• Aucun résultat trouvé

Notes sur quelques plantes du Valais et de la Suisse

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Notes sur quelques plantes du Valais et de la Suisse"

Copied!
3
0
0

Texte intégral

(1)

— 8 —

claré que sa plante est une P. argentea-recta, ce qui paraît aussi le cas pour la nôtre.

F. minuta Seringe, P. demissa Jord. — Zimmeter (loc. cit.) tient ces deux plantes pour identiques. En ce cas, c'est le nom de seringe qui doit prévaloir, comme plus ancien.

P. parviflora Gaud. — Gremli (éd. VI) réunit nos chry- santhœ sous le nom de Nestleriana Tratt. Je crois que c'est avec raison, car il est bien difficile de distinguer trois chry- santhœ chez nous : thuringiaca du Jura, parviflora de Vaud et Valais, et Nestleriana de Château-d'OEx. Zimmeter d'ail- leurs (loc. cit.) dit que le thuringiaca de Suisse diffère de la plante de Thuringe, considérée comme type ; et, après exa- men de nombreux matériaux que je lui ai soumis, que le parviflora n'est probablement qu'une race de Nestleriana.

P. Mermodi Siegfried. — C'est un parviflora-opaca L. non auct., trouvé aux Ormonts par M. Mermod, notre zélé confrère de la Murithienne. Cela donne à penser qu'on pourrait trouver en Valais quelque autre hybride du parvi- flora, et peut-être aussi le même.

J'ai dit P. opaca L. non auct. ; mais, eu définitive, je pense qu'il faut se ranger à l'avis de Gremlij qui nomme la plante P. verna auct. Sans doute, ce n'est pas le verna de Linné, mais c'est depuis longtemps celui des auteurs et il y a opportunité à le conserver.

i" mars 1890.

L.FAVRAT.

NOTES SUR QUELQUES PLANTES

du Valais et de la Suisse.

Amarantus sanguineus L. Sp.. Willd. Âmar. ; A. paniculatus L. var. sanguineus in DC. Frodr.

— J'ai vu cette plante au musée de Lausanne, récoltée en

Valais par Schleicher. II y a trois ou quatre ans, nous en

avons trouvé, M. Wolf et moi, dans un champ entre Viège

et Stalden. Je l'ai aussi trouvée dans le temps sous Cham-

(2)

plan, à la lisière supérieure des vignes, vers l'occident. II doit y avoir un siècle au moins que cet Amarantus est ac- climaté en Valais.

Linaria pilosa DC. — Trouvé, en 1888, sur un mur à Fribourg. Plante de l'Italie centrale et méridionale.

Arabis aubrietioid.es Boiseier. — En compagnie de la plante précédente. Originaire d'Orient (Taurus de Cili- tie, etc.).

Prunus spinosa var. serotina Kchb. FI. excurs.

— Nouveau, non signalé en Suisse. Trouvé au Mont sur Lausanne, le 23 mai 1888, en feuilles adultes et en fleurs à peine ouvertes. Chercher en Valais.

Chenopodium Bonus Henricus var. dentatum

Greml. — Découvert près Lausanne, mai 1888, par M;

Tonduz, ancien préparateur au musée. Doit se trouver aussi

«n Valais.

Polygala vulgaris L. var. pseudoalpeatris Gren.

— Cette jolie variété ou espèce se trouve, entre autres, à la Forclaz, au sommet du col, côté nord, entre les champs et la forêt. Parait intermédiaire entre vulgaris et alpestris.

Elle était en fleurs et fruits le 7 septembre 1888.

Alchemilla cuneata Gaud. — Hybride probable de pentaphyllea et tfalpina ou de subsericea Reut. Peut-être

même les deux hybrides existent-ils. J'ai noté, dans l'her- bier Papon (Tour-de-Peilz), les localités suivantes :

1" ColdeBalme, en dessus du chalet des Herbagères.

2° Gœschenerlhal (Uri), sentier qui monte des Gœschener- alpen à l'Aelpligenliicke.

3° Glacier de Jœgi, au fond du Lœtschenthal.

Il faut y ajouter la localité de M. Métroz : Lacs Ferret, jiord du col Fenêtre.

Hieracium bupleuroides et longifolium. — Une

belle station vers Je haut du col de Vernaz, liane sud : L.

Favrat et H. Vaucher, 5 septembre 1888.

S a l i x . . . . ? — J'ai trouvé au sommet du col de Verna, le 5 septembre 1888, un petit saule rampant qui n'est ni le

(3)

• — 10 —

retusa, ni le serpyUi/olia, encore moins l'herbacea. Il n'a- vait naturellement ni fleurs ni fruits et je ne l'ai pris que pour le champignon qu'il portait sur ses feuilles elliptiques lancéolées et nullement rétuses. Gomme il est peu probable que je retourne là-haut, je recommande ce saule à mes col- lègues de la Murithienne. M. Buser pense que c'est une forme de retusa.

Lausanne, janvier 1889.

, ' L. FAVRAT.

Références

Documents relatifs

Pour avoir un écho favorable auprès des agriculteurs, mais aussi pour bénéficier, dans une première phase de recherche, d'appuis fi- nanciers, nous nous sommes entourés d'un

Le des- sus des feuilles vert foncé, glabre ; le dessous avec les parties axiales et le calice couvert d'un duvet blanc tomenteux, consis tant en poils entortillés et

culier, à tube totalement glabre (hérissé chez le type) devenant après l'anthèse deux fois plus long que chez les autres formes typi- ques ; l'inflorescence est pourvue à la base

lées, les suivantes très longues (jusqu'à 2 dm.), lancéo- lées, brièvement ou longuement acuminées, légèrement glaucescentes-jaunàtres, portant quelques poils sétifor- mes sur

yu la trouverait encore certainement dans bien d'autres localités en Valais, comme nous l'avons aussi constaté, après lui, dans la vallée deSaas, aux alentours de Sion et de

Gaudin et Murith indiquent au pied du mont d'Ottan « ad clivum arduum vice qua pagulus seu suburbium la Batiaz intratur impendentem, monti Ottan ei colli les Marques contiguum

Eisten (Lœ- tschental). Alchemilla pubescens MB., Allmagell, Bistinen. Sedum repens Schleich., Corne de Sorrebois. Sempervivum barbulalum Schott, Riffel. Funkii Braun,

faces, obovale-oblongues, insensiblement atténuées yix deux extrémités; à côte èglanduleuse ; dents simples, convergentes; pétioles inermes, tomenteux, très finement