A NNALI DELLA
S CUOLA N ORMALE S UPERIORE DI P ISA Classe di Scienze
M IROSLAV S OVA
Problème de Cauchy pour équations hyperboliques opérationnelles à coefficients constants non-bornés
Annali della Scuola Normale Superiore di Pisa, Classe di Scienze 3
esérie, tome 22, n
o1 (1968), p. 67-100
<
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POUR ÉQUATIONS HYPERBOLIQUES OPERATIONNELLES À COEFFICIENTS
CONSTANTS NON-BORNES.
MIROSLAV SOVA
L’objectif
de laprésente
communication estd’exposer
les résultatsnouveaux de
l’unicité,
de l’existence et de la croissance des solutions duproblème
deCauchy
pour leséquations
différentielles u"(t) + Bu’ (t) + +
Au(t)
= 0 dont les coefficients sont desopérateurs,
engénéral
non-bor-nés,
dans un espace de Banachquelconque.
L’exposition
estcomplète
mais assezconcise ; malgré cela,
nousespérons
que les démonstrations sont
toujours compréhensibles.
Certains résultatsauxiliaires,
bien connus, sont mentionnés dans lapremière
section sans dé-monstrations
(voir [1], [2]).
Le
présent
article est une suite dumémoire
de l’auteur[4]
sur lesfonctions-cosinus
diopérateurs
dont les résultats sont non seulement traitéssous une forme différente comme
problème
deCauchy,
mais surtout essen- tiellementgénéralisés et
munis des démonstrationscomplètement
nouvelles.Par
conséquent, l’exposition
actuelle est entièrementindépendante
de[4].
Il y a huit sections. 1. Préliminaires, 2. Résultats auxiliaires du problème
paraboli-
que, 3. Couples d’opérateurs, 4. Solutions du problème hyperbolique, 5. Unicité du problème hyperuolicine, 6. Résolubilité stricte du problème hyperbolique, 7. Résolubilité modérée du
problème hvperbolique, 8. Compléments et commentaire. ’
1.
Préliininaires.
1,1
Soit(1)
R le corps des nombresréels, (2)
.R+ l’ensemble des nom-bres
positifs, (3) ~~ l’espace
de Banachquelconque
avec la normeIl.11, (4)
1+
l’ensemble desopérateurs
linéaires dont les domaines sont des sous-- ---- ---
pervennte alla l{c:>c1azÍone il 26 Agost(, 19)7.
ensembles
linéaires
non-vides de E et dont les valeursappartiennent
àE, (5) 1 (E) l’espace
de Banach de tous lesopérateurs
de1+ (E), partout
dé-finis et
continus,
avec la normeusuelle, (6)
E x E le carré cartésien de E dont les éléments serontreprésentés
sous la forme > , avec la nor-me Il
l’ensemble de toutes les ap-. l ,- . Il
plications (fonctions)
définies sur l’ensembleMi
avec valeurs dans l’ensem-ble M2.
1 ~2
Le calcul différentiel pour les fonctions vectorielles d’une variable réelle estsimple. Quant
àl’intégration
de cesfonctions,
on n’aura besoin que del’intégration
des fonctions continues.1,3 L’opérateur identique
seradésigné
par9.
La fermeture d’unopé
rateur
préfermé
A E%+ (E)
seradésignée
par Â.Dans
~L,+ (.E),
on introduit lesopérations algébriques ~-)-~4~ Ai A2.
Les
propriétés
élémentaires de cesopérations
voir[5],
p. 28. Notons seule- Pourplus
desûreté,
soit pour tout A E1+ (1J).
Si
~1 (A,) g ID (A2)
etA,
.x =A2
x pour x EID (Ai),
on écritAi 9 A2
pour
1 ,4
Unopérateur
A E1+ (E) s’appelle
aupoint
 E R siexiste et
appartient
à~, (_E ).
L’ensemble de tous lespoints auxquels
A estrégulier
seradésigné
parM (A).
1,5
PROPOSITION. Soit A E1+ (E).
Si10 (A) --~--r- 0~
alors Aest
fermé.
1,6
PROPOSITION. Soit A E1+ (.E)
et  E R. Si(a) l’opérateur
A estferlné, (b)
estbiunivoque, (c)
il existe un sou-8-ensemble dense D e E tel queD c ID ()"9 + A)-’)
etl’opérateur (AT +
est continu -siti-D,
A estrégulier
en Â.1,7
PROPOSITION. Soit A E1+ (E), 1ER.
E.0153 (A),
alors1,8
PRUPOSITION. Soit A E1+ (~).
Si0153 (A) ~ 0,
alors lafonctioni (Â St -t- A)-1
estindéfininient
dérivable sur 1 E0153 (A)
etpour
1,9
PROPOSITION. Soit A EIL+ (E).
Sil’opérateur
A est densementdéfin,
il existe Une suite xk E
JI) (A")
telle quePreuve. Soit fixe. On voit de la
formule,
facile à démontrerDonc on
peut
supposer constamment ~~ --. 0.])’abord on va démontrer
( 2 ) 1D(Ar)
est dense dans L’ pour tout r =1, 2, ....
