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Projet régional de santé

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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UE 1.2 S2

Projet régional de santé

« Les besoins de PEC des problématiques de santé mentale »

1) La prévention :

■ 1

er

enjeu

prévention des troubles psychiques et des tentatives de suicide

Quelques exemples que nous allons développer : TAG, dépression, schizophrénie (cf cours UE 2.6 S2 CBL)

■ Prévenir la rupture dans les parcours de vie et permettre aux personnes concernées de mieux vivre

 Précision dans la rupture du parcours de vie

La notion de parcours de vie recouvre le cheminement individuel de chaque personne dans les différentes dimensions de sa vie : personnelle et relationnelle, professionnelle et sociale, familiale et citoyenne.

La notion de parcours de vie repose donc sur le vécu de la personne dans son environnement.

Le champ de la santé doit donc favoriser la continuité des parcours de vie des personnes de façon à éviter, ou à défaut accompagner, les ruptures brutales.

Prévenir la rupture dans les parcours de vie implique de considérer la personne dans son ensemble et de concilié son parcours de vie en adéquation avec ses besoins. Cela implique d’examiner la situation de l’individu au cours d’une évaluation personnalisée.

Maintenir une qualité de vie en bonne santé implique aussi de retarder la perte d’autonomie et de prévenir la dépendance.

Il faut permettre l’accessibilité aux aides (psychologiques par ex), aux accompagnement extérieur, accompagnement à domicile (utilisation du numérique, télémédecine)

Il faut aussi garantir aux personnes leur place dans la société ainsi que leur citoyenneté malgré la pathologie.

■ Repérage précoce pour réduire la mortalité, la surmortalité par suicide et prévenir les récidives

■ Prévention utile pour améliorer un retour plus facile

 Comment prévenir utilement pour améliorer un retour plus facile au domicile ?

Lors du retour au domicile, il est primordial d’e viter l'isolation du patient. La personne atteinte de

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troubles psychiques redoute souvent d'habiter seule : de ce fait, elle a du mal a quitter le logis familial ; un lieu qu'elle puisse reconnaî tre et investir comme sien est cependant souhaitable. Il apparaî t indispensable d'e tablir une proximite de soutien. (Famille, amis.)

Un suivi par des professionnels doit e tre mis en place, avec le psychiatre, mais aussi une assistante sociale ou des e tablissement spe cialise s.

Il est e galement envisageable de placer la personne sous tutelle ou curatelle.

Rôle de l’assistant social :

 Aider au de veloppement des capacite s du public concerne pour maintenir ou restaurer son autonomie. Mener des interventions susceptibles de pre venir ou de surmonter les difficulte s. Agir avec les personnes, familles, groupes afin d'ame liorer leurs conditions de vie sur le plan social, sanitaire, familial, e conomique, culturel et professionnel.

Différentes aides extrahospitalières :

 Les centres me dico-psychologiques (CMP)

Le CMP est la structure de soins pivot des secteurs de psychiatrie. Il assure des consultations me dico-psychologiques et sociales pour toute personne en souffrance psychique et organise leur orientation e ventuelle vers des structures adapte es (CATTP, ho pital de jour, unite d'hospitalisation psychiatrique, foyers...). Une e quipe pluridisciplinaire assure la coordination des soins psychiatriques pour la population du secteur. Il existe des CMP pour adultes et des CMP pour enfants et adolescents.

Les hôpitaux de jour

É tablissements "assurant diffe rents soins individualise s, prodigue s dans la journe e"

Les foyers de postcure

"Unite s de moyen se jours destine s a assurer, apre s une phase aigue de la maladie, le prolongement de soins actifs ainsi que la re adaptation en vue d'une existence autonome".

Actuellement, la majorite d'entre eux sont prive s, donc non sectorise s. Leur nombre est encore tre s insuffisant.

Les centres d'accueil thérapeutique à temps partiel

Le CATTP est une structure de soins faisant partie dispositif de sante mentale mis a la disposition de la population dans le cadre de la sectorisation. Il propose aux patients des actions de soutien et de the rapeutique de groupe, visant a maintenir, ou favoriser, une existence autonome. Le CATTP propose des activite s d'une demi-journe e (ex : musique, peinture, expression corporelle, the a tre). Par ce biais, les activite s favorisent les approches relationnelles, la communication et l'affirmation de soi.

Les familles d'accueil thérapeutique

L’accueil familial the rapeutique consiste a confier un patient a une famille qui n’est pas sa famille d’origine. C’est une alternative a l’hospitalisation, qui permet a la fois une prise en charge sociale et affective, et un suivi the rapeutique, assure par l’e quipe de secteur psychiatrique. Cela permet ainsi a la personne de progresser au niveau relationnel et de devenir plus autonome.

