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Et si on consultaitles collègues?

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Academic year: 2021

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Texte intégral

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AU LYCÉE

Et si on consultait les collègues ?

Ecrits par un groupe restreint de rédacteurs, sans consultation des collègues, les projets de programme de lycée de Seconde et de Première ont été examinés au Conseil supérieur de l’Education le 26 mai. Nous avions alors protesté contre ces pratiques et cette précipitation et demandé un délai pour consulter les collègues et confronter les points de vue. Alors que nous demandions depuis des mois à rencontrer les responsables disciplinaires du GTD arts, nous avons seulement été reçus la veille du CSE...Nous avons cependant pu faire évoluer positivement des aspects des programmes, principalement en musique et en arts plastiques, dans le rapport des disciplines à la pratique, sur la place du partenariat, le statut et l’évaluation des ateliers d’expression artistique.

Nous estimons toutefois qu’il aurait été plus judicieux de soumettre aux collègues, puis au CSE, seulement les projets de Seconde. Dans un second temps, il aurait été plus pertinent de concevoir et de soumettre simultanément à consultation les programmes de Première et de Terminale et d’y intégrer une réflexion sur l’évaluation. Les programmes de Seconde et de Première ont donc été votés par le CSE. Le SNES a obtenu que les programmes de Seconde soient expérimentaux à la rentrée 2000.

Les programmes de Première seront applicables à la rentrée 2001 : une consultation des enseignants doit être mise en place dans les établissements durant l’année scolaire 2000-2001, sur les programmes de Seconde, de Première, sur les éventuels projets de Terminale et sur l’adaptation des épreuves. Les

recteurs ont reçu une note de la DESCO à ce sujet en septembre.Contrairement aux engagements du ministère, les collègues ne semblent pas avoir été informés d’un quelconque changement par l’administration, ni même reçu les programmes de Seconde dans les établissements avant la rentrée de septembre...Ces derniers sont parus très tardivement au BO spécialn° 6 du 31 août 2000, qui ne précise d’ailleurs même pas le caractère expérimental des programmes de Seconde. Ils sont consultables, ainsi que les projets de Première, sur le site Internet du SNES : http://www.snes.edu/observ/index.html L’objectif de ce dossier constitué par le groupe enseignements artistiques du SNES est de vous présenter les grandes lignes de ces programmes en mettant en lumière aussi bien les points positifs que ce qui pose problème ou ce qui mérite en tout cas un vrai débat. Il est indispensable que vous envoyiez vos commentaires et propositions à M. Pierre Baqué, président du GTD Arts, Université de Paris I, 162 rue Saint-Charles, 75015 Paris et à vos inspecteurs généraux, sous couvert des IPR. Transmettez les doubles rapidement au groupe enseignements artistiques du SNES, secteur contenus, 1 rue de Courty, 75341 Paris Cedex 07, ou par mél à ens.artistiques@snes.edu., ou par fax au 01 40 63 29 76.

Sandrine Charrier et Hélène Davit CSE : Conseil supérieur de l’Education • GTD : Groupe technique disciplinaire • DESCO : Direction des enseignements scolaires.

ET DES PRATIQUES N A T I O N A L O B S E R V A T O I R E

DES PROGRAMMES

Ce dossier a été réalisé par le groupe enseignements artistiques du SNES :

Arts plastiques :Hélène Davit • Musique :Sandrine Charrier • Cinéma-audiovisuel :Suzanne Dené Histoire des arts, théâtre :Hélène Latger

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ENSEIGNEMENTS ARTISTIQUES

(3 h), ce cumul n’étant pas possible dans le même domaine pour éviter toute spé- cialisation hâtive. En série L, dès la Première, ce cumul serait en revanche possible dans le même domaine artis- tique, comme dans deux domaines diffé- rents (5 h + 3 h). Positif dans son principe, ce cumul d’options est très théorique, la réalité du fonctionnement des lycées avec des regroupements très arbitraires d’élèves ne le permettant pas. Espérons que la dif- férenciation prévue des programmes d’op- tion facultative et d’enseignement en série L, que nous apprécions d’ailleurs positivement, permettra de mettre fin à ces pratiques.

Autre nouveauté : un programme com- mun à tous les élèves (3/4 de l’horaire) et un programme libre (1/4 de l’horaire).

Ce principe paraît intéressant si le contenu de l’ensemble libre permet essentielle- ment d’approfondir certains points du programme obligatoire, ou de l’enrichir en l’ouvrant sur des initiatives ou expéri- mentations en rapport avec le programme.

Selon ces nouveaux textes, l’ensemble libre doit également permettre une infor- mation sur les débouchés post-bac. Les enseignants le faisaient déjà de manière informelle ; fallait-il institutionnaliser cette pratique à l’intérieur des programmes ?