Le cas r = 1 est évident.
Supposons (Ar)
soit dense. CommeA.-1
(ID (-4’r»,
on obtientque D ( Ar+1)
est dense dansi. e. dans E.
Pour
terminer,
soit x EID (Aq).
Comme l’assertion de notreproposition
est triviale pour n =
1, 2,
..., q, on va supposer que n = q+
r, r =1, 2,
....Il s’ensuit de
(2) qu’il
existe une suite Yk EID (A’’)
telle que yk - Aq x(k
-oo).
Posons Xk = A-q Yk et
(1)
est évident.1,10
PROPOSITION. Soit A un ensemble ouvert sur R etfk ,
k= 1, 2,
...f;
g desfonctions
de --+ E. Si(a)
le =1, 2,
... sont continîtment dérivables szcrA, (b) fk- (t)
-f (t) (k
--~oo)
pour tout t E.11, (c) fk (t)
- g(t) (k
--~oo)
locale.1nent
uniformément
surA,
alo)-s(a) f
est conti-n zîment dérivable et(fi) f’’ (t)
== g
(t)
pour t E ~1.1,11
PROPOSITION. Soit m E 1 --->R, f
E A --> E. Si(a)
lesfonctions
lp,f
sont
continue, (b)
lp estintégrable
sur -,1 et(e) Il j. (t) Il p (t)
pour t EA,
alo1.s.. 1’_"
f
est aitssiintégra,bie
et1,12
PROPOSITION. Soitf E
~l ---~ E. Sif
est continûmentdérivable,
alorspour tou.t E
1, (a, ~)
CA,
lafonction f’’
estintégrable
sur(oc, {3}
etR
IY13
PROPOSITION. SoitSi
(a~
lesfonctions.
1 etf
sontcontinues,
est continue etet
f
sontintégrable.s
1,14
PROPOSITION. Soit A unotlvet’t,
rSi les.
fonctions
p =0, 1, 2,...
sont continueset s’il existe un sous-enseinble d
1 E
A, (b)
pour tout x ED,
lafonction
1.’)(. )
x estindéfiniment
dérivable danspar
rapport
à latopologie
de ’.La preuve n’est pas difficile
grâce
auxpropositions 1,11
et1,12
etpeut
être abandonnée au lecteur.
1, 15
PROPOSITION. Soit A un ensemble ouvert sur R. Si(a) l’opérateur
A E
1+ (.E)
estfermé, (b)
laJ’onction J’E
~l --~ ~ est contin1te etintégra,ble, (c)
pour t E A et
(d)
lafonction A f (t?
est aussi continue etintégrable,
1,16
LEMME(Phragmén.
Soitf
E R+ - E. Si la est continuesur
R+
etintégrable
sur(0,1),
(ilors pour toutt, s
E R+Preuve. On ; unifor- mément sur 0 C i
~ t -f- s
pourt, s
E R+ fixés.Par
suite, d’après 1,13,
Comme 1 - exp
(-
tend vers 1 pour 01"
tavec e
--> oo et vers 0 pour t-r
t-t-
s, une nouvelleapplication
de1,13
donne(1).
1,17
PROPOSITION. Soit Si(a)
la est continuesur R+ est
intégrable
sur(U,1 )
et(b)
s’il existe une constante d E R+ et uneJ’onction
L E 1~+ -+ Rvérifiant
pour tout t ER+
et Â>
dalors la
fonction f
estidentiquement
nulle.Commençons
paru
pour tout t E R+ . En
effets,
ilrésulte
de(1)
d :ce
qui
tend vers zéroavec e
- oo.En utilisant
1,16 (1),
on obtient de(
d’où le résultat.1.18 PROPOSITION a E Il et
f’
E --> E. Si lafonction, f
est con.tinûlnent dérivable sur
R+1, f ’ (t) +
af (t)
= Uet ,f’ (0+)
=0,
alorsJ’est
iden-tiquenient
nulle.P1°euve. On a -
est constante sur t E
R+.
1,19
LEMME. Pour1120
Pour ;1,21
LEMME P01tr t E R+ et,,> 0,
on a2.
Résultats auxiliaires
duproblème paruboliqne.
2,1
Soit A E1+ (E),
1t E 1~+ - E. On dit que la fonction u est unesolution du
p1’oblème Parabolique
A si(1)
11, est’
continîiment dérivable sur
R+, (1 r)
1t(0+) existe, (III)
u(t)
EID (À)
pour tout t Ele+ (IV) n’(t) +
-lu(t)
= 0 pour tout t E R+.2,2 L’operateur
A E1+ (E) s’appelle
si toute solution it du
problème parabolique pour A
vérifiant u(0+)
= 0 estidentiquement
nulle.2,3 THEORÈME
AUXILIAIRE n’UNICI1.’É. Soit A E1+ (E).