La curatelle :

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C'est une mesure d'assistance destine e a prote ger les inte re ts de la personne ayant besoin d'e tre conseille e ou contro le e dans les actes importants de la vie civile

– L'ide e est d'assister, de contro ler mais pas d'empe cher

– La curatelle peut e tre leve e si les faculte s du majeur prote ge se sont ame liore es ou transforme e en tutelle dans le cas contraire

Le juge des tutelles nomme un mandataire judiciaire qui a un ro le d’assistance aupre s de la personne La mesure est prononce e pour une dure e de 5 ans au maximum et renouvelable plusieurs fois

La tutelle :

C’est une mesure sous laquelle peut e tre place e une personne qui en raison d'une alte ration de ses faculte s personnelles, a besoin d'e tre repre sente e de façon continue dans tous les actes de la vie civile

➔ C'est la mesure de protection la plus forte

➔ Il existe une tutelle a la personne et une tutelle des biens

➔ Le juge des tutelles peut e nume rer les actes que le majeur prote ge peut faire seul ou non, au cas par cas

➔ Le des tutelles peut prendre la de cision, a tout moment, de revenir a une mesure de curatelle Il doit e tre e tabli que la curatelle ne suffit pas a assurer une protection juridique ade quate.

Le juge des tutelles nomme un mandataire judiciaire qui a un ro le de repre sentation de la personne.

Le mandataire judiciaire perçoit les revenus du majeur prote ge , assure les de penses et met a disposition une somme d'argent au majeur prote ge (exemple : par semaine).

Mesure prononce e pour 5 ans ou plus et renouvelable plusieurs fois.

■ Accentuer la prévention sur la crise suicidaire

■ Permettre à toutes personnes d’accéder à la prévention

2) L’amélioration pour un retour le plus rapide possible à sa vie ordinaire :

■ Améliorer l’accès au logement, à la vie professionnelle et aux droits

 Comment faciliter l’accès au logement + les programmes relatifs au maintien dans le logement, lié à quoi ? Y a-t-il des textes ? Des lois ?

Exemple de Marseille :

Dès 2006, la ville a mis en place le COSM (Conseil d’Orientation en santé mentale) qui réunit des représentants de la psychiatrie publique et d’autres partenaires. En 2007, des RSML (Réseaux santé mentale logements) élaborent des réponses communes et permet d’éviter une dégradation de la situation conduisant possiblement à une hospitalisation et/ou une perte de logement. Ces réseaux permettent le maintien dans le logement des personnes ayant des problèmes en santé mentale. La CGCMS (Coordination marseillaise en santé mentale et habitat) a été officialisé en 2016 avec de nombreux partenaires associés. Le but est que « les personnes souffrant de troubles psychiques puissent accéder à un logement, de les aider à habiter, de promouvoir la reconnaissance de cette capacité et […] de favoriser leur participation à la vie de la cité » avec un rôle établi et reconnu de concitoyen.

Logement et Santé mentale ARS :

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Le logement est important parce qu’ « un environnement non sécuritaire ou défavorable peut avoir un impact négatif » tant sur la santé physique que mentale. Le logement permet l’inclusion sociale et « un rétablissement pour les personnes vivants avec un trouble psychique sévère ou un handicap mental ».

La loi ELAN propose aux personnes en situation de handicap un logement autonome et un espace partagé mis à la disposition des habitants comme résidence principale. La Stratégie pour le Logement et la lutte contre le sans-abrisme aimerait une augmentation du nombre de place proposées dans des pensions de familles et dans les résidences d’accueil pour les personnes en situation précaire.

Conditions d’attribution d’un logement social :

Il y a des personnes prioritaires pour les logements sociaux.

Les personnes prioritaires sont

- Bénéficiaires au titre du Dalo (Droit au logement opposable)

- En situation de handicap ou familles ayant à leur charge une personne en situation de handicap - Sortant d’un appartement de coordination thérapeutique

- Mal logées ou défavorisées et rencontrant des difficultés particulières de logement (lié à leur situation financière ou leurs conditions d’existence ou à un cumul de difficultés financières et d’insertion sociale)

- Hébergées ou logées temporairement dans un établissement ou un logement de transition - Reprenant une activité après une période de chômage longue durée

- Menacées d’expulsion sans relogement - Etc.

Loi ALUR (Accès au logement et un urbanisme rénové) :

Loi n°2014-366 du 24 Mars 2014 pour l’accès au logement et un urbanisme rénové. Facilite la régulation des marchés immobiliers et encadrer les pratiques abusives, favoriser l’accès au logement des ménages et développer l’innovation et la transparence. Élle a pour objectif de réguler les marchés immobiliers et encadrer les pratiques abusives, favoriser l’accès au logement protégeant les populations les plus vulnérables et développer l’innovation et la transparence.

Publics concernés : - Locataires - Propriétaires - Bailleurs

- Copropriétaires - Agences immobilières - Garants.

Loi relative à l’égalité et à la citoyenneté :

Loi n°2017-86 du 27 Janvier 2017 relative à l’égalité et à la citoyenneté. Cette loi encourage l’engagement citoyen, agit sur le logement social, favorise la mixité sociale, lutte contre les phénomènes de ségrégation territoriale et agit pour renforcer l’égalité réelle.

Publics concernés : - Jeunes - Citoyens - Ménages - Bailleurs - Propriétaires - Locataires - Etc.

