'un bon pied.

Par la suite, à l'instigation de Marius Ramuz, entouré de quelques «mordus», il a été décidé de poursuivre cette action sous la forme d'un club de soutien qui, par des montants importants, a résolu en partie le problème financier du club fri- bourgeois. C'est ainsi que le 30 juin 1988 le club de soutien de la «Crosse d'Or»

était constitué. Au départ, il était présidé par Yves Cantin et ne comptait que 25 membres, dont chacun cotisait 5000 francs par année. Lors de la saison

1992/93, ils étaient 55 membres à verser cette cotisation annuelle. Ceux-ci dispo¬

sent d'un secteur distinct à la patinoire de St-Léonard pour les matches à domicile et se réunissent une fois par an pour par¬

tager un «lunch», suivi de la visite d'une entreprise de l'un de ses membres.

Actuellement, le club de soutien de la

«Crosse d'Or» est présidé par Gaston Baudet, de Fribourg.

G. Bd

(iiLi vrlm-s

Le HC Fribourg- Gottéron va-t-il réussir cette saison à atteindre : le sommet?

7Ot I DESSIN D'ÉLOI ROSSIER.

BELFAUX.

m

Slava Bykov, blessé à la joue par un joueur luganais lors d'un match à St- Léonard, ne s'est absenté que le temps de se soigner. Un dur! photo g. bd

Des goals en musique C'était le dimanche 8 janvier dernier à la patinoire St-Léonard. Une ambiance du tonnerre pour ce pre¬

mier match de l'année. Et en plus une musique de carnaval qui retentissait au-delà du cimetière. Des notes musi¬

cales qui avaient pour effet de stimu¬

ler le HC Fribourg-Gottéron, qui recevait le CP Zoug. Stimulante fut cette musique, comme les encourage¬

ments des fans, puisque le score était déjà de 4 à 1 pour le club fribourgeois à la fin du premier tiers. Les passes et les goals des joueurs du HC Fribourg- Gottéron y allaient au rythme de la percussion. Fantastique. Extraordi¬

naire! Quel match! Quelle ambiance bon enfant! Et quel plaisir aussi pour le public de voir une équipe en si bonne forme tant sur le plan physique que moral, offrir un spectacle de cette qualité à quelque 6700 personnes qui n'ont pas ménagé leurs applaudisse¬

ments! Avec un résultat final de 8 à 2 pour le HC Fribourg-Gottéron, tout le monde était content: les dirigeants, les entraîneurs, les joueurs, les fans et les supporters à nouveau très nom¬

breux à la patinoire

G. Bd

(11)

L'ivresse de la neige

poudreuse

Le Pays de Fribourg en blanc et en bleu!

Quelle merveille! Un ciel sans aucun nuage et en plus de la belle neige poudreuse dans un décor exceptionnel! De magnifiques paysages recouverts de poudre blanche avec, ici ou là, un peu de brume sur la plaine, pour que chacun apprécie le soleil resplendissant qui fait briller les pistes des stations de Charmey, Bellegarde, La Berra, Moléson, Les Paccots, Rathvel et Villarlod.

Le moins que l'on puisse dire c'est que les Préal- pes fribourgeoises n'ont pas manqué leur entrée dans la saison hivernale, bien que la neige aurait été la bienvenue pour les fêtes de fin d'année.

Mais depuis le début jan¬

vier les skieurs se bous¬

culent au portillon des installations de remon¬

tées mécaniques. Il y a foule partout, des files

d'attente qui obligent les mordus du ski à faire preuve de patience.

Même les terrasses d'al¬

titude font leur plein d'amateurs de bronzette.

Que voulez-vous de plus pour oublier vos soucis quotidiens et s'éclater de joie sur les pistes, dans une neige poudreuse qui vous conduit à l'ivresse...

G. Bd

Im Berra dans son manteau blanc. PHOTO UFT-FLEURY

Egalement de la neige poudreuse

aux Paccots. I

Que de monde au sommet de Vounetz!

*!

Des skieurs par milliers à Moléson.

#r:Tv.

ï ft r i l

ii

(12)

SPORTS D'HIVER

LE PERFECTIONNEMENT DE LA TECHNIQUE EN SKI DE FOND

Une évolution créative?

Ulrich Wenger, chef de la branche sportive J+S Ski de fond, EFSM Traduction: Christine Reist

Le perfectionnement de la technique empêche-t-il l'évolution créa¬

tive de la technique de mouvement? Le spécialiste technique, Ulrich Wenger, aborde le thème de l'entraînement de la technique et se penche notamment sur l'avenir de sa branche sportive qui, au cours de ces dernières années, a connu une évolution des plus révolutionnaires.

L'acquisition, le perfectionnement et l'entraînement de la technique occupent une place importante dans nombre de dis¬

ciplines sportives, notamment à la période de l'enfance et de l'adolescence. Montrer, imiter, perfectionner, exercer, corriger et automatiser en sont les leitmotive.

Quelle est en fait cette technique sportive que l'on cherche à perfectionner? D'après Dietrich Martin, «la technique sportive

est un concept théorique, un modèle typi¬

quement idéal, qui se fixe dans notre esprit grâce aux informations perçues concrètement (programme) et sur la base desquelles elle est appliquée, acquise, jugée et corrigée». Voilà ce que dit le manuel d'enseignement de la technique.

Nous ne pouvons enseigner, faire exercer et corriger que ce que nous connaissons et pouvons nous-mêmes, que ce soit par

expérience et/ou que nous l'ayons appris dans les livres.

La technique sportive peut toutefois aussi être comprise différemment. Prenons, par exemple, le ski de fond tel que l'entend le «professeur de technique» norvégien Halldor Skard: «La technique du ski de fond est la façon dont l'athlète résout les problèmes qui se présentent en ski de fond. Le résultat peut être plus ou moins positif.» Selon cette théorie, il incombe¬

rait au sportif de «fabriquer» lui-même sa technique, de l'essayer et de trouver des solutions toujours meilleures. Cette tech¬

nique est enseignée d'après la méthode non structurée. Toutefois, là aussi, un jour ou l'autre, le moniteur et l'entraîneur interviennent pour aider et corriger. On vise la forme de mouvement type idéale du manuel.

