• Aucun résultat trouvé

Djerad en visite de travail aujourd hui dans la wilaya de Tipasa

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Djerad en visite de travail aujourd hui dans la wilaya de Tipasa"

Copied!
15
0
0

Texte intégral

(1)

Quotidien National d’Information 9eAnnée - Samedi 21 novembre 2020 - 5 Rabie Al Tani 1441 N° 2552 - Algérie : 10 DA /1 € w w w.l e c h o d a l g e r i e - d z.c o m

Djerad en visite de travail aujourd’hui dans la wilaya de Tipasa

Le Premier ministre, Abdelaziz Djerad est attendu aujourd’hui dans la wilaya de Tipasa, seconde du genre en l’espace de deux semaines, pour une visite de travail au cours de laquelle il devra

procéder au lancement de la campagne nationale de reboisement.

Il procèdera au lancement de la campagne nationale de reboisement

RESTEZ CHEZ VOUS

SAUVEZ DES VIES

I N F O R M E R E T P E N S E R L I B R E M E N T

Coronavirus

1103 nouveaux cas, 619 guérisons et 15 décès en Algérie durant les dernières 24 heures

Antibiotiques

Création d’un observatoire national à la Direction générale de la pharmacie

Lire page 7 Lire page 16

Lire page 16 Lire page 4

Alors que les frontières sont toujours fermées à cause de la pandémie

Les Algériens attendent l’accord du Comité de la santé pour

se soigner à l’étranger

Supercoupe d’Algérie : USMA-CRB

Un derby indécis pour renouer avec le football

Lire page 3

Contaminations et décès parmi le personnel de santé

9300 cas et 118 décès selon le Dr Fourar

Emmanuel Macron à «Jeune Afrique»

Je ferai tout pour «aider» le président algérien Abdelmadjid Tebboune, qui est «courageux», afin que «la transition réussisse» en Algérie

Le porte-parole du Comité scientifique de suivi du coronavirus en Algérie, le Dr Djamel Fourar, s’est exprimé, hier, sur la situation du personnel de santé qui est au premier front dans la lutte contre la pandémie de la Covid-19 depuis neuf mois. Selon le Dr Fourar, le nombre de professionnels de la santé contaminés par le coronavirus est de 9300 cas et 118 décès parmi eux, a-t-il précisé.s

Emmanuel Macron a déclaré, dans un entretien publié hier par Jeune Afrique, qu’il ferait « tout » pour « aider » le président algérien Abdelmadjid Tebboune, qui est « courageux », afin que « la transition réussisse » en Algérie. « Je vous le dis franchement: je ferai tout ce qui est en mon possible pour aider le Président Tebboune dans cette période de transition. Il est courageux », déclare le chef de l’Etat.

Mais, ajoute-t-il, « on ne change pas un pays, des institutions et des structures de pouvoir en quelques mois ».

« Il y a eu un mouvement révolutionnaire, qui est toujours là, sous une forme différente.

Lire page 5

Lire page 15

(2)

Echos u our

2 d j

Edité par la Sarl Echo Medias Algérie

www.lechodalgerie-dz.com E-mail : echodalgerie@gmail.com Directeur Général

Fondateur Tewfiq Meraou

Siège Social : 32, Avenue de Maubeuge - Alger

Rédaction : 5F, rue des 3 Frères - Bouadou Bir Mourad Raïs - Alger

Direction de la publicité :

Anep Tél : 021 73 76 78

021 73 71 28 Fax : 021 73 95 59

Diffusion Ouest-Centre-Est

Impession SIA

Les manuscrits, photographies ou tout autre document et illustration adressés ou remis à la rédaction ne sont pas restitués et ne peuvent faire l’objet d’aucune réclamation.

Tél-Fax: 023 54 23 23 / 023 54 23 02 Tél-Fax : 023 54 23 04

Quotidien National

d’Information

Zigzag

Expresse

L’Echo d’Algérie Quotidien National d’Information @echodalgerie_dz

005001114002013631013

Compte N° :

lechodalgerie-dz.com

w w w.

Directeur Technique Walid Boumaaraf Rédacteur en Chef Mouloud Hamdi Directeur de la Publication

Ahsene Saaid Directrice de la Rédaction

DrLila Meraou

Béchar

Démantèlement

d’un réseau de 5 narcotrafiquants

Tlemcen

Plus de 35 kg de kif traité saisis par la Police

judiciaire de Béni Boussaïd

Les éléments de la brigade mobile de la Police judiciaire de la daïra frontalière de Béni Boussaïd ont saisi dans deux opérations distinctes plus de 35 kg de kif traité. Dans la première opération, les éléments de la police judiciaire de Béni Boussaid ont, sur la base d’informations qui leur sont parvenues, démantelé un réseau de trafiquants de stupéfiants composé trois individus de nationalités africaines, âgées entre 20 et 26 ans, et en situation irrégulière sur le territoire national et saisi plus de 25 kg de kif traité.

Dans une seconde opération, les éléments de la même brigade ont réussi à mettre la main sur une quantité de kif traité estimée à plus de neuf kilogrammes, grâce à l’exploitation d’informations faisant état de l’introduction frauduleuse de drogue. Les éléments de la police judiciaire de la daïra de Béni Boussaïd ont ainsi démantelé un réseau de trafiquants composé de cinq individus âgés entre 26 et 36 ans. L’opération a également permis la saisie de deux véhicules utilitaires, des téléphones mobiles et des sommes d’argent provenant du trafic de drogue, soulignant que les mis en cause dans ces deux affaires ont été présentés à la justice après l’accomplissement des procédures d’enquêtes.

Aïn Témouchent

Un incendie s’est déclaré, jeudi en début de soirée, dans la forêt de Sassel située dans la commune de Messaid (Aïn Temouchent), a-t- on appris du directeur de wilaya de la Protection civile, le commandant Mourad Bensalem, précisant que l’opération d’extinction du feu se poursuit toujours. Dans un premier bilan des services de la protection civile sur place, la surface endommagée par l’incendie est de trois à quatre hectares, a indiqué le commandant Bensalem. Les mêmes services ont rencontré des difficultés pour circonscrire le foyer d’incendie à cause du relief accidenté de la forêt de Sassel qui surplombe la côte-Est de la wilaya de Aïn Témouchent. Les services de la Protection civile ont mobilisé, pour cette opération, 70 agents, 15 camions outre deux camions appartenant à la conservation des forêts.

Un réseau criminel organisé, composé de cinq individus, activant dans le trafic international de drogue a été démantelé à Bechar par les éléments du service régional de lutte anti-drogue, qui ont saisi en leur possession une quantité globale de 87 kg de kif traité. Cette opération policière, réalisée avec l’étroite collaboration et coordination des services spécialisés du secteur militaire opérationnel de la 3eRM, est venue à la suite de l’exploitation de renseignements policiers sur les activités criminelles d’une bande organisée s’adonnant au trafic illégal de drogues à partir des frontières ouest du pays. L’enquête enclenchée a permis l’arrestation, sous supervision de la justice, d’un premier individu dont la fouille du véhicule a donné lieu à la découverte de 85 kg de kif traité, a-t-on signalé, avant d’appréhender deux autres individus circulant avec un motocycle en possession de 2 kg de kif traité ainsi qu’un montant de 75 000 DA. Deux autres présumés membres du réseau ont été aussi arrêtés à Bechar au cours des investigations et recherches menées par les policiers du service anti- drogue pour le démantèlement de ce réseau criminel, a-t-on signalé en précisant qu’outre la drogue, trois véhicules particuliers ayant servi aux activités criminelles de ce réseau criminel ont été également saisis.

Après finalisation de l’enquête et des investigations policières, sous la supervision du procureur de la République près le tribunal de Béchar, le magistrat instructeur a ordonné la mise en détention provisoire de ces cinq présumés narcotrafiquants (25 à 42 ans) pour «détention illégale de drogue à des fins de commercialisation, mise en vente, obtention et achat à des fins de vente et de transport et possession de drogues

illégalement». Ils sont aussi poursuivis par la justice pour «possession de drogues illégalement aux fins de commercialisation illégale, de transport et de stockage en transit dans le cadre d’une bande criminelle organisée, l’importation de drogues d’une manière illicite et la contrebande à un degré dangereux menaçant l’économie nationale et la santé publique».

Les services de sécurité de la wilaya de Aïn Defla ont lancé des opérations inopinées de lutte contre la criminalité au niveau de quatre villes, ayant abouti à l’arrestation de 11 individus, dont six recherchés par la justice pour leur implication dans divers crimes.

Ciblant les endroits réputés être le fief de la criminalité et de la dépravation, les

opérations lancées, mercredi soir, de manière

simultanée au niveau des villes d’El Attaf, Djendel, Boumedfaâ et Djellida, ont permis aux policiers de vérifier l’identité de quelque 100 personnes âgées entre 21 et 58 ans, en arrêtant 11 dont 6 faisaient l’objet de recherches par la justice pour leur

implication dans divers crimes. Mis à part les 6 individus recherchés par la justice, cinq autres ont été arrêtés, dont un était en

possession de drogue.

Les procédures réglementaires ont été lancées sur le champ à l’encontre des individus arrêtés, signalant que les

opérations menées s’inscrivent dans le cadre du plan sécuritaire préventif, mis en place par la sûreté de wilaya de Aïn Defla en vue de lutter contre la criminalité sous toutes ses formes.

Les éléments de la police judiciaire de la sûreté de Ain Oulmène (Sud de Sétif) ont démantelé un réseau composé de 4 personnes et saisi 6220 comprimés psychotropes. L’opération a permis de mettre fin aux agissements d’une bande

criminelle composée de 4 individus spécialisée dans la commercialisation des psychotropes à travers la région de Aïn Oulmène. Agissant sur la base de renseignements faisant état d’activités suspectes de ce réseau, de profondes

investigations ont été lancées permettant

l’identification et l’arrestation des 4 suspects avec en leur possession une quantité de 750

comprimés psychotropes. Poursuivant l’enquête, les éléments de la police judiciaire, munis d’une autorisation de perquisition dans les domiciles des personnes arrêtées, ont récupéré 5479 substances hallucinogènes et 460 000 DA (revenus de la vente de ces substances). Après l’achèvement des procédures légales nécessaires, un dossier pénal a été élaboré à l’encontre des 4 individus impliqués pour «possession, transport, stockage et vente de psychotropes dans le cadre d’un réseau criminel organisé», ajoutant que les mis en cause ont été transférés vers les instances judiciaires concernées.

Chlef

Mise en échec d’une tentative de contrebande de plus de 1000 litres de carburant

Les éléments de la BRI ont mis en échec une tentative de contrebande de 1005 litres de carburant, et procédé à l’arrestation de trois personnes âgées entre 35 et 41 ans.

Suite à l’exploitation d’informations sur l’activité d’un groupe

d’individus transportant

«illégalement» des quantités considérables de carburant, «des points de contrôle ont été installés au niveau d’une commune du nord de la wilaya, où un petit camion a été intercepté avec à son bord trois personnes». «La fouille du véhicule a permis la découverte de 1005 litres de carburant», soulignant que les enquêtes ont révélé que les personnes arrêtées sont

«soupçonnées d’être impliquées dans le déclenchement d’incendies de forêt». Les prévenus ont été transférés vers le tribunal de Ténès, pour «contrebande de carburant en utilisant un moyen de transport, préparation et facilitation pour participer au déclenchement volontaire d’incendies de forêt».

Oran

Démantèlement de trois réseaux de traversées clandestines par mer

Les services de police de la sûreté de daïra de Aïn El-Turck et de la sûreté urbaine de Bousfer (Oran) ont démantelé dernièrement trois réseaux composés de huit individus spécialisés dans l’organisation de traversées clandestines moyennant des sommes d’argent. Les opérations d’arrestation des membres des trois réseaux ont eu lieu suite à l’exploitation d’informations, par les services de sûreté de Aïn El-Turck en coordination avec la sûreté urbaine de Bousfer, faisant état de l’organisation de traversées clandestines par des réseaux criminels à partir de l’une des plages de la daïra de Aïn El-Turck.

Après une enquête sur le terrain et la mise en place d’un plan d’intervention, les policiers ont réussi à arrêter les membres des trois réseaux dans le cadre d’opérations distinctes et ont saisi le matériel utilisé par les passeurs dans les opérations d’émigration clandestine, notamment deux embarcations, deux moteurs, deux boussoles, neuf téléphones mobiles, trois embarcations servant au transport du matériel et une somme de 100 000 DA. Une procédure judiciaire a été lancée contre les huit individus impliqués dans cette affaire, tous des repris de justice, qui seront traduits devant la justice pour trafic et organisation de traversées clandestines d’émigrants.

Illizi

Saisie de plus de 18 quintaux de viandes blanches impropres à la consommation

Sétif

Saisie de plus de 6200 comprimés psychotropes

Lutte contre la criminalité à Aïn Defla

11 individus arrêtés suite à des opérations inopinées

Une quantité de plus de 18 quintaux de viandes blanches (poulet) impropres à la consommation humaine a été saisie au niveau d’un restaurant à Illizi par les agents de la répression des fraudes de la direction du commerce. Menant une opération régulière de contrôle des activités commerciales, conjointement avec les services de la sûreté nationale, les agents du commerce ont découvert et saisi une quantité de 18,1 q de viandes blanches

dont la date de péremption a expiré, et donc impropres à la consommation humaine, a précisé le directeur du commerce de la wilaya, Rachid Hamadi. Les services du commerce ont procédé à la destruction de la marchandise saisie, en coordination avec les services de l’environnement et du Centre d’enfouissement technique, et les procédures réglementaires ont été entamées à l’encontre du commerçant en infraction.

(3)

3 Actualité w w w.

lechodalgerie-dz.com

Il procèdera au lancement de la campagne nationale de reboisement

Djerad en visite de travail aujourd’hui dans la wilaya de Tipasa

Le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, est attendu aujourd’hui dans la wilaya de Tipasa, seconde du genre en l’espace de deux semaines, pour une visite de travail au cours de laquelle il devra

procéder au lancement de la campagne nationale de reboisement.

M.

Djerad qui sera accompagné, d’une importante délégation ministérielle, supervisera cette opération qui coïncide avec la Journée nationale de reboisement et qui verra la par- ticipation des élèves des Scouts musulmans algériens, des cadets de la nation, ainsi des membres de la société civile. Pour rappel, le Premier ministre s’était rendu dans la même wilaya le 7 novembre dernier pour s’enqué- rir de la situation engendrée par une série de feux de forêt sur les hauteurs des monts de Gouraya où il avait affirmé que l’hypothèse d’un acte criminel n’était pas écartée concernant ces incendies ayant fait deux morts. Sur place, M. Djerad avait fait part de sa décision de faire en personne le constat de la situation dans la wilaya, annonçant l’ou- verture d’une enquête minutieuse pour déterminer les circonstances de ces incen- dies ayant provoqué une asphyxie chez plu- sieurs citoyens, en plus des dégâts matériels importants occasionnés. Il est revenu égale- ment sur l’indemnisation des agriculteurs sinistrés par ces incendies, appelant les citoyens à se mobiliser dans des campagnes de sensibilisation pour faire face à toute ten- tative de porter atteinte à leurs biens.

Le Premier ministre avait souligné, en outre, que les incendies qui atteignent désormais le tissu urbain et les zones habitées sont un phénomène nouveau et représentent un dan- ger pour la vie des individus, exprimant sa profonde affliction suite au décès de deux individus, et sa solidarité avec leurs familles. Il s’était rendu par la suite aux domiciles des deux victimes de ces feux de forêts pour présenter les condoléances du gouvernement aux membres des deux familles et s’était engagé à infliger les sanc- tions les plus sévères aux criminels s’il s’avérait que ces feux sont des actes crimi- nels visant à porter atteinte au pays et aux citoyens. Il avait affirmé que le gouverne- ment «est omniprésent» et «assumera toutes ses responsabilités» pour faire face à ces crimes». Les incendies avaient atteint, sous l’effet des rafales de vent, cinq douars à savoir Imelhaïne, Nihaya, Saâdoune, Iachouren, Izeghran et Oued Essebt, indui- sant l’impérative évacuation des citoyens par les autorités locales. Quelques jours plus tard, le procureur principal de la République près le tribunal de Cherchell, Kamel Chenoufi, a annoncé que le juge d’instruc- tion a ordonné la mise en détention provi- soire de 20 accusés, et mis deux autres accu- sés sous contrôle judiciaire ainsi que la déli-

vrance prochaine de mandats d’arrêt contre six autres, en fuite, pour leur implication dans le déclenchement des incendies des forêts de Gouraya. Le procureur a indiqué que les services de la Gendarmerie nationa- le et de la sûreté de wilaya de Tipasa ont mené, suite à l’ouverture d’une instruction judiciaire, des enquêtes et de larges investi- gations pour déterminer les causes du déclenchement simultané des incendies à travers plusieurs régions de la wilaya, cau- sant la mort de deux personnes, en plus de dégâts considérables occasionnés aux biens des citoyens, entre habitations, ressources animale, agricole et forestière. Ces investi- gations ont permis l’arrestation d’une bande de malfaiteurs soupçonnés d’être impliqués dans ces incendies suspects, a-t-il ajouté, précisant qu’il s’agit de 22 individus enten- dus par le juge d’instruction qui a ordonné la mise en détention provisoire de 20 et a mis deux autres accusés sous contrôle judiciaire, et la délivrance d’un mandat d’arrêt interna- tional à l’encontre de quatre autres suspects se trouvant à l’étranger, en plus de deux autres sur le territoire national. Cette bande de malfaiteurs qui a été neutralisée se répar- tit en quatre groupes. Le premier compte trois éléments ayant déclenché des feux de façon organisée et préméditée dans le but de déstabiliser le pays, créer l’anarchie et trou- bler la quiétude des citoyens, avec la com- plicité de parties adverses de l’intérieur et de l’extérieur du pays, en contrepartie de sommes en devises. Selon le procureur de la République, les recherches réalisées sur les téléphones portables des mis en cause ont confirmé le transfert de fonds via Western Union Bank, outre la découverte de mes- sages et photos prises pendant le déclenche- ment des incendies. Ce premier groupe de suspects a été poursuivi pour les chefs d’ac- cusation d’actes de sabotage, atteinte à la sécurité de l’Etat et déclenchement de feux ayant conduit à la mort de deux personnes, en plus d’atteinte à des biens publics et pri- vés et renseignement et complot contre la sécurité de l’Etat. Un mandat d’arrêt inter- national a été, par ailleurs, délivré à l’en- contre de quatre individus ayant traité avec le premier groupe à partir de l’étranger.

Le 2egroupe compte huit éléments qui, sur incitation du premier groupe, ont déclenché volontairement des incendies ayant conduit à la mort de deux personnes, outre la des- truction de biens publics et privés, accusa- tions retenues contre eux par le parquet de Cherchell. Le procureur a souligné, en outre,

que la police judiciaire a pu confirmer, grâce aux enquêtes réalisées, la complicité mutuelle de ces deux groupes. Quant au 3egroupe mis en cause dans cette affaire, il est composé de cinq éléments impliqués dans le déclenche- ment volontaire de feux dans leurs propres habitations, en vue de l’obtention d’aides de la part de l’Etat, a relevé le représentant du parquet, signalant que le parquet les a incul- pés pour actes de sabotage et déclenchement volontaire d’incendies.

Le 4egroupe arrêté, composé de trois indivi- dus, était occupé à inciter les citoyens à observer des rassemblements, en diffusant de fausses informations sur les réseaux sociaux, dans le but de troubler l’ordre public et la tranquillité des citoyens. Ils ont été inculpés pour incitation à des regroupe- ments et appel des citoyens à créer l’anar- chie devant les administrations publiques.

Les enquêtes ont été réalisées avec la contri- bution des brigades de la Gendarmerie nationale de Gouraya et de Cherchell, le ser- vice de la police judiciaire de la sûreté de

wilaya de Tipasa et la brigade mobile de la police judiciaire de Gouraya, au moment où les instructions judiciaires se poursuivent toujours dans la discrétion afin de préserver le secret de l’enquête. À noter que les ser- vices de la Gendarmerie nationale avaient arrêté, dans le cadre de deux affaires dis- tinctes, trois individus suspectés d’être impliqués dans le déclenchement de feux de forêts à Menaceur et Sidi Amar dans la nuit du 9 au 10 novembre courant avant leur présenta- tion devant le parquet de Cherchell qui a placé l’un d’eux en détention provisoire et deux autres sous contrôle judiciaire. Pour rappel, des incendies de forêts avaient été déclarés dans la nuit du 6 au 7 novembre courant à Tipasa, au même titre que 10 autres wilayas du pays, cau- sant la mort à deux personnes brûlées vives à Gouraya, en plus de dégâts occasionnés à 45 habitations, dont les familles sont devenues sinistrés, outre la perte de 500 ha de pin d’Alep et d’autres dégâts considérables dans le secteur agricole.

T. Benslimane

Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abderrahmane Benbouzid, a assuré, jeudi, que l’Algérie se procurera le vaccin anti-Covid-19 qui remplira toutes les conditions «indépendamment de son prix». Dans une déclaration à la presse, en marge d’une rencontre à l’occasion de la célébration de la Journée nationale de lutte contre la résistance aux antimicrobiens (13 novembre), M. Benbouzid a précisé que l’Algérie

«n’importera aucun vaccin dont l’innocuité et l’efficacité ne sont pas assurées dans le pays producteur, conformé- ment aux instructions du président de la République, Abdelmadjid Tebboune». Le premier responsable du sec- teur a, dans ce cadre, indiqué avoir reçu les ambassadeurs et les responsables des laboratoires des pays producteurs du vaccin contre la Covid-19 afin d’étudier les modalités d’importation de ce vaccin qui sera soumis aux recom-

mandations du Comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie du Coronavirus «indépendamment de son prix», car, a-t-il dit, «protéger la santé des citoyens n’a pas de prix». De son côté, le ministre délégué chargé de la Réforme hospitalière, Ismaïl Mesbah, a fait savoir que le Comité scientifique avait défini une stratégie nationale sur l’utilisation du vaccin une fois importé et les catégories devant être vaccinées. Concernant les chiffres des infec- tions annoncées quotidiennement, le ministre a précisé que la hausse du nombre de cas enregistrés était due à

«la rentrée sociale et scolaire et au non-respect par cer- taines catégories sociales des mesures préventives, considérant que cette «situation est répandue à travers le monde et ne se limite à l’Algérie». Il a insisté sur l’im- pératif de «l’application stricte» de ces mesures qui demeurent «l’unique moyen» pour freiner la propagation

du virus, particulièrement le port du masque. Pour ce qui est des personnes contaminées soumises au scanner à défaut d’analyses PCR qui ne sont pas incluses dans les résultats annoncés quotidiennement, M. Benbouzid a expliqué le PCR demeure «le meilleur moyen pour le dépistage du virus, vu qu’il s’agit d’une méthode basée sur la multiplication sélective de séquences ADN, alors que le scanner ne donne pas des résultats fiables à 100%». S’agissant de la pression qui pèse sur certains hôpitaux du pays, notamment pour ce qui est du nombre de lits, le ministre a annoncé «la mobilisation d’équipes et de commissions au niveau du ministère qui examinent quotidiennement la situation pour assurer une bonne ges- tion», révélant «la préparation de dispositifs d’hôpitaux mobiles, en cas de nécessité».

Yasmine D. /Ag.

Covid-19

L’Algérie se procurera le vaccin qui remplira toutes les conditions

(4)

4 Actualité w w w.

lechodalgerie-dz.com

Des experts en sécurité ont estimé que le régime marocain était «dans l’embarras» après l’agression militaire contre des civils sahraouis désarmés dans la région d’El Guerguarat et la violation de l’ac- cord de cessez-le-feu signé en 1991, affirmant que la décision du Front Polisario de retourner à la lutte armée pour libérer les territoires sahraouis occupés «a brouillé les cartes du Royaume maro- cain». Le président de la commission algéro-afri- caine pour la paix et la réconciliation, Ahmed Mizab a déclaré que l’intervention militaire du Maroc au Sahara occidental est un acte «démesu- ré» qui «s’est répercuté négativement sur le Maroc actuellement dans l’embarras».

La violation par les forces d’occupation maro- caines de l’accord de cessez-le-feu a mis à mal les Nations unies, accusées de «prendre le parti du Maroc et de manquer à leurs promesses dans le règlement de la question sahraouie après 29 ans de la création de la Minurso». L’expert dans les affaires sécuritaires africaines a estimé que le Maroc «a rendu service aux Sahraouis, vu la cou- verture médiatique de l’évènement, en dépit des différentes approches de traitement», ce qui a placé «la question sahraouie au-devant de la scène». M. Ahmed Mizab a ajouté que le Maroc «a ouvert un front qu’il lui sera difficile de contrer», d’autant que «le combat mené par le peuple sah- raoui est motivé par la volonté de se libérer du joug colonial, alors que les soldats marocains ne croient même pas à leur cause», ajoutant que

«c’est ce même écart qui fera inéluctablement la différence dans le champ de batailles». Pour sa part, l’ancien observateur international dans la Mission des Nations unies pour la paix, Ahmed Kerrouche a rappelé que le régime marocain «n’a pas bien calculé les retombées de la violation de l’accord de cessez-le-feu, signé avec le Front Polisario en septembre 1991, dans lequel il s’en- gage à poursuivre les négociations et à organiser un référendum libre et transparent d’autodétermi- nation du peuple sahraoui. L’expert en sécurité a souligné que le Maroc «ne s’attendait pas à la ferme riposte du Front Polisario à son agression contre les manifestants au niveau de la brèche illé- gale à El Guerguarat, et à la violation de l’accord de cessez-le-feu qui constitue une violation des conventions internationales, et a manqué à ses engagements et responsabilités envers la commu- nauté internationale». «Il est certain que le Maroc regrette la violation de l’accord onusien», a soute- nu M. Kerrouche, en témoigne, a-t-il dit, «l’entre- tien téléphonique du souverain marocain Mohammed VI avec le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres sur «son soi disant atta- chement au processus politique et aux négocia- tions». L’ancien observateur international a mis en garde contre «les conséquences de la violation par le régime marocain de l’accord de cessez-le-feu sur la région tout entière en retournant à la case départ à un moment où tout le monde attendait qu’un calendrier soit fixé pour l’organisation du

référendum d’autodétermination», soulignant

«l’attachement du Front de Polisario à la lutte armée pour recouvrer son droit parallèlement à l’intransigeance du Maroc et son refus de se conformer à la légalité internationale, ce qui

«menacerait la paix et la sécurité internationales».

Our M. Kerrouch «le crime organisé se répandra de manière significative» en raison des récents développements à El Guerguarat, notamment le trafic de drogue étant donné que «le Makhzen ne peut pas survivre sans trafic de drogue, car il constitue 23% de son revenu national». L’expert a appelé le Conseil de sécurité de l’ONU à «assumer sa responsabilité dans le maintien de la paix et de la sécurité internationales et à accélérer l’organisa- tion d’un référendum après 29 ans d’atermoie- ment», un référendum qui devait avoir lieu un an après la signature de l’accord de cessez-le-feu en 1991. Il a relevé que «tout est prêt, y compris la banque de données du corps électoral, et qu’il ne reste qu’à fixer un jour pour le référendum d’auto- détermination et la décolonisation de la dernière colonie en Afrique», exprimant son regret de l’existence de membres permanents du Conseil de sécurité obstruant le processus de règlement et

«donnant des signaux positifs au Makhzen pour n’accepter aucune solution pacifique et tergiverser, car la situation actuelle ne sert que le régime d’oc- cupation». De son côté, l’expert sécuritaire, Abdelhamid Larbi Chérif, a affirmé que «l’occu- pation marocaine s’est impliquée de manière très grave au Sahara occidental après avoir violé le ces- sez-le-feu. «Le Maroc tente actuellement de résoudre la crise», a-t-il expliqué ajoutant qu’«il ne croyait pas que la réaction des Sahraouis à la violation de l’accord international serait si forte».

L’armée sahraouie publie quotidiennement des communiqués dans lesquelles elle indique les sites qu’elle a ciblés par ses tires, alors que «l’armée marocaine adopte une politique de black-out médiatique et ne dément même pas les communi- qués de l’armée sahraouie». Soulignant que «les conditions sont absolument défavorables pour que le Maroc entre dans une guerre ou tout type d’af- frontements, compte tenu de la situation écono- mique et de la crise sanitaire due à la Covid-19», M. Larbi Chérif estimé que «le Maroc a donné un cadeau aux Sahraouis avec son agression, car l’in- tervention de ses forces militaires dans la région d’El Guerguarat et l’ouverture de la brèche illéga- le par la force a donné un nouvel élan à la question sahraouie et une grande dynamique médiatique qui servira inévitablement le processus de règlement pacifique au Sahara occidental, notamment après le retour à la lutte armée».

El Guerguerat

Le régime marocain «dans l’embarras»

suite à la violation de l’accord de cessez-le-feu

Acquisition du vaccin

L’argent

pour acquérir le vaccin

«est prêt»

«Nous sommes en contact avec tous les laboratoires

pharmaceutiques qui sont en train de développer un vaccin contre le coronavirus Covid-19 et nous avons toutes les informations sur Pfizer», a affirmé ce vendredi 20 novembre 2020 le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abderrahmane Benbouzid, dans une déclaration à la presse.

«Tout ce qui concerne la santé des Algériens, c’est la préoccupation du ministère de la Santé. Jusqu’à présent, il n’y a aucun État qui vaccine sa

population», a indiqué le ministre précisant que l’argent pour acquérir le vaccin «est prêt». «Le choix du vaccin sera pris par le ministère de la Santé, le comité scientifique et les experts. Quand le vaccin sera prêt et soumis aux grands laboratoires, à l’OMS et à nos experts, notamment l’Institut Pasteur, nous allons l’acquérir», a précisé le ministre de la Santé.

Interrogé sur la recrudescence des cas de contamination, le ministre a rappelé que l’Algérie a dépassé la barre des mille cas.

«Nous prenons les mesures préventives en fonction de la

situation», a-t-il souligné.

M. M.

Contaminations et décès parmi le personnel de santé

9300 cas et 118 décès selon le Dr Fourar

Le porte-parole du Comité scientifique de suivi du coronavirus en Algérie, le Dr Djamel Fourar, s’est exprimé,

hier, sur la situation du personnel de santé qui est au premier front dans la lutte contre la pandémie de la Covid-19 depuis neuf mois.

S

elon le Dr Fourar, le nombre de professionnels de la santé contaminés par le coronavirus est de 9300 cas et 118 décès parmi eux, a-t-il précisé. Ces chiffres com- muniqués par le Dr Fourar inter- viennent quelques jours après ceux fournis par le président du Syndicat national ledes praticiens de la santé publique (SNPSP), Dr Lyes Merabet qui a indiqué que le nombre des contaminations parmi le personnel de santé tourne autour de 10 000 cas. Le président du SNPSP a qualifié ces derniers de «victimes collatérales» de la situation actuelle.

«Il y a un mois, nous avions recensé entre 8000 à 8500 cas d’infections dans les secteurs public et privé.

Aujourd’hui, nous en sommes faci- lement à quelque 10 000 cas, parmi lesquels 136 décès dont 116 dans le corps des praticiens médicaux», a

précisé le Dr Merabet, en relevant que le corps médical fait face, depuis 3 semaines, à «une pression continuelle et terrible». Par consé- quent, le syndicaliste a préconisé que «la priorité des priorités est le renforcement des moyens de protec- tion» du personnel de la santé, fai- sant observer «un relâchement»

constaté, à plusieurs niveaux, à la faveur de l’amélioration de la situa- tion épidémiologique. Le Dr Merabet a plaidé pour le dépistage de l’ensemble du corps médical de sorte à «identifier le personnel atteint, d’une part et à empêcher d’autres contaminations par ce der- nier, aussi bien en milieu profes- sionnel que familial », d’autre part, a-t-il argumenté, notant que les soi- gnants constituent «un facteur de propagation» du virus.

A. D.

(5)

5 Actualité w w w.

lechodalgerie-dz.com

Les imams de toutes les mosquées du pays ont consacré leur prêche du vendredi à la sensibilisation des fidèles à la néces- saire préservation de la vie humaine par le respect des mesures barrières préconisées dans le cadre de la lutte contre l’épidémie de Covid-19, en insistant sur l’importance de l’en- traide pour surmonter la crise que traverse l’Algérie à l’instar des autres pays.

En application de la directive adressée par le ministère des Affaires religieuses et des Wakfs aux directeurs du secteur, appelant à mettre l’accent, dans le prêche de vendredi (20 novembre), sur l’importance du respect des mesures barrières et de la distanciation physique pour éviter de contracter la Covid- 19, les imams des mosquées du pays ont mis en avant la néces- sité pour tout un chacun de suivre les recommandations sani- taires émises par les spécialistes afin de se protéger et de proté- ger les autres. Dans ce cadre, l’imam de la Mosquée Ibn Badis de Kouba (Alger) a souligné dans son prêche que «la préserva- tion du bienfait de la santé est un devoir qui incombe à tous sans

exception». «Il est de notre devoir de nous protéger et de pré- server notre santé et celle des autres en évitant de prendre à la légère ce qui pourrait nous être fatal», a dit l’imam aux fidèles.

Rappelant les mesures barrières mises en place dans le cadre de la lutte contre l’épidémie, l’imam a expliqué que la Covid-19, comme d’autres pandémies qui ont frappé l’humanité par le passé, notamment la peste et la lèpre, a nécessité l’imposition d’une série de mesures reposant sur la distanciation physique et l’isolement des malades, tel que préconisé dans de nombreux Hadiths authentiques du Prophète Mohammed (QSSSL). Il a rappelé, dans ce sens, un évènement enregistré à l’époque du Prophète Mohammed (QLSSSL) lorsque parmi une délégation de Thaqif venue le voir pour se convertir à l’Islam et lui prêter serment d’allégeance y avait un lépreux, le Prophète (QLSSSL) lui a alors fait parvenir (délégation) le message suivant : «Nous avons reçu ton serment d’allégeance. Tu peux repartir», pour éviter de leur serrer la main. L’imam de la mosquée «Nour el Houda» des Eucalyptus (est de la capitale) a rappelé que la

patience durant l’épreuve et les grandes difficultés sont les ver- tus du bon musulman et croyant qui se résigne devant la volon- té divine, et de là la patience en temps de pandémie et son impact psychologique sont des actes louables et fortement rétri- bués, appelant les personnes atteintes au nouveau coronavirus à être patientes, de même que les commerçants et les artisans sou- cieux de l’impact de l’application des mesures préventives.

L’imam de la mosquée El Bard de Sétif a mis en avant la souf- france du personnel médical et paramédical, mobilisés sur le premier front face à la pandémie, soulignant l’impératif de se conformer rigoureusement au protocole sanitaire pour alléger la charge sur ces personnes qui vouent leur vie dans le cadre de la lutte contre le virus et la prise en charge des malades. Il a d’autre part lancé un appel à l’adresse des personnes qui conti- nuent à remettre en cause l’existence du virus, faisant fi des mesures préventives pour «se rendre aux hôpitaux et faire le constat d’eux-mêmes de la réalité de la situation et de la souf- france à la fois des malades et du personnel médical».

Wakfs

Le respect des mesures barrières mis en évidence dans toutes les mosquées du pays

Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospi- talière, Abderrahmane Benbouzid, qui a reçu l’ambassadeur de Chine en Algérie, Li Lianhe, a souligné

«l’importance capitale» que l’Algérie attache à l’acquisition du vaccin anti-Covid-19. Lors de l’audience, qui s’est déroulée au siège du ministère, en présence du ministre délégué chargé de la Réforme hospitalière, Ismaïl Mesbah, et des cadres de l’admi- nistration centrale, et après avoir rappelé les recommandations du président de la République quant à la nécessité «d’acquérir le vac- cin dans les plus brefs délais», Benbouzid «s’est enquis de la composition du vaccin, de son taux d’efficacité et des conditions pour se le procurer auprès des

laboratoires chinois qui comptent parmi les plus grands laboratoires au monde», a précisé la même source. A cette occasion, l’am- bassadeur de Chine s’est félicité de la coopération «fructueuse et privilégiée» entre les deux pays, soulignant que le vaccin sera disponible sur le marché inter- national dans les «meilleurs délais». Les deux parties ont convenu, à cet effet, d’organiser des réunions consultatives tech- niques dans les prochains jours.

A noter que cette audience entre dans le cadre des ren- contres du ministre de la Santé avec les ambassadeurs de cer- tains pays producteurs du vac- cin anti-Covid-19, au titre de la stratégie nationale de lutte contre le coronavirus.

Benbouzid à l’ambassadeur chinois :

«L’Algérie attachée à l’acquisition du vaccin anti-Covid-19»

Pétrole

Le Brent en léger repli à cause de l’épidémie

Les prix du pétrole ont terminé en léger repli jeudi, face notamment à l’aggravation de l’épidémie de Covid-19. Le contrat sur le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier a cédé 0,31% ou 14 cents, par rapport à la clôture de mercredi, à 44,20 dollars. À New York, le baril américain de WTI pour décembre s’est replié de 0,19% ou 8 cents, à 41,74 dollars. Les cours, qui avaient perdu davantage en cours de séance, se sont redressés un peu à la clôture. «On assiste à une course de vitesse entre le Covid et les vaccins», a résumé Robert Yawger de Mizuho USA. Dans le même temps, il a de l’espoir pour l’avenir avec les vaccins», a-t-il expliqué. Après les bonnes nouvelles sur l’efficacité spectaculaire des futurs vaccins de Pfizer et Moderna, c’était au tour du laboratoire britannique AstraZeneca d’annoncer des résultats encourageants de son vaccin chez les plus âgés. Les Etats-Unis ont atteint la barre des 250 000 décès attribués au coronavirus depuis le début de la pandémie. Et l’épidémie est sensiblement repartie à la hausse depuis quelques semaines chez le premier consommateur d’or noir.

Alors que les frontières sont toujours fermées à cause de la pandémie

Les Algériens attendent l’accord du Comité de la santé pour se soigner à l’étranger

De nombreux patients et leurs familles attendent une lueur d’espoir pour obtenir l’autorisation du ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales pour se rendre dans plusieurs pays, dont l’Egypte, la Turquie, la Jordanie et même dans certains pays européens dans le cadre de voyages privés exceptionnels pour se faire soigner ou rejoindre des rendez-vous médicaux qui ont été reportés en raison de la fermeture des

frontières à cause de la pandémie, la souffrance de ces personnes s’accroît de jour en jour en raison de la longue attente et du manque d’approbation nécessaires pour voyager et assurer le retour en Algérie.

D

e ce fait, un grand nombre de patients et leurs familles se plai- gnent de la bureaucratie et de la complexité des procédures d’obtention des autorisations de voyager à l’étranger et de reve- nir pour recevoir ou terminer un traitement, d’autant plus que les frontières n’ont pas été officiel- lement ouvertes en raison de la propagation de la pandémie Covid-19 dans plusieurs pays, ce qui a fait pousser les autori- tés de maintenir les frontières aériennes et terrestres fermées.

Des autorisations exception- nelles sont accordées pour des voyages spéciaux pour les étu- diants et même les patients qui sont traités dans certains pays et pour les résidents et les couples mariés, à condition que cette catégorie mentionnée demande un «permis de sortie exception- nel» joint à la justification du voyage et déposé auprès du

ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales. Mais avant cela, le dossier sera exa- miné par le Comité de santé pour suivre la situation épidé- miologique, pour approuver ou de ne pas accorder l’autorisation, par la suite. Lorsque l’intéressé obtient l’autorisation et quitte le territoire national, dès qu’il rentre en Algérie il sera obligé d’être placé en période de qua- rantaine pendant 14 jours.

Les billets augmentent en l’absence totale

d’Air Algérie

L’ampleur de la souffrance des personnes concernées qu’elles vivent depuis l’ouverture des voyages exceptionnels récem- ment, en particulier pour ceux qui se rendent dans un certain pays arabes pour se faire soi- gner, dont l’Egypte et la

Jordanie, et même des pays comme la Turquie et la France ..., que ce soit en raison du retard dans l’obtention d’une autorisation de voyage ou enco- re des frais exorbitants de billets d’avion qui sont com- mercialisés par certaines agences de voyage privées et compagnies aériennes étran- gères, l’absence totale de la compagnie aérienne Air Algérie a aggraver la douleur de ces personnes, puisque les tarifs pro- posés aux clients concernés ont connu une hausse remarquable.

Les personnes assurent que si le traitement de certaines maladies est disponible en Algérie, nous n’aurions pas eu à voyager dans ces circonstances et à ne pas payer toutes ces sommes farami- neuses. Ils demandent aux auto- rités concernées des solutions utiles avant qu’il soit trop tard.

M.W. Benchabane

(6)

6 Actualité w w w.

lechodalgerie-dz.com

La nouvelle politique du secteur de l’agriculture vise à augmenter la pro- duction nationale et à réduire la fac- ture des importations, et ce, à travers notamment le développement des filières stratégiques et l’encourage- ment de l’investissement, a souligné le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Hamid Hemdani.

«La stratégie du secteur repose sur une feuille de route présentée, le 26 juillet dernier, en Conseil des ministres et s’articule principale- ment sur la sécurité alimentaire, le développement des filières straté- giques, à l’exemple du blé tendre et les huiles qui constituent l’essentiel des importations en produits alimen- taires et enfin l’encouragement de l’Investissement», a indiqué M.

Hemdani lors de son passage au forum de la Chaîne II de la Radio nationale. Pour développer les filières stratégiques et réduire les importations, notamment des pro- duits qui pèsent sur la balance com-

merciale, telles que les grandes cul- tures et les huiles, la stratégie élabo- rée par le ministère de l’Agriculture mise sur le lancement des projets structurants, a tenu à préciser M.

Hemdani. Il a, dans ce cadre, rappe- lé l’importance accordée au dévelop- pement de la filière des huiles citant l’exemple de la culture du colza sur plus de 3000 hectares durant l’année en cours. «Il ne s’agit pas d’une opé- ration pilote, mais d’un programme lancé depuis juillet dernier et qui touchera 16 wilayas du pays.»

S’agissant du recensement du fon- cier agricole à travers le territoire national, le ministre a affirmé que son département travaille en étroite collaboration avec les bureaux d’études et l’Agence spatiale algé- rienne (ASAL) qui utilise des outils géo-spatiaux (imagerie satellite, cartes et autres outils spatiales) afin d’identifier les parcelles agricoles potentiellement fertiles et celles qui sont proches des ressources hydriques. Evoquant l’autre axe de

la stratégie du secteur portant sur l’encouragement de l’investisse- ment, il a relevé que le principal défi consistera à organiser l’investisse- ment en «débureaucratisant l’acte économique». Il a, à ce propos, mis en avant l’importance de la création récente de l’Office de développe- ment de l’agriculture saharienne, une entité qui facilitera, selon lui, le parcours des investisseurs en leur épargnant les lourdeurs bureaucra- tiques à travers un guichet unique.

«Ce guichet s’occupe uniquement de l’acte d’investissement en assurant l’accompagnement, le contrôle, le suivi et l’évaluation des opérations d’investissements.» Le ministre de l’Agriculture a, d’autre part, souli- gné l’importance du nouveau décret exécutif du 29 septembre 2020 modifiant et complétant le décret exécutif de 1996 qui garantit plu- sieurs facilitations administratives concernant la création et la gestion des coopératives agricoles. M.

Hemdani a abordé également le

volet portant sur les importations de semences. A ce sujet, il a fait savoir que l’Algérie n’importe plus de semences céréalières. Celles-ci sont quasiment produites, a-t-il signalé, au niveau local ajoutant que la pro- duction nationale assure plus de 80%

des besoins nationaux en matière du blé dur.

Mise en place d’un dispositif du suivi de

l’usage de la farine

Par ailleurs, le ministre de l’Agriculture a soutenu que le pro- blème reste celui de l’importation du blé tendre destiné à la production de la farine avec des «quantités impor- tantes».»Cette situation n’est pas due au mode de consommation nationale de ce produit», a-t-il fait observer, mais plutôt au nombre

«élevé des minoteries qui dépasse actuellement les 400 unités». Il a, à ce propos, indiqué que «le dossier

relatif à la mise en place d’un dispo- sitif du contrôle et de suivi de l’usa- ge de ce produit (farine, ndlr) est au niveau du ministère et sera mené en collaboration avec le ministère du Commerce». C’est dans ce contexte, poursuit-il, qu’intervient la décision relative au report de l’entrée en vigueur des deux décrets exécutifs fixant respectivement les prix à la production et aux différents stades de distribution des farines et du pain ainsi que des semoules de blé. Il s’agit du décret portant fixation des prix aux différents stades de la distri- bution des farines et du pain et du décret fixant les prix à la production et aux différents stades de la distri- bution des semoules de blé dur. Cette décision a été prise par «souci de garantir l’aboutissement du pro- gramme tracé par les autorités publiques, relatif à l’encadrement des opérations de production et de distribution des farines et de la semoule subventionnée».

N. I.

Agriculture

La nouvelle feuille de route augmentera la production et réduira l’importation

Un plan de coopération pour l’année 2021 a été paraphé, jeudi à Alger, entre l’Organe national de la protection et de la promotion de l’enfance et le bureau de l’Unicef à Alger dans le but de renforcer les droits de l’enfant. Le programme de coopération a été signé par la déléguée natio- nale à la protection de l’enfance et présidente de l’ONPPE, Meriem Cherfi, et le représentant de l’Unicef à Alger, Isselmou Boukhary, la veille de la Journée mondiale des droits de l’enfant, célébrée le 20 novembre de chaque année, date commémorant l’adoption de la Convention internationale des droits de l’enfant. Ce pro- gramme prévoit, selon les organisateurs, plu- sieurs axes liés au renforcement des capacités, à travers l’organisation de sessions de formation destinées à tous les acteurs dans le domaine de

l’enfance, en sus de l’élaboration d’études de terrain liées au domaine de l’enfance. À cette occasion, le lancement de campagnes de sensi- bilisation aux droits de l’enfant a été annoncé.

Ces campagnes, devant être menées sous la supervision de l’ONPPE et en coordination avec le bureau de l’Unicef à Alger, prévoient des spots sur les principes fondamentaux des droits de l’enfant, dont l’accès aux soins, le droit à la protection et à l’information utile.Des activités organisées avec la participation des associations locales concernées par le domaine de l’enfance sont aussi prévues dans le cadre de ces campagnes. S’exprimant à cette occasion, Meriem Cherfi a expliqué que la signature de ce programme était motivée par un besoin d’inves- tissement dans « la ressource humaine », à tra-

vers l’organisation de sessions de formation au profit des acteurs activant dans le domaine de l’enfance. Il est question, dans ce cadre, de pro- grammer des rencontres et des journées de sen- sibilisation avec la participation de tous les acteurs, notamment la société civile composée de 134 associations nationales et locales acti- vant dans le domaine. Les efforts seront orien- tés vers le travail de terrain en vue de faire connaitre les droits de l’enfant et les méca- nismes mis en place en matière de signalement, à l’instar du numéro vert 11-11, a expliqué la Déléguée nationale. La même responsable a indiqué que l’Algérie célèbre, à l’instar des autres pays du monde, la Journée mondiale des droits de l’enfant, date de l’adoption par l’Assemblée générale des Nations unies, le 20

novembre 1989, de la Convention internationa- le des droits de l’enfant, rappelant que l’Algérie a ratifié cette convention le 19 décembre 1992.

Meriem Cherfi a affirmé que l’Algérie a pro- mulgué plusieurs textes législatifs relatifs à la protection des droits de l’enfant, citant, dans ce sens, la loi sur la protection de l’enfance de juillet 2015, outre les «nouveaux acquis» dans le domaine de l’enfance contenus dans la nou- velle Constitution. Pour sa part, le représentant du bureau de l’Unicef a affirmé que l’Algérie était parmi les premiers pays à signer la CIDE.

Il a réitéré la disponibilité du bureau de l’Unicef à travailler avec l’ONPPE et à œuvrer au ren- forcement de la coopération dans le domaine de la promotion de l’enfance.

A. A.

Programme de renforcement des droits de l’enfant

L’Algérie et l’Unicef signent un plan de coopération pour l’année 2021

Transition énergétique

L’Algérie et L’Allemagne visent à renforcer leur coopération

L’Algérie et L’Allemagne visent à renforcer leur coopération dans le domaine de la transition énergétique et à confirmer leur engagement pour œuvrer en synergie à son renforcement et développement, a déclaré le ministre de la Transition énergétique et des Energies renouvelables, Chems

Eddine Chitour, lors d’une audience accordée, jeudi, à l’ambassadeur de l’Allemagne en Algérie, M

me

Elisabeth Wolbers.

L

es deux parties ont exprimé leur satisfaction quant à cette coopération et leur engage- ment pour œuvrer en synergie à son renforcement et développement à travers la conclusion de partenariats avec une vision multidimensionnelle mutuellement bénéfique, au regard des potentialités et opportunités du secteur énergétique algérien et du savoir-faire allemand, a indiqué hier un communiqué du ministère de la Transition énergétique et des Energies renouvelables. Au cours de l’audience, le ministre a tenu à remercier Mme l’ambassadeur pour l’aide et la coopération exemplaire depuis de longues années. Il a été aussi passé en revue l’état des lieux de la coopération entre les deux pays dans le domaine des énergies renou- velables et de l’efficacité énergé- tique, qualifiée d’excellente et denses, basée sur la confiance et l’amitié. M. Chitour a indiqué que les axes de coopération qui pour-

raient être approfondis avec la partie allemande sont notamment la recherche de projets concrets qui intègrent la maîtrise des technologies de production, les transferts de savoir-faire et d’expertise, la forma- tion et la recherche développement au sein de l’Institut de la transition énergétique de Sidi Abdellah. Pour sa part Mmel’ambassadrice s’est féli- citée de la création du ministère de la Transition énergétique et des Energies renouvelables qui permettra de collaborer plus étroitement sur des sujets d’intérêts communs. Par conséquent, les deux parties se sont engagées à fournir plus d’efforts dans cette coopération bilatérale pour un partenariat durable, notam- ment pour la mise en place du plan solaire. Il a été convenu d’organiser à Alger, au courant du premier tri- mestre 2021, une journée de l’éner- gie algéro-allemande dans le domai- ne de la transition énergétique.

Ali B. / Ag.

(7)

7 Economie w w w.

lechodalgerie-dz.com

Ph :FatehGuidoum ©

La Commission des Affaires économiques et financières au Conseil de la nation a écouté jeudi un exposé présenté par le ministre des Finances, Aymen Benabderrahmane, sur le pro- jet de loi de finances (PLF 2021). Etaient présents à cette réunion, supervisée par Mohamed Tayeb Hemarnia, prési- dent de la Commission, le vice-président du Conseil, chargé de la législation et des relations avec l’APN et le Gouvernement, Ghazi Djabri, et la ministre des Relations avec le Parlement, Besma Aouar. M. Benabderrahmane a évoqué les indices d’encadrement macroéconomique finan-

cier pris en compte dans l’élaboration du texte, abordant par la même la politique budgétaire à adopter en 2021, et recon- duite en 2022 et 2023. Parmi les principales hypothèses rete- nues dans l’élaboration des prévisions pour la période 2021- 2023, figurent la stabilité du prix référentiel du baril de pétrole brut à 40 Usd, celle des cours du marché du baril de pétrole brut à 45 Usd. Le taux de change du Dinar par rap- port au Dollar devra, lui, se stabiliser à 142,20 DA en 2021, 149,31 DA en 2022 et 156,78 DA en 2023. De même qu’il est prévu, selon le ministre, un taux de croissance de 3,98%

l’année prochaine, et une hausse du volume du PIB hors- hydrocarbures de 2,42% en 2021, 3,37% en 2022 et 3,81%

en 2023. A l’issue de la réunion, les membres de la Commission ont soulevé plusieurs préoccupations et fait de nombreuses observations relatives au contenu du PLF 2021, suite à quoi un débat s’en est suivi au cours duquel le repré- sentant du Gouvernement a répondu à la quasi-totalité des questions. Il est attendu de la Commission l’élaboration d’un rapport préliminaire qui sera soumis à débat le 23 novembre en plénière.

La Banque africaine de développement (BAD) a mobilisé 6,35 millions de dollars supplémentaires en faveur d’un projet d’amélioration de l’accès à la formation professionnelle au Niger. Le Conseil d’administration de la BAD a approuvé l’oc- troi d’un prêt supplémentaire de 6,35 millions de dollars au Niger «pour l’achèvement du projet d’amélioration de l’accès à la formation professionnelle de qualité». Dénommé Projet d’appui au développement de l’enseignement et de la formation professionnels et techniques (PADEFPT), il sera financé en

totalité, dans sa seconde phase, par les ressources du Fonds afri- cain de développement (FAD). Le prêt de la Banque sera consa- cré à l’équipement des ouvrages réalisés dans le cadre du pro- jet initial, et à la réalisation des travaux supplémentaires indis- pensables à un fonctionnement optimal du Lycée technologique de Diffa (LTD), à savoir la sécurisation du site, l’approvision- nement en eau potable, les voiries et réseaux divers, les latrines, entre autres. L’appui financier de la Banque permettra ainsi de mener à terme le projet initial toujours en cours, qui a été approuvé en décembre 2010. Il contribuera à l’amélioration des conditions de travail des enseignants et des conditions d’étude des élèves, en particulier, le financement supplémentaire du FAD permettra de s’assurer de l’achèvement des travaux enco- re en suspens et l’équipement des infrastructures d’ici à la fin de l’année 2022 ainsi que la mise en activité du LTD sur le site dédié au plus tard en 2023. A noter que le PADEFPT initial, financé à hauteur de 36,86 millions de dollars, a été conçu pour répondre aux opportunités socio-économiques du Niger, liées à l’exploitation des gisements d’uranium et de pétrole et la fina- lisation des grands chantiers du pays, notamment le barrage de Kandadji, et le port sec de Dosso. Pour la BAD, le projet répond à sa stratégie visant à améliorer les conditions de vie des popu- lations en Afrique et correspond aux priorités du gouvernement du Niger en matière de développement des compétences et d’employabilité des jeunes. Le PADEFPT a pour objectif prio- ritaire d’accroître l’accès des populations à l’enseignement et la formation professionnels et techniques de qualité. L’ambition des autorités nigériennes est de porter ce ratio à 40% en 2021 contre 25% en 2016.

Formation professionnelle

La BAD mobilise 6,35 millions de dollars supplémentaires

Conseil de la nation

Le PLF 2021 devant la Commission des affaires économiques

Commerce

Des instructions pour

le suivi du respect des mesures de prévention contre le Covid-19

Le ministre du Commerce, Kamel Rezig, a donné des instructions fermes aux directeurs régionaux et de wilaya relevant du secteur concernant l’impératif suivi sur terrain de la mise en œuvre des mesures de prévention contre la propagation de covid-19. Ces instructions ont été données lors d’une réunion par visioconférence, présidée jeudi par M. Rezig au siège du ministère ayant réuni les directeurs régionaux et de wilayas relevant du secteur. Cette réunion s’inscrit en droite ligne des instructions du Premier ministre, Abdelaziz Djerad, données au ministre du Commerce lors de la réunion du Gouvernement tenue le 18 novembre quant à l’impératif durcissement des mesures de contrôle relatives au secteur du commerce, et ce, dans le souci d’endiguer la propagation de covid-19. A cette occasion, le ministre a donné une série d’instructions fermes aux directeurs quand à l’impératif «d’être présent sur le terrain tout au long de la semaine et de se

mobiliser dans cette conjoncture sanitaire exceptionnelle à l’image des cadres et des fonctionnaires du secteur, depuis le début de cette pandémie en Algérie». M. Rezig a plaidé pour «le suivi de la mise en œuvre de toutes les mesures prises par le Gouvernement dans l’objectif de juguler la propagation de la pandémie, outre la

coordination, sous l’autorité des walis de la République afin de prendre chaque décision urgente devant protéger la santé du citoyen».

Antibiotiques

Création d’un observatoire national

à la Direction générale de la pharmacie

Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, PrAbderrahmane Benbouzid, a annoncé, jeudi à Alger, la création d’un observatoire national à la Direction générale de la pharmacie au ministère,

qui active en collaboration avec les réseaux de contrôle des anti-microbiens.

S’

exprimant lors d’une rencontre d’information organisée par le ministère à l’occasion de la Journée nationale de lutte contre la résistance aux antimicrobiens célébrée le 13 novembre de chaque année, et à laquelle a assisté le ministre délégué chargé de la Réforme hos- pitalière, Ismaïl Mesbah ainsi que des experts, M. Benbouzid a relevé la nécessité de lancer une réflexion sur «les références des antibiotiques au niveau des établisse- ments hospitaliers». De même qu’il a appe- lé à la création d’une «commission nationa- le multidisciplinaire chargée d’élaborer un guide sur l’utilisation rationnelle des anti- biotiques et de formuler des orientations pour la prise en charge des cas». «La résis- tance aux antibiotiques figure désormais parmi les plus graves menaces qui pèsent sur la santé mondiale, la sécurité alimentai- re et le développement», a souligné Pr Benbouzid. Relevant que l’Algérie, à l’ins- tar des autres pays du monde, «n’est pas épargnée par ce problème de santé publique», Pr Benbouzid a indiqué que «la célébration de cette journée est une occasion pour mettre en avant le progrès réalisé sur le terrain et honorer ceux ayant contribué à ces efforts». Pour faire face à cette menace, le ministre a réitéré l’engagement de l’Algérie à mettre en œuvre le Plan d’action national de lutte contre la résistance aux anti-micro- biens à travers la célébration de cette Journée nationale, institutionnalisée depuis 2017, ainsi que de la Semaine mondiale

pour un bon usage des anti-microbiens. M.

Benbouzid a, par ailleurs, appelé à sensibili- ser au bon usage des anti-microbiens, sur- tout les antibiotiques, et à renforcer les acquis en matière de prévention et de sur- veillance. Le ministre a, dans ce contexte, rappelé que l’Algérie «participe au Système mondial de surveillance de la résistance aux antimicrobiens à travers le Réseau algérien de surveillance de la résistance des bactéries aux antibiotiques (AARN), avec comme laboratoire de référence l’Institut Pasteur d’Algérie», soulignant la nécessité de «ren- forcer la surveillance et le suivi de la résis- tance aux antimicrobiens chez les animaux grâce au système mis en place par le minis- tère de l’Agriculture». M. Benbouzid a, en outre, mis en garde contre la «surconsom- mation» d’antibiotiques dans le contexte de la pandémie Covid-19 qui pourrait, a-t-il dit, entraîner une résistance aux anti-microbiens et accélérer la propagation du virus. Pour sa part, DrLylia Oubraham a évoqué, au nom du représentant de l’OMS en Algérie, la lettre de la directrice régionale de l’organi- sation pour la région Afrique, estimant que le Continent «est plus touché en raison de la mauvaise utilisation des antibiotiques, due à l’administration de médicaments contre- faits, en sus de l’apparition de bactéries et de nouveaux types de champignons dans la région». À cet effet, elle a cité «la campagne lancée par l’OMS en coordination le FAO visant à rationnaliser l’usage des antibio- tiques, et à consentir tous les efforts néces-

saires pour remédier à la résistance bacté- rienne aux antibiotiques, et partant garantir leurs efficacité. Le chef de laboratoire de bactériologie médicale et de surveillance de la résistance aux antibiotiques de l’Institut Pasteur, PrHassiba Tali Mâamar est revenu sur les réalisations accomplies dans ce

domaine, l’application du programme de l’OMS et le renforcement des connaissances sur la surveillance et la recherche contenues dans ce programme de lutte contre la résis- tance bactérienne aux antibiotiques chez l’homme et l’animal.

Moussa O. / Ag.

Références

Documents relatifs

Oui, c'est une nouvelle étape proposée à la social-démocratie, avec une action de l'état, non pour défendre et protéger le travailleur, comme cela a été fait

Sans être passéiste, en vain je m’interroge Sur la vie d’aujourd’hui soulevant chaque jour Un scandale nouveau pour celui qui s’arroge Le droit d’empoisonner sans prendre

La seconde particularité du modèle est de résumer la forme d'une courbe particulière par la valeur d'un seul paramètre (paramétre m) ; au lieu de deux états

Feb 03, 2022 · PRÉSENTATION DU PRIX DE LANGEAIS Le Tiercé Quarté Quinté+ du jeudi 3 février 2022 se disputera dans le temple du trot de Paris Vincennes.C'est le Prix de

Nous voilà aux prises avec des enfants plus ou moins invivables et pourvus de ces symptômes qui les avaient fait surnommer psychotiques, le sens de notre démarche n’étant point

La théorie de l’art moderniste a renoué avec une certaine forme de platonisme, reléguant l’ornement dans le domaine des apparences malignes, cherchant avant

Notre mission d’aumônier oscille bien souvent entre l’accompagnant spirituel parfois psychologique, mais aussi dans le rôle d’assistant social ou de visiteur de prison, car

Appellations Villages Premiers Crus 10% de la production totale 640 Climats classés en Premiers Crus ex : Chablis 1 er Cru, Montmains Appellations Villages 37% de la production