Loi ELAN (Évolution du logement de l’aménagement et du numérique) :

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Loi n°2018-1021 du 23 Novembre 2018 portant évolution du logement, de l’aménagement et du numérique. Elle permet de construire plus, mieux et moins cher, de restructurer et renforcer le secteur du logement social, de répondre aux besoins de chacun et de favoriser la mixité sociale et d’améliorer le cadre de vie et renforcer la cohésion sociale. La colocation dans le parc social est ouverte à tous les publics.

Publics concernés : - Bailleurs sociaux - Aménageurs - Promoteurs - Urbanistes - Locataires - Propriétaires

- Collectivités territoriales - Professionnels de l’immobilier - Syndics.

Loi DALO (Droit au logement opposable) :

Loi n°2007-290 du 05 Mars 2007 instituant le droit au logement opposable et portant diverses mesures en faveur de la cohésion sociale. Elle garantie le droit au logement, lutte contre le mal-logement et permet de mieux informer les bénéficiaires du droit au logement.

Publics concernés :

- Les demandeurs qui souhaitent faire valoir leur droit au logement opposable

- Les Préfets de département doivent assurer l’accès aux personnes concernées à l’information sur la mise en œuvre du droit au logement

- Les organismes de logements sociaux

- Les structures d’hébergement pour reloger ou héberger les personnes - Les communes.

■ Favoriser l’insertion sociale et professionnelle des personnes en situation de maladie ou de handicap psychique par la création d’un centre référent de réhabilitation psychosociale et de remédiation cognitive

 Comment favoriser l’intégration professionnelle ? Par qui ?

« Au-delà des soins, il s’agit de favoriser l’insertion sociale et professionnelle (maintien dans le logement, accès à l’emploi, soutien des aidants…), d’encourager la recherche sur ces sujets,

d’accentuer la prévention de la crise suicidaire et plus largement de sensibiliser le grand public aux réalités de la maladie psychiatrique. »

« La réhabilitation psychosociale est une approche thérapeutique destinée à favoriser le rétablissement des personnes qui ont des troubles psychiques sévères. Depuis 2015, le centre ressource met en œuvre des actions de formation, d’information et de recherche scientifique. Son principal objectif est de diffuser les concepts et techniques de réhabilitation psychosociale. »

« Les pathologies mentales se distinguent en effet des pathologies somatiques par le fait qu’il ne s’agit pas seulement d’apprécier les séquelles qu’elles ont laissées, mais leur mode de stabilisation et leur profil évolutif prévisible. S’il est vrai que le diagnostic ne peut suffire à faire un pronostic d’aptitude au

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travail, il importe à notre sens pour apprécier au moins deux types de facteurs conditionnant la réinsertion :

- Le degré de stabilisation, l’importance des troubles résiduels et le profil évolutif envisageable.

- Le retentissement des troubles (résiduels) sur un ensemble de dimensions qui, elles, sont directement pertinentes pour l’aptitude au travail et l’orientation. »

- La réhabilitation psychiatrique professionnelle se fait par l’individu lui-même accompagné par des professionnelles de santé et avec la contribution des employeurs.

- « Le travail des professionnels consiste, notamment, à aider l’usager à développer et à maintenir ses engagements, même après l’obtention d’un travail, les professionnels restent impliqués pour poursuivre le soutien aux habilités, aux aménagements et aux changements. »

■ Lutter contre les préjugés et la stigmatisation

■ Maintien dans le logement

■ Accès à l’emploi

■ Soutien des aidants

■ PEC ambulatoire et extrahospitalière

 Feuille de route de la santé mentale selon Agnès Buzyn Chiffres clés

La psychiatrie représente :

- 2.4 millions de personnes pris en charge dans un établissement de santé (2015) - 596 établissements de santé autorisés en psychiatrie

- 20.5 millions d’actes en ambulatoire (2015)

-Un européen sur 4 est touché par des troubles psychiques au cours de sa vie (OMS) - 15% des 10-20ans (1.5 million) ont besoin d’un suivi ou de soin

- 75% des Français âgés de 15 à 85 ans ont souffert de dépression au cours des 12 derniers mois - 8948 décès par suicide (en 2015, soit 25 par jour)

- 200 000 passages aux urgences pour tentative de suicide par an.

Le coût économique et social des troubles mentaux est estimé à 109 milliards d’euros par an : - 65 milliards pour la perte de qualité de vie

- 24.4 milliards pour la perte de productivité liés au handicap et aux suicides - 13.4 milliards dans le secteur médical

- 6.6 milliards pour le secteur médico-social Chiffres clés 2018 :

- 424 000 patients hospitalisés en psychiatrie -552 structures psychiatriques en France

Cette feuille de route a pour objectif d’améliorer les conditions de vie, l’inclusion sociale et de la citoyenneté des personnes vivant avec un trouble psychique, l’amélioration de l’accès aux soins et aux accompagnants.

Dans cette feuille de route il y a 37 actions réparties dans 3 axes qui sont :

Axe 1 : Promouvoir le bien-être mental, prévenir et repérer précocement la souffrance psychique et prévenir le suicide.