11 ne reste guère au débutant de possibili¬

tés pour concevoir de manière créative sa technique sportive personnelle. D'une part, il lui manque les bases et habiletés fondamentales technico-motrices, d'autre part, le cas échéant, les impulsions créa¬

tives susceptibles de déboucher sur des solutions motrices inédites ne sont pas reconnues - ni par lui, ni par l'entraîneur.

Le but du perfectionnement de la tech¬

nique consiste en la maîtrise de la tech¬

nique type idéale, son automatisation et son application ultérieure en compétition.

Exemple: la technique du skating en ski de fond

Nous tenterons de démontrer, à l'aide d'un exemple tiré du ski de fond, à quel point les nouvelles formes de mouvement inédites ont du mal à être reconnues et à figurer dans le «manuel d'enseignement».

Nous connaissons en skating, depuis envi¬

ron 8 ans, six formes de mouvement de base (pas) qui constituent la base de l'enseignement technique en skating. Ces six formes sont expliquées et illustrées dans les moyens didactiques techniques - manuels et vidéos - officiels, suisses et norvégiens, de ski de fond. La formation technique des moniteurs et des entraîneurs ainsi que le perfectionnement technique Silke Schwager, SUl. photo ui.rich wknger, essm

(13)

de la relève en ski de fond s'appuient sur ces moyens didactiques.

Un nouveau problème moteur technique est apparu en ski de fond avec la tech¬

nique du pas du patineur: le caractère uni¬

latéral de certaines formes de mouvement.

Dans le demi-pas du patineur, la jambe d'impulsion est soit la gauche, soit la droi¬

te; dans le «un-deux», également appelé

«deux-un», la poussée simultanée des deux bâtons se fait soit avec la jambe d'impulsion droite, soit avec la gauche.

Quant au pas du patineur asymétrique - pour nombre de skieurs encore le mouve¬

ment de skating type, qualifié explicite¬

ment en norvégien de «mouvement de pagayage» - nous le reconnaissons à l'engagement décalé des bâtons avec un bras de conduite qui va chercher loin en avant à gauche ou à droite.

Le choix du côté dépend du terrain. Sur une piste à flanc de coteau (en traversée ou dans une montée en traversée), le bras de conduite sera, en pas du patineur asy¬

métrique par exemple, le bras amont (le bâton et le ski aval deviendront donc res¬

pectivement bâton et ski de poussée prin¬

cipale); à noter que, dans les virages, le bras de conduite sera le bras intérieur.

Partant, cela implique que tout skateur techniquement bon doit pouvoir «changer

de côté» afin de s'adapter de manière opti¬

male à la configuration du terrain et de la piste. On voit même de très bons techni¬

ciens changer de côté dans de longues montées afin de prévenir un surmenage unilatéral.

L'un des buts du perfectionnement de la technique doit être, chez le débutant déjà, la bilatéralité. En effet, avant de pouvoir s'adapter, en fonction de la situation, à la configuration du terrain et de la piste, le skateur devra avoir automatisé les formes de mouvement des deux côtés. On note toutefois que la plupart des skieurs et des skieuses de fond ont en fait un «côté pré¬

férentiel». Ils maîtrisent certes le change¬

ment de côté à l'entraînement technique, mais en compétition, sous pression, ils privilégient le plus souvent celui-ci, se retrouvant ainsi aux côtés de nombreux médaillés olympiques. Pourquoi donc enseigner encore le changement de côté?

Les médaillés olympiques courent sur des pistes qui n'ont plus le droit d'être à liane de coteau; la relève, en revanche, se retrouve à chaque compétition sur des pistes à liane de coteau et doit pouvoir s'adapter.

Lors du perfectionnement des formes de mouvement unilatérales que sont le «un- deux» et le pas du patineur asymétrique,

on rencontre toujours les mêmes difficul¬

tés:

- certains ont du mal à sentir la différence de rythme au niveau de l'exécution du mouvement des deux formes;

- d'autres, par contre, ressentent l'engage¬

ment décalé du bâton et le mouvement de pagayage de leur «meilleur côté» comme quelque chose de naturel, mais ne peuvent pas ensuite exécuter le «un-deux» avec une poussée simultanée des deux bâtons correcte. Ils ont, en outre, de la peine à changer de côté au pas du patineur asymé¬

trique: soit ils changent de bras de condui¬

te mais continuent à travailler de manière identique avec les jambes, soit ils chan¬

gent le rythme de travail des jambes mais gardent le même bras de conduite.

Les problèmes n'apparaissent pas vrai¬

ment sur le plat, mais surgissent lors de l'application dans le terrain, dans la pente.

Le but du perfectionnement et de l'entraî¬

nement de la technique consiste à ce que le skateur avancé différencie les deux formes au niveau de leur exécution, de leur rythme et de leur application et les automatise des deux côtés.

Texte c( photo tirés de la revue «Macolin».

Reproduction autorisée par l'HFS.

REGION Schwarzsee

Vacances d'hiver en famille, dans une station sympathique

Ecole suisse de ski

2 télésièges - 8 ski-lifts -10 km de pistes de fond, dont 2 km éclairés - Patinoires naturelles - Promenades en traîneaux - Promenades à pied déneigées tout l'hiver - Location de bobs - Nombreuses attractions - Vacances à la ferme

290 lits d'hôtels - 50 appartements - Chambres chez l'ha¬

bitant - Dancing - Disco - Bars d'hôtels avec ambiance Information:

Office du tourisme-Tél. 037/32 1313- Fax 037/321313

TELECABINE de

CHARMEY les DENTS-VERTES

8 installations 4900 personnes/h.

30 km de pjstes 20 km de pistes

de fend Piscine couverte Patinoire artificielle^

Télécabine 029/7 12 98 Office du Tourisme 029 / 7 14 98

Une occasion à ne pas manquer...

du 16 janvier au 3 février 1995 du lundi au vendredi une journée de ski à Vounetz

pour le prix de la demi-journée Adultes Réduct. AVS/ét./ Enfants

famille appr. 6-16 ans 22.- 16.- 17.- 11.-

Profitez

de cette offre spéciale!

