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Brève communication. Un théorème de caractérisation de certains sous-espaces hilbertiens de <span class="mathjax-formula">$l_1$</span>

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Texte intégral

(1)

R EVUE FRANÇAISE D ’ INFORMATIQUE ET DE RECHERCHE OPÉRATIONNELLE . S ÉRIE ROUGE

J. B ARANGER

Brève communication. Un théorème de caractérisation de certains sous-espaces hilbertiens de l

1

Revue française d’informatique et de recherche opérationnelle. Sé- rie rouge, tome 4, noR3 (1970), p. 131-134

<http://www.numdam.org/item?id=M2AN_1970__4_3_131_0>

© AFCET, 1970, tous droits réservés.

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http://www.numdam.org/

(2)

(4* année, R-3, 1970, p. 131-134)

UN THEOREME DE CARAGTERISATION DE CERTAINS SOUS-ESPACES HILBERTIENS DE i

x

par J. BÂRANGER (l)

Sommaire. —• ît est Vespace des séries absolument convergentes. Dans le but d'obtenir des formules optimales de calcul de la somme d'une série telles qu'elles sont définies dans [2]

(c'est-à-dire par minimisation d'une norme d'une fonctionnelle très simple) on cherche à élargir la collection des sous-espaces hjlbertiens de /j « utilisables » dont on dispose. Le théorème donné ici en fournit une famille. Ces résultats se transposent ensuite facilement dans (c) espace des suites convergentes. Enfin on signale que ce cadre se prête assez bien à la définition de suites-splines.

Rappelons qu'un sous-espace hilbertien h d'un espace vectoriel topolo- gique E (cf. [3]) est un espace de Hilbert inclus dans E tel que l'injection cano- nique de h dans E soit continue :

On note

Aun =un+i — un , A°un=^utt

Soit 9 = (9„)n€N une suite de réels strictement positive donnée.

lim niAj~1un = 0 j = 1 .../?

et £ <pn(Apttrt)2 < co (Pour /? = 0 il n'y a pas de conditions lim

(1) IMAG.

(3)

132 J. BARANGER

Théorème 1. — Muni du produit scalaire

est un sous-espace hilbertien de lx si et seulement si

Condition suffisante : Elle se démontre en considérant l'application O de Hp(<p) dans /2 (ensemble des suites de carré sommable) définie par :

On vérifie que O est bijective, la surjection s'obtenant par p sommations successives. De plus :

IMIH><*> = I I H U

donc Hp(<p) isomorphe à l2 est un espace de Hubert.

On démontre par récurrence la formule :

= 4 ]Z (-

(Pour p = 0 la somme est prise nulle.)

Soit (wn) une suite donnée et (sn) la suite de ses signes (unsn = \utt\ ). On considère la suite Sn telle que :

\ A'-J-^j = 0 y = 0,.../? — 1 On vérifie facilement que :

|AP~-/X| ^ aywJ pour n grand j — 1 .../?

En sommant ( ^ ) , appliquée avec xt = M; et ƒ £ = S;, de 0 à N et en faisant tendre ensuite N vers l'infini on obtient :

ce qui démontre que l'injection canonique est continue et fournit une borne pour ||w||h/|||U

Condition nécessaire : Si Hp(y) est un sous-espace hilbertien de lx il existe K tel que :

(4)

D'après le théorème de Riesz il existe alors v € Hp(<p) tel que :

En utilisant une formule analogue à la formule de Green on montre que v solution de (*) vérifie :

(••) f A'OfcA'p.) = ( - 1)"

Z ( - 1)'" * ~kCJA'~ * "*(?oA%) - ( - l)i+1 j = O...p-h

k=j

On en déduit facilement que :

doncqJ)1|Al't;n|2~-—•

Alors ü 6 #p(<p) implique V — < oo ce qui termine la démonstration.

REMARQUE 1 : Pour/? = 0 quand la condition (0) n*est pas réalisée l'espace H°(<p) est toujours un espace de Hubert et on a :

Proposition : i?°(<p) est un sous-espace hilbertien de l2 si (7) sup— < oo.

De plus quand (7) n'est pas réalisé H°(<p) n'est pas contenu dans (c).

Démonstration :

QQ -i

X ul < SUp~

prouve la condition suffisante. Réciproquement si

n=0 n-0

en prenant pour u la suite et = (0... 1 0...) on a : 1 < i s ^ Vf

Enfin si sup — = oo il existe une suite <pnk tendant vers zéro. En restreignant

oo

au besoin cette suite on peut supposer £ cpnJfe < oo. Alors la suite un = 1 si n = nk 0 sinon, est dans H°(<p) mais pas dans (c).

REMARQUE 2 : Pour p ^ l#p(<p) peut cesser d'être un espace de Hubert si (0) n'est pas vérifié.

(5)

134 J. BARANGER

REMARQUE 3 : On peut transposer le résultat du théorème 1 dans bv,

00

ensemble des suites u = (un) telles que J ] |Awn| < oo muni de la norme

«=o

00

\\u\\bv = |wo| + X l^w«! ^e *a m a nt è r e suivante. L'application

«=o

0 : lx - • bv

(Qu) = \ U° W"~1

v Jn

[ 0 n = 0

est u n e isométrie d e /t sur bv° = {u€bv\uo = 0}

Si o n n o t e ( p o u r p ^ 0)

h

p+

\<?) = 6 ( ^ ( 9 » = { u = (u

n

) |

Mo

= 0 ,

oo 1

lim «yAJ*Mn = 0 j = 1 .../» , ]T (pM(AP+lwn)2 < °° ƒ Le théorème 1 donne immédiatement le

Théorème 2 : \fp ^ 1AP(9) muni du produit scalaire

00

oo

est un sous-espace hilbertien de 6y ssi Y

0

< oo.

REMARQUE 4 : Un moyen de définir des suites splines est alors le suivant. On considère l'application identique de Hp(q>) dans lui-même. D'après u n théorème d'Attéia [1] il existe alors une suite unique u € Hp(<p) telle que un0... unlg soient

00

donnés (et différents) et telle que : £ <p„(Api/rt)2 soit minimum.

n = 0

De telles suites splines fournissent des procédés d'interpolation et d'extra- polation que nous étudierons ultérieurement.

BIBLIOGRAPHIE

[1] M. ATTEIA, « Étude de certains noyaux et théorie des fonctions splines en analyse numérique», Thèse, Grenoble, 20 juin 1966.

[2] J. BARANGER, « Approximation optimale de la somme d'une série », C.R.A.S., t. 271 (1970), série A, p. 149-152.

[3] L. SCHWARZ, « Sous-espaces hilbertiens et anti-noyaux associés », Séminaire Bourbaki, 1961-1962, fas. 3.

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