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3 : Intégration numérique

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Texte intégral

(1)

Université Pierre et Marie Curie Licence de Mathématiques LL383

Equations différentielles. Méthodes de résolution numérique.

Travaux dirigés Année universitaire 2006-2007

Corrigé du TD n

o

3 : Intégration numérique

Exercice 1.

a) Remarquons d’abord que l’erreur E(f) = ! 1

0

f(x)dx−

"

f(0) + 1

6f!(0) + 1 3f!(1

2)#

est un opérateurlinéairedeC1([0,1])dansR. Par conséquent, la formule est exacte pourtoutpolynôme de P3 si et seulement si elle est exacte pour les polynômes de la base canonique{1, x, x2, x3} de P3, c’est-à-dire E(1) =E(x) =E(x2) =E(x3) = 0. Ceci implique que :

! 1 0

1dx=w0 = 1, ! 1 0

x dx=w1+w2 = 1 2,

! 1

0

x2dx= 2ξw2 = 1 3,

! 1

0

x3dx= 3ξ2w2= 1 4. Les coefficients sont donc :

ξ = 1

2 , w0 = 1 , w1 = 1

6 , w2 = 1 3. et la formule de quadrature s’écrit comme :

! 1

0

f(x)dx∼f(0) + 1

6f!(0) + 1 3f!(1

2)

b)D’après ce qui précède, l’ordre de la méthode est au moins3. Remarquons maintenant que E(x→x4) = 1

5 4 3(1

2)3 = 1 30

donc la méthode est d’ordre 3. Pour pouvoir calculer E(f) de façon générale, on a besoin de calculer le noyau de Peano K=K3 défini par :

K(t) =E(x→(x−t)3+) =! 1

0

(x−t)3+dx−(x−t)3+|x=01 6

d

dx(x−t)3+|x=01 3

d

dx(x−t)3+|x=1/2

K3 =









! 1

t

(x−t)3dx−(1

2−t)2 sit≤ 12

! 1

t

(x−t)3dx sit≥ 12

=







 1

4(1−t)4(1

2 −t)2 si t≤ 12 1

4(1−t)4 si t≥ 12

(2)

c)On vérifie que

1

4(1−t)4(1

2 −t)2 = 1

2t2(12t+ 1 2t2)

et que par suite, K(t) est positif sur [0,12]. Comme K(t) est évidemment positif sur [12,1], le noyau de Peano de la méthode ne change pas de signe.

Une fois que le noyau de Peano est trouvé de signe constant sur l’intervalle de définition, nous pouvons appliquer le résultat suivant pour calculer l’erreur d’intégration (voir polycopié) :

∀f C1([0,1]), ∃η∈]0,1[, EN(f) = 1

(N+ 1)!EN(x)−→xN+1)f(N+1)(η).

Donc :

∀f C1([0,1]), ∃η ]0,1[, E(f) = 1

3!f(4)(η)! 1 0

K(t)dt= 1

4!f(4)(η)E(x→x4) = 1

720f(4)(η)

d)On fait le changement de variablex=a+u(b−a) , u∈[0,1]:

! b

a

f(x)dx=! 1

0

f(a+u(b−a))(b−a)du,

En posantg(u) = (b−a)f(a+u(b−a)),u∈[0,1]on en déduit la formule de quadrature :

! b a

f(x)dx=! 1 0

g(u)du∼g(0)+1

6g!(0)+1 3g!(1

2) = (b−a)(

f(a)+(b−a)

6 f!(a)+(b−a)

3 f!(a+b 2 ) On pose alors E(f˜ ) =! b

a

f(x)dx(b−a)(

f(a) +(b−a)

6 f!(a) +(b−a)

3 f!(a+b

2 ). Comme on a clairement E(f˜ ) =E(g) on en déduit que pour toutf C1([a, b]),∃η∈[0,1]tel que

E(f˜ ) =E(g) = 1

720g(4)(η) = 1

720(b−a)5f(4)(a+ξ(b−a))

Exercice 2. Interpolation/intégration numérique utilisant les polynômes de Hermite a) Si p ∈ P3, les équations (1) forment un système linéaire de 4 équations à 4 inconnues (les coefficients du polynôme). Il suffit donc de montrer que le système homogène associé, obtenu pour αi = 0, n’admet que la solution nulle.