I3

(14)

SPORTS D'HIVER

Faire du snowboard, sûrement!

Urs Rüdisühli, chef de l'orientation Snowboard à l'EFSM Bureau suisse de prévention de; s accidents (bpa)

Im technique liée au plaisir de ce sport qui fait fureur en Suisse.

Au seuil de la saison des sports d'hiver, l'Ecole fédé¬

rale de sport de Macolin et le Bureau suisse de prévention des accidents (bpa) lancent une cam¬

pagne d'information commune à l'intention des snowboardeurs.

Sous le titre «Faire du snow¬

board, sûrement!» le service audiovisuel de l'EFSM a produit une cassette et le bpa une feuille d'information au contenu iden¬

tique. L'Association suisse pour l'enseignement du snowboard (SSBS), Lenzerheide, a apporté son concours à l'élaboration de la feuille d'information dont nous publions, ci-dessous, un extrait.

(Ny)

Le surf des neiges, sport fascinant fait de mouvement, de technique et de joie de vivre, soulève des vagues de passion chez les jeunes et les moins jeunes. Mais leur enthousiasme les entraîne souvent à surestimer leurs capacités. Beaucoup pratiquent le surf des neiges avec un matériel inadéquat et se lancent trop tôt sur des pistes difficiles. Résultat: sur¬

feurs insatisfaits, skieurs irrités, sans oublier les accidents. Tout cela est évi- table!

Kquipement

La moitié de tous les surfeurs blessés pratique ce sport avec une planche prê¬

tée. Seule une victime sur cinq connaît le type de snowboard ou de fixation qu'elle utilise.

Le choix d'un équipement adéquat dépend de l'utilisation, du poids du sur¬

feur et de ses capacités. Dans le com¬

merce, on propose des planches pour les disciplines style libre et descente. Quant aux fixations, on en distingue deux: les fixations à plaque, à utiliser uniquement avec des chaussures à coque, et les fixa¬

tions soft, à utiliser avec des chaussures soft. Une lanière de sécurité ainsi

qu'une natte antidérapante qui garantit une bonne tenue sur la planche lorsqu'on emprunte les moyens de transport, doi¬

vent faire partie de chaque fixation. On obtient également des fixations de sécu¬

rité avec frein.

Les surfeurs se blessent plus souvent aux mains, coudes et épaules que les skieurs.

Les enfants, quant à eux, sont en outre gravement touchés à la tête, blessures souvent causées par un autre usager de la piste. Un bon casque de skieur permet de prévenir ces lésions.

Avant de louer ou d'acheter ton matériel, fais-toi conseiller par un magasin spécia¬

lisé ou par un moniteur de snowboard.

Mets des vêtements imperméables, si possible rembourrés aux genoux et aux fesses, des gants de snowboard avec pro¬

tection des poignets ainsi que des lunettes de soleil adéquates.

Formation

Une victime d'accident sur deux est un débutant avec une expérience de tout au plus trois jours. Apprendre soi-même

avec une planche prêtée n'est pas la meilleure façon d'acquérir de bonnes capacités! Des monitrices et moniteurs spécialisés dispensent un enseignement systématique qui englobe non seulement des techniques sûres, mais encore le comportement adéquat sur la piste.

Si tu débutes dans ce sport, suis un cours élémentaire dirigé par un moniteur reconnu dans une école ou un club de snowboard officiels.

Si tu as entre 10 et 20 ans, tu peux suivre une formation offerte par Jeunesse + Sport. Les offices cantonaux J+S te donneront volontiers de plus amples ren¬

seignements.

Même si tu as dépassé le stade débutant, tu ferais bien de participer à un camp de snowboard pour te perfectionner.

Préparation

Si tu pratiques diverses activités sportives dans le courant de l'année, tu seras mieux préparé à la saison de snowboard.

Vérifie ton équipement au début de la saison.

(15)

Fais des exercices d'échauffement, en particulier avant la première sortie le matin et après les pauses.

Sur les pistes

Les 10 règles de la FIS constituent des

«règles de la circulation» reconnues, valables pour tous les usagers des pistes; selon la jurisprudence, elles ont force de loi.

1. Ne pas mettre autrui en danger ou lui porter préjudice.

2. Adapter son comportement et sa vitesse à ses capacités et aux condi¬

tions.

3. Respecter le skieur aval.

4. Dépasser à une distance appropriée.

5. S'engager après un examen de l'amont.

6. Stationner au bord de la piste ou à des endroits avec visibilité.

7. Monter et descendre uniquement au bord de la piste.

8. Respecter le balisage et la signalisa¬

tion.

9. En cas d'accident: prêter secours, avertir le service de sauvetage.

10. Parties impliquées dans un accident ou témoins: faire connaître son iden¬

tité.

La Commission suisse pour la préven¬

tion des accidents sur les descentes à ski

et les pistes de fond (SKUS) a établi des règles spécifiques pour les surfeurs, qui complètent les directives susmention¬

nées:

1. Le pied avant droit doit être fixé à la planche au moyen d'une lanière de sécurité.

2. Avant de changer de direction, notamment avant des virages back¬

side: regarder en arrière, observer l'espace.

3. S'arrêter au bord de la piste; ne pas s'asseoir, ni s'allonger sur les pistes.

4. Le snowboard déchaussé doit être retourné, les fixations dans la neige.

5. En raison du danger que créent les crevasses, il est interdit de déchaus¬

ser le snowboard sur les glaciers.

6. Aux téléskis et télésièges, le pied arrière doit être détaché de la fixa¬

tion.

Surf des neiges hors piste

Les descentes officielles sont balisées et contrôlées par les services de piste et de sauvetage et, en cas de danger, inter¬

dites aux sportifs, contrairement à ce qui se passe pour le terrain hors piste.

Celui-ci peut receler des dangers de chute et d'avalanche. Malgré cela, bien des surfeurs sont attirés par les espaces

vierges de toute trace humaine pour y vivre leur besoin de sensations fortes.

Souvent, cependant, ils mésestiment un danger mortel, à savoir le danger d'ava¬

lanche.