S’il existe cleaex constantesnon.negatives
c, K et un nombre q =0, 1, 2,...
tels que(a) l’opé1’a-
teur A est
régulier
entout  >
c,(b)
pour tout z EID (A’i)
et  > c, on aalors
l’opérateur
A estpai-aboliqiteiîient
déterminé.Preuve. Soit u une solution du
prohlème parabolique
pour ...4. telle quet
On pose
1,2~....
Comme est ferméd’après 1,15
il résulte de1,15
queD(A)
et v Mais cette dernière identité donne
pour
0, 1, 2, ....
Ecrivons pour s E R+
l’on utilise
1,18.
D’autrepart, (1), (2)
donnentDonc
pour tout t E
7~+ A >
c.’
Il résulte de
(3)
que toutes leshypothèses
de1,1 î
sont satisfaites et’
dq
par
conséquent, v, (t
= 0 pour tout 1 1 EU+.
, d’où aussi Mt ( t)= t
= 0 .dtq
q (t)
Le théorème 2,3 est une généralisation dn théorème important et bien
connu de Lubich qui est identique avec le cas q = 0. Mais la preuve précédente, réelle
et élémentaire, est, Eetuble-t-il, nouvelle aussi dans ce cas.
.
2,4
LEMME. Soit A E%+ (E) et x
zcrte constantel’opéra-
teur A est
tégulier >
x, lafonction!
1 est con-tiitîtineiit pour tout
Preuve. En utilisant
1,8 (1)
et la formule deLeibnitz,
on en déduitce
qtii
(lonne(1)
en vertu de 1,7(2).
L’identité(2)
est uneconséquence
im-médiate de
(1).
2,5
PROPOSI1’ION. Soit A E1+ ( E),
, q =0, 1, 2,...
et ;,., N deux constantes(a) l’opérateur
A estrégulier
pour ), > x,(b)
pour toutit = 11 2, ...
alors
(x)
pour tout xpour tout
Preuve. Il résulte de
(1)
et1,19
quepour x
En utilisant
1,7,
onpeut
écrire pourEnsuite, (2)
est uneconséquence
immédiate de(.1)
et(4).
D’autre
part,
on déduit de : pour àPour démontrer
(3),
il suffitd’appliquer (6)
et(4).
216
PRE:B1IEUTHÉORÈME
AUXILIAIRE D’EXISTENCE. Soit A E1+ (E),
q =
0, li 2,
... et x une constantenon-négative.
rsi(a)
A est dense-1nent
défini, (b) régulier
en tozct l > x,(c)
il existe une constante N telle que, pour tout zD (~1~)~ ~ > x
et n =1, 2~
..., on apoicr tout il existe une d’lt
probléme parabolique
pour A telle que u(0+)
= x et que, pour tout t ER+,
Preuve. Soit d’abord x E
JI) (A 2q+3)
et écrivons 1On verifie aisément à l’aide de
2,4 (1)
(4)
li, est continûmentdérivable,
1tr(t)
EID (.~i )
et ~ ipour t
E R+ ,
r>
xt.D’autre
part,
onpeut appliquer ~5 (~3),
l’on déduit(5)
’lIT,ur
sont localement uniformémentconvergentes
sur(6)
Posons it(t)
== lim tir(t).
r
Il résulte de
(5)
et1,10
qne 1t est continîiment dérivable sur .R+ et de(4)
que etu’(t) -l-
Au(t)
= 0. D’autrepart, 2,5 (2)
entraîneit (t) ---* x (t -~ 0+).
Parconséquents
est une solution duproblème parabo- liqne pour A
telle que M(0+)
= x. Cela veutdire,
vu(6),
que notre théo- rème estprouvé
pour x E~ (A2’~+3).
A
présent,
soit x IJn vertu de1,9,
on trouve une suite,xk
E D (A2~’+3)
telle queNotre théorème étant
déjà prouvé
pourX E D (A2~s+~),
il existe une suite likdes solutions du
problème parabolique
pour A telle que lik(0+)
=:ek et(2), (3)
ont lieu pour k =1, 2, ....
En
outre,
il 1 résulte de(1)
et1,19
pour z ED
t ER+, r
=1, J, ..
~r
>
2xt :Si l’on
prend z
= xkl - Xkv et z = A(Xkl
-xk,)
dans(8),
on enobtient, lorsque r augmente indéfiniment,
pour 1 ER+, k1, k2
=1, 2, ... :
d’où il résulte
que 1’k (t), Ili (t)
sont uniformémentconvergentes
sur(0, ex)
pour tout a E l~+ . ,
Posons
(t)
=liM Uk (t) .
K->00
On vérifie aisément à l’aide de
1,10
que it est une solution duproblème parabolique pour A
et quezc ( ~+) = x.
Il reste à démontrer(2), (3)
pour z~, mais cela ne fait aucune difficulté et s’effectue d’unefaçon
évidente.Remarque. Le théorème célèbre de Hille-Yosida est nne conséquence siinple et immé-
diate du théorème précédent 2,6 et du théorème 2,3 avec q = 0.