Action 1 : Renforcer les compétences psychosociales (avec des stratégies de déploiement des interventions (référentiels, guide de formation…)

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Action 2 : Développer des actions de prévention de la souffrance psychique au travail en ciblant prioritairement les professionnels de santé, en ville, et en établissements dont les établissements sociaux et médico-sociaux.

Action 3 : Informer le grand public sur la santé mentale (lutter contre la stigmatisation)

Action 4 : Former les étudiants au premiers secours en santé mentale

Action 5 : Mettre en place l’expérimentation « Écout’moi » de l’organisation de repérage, et prise en charge de la souffrance psychique chez les jeunes (11-21ans)

Action 6 : Mettre à disposition des agences régionales de santé, un ensemble d’actions intégrées de prévention suicidaire

Action 7 : Promouvoir la santé mentale 3.0

Axe 2 : Garantir des parcours de soins coordonnées et soutenus par une offre en psychiatrie accessible, diversifié et de qualité.

Action 8 : Mettre en place des parcours en santé mentale fondés sur une articulation territoriale entre les secteurs sanitaires, sociaux et médico-sociaux définie dans le cadre des projets territoriaux de santé mentale (PTSM).

Action 9 : Développer les prises en charges ambulatoires y compris intensives et les interventions au domicile du patient, y compris en établissement et service médico- social (ESMS).

Action 10 : Mobiliser les ressources en télémédecine.

Action 11, 14 et 15 : Mieux prendre en charge la santé somatique des personnes vivant avec des troubles psychiques.

Action 12 : Mettre en place des parcours de soins coordonnés pour les personnes souffrant d’une pathologie mentale grave.

Action 13 : Élaborer des propositions pour le développement de la pédopsychiatrie de ville.

Action 16 : Organiser au niveau régional une fonction de ressource et d’appui aux professionnels de proximité pour améliorer les compétences des professionnels sur l’ensemble des territoires et faciliter la continuité des parcours.

Action 17 : Poursuivre l’amélioration des connaissances et des pratiques professionnels, ainsi que le développement de l’interconnaissance entre les acteurs des différents champs concernés :

- Diffusion sur un site dédié de bonnes pratiques et données probantes, issues des travaux de l’HAS, l’Anesm (Agence nationale de l’évolution et de la qualité des établissements et service sociaux et médico-sociaux, l’Anap (appui santé et médico-social), ainsi

que des travaux de recherches publiés.

- Développement de l’interconnaissance entre les acteurs des différents champs concernés.

Action 18 : Développer une offre de réhabilitation psychosociale sur les territoires

Action 19 et 20 : Mettre en place une offre de soins spécialisée dans la prise en charge du psycho traumatisme et développer une formation spécifique.

Action 21 : Améliorer la prise en charge des personnes détenues en détention par le lancement de la deuxième tranche des unités d’hospitalisation spécialement arrangées.

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Action 22 : Réduire le recours aux soins sans consentement, à l’isolement et la contention.

Action 23 à 29 : Accroitre le nombre de professionnels formés et favoriser l’évolution des professions sanitaires et continuité des parcours de soins.

Action 30 : Développer la recherche en psychiatrie

Action 31 à 33 : Adapter les ressources et faire évoluer le modèle de financement de la psychiatrie.

Axe 3 : Améliorer les conditions de vie d’inclusion sociale et la citoyenneté des personnes en situation de handicap psychique.

Action 34 : Améliorer les dispositifs, actions et interventions par les pairs visant à l’inclusion des personnes dans la cité (Développement de la pair-aidance)

 Action 35 : Améliorer l’accompagnement des personnes vers et dans l’emploi.

Action 36 : Améliorer l’accès et le maintien des personnes dans un logement autonome ou accompagné.

 Action 37 : Améliorer l’accompagnement médico-social des personnes ayant des troubles psychiques sévères et persistants, en situation de ruptures de parcours ou de non- recours

3) Que les personnes vivent dans le milieu ordinaire :

■ Lutter contre les préjugés et la stigmatisation

 Comment lutter contre les préjugés de la santé mentale

Les personnes atteintes de maladie psychiatrique sont souvent victimes de stigmatisation.

Les préjugés les plus fréquents sont que les personnes atteintes de maladie mentale sont violentes et dangereuses. On pense généralement que ce sont des maladies incurables.

On entend généralement que : « les personnes schizophrènes sont violentes », les personnes dépressives manques de volonté », « les personnes bipolaires sont difficiles à gérer »

Les stigmatisations ont un impact négatif sur les personnes atteintes de maladies mentales. En effet cela provoque un isolement de ces personnes du fait de leur discrimination. Les personnes atteintes de maladies mentale on généralement un sentiment de honte et de peur ce qui retarde leurs accès aux soins. De plus, cela provoque une baisse de leur estime de soi et réduit leurs accès au logement, emploi, leurs loisirs car beaucoup de personnes sont réticentes envers les personnes atteintes de maladies mentale. Il y a également une auto stigmatisation de ces personnes envers elle-même.

