N o u v e l l e s d e l ’ i n d u s t r i e p h a r m a c e u t i q u e Communiqués des conférences de presse, symposiums, manifestations organisés par l’industrie pharmaceutique
Une campagne nationale de sensibilisation
sur la rétinopathie diabétique
Moins de 1 patient sur 2 réalise régulièrement un fond d’œil,
examen clé du dépistage de complications de la rétinopathie diabétique.
Première campagne de sensibilisation
“Dans l’œil du diabète”*, à l’initiative de Bayer et avec le soutien
de Retina France**.
Le diabète est la principale cause de mal
voyance après la DMLA et le glaucome ; il est la première raison de cécité avant 50 ans, pourtant totalement évitable. Comme cette complication évolue lentement et silencieuse
ment, un dépistage annuel (selon les bonnes pratiques) est indiqué chez les diabétiques (tous les 2 ans si le diabète est équilibré et le fond d’œil indemne).
“L’atteinte des microvaisseaux rétiniens est spécifique du diabète, et c’est d’ailleurs sur la rétinopathie que les critères d’hyper
glycémie (1,26 g/l) ont été établis”, rappelle le Pr Serge Halimi (CHU de Grenoble). L’hyper
tension artérielle étant un facteur majeur
d’exacerbation de la rétinopathie diabétique (RD) [non de sa genèse, qui est, elle, déter
minée par la qualité de l’équilibre glycémique et l’ancienneté du déséquilibre]. Quoi qu’il en soit, après 10 ans de diabète, le patient doit être considéré comme à risque de RD (6 sur 10 en souffrent effectivement) et les signes précoces de RD identifiés pour une prise en charge multimodale, du diabète et de la RD, par une photocoagulation au laser qui améliore la microcirculation.
Les bonnes pratiques en matière de dépis
tage de la RD se heurtent à des “points de rupture” : la méconnaissance des compli
cations et des sites de dépistage par les patients ; le déficit de structures de dépis
tage. Or, le fond d’œil est un examen “facile”
aujourd’hui, car il n’oblige plus à la dilatation de la pupille, et l’orthoptiste est à même de photographier la rétine, l’interprétation restant, bien sûr, du ressort exclusif de l’ophtalmologiste.
Des initiatives ont fleuri partout en France pour aller à la rencontre des principaux concernés : en ÎledeFrance, notamment (OPHDIAT), où, grâce à la télémédecine, 10 000 nouveaux cas sont dépistés par an, des techniciens photographiant la rétine
de patients dans différents sites de dépis
tage, et transmettant les images via une application spécifique pour la RD au spécia
liste. CARéDIAB en ChampagneArdenne est une autre opportunité de dépistage.
“En Bourgogne, rapporte le Pr Catherine Creuzot Garcher (CHU de Dijon), un fond d’œil ‘itinérant’ est proposé gratuitement aux personnes cibles (repérées en croi
sant les données des médecins traitants, de l’Assurance maladie, du réseau des ophtalmologistes).”
La campagne orchestrée par Bayer, sou
tenue par un affichage dans les cabinets des médecins, des vidéos, etc., met l’accent sur l’intérêt d’un dépistage régulier par le fond d’œil d’une complication cécitante du diabète, et facilite le parcours visuel des patients, en faisant la promotion de l’annuaire des sites de dépistage du Syndicat national des ophtalmo
logistes de France***.
Dr Brigitte Blond, Paris D’après la conférence de presse de Bayer du 12 octobre 2017.
* dansloeildudiabete.com
** retina.fr
*** depistageophtalmo.org (150 centres à ce jour)
>> Site du Congrès de neurologie pédiatrique :
www.sfnp-congres.fr
Agenda
Images en Ophtalmologie
•Vol. XI - n° 5
•septembre-octobre 2017 174
Cas clinique
Le diagnostic différentiel doit écarter la kératite lamellaire diffuse, ou SOS (Sands of Sahara), syndrome dont la caractéristique est d’être sans défect de l’épithélium. Une OCT cornéenne permet de confirmer le diagnostic en cas de doute. Une microscopie confocale est recommandée. Les prélèvements microbiologiques sous le capot sont obligatoires devant la diversité des étio- logies. Ce profil microbiologique des kératites après Lasik dépend du délai d’apparition (4-6). Les formes précoces sont surtout dues à des cocci Gram+
dans un contexte de contamination peropératoire, alors que les formes tardives après la deuxième semaine sont plutôt causées par des champignons ou des mycobactéries atypiques et liées à un terrain particulier (2).
Avant toute chirurgie oculaire, y compris en chirurgie réfractive, une recherche soigneuse des foyers infectieux chroniques (foyers infectieux buccodentaires, sinusite, etc.) doit être réalisée.
Tout infiltrat localisé doit être considéré comme une infection jusqu’à preuve du contraire. Le pronostic visuel dépend du délai de prise en charge.
Celle-ci doit être rapide, spécialisée et adaptée pour améliorer le pronostic visuel et limiter les conséquences médicolégales. La prévention en demeure
néanmoins la pierre angulaire. II
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.
Références bibliographiques
1. Solomon R, Donnenfeld ED, Azar DT et al.
Infectious keratitis after laser in situ kerato- mileusis: results of an ASCRS survey. J Cataract Refract Surg 2003;29(10):2001-6.
2. Llovet F, de Rojas V, Interlandi E et al. Infec- tious keratitis in 204 586 LASIK procedures.
Ophthalmology 2010;117(2):232-8.e1-4.
3. Ortega-Usobiaga J, Llovet-Osuna F, Djodeyre MR, Llovet-Rausell A, Beltran J, Baviera J. Incidence of corneal infections after laser in situ kerato mileusis and surface abla- tion when moxifl oxacin and tobramycin are used as post operative treatment. J Cataract Refract Surg 2015;41(6):1210-6.
4. Donnenfeld ED, Kim T, Holland EJ et al.;
American Society of Cataract and Refractive Surgery Cornea Clinical Committee. ASCRS white paper: management of infectious keratitis following laser in situ keratomileusis. J Cataract Refract Surg 2005;31(10):2008-11.
5. Randleman JB, Shah RD. LASIK interface complications: etiology, management, and outcomes. J Refract Surg 2012;28(8):575-86.
6. Llovet-Osuna F, de Rojas Silva V, Martínez del Pozo M, Ortega-Usobiaga J. [Infectious keratitis in 266,191 laser in situ keratomileusis].
Arch Soc Esp Oftalmol 2010;85(11):355-9.
Symposium
de Neurologie-Ophtalmologie-Pédiatrie
Bordeaux, 31 janvier 2018
D. Brémond-Gignac (hôpital Necker-Enfants malades Paris)
Le symposium de Neurologie-Ophtalmologie-Pédiatrie (NOP) a vocation à rapprocher l’ophtalmologie pédiatrique et la neurologie pédiatrique. Il a lieu tous les ans et se déroule le mercredi après- midi dans le cadre du congrès de la Société française de neurologie pédiatrique (SFNP), qui fêtera sa 28
eédition en 2018.
Le symposium permet une interface fructueuse entre les neuro- pédiatres, les pédiatres, les médecins rééducateurs et les ophtalmo- logistes. Un certain nombre de paramédicaux, comme des orthoptistes et des rééducateurs, y assistent. Les sujets abordés ont pour but de décliner des thématiques communes.
Le symposium 2018 se tiendra au palais des Congrès de Bordeaux, le mercredi 31 janvier et aura pour thème “Journée des troubles cognitifs de l’enfant”.
Nous espérons vous y accueillir nombreux !
Société française
de neurologie pédiatrique : Pr Isabelle Desguerre (présidente d’honneur), Pr Sylvie Nguyen (présidente)
Pr Jean-Michel Pedespan (organisateur local) Symposium
de Neurologie-Ophtalmologie-Pédiatrie, Société française de neuro-ophtalmo-pédiatrie : Dominique Brémond-Gignac (présidente), Joseph Bursztyn (vice-président), Éliane Delouvrier (secrétaire)
Inscription et renseignements Secrétariat d’ophtalmologie
Hôpital universitaire Necker Enfants-malades, 149, rue de Sèvres, 75015 Paris
Tél. : 01 44 49 45 02 – Fax : 01 44 49 43 21 arietou.dabo@aphp.fr (inscriptions) Inscription sur place ou en ligne www.sfneuroped.fr
0174_IOP 174 05/10/2017 16:45:04
0226_IOP 226 12/12/2017 12:20:08