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Québec UTILISATION DU BASSIN VERSANTDE LA RIVIÈRE BOYERPAR LA SAUVAGINE EN 1992

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UTILISATION DU BASSIN VERSANT DE LA RIVIÈRE BOYER

PAR LA SAUVAGINE EN 1992

par

Charles Maisonneuve Raymond Me Nicoll

et

Reginald Ouellet

Février 1993

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Québec

lia

(2)

Service de la faune terrestre Direction de la faune et des habitats

Utilisation du bassin versant de la rivière Boyer par la sauvagine en 1992

Rapport d'étape

par

Charles Maisonneuve Raymond Me Nicoll

et

Reginald Ouellet

Ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche Québec, février 1993

(3)
(4)

Ill

TABLE DES MATIERES

LISTE DES TABLEAUX v

INTRODUCTION 1

AIRE D'ETUDE 3

MÉTHODES 6

RÉSULTATS 8

DISCUSSION 17

REMERCIEMENTS 23

RÉFÉRENCES 24

ANNEXE A 27

(5)
(6)

V

LISTE DES TABLEAUX

PAGE Tableau 1: Nombre total d'individus observés au cours des inventaires de

couples nicheurs réalisés en 1992 dans le bassin versant de la

rivière Boyer 9

Tableau 2: Nombre, composition spécifique et densité de couples localisés en

1992 dans le bassin versant de la rivière Boyer 10

Tableau 3: Nombre de couvées et de canetons observés en 1992 dans le bassin

versant de la rivière Boyer 11

Tableau 4: Nombre, composition spécifique et densité de couvées de canard

localisées en 1992 dans le bassin versant de la rivière Boyer 13

Tableau 5: Pourcentage de superficie en culture et densité de cours d'eau des principaux sous-bassins de la rivière Boyer et densités de couples

nicheurs et de couvées observées 14

Tableau 6: Nombre d'individus observés au cours de l'inventaire réalisé le 24

septembre 1992 dans le bassin versant de la rivière Boyer 16

Tableau 7: Comparaison de la densité de couples nicheurs de canards obtenue en 1992 dans le bassin versant de la rivière Boyer avec les densités moyennes obtenues la même année dans le nord-est de l'Amérique

du Nord 20

(7)

INTRODUCTION

Les principales activités entreprises jusqu'ici dans le cadre du Plan conjoint sur les habitats de l'Est (PCHE) ont été concentrées le long des berges du Saint-Laurent et de ses princi- paux affluents. Jusqu'à maintenant, les projets du PCHE étaient surtout orientés vers l'acquisition de milieux humides à protéger et l'aménagement d'habitats perturbés ou peu productifs. A moyen terme, les principaux habitats situés dans les secteurs cibles actuels seront vraisemblablement protégés et aménagés. Il faudra éventuellement prévoir s'éloigner de ces principaux cours d'eau et envisager des interventions à l'intérieur des terres, tant en milieu agricole qu'en milieu forestier. Les milieux humides ont pratiquement disparu du territoire agricole en raison des pratiques agricoles intensives. Cependant, les quelques superficies non perturbées laissent croire que ce territoire possède un bon potentiel de production de sauvagine.

Il est donc prévu, dans le cadre du programme d'évaluation du PCHE, d'entreprendre des études pilotes dans certains bassins versants où les terres sont principalement consacrées à l'agriculture (Anonyme 1991). L'objectif de ces études est d'évaluer la rentabilité d'entreprendre des programmes d'intendance des terres afin d'inciter les agriculteurs à modifier leurs pratiques agricoles pour favoriser à la fois l'agriculture et la faune.

Le ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche travaille déjà depuis quelque temps sur un programme de restauration du bassin versant de la rivière Boyer dont le principal objectif est de restaurer l'une des principales frayères d'Éperlan arc-en-ciel, espèce dont la situation est considérée précaire au Québec (Robitaille et al. 1990). Plusieurs organismes (Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation, Ministère de l'Environnement, l'Union des producteurs agricoles, les MRC de Bellechasse et Desjardins) se sont associés pour identifier les moyens à prendre pour atteindre les objectifs de restauration. Le projet de la rivière Boyer représentait donc une opportunité pour l'initiation d'un projet pilote dans le cadre du PCHE.

Des inventaires de sauvagine ont ainsi été initiés en 1992 dans le bassin versant de la rivière Boyer. Deux principaux objectifs étaient visés:

(8)

2

(1) la caractérisation de l'habitat utilisé en milieu agricole par la sauvagine afin d'avoir les outils nécessaires à l'élaboration de recommandations d'aménagement ou de modifications de pratiques agricoles;

(2) la caractérisation de l'utilisation actuelle du bassin versant par la sauvagine afin de la comparer à celle qui prévaudra après que les interventions de restauration auront été entreprises, dans le but d'évaluer l'efficacité de ces interventions.

(9)

AIRE D'ETUDE

La description de l'aire d'étude est basée sur les informations fournies par Paquet (1977), Robitaille et Vigneault (1990) et Robitaille et al. (1990). Les données hydrographiques et de superficie ont été ajustées à partir de résultats obtenus de l'interprétation de l'imagerie satellite LANDSAT-TM (Anonyme 1992a).

La rivière Boyer draine un bassin de 221 km2 situé sur la rive sud du fleuve Saint-Laurent (Figure 1). Cette rivière est alimentée par deux principaux affluents, les rivières Boyer Nord et Boyer Sud, de même que par une vingtaine de ruisseaux. La longueur totale de l'ensemble de ces cours d'eau est de 217 km. La tête du bassin est caractérisée par la présence de nombreux secteurs de rapides. Les zones d'eau calme se retrouvent surtout sur le cours principal de la rivière, principalement dans le tronçon situé en aval du village de Saint-Charles-de-Bellechasse.

Dans ce tronçon, de nombreux méandres se sont formés dans les dépôts sablonneux et les alluvions. La végétation aquatique est surtout présente dans ce secteur.

Le lac Saint-Charles, d'une superficie de 54,5 ha et situé dans une zone de tourbières, est le seul lac présent dans ce bassin versant. L'émissaire de ce lac rejoint la rivière Boyer à 1 km au nord-est du village de Saint-Charles-de-Bellechasse. L'embouchure de la rivière Boyer se situe près du village de Saint-Vallier, à environ 50 km à l'est de la ville de Québec. L'anse Saint-Vallier dans laquelle elle se jette fait partie du réseau de refuges d'oiseaux migrateurs créés par le Service canadien de la faune.

Environ 64% de la superficie du bassin versant est en culture. Une bonne partie de cette superficie sert à la production de foin ou au pâturage. La culture du maïs et des céréales, la forêt et les tourbières occupent le reste du territoire. Le bassin supérieur (rivières Boyer Nord et Boyer Sud) a fait l'objet de travaux de drainage afin de favoriser certaines cultures exigeant un sol bien drainé. Excluant les cours d'eau, deux tourbières, dont certains secteurs comprennent des mares, et des étangs de ferme artificiels représentent les seuls milieux humides du bassin versant.

(10)

Beauport.

Québec

S km

Figure 1. Localisation du bassin versant de la rivière Boyer

(11)

5

Quelques étangs ont aussi été créés sur un terrain de golf aménagé en 1992 en bordure de la rivière, un peu en amont de l'autoroute 20.

Les berges de la rivière et de ses tributaires ont été dégarnies de végétation en plusieurs endroits par les cultivateurs désireux d'accroître les superficies en culture et accessibles à la machinerie. Cette absence de végétation riveraine, l'escarpement des berges, et la nature des sols contribuent à l'érosion marquée des berges. En plus de l'apport de sédiments ainsi entraîné, l'épandage annuel de quantités considérables d'engrais et de lisier de porc qui ruissellent jusqu'aux cours d'eau contribuent à la détérioration de la qualité de l'eau.

(12)

METHODES

La méthode utilisée est dérivée de celle qui est couramment employée pour assurer le suivi des populations de couples nicheurs en forêt boréale (Bordage 1987, 1988a et 1988b, Anonyme 1992b). Les limites de notre zone d'inventaire ont cependant été fixées par celles du bassin versant au lieu d'être celles de blocs de 100 km2 délimités arbitrairement par le quadrillage universel transverse de Mercator. Tous les cours et plans d'eau du bassin versant sont survolés au cours de chacun des inventaires. Ces inventaires sont réalisés à l'aide d'un hélicoptère de type Bell 206B (Jet Ranger) muni de fenêtres latérales avec bulles. Ces bulles permettent d'assurer la meilleure visibilité possible aux deux observateurs assis à l'arrière. Ceux-ci transmettent leurs observations au navigateur qui est assis à l'avant. Toutes ces observations sont notées sur un acétate qui est superposé à une carte topographique du bassin versant à l'échelle du 1:50 000.

Le navigateur indique ainsi le nombre, le sexe (si possible) et l'espèce associés à chacune des observations.

Les inventaires de couples sont normalement effectués au cours de trois journées différentes (Bordage 1987, 1988a et 1988b). Cependant, en raison du printemps tardif qui a prévalu en 1992, quatre inventaires de couples ont été effectués pour tenter d'obtenir une meilleure image de l'utilisation du bassin versant de la rivière Boyer par les espèces tardives.

Ces inventaires de couples ont été réalisés le 24 avril et les 1er, 7 et 14 mai. Les mentions retenues pour la comptabilisation des couples sont celles constituées de un ou deux individus de sexe indéterminé, d'un mâle seul, d'une femelle seule ou d'un couple dans les cas où il est possible de déterminer le sexe des oiseaux observés. Pour la détermination finale du nombre de couples nicheurs, les informations des quatre inventaires sont transcrites et superposées sur un acétate pour chacune des espèces. Les localisations multiples dans un même secteur permettent de considérer la présence stable d'un couple nicheur. Les localisations uniques sont attribuées à la présence d'oiseaux en migration et sont ainsi exclues de cette comptabilisation.

La même méthode a aussi été utilisée au cours du mois de juillet pour procéder à l'inventaire des couvées de sauvagine produites dans le bassin versant. Deux inventaires aériens

(13)

7

ont ainsi été réalisés le 2 et le 17 juillet. Afin de procéder à la validation des résultats obtenus et de vérifier ceux obtenus dans des secteurs difficiles à couvrir du haut des airs à cause du couvert arborescent, certains secteurs ont fait l'objet d'inventaires au sol. Le tronçon de rivière situé entre les routes 279 et 281 (25,3 km) a ainsi été couvert le 8 juillet par deux observateurs en canot, tandis qu'un tributaire de la rivière Boyer Nord (2,3 km) et un tronçon de la rivière Boyer Sud (7,0 km) ont été couverts le 10 juillet par un observateur à pied. Lors de ces inventaires, le nombre de canetons, la classe d'âge (déterminée selon la méthode de Gollop et Marshall 1954) et l'espèce étaient encore localisés sur des acétates superposés à la carte topographique du bassin versant de la rivière Boyer. Les femelles en comportement de défense étaient considérées comme étant accompagnées d'une couvée. En tenant compte de la classe d'âge des couvées observées, la superposition des résultats de ces inventaires sur un acétate par espèce a permis de déterminer le nombre total de couvées produites.

Finalement, un dernier inventaire a été réalisé le 24 septembre afin d'évaluer l'abondance et la répartition des différentes espèces de sauvagine fréquentant encore le bassin versant de la rivière Boyer avant l'ouverture de la saison de chasse.

(14)

RESULTATS

Au total, 14 espèces ont été observées au cours des inventaires printaniers (Tableau 1).

Le premier inventaire réalisé le 24 avril a permis de dénombrer 3866 individus. Une bonne majorité de ces oiseaux étaient cependant des migrateurs de passage. En effet, des groupes considérables de Grandes Oies blanches et de Bernaches du Canada s'alimentaient alors dans les champs. De plus, des rassemblements importants de canards barboteurs ont été observés dans les champs qui étaient encore inondés à la suite de la fonte récente des neiges. Ainsi, si ces migrateurs sont exclus du total, le nombre d'individus observés au cours de ce premier inventaire est réduit à 313. En continuant d'exclure les Bernaches du Canada notées par la suite, le nombre d'individus observés au cours des inventaires subséquents a oscillé entre 350 et 380. L'espèce de canard la plus abondante était le Canard noir qui regroupait entre 42 et 58% des effectifs rencontrés. Les autres espèces de canard les plus abondantes étaient la Sarcelle à ailes vertes, le Grand Bec-scie et le Canard malard.

Selon les identifications de couples effectuées pour chacun des inventaires printaniers, sept espèces étaient susceptibles de nicher dans le bassin versant (Tableau 2). L'estimation du nombre de couples a varié de 99 à 149, représentant une densité variant de 45 à 67 couples/100 km2. Le nombre réel de couples nicheurs obtenu après compilation des données des 4 inventaires s'élève ainsi à 144, ce qui représente une densité de 65,2 couples/100 km2. Le Canard noir représente l'espèce la plus abondante avec une densité de 29,0 couples/100 km2. La Sarcelle à ailes vertes et le Canard malard représentent les autres espèces les plus abondantes. Le Grand Bec-scie n'a pas fait l'objet d'une compilation du nombre de couples parce que les individus observés étaient pour la plupart en migration (voir la discussion). La très grande majorité des couples nicheurs identifiés fréquentaient les cours d'eau du bassin versant; seulement 12 de ces couples (8%) ont été observés dans un autre habitat, soit la tourbière à mares située en périphérie du lac Saint- Charles.

Les inventaires aériens réalisés les 2 et 17 juillet ont permis de dénombrer 45 et 61 couvées respectivement (Tableau 3). Considérant que les canetons de certaines couvées n'ont

(15)

Tableau 1. Nombre total d'individus observés au cours des inventaires de couples nicheurs réalisés en 1992 dans le bassin versant de la rivière Boyer

Espèce

Grande Oie blanche Bernache du Canada Canard noir

Canard malard

Sarcelle à ailes vertes Canard pilet

Sarcelle à ailes bleues Canard branchu

Canard siffleur d'Amérique Canard chipeau

Morillon à collier Grand Bec-scie Bec-scie couronné Garrot à oeil d'or Canards barboteurs

24 avril

3 000 250 174 33 39 6 1 0 0 0 22 38 0 0 300

$863

1er mai

0 31 134 29 103 12 6 7 2 0 15 67 2 0 0

406

1 mai

0 0 115

21 126 2 4 20 0 0 10 84 0 3 0

ns

Î4mai

0 0 140

59 77 11 12 16 6 3 3 27 0 0 0

354

(16)

10

Tableau 2. Nombre, composition spécifique et densité de couples localisés en 1992 dans le bassin versant de la Rivière Boyer

Espèce

Canard noir Canard malard Sarcelle à ailes vertes Grand Bec-scie Canard pilet Sarcelle à ailes bleues Canard branchu

Total

24 avril n

57

19

3

15

5

0

0

99

%

57,6

19,2

3,0

15,2

5,1

0,0

0,0

100

T m a i n

63

18

26

29

6

3

4

149

% 42,3

12,1

17,5

19,5

4,0

2,0

2,7

Î00

7 mai n

58

11

39

25

1

2

0

136

% 42,7

8,1

28,7

18,4

0,7

1,5

0,0

100

14 mai n

58

19

30

8

7

8

3

133

% 43,6

14,3

22,6

6,0

5,3

6,0

2,3

100

Couples nicheurs n

64

22

46

--

5

4

3

144

% 44,4

15,3

31,9

--

3,5

2,7

2,1

100

Densité (100 km2)

29,0

10,0

20,8

2,3

1,8

1,4

65,2

(17)

11

Tableau 3. NOMBRE DE COUVÉES ET DE CANETONS OBSERVÉS EN 1992 DANS LE BASSIN VERSANT DE LA RIVIÈRE BOYER

Canard noir Canard malard Sarcelle à ailes vertes Canard branchu Canard pilet Grand Bec-scie Total

9 en comportement

3 0 0 0 1 1 5

Classe I nb couvées

7 5 1 0 0 0 13

nb canetons

30 28 4 0 0 0 62

Classen nb couvées

16 7 0 0 0 0 23

nb canetons

69' 24 0 0 0 0 93

Classe n i nb

couvées 4 0 0 0 0 0 4

nb canetons

12 0 0 0 0 0 12

Canard noir Canard malard Sarcelle à ailes vertes Canard branchu Canard pilet Grand Bec-scie Total

« e n comportement

1 1 0 0 0 0 2

Classe I nb couvées

5 0 0 1 0 0 6

nb canetons

26 0 0 8 0 0 34

Classen nb couvées

9 2 0 1 0 0 12

nb canetons

33' 9 0 6 0 0 48

Classe i n nb couvées

3 0 0 0 0 0 3

nb canetons

18 0 0 0 0 0 18

Canard noir Canard malard Sarcelle à ailes vertes Canard branchu Canard pilet Grand Bec-scie

Total - - \ -, / S - ;

« e n comportement

5 3 3 I 0 0

. îî --;

Classe I nb couvées

7 2 0 0 1 0

nb canetons

32 16 0 0

? 0

'- /48Ï--

ClasseH nb couvées

11 3 2 0 0 0

• I f "

nb canetons

33 18 7 0 0 0 ,58

Classe n i nb couvées

20 2 1 0 0 0 23

nb canetons

85' 12 2 0 0 0 99

1 Nombre minimum puisque les canetons de certaines couvées n'ont pu eue dénombrés

(18)

12

pu être dénombrés, ces couvées regroupaient un nombre minimal de 167 et de 205 canetons. En raison du fait que les inventaires réalisés au sol ne couvraient qu'une partie de l'aire d'étude, le nombre de couvées repérées au cours de ces inventaires s'élève à seulement 23 couvées. La taille moyenne des couvées observées était respectivement de 5,0, 3,9 et 4,3 canetons pour les couvées de classe I, II et III.

Les inventaires de couvées réalisés au sol (en canot et à pied) n'ont permis d'identifier que 3 couvées qui n'ont pas été détectées du haut des airs. Deux d'entre elles étaient des couvées de Canard branchu qui ont été repérées sur le cours principal de la rivière Boyer. La troisième était une couvée de Canard noir; celle-ci a été observée sur un étang situé en milieu boisé sur un tributaire de la rivière Boyer Nord.

L'interprétation des données récoltées au cours de tous les inventaires de couvées a permis de déterminer que 94 couvées, appartenant à 6 espèces de canards, ont été produites dans le bassin versant de la rivière Boyer (Tableau 4). Le Canard noir et le Canard malard sont les espèces ayant produit le plus grand nombre de couvées. Aucune couvée de Sarcelle à ailes bleues n'a été observée et, dans le cas du Grand Bec-scie, aucune couvée n'a été repérée même si une femelle en comportement a été localisée sur le lac Saint-Charles. La très grande majorité des couvées (87%) ont été localisées le long des cours d'eau et ruisseaux du bassin versant. La tourbière à mares située en périphérie du lac Saint-Charles abritait 10 autres couvées (Canard noir, Sarcelle à ailes vertes et Canard malard). Finalement, une couvée de Canard noir et une couvée de Canard malard ont été localisées respectivement sur un étang de ferme et dans un petit marais situé dans une ancienne gravière.

Le sous-bassin du cours principal de la rivière Boyer abrite des densités de couples nicheurs et de couvées qui sont près de deux fois supérieures à celles qui sont observées dans les sous-bassins des rivières Boyer Nord et Boyer Sud (Tableau 5). Ceci s'applique autant lorsque les données sont présentées par unité de surface que lorsqu'elles sont présentées par kilomètre de cours d'eau.

(19)

13

Tableau 4. Nombre, composition spécifique et densité de couvées de canard localisées en 1992 dans le bassin versant de la Rivière Boyer

Espèce

Canard noir Canard malard

Sarcelle à ailes vertes Canard pilet

Grand Bec-scie Canard branchu

Total

2 juillet n

30 12 1 1 1 0,0 45

%

66,7 26,7 2,2 2,2 2,2 0,0

100

17 juillet n

44 10 6

1 0,0

1

60

%

73,3 16,7 10,0 1,7 0,0 1,7 100

Données regroupées n

61 21 6 2 1 31

94

%

65,0 22,3 6,4 2,1 1,1 3,2

100

Densité (100 km2) 27,6 9,5 2,7 0,9 0,5 1,4

42,5

Incluant les couvées observées lors de l'inventaire au sol réalisé le 8 juillet.

(20)

14

Tableau 5. Pourcentage de superficie en culture et densité de cours d'eau des principaux sous-bassins de la rivière Boyer et densités de couples nicheurs et de couvées observées

Sous-bassin

Boyer Boyer Sud Boyer Nord

% de superficie en culture

61,4 70,5 63,7

Densité de cours d'eau (km/km2)

0,81 1,08 0,99

Densité de couples ni- cheurs

/100 km2

92,1 47,0 43,8

/km de cours d'eau1

1,00 0,44 0,44

Densité de couvées /100 km2

57,1 25,6 33,8

/km de cours d'eau1

0,59 0,24 0,34

Excluant les oiseaux observés ailleurs que le long des cours d'eau

(21)

15

Seulement 326 individus appartenant à 9 espèces ont été localisés lors du dernier inventaire réalisé le 24 septembre (Tableau 6). Le Canard noir représentait encore l'espèce la plus abondante avec près de 60% des effectifs.

(22)

16

Tableau 6. Nombre d'individus observés au cours de l'inventaire réalisé le 24 septembre 1992 dans le bassin versant de la Rivière Boyer

Espèce Canard noir

Sarcelle à ailes vertes Canard pilet

Morillon à collier Canard branchu Canard malard Bernache du Canada Bec-scie couronné Sarcelle à ailes bleues Total

Nombre 192

29 28 23 18 17 12 5 2 326

% 58,9

8,9 8,6 7,1 5,5 5,2 3,7 1,5 0,6 100

(23)

17 DISCUSSION

Les informations concernant les niveaux de population des différentes espèces de sauvagine se reproduisant au Québec sont peu abondantes (Anonyme 1986). Il est reconnu que les îles du Saint-Laurent abritent des densités relativement élevées de nids de canards et celles-ci ont fait l'objet de nombreux inventaires (Anonyme 1986, Bélanger 1989 et 1991, Laperle 1973, Pilon et al. 1980 et 1981). Bien que les densités de sauvagine se reproduisant dans la forêt boréale soient considérées comme étant relativement faibles, cette région contribue à la production de la majorité des effectifs de certaines espèces en raison de sa très grande étendue (Anonyme 1986). Des programmes d'inventaires de couples nicheurs sont ainsi réalisés depuis plusieurs années dans la région boréale du Québec afin d'assurer un suivi de l'évolution des populations (Anonyme 1992b, Bordage 1987, 1988a et 1988b).

L'utilisation des terres agricoles du sud de la province par la sauvagine en période de reproduction est cependant très méconnue. Jusqu'à maintenant, seule un étude réalisée dans le secteur de la rivière du Sud dans le Haut-Richelieu avait permis de démontrer que ces terres peuvent représenter un habitat relativement important pour la nidification de certaines espèces de canards (Massé et Raymond 1988). Bien que notre étude ait été limitée à un bassin versant de petite superficie, nos résultats indiquent que le milieu agricole peut effectivement présenter un excellent potentiel pour la production de sauvagine.

Lors de l'interprétation de nos résultats d'inventaires de couples nicheurs, les migrateurs tels la Grande Oie blanche et la Bernache du Canada ont été exclus d'emblée, de même que les canards barboteurs observés dans des rassemblements importants. Dans le cas des observations retenues, toutes les espèces rencontrées ont été considérées comme susceptibles de nicher dans le bassin versant de la rivière Boyer. Une proportion de couples reproducteurs encore en migration au moment de nos inventaires peut avoir contribué à une surestimation des effectifs chez certaines espèces. L'exemple le plus frappant est celui du Grand Bec-scie. Un nombre maximal de 29 couples était obtenu pour cette espèce lors de l'inventaire du premier mai (Tableau 2). Ce nombre était cependant abaissé à seulement 8 couples au cours du dernier

(24)

18

inventaire, et une seule femelle en comportement a été observée par la suite en juillet. La majorité des Grands Becs-scies observés étaient donc des oiseaux de passage qui devaient s'alimenter avant de continuer leur migration. Le Grand Bec-scie est une espèce opportuniste qui sélectionne généralement ses proies selon la disponibilité de celles-ci (White 1957, Palmer 1976, Bellrose 1980). Au moins vingt espèces de poisson sont présentes dans les différents cours d'eau de ce bassin versant (Guy Trencia, MLCP, comm. pers.). De plus, la période de passage du Grand Bec-scie, qui peut aussi s'alimenter d'oeufs de poissons (Palmer 1976), correspond à la période de fraie de plusieurs espèces. Bien que les rivières aux eaux turbides soient effectivement fréquentées par le Grand Bec-scie au cours des migrations, il semble qu'une eau claire soit requise pour l'élevage des couvées qui ont ainsi plus de facilité à poursuivre et capturer leurs proies (White 1957). Le bassin versant de la rivière Boyer n'est donc pas propice à la reproduction de cette espèce.

Lorsque le nombre de couples nicheurs localisés dans le bassin versant de la rivière Boyer (Tableau 2) est comparé au nombre de couvées qui y ont été produites (Tableau 4), il est possible de constater que, pour la plupart des espèces, la majorité des couples repérés se sont reproduits.

Les deux espèces de sarcelles semblent cependant constituer des exceptions. En effet, selon nos résultats, seulement 13% des couples de Sarcelles à ailes vertes identifiés se seraient reproduits.

Il est possible que, comme dans le cas du Grand Bec-scie, plusieurs couples de cette espèce repérés au cours des inventaires printaniers aient été des migrateurs. Il est aussi possible que les couvées de cette espèce fréquentent un habitat difficile à couvrir du haut des airs et qui n'a pas été couvert lors des inventaires au sol. En effet, plusieurs délaissés de méandres, situés le long du cours principal de la rivière Boyer, sont susceptibles de constituer un habitat propice à l'élevage des couvées de Sarcelle à ailes vertes. Ces milieux sont généralement abrités par un couvert arborescent assez dense qui réduit considérablement la visibilité au cours des inventaires.

L'absence de couvées chez les deux espèces de sarcelles peut aussi être attribuée à la nidification tardive de celles-ci, nos inventaires ayant possiblement précédé la période pendant laquelle des couvées auraient pu être observées. D'ailleurs, un couple de Sarcelle à ailes bleues était encore observé le 7 juillet, au moment où la majorité des mâles des autres espèces avaient quitté les femelles qui s'occupaient seules des couvées.

(25)

19

Lors des inventaires de couples nicheurs réalisés de 1985 à 1987 dans la région boréale du Québec, les densités moyennes ont varié entre 52 et 65 couples/100 km2, des densités maximales de 70 à 113 couples/100 km2 étant obtenues dans les meilleurs secteurs (Bordage 1987, 1988a et 1988b). Les densités de couples de Canard noir, l'espèce la plus abondante sur ce territoire, se situaient entre 12 et 16 couples/100 km2, les meilleurs secteurs abritant une densité maximale de 44 couples/100 km2. Des inventaires du même type réalisés en Ontario entre 1980 et 1988 (Ross 1987, Ross et Fillman 1990) ont révélé des densités pouvant aller jusqu'à 108 couples/100 km2. Une densité maximale de 70.8 couples de Canards noirs/100 km2

a été obtenue dans l'extrême nord-est de cette province. Ross et Fillman (1990) soupçonnent cependant que cette densité exceptionnellement élevée peut être attribuable à la présence de migrateurs lors des inventaires. Les densités les plus élevées de Canards noirs obtenues dans le reste de l'Ontario se situaient entre 20 et 40 couples/100 km2.

La densité de couples nicheurs obtenue en 1992 dans le bassin versant de la rivière Boyer, soit 65,2/100 km2 pour l'ensemble des espèces et 29,0/100 km2 pour le Canard noir, se compare donc avantageusement avec ces résultats. Nos résultats pourraient possiblement être attribuables aux conditions particulièrement pluvieuses qui ont prévalu dans la région et qui ont fait en sorte que la majorité des petits cours d'eau intemiittents ont été gorgés d'eau en 1992. Cependant, il n'y a aucune raison de croire que les conditions météorologiques n'ont pas été les mêmes un peu partout dans le nord-est de l'Amérique du Nord. Or, la densité de couples de canards barboteurs nicheurs obtenue dans le bassin versant de la rivière Boyer est généralement supérieure aux densités moyennes obtenues au cours de la même année dans le nord-est de l'Amérique du Nord (Tableau 7). Les données utilisées pour cette comparaison constituent cependant des moyennes de résultats obtenus dans des ensembles de blocs d'inventaires (Anonyme 1992a). Des densités similaires ou supérieures à celles obtenues dans le bassin versant de la rivière Boyer peuvent ainsi avoir été obtenues dans certains des blocs couverts dans le cadre de ces inventaires.

Les blocs couverts au Québec sont tous situés dans la forêt boréale, mais il est possible qu'une certaine proportion des blocs couverts dans les Maritimes soient situés en milieu agricole et il serait intéressant de connaître les densités de couples nicheurs que ceux-ci peuvent abriter.

(26)

Tableau 7. COMPARAISON DE LA DENSITE DE COUPLES NICHEURS DE CANARDS OBTENUE EN 1992 DANS LE BASSIN VERSANT DE LA RIVIÈRE BOYER AVEC LES DENSITÉS MOYENNES OBTENUES LA MÊME ANNÉE DANS LE NORD-EST DE L'AMÉRIQUE DU NORD1

Espèce

Canard noir Canard malard Sarcelle à ailes vertes Canard branchu Sarcelle à ailes bleues Grand Bec- scie

Bec-scie couronné Morillon à collier Garrot à oeil d'or Petit Garrot Total

Rivière Boyer

29,0 10,0 20,8 1,4

1,8

0,0

0,0

0,0

0,0

0,0 63.0

Québec (milieu boréal) 11,5

2,9

2,4

0,1

0,2

6,7

1,3

3,5

3,9

0,6 33,1

Ontario

12,0 15,0 3,0

5,4

2,3

8,7

12,6 7,3

4,4

2,6 73,3

Nouveau Brunswick

10,0 0,2

1,8

0,5

0,4

1,6

0,5

1,6

0,4

0,0 17,0

Nouvelle-

Ecosse

16,1 0,5

2,4

1,0

0,6

3,2

0,1

3,5

0,1

0,0 27,5

Terre- Neuve

7,7 0,1

4,2

0,0

0,0

3,3

0,0

5,2

3,1

0,0 23,6

Labrador

7,5 0,0

3,7

0,0

0,0

2,7

0,0

3,2

6,0

0,0 23,1

Maîne

12,8 2,3

1,0

1,8

0,1

5,1

3,2

3,1

0,7

0,5 30,6 'Résultats tirés de Anonyme 1992b

(27)

21

Nous ne pouvons donc pour l'instant comparer nos résultats à ceux obtenus dans d'autres secteurs agricoles vu l'absence de données détaillées pour de tels milieux dans l'est de l'Amérique du Nord.

Nos résultats démontrent néanmoins une utilisation relativement élevée du bassin versant de la rivière Boyer par les canards barboteurs par rapport à la forêt boréale. Le niveau élevé de perturbation de ce bassin versant et l'absence quasi totale de milieux humides autres que les cours d'eau ne laissaient pas présager une telle utilisation. Le fait que le Canard noir soit l'espèce la plus abondante et que la densité de couples nicheurs de cette espèce soit si élevée est aussi surprenant, cette espèce ayant la réputation d'être défavorisée par les modifications d'habitat entraînées par l'agriculture (Bélanger 1984, Kirby 1988:26). Le bassin de la rivière Boyer ne sert cependant pas de secteur de reproduction pour les canards plongeurs.

Au cours des inventaires printaniers, les cours d'eau et ruisseaux du bassin versant abritaient la majorité des couples nicheurs observés. Seulement 12 de ces couples ont été localisés dans la tourbière à mares, tandis qu'un autre couple fréquentait un étang situé en milieu boisé. Les mêmes tendances semblent aussi se refléter au niveau des habitats fréquentés par les couvées. A l'exclusion des cours d'eau et ruisseaux, seulement 10 couvées ont été localisées dans la tourbière à mares, et deux couvées fréquentaient un étang de ferme et marais situé dans une ancienne gravière. Les données récoltées au cours d'inventaires aériens sont cependant trop ponctuelles pour caractériser adéquatement l'habitat requis par la sauvagine en milieu agricole.

La densité de cours d'eau des sous-bassins des rivières Boyer Nord et Boyer Sud est plus élevée que celle du sous-bassin du cours principal de la rivière Boyer situé en aval (Tableau 5).

La densité de couples nicheurs et de couvées est cependant beaucoup plus élevée dans ce dernier sous-bassin. Le cours principal de la rivière Boyer est relativement large, est situé dans une vallée assez encaissée et est caractérisé par la présence de nombreux méandres et secteurs d'eau calme bordés d'une étroite bande boisée. La quiétude et les zones d'herbiers aquatiques caractérisant ces milieux favorisent leur fréquentation par la sauvagine. Les zones d'eau calme

(28)

22

susceptibles d'attirer les canards se font beaucoup plus rares dans les deux autres sous-bassins et celles qui y sont disponibles présentent des superficies beaucoup moins importantes. Les cours d'eau de ces sous-bassins sont aussi moins encaissés. Ainsi, plusieurs ont fait l'objet de travaux de redressement à des fins de drainage (Robitaille et al 1990) et leurs berges sont souvent complètement déboisées et cultivées. L'aménagement de zones d'eau calme sur les cours d'eau des sous-bassins des rivières Boyer Nord et Boyer Sud pourrait attirer la sauvagine. Ces zones pourraient aussi servir de trappes à sédiments et aideraient à améliorer la qualité de l'eau, ce qui fait partie des principaux objectifs visés par le plan de restauration de la rivière Boyer. Un programme de télémétrie permettrait de mieux cerner les exigences de la sauvagine et fournirait les données essentielles à l'élaboration de recommandations d'aménagement.

Malgré le nombre relativement élevé de canards produits dans le bassin versant de la rivière Boyer, ceux-ci ne semblent pas y demeurer toute la saison. En effet, seulement 326 individus ont été observés lors de l'inventaire réalisé au début de l'automne. Sans programme de marquage ou de télémétrie, nous ne pouvons être en mesure d'évaluer la proportion de ces canards qui provient effectivement de ce bassin. En éliminant les individus appartenant aux espèces qui n'ont pas niché dans le bassin de la Boyer (Bernache du Canada, Bec-scie couronné, Morillon à collier), le nombre d'individus potentiellement issus du bassin versant de la rivière Boyer peut quand même être réduit à 286. De plus, la majorité de ceux-ci étaient concentrés dans les 20 derniers kilomètres du cours d'eau principal. Cet inventaire ayant été réalisé la journée précédant l'ouverture de la saison de chasse à la sauvagine, la pression de chasse ne peut pas être considérée comme responsable de l'exode noté. En raison de la proximité relative du fleuve Saint-Laurent, il est possible de croire que les canards de la rivière Boyer se sont déplacés vers celui-ci. Des concentrations importantes de canards barboteurs sont d'ailleurs observées dans ce secteur du fleuve au cours de l'automne (Banville et St-Onge 1986, 1990).

(29)

23 REMERCIEMENTS

Nous tenons à remercier la Direction régionale de Québec, en particulier Monsieur Sylvain St-Onge du Service d'aménagement et d'exploitation de la faune, pour sa collaboration à la réalisation de ce projet. Nous remercions aussi l'instigateur du projet, Monsieur Michel Lepage du Service de la faune terrestre, dont les judicieux commentaires ont contribué à améliorer le présent document.

(30)

24 RÉFÉRENCES

Anonyme. 1986. Plan de gestion de la sauvagine au Québec. Ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche, et Service canadien de la faune. 108 pages.

Anonyme. 1991. Plan de 15 ans - Québec. Plan conjoint des habitats de l'est. 40 pages.

Anonyme. 1992a. Bassin versant de la rivière Boyer: interprétation d'image satellite et intégration de données hydrographiques. Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation, Service de la protection des ressources. Fiche technique, 6 pages.

Anonyme. 1992b. Breeding waterfowl survey in eastern Canada and the state of Maine, 1992. Canadian Wildlife Service and the Maine Department of Inland Fisheries and Wildlife. 10 pages.

Banville, D. et S. St-Onge. 1986. Recensement de la sauvagine au cours des automnes 1983 et 1984 sur le fleuve Saint-Laurent entre Grondines et Montmagny. Ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche, Direction régionale de Québec, Service de l'aménagement et de l'exploitation de la faune. 31 pages.

Banville, D. et S. St-Onge. 1990. Inventaire aérien de la sauvagine sur le fleuve Saint- Laurent entre Grondines/LeclercviUe et Saint-Roch-des-Aulnaies/Baie-Sainte-Catherine à l'automne 1988. Ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche, Direction régionale de Québec, Service de l'aménagement et de l'exploitation de la faune.

Bélanger, L. 1984. Le déclin du canard noir au Québec. Les Carnets de Zoologie 44:57- 65.

Bélanger, L. 1989. Potentiel des îles du Saint-Laurent dulcicole pour la sauvagine et plan de protection. Environnement Canada, Service canadien de la faune. 71 pages.

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Service canadien de la faune, Région du Québec, Série de rapports techniques No 18. 29 pages.

(31)

25

Bordage, D. 1988a. Suivi des couples nicheurs de canard noir en forêt boréale, 1986.

Service canadien de la faune, Région du Québec, Série de rapports techniques No 35. 46 pages.

Bordage, D. 1988b. Suivi des couples nicheurs de canard noir en forêt boréale, 1987.

Service canadien de la faune, Région du Québec, Série de rapports techniques No 36. 41 pages.

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(32)

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63 pages.

(33)

27 ANNEXE A

NOMS SCIENTIFIQUES DES ESPECES MENTIONNÉES DANS LE TEXTE

OISEAUX

Grande Oie blanche Bernache du Canada Canard branchu

Canard siffleur d'Amérique Canard chipeau

Sarcelle à ailes vertes Canard malard

Canard noir Canard pilet

Sarcelle à ailes bleues Morillon à collier Garrot à oeil d'or Petit Garrot Bec-scie couronné Grand Bec-scie Eider à duvet

Chen caerulescens Branta canadensis Aix sponsa

Anas americana Anas strepera Anas crecca

Anas platyrhynchos Anas rubripes Anas acuta Anas discors Aythya collaris Bucephala clangula Bucephala albeola Lophodytes cucuilatus Mergus merganser Somateria mollissima

Éperlan arc-en-ciel Hareng

POISSONS

Osmerus mordax Clupea harengus

(34)

Gouvernement du Québec Ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche

Direction de la faune et des habitats

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