Une avalanche résulte de l'interdépen¬

dance de plusieurs facteurs naturels tels que terrain, quantité de neige tombée, vent, composition de la couche de neige et température. Les traces laissées par d'autres skieurs ou surfeurs ne consti¬

tuent aucune preuve de la sécurité du terrain. Des sportifs ont peut-être passé par là à une autre heure - ou ils ont tout simplement eu de la chance! L'appré¬

ciation du danger d'avalanche présup¬

pose une grande expérience.

Fais confiance aux spécialistes, respecte les pistes barrées.

Avant de te lancer hors des pistes bali¬

sées, renseigne-toi sur la situation auprès du service de piste et de sauveta¬

ge.

Ne pars jamais seul!

Texte et photos tirés de la revue «Macolin».

Reproduction autorisée par l'IiKSM.

Toujours plus de «mordus» du snowboard sur les pistes. PHOTOS DANIKl. KASKRMAN

l La station la plus proche

" de l'autoroute!

4 km sortie Châtel LES PACCOTS 9 téléskis RATHVEL 3 téléskis - Abonnements de saison,

rabais pour familles - Forfaits hôteliers, location

de chalets et appartements - Ecole suisse de ski, jardin

de neige, pistes de fond - Patinoire artificielle - Bulletin d'enneigement:

■C 021/948 90 90

RENSEIGNEMENTS: 'S 021/948 84 56 15

(16)

VOYAGES

Un jeune Fribourgeois raconte son aventure en Amérique du Sud

Trois voyages pour vivre l'Amérique du Sud.

Laurent Niedegger, un jeune Fribourgeois, parle de ses voyages. L'Equateur, la Colombie, le Pérou et le Venezuela ont rythmé son aventure. Des souvenirs et une expérience inoubliables.

«Un paysan avec un sombre¬

ro, tirant un âne sur un chemin poussiéreux, entouré de végé¬

tation exubérante.» L'Amé¬

rique du Sud, son soleil, sa musique, son rythme de vie, la gentillesse de ses habitants...

On ne rentre jamais pareil d'un voyage sous ces lati¬

tudes. «Je suis plus lucide qu'avant, je vois les choses autrement aujourd'hui. Moins matérialiste, moins près de mes sous, j'apprécie la vie au jour le jour», explique Laurent Niedegger. Amoureux de l'Amérique du Sud, ce jeune Typique, le marché aux mille trouvailles.

Fribourgeois s'est déjà rendu trois fois au pays des Incas.

Un premier voyage en Equateur, à l'âge de 11 ans, va marquer le petit garçon qu'il est alors. Imprégné du virus sud-américain, Laurent jure qu'une fois son apprentissage de dessinateur en génie civil terminé, il s'envolera vers ces horizons rêvés. Une de ses tantes vit à Quito, la capitale équatorienne. Cela ne va que renforcer son envie de partir.

En mars 1993, c'est le grand départ. Direction l'Equateur.

Durant six mois il va arpenter le pays en long et en large, al¬

ternant son aventure avec des excursions en Colombie, au Pérou et au Venezuela. Trois mois en compagnie d'un ami et trois mois en solitaire vont lui laisser d'inoubliables sou¬

venirs. Le contact facile et quelques notions d'espagnol dans les bagages, Laurent fait d'innombrables connaissan¬

ces. «Les gens ont tous quelque chose à dire d'essen¬

tiel. Là-bas, tout est basé sur les rapports humains», indique le jeune homme.

Pour l'aventure

Sur place, il rencontre bon nombre de voyageurs. Des

«routards», comme il les ap¬

pelle. Avec quelques-uns, il fait un bout de chemin, car ces personnes voyagent pour la même raison que lui. Pour l'aventure. Laurent découvre des paysages paradisiaques et des terres sauvages, mais il fait surtout connaissance avec les indigènes et leur culture.

«Car la véritable Amérique du Sud se trouve dans la cam¬

pagne», dit-il. «Les villes sont dangereuses, tout y est cor¬

rompu. A commencer par les pouvoirs politiques et la poli¬

ce. Les vols, la drogue, la prostitution, tout ça fait par¬

tie intégrante de certaines cités sud-américaines. Et en plus, les villes regorgent de touristes, des gens qui ne sa¬

vent pas voyager», observe Laurent. Dans les villages, le jeune Fribourgeois goûte à l'Amérique du Sud profonde.

«Les gens sont tellement gen¬

tils et accueillants qu'ils don¬

neraient jusqu'à leur chemise.

Ils sont pauvres matérielle¬

ment. mais riches dans le cœur. De toute manière, la pauvreté avec le soleil c'est beaucoup plus sympa!» note Laurent.

Continent aux multiples visages

Le jeune Fribourgeois se dé¬

place principalement en bus,

«le moyen de transport des gens du peuple». Vingt kilos de bagages sur le dos, un ap¬

pareil photo, des traveller's chèques, des «sucres» (mon¬

naie équatorienne) et des

«pesos» (monnaie colombien¬

ne) dans les poches, Laurent fait longue route. Quito, Cusco, Puno, Nasca, Lima, Guayaquil, Cali, Bogota, Cartagena, Maracaibo, Cara¬

cas... pour ne citer que les villes les plus connues, sans oublier un petit détour au cœur de l'Amazonie. Des plages de sable blanc aux fo¬

rêts tropicales luxuriantes, en passant par la savane, la chaî¬

ne des Andes et les hauts pla¬

teaux désertiques, Laurent dé¬

couvre les multiples visages de l'Amérique du Sud.

Pas que teinté de merveilleux, le continent a aussi ses côtés

; iMurent Niedegger rêve de re¬

tourner bientôt au pays des Incas. photo vj sombres. «Il y a des gens qui meurent de faim dans la rue.

Ce sont des pauvres qui vien¬

nent en ville, croyant y trouver une «oasis» à l'occidentale.

Mais l'Occident est res¬

ponsable de leur misère. On exploite trop leurs matières premières. Leurs productions (café, bananes, coton...) sont achetées à si bas prix qu'ils ne peuvent même pas en vivre», remarque le jeune voyageur.