En effet, α1 = α2 = α3 = α4 = 0 implique que (x = 0) et (x = 1) sont racines doubles et p s’écrit sous la forme :

p(x) =q(x)x2(x1)2. Comme p∈ P3, nécessairementq(x) = 0.

b)Sip(x) =a0+a1x+a2x2+a3x3, on obtient facilement que :







a0 = α1

a1 = α2

a2 = −α4+ 3α321

a3 = α43+α2+ 2α1

=







p1(x) = 2x33x2+ 1 p2(x) = x32x2+x p3(x) = 2x3+ 3x2 p4(x) = x3−x2

.

(3)

Remarque : ces quatre polynômes sont des combinaisons linéaires de polynômes de Hermite (d’où le titre de l’exercice. . . ). Les polynômes de Hermite, que l’on utilise pour l’approximation et l’intégration numérique, sont définis par

Hn(x) = (1)nex2 dn

dxn(e−x2)

Ils forment une suite de polynômes orthogonaux pour le poids ex2 sur R et peuvent donc être utilisés, contrairement aux polynômes de Tchebichev ou de Legendre, sur un intervalle non borné de R.

Par unicité de la solution du système (1), il suffit de montrer que )4

i=1αipi vérifie le système pour pouvoir conclure que p = )4

i=1αipi. Notons q = )4

i=1αipi. On obtient facilement, à partir des définitions des polynômespi, queq(0) =α1,q!(0) =α2,q(1) =α3 etq!(1) =α4 donc q vérifie (1), d’où la conclusion.

c)(voir la feuille de TD 1, Ex 1 a) b), Ex 4 c) pour un raisonnement similaire) Considérons la fonction :

g(t) =f(t)−pf(t)−f(x)−pf(x)

π(x) π(t) =⇒g!(t) =f!(t)−p!f(t)−f(x)−pf(x)

π(x) 2t(t1)(2t1).

Comme g(0) =g(x) =g(1) = 0, il existe (th. de Rolle) au moinsξ1]0, x[etξ2 ]x,1[tels que g!1) =g!2). De plus, il est évident que g!(0) =g!(1) = 0: donc, g! s’annule en 4 points et, par conséquent, il existeξx ]0,1[tel que d3/dx3(g!)(ξx) =g(4)x) = 0.

En dérivant dans l’expression deg, nous obtenons (pf ∈ P3 donc p(4)f = 0) : f(4)x)−f(x)−pf(x)

π(x) 4! = 0, d’où le résultat demandé.

d) Si f(x) = p(x) ∈ P3, l’unicité démontrée au a) montre que pf(x) = p(x) = f(x), donc la formule de quadrature est exacte pourp(x)∈ P3.

Un calcul élémentaire donne les valeurs des poids :

w1 = 1/2, w2 = 1/12, w3 = 1/2, w4=1/12.

Par conséquent, la formule de quadrature s’écrit sous la forme :

! 1

0

f(x)dx∼ 1

2(f(0) +f(1)) + 1

12(f!(0)−f!(1))

e) Considérons la fonction h : x )→ f(4)x). On sait par hypothèse que x )→ f(4)(x) est continue sur [0,1]mais on n’a a priori aucune information sur la fonctionx)→ξx. On utilise en fait l’égalité démontrée à la question c) :

h(x) = 4!f(x)−pf(x) π(x)

(4)

Il est alors clair que h est continue sur ]0,1[. Montrons qu’on peut la prolonger par continuité en 0 et en 1. En utilisant les développements limités def etpf en 0on obtient f(x) =f(0) + xf!(0) + x22f!!(0) +o(x2) et pf(x) = pf(0) +xp!f(0) + x22p!!f(0) +o(x2), d’où f(x)−pf(x) = [f(0)−pf(0)] +x[f!(0)−p!f(0)] +x22[f!!(0)−p!!f(0)] +o(x2) = x22[f!!(0)−p!!f(0)] +o(x2)d’après les hypothèses sur pf.

On a donc, au voisinage de0, h(x) = 4!

x2

2 [f!!(0)−p!!f(0)] +o(x2)

x2(1−x)2 = 12f!!(0)−p!!f(0) +o(2)

(1−x)2 12(f!!(0)−p!!f(0)) ce qui montre que h peut être prolongée par continuité au voisinage de 0. Un raisonnement analogue permet de prolonger par continuitéh en 1et on conclut, finalement, qu’après prolon- gement la fonction x)→f(4)x)est continue sur [0,1].

On a, d’après la question c),E(f) = 4!1 ! 1 0

π(x)f(4)x)dx. Les deux fonctionsπ etx)→f(4)x) étant continues sur [0,1] etπ étant positive sur[0,1], on en déduit par le second théorème de la moyenne qu’il existe x0 ]0,1[tel que

E(f) = 1

4!f(4)x0)! 1 0

π(x)dx En posantη =ξx0 et en calculant*1

0 π(x)dx= 301, on en déduit le résultat demandé.

f)On sait d’après la question d) que la méthode est au moins d’ordre 3. On calcule donc E(x→x4) =! 1

0

x4dx−1 2

+x4|0+x4|1

, 1 12

+4x3|04x3|1

,= 1 5 1

2+ 1 3 = 1

30, ce qui prouve que la méthode est exactement d’ordre3.

Le noyau de Peano est donné par :

K(t) =E(x→(x−t)3+) =! 1

0

(x−t)3+dx−1 2

+(x−t)3+|x=0+ (x−t)3+|x=1

,

1 12

"

d

dx(x−t)3+|x=0 d

dx(x−t)3+|x=1

#

= (x−t)4 4

-- --

x=1 x=t

1

2(1−t)3+1

4(1−t)2 et finalement :

K(t) = t2(1−t)2

4 0, pour t∈[0,1].

Comme le noyau de Peano est de signe constant sur [0,1], nous pouvons écrire : E(f) = 1

(3 + 1)!E(x)−→x4)f(3+1)(ξ) = 1

6!f(4)(ξ).

g)Avec le changement de variablex=a+(b−a)u, u∈[0,1], nous pouvons utiliser les résultats démontrés pour l’intervalle [0,1]:

! b

a

f(x)dx=! 1

0

f(a+ (b−a)u) (b−a)du= (b−a) ! 1

0

g(u)du

(5)

et la formule de quadrature devient :

! b a

f(x)dx (b−a)

"1

2(g(0) +g(1)) + 1

12(g!(0)−g!(1))

#

(b−a)

"1

2(f(a) +f(b)) + (b−a)

12 (f!(a)−f!(b))

#

L’erreur d’interpolation est donnée par : E(f) = ! b

a

f(x)dx−(b−a)

"1

2(f(a) +f(b)) +(b−a)

12 (f!(a)−f!(b))

#

= (b−a).! 1 0

g(u)du−

"1

2(g(0) +g(1)) + 1

12(g!(0)−g!(1))

#/

E(f) = (b−a) 6!

d4 du4g(u)

-- --

u=η

= (b−a)5

6! f(4)(ξ)

h)La formule de quadrature composée Q(f) =! b

a

f(x)dx=

n1

0

i=1

! xi+h xi

f(x)dx

peut s’écrire en utilisant la formule de quadrature élémentaire écrite sur l’intervalle[a=xi, b= xi+h]:

Q(f) =

n1

0

i=0

! xi+h xi

f(x)dx=

n1

0

i=0



 h

2(f(xi) +f(xi+1))

4 56 7

formule des trapèzes +h2

12(f!(xi)−f!(xi+1))





=h

"1

2f(x0) +f(x1) +· · ·+f(xn1) +1 2f(xn)

# +h2

12(f!(a)−f!(b))

L’erreur d’interpolation devient : E(f) =! b

a

f(x)dx−Q(f) =

n1

0

i=0

h5

6! f(4)i) h5

6!(n M4) = h4(b−a) 6! M4,|f(4)(x)| ≤M4,∀x∈[a, b].

Remarque : La formule obtenue a une précision supérieure à celle obtenue en utilisant la formule des trapèzes sur chaque intervalle (ordre 1) car la donnée des dérivées aux bords de l’intervalle permet une bien meilleure approximation de la fonction (c’est en effet souvent au voisinage des bords que l’interpolation est mauvaise, cf. le phénomène de Runge). L’ordre de précision est en fait celui de la méthode de Simpson, mais alors que cette dernière nécessite2n+1 points d’interpolation (3 points par intervalle), on n’utilise ici quen+ 1points d’interpolation.

Cette méthode est donc très intéressante, à cette restriction près qu’il faut connaître la dérivée de la fonction aux bords.

(6)

Exercice 3. Calcul des coefficients de la formule de Newton-Cotes a) On sait que :

ωj(l)= 1 2

! 1

1

lj(x)dx, où leslj(x)sont les polynômes de base de Lagrange. Donc,

ωj(l)= 1 2

! 1

1

(x−x0)(x−x1)· · ·(x−xj−1)(x−xj+1)· · ·(x−xn) (xj−x0)(xj−x1)· · ·(xj −xj1)(xj−xj+1)· · ·(xj −xn)dx,

et en faisant le changement de variable x=1 + 2l s=⇒dx= 2l ds, nous obtenons la relation demandée :

ω(l)j = 1 2

! 1 0

s(s−1)· · ·(s(j1))·(s(j+ 1))· · ·(s−l) j(j−1)· · ·1·(1)(2)· · ·((l−j)) (2

lds)

= (1)(lj) l·j!·(l−j)!

! 1

0

πl(s)

s−jds= (1)(l−j)Clj l·l!

! l

0

πl(s) s−jds

b)Si

πl(s) = 0l+1 i=0

Si(l+1)si,

nous pouvons écrire pour l= 0:

πl(s) =s=⇒S0(1)= 0; S1(1) = 1.

On utilise ensuite la relation de récurrence évidente : πl(s) = (s−l)·πl−1(s) = (s−l)·

0l i=0

Si(l)si,

d’où les relations demandées :

Si(l+1)=Si(l)1−l·Si(l), i= 0,1, . . . l; S0(l+1) = 0; Sl+1(l+1)=S(l)l =· · ·=S1(1)= 1.

c)Pour calculer les coefficientsa(l)j,i, nous utilisons l’égalité :

πl(s) = 0l+1

i=0

Si(l+1)si = (s−j)· 0l

i=0

a(l)j,isi,

d’où la récurrence : 

a(l)j,l =Sl+1(l+1)= 1

a(l)j,i1 =Si(l+1)+j·a(l)j,i. i=l . . .1

L’expression de ωj(l) devient, avec ces notations :

ω(l)j = (1)(lj)Clj l·l!

! l 0

0l i=0

a(l)j,isids= (1)(lj)Clj l·l!

0l i=0

a(l)j,i li+1 i+ 1.

L’algorithme de calcul des poids de la méthode de quadrature sera le suivant :

(7)

– pour unl fixé, calculer les coefficients Si(l+1), pour i= 0,1, . . . l; – pour chaque0≤j≤l,

– calculer les coefficientsa(l)j,i, pouri= 0,1, . . . l; – calculer les poidsωj(l).

d)

Nous obtenons, successivement :

l= 0 l= 1 l= 2 S0(1)= 0 S0(2)= 0 S0(3)= 0 S1(1)= 1 S1(2)=1 S1(3)= 2 S2(2)= 1 S2(3) =3

S3(3)= 1

l= 1 (méthode des trapèzes) j= 0 j = 1

a(1)0,1 = 1 a(1)1,1 = 1 a(1)0,0=1 a(1)1,1 = 0

= ω0(1)= 1/2, ω(1)1 = 1/2(méthode des trapèzes).

l= 2 (méthode de Simpson) j= 0 j= 1 j= 2 a(2)0,2 = 1 a(2)1,2 = 1 a(2)2,2= 1 a(2)0,1=3 a(2)1,1 =2 a(2)2,1 =1

a(2)0,0 = 2 a(2)1,0 = 0 a(2)2,0= 0

= ω0(2)= 1/6, ω(2)1 = 2/3, ω2(2) = 1/6 .

e) L’erreur d’interpolation pour (NCl) s’écrit sous la forme

El(f) =! 1

1

f(x)dx−2 0l j=0

ωj(l)f(xj) = 1 N!

! 1

1

KN(t)f(N+1)(t)dt

et le noyau de Peano associé sera calculé selon la formule (voir polycopié) : KN(t) =El(x)−→(x−t)N+),

N est l’ordre de la méthode.

On admet sans démonstration le résultat suivant :

Si l est pair, l’ordre de NCl est l+1 ; si l est impair,l’ordre de NCl est l.

Par conséquent, on a :

l= 1 (N = 1) (méthode des trapèzes)

E1(f) =! 1

1

f(x)dx−(f(1) +f(1))

Vérifions que N = 1 :

E1(x)−→x) =! 1

−1

x dx−(1 + 1) = 0

(8)

E1(x)−→x2) =! 1

−1

x2dx−(1 + 1) =4 3

K1(t) =! 1

−1

(x−t)+dx−((x−t)+|x=1+(x−t)+|x=1) =! 1 t

(x−t)dx−((1−t)+

4 56 7

=0, t≥−1

+ (1−t)+

4 56 7

=(1t)

)

K1(t) =1

2(1−t2) (K1de signe constant) =⇒E1(f) =

! 1

1

K1(t)dt f!!(ξ) =2

3f!!(ξ), ξ∈]1,1[.

l= 2 (N = 3) (méthode de Simpson)

E3(f) =! 1

−1

f(x)dx−(1

3f(1) +4

3f(0) + 1 3f(1)) Vérifions que N = 3 :

E3(x)−→x3) =! 1

1

x3dx−(1 3 +1

3) = 0 E3(x)−→x4) =! 1

1

x4dx−(1 3+1

3) =4 15

K3(t) =! 1

−1

(x−t)3+dx−(1

3(x−t)3+|x=1+4

3(x−t)3+|x=0+ 1

3(x−t)3+|x=1)

=! 1

t

(x−t)3dx−(1

3 (1−t)3+ 4 56 7

=0, t≥−1

+4

3(−t)3++1

3 (1−t)3+ 4 56 7

=(1t)3

)

K3(t) =







1

12(1−t)3(1 + 3t), pour t≥0

1

12(1 +t)3(13t), pour t≤0

Observation : K3(t) =K3(−t).

Par un calcul élémentaire, on obtient :

! 1

1

K3(t)dt=1

15 =⇒E3(f) = 1

15·3!f(4)(ξ), ξ ]1,1[.

Exercice 4. Intégration numérique aux points de Tchebichev.

a)Nous avons déjà démontré (Feuille de TD 2) que les polynômes de base de Lagrange associés aux points de Tchebichevxi s’écrivent sous la forme :

li(x) = (1)i tn+1(x) (x−xi)

;1−x2i

(n+ 1) = (1)i tn+1(x) (x−xi)

sinθi

(n+ 1), x∈[1,1].

Par conséquent,

ωi= 1 2

! 1

−1

li(x)dx= (1)i sinθi (n+ 1)

! 1

−1

tn+1(x)−tn+1(xi) 4 56 7

=0

(x−xi) dx

4 56 7

=an+1(xi)

(9)

b)Nous allons utiliser la formule de récurrence (Feuille de TD N0 2, Exercice 3b) tn+1(x) = 2x tn(x)−tn1(x)

an+1(x) +an1(x) =! 1

1

[tn+1(x) +tn1(x)][tn+1(y) +tn1(y)]

x−y dy

=! 1

1

2xtn(x)2ytn(y)

x−y dy=! 1

1

2x(tn(x)−tn(y)) + 2(x−y)tn(y)

x−y dy

= 2x an(x) + 2! 1

1

tn(y)dy.

On a donc :

an+1(x)2xan(x) +an−1(x) = 2! 1

1

tn(y)dy= 2! π

0

cos(nθ) sinθdθ

=! π 0

[sin(n+ 1)θsin(n1)θ]=



 2

1−n2 [1 + (1)n], n >1

0, n= 1

Posons maintenant : Yn=

< an

an+1

=

, R=

< 0 1

1 2 cosθ

=

, En=

< 0 εn+1

= ,

εn= 2

1−n2 [1 + (1)n], ε1 = 0.

La récurrence trouvée s’écrit avec ces notations :

Yn=R·Yn1+En1 =⇒Yn=RnY0+ 0n j=1

Rn−jEj1.

Mais : Y0=

< 0 2

=

, et R= 1 sinθ

< 0 sinθ

sinθ sin 2θ

=

=⇒Rn= 1 sinθ

< sin(n1)θ sin

sin sin(n+ 1)θ

=

4 56 7

à démontrer par récurrence

.

et on peut écrire :

an(x)·sinθ= 2 sin+ 0n j=2

sin(n−j)θ 2 1−j2

+1 + (1)j, .

La relation demandée est obtenue en faisantj= 2qpour prendre en compte les termes non-nuls de la somme :

sinθ an(cosθ) = 2 sin(nθ)−4 0

1≤q≤n/2

1

4q21 sin(n2q)θ.

(10)

(d) Le poidsωi est calculé immédiatement :

ωi = (1)i sinθi

n+ 1 an+1(xi) =

= (1)i sinθi n+ 1

1 sinθi

2 sin(n+ 1)θi 4 56 7

(1)i

4 0

1q(n+1)/2

1

4q21 sin(n+ 12q)θi



= 1

n+ 1

24 0

1q(n+1)/2

1

4q21 cos(2qθi)

 car sin(n+ 12q)θi = sin(n+ 1)θi

4 56 7

(−1)i

·cos(2qθi)−cos(n+ 1)θi

4 56 7

0

·sin(2qθi).

Comme : 0

1≤q≤(n+1)/2

1

4q21 cos(2qθi) 0

1≤q≤(n+1)/2

1 4q21 =

= 1 2

0

1q(n+1)/2

< 1

2q1 1 2q+ 1

=

= 1 2

<

1 1 n+ 2

=

< 1 2 on en déduit queωi>0.

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