Jeudi 26 Septembre 1907 Bureaux : Rue de la Serre , 58

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Vingt-deuxième Année. — N° 76 Prix du numéro : 10 centimes.

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Organe de la Chambre suisse de l'Horlogerie, des Chambres de commerce, des Bureaux de contrôle et des Syndicats professionnels.

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Bureau des Annonces : HAASENSTEIN & VOGLER, 49, rue Leopold Robert, LA CHAUX-DE-FONDS et succursales en Suisse et à l'étranger

Société suisse des spiraux

L ' a s s e m b l é e g é n é r a l e d e c e l t e s o c i é t é a e u lieu m a r d i 24 c o u r a n t , à 4 '/2 h. d e l ' a p r è s - m i d i , à l ' H ô t e l c e n t r a l d e la C h a u x - d e - F o n d s , s o u s la p r é s i d e n c e M. G. G i r a r d - G a l l e t , p r é s i d e n t .

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Le contrat collectif

L ' i d é e d u c o n t r a t collectif e n t r e o r g a n i - s a t i o n s p a t r o n a l e s et o u v r i è r e s fait s o n che- m i n . N o u s p u b l i o n s le r a p p o r t q u ' à p r é - s e n t é , s u r c e t t e q u e s t i o n , M. A c h i l l e G r o s - p i e r r e , p r é s i d e n t d e la F é d é r a t i o n i n t e r - n a t i o n a l e d e s o u v r i e r s m o n t e u r s d e b o i t e s . Rapport sur le contrat collectif, présenté par

Achille Grospierre, président de la Fédé- ration des monteurs de boîtes, au congrès de V Union générale des ouvriers horlogers, le 21 juillet igoj, à Bienne.

Dans une séance des présidents des fédérations ouvrières horlogères, la[ question des contrats collectifs ayant fait l'objet d'observations, il fut décidé, dans un but d'intérêt général, de présen- ter ce sujet aux méditations des délégués du con- grès et d'obtenir ainsi une appréciation sur un principe syndical, sur une méthode de travail pour l'organisation ouvrière qui détermine enfin sinon une unité d'action, tout au moins un point de vue d'ensemble.

Le syndicalisme est interprété de différentes manières, traité de façons fort différentes aussi, de pays à pays d'abord, de profession à profession ensuite, et même dans l'industrie horlogère il y a à peu près autant de points de vue diffé- rents qu'il y a de groupements professionnels.

En Allemagne, l'organisation est basée sur le positif. L'ouvrier allemand admet facilement le sacrifice des cotisations, la discipline comme moyen de vaincre, le journalisme et la conférence pour son éducation. Les organisations syndicales dans ce pays arrivent à des chiffres numériques extraordinaires par une administration sérieuse à concentrer des forces pour la défense des inté- rêts prolétaires vraiment remarquables. C'est le système pratique.

En F r a n c e , la tendance est absolument l'op- posé. L'organisation est créée, en S jours, réunit de suite après une bonne propagande un nombre d'ouvriers enthousiastes, prêts à tout; vous y retournerez quelque temps après ce syndicat n'existe plusqu'en principe. L'action momentanée, impulsive, que les Français dénomment action directe, suffit à l'idée syndicale, mais nuit à l'or- ganisation sérieuse, disciplinée et méthodique, qui arrive à des résultats positifs ; c'est le système théorique.

Il y a plusieurs [sortes de points de vue syn- dicaux :

Le syndicat politique et professionnel.

Le syndicat antipolitique ou libertaire et professionnel.

Le syndicat professionnel seulement.

C'est à ce dernier point de vue que ce rat- tachent les organisations de l'industrie horlogère, et que nous devons par conséquent traiter spé- cialement, parce qu'il est établi que si nous vou- lions introduire dans les organisations syndicales des tendances nettement politiques ou libertaires, ce syndicat serait détruit en un clin d'oeil. Ce phénomène s'explique d'abord dans ce fait que sur la question d'intérêt vous réunissez toutes les volontés, afacteur essentiel pour la défense des métiers», mais en matière politique ou phi- losophique, vous divisez toutes les opinions en perdant dans ces conditions infailliblement l'en- tente si utile pour l'action syndicale.

Les opinions se forment souvent par le syndicat, mais s'expriment en dehors de lui, exerçant par conséquent leur influence dans une sphère spéciale de l'activité individuelle.

Cette analyse sommaire des différents principes me permet donc d'entrer sans grandes explica- tions à la base du contrat collectif de travail, qui, on le comprendra, possède la notion syndicale et professionnelle seulement, tendant avant tout à défendre la situation économique du tra- vailleur, son organisation et par conséquent tous ses moyens de développement, ouvrant ainsi la porte à son émancipation complète.

Le contrat collectif de travail, pour mériter ce nom, doit réunir deux qualités spéciales. La pre- mière, c'est qu'il doit régler les conditions de travail pour l'ensemble d'une profession. La seconde, c'est que le respect du contrat doit peser sur la collectivité directement, aussi bien patronale qu'ouvrière.

Sans ces deux conditions bien caractéristiques ce n'est qu'une simple convention passée avec un patron et qui ne concerne les ouvriers que pendant leur séjour chez ce patron. Au point de vue syndical, ce n'est qu'une garantie relative, parce que c'est un engagement individuel pour le patron.

Il y a déjà, avec ce système, un avantage sur le contrat individuel, parce que l'ouvrier est protégé par le syndical.

Le contrat individuel est, sans contredit, con- damné à disparaître, du moins pour autant'qu'il n'est pas compatible avec l'intérêt général, et faire place comme premier changement à l'influence des décisions syndicales, comprises dans les tarifs, où les salaires minima sont fixés par chaque organisation.

lia Fédération des monteurs déboîtes, de 1885 à 1905, soit pendant 20 ans, a employé ce sys- tème qui a pour point de départ l'atelier, la section, où les prix se sont unifiés ensuite de réclamations successives, soit en hausses, soit en baisses.

Mais le syndicat local, avec autonomie, se rattachant simplement à un groupement plus grand, celui formé par l'ensemble des syndicats locaux et qui portait nom Fédération, a ménagé bien des surprises, bien des déboires à tous les syndiqués, pour une simple raison, c'est que l'organisation générale en se formant sur la base du point local, n'avait pas fait disparaître le prétexte de concurrence main d'œuvre, ni localement ni régionalemcnt, et encore moins sur le terrain national ou international.

Il faudrait placer l'histoire de notre Fédération dans cette page pour faire comprendre les motifs qui ont poussé les mandataires actuels à récla- mer la centralisation absolue de l'action syndicale, pour réunir sa puissance et la mise en vigueur du contrat collectif, pour donner à la main d'œuvre une base uniforme et sans concurrence pour les réclamations ouvrières.

Je m'arrête ici comme préambule, ne voulant pas abuser de votre patience par des développe- ments, quoique se rattachant au contrat collectif, ne le touche plus directement.

Comme aucune appréciation ne pourrait être employée utilement sans l'analyse du contrat môme, je vais en faire le développement des principes qu'il contient dans sa mise en pratique.

Le contrat collectif synlhéisant la vitalité syndicale même, doit avoir comme premier principe la reconnaissance absolue du syndicat par le patronat ; c'est le syndicat obligatoire sans le secours des lois, sans le secours du gouvernement ou des parlementaires, comme il vous plaira, qu'il faut éloigner complètement de nos sphères syndicales, car jamais le monde ouvrier n'ob- tiendra une loi qui lui soit favorable le jour où il s'agira de syndicat. J e n'en veux pour preuve que la loi sur les conflits collectifs du canton de Genève, qui idéalise le moyen de faire disparai-

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008 LA F É D É R A T I O N H O R L O G È R E SUISSE

tre les organisations, et celle du canton de Berne,

qui esl une œ u v r e complète de réaction et de menaces pour les syndiqués d'abord et leurs organisations ensuite.

Il faut le syndicat obligatoire, mais obtenu par la force ouvrière, en réclamant non seulement à un patron qui est consentant de n'occuper que des ouvriers syndiqués, par bonne intelligence et lut tenir la dragée haute en certain moment, ce qui est très inhabile, mais en ayant assez de patience pour arriver à l'implanter chez tous les fabricants de la même industrie p a r l e moyen du contrat collectif. Celte méthode oblige les patrons à entrer en lutte contre ceux qui ne voudront pas faire partie de. leur association, craignant la concurrence de la mai« d'ouivrc. Une autre disposition doit être prise par ce principe de réci- procité, qui est de faire le change aux patrons en s'engageant de ne pas travailler comme syn- diqué chez un fabricant ne faisant pas partie de là société patronale. Soit reconnaissance d'association à association, c'est-à-dire d'égal à égal.

Le rapporteur a fait ici fatalement Vana- lyse du contrat collectif passé avec les asso- ciations patronales et la Fédération qu'il représente.

Constatations :

1. Nous constatons que les contrats collectifs, établissant le syndicat obligatoire, obligent les patrons à s'organiser. Que celte organisation est désirable parce qu'elle pousse tout naturellement les ouvriers indifférents au syndicat, que les forces patronales et ouvrières complètement or- ganisées, offrent seules le moyen de tenir les ouvriers dans l'obligation de s'occuper et de défendre leurs intérêts économiques.

2. Nous constatons que les contrats collectifs par leur portée générale créent une loi à l'industrie coatre la concurrence déloyale.

3. Nous constatons que l'effort syndical ne se trouve pas ruiné par les crises et préviendra les e r r e u r s dangereuses pour le syndicat lors des changements de moyens de production, les rap- ports entre syndicats patronaux et ouvriers pré- voyant la discussion constante.

En conséquence, les contrats collectifs servi- ront :

a) à maintenir les avantages obtenus ; b) à marquer la limite pour de nouvelles amé- liorations;

c) d'assurer à l'ouvrier un salaire minimum et des conditions de travail connues de lui, où qu'il se rende ;

d) de donner par la protection du métier, de l'apprentissage, une plus grande valeur technique à l'ouvrier.

Dans ces conditions, nous soumettons au congrès de l'Union générale des ouvriers horlogers les expériences faites, non pas avec la pré- tention de laisser croire que noire méthode est la seule bonne, mais parce que le contrat collectif a.eu de bons résultats pour la Fédération des monteurs de boites.

Nous nous faisions donc un devoir de vous transmettre nos impressions avec le désir d'être utile à la cause syndicale.

D'un autr? côté, il est bon aussi d'obtenir, par la discussion, tout ce qui peut éclairer les mili- tants et pousser au perfectionnement pour défen- dre le mieux possible nos intérêts économiques, c'est-à-dire le moyen de vivre aux ouvriers, en attendant l'ère nouvelle qui transformera la fabrique en coopérative et le titre d'ouvrier contre celui de collaborateur.

La discussion qui a suivi cet exposé a claire- ment montré que l'immense majorité du congrès partageait les vues du rapporteur.

Made in England

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L a r é u n i o n a a d o p t é u n e r é s o l u t i o n e n f a v e u r d e l ' é t a b l i s s e m e n t d ' u n e u n i o n p o s - tale f r a n c o - a n g l a i s e , d e la r é d u c t i o n d u p o r t d e s l e t t r e s à u n p e n n y et d e la r é d u c - t i o n d e s t a x e s t é l é p h o n i q u e s et t é l é g r a p h i - q u e s .

Le premier traité général d'arbitrage

Mercredi, à trois heures, un traité général d'arbitrage entre l'Argentine et l'Italie a été si- gné à la Haye.

Pour la première fois, les parties contractan- tes s'engagent à soumettre à l'arbitrage toutes les contestations, de quelque nature qu'elles soient, pouvant surgir entre elles et qui n'au- raient pas pu être résolues par voies diplomati- ques, à la seule exception de celles touchant aux dispositions constitutionnelles en vigueur dans un autre Etal.

Exposition internationale d'électricité à Marseille

Après l'exposition coloniale de l'an dernier, la ville de Marseille, grâce à l'initiative d'un comité présidé par l'éminent ingénieur M. Dubs, directeur de la Compagnie des tramways, organise pour 1908 une Exposition internationale des applications de l'électricité.

Prochainement seront entrepris les travaux d'installation sur l'ancien champ de manœuvres du Rouet qui vient d'être concédé à cet effet, par le Conseil municipal.

Les quinze sections dans lesquelles seront dis- tribuées les innombrables branches de l'industrie électrique, comprendront le transport et la distribution de l'énergie, les applications de l'élec- tricité à l'industrie en général, à l'industrie do- mestique, à l'agriculture, aux mines, à la traction, à la manutention, au génie militaire et maritime, à l'éclairage, au chauffage; à la médecine, à la télégraphie et à la téléphonie, aux instruments de précision, etc., l'électrochimie et l'électromé- tallurgie, ainsi qu'e l'enseignement de l'électri- cité,

Etant donné le caractère international de celle exposition et le développement des emplois de l'énergie électrique dans la plupart des pays, on peut s'attendre à une grande affluence de cons- tructeurs et inventeurs français et étrangers comme exposants, et même à une émulation en- traînant de nouveaux progrès féconds pour l'a- venir.

(Moniteur de l'Entreprise et de l'Industrie)

La femme électrice et conseillère municipale en Angleterre

La semaine dernière l'acte qui accorde la fran- chise électorale aux femmes a été sanctionné par le roi d'Angleterre. C'est un grand événe- ment dans l'histoire législative du pays. Pendant de longues années le mouvement en faveur de l'émancipation de la femme s'est accentué; aujourd'hui le sexe faible devient le sexe fort. Cer-

taines formules da l'acte sont curieuses. La clause première déclare que la femme ne sera pas disqualifiée, en raison de son sexe ou d'un mariage, si elle pose sa candidature aux élec- tions communales»

Le bill qui affranchit 1» femme n'a rencontré que fort peu d'opposition ; la plupart des députés étaient en faveur d'une loi d'apaisement qui, en donnant à la femme des droits électoraux, lui enlève peui-èlre sa paix intérieure. Le nouvel acte n'est pas parfait. 11 est assez difficile d'éta- blir quand une femme est eligible et quand elle ne l'est pas. Les femmes mariées peuvent vole.r à certaines élections, mais pas à toutes, tandis que la veuve inconsolable et la demoiselle qui a coiffé Sninle-Calherine peuvent prendre part à toutes les élections municipales.

Il est curieux de trouver dans l'histoire d'An- gleterre des époques où la femme jouissait de droits électoraux. A l'origine de l'établissement des conseils municipaux, les femmes et les hom- mes se réunissaient pour élire leurs conseillers.

Au moyen-àge il y avait des femmes qui étaient

«gouverneurs» de forteresses, juges, etc. Les premières élections municipales des temps modernes où des femmes furent élues, datent de

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à, Observations : r Où l'exportation dépasse l'importa- tion, les chiffres sont imprimés en caractères gras. — 2' Les valeurs no sont communiquees que trimestrielle- ment. — 3° Une comparaison avec les résultats do l'année écoulée n'est possible que pour les rubriques comprenant dans le nouveau tarif les mêmes articles que dans l'ancien.

Le mouvement national dans l'Inde anglaise

A mesure que l'instruction se répand, l'esprit national se développe. Ce qui a surtout relardé le progrès de l'Inde, c'est la division fatale du peuple en castes, isolées les unes des autres et empochant les membres de la communauté qui n'appartiennent pas la même caste de s'associer.

La jeune génération, tout en reconnaissant les avantages de l'administration britannique, aspire à l'autonomie. Jusqu'ici, le gouvernement ne s'est pas ému outre mesure de la propagande faite dans la presse indigène et dans les réunions publiques pour grouper ensemble les partisans des réformes sociales ; mais aujourd'hui, il faut bien qu'il se rende à l'évidence et qu'il envisage sérieusement la question nationale, qui a déjà produit quelques soulèvements locaux. Un des moyens adoptés par les nationalistes indiens est le «boycott», c'est-à-dire l'abstention de tout rapport social, commercial et politique avec les autorités anglaises et les maisons de commerce anglaises ; un autre est la publication de pam- phlets séditieux dénonçant la conduite du gouvernement comme contraire aux intérêts du peuple,

Kncore quelques années et l'on verra se pro- duire dans l'Inde ce qui a lieu actuellement dabs d'autres pays; ^ - ün esprit de révolte alimenté par la jeunesse intellectuelle du pays. Quoique les Anglais se vantent de l'esprit d'indépendance et de justice qui règne chez eux, l'Inde n'en jouit pas, car là, ni la liberté de la presse, ni celle du citoyen ne sont respectées. On peut être condamné et déporté pour une offense politique, sans que les moyens de défense soient pris en considération. Si les Anglais font des fortunes énormes dans l'Inde, c'est que les indigènes sont travailleurs et travaillent à des prix ridicules au point de vue européen. Celte année, la peste a coûté plus d'un million d'êtres humains à l'Inde et si à ces malheurs on ajoute les victimes de la famine, on arrive à dos chiffres énormes. Les émeutes du Bengale sont un premier avertissement, car elles sont le fait de gens éclairés et non de la lie du peuple, comme certains se plai- sent à le dire.

Du reste, ce que demandent les agitateurs parait raisonnable : une assemblée législative chargée de discuter les affaires administratives

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LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE (i09

du pays, sans toucher à la politique ou à la suzerninité britannique. Il n o u s , parait que les Indiens sont capables d'administrer leurs affaires, et ce sera le meilleur moyen d e l e s inféoder défi- nitivement à l'Angleterre.

Brevets d'invention

Horlogerie et Bijouterie

LISTE DES DESSINS ET MODELES D é p ô t s .

N° 14587. 7 septembre 1907, 8 h. p. — Ouvert.

— 3 modèles. — Calibres de montres. — Yanchev & C°, Evilard (Suisse).

N° 14593. 10 septembre 1907, 5 '/j h . p. — Ou- vert. — 2 modèles. — Montres de poche. — Strausak Bouché, Soleure (Suisse). Manda- taire : Paul Rôssler, Berne.

Pi'Olong-ntioiiM.

N° 4541. 24 juillet 1897, 7 3/i h . p. — ( I I P pé- riode 1907/1912). — 4 modèles. — Bandes ciselées pour lunettes et carrures de boites de montres. •— Pierre Frainier, Morleau (Fran- ce). Mandataire : A. Mathey-Doret, Chaux-de- Fonds ; enregistrement du 12 septembre 1907.

N° 8927. 25 août 1902, 8 h. p . ( I P période 1907/1912). — 1 modèle. — Calibre de montre de poche. - E. Blancpainfils, Villeret (Suisse);

enregistrement du 4 septembre 1907.

N° 8929. 26 août 1902, 7 l/i h . p . — ( I P période 1907/1912). — 4 modèles. — Calibres de mon- tres. — Charles Hahn & C", Landeron (Suisse). Mandataire : A. Mathey-Doret, Chx- de-Fonds; enregistrement du "septembre 1907.

N- 8943. 30 août 1902, 5 3/t h . p. — ( I P période 1907/1912). — 381 modèles. — Fonds de boites de montres décorés, articles de bijouterie et médailles. — Huguenin Frères & C"\ Locle (Suisse). Mandataire : A. Malhey-Doret, Chx- de-Fonds : enregistrement du 6 septembre 1907.

N" 8966. 8 septembre 1902, 6 "A h . p. — ( I P pé- riode 1907/1912). — 1 modèle. — Calibres de montres. — Juan Hecht, successeur de Felipe

Hecht, Plainpalais près Genève (Suisse) ; enregistrement du 4 septembre 1907.

•Incitation«.

X " 4 4 7 l . 13 juillet 1897. — 1 modèle. — Support de montres pour vélocipèdes.

N" 8825. 2 juillet 1902. — 2 modèles. — Coqs de montres avec dispositif de piton mobile.

N"8837. 10 juillet 1902. — 1 modèle. — Calibres de montres.

N° 8851. 15 juillet 1902. — 1 modele. — Cadran de montre.

N° 8857. 14 juillet 1902. — 2 modèles. — Boites de montres décorées et médailles.

Variété

La production et la consommation mondiales (lu caoutchouc.

La production et la consommation du caoutchouc sont fixées ainsi qu'il suit par une maison de commerce de Liverpool, dont les chiffres ont été reproduits par la << Feuille de renseignements de l'office colonial ».

1500 tonnes de la Guinée française, 1250 tonnes de l'Angola et 1000 tonnes de la Cote d'Or.

En Amérique, le Brésil fournit la plus grande quantité, soit 41,000 tonnes, puis viennent les Etats de l'Amérique centrale avec 400 tonnes, le Mexique avec 150 à 200 tonnes, et la Bolivie avec 1100 tonnes (originaires du Brésil).

Les chiffres ci-après indiquent les quantités exportées par la région de l'Amazone :

Années En Europe En Amérique Total 1 8 9 6 -

1 9 0 0 - 1 9 0 3 - 1 9 0 4 - 1 9 0 5 -

- 1 8 9 7 . - 1 9 0 1 . - 1 9 0 4 . - 1 9 0 5 . . - 1 9 0 6 . .

Tonnes . 1 2 , 3 6 8 . 1 2 , 5 2 2 . 1 5 , 6 4 1 . 1 6 , 2 8 1 . 2 0 , 1 0 7

Tonnes 9 , 8 1 8 1 5 , 2 8 5 1 5 , 0 8 4 1 6 , 8 1 9 1 4 , 0 8 5

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Le Brésil a exporté également pendant la der- nière saison 4800 tonnes de caoutchouc ceara et 3000 tonnes de caoutchouc mangabeira.

La production asiatique de 1800 tonnes se dé- compose ainsi qu'il s u i t : Ceylan environ 200 tonnes, la Péninsule malaise, l'Inde et la Birma- nie chacune 300 tonnes ; le surplus provient de l'Inde française et de l'archipel malais.

(L'Economiste français.)

Des 68,000 tonnes de caoutchouc produites en 1905/1906, plus de la moitié, soit 42,800 tonnes, provenaient de l'Amérique, environ 23.400 tonnes de l'Afrique, y compris les iles orientales, tandis que les 1800 tonnes restantes étaient originaires de l'Asie et de la Polynésie. ;

P a r m i les 23,400 tonnes produilcs par l'Afri- que, 4500 tonnes proviennent de l'Etat du Congo.

La poste étant responsable de la distribution du journal, n'admet d'autres réclamations que celles faites directement par l'abonné auprès du bureau qui le dessert.

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