En outre, agir contre la stigmatisation est un réel enjeu de santé publique ; d’après l’OMS (organisation mondiale de la santé), 70-80% de ces personnes n’ont pas accès au logement, ces

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personnes ont 11 à 13 fois plus de chances d’être victimes de violences physiques, 30% des sans-abris sont atteintes de maladies mentale.

Enfin, pour lutter contre les stigmatisations en santé mentales on peut :

 Informer la population pour déconstruire les préjugés. Avec différents outils comme la communication ou des actions de proximité dans des petits groupes auprès de publique ciblées (école, travail, mairie)

 Adapter le système de soins par exemple bien respecté le consentement de la personne.

 S’impliquer pour défendre leurs droits et favoriser le développement d’une offre de soins basée sur les concepts de rétablissements et inclusion dans la société.

■ Garantir l’inclusion et la citoyenneté

■ Mieux vivre avec les troubles psychiques

■ Sensibiliser le grand public

■ Développement d’un programme relatif au maintien dans le logement, à l’accès au logement et à l’hébergement accompagné

■ Permettre d’accéder aux soins, aux accompagnement sociaux et médico-sociaux

4) Permettre aux patients et aux professionnels d’interagir dans un environnement numérique sécurisé et facilitant les échanges :

■ Créer un centre ressource régional en psychiatrie de la personne âgée

■ Organiser la PÉC spécifique des urgences psychiatriques en facilitant l’accès aux centres médico-psychologiques

■ Mise en place de consultations de suivi

■ Apporter des réponses adaptées aux demandes en psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent sur l’ensemble du territoire régional avec l’identification d’une unité ressource en psychiatrie périnatale

■ Porter une attention particulière aux personnes en difficultés, en situation d’exclusions, ou encore au détenus notamment par le renforcement des coopérations entre les services de psychiatrie et les services sociaux des départementaux et de villes, des services d’insertion et de probations et de la protection judiciaire de la jeunesse

■ Implantation des psychiatres dans les établissements

 Formations continues pour le personnel soignant sur la psychiatrie

Former les professionnels et promouvoir le partage d’une culture commune prévention/promotion de la santé. La région est le siège d'un évènement important en matière de formation en santé publique : l'Université d'été francophone en santé publique de Besançon. Cet évènement vise à faire le lien entre

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échanges autour d’expériences originales. Élle dispose donc de ressources et de savoirs faire pour structurer une offre de formation continue et initiale en prévention et promotion de la santé répondant aux besoins des différents acteurs de la prévention, en lien avec les universités et experts locaux et avec l'appui des partenaires nationaux (ÉHÉSP et ANSP). Cette offre de formation devra s’appuyer sur les nouvelles technologies (e-learning) pour s’adapter aux contraintes des professionnels auxquels elle s’adresse et sera construite en lien avec les bénéficiaires pour répondre à leurs besoins. L'alimentation de la base de données OSCARS (Observation et suivi cartographique des actions régionales de santé) avec toutes les actions de promotion de la santé et d'éducation du patient menées en région permettra aux différents professionnels de repérer des actions probantes ou prometteuses et de s'interroger sur leur transférabilité.

Il existe de nombreux organismes privés de formation en santé mentale. De plus il est possible de se former via les universités (en passant un DU).

Ces formations peuvent être sur différents thèmes : - Activités de médiation et/ou corporelles - Addictions

- Agressivité, violence, urgence et crise

- Autisme, trouble envahissant du développement - Clinique

- Développement personnel, travail sur soi - Droit, législation, éthique

- Éducation thérapeutique, psychoéducation, réhabilitation - Enfants, adolescents

- Éntretien, relation d’aide - Famille, couple

- Formations certifiantes, expertise - Formations universitaires

- Groupe

- Hypnose, thérapie brèves

- Management et organisation des soins - Médico-social

- Personnes âgées - Psychopathologies - Psychothérapies - Risques psychosociaux

- Techniques et pratiques de soins - Annuaire des organismes de formation

 Structures d’accueil autres que les hôpitaux psychiatriques

L’accueil, l’accompagnement social et médico-social des personnes vivant avec un trouble psychique peut se faire dans différents lieux et dans différentes structures.

Tout d’abord le Centre Médico-Psychologique (CMP) est la structure charnière pour ce genre de trouble. Ce centre permet d’assurer des consultations médico-psychologiques et sociale tout en organisant une orientation éventuelle dans une structure plus adaptés à la pathologie. Il existe des CMP pour les adultes mais aussi des centres CMP spécialisés chez les enfants et adolescents (CMPP).

Le Centre Médico-Psychologique pédagogique (CMPP) est une spécialisation du CMP, il traite uniquement des troubles neuro psychiques et du comportement chez l’enfant et chez l’adolescent.

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L’hôpital de jour est une hospitalisation avec des soins uniquement pendant la journée, le soir le patient peut rentrer chez lui. C’est donc une alternative à l’hospitalisation complète si celle-ci est possible.

L’hôpital de nuit organisent une PEC thérapeutique en fin de journée, une surveillance médicale la nuit ou pendant des périodes de très fortes angoisses.

L’unité d’hospitalisation assure les soins psychiatriques pour les patients nécessitant une PEC par une équipe pluridisciplinaire et une surveillance 24h/24.

Les Urgences psychiatriques sont une spécialité dans urgences générales dans les hôpitaux.

Les Centres d’Accueil Thérapeutiques à Temps Partiel (CATTP) proposent aux patient des actions de soutien et de thérapeutique de groupe visant à favoriser et maintenir l’autonomie.

Les ateliers thérapeutiques ont pour but de ré-entrainer les patients à l’exercice de l’activité professionnelle, à la « resocialisation » dans le but d’une reprise de vie de manière autonome.

L’Institut Médico-Éducatif (IME) est une structure d’accueil des enfants et des adolescents

qui possèdent des troubles du comportement. Une équipe pluridisciplinaire est présente pour assurer l’éducation, l’enseignement et les soins. L’accueil peut être en internat au sein de l’IMÉ ou en externat.

L’Institut Thérapeutique Éducatif et Pédagogique (ITEP) est une structure accueillant également les enfants et les adolescents présentant des troubles psychologiques perturbant la socialisation et les apprentissages. L’enseignement se fait donc dans l’institut en demi-pension ou en internat.

Les Centres de Post-Cure (CPC) peuvent être proposés au patient, c’est un hébergement temporaire de moyen-séjour avant retour à l’autonomie, à visé thérapeutique avec une prise en charge médicale, éducative et psychologique.

Les maisons relais ou résidence accueil assurent l’accueil des patients à faible niveau de ressources et isolées dont leur situation rend impossible l’accès à un logement ordinaire. Cela a donc pour but de favoriser l’indépendance tout en ayant accès à des espaces communs avec d’autres patients dans la résidence s’ils le souhaitent.

 Sectorisation dans l’organisation de la prise en charge des maladies mentales

La psychiatrie de secteur ou sectorisation en psychiatrie désigne l’organisation administrative gérant la maladie mentale et la répartition des structures de soins de santé mentale. Ce système représente une refonte du système de soins en psychiatrie depuis la loi du 31 décembre 1970 portant sur la réforme hospitalière, chaque département français est découpé en secteurs.

Le secteur constitue la base du service public destiné à répondre à la demande de soins de la population qui y réside. Ce secteur peut être plus ou moins vaste, selon la densité de population. C’est à l’intérieur de ces secteurs qu’est organisée la distribution des soins psychiatriques aux malades qui en ont besoin.

Le secteur est constitué de divers services destinés à permettre l’exercice des activités de prévention, de cure (y compris les traitements ambulatoires) et de postcure que nécessite l’état du patient. Il est confié à un médecin psychiatre qui a la responsabilité d’une équipe composée de médecins, psychologues, infirmières, assistantes sociales, etc.

L’adresse d’une personne malade la relie au secteur qui a le devoir de la prendre en charge si elle l’accepte et selon les modalités du service public. Les principes français de libre choix de son médecin

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et de possibilité de refus de traitement restent valables sauf pour les soins psychiatriques sans consentement (SDRESoins Psychiatriques à la Demande du Représentant de l’État et les SPDTSoins Psychiatriques à la demande d’un tiers) qui sont minoritaires.

Les objectifs de la psychiatrie de secteurs :

La mission de psychiatrie de secteur consiste à garantir à l'ensemble de la population (article L. 3221- 3 du code de la santé publique) :

1. Un recours de proximité en soins psychiatriques, notamment par l'organisation de soins ambulatoires de proximité, y compris sous forme d'intervention à domicile, assuré par des équipes pluri professionnelles, en coopération avec les équipes de soins primaires et les communautés professionnelles territoriales de santé ;

2. L'accessibilité territoriale et financière des soins psychiatriques ;

3. La continuité des soins psychiatriques, notamment pour les patients dont les parcours de santé sont particulièrement complexes, y compris par recours à l'hospitalisation, avec ou sans consentement, en assurant si nécessaire l'orientation vers d'autres acteurs afin de garantir l'accès à des prises en charge non disponibles au sein des établissements assurant la mission de psychiatrie de secteur.

L’organisation de la mission de psychiatrie de secteur

Les établissements de santé assurant la mission de psychiatrie de secteur sont désignés par le directeur général de l'agence régionale de santé, parmi les établissements de santé autorisés en psychiatrie et assurant le service public hospitalier (article L. 3221-4 du code de la santé publique).

Afin que l'ensemble de la région soit couvert, il affecte à chaque établissement ainsi désigné une zone d'intervention. Sur cette zone, l'établissement s'engage à travailler en partenariat avec les autres acteurs.

Le directeur général de l'agence régionale de santé organise également avec ces établissements les modalités de réponse aux besoins des personnes en situation de précarité ne disposant pas d'une domiciliation stable dans la zone d'intervention considérée.

Chaque établissement détermine, dans son projet d'établissement (pour les structures publiques) ou dans les documents définissant la politique médicale (pour les structures privées), les modalités d'organisation et de fonctionnement de cette activité dans la zone qui lui a été affectée et sa déclinaison pour les enfants et les adolescents, qu'il décline en territoires de proximité appelés secteurs de psychiatrie.