2,7
SECONDTHÉORÈME
AUXILIAIRE D’EXISTENGE. Soit A Ec~ = 0, 1, 2,...
et x une constante(a)
A estment
défcfzi, (b) )-éguliet-
pour )1. > x et(c)
il existe zcne constante N telle que pour z EID (Aq), l >
x et n =1, 2,
... :alors pour tout x E
ID (A q+2).
il existe une solution 1t duparaboliqlie
pour A telle que tl
(0+)
= x et pour tout t E R+ :l’o°eZCVe. Il résulte de
1,7, 1,20
et(1)
pouret de
1,7
pourVu
1,19, l’inégalité (1)
donne sanspeine
pourt- =
1, 2,...,
i ’1’>
2,vt:Soit x E
1D (A’i+2).
Il résulte de(5)
que le théorème2,6 peut
êtreappli- qué et,
parsuite,
il existe une solution 1t duproblème parabolique
pour A telle que 11(O+)
= x et2,6 (2)
et2,6 (3)
ont lieu.Cependant
l’identité(6)
montre que
(3) (4)
entrent envigueur
aussi. Il reste à vérifier(2)
si l’onconnaît
déjà (3).
Posons
D’après 2,4 (2),
vr estdérivable et et
d’après (7), v,. ( 0..~) = 0.
Vu1.12,
on aD’autre
part, d’après (8),
Par
suite,
onpeut
utiliser1,13
d’où l’onconclut,
vu(3),
quece
qui
est en effet(2).
3.
Couples d’opél·ateurs.
3,1
SoitA,
B E1+ ( E),
Á E R. Lecouple dopérateurs A,
Bs’appel le
bi-au si
(Â2 9 +
ÂB+ A)-i
existe etappartient à 1 (E).
L’ensemble des
points auxquels
lecouple A,
B estbirégulier
seradésigné par f1 (A, B).
3,2
PROPOSITION. Si lecouple d’opérateurs
A, E1+ ( l;)
estau
point À
ER,
alors pour tout x EID (A)
riID (B),
Preuve. Cela découle de
1,7 (3)
si l’onremplace
A+
A..
3,3
A toutcomple d’opérateurs A, 13 E ~L,+ (~;),
on associera unopérateur
C’6%+(Ux~
défini de lafaçon ~ ~ ( I~)
etpour tout y E
ID (B).
’
L’opérateur
0s’appelle
associéA,
B.’
3,4
PROPOSITION. Si C 61+ (E
xE)
est associé aucouple
alors
(a)
(X)’y
’en8uite
si et seulement si x
3,5
PROPOSITION SoitA,
B E1+ (E),
C E1+ (E X E)
et ;A E R.Lorsque
C est
l’opérateur
associé aucouple A, B,
alorsÂ2Sf +
ÂB+
A est unopéra-
teur
biunivoque
si et seulement si~,~ +
C estbiunivoque.
3,6
PROPOSITION. SoitA,
BE1+ (E),
CE1+ (E y E), Â
E R.Supposons
que C soit
l’opérateur
associé aucouple A,
B. Si lecouple d’opérateurs A,
Best
birégulier
enl,
alors(0153) 19 +
0 estbiunivoque, ).,9 +
Ctransforme (ID (A)
f1ID (B)) (B)
surID (B) >
E ettout
poil). tout
Preuve.
L’operateur À9+
C étantbiunivoque d’après 3,5
l’identité(1)
se vérifie si l’on
applique ~~ -~-
C au second membre de(1).
Puis(2)
estune
conséquence
immédiate de(1)
et3,‘~.
3~ Î
PROPOSITION. Si U est1’égulie1"
enl,
aloî,-,q lecouple A,
Best
birég1tlier
en  et pour tozct x E E :Il existe deux
opérateurs
.’pour x E E. Par
hypothèse,
ÀB
-~-
A estbiunivoque (l’après 3,5
on en obtientce
qui
vérifie lapremière
assertion. L’identité(1)
est évidente.3,8.
Lecouple d’opérateurs A, B
E~,+ (’) s’appelle bifernté
si Xk --+ x,3,9
PROPOSITION . Si A E1+ (E)
est unopérlltelu. J.er1né
et B E1 (E),
ators le
couple A, Il
estbiferrné.
3,10
PROFOSITION. Soit C E1+ (E
XL4’) l’opérateur
associé aucoul)le A,
B E1+ (E).
Ensuite lecouple A,
B est si et seulementsi
t’opérateur
0 est dans E ,r E. ,3,11
Soit C E1+ (E
-~E) l’opérateur
associé aucouple A,
B EIL+ (E)
et À E R. Si(a)
lecouple A,
B est(b)
Liré-gulier
en l(c) l’opérateur
I~ est densenteittdéfini
et(d) ) (~,2~ -~-
ÀB+
lic01&tinu,
alors(a)
C est,’égulier
enl,
pour tout x, y E E(y)
pour tout ; 1Preuve.