De ce deuxième voyage, Laurent ramène plein de sou¬

venirs dans ses valises. De l'artisanat, des vêtements, des bijoux, des insectes séchés, des rouleaux de pellicule photo... et surtout, surtout l'envie de repartir à nouveau.

Ce qu'il fait en octobre 1994.

Il s'envole une troisième fois pour l'Equateur et la Colom¬

bie, en compagnie d'un ami.

Encore un voyage fabuleux.

Pendant deux mois, il retrouve les pays qu'il aime tant. Le sac plein de babioles équato- riennes et colombiennes, Laurent est rentré à Noël. Sa chambre s'est remplie un peu plus d'Amérique du Sud, et lui, il rêve d'y retourner bien¬

tôt.

Valentine Jaquier

(17)

Jean Bindschedler

raconte son incarcération au Zaïre

Victime d'une bavu¬

re «juridico-diplo¬

matique», il a passé 13 mois en prison. 27 ans après, il narre son in¬

croyable aventure.

«Quand ils sont venus me cueillir à mon hôtel, je ne fus qu'à moitié surpris. En ma qua¬

lité de chef de cabinet de M.

Jean-Baptiste Kibwe, président de la Gécomin (Générale congolaise des minerais), arrêté la veille, je m'attendais à être in¬

terrogé», raconte dans un livre*

Jean Bindschedler, 67 ans, conservateur du Musée suisse de la marionnette à Fribourg.

Par précaution, il prévient l'am¬

bassadeur de Suisse à Kinshasa.

Mais ce qui ne devrait être qu'un simple interrogatoire se muera en condamnation à mort pour détournement de deniers publics. «Je défaillis presque en apprenant que j'avais aidé le di¬

recteur à soustraire 2,4 millions de francs suisses.»

Convaincu de son innocence, il croyait que l'ambassadeur le ti¬

rerait facilement d'affaire. Il va vite déchanter. Raison d'Etat!

Au contraire, les lettres qu'il écrit à des organismes tels qu'Amnesty international ou à des personnalités susceptibles d'intervenir en Suisse ne passe¬

ront pas le seuil de l'ambassade.

Une surprise de taille Appelé un jour au parloir, le pri¬

sonnier fut surpris de se retrou¬

ver en face de Maître Raymond Nicolet, son ancien patron de Genève qui l'avait licencié deux ans auparavant. Motif du licen¬

ciement? Il avait refusé de cau¬

tionner un trafic de peaux de léopards avec l'Afrique. Drôle de coïncidence, l'avocat gene¬

vois était en voyage d'affaires chez Mobutu.

«Votre libération pourrait inter¬

venir plus rapidement que prévu

à condition, bien entendu, que vous vous montriez raison¬

nable», lui a dit l'avocat. Il lui expliqua ce qu'on attendait de lui: reconnaître sa culpabilité, ne faire aucune déclaration, adres¬

ser une lettre à Mobutu. Jean Bindschedler refusa d'endosser une culpabilité aussi étrange.

Quant à la lettre de demande de grâce présidentielle, elle lui fut dictée.

Ketterer, le sauveur

Alors maire adjoint de Genève, Claude Ketterer, qui débarqua à Kinshasa avec le Collegium Academicum, rendit visite au prisonnier. De retour en Suisse, il donna un large écho à cette ar¬

restation arbitraire et aux cri¬

tiques des Suisses envers l'am¬

bassadeur.

Le conseiller fédéral Willy Spuhler écrivit à Mobutu pour lui demander sa libération. Ainsi les choses se précipitèrent.

Condamné, pour la forme, à 12 mois de prison alors qu'il en avait déjà effectué 13, Jean Bindschedler fut libéré.

Texte et photo Paul Teka-Grandjean

POURQUOI CE LIVRE AUJOURD'HUI?

L'auteur a attendu longtemps pour publier son récit. Il s'explique: «Une tragédie comme celle-là détruit l'homme. On ne peut plus vivre comme avant, car on est amputé de quelque chose. C'était comme une boule que je devais cracher à tout prix. C'est donc une façon de me libérer de cette humiliation que j'ai subie».

Et d'ajouter: «Aussi, je ne voulais pas que ma mère puisse lire ce livre. Désespérée, elle avait très mal vécu mon incarcération et en est d'ailleurs morte. Ensuite, j'étais conscient que Mc Nicolet et d'autres autorités suisses pouvaient me causer des ennuis si j'en avais parlé trop tôt. Il y a aussi des gens qui m'ont aidé et que je ne voulais pas exposer à des dangers».

S'agissant des pratiques sexuelles en prison, il ne cherche pas à s'en défendre. «Si j'avais noirci tout le monde et que, moi, je m'en étais tiré blanc comme neige: je n'aurais pas été crédible. Alors, j'ai essayé de dire toute la vérité telle que je l'ai vécue dans cette situation trouble.»

Et l'attitude de l'ambassade? «Il faut croire qu'il y a des intérêts suisses très importants là-bas. C'est là que j'ai su que mes frères suisses avaient des cousins au Zaïre. C'est une grande famille. On serait étonné si on connaissait tous les liens que ces gros bonnets ont entre eux.»

Pour conclure: «Ce sont des choses que notre société confortablement installée ignore totalement.

Pourtant, elles existent et les gens en meurent. Tout est livré à l'arbitraire. C'est pourquoi je les dénonce.»

* Le Vivier - «En prison chez Mobutu». Editions Humaines. Fribourg, 1994, 197 pages.

17

(18)

VOS AÎNÉS

Assurances sociales et compétitivité:

«savoir-faire» pour compenser

les charges sociales le

Etre en bonne santé, c 'est sourire à la vie pour devenir centenaire! PHOTO G. BD

I' ■ an passe, plus de 31 milliards de francs ont ete verses au benefice des œuvres sociales AVS, Al et PC - et la spirale des coûts ne cesse de dérouler. A ce chiffre s'ajoutent les frais de santé qui, selon les estimations de l'Office fédéral de la statistique, s'élèvent en 1994 à quelque 36 milliards de francs. Par contre, aucun changement notable n'est à craindre pour le secteur des médicaments. Cependant, pour rester compétitives, les entreprises phar¬

maceutiques ont l'obligation de compenser par un surcroît de productivité et un savoir-faire d'avant-garde les frais de main-d'œuvre élevés occasionnés non en dernier lieu par les charges sociales en hausse.