La définition et l’organisation technique des secteurs :

Il existe trois types de secteurs psychiatriques (article R. 3221-1 du code de la santé publique):

1. Les secteurs de psychiatrie générale qui répondent principalement aux besoins de santé mentale d'une population âgée de plus de seize ans. Ils sont placés sous l'autorité d'un psychiatre hospitalier assisté d'une équipe pluridisciplinaire.

2. Les secteurs de psychiatrie infanto-juvénile qui répondent aux besoins de santé mentale des enfants et adolescents ; chaque secteur de psychiatrie infanto-juvénile correspond à une aire géographique desservie par un ou plusieurs secteurs de psychiatrie générale. Ils sont placés sous l'autorité d'un psychiatre hospitalier assisté d'une équipe pluridisciplinaire.

3. Les secteurs de psychiatrie en milieu pénitentiaire qui répondent aux besoins de santé mentale de la population incarcérée dans les établissements relevant d'une région pénitentiaire. Ils sont placés sous l'autorité d'un psychiatre hospitalier et assisté d'une équipe pluridisciplinaire relevant du centre hospitalier de rattachement

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 Psychiatrie ville/campagne. Parler de la psychiatrie en ville, à la campagne ? Quelle différence ? Pourquoi y a-t-il plus de décompensations à la campagne ?

Én milieu urbain, l’attraction est plus dense pour les psychiatres. Én effet c’est en milieu urbain que l’on parle de « ville dynamique ». Malgré la présence de psychiatre libéraux, c’est ici qu’on retrouve le plus souvent le psychiatre « salariés » en milieu hospitalier. Les horaires sont plus souples, le nombre de confrères est plus important ce qui rend plus facile une « réorientation » des patients mais à contrario une concurrence élevée. De plus, en hôpital, un psychiatre peu augmenté au fur et à mesure de sa carrière en hiérarchie (directeur par exemple).

En milieu rural, le contexte social des patients est souvent différent (précarité, isolement). Le taux de suicide et de dépression y est plus élevé. Des CMP sont présentes en milieu rural, permet aux habitants de bénéficier de l’offre de soins plus facilement. Malgré leur appartenance à la fonction publique hospitalière et leur rattachement au centre hospitalier le plus proche, l’exercice est plus complexe. Én effet, le manque de moyens humains est beaucoup plus important, ainsi que le manque de moyens financiers. Ce qui rend le temps d’attente de prise de rendez-vous beaucoup plus long et la réorientation beaucoup plus complexe. De plus l’éloignement de la ville, génère peu d’échanges ou de rencontres avec les centres hospitaliers, ce qui peut parfois entrainer des sentiments de mise à l’écart. De plus, l’activité des psychiatres libéraux est plus intense en milieu rural. En revenant sur le manque de moyens financiers, matériels et humains sur le secteur, la surcharge de travail est beaucoup plus intense (plus de patients vus qu’il y a moins de psychiatres) ainsi que le temps de travail (plus de déplacements).

Comment expliquer cette décompensation ?

Avec ces diverses complexités de travail en milieu rural, l’attractivité y est moindre. Én plus de cela, on remarque une obtention des diplômes qui s’accroit de plus en plus. Les étudiants tout juste diplômés préfèrent l’exercice dans un lieu dynamique, à proximité d’autres professionnels pour un début de carrière. Pour conséquence, les futurs retraités de zones rurales ont énormément de mal à trouver des successeurs et se retrouvent avec des offres d’emplois souvent sans réponse, au détriment des habitants.

Un psychiatre en milieu rural doit tenir compte d’un contexte social très différent du milieu urbain. Ét tandis qu’en ville le nombre de praticiens explose, les campagnes se trouvent au contraire de plus en plus démunies, faute de volonté politique, pour soigner la souffrance morale. Le taux de suicide y est plus élevé qu’ailleurs

La présence des centres médico-psychologiques (CMP) dans ces territoires représente donc une opportunité pour rompre l’isolement des habitants de zones rurales. La gratuité des actes et la proximité des centres offrent aux populations rurales la possibilité d’accéder à une consultation psychologique, qu’elles n’iraient pas chercher en ville. Ce sont des services publics de proximité, appartenant à la fonction publique hospitalière. Chaque CMP est rattaché à un centre hospitalier spécialisé, mais est ancré au cœur des territoires ruraux. Ils ont pour vocation d’assurer le suivi post hospitalisation des personnes atteintes de maladies psychiatriques. En outre, la proximité des psychologues des CMP avec les populations isolées peut également permettre de contribuer au dépistage de certaines pathologies chez ces personnes, telles que la maladie d’Alzheimer ou une psychose chez l’enfant. L’intérêt semble donc grand de promouvoir et développer l’action des CMP.

Encore peu connus, ils affichent pourtant des files actives très importantes et parfois des délais d’attente longs, faute de moyens pour répondre à toutes les demandes. Les listes d’attentes s’allongent, pouvant atteindre six mois pour une consultation pédopsychiatrique. Et les restrictions budgétaires de la nouvelle gouvernance hospitalière menacent encore ces dispositifs. La rationalisation des choix budgétaires ne joue pas en la faveur des CMP. À long terme, leurs consultations en dehors du domaine

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hospitalier (pour les personnes qui viennent de chez elles) pourraient devenir payantes. Certains centres vont devoir réduire leur activité, d’autres risquent de mettre la clé sous la porte. D’autre part, ces réductions de moyens ne vont qu’amplifier l’isolement des équipes de ces centres, confrontées elles- mêmes aux difficultés inhérentes au milieu rural. Souvent éloignées des centres hospitaliers dont elles dépendent, ces équipes ne bénéficient que rarement d’échanges ou de rencontres avec leurs pairs.

L’exemple des CMP illustre l’amplification continue de la disparition des services publics en milieu rural, pourtant fortement dénoncée aujourd’hui. La relocalisation des services dans les villes ne fera qu’accroître encore la désertification des campagnes et l’isolement des personnes qui y vivent, contribuant au développement des pathologies dépressives ou de l’alcoolisme.

Si les villes françaises regorgent de psychologues, les campagnes en sont peu pourvues.

Pourtant, en milieu rural, l’isolement, le faible accès au soin 
Et la précarité tend à exacerber les difficultés psychologiques rencontrées

Le milieu urbain compte bien plus de psychologues que d’espaces verts. Én milieu rural, c’est un peu l’inverse. Ces professionnels s’y implantent rarement, malgré un besoin croissant de consultations, des diplômés de plus en plus nombreux, et un marché du travail saturé en milieu urbain. Les territoires ruraux ne sont décidément pas du goût de tous. Les raisons sont multiples : crainte de s’isoler, de s’éloigner de ses proches, de cumuler des temps partiels situés aux quatre coins d’une région peu peuplée, de se heurter aux idées reçues sur la profession…


 Pluridisciplinarité, des interactions entre professionnels de santé

Dans un service de psychiatrie, l’IDÉ participe à l’évaluation de l’état de santé de la personne, définit un projet de soins, assure les soins somatiques, l’administration des traitements prescrits par le médecin et l’accompagnement quotidien de la personne. Il mène des entretiens d’accueil, d’orientation et d’aide, veille à l’observance des traitements et participe à l’information des patients sur la pathologie et les traitements. Il assure un soutien psychologique important, via la relation de confiance et d’aide qu’il construit avec le patient. L’IDÉ est aussi en collaboration avec l’équipe pluridisciplinaire pour une PÉC globale de la personne (psychologique, somatique et sociale). Il travaille en réseau avec des psychologue, des assistantes sociales, des ergothérapeutes, des psychomotriciens et des psychiatres afin d’avoir une PÉC complète et pertinente.

Sources :

https://www.bourgogne-franche-comte.ars.sante.fr/system/files/2018-07/PRS2_BFC_COS-2.pdf https://fr.calameo.com/read/0033457729d65609c0643

Santé mentale – Le mensuel des équipes soignantes en psychiatrie

Hors-série Août 2018

http://www.cpn-laxou.com/Les-structures-d-accueil-et-modes.html http://www.eps-erasme.fr/Lieux-soins/2/67

http://www.psycom.org/Soins-accompagnements-et-entraide/Glossaire-des- structures/(offset)/15?SearchText=&btrechercher

https://www.epsm-marne.fr/l-etablissement/La-sectorisation-en-Psychiatrie

http://affairesjuridiques.aphp.fr/textes/sectorisation-psychiatrique/

https://www.santepubliquefrance.fr/docs/changer-les-regards-sur-la-sante-mentale

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https://www.paca.ars.sante.fr/index.php/lutter-contre-la-stigmatisation-et-les-violences-envers-les- personnes-vivant-avec-un-probleme-de

https://www.quebec.ca/sante/conseils-et-prevention/sante-mentale/combattre-les-prejuges-sur-la- maladie-mentale/#c1747

- Atih.sante.fr (Agence technique de l’information sur l’hospitalisation)

- https://solidarites-sante.gouv.fr/actualites/presse/dossiers-de-presse/article/feuille-de-route-sante- mentale-et-psychiatrie-jeudi-28-juin-2018

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« Loi relative à l’égalité et à la citoyenneté » sur le site du Ministère de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales, lien URL : https://www.cohesion-territoires.gouv.fr/loi-relative-legalite-et-la- citoyennete

« Loi portant évolution du logement de l’aménagement et du numérique (ELAN) » sur le site du Ministère de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales, lien URL : https://www.cohesion- territoires.gouv.fr/loi-portant-evolution-du-logement-de-lamenagement-et-du-numerique-elan

« Loi sur le Droit au logement opposable (DALO) » sur le site du Ministère de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales, lien URL : https://www.cohesion-territoires.gouv.fr/loi-sur-le-droit-au-logement- opposable-dalo

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Cour perso 1.3 Tutelle curatelle et sauvegarde de justice

Inserm

CNSA

ARS

Références

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