D’abord,
il résulte de3, ~
que C estbiunivoque. Ensuite,
.
on vérifie aisément que le second membre de
3,6 (1)
est continu sur~ (r) ~
I:. Donc nous sommes dans les conditionsd’appliquer 1,6,
d’ou(a)
et
(,~~).
Maintenant,
on va démontrer(y).
La formule3,6 (2)
montre que l’iden- tité(2)
est valable pour x E1D (A)
f11) (B),
y E’D (R)
et ils’agit
donc de l’éten- dre sur x E1D (A),
y E1D (B).
On voit
aisément qu’il
suffira de démontrer l’assertion suivante : Pour toutx E 1D (A),
il existe deux suites.y~~(~==~2,...)
telles que xk E
+ By (k
- ocest
densel
il existe unetelle que Ecrivons
sulte de
(a)
que Dautrepart,
d’où l’on déduit facilement
Mais 2*k E
ID (B) y E
E et on voit de3,
G(,B)
que Xk E1D (A ) n ID
Yk E
ID (B)
cequi
i achève lu démonstration.3,12
FONDAMENTAL DR DENSITÉ. SoitA,
R E1+ (E).
Si(a)
les
opératelu’S A,
B sont dense1nentdéfinis, (b)
lecouple A,
B estbiferiné, (c)
il existe un ~, E Il tel que le
couple A,
Il estbii-égulier
enl, (d) (~2~’,l‘ -+-~,T~
est
continu, (x)
1)otii- tout x, y EE,
il existe deux quites xk, yk(k
=1, 2, ...)
telles que
(fi)
tout il existe deux suitestelles que
{ 1 ) (2)
ont lieu et(y)
pour tout il existe deuxPreuve. Il s’ensuit de
3,
11 quel’opérateur C,
associé aucouple A,
Best
régulier
en it. Enoutre,
0 est densement défini parhypothèse.
Doncnotre théorème résulte de
1,
9 pour n =3,
q =1, 2,
3 et de3,
4.3, 13
PROPOSITION. Soit A comme dans1,15.
Si(a)
lecouple d’opérateurs A,
B E1+ (E)
estbzfermé, (b)
le-qfonctions f,
g E lA-> .L’ sont contintles et in-tégrable.&, (c) f (t)
EID (A),
g(t)
E1D (B)
pour t E A et(d)
lafonction (t) + Bg (t)
est aussi continue et
intégrable,
alors(a) _
La preuve résulte de
1,5
et3,10,
si Ion se sert del’opérateur
associéau
couple A, B.
4.
Solutions
duproblème hyperbolique
4,1
SoitA,
B E%+ (E), u
ER+ --+ E.
La fonction us’appelle
la tion dulJroblème hyperbolique
lecoul)le d’operateulJ’s A,
Bsi
(I)
u est deux fois continîimentdérivable, (II)
u(0+),
tt,’(0+) existent, (III)
u(t)
E~ (A),
u’(t)
E~ (B)
pour tout t ER+, ( 1 v)
u"(t) + Bu’ (t) +
Au(t)
= 0pour tout t E R+.
4,2
PROPOSITION. Si lecouple d’opérateurs A,
B estbifer1né
et zc est uneproblème hyperbolique
pourA, l~,
alors pour tout t E R+Preuve. On
intègre l’équation (IV)
de4,1
en utilisant3,13
sur l’inter-valle
(s, t),
0C
sC t
et on obtientd’où
pour s -
0+. Ensuite,
onintègre
en vertu de3,13
la dernièreéquation
encore une fois sur
(0, t).
4,3
PROPOSITION. SoitA,
B E1+ (E),
u E R+ --)0- E et ca une constante non-néyative.
lecouple
estbifernié
u est une solution du -Pro- blè1nehyperbolique
potirA,
R et lcc e-wt 11(t)
est bornée surR+ , alors,
m
tout
existe,
Preuve. On a
évidemment
v
part,
on vérifieaisément,
enintégrant
parparties,
pour1 >
0153 :Par
conséquent,
Maintenant,
onmultiplie 4,2 (2)
pare-lt (Â > (0), intègre
sur(0, oo)
ettransforme l’identité si obtenue
d’après 3,13.
4,4
PROPOSITION. Soit C E1+ (E
XE) l’opérateur
associé aucouple A, B
E1+ (E).
Si te est une solution duP roblème hypei-bolique
pourA, B,
alorsla
fonction u ;t) est une solution du problème parabolique
pour C et,
u
(t»
sement,
siu (t
estune solution dit
problème parabolique
pourC,
alors u est(VU (t)
une solution du
problème hyperbolique
pourA,
B et u’ = v.’
La preuve est presque évidente. j
Remarque. Cette proposition montre la relation entre les solutions du
problème
hyper- iroliqne et du problème parabolique.5.
Unicité
duproblèlne hyperbolique.
5,1
Lecouple d’opérateurs A,
RE1+ (E)
est dithyperboliqetemetit
détet-miné
si toute solution u duproblème hyperbolique
pourA,
13 avecu
(0+)
= u’( 0+)
= 0 estidentiquement
nulle.5,2
PROPOSITION. Lecouple d’ope1.ateurs A,
B E1+ (E)
esthyperbolique-
ment
déterminé,
si et seulenzent sil’opera.teur
C E1+ (E y E),
associé au cote-ple A, B,
estparaboliquement
déterminé.Preuve. C’est une
conséquence
immédiate de4,4.
5,3
PROPOSITION. SoitA,
B E1+ (E),
v ER+ --~
E. Si(a)
lecouple d’opé-
rateur8
A,
B esthyperboliqiieinent détei-tainé, (b)
t’est unefonction
continuet Il f
sur R+ et
intégrable
surda d’l = 0 tout t E
R+,
alors t’estu
etiquiiient
nulle.Preuve. On pose i 41 dz ce
qui
est une solution du pro-u u
blème
hyperbolique-
pourA, B
véri fiant u(0+)
= u’(0+)
= 0.5,4
THÉORÈlB’IE FONDÀNIENTAL D’UNIOITÉ. SoitA,
B EIL+ (E).
Si(a)
lecouple d’opérateurs A,
B estbifertité (b) l’operateur
B est densement(c)
il existe una constante Co telle que
couple A,
B estbirégulier
pour 1>
Co ,(d)
il t existe deux constantes
K,
c telles que pour tout x EID (B),
Â> Co ,
Â>
calors le
couple A,
B estltyperbolique11lent
déterminé.’
Preuve. Soit C
l’opérateur
associé aucouple A,
B. En utilisant3,11,
on vérifie sans
peine
que leshypothèses
du théorème2,3
sont valables pourq = 0. Par
conséquent, l’opérateur
0 estparaboliquement
déterminé et notrethéorème s’ensuit de
5,2.
6.
Résolubi lité stricte
duproblème hyperbolique.
6,1
’rHÉORÈME FONDAMENTAL D’EXISI’ÈNCE AU SENS S1.’RI01.’. SoitA,
Il E1+ (E)
et roi , W2 ~quatre
constantesnon-négatives.
Si(a)
lesopérateurs A,
B sont densementdéfinis, (b)
lecouple A, B
estbifernié, (c)
ilexiste zcne constante Wo > 0 telle que le
couple A,
B estbirégulier
pour tout 1 > wo,(d)
pour tout x E11) ( B),
lesfonctions (~,2 9 -~-
1B-~- A )-1 (Ax + Bz), (~.2 ~ -~- + A )-1
x sontindéfiniment
dérivables dans Â> (e)
pour tout(x)
lecouplc A,
R esthyperboliqueiiieitt (fi)
tout x, y E E tels q1leil existe une solution u du
problème hyperbolique
pozcrA,
Bvérifiant
u(0+)
== x, u’
(0+)
= y,(y)
u étant une 8olution duproblème ltypet-boliqîte
pourA, B,
on a pour t
E R+ :
(~)
u étant une solution duproblème hyperbolique
pourA, B, vérifiant
on a pour tout t E
R+ :
(e)
u étant une 8olution duproblèrne hyperbolique
pourA, B, vérifiant
on a pour tout
t ER+ :
Preuve. Posons d’abord cc~ = max et lt1= D1ax
(1111 ,
Ecrivons pour Â
~
=1, 2,
...ce
qui
esttoujours possible
enconséquence
de noshypothèses qui
garan- tissent l’existence de ces dérivées-ci dansl’espace
suivant la propo-sition 1,14.
On obtient de
(1), (2),
en tenantcompte
de1,14, pour  >
cv,l, 2, ... :
En
prenant (11)
avec n =1,
on voit rlue leshypothèses
de5,4
ontlieu et ceci donne
(a).
-Soit C
l’opérateur associé
aucouple A,
B.Il résulte de
3,11
et1,8:
(12) l’opérateur
C estrégulier
pour l>
co.’
pour
pour
Maintenant,
on va montrerpour
En
effet,
il s’ensuit de(13)
et(11)
1)’autre
part, comme D (~1), E) (B)
sont denses dans E parhypothèse, JI) (C)
est dense dans E E.Ceci
étant,
nous sommes dans les conditionsd’appliquer
le théorème2,6,
cl’où l’ondéduit,
en utilisant3,4
et4,4,
la conclusion suiva~nte décisive:Pour tout x, y E E vérifiant
(3),
il existe une solution u duproblème hyperbolique
pourA, B,
vérifiant u(0+)
= x, u’(0+)
= y etjouissant,
envertu de
(13), (14),
de lapropriété
suivante pour tout t ER+, r >
r->00
Par
conséquent,
estcomplètement
démontré.Si l’on estime les
premiers
membres de(16)-(18) d’après (11)
et si l’onlaisse r
augmenter
infiniment en tenantcompte
de1,21,
alors on obtient(4), (6), (8)
pour une solution vérifiant(7).
Mais comme lecouple A, B
estdéjà
connuhyperboliquement déterminé,
on a en effet établi(y)-(e)
pourtoutes les solutions vérifiant
(7).
Ainsi, (E)
estcomplètement
démontré et il reste à renforcer(y)
et($).
Commençons
par(y).
Soit u une solution arbitraire duproblème hyper- bolique pour A,
B. Il résulte de3,12 qu’il
existe deux suites xk,yk (k = 1, 2,...)
telles que yk --~ y
(k
et(3)
a lieu pour toat k =1, 2,
.... 1,’nutilisant
(a), (fi),
on trouvera une suiteunique
des solutions ut vérifiant uk(0+) ( 0+) ==~(~==1)2,.. ).
Donc(4)
est valable pour Uk et donnepour tout t E
R+, k1 , k2 = 1, 2, ....
Posons
v (t) =
limUk (t) (t E R+)
en vertu(19).
It- 00
Le
couple A,
B étantbifermé,
onpeut appliquer 4,2
sur Ilk et onobtient en
passant
à la limite pour k -~ o0D’autre
part,
l’identité(20)
a lieud’après 4,2
si l’onremplace v
par u. Doncd’où u = v
d’après 5,3.
Donc
(k
-+oo)
pour t E R+ et onpeut
traiismettre l’iné-galité (4)
de uk sur u cequi
achève la démonstration de(y).
Pour
établir (8),
onprocède
de lafaçon complètement analogue à
cellequi
a étéappliquée
pour(y),
mais on doit examiner non seulement les solutions mais aussi leurs dérivées en utilisant1,10.
Le théorème est donc démontré.
Beenarque 1.
D’aprés
3,12, l’ensemble de tous les couples (3) est densey
dans E x E’. Par suite, notre théorème
garantit
l’existence des solutions pour les donnéem d’nne variété assez puissante et il est ainsi suffisamment efficace (cfr. 6,4). Ceci permet, entre autres, de construire différents types de solutions généralisées (faibles, distributives) dont quelques-unes existent pour toutes les données x E E, y E E sons les hypothèses de 6,1.Rernarque 2. Dans certains cas, les conditions 6,1 (3) et 6,1 (7) qui sont assez compli- quées deviennent plus siulples. Par exemple, dans le cas le plus important, où
(3) équivaut à ( d ~, (.~ y. Dans un autre cas, où A = 0, (3) équivaut à x E E, y E ID
(B2).
6,2 THÉORÈME
NORMATIF POUR LE UAS STRICT. Soitrl,
B EL,+ (E ),
Co 2
q2GlLty’e
constantes Si(a)
lesopérateurs A,
Bsont
(b)
lecouple A,
B estbijernzé, (c)
lecouple A,
Il esthyperboliquement déter1niné, (d)
il existe un ensentble dense D C E X E tel que, pour tout z ED,
on trouve une solutioib ditproblè1ne hyperbolique
pourA,
Bvérifiant u(U+)
= z,(e)
pour toute solution tl ditproblè1ne hyperbolique A,
B et pour tout t E on aalors
(a)
lecouple A,
B est,birégulie14
;,,> w1 , A
> 0)2’(fl)
pour toutx E
:ID (/~),
le.s-~- ~
~~+ A )-1 (À
x~+ Bx.), -f- ~
l~+ A)w
x.sottt
indéfiniment
dérivables pour A,>
w1 À >(y)
pour x EID (B), A >
coi , l>
C02 et 1) =0, 1, 2,
... :Preuve. Tout
d’abord,
on va démontrer quel’opérateur Â25f +
ÂB+
Aest
biunivoque.
Eneffet,
dans le cascontraire,
il existerait unxE1D(A) x =f=
0 et un ~~ >> Cù2
tels que()..2g + + A)
x = 0. Posons v(t)
=Ou vérifie sans
peine
que c’est une solution duproblème hyperbolique
pourA,
B avecv ( ll+) = x, z~ ( O+) _ ~x.
Une telle solution étantunique
parhy-
pothèse,
on a doncd’après (1) : 11 v + (
ce
qui
donne unecontradiction,
car Â>
> w2>
0.Soit 1) un sous-ensemble fixe de E x B
jouissant
de lapropriété (d).
Pour on construit une fonction 0
(~, x, y)
de la
façon
suivante. Parhypothèse
onpeut
trouver une solution u duproblème hyperbolique
pourA,
B vérifiant u(0+)
= x, it’(0+)
= y etIl
u(t) Il
--,Comme une telle solution est
unique
parhypo- thèse,
onpeut
poserh’où l’on obtient aisément pour
Comme D est dense dans E
X E,
il résulte de(4) que Q peut
êtreprolongé
sur tout le E X E par continuité. Cette extension soitdésignée
par 0. Il s’ensuit par recurrence de
(4) à
l’aide de1,10
que est indéfiniment dérivablepour  > ro1 , J..
> y E E et que pour p =0,1,2,...
Soit Comme D est
dense,
il existe une suite des solu- tions uk duproblème hyperbolique
pourvérifiant
etM~(0-~)2013~~ ai[ (0+) -- y (1~, -~ oo).
En vertu de(1)
on en déduit aisémentconverge uniformément sur
(0, a)
pour tout a ER+,
vers unefonction continue u E
R+
2013~ E. Enoutre,
00
v
Le
couple a,
B étantbifermé,
on obtient à l’aide de4,3 (en
tenantcompte
de la conditionpour
Maintenant il est facile de déduire les assertions de notre théorème de
(7), (8)
et(5).
6,3
Lecouple d’opérateurs A, B E %+ (E) s’appelle
strictement(strictement
si les conditions(c), (d)
de6,1 {6,2}
ont lieu et s’il existe
quatre
constantes col w2 ,M2
telles que la con- dition(e)
de6,1 (6,21
a aussi lieu.6,4 THÉORÈME
FINAL POUR LE CAS STRICT. SoitA, (a)
les
opérateurs A,
B sont de)tsementdéfinis, (b)
lecouple A,
B estbifer1né,
alors le
couple A,
B est stricte’lnent bicorrectsi,
et seulementsi,
il est stricte-ment
bihyperbolique.
Preuve. La
part
« seulement si » est uneconséquence
immédiate de6,1
et
3,12,
lapart
« si » de6,2.
Rentarqéie. Le théorème précédent montre qne (sons certaines conditions préalables)
les hypothèses dn théorème d’existence 6,1 sont les plus générales possible.
6,5
EXEMPLE. Il existe espace de Banach E et deuxopérateurs A,
B E(E)
tels que(ce)
toutes leshypothèses
de6,1
sont envigueur (fi)
ni A niB ne sont
continus, (y) A,
B ne sont pasPreuve. Soit .E =
(co), espace
de toutes les suites tendant verszéro,
muni de la norme usuelle
sup 1 x (r) (
.r=1,2,...
Les
opérateurs A,
B soient définis par les conditions suivantes : x E si et seulement sirx(2r-l)-+0 (14-+ 00) (1’-+OO)};
ensuite
Ax(2r-1 ) = rx (2r-1 ), Ax(21’) =
x(2"4_1) (~-=l~2, ... ( Bx (2r - 1)
=0,
Bx
(2r)
= rx(21-) ()’
=1, 2, ... ) ~.
Les assertions
(fl), (y)
étant presqueévidentes,
on va démontrer(a),
i . e. les
propriétés (a)-(e)
de6,1.
Les
propriétés (a), (b)
sont aisément à vérifier.Ensuite,
un calculsimple
montre que
pour
tout x E E, ~.
>0, ~==1~2~....
Ceci entraîne immédiatement
(c)
et(d).
Les estimations
6,1 (1)
et6,1 (2)
résultent facilement de(1), (2)
à l’aidedes formules
21.8,
21.3 et 1.22 de[6].
7.
Résolubilité modérée
duproblènie hyperbolique.
7,1 THÉORÈME
FONDA3IEN’l’AL D’EXISTENOE AU SENS MODÉRÉ. SoitA,
etMi , Jf2 quatre
constantes Si(a)-(d)
sont les que dans
6,1, (e)
pour tout etp = 0, 1,2~
alors
(a)
lecouple A,
B esthyperboliquement déterminé;
I)OItt* tout x, y E E tel,% queil existe une solution tt dit
problème hyperbolique
pourA,
Bvérifiant
u(0+)
= x, u’(0+)
= y,(y)
tt étant itite solution ditproblème hyperbolique
pourA, /1,
oitil, pour tout t E R+ :
(ô)
u étant une solution duproblè1ne hYperbolique
1>»vériJia nt
.
(c)
u étant une solution duproblètne hyperbolique
pottî-...’-i,
Ison a pour tout t E R+ :
(e)
u étant une solution duproblème hyperbolique
pourA,
Bvérifiant
on a pour tout t E R+
Preuve. Posons d’abord w = max w1
w2)
et M = maxM2).
Ecrivons
pour À
> w et n =1, 2,..., d’après 1,14,
Il résulte de
(1 ), (2),
en vertu dePrenant
(13)
avec~a = l ,
on est dans les conditionsd’appliquer 5,4, d’où (a).
Soit C
l’opérateur
associé aucouple A,
B.Il résulte de
1,8
et3,11
(14) l’operateur
C estrégulier pour À
> copour
pour
pour
Un calcul tout à fait
analogue à
celui de la preuve de6,1 (15)
donnen = 1, 2, ...
D’autre est évidemment dense dans E ; E.
Ainsi nous sommes dans les conditions
d’appliquer
le théorème2,7,
d’oùl’on
déduit,
en utilisant3,4
la conclusion suivante décisive.Pour tout x, y E E tels que
(3)
alieu,
on trouve nne solution u du pro- blèmehyperbolique
pourA, B
vérifiantu ( U+) = x, ~c’ (O+) = y et jouissant,
en vertu de
(15), (16), (17),
despropriétés
suivantes pour toutt E R+,
r
>
-+ oo :1 1
Donc on voit que est
complètement
démontré. Pourcompléter
ladémostration,
on utilise un raisonnement tout à faitanalogue à
celui de lafin de la preuve de