Le paragraphe sur la mise en œuvre des programmes rappelle que le parte- nariat, obligatoire dans certains domaines artistiques – cinéma, danse, théâtre – est

« envisageable mais non obligatoire » en musique et en arts plastiques. Il tente éga- lement de déterminer le rôle de chacun des « partenaires » en opposant le

« monde de l’école » et celui « de l’art ».

Ces deux mondes ne sont pourtant pas aussi cloisonnés : le professeur peut éga- lement être un artiste, de par sa formation et sa pratique. Néanmoins, il est vrai que LES SIX DOMAINES

ARTISTIQUES ET LEUR CONTEXTE

Ils diffèrent au niveau des objectifs, des contenus, des pratiques pédagogiques, des conditions d’enseignement (modalités de recru- tement et obligations horaires différentes, obli- gation ou non de travailler avec des intervenants extérieurs pour certains domaines artistiques)

Au collège : seuls l’éducation musicale et les arts plastiques sont enseignés. Leurs pro- grammes définissent-ils clairement le niveau devant être acquis par les élèves en fin de Troisième et leur culture commune ? Cette question est centrale si l’on considère que les programmes de lycée devraient, dans les concepts enseignés, les démarches, les savoirs, les savoir-faire, les pratiques, être construits en continuité avec les programmes de collège, sur lesquels le GTD travaillera, semble-t-il, cette année. Nous publierons prochainement un docu- ment de réflexion collège.

Le préambule commun aux six domaines artistiques

Il permet une bonne lisibilité des pro- grammes et tente de respecter les diffé- rences d’approche et de rapport à la dis- cipline des six domaines artistiques sans pour autant toujours y parvenir (en his- toire des arts par exemple). Trois principes communs sont présentés (composante pratique, composante culturelle, compo- sante technique et méthodologique). Le préambule préconise également le même plan pour tous les domaines artistiques.

Il est spécifié qu’en Première, en série L comme en option facultative, les ensei- gnements artistiques sont accessibles à tous les élèves, sans prérequis et sans avoir suivi obligatoirement d’enseignement cor- respondant en Seconde. Nous aurions préféré, dans l’intérêt des élèves, que cette possibilité soit qualifiée d’exceptionnelle.

En effet, cette volonté affichée ne risque- t-elle pas de provoquer des programmes d’enseignement à la carte, prenant en compte le niveau très hétérogène des élèves, de privilégier une pratique et des savoir-faire peu articulés à des savoirs construits dans chaque niveau ?

Les élèves pourraient, en théorie, cumu- ler en Seconde deux domaines artistiques différents, l’un en enseignement de déter- mination (3 h), l’autre en option facultative

beaucoup de choses restent à clarifier et à améliorer dans le domaine du partenariat, ne serait-ce que permettre des interven- tions ponctuelles d’artistes, lorsque les enseignants en font la demande, et avec l’assurance de rester les maîtres d’œuvre des projets. La lourdeur des procédures et le manque de moyens sont souvent des freins à toute collaboration.

Les techniques d’information et de com- munication (TIC) et de création (TICC) : ce paragraphe est très ambitieux au niveau des contenus dans certains domaines (voir partie réservée à chaque discipline). Reste toutefois le problème des équipements : les politiques régionales étant très différentes, nombre de lycées ne peuvent toujours pas bénéficier du matériel préconisé.

LES SIX DOMAINES ARTISTIQUES

Des spécificités,

mais un cadre général commun

DES DÉBATS QUI TRAVERSENT TOUS LES DOMAINES

D’ENSEIGNEMENT

La place des enseignements artistiques : le SNES a toujours demandé un parcours artistique clairement identifié. Actuellement, il ne se décline que dans la série L-arts. Au niveau des horaires, le passage de 4 h à 4 + (1 h) dès la rentrée 2000 en Première, nous satisfait.

Cependant, ce parcours littéraire convient-il à tous les élèves qui désirent suivre une forma- tion artistique importante au lycée ? Un débat sur la mise en place d’un parcours à la fois scientifique et artistique, ainsi que sur ses débouchés, ne doit-il pas être mené ?

Les options facultatives et la série L : le maintien de la possibilité d’accéder à une deuxième option facultative évaluée au bacca- lauréat est un élément positif. C’est un dossier qui nous tenait à cœur et que le SNES a été l’un des seuls syndicats à défendre. Au niveau des contenus, nous demandons une différenciation entre les deux types d’enseignement, pour tous les domaines artistiques, en articulant mieux les contenus, les objectifs, le niveau des élèves et les horaires.

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Terminale :

faisons des propositions

C’est le programme qui semble poser le plus de problèmes.

La période étudiée est mal délimitée et recouvre celle étudiée en Première, alors que l’art contemporain a disparu. (1) Quelle limites temporelles et spatiales définir ? (2) Quelle part accorder à l’art contemporain qui a, de fait, disparu du programme ?

Les questions actuelles sont soit trop larges dans l’espace, le temps, le contenu (ques- tion permanente), soit trop pointues et fermées (Cartier-Bresson, les ballets russes). Cependant le maintien de ques- tions permanentes et de questions tour- nantes sur trois ans semble intéressant, notamment du fait de la charge de travail qu’impose une nouvelle question.

(3) Pourrait-on proposer que trois ques- tions permanentes servent de probléma- tiques générales, qui seraient éclairées, travaillées, approfondies par des ques- tions tournantes ouvertes concernant un art, un genre, un courant, une période, un espace, un ensemble d’artistes, un pro- blème, etc. ?

Le poids de l’architecture et de l’urba- nisme est démesuré par rapport aux autres domaines artistiques. (4) Comment inté- grer les différents domaines artistiques, de façon équilibrée, dans l’ensemble du programme (questions interdiscipli- naires, questions portant, chacune, sur un ou deux domaine(s) spécifique(s)...) ? Exemples.

(5) Quels domaines ou parties de domaines artistiques actuellement absents, devraient être intégrés dans les programmes ?

Les sujets proposés au bac, tant à la session de juin que de septembre 2000, posent problème (l’étude de documents de sep- tembre n’était-elle pas hors programme ?).

L’évaluation orale à partir du dossier est intéressante, mais la conception du dossier semble mal stabilisée.(6) Quelles sont vos pratiques ? A quoi doit servir préci- sément le dossier ? Quel doit être son contenu ? (7) Quelles modifications faut- il apporter tant aux épreuves écrites qu’aux sujets du bac ?

Les programmes expérimentaux de Seconde et Première semblent avoir été accueillis plutôt favorablement, répon- dant au souci des enseignants d’appro- cher un art de façon vivante. Les objectifs, tant d’une pratique culturelle que d’une pratique artistique, semblent correspondre aux spécificités de cet enseignement.

L’approche du texte, différente d’une approche purement littéraire semble avoir été bien reçue. Accueil plutôt positif éga- lement pour les thèmes proposés en Première, option obligatoire : ils ouvrent à différentes formes et périodes du théâtre.

Certains les ont cependant contestés, esti- mant les problématiques quelque peu exclusives. De même l’ensemble libre en Première ne présente que des exemples tirés du théâtre classique ; que devient alors le théâtre contemporain ?

La partie méthodologique est davan- tage contestable : certaines compé- tences à atteindre sont à peine du

niveau de Terminale.

Dans le premier projet, le découpage très

« techniciste » et dépassé des objectifs de la pratique en classe de Seconde – l’es- pace, le comédien (voix, regard, corps et mouvement...), le texte – avait été très critiqué. Nous l’avons fait modifier pour retrouver une globalité qui est celle d’une vraie pratique. Par contre, les références à des textes théoriques écrits par des pra- ticiens du théâtre en Première ont paru intéressantes.

Nous avons fait introduire la notion de

« dramaturgie » dans le texte définitif.

Nous avons aussi fait valoir que les réfé- rences bibliographiques paraissaient très complexes.

Sur tous ces points, et sur d’autres, il faut débattre pour améliorer encore les pro- grammes. Envoyez-nous, d’une part vos remarques sur les programmes de Seconde et Première, d’autre part vos propositions pour le programme de Terminale.

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ENSEIGNEMENTS ARTISTIQUES

Al’heure où les programmes de Troi- sième, sortis en 1998 après consulta- tion (même imparfaite), se mettent en place avec comme intention forte de faire travailler les élèves par projet et au maxi- mum en autonomie, la manière dont ont été conçus les programmes d’arts plas- tiques en lycée déçoit ! Des élèves acteurs des contenus d’enseignement ; des pro- fesseurs qui n’ont qu’à appliquer. Cette méthode risque d’être lourde de consé- quences pour une discipline où la néces- sité de respecter des programmes a mis longtemps à s’imposer.

« L’œuvre et l’image » : programme de Seconde

Nous assistons là à un changement d’axe pour notre discipline. On peut se rendre compte qu’à l’image des choix artistiques des centres d’arts (voir l’exemple de Beaubourg - cf.article du Monde diploma- tiqued’avril 2000), l’articulation des pro- grammes est tributaire des différentes tendances qui « agitent » notre discipline.

C’est une des raisons pour lesquelles nous demandons une implication plus large des enseignants dans la conception des programmes. Une grande partie des col- lègues que nous avons consultés, pensent que les précédents programmes (début de mise en place en 1994) permettaient de travailler au plus près les grandes ques- tions de l’art contemporain en les croisant avec les préoccupations des élèves. En sera-t-il de même pour les nouveaux ? Certains éprouvent déjà des difficultés à

« visualiser », à mettre une cohérence dans la fabrication de leurs nouveaux cours, le découpage apparaissant arbi- traire. Et lorsque l’on envisage la thé- matique dans la totalité du cursus on n’est pas sûr qu’il sera toujours aisé de dif- férencier ce qui est de l’image, du lieu et du corps !

Les interférences possibles sont nom- breuses ; et l’image, prise ici au sens très large, entraîne les contenus dans un océan ingérable. La question de la relation œuvre et image dans le sens où l’avait développé M. Pelissier dans Au-delà de l’image, les œuvresest une problématique fort importante, mais doit on y consacrer, sous cette forme, un an avec les élèves ? De plus, ne risque-t-on pas d’avoir une grande disparité d’un lycée à l’autre, en fonction des personnalités, d’autant que les repères culturels et chronologiques sont très libres, posant ainsi le problème de la culture commune et de l’évaluation ter- minale. On souhaite que les livrets d’ac- compagnement s’en préoccupent davan- tage, sans cependant réclamer une rigidité qui serait mal venue ! Le thème choisi est abordé dans la matérialité, le rapport au réel, les intentions de l’auteur, la per- ception et l’interprétation; les périodes choisies pour les exemples vont du XIVe

siècle à 1989 ; donc, on englobe implici- tement la période traitée auparavant, mais l’orientation est moins contemporaine.

Pour ce qui est de l’affichage des compé- tences attendues, trop de choses y ont été mises (sensation de catalogue). Séparer

Arts plastiques

LES ATELIERS D’EXPRESSION ARTISTIQUE : RIEN N’EST VRAIMENT RÉGLÉ

Près de 900 ateliers ont été crées depuis la rentrée 1999. D’après les enquêtes qui nous ont été retournées, ils se mettent en place de façon diverse : sous la responsabilité ou non d’un professeur d’une discipline artistique, parfois uniquement avec des intervenants. Dans certains cas, les ate- liers remplacent les enseignements artistiques facultatifs qui existaient précédemment. Des modes de rémunération différents ont également été relevés pour les collègues qui les encadrent : entre 54 et 72 HSE/an, parfois des HSA, ou bien encore en complément de service. Nous avons alerté le ministère sur les dérives constatées et avons obtenu que les ateliers ne fassent pas partie des ensei- gnements mais des activités, et qu’ils ne soient pas évalués en points au baccalauréat. Une simple mention sur le livret scolaire de l’élève permet en effet de limiter les risques de concurrence avec les options facultatives. Cette mesure ne règle pas pour autant tous les problèmes posés par les ate- liers : quels objectifs ? Pour quels élèves ? Quels contenus ? Quel encadrement ? Quels moyens ? Définir clairement les contenus des options permettra aussi d’éviter toute confusion entre ateliers et enseignement. Vous pouvez continuer à répondre à notre enquête en allant sur le site ensei- gnements artistiques du SNES : www.snes.edu/arts.

THÉMATIQUES

Expérimentation de Seconde : « l’œuvre et l’image » Projet en Première L : « l’œuvre et le lieu »

Projet en Première option facultative : « la représentation » Projet en Terminale L : « l’œuvre et le corps » LE VOTE DU SNES AU CSE

Le CSE est un organisme consultatif dont le SNES est membre, aux côtés, notamment, d’autres fédérations syndicales, de représen- tants de parents et d’élèves. Si le vote des organisations syndicales au CSE est important, il n’en demeure pas moins que le ministère peut décider seul de l’application ou non des programmes.

Si le SNES a voté « pour » les programmes de lycée, cela ne signifie pas qu’il les approuve entièrement. Nous avons pu faire modifier des points importants des programmes avant parution des textes définitifs, points sur lesquels nous nous battions depuis des mois. Nous avons ainsi obtenu, entre autres, que les ateliers d’expression artistique ne soient pas considérés comme des enseignements, qu’ils ne soient pas évalués en points au baccalauréat. C’est une avancée non négligeable. Dans ces conditions et avec les réserves que nous avons pu exprimer, le texte soumis au vote paraissait une base acceptable de discussion pour une consultation des collègues, que nous avons également obtenue. Elle concer- nera les programmes expérimentaux de Seconde, les projets de Première et éventuellement, cette année, les projets de Terminