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[ CAPES Concours externe et CAFEP session 2017 \ Épreuve 1

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Texte intégral

(1)

A.P.M

[ CAPES Concours externe et CAFEP session 2017 \ Épreuve 1

Cette épreuve est constituée de deux problèmes indépendants

Problème n

o

1

Notations

Zdésigne des entiers relatifs etRl’ensemble des nombres réels.

Le planR2 est muni de sa structure usuelle de plan euclidien. La distance eucli- dienne surR2est notéed.

Les éléments deR2sont représentés par des vecteurs colonnes à 2 lignes. On note

O= µ0

0

e1= µ1

0

e2= µ0

1

On appelle réseau l’ensembleZ2, inclus dans le planR2. On le noteR. Le schéma ci-dessous représente une partie du réseauR.

1 2 3

−1

−2

−3

1 2 3

−1

−2

−3

bbbbbbb bbbbbbb bbbbbbb bbbbbbb bbbbbbb bbbbbbb bbbbbbb

Partie A : Z -bases du réseau

SoientB=¡ e1,e2¢

une famille de deux vecteurs deR2. On dit queBest uneZ-base deRsi :

e1,e2∈R

— Tout élémentXdeRs’écrit de façon uniqueX=ae1+be2, aveca,b∈Z.

I.SoitC=(e1,e2) la base canonique deR2. Montrer queCest uneZ-base deR. II.Soiente1=

µa1

b1

¶ ete2=

µa2

b2

deux vecteurs deR2. On note :

A=

µa1 a2

b1 b2

1. SoitX∈R2etx,y∈R. Montrer queX=xe1+ye2si, et seulement si,

X=A µx

y

¶ .

(2)

a. Montrer que (a1,a2,b1,b2)∈Z4. b. Montrer qu’il existe¡

x1,x2,y1,y2¢

∈Z4tels que

x1e1+y1e2=e1 x2e1+y2e2=e2.

c. SoitB=

µx1 x2

y1 y2

. Montrer queAB=I2. d. En déduire que det(A)∈{−1 ; 1}.

3. On suppose dans cette question que (a1,a2,b1,b2)∈Z4et que det(A)∈{−1 ; 1}.

a. Montrer queAest une matrice inversible et que les coefficients deA−1 sont tous des entiers relatifs.

b. Montrer que¡ e1,e2¢

est uneZ-base deR. 4. Conclure.

III.Soite1= µa1

b1

un vecteur deR.

1. Montrer que sie1 est le premier vecteur d’uneZ-base deR, alorsa1etb1

sont premiers entre eux.

2. Réciproquement, montrer que si a1etb1 sont premiers entre eux, alors il existe un vecteure2deRtel que¡

e1,e2¢

soit uneZ-base deR.

3. Donner uneZ-base deRdont le premier vecteur est µ7

10

¶ .

Partie B : transformations linéaires du réseau

Soitf :R27−→R2une application linéaire. Sa matrice dans la baseC=(e1,e2) deR2 est notéeA.

I.Montrer que f(R)⊆Rsi, et seulement si, les coefficients deAsont tous des en- tiers relatifs.

II.On suppose dans cette question quef(R)=R.

1. Montrer que Imf contient deux vecteurs linéairement indépendants.

2. En déduire quef est surjective, puis bijective.

3. Montrer quef−1(R)⊆R.

4. Justifier que Aest inversible et que les coefficients deA−1sont tous des en- tiers relatifs.

5. Montrer que det(A)∈{−1 ; 1}.

III.On suppose dans cette question que les coefficients deAsont des entiers relatifs et que det(A)∈{−1 ; 1}.

1. En utilisant les résultats de la partie A., montrer que¡

f(e1) , f(e2)¢ est une Z-base deR.

2. En déduire quef(R)=R. IV.Conclure.

Partie C : isométries du réseau

(3)

SoitGl’ensemble des isométries affinesf deR2telles quef(R)=Ret soitG0l’en- semble des élémentsf deGtels quef(O)=O.

I.Montrer queG, muni de la loi de composition des applications, est un groupe et queG0est un sous-groupe deG.

II.SoitfG0. On remarque qu’alorsf est une application linéaire et que les résul- tats de la partie B. s’appliquent. Soit Ala matrice def dans la base canonique de R2.

1. Déterminer tous les pointsXdeRsitués à la distance 1 deO.

2. Montrer quef(e1) etf(e2) appartiennent à l’ensemble

½µ1 0

¶ ,

µ−1 0

¶ ,

µ0 1

¶ ,

µ0

−1

¶¾ .

3. Montrer queAappartient à l’ensemble

H=





 µ1 0

0 1

¶ ,

µ−1 0

0 1

¶ ,

µ1 0 0 −1

¶ ,

µ−1 0 0 −1

¶ , µ0 1

1 0

¶ ,

µ0 −1

1 0

¶ ,

µ0 1

−1 0

¶ ,

µ0 −1

−1 0





III.Soients1ets2les applications linéaires de matrices respectives dans la baseC

A1= µ0 1

1 0

A2= µ−1 0

0 1

¶ .

1. Décrire la nature géométrique des1ets2.

2. Décrire la nature géométrique des1s2et des2s1et donner leurs matrices dans la base canonique.

3. Montrer ques1ets2sont des éléments deG0.

4. En déduire que, si la matrice dans la base canonique d’une application li- néairef deR2dansR2est dansH, alorsf est un élément deG0.

IV.Donner tous les éléments deG0. V.Soittla translation de vecteur

µx y

. Montrer quetGsi, et seulement si, µx

y

∈R. VI.SoitfGet soittla translation de vecteur−f(O). Montrer quetest un élément deGet queg=tf est un élément deG0·

VII.Montrer que tout élément f deGs’écrit de façon uniquef =tg, avectune translation de vecteur dansRetgun élément deG0.

Partie D : un pavage du plan On noteTla surface délimitée par le triangle deR2de sommets

µ0 0

¶ µ1 2

0

¶ µ1 21 2

et on noteCla surface délimitée par le carré de sommets

µ1

21 2

¶ µ

12

1 2

¶ µ

12

12

¶ µ 1

2

12

¶ .

(4)

0,5

−0,5

0,5

−0,5 O

I.

1. Justifier que

C= [

g∈G0

g(T).

2. Montrer que, sig1etg2sont deux éléments distincts deG0, alors l’intersec- tion des trianglesg1(T) etg2(T) est, soit un segment, soit un point.

II.Pour toutX∈R2, on notetXla translation de vecteurX. 1. Justifier que

R2= [

X∈R

tX(C).

2. Montrer que siXetY sont deux éléments distincts deR, alors l’intersection des carréstX(C) ettY(C) est, soit un segment, soit un point, soit l’ensemble vide.

III.

1. Justifier que

R2= [

f∈G0

f(T).

2. Montrer que sif1etf2sont deux éléments distincts deG, alors l’intersection des trianglesf1(T) etf2(T) est, soit un segment, soit un point, soit l’ensemble vide.

Partie E : un sous-groupe et deux frises I.Soitkun entier relatif. On considère les applications

tk:

R2 → R2 µx

y

¶ 7−→

µx+k y

sk:

R2 → R2 µx

y

¶ 7−→

µ−x+k

−y

1. Quelle est la nature géométrique detketsk?

2. Soitketldeux entiers relatifs. Décriretksl,sktl,sksl, ettktl. II.SoitH={tk,sk|k∈Z}.

Montrer queHest un sous-groupe deG.

III.On considère l’ensemble

F= [

f∈H

f(T),

T est le triangle défini dans la section D. Décrire l’ensembleF.

(5)

0,5

−0,5

0,5 1,0 1,5 2,0 2,5

−0,5 0 0,5

0 0,5 1,0 1,5 2,0 2,5

Montrer que le groupe des isométries qui conservent cette frise est un sous-groupe deGqu’on décrira.

(6)

Problème n

o

2

Notations

Rdésigne l’ensemble des nombres réels.

Dans ce problème, on cherche à déterminer les applicationsf définies sur ]0 ;+∞[

et à valeurs dans ]0 ;+∞[ qui vérifient les deux propriétés suivantes : (a)Pour tous nombres réels strictement positifsxety,

f(x f(y))=y f(x).

(b)f est bornée sur ]1 ;+∞[ : il existe un nombre réelAtel que pour tout nombre réelx>1,f(x)6A.

I.SoitIun intervalle deRet soitϕune application définie surIet à valeurs dansI.

On dit queϕest une involution deIsi pour tout nombre réelxdansI,

ϕ(ϕ(x))=x.

1. Donner un exemple d’involution deRdansRautre que l’identité.

2. Donner un exemple d’involution de ]0 ;+∞[ dans v autre que l’identité.

3. Montrer qu’une involution deIdansIest bijective.

II.Soitf une fonction vérifiant les conditions(a)et(b).

1. Soit deux nombres réels y1,y2 strictement positifs tels que f(y1)= f(y2).

Montrer quey1f(1)=y2f(1).

2. Montrer quef est injective.

3. Montrer quef(f(1))=f(1) puis quef(1)=1.

4. Montrer quef est une involution de ]0 ;+∞[.

5. Soientaetbdeux réels strictement positifs. Montrer quef(ab)=f(a)f(b).

Indication : on pourra posery=f(b).

III.On noteFl’ensemble des points fixes def : F

x∈]0 ;+∞[,f(x)=xª .

1. Montrer que pour toutx∈]0 ;+∞[,x f(x)∈F.

2. Montrer que 1∈F.

3. Montrer que sixety sont des éléments deF, alorsx yet x

y sont également des éléments deF.

4. Montrer que sixest un élément deF, alors pour tout entier natureln, xnest un élément deF.

5. Montrer que sixest un élément deF, alorsx61.

Indication : on pourra considérer la suite (xn)n>0. 6. Montrer queF={1}.

7. En déduiref.

IV.Donner toutes les applications répondant au problème posé.

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