Fé. Au cours des dix dernières années, les moyens affectés à l'Assurance-vieillesse et survivants (AVS), à l'Assurance-invalidité (AI) et aux Prestations complémentaires (PC) ont pratiquement doublé en passant de 15,7 Ù31.I milliards de francs. Les subven¬

tions, quant à elles, ont augmenté à leur tour par le coefficient 2,2, ce qui correspond à une progression allant de 4,4 à 9,4 milliards de francs. Ainsi, le secteur public a participé en 1993 it raison d'un tiers environ (30,4%) aux prestations sociales.

Il y a dix ans encore, les dépenses à la char¬

ge de l'Etat ont été de 27,99c. Alors que les moyens exigés par les œuvres sociales et par certains domaines du secteur de santé - les services hospitaliers par exemple - on obser¬

ve un recul continu du volume de rembour¬

sements sur médicaments accordés par les caisses-maladie par tête d'assuré.

Les assurances sociales entre

«lieu de travail»...

Le réseau d'assurance sociale suisse, consi¬

déré comme un des systèmes sociaux les plus développés en Europe, est étroitement lié à la «santé» du site de production et de recherche suisse. En définitive, c'est lui qui assure le financement des prestations sociales élevées et, à ce titre, doit pouvoir compter sur un «environnement écono¬

mique attractif», par exemple sous forme de charges fiscale raisonnables.

... et «compétition économique»

A l'avenir, l'évolution des marchés mon¬

diaux de la chimie et de la pharmacie sera empreinte par le climat de concurrence internationale toujours plus impitoyable:

selon le Dr Peter Vitins, membre du conseil d'administration de la Société suisse des

industries chimiques, les taux de croissance les plus importants sont attendus pour la Chine et les pays de l'espace asiatique-paci¬

fique. Dans ces régions, et même dans cer¬

tains pays de l'Est, on serait dès aujourd'hui en mesure de fabriquer de nombreux pro¬

duits de qualité comparable à meilleur mar¬

ché qu'en Europe. «Au niveau des produits pharmaceutiques, déclare le Dr Vitins, les efforts de réduire les coûts de santé entre¬

pris par de nombreux pays ne tarderont pas à laisser des traces.»

Terme-clé:

charges sociales La sécurité économique de l'individu et de la famille est garantie en Suisse pour la majeure partie par les assurances sociales et pour une faible part par les assurances privées.

Fé. Les assurances sociales se fondent sur des ordonnances légales. Leur objectif est de protéger la population en situations économiques et sociales difficiles - mala¬

die, accident, invalidité ou chômage. Le financement se fait d'un côté par les coti¬

sations à la charge des assurés, de l'autre par les moyens financiers mis à disposi¬

tion par le secteur public.

Au cours des décennies passées, les assu¬

rances sociales ont connu en Suisse une extension continue. Ce développement va nécessairement de pair avec une croissan¬

ce surproportionnelle des recettes et des dépenses: la part des recettes globales des assurances sociales au produit national brut a doublé durant les derniers trente ans pour atteindre aujourd'hui la marque de 28%.

Compte tenu du niveau de prix générale¬

ment élevé des biens suisses et face à la concurrence internationale de plus en plus impitoyable, une hausse ou une extension des charges sociales risquerait d'avoir, notamment pour les branches industrielles à charges salariales élevées, des répercus¬

sions directes sur le maintien ou la créa¬

tion de postes de travail.

18

(19)

y y

LA TELE L'APRES-MIDI: TRISTE LUCARNE ÇV

OV3V'V""

Une seule chaîne sort du lot:

la Cinq

P ■ -ontrainte a l'immobilité par

\0 l'âge ou la maladie, une frange importante de la popula¬

tion n'a, parmi ses loisirs, que la télévision pour meubler ses longues heures de solitude. Or, la petite lucarne ne réserve que trop rarement de bonnes surprises durant la journée. Ce qui devrait jouer le rôle d'un compagnon cha¬

leureux et enrichissant n'est alors qu'une vieille boîte racoleuse et radoteuse qui n'offre rien de bien alléchant..

I*e pape Jean Paul II a annoncé qu 'il se ren¬

drait durant la deuxième quinzaine du mois d'août 1997 à Paris pour assister à la Journée mondiale de la jeunesse. Il a assisté récemment à une même manifestation aux Philippines. PHOTO G. BD Prenons d'abord la TSR, qui aligne pas moins de six feuilletons dans la matinée.

Même pour le plus assidu des téléspecta¬

teurs, l'indigestion est au bout de la route.

d'autant plus qu'on ne peut concevoir en suivre autant à la l'ois. Reste à adopter un comportement passif, les images tenant lieu de décor mobile et le son de bruil de fond...

Journée morose

L'après-midi ne s'annonce guère mieux:

on dirait qu'on reprend les mêmes acteurs, les mêmes décors et qu'on recommence avec d'autres génériques. La journée morose s'étire ainsi jusqu'à l'heure des émissions enfantines. Quant à nos voisins français, en tenant compte de leurs moyens bien plus importants, ils ne font guère mieux, ils assaisonnent même cette triste ambiance de dessins animés japo¬

nais crétinisants et France 2 va jusqu'à s'évertuer à croire que Pascal Sevran demeure l'idole des personnes âgées, dont le seul plaisir serait de pleurer de joie à l'évocation des plaisirs d'autrefois.

Décidément, le paysage audio-visuel ne reflète que l'imcompétence ou le mépris de ceux dont la tâche est précisément de songer à ceux pour qui la télévision ne se borne pas au grand film de la soirée.

Une chaîne qui sort du lot

Côté positif, il faut maintenant saluer l'existence de la Cinq, la seule chaîne qui sorte véritablement du lot. Depuis sa nais¬

sance, relativement récente, elle insuffle à ce milieu poussiéreux et sclérosé un dyna¬

misme nouveau et bienvenu. Encore assez mal représentée dans les médias, elle a un peu de peine à se faire connaître du grand public. Mais après tout qu'importe, les grands battages publicitaires ne font pas les meilleures télévisions. Qu'on lui laisse le temps à cette Cinq de s'imposer peu à peu. Et vous qui lisez cet article, bran- chez-vous à n'importe quelle heure sur cette chaîne: vous en sortirez enrichis et détendus. Car la Cinq est la seule à savoir faire passer un message culturel en l'habillant de manière agréable et digeste.

Profitez-en, c'est rare.

Jean-Marie Rolle 19

Le Premier de l'An Pas plus que nous rue Piat, nies parents n'avaient le téléphone. A Gennevilliers comme à Paris, c'était le patron du café-tabac d'en face qui faisait office de standardiste. Seulement, quand Fernand allait prendre le téléphone chez Totor, il y restait. Le temps d'une partie de billard, de 421, le temps de discuter avec les habitués. Il a trouvé plus d'une idée de sketch chez Totor.

Le maire habitait la même rue que nous.

Le malin du 1er de l'An, la fanfare municipale donnait l'aubade sous ses fenêtres. Une année, aux premiers accords de la fanfare, Fernand saule du lit, enfile un pull et ses charentaises bien-aimées, et sort en courant. Toute la famille ayant réveillonné jusqu'au petit matin, on dormait encore. C'est la musique, d'abord lointaine, qui nous a réveillés. Mais voilà que la musique, retentit de plus en plus fort, si fort que les vitres en tremblent. Abasourdis, parents, sœurs, frère, beaux-frères se sont retrouvés ahuris dans l'escalier, en pyjama ou chemise de nuit, face à la fanfare dirigée par le maestro Fernand.

Dans notre corridor!

- Alors, nous dit Fernand, vous n'êtes pas contents d'être réveillés en fanfare?

Nous n'avons pas eu le temps de nous demander comment Fernand avait per¬

suadé la fanfare de nous donner cette aubade privée, car déjà il enlaçait Christiane en chemise de nuit et nous entraînait tous dans une valse au salon.

Sans nous laisser le temps de récupé¬

rer, ils nous a tous entraînés Chez Totor trinquer à la nouvelle année, tels que nous étions au saut du lit. Il paraît que rien ne ressemble plus à une robe du soir qu'une chemise de nuit...

Renée Raynaud Tiré du livre "Fernand Raynaud», Editions Pierre- Marcel Favre, luiusanne.

...o£ s°

,\3»ct

(20)

CROQUE-NOTES

CORPS DE MUSIQUE DE LANDWHER

L'émotion croate a dominé la «Soirée des Rois»

co ,MS0VjS

S' il est des traditions immuables en Landwher, le pays où la musique est reine, c'est bien la «Soirée des Rois». Une tradition qui s'est adjointe d'un invité surprise qui constitue le temps fort de la fête. Au menu de cette année: la Croatie.

«On ne va pas en Croatie comme on irait en vacances.

On n'en repart pas comme on y est venu!» Ces paroles de Jean-Ludovic Hartmann, pré¬

sident de la Landwher, résu¬

ment l'émotion de la «Soirée des Rois» qui s'est déroulée le 7 janvier dernier.

La 117e édition de cette tradi¬

tion a été marquée par le sou¬

venir du voyage effectué en Croatie en 1994. Pour le corps de musique officiel de l'Etat et de la Ville de Fribourg, l'invi¬

tation de la délégation croate revêtait un caractère symbo¬

lique considérable à l'heure où les canons résonnent dans cette partie du monde.

Au nom de la délégation croa¬

te, Simun Coric a remercié la Landwher pour cet intérêt et

Mgr Pierre Mamie qui s'est rendu en Croatie à plusieurs reprises. L'Evêque a souhaité que les oiseaux y rechantent,

«car le jour où il n'y aura plus de musique sur terre, tout ne sera plus que ténèbres», a-t-il souligné.

Dans une ambiance festive, la

«Soirée des Rois» fut parse¬

mée de discours de personnali¬

tés et d'invités. Au total, un cocktail alléchant de tradition, de fête et d'humour qui ne laissa personne indifférent.

Président cantonal des mu¬

siques, François Raemy y est ainsi allé avec ses traits d'iro¬

nie. Faisant allusion à l'Armée 95, il a fustigé l'Eglise et la Landwher qui restent les seules institutions à pouvoir

«fermer la porte aux femmes».

Médaille d'or à Imuis Falcone pour 50 ans de musique.

PHOTO P. T.

La «Soirée des Rois» est aussi l'occasion d'honorer le travail et la fidélité des musiciens.

Plusieurs d'entre eux ont reçu des distinctions pour leur an¬

cienneté ou des primes pour leur assiduité dans l'activité musicale.

Paul Teka-Grandjean Une délégation croate, hôte d'honneur de la «Soirée des Rois» de la Ixindwher.

Lorsqu'il fait un froid de ca¬

nard, tout le monde se met en quête de sources calorifiques efficaces. Beaucoup de gens se vantent d'avoir une recette secrète, toute personnelle; et nombreux parmi eux croient fermement que l'alcool est un fournisseur idéal de chaleur.

Ils en veulent pour preuve que son pouvoir réchauffant se fait sentir immédiatement. Ils af¬

firment que dès que l'on consomme de l'alcool on sent une chaleur bienfaisante se propager dans tout le corps et que le visage en devient rouge.

Malheureusement, les appa¬

rences sont trompeuses!

L'alcool réchauffe-t-il?

L'Institut suisse de prophy¬

laxie de l'alcoolisme (ISPA) à Lausanne attire l'attention sur le fait que l'alcool ne peut pas servir de potion réchauffante.

Au contraire, l'alcool rend l'organisme encore plus vulné¬

rable à l'attaque du froid. En effet, la réaction naturelle de l'organisme, pour lutter contre le froid, est de rétrécir le dia¬

mètre des vaisseaux sanguins.

Or l'alcool agit justement en sens contraire: il élargit les vaisseaux sanguins et augmen¬

te ainsi la déperdition de cha¬

leur. C'est ainsi que le sang af¬

flue en surface et donne une impression agréable, mais mo¬

mentanée. de chaleur. En réali¬

té, le sang se refroidit rapide¬

ment au contact des basses températures extérieures, ce qui provoque l'abaissement de la température interne du corps.

L'alcool ne réchauffe pas. On peut plutôt affirmer qu'il in¬

duit le corps en erreur en court- circuitant la stratégie de défen¬

se naturelle de l'organisme.

L'alcool doit donc être tracé de la liste des «recettes secrètes»

pour lutter contre le froid de l'hiver!

ISPA

20 0^

(21)

Rèchponchâhyo dè ha ruhrika:

Albert Bovignv

Rte de Schiffenen 15, 1700 Fribourg

La Toua

(La Tour-de-Trême) V 1 • A

e le no

de la Tréma

Le bi velâdzo de La Toua, a rinda la vela dè Bulo, i dê chon non a la viye toua k'on vê a la ruva de la route de la pâ dè bije, in dèchindin le velâdzo, pu ou riô de la Tréma.

La Tréma

Chi riô ke fâ tyè na dodzanna dè kilomètre dè gran, i dèchin du lè hyan dou Molèjon, de la pâ dè Tsavô-Bourlâ è di j'Alpètè. Kan l'y fâ di j'orâdzo ou bin di grôchè pyodzè, i tsêrêyè di grôchè j'ivouè. Tota h'ivouè arouvè bâ ou velâdzo de La Toua è l'è prou chur po chin ke le chorènon di dzin de La Toua l'è lè renayè.

La Tréma l'è formâye pè na dji- janna dè chourchè. La pye grôcha chô dè têra a Mormotê. In dèchin¬

din pè ha bala dzà dè Vouadin, bin dutrè rio l'y vinyon chè fyêre du lè patchi dou Tsavô-Bourlâ, de la Kuvinye, lè Viyu, dè l'ôtra pâ du lè j'Alpètè, la Granta Cithard, la Pitita Cithard, lè Dzou Dêrê dè Vôru. le Tsalè Nà. Du lé, i pâchè a rinda dou viyo kovin de La Pâr- Dyu. In 1306 lè mouêno de la Pâr- Dyu l'an rèchu dè la «Contesse Guillemette dè Grevire» on drê dè pètse chu tota la ruva dréte de la Tréma. Hou mouêno inpyèyivan bin chur l'ivouè de la Tréma po lou travô. L'y avan bâti na réche pu le moulin de la Tréma. Pè vê 1500 chtiche irè a non «Moulin de l'Ecluse». Cha ravoua verivè bin chur a l'ivouè kemin ti lè moulin è lè réchè dè chi tin.

Prà dè bithè chèrvâdzè è dè bèthè- tè vinyon lou dècharà din le yi de la Tréma è lè pèchon l'y fojenon.

On yâdzo pachâ le moulin de la Tréma, chi grô riô kàlè to pyan pri di réchè dè Bulo (ou dzoua d'ora n'in chàbrè pâ vouéro mé) in fajin limita intrè Bulo è La Toua, pâchè PHOTO G. BD I

to pri di kabarè dou Pon è de l'Harmonie, travêchè la route ke dèchin du Bulo kontre Grevire, i chyê on tro la dzà dè Boulêre, tra¬

vêchè onko la route ke va chu Bro, ramâchè in pachin l'ivouè dou Patchi è ha de l'Erbivouè ke dè¬

chin du Prindzi è va chè fyêre din la Charna ou ton de la pyanna di Mârtsè, pâ bin yin dou viyo mothi dè Bro.

Chu tota la grantyà dou riô de la Tréma l'y chè pachè prà dè j'aférè. L'evê, lè j'ôvrê di kemou- nè, de l'Etha è di partikuyi l'y in- kotson prà dè bou, di tejon ke van fourni din lè réchè di j'alintoua, dou bou a papê ke modè prou chur po la fabreka dè papê dè Biberist, di moulo dè bou a bourlâ por ètsoudâ lè méjon de la Grevire è achebin di fachenè po le forni.

Le furi on l'y vê di pèchenê, di rôdeu è di tropi ke monton y djilhè po l'y medji lè premirè.

Le tsôtin l'y pâche prà dè j'oto, di vélo de montagne, di dzin ke van rapêrtyi di tsanpinyon è di piti fri, di j'infan ke van lou dèmorâ a la ruva de la Tréma. Lè frêyè dè dzà, lè j'anpè è lè grejalè l'y fojenonon pèrto.

L'outon l'è lè tsahyà, kotyè kou di brakonyé, pout'ithre ôtyè min tyè on yâdzo. E to l'an, di dzin k'âmon martchi è ke rèmonton di kou la Tréma tantyè i chourchè è ke redèchindon chu Tsathi-Chin- Dèni. Ouna bala chayête d'ouna dzornâ ke rèmontè le rèlodzo i dzin k'âmon pachâ on dzoua din la vêrdyà è yin de la chèta.

Bi riô, galéja Tréma,

T'i bin pye kourta tyè la Charna, T'i tota dùthe, chin dutchire Ma te chàbrè in Grevire.

A chiêdre Albert Bovigny 21

Références

Documents relatifs

Activité spéciale Saint Valentin POINT METHODE pour savoir calculer une longueur à l’aide de la trigonométrie : Etape 1 Nommer les côtés sur le schéma (hypoténuse, côté

le pronostic du priapisme est très sévère sur le plan de la récupération fonctionnelle et directement lié à sa durée ; il s'agit donc d'une urgence diagnostique et thérapeutique ,

tomber amoureux avoir le cœur qui

TOMBER AMOUREUX AVOIR LE CŒUR QUI

La société organisatrice décline toute responsabilité en cas de mauvaise utilisation ou d'incident lié à l'ordinateur ou au mobile du participant ou de toute forme de réception

Nous vous garantissons, et l’expérience et le temps la déjà prouvé par le passé, mais si vous investissez dans un vêtement estampillé Vogeni, vous en aurez pour votre argent et ne

Alors que nous sommes en train de râler contre les sollicitations commerciales diverses et variées, dans certains pays au contraire, on doit se cacher pour célébrer l'amour le jour

Quand j’étais vice-doyenne des études prédoctora- les à la Dalhousie University à Halifax, N.-É., nous avons envoyé à tous les étudiants en médecine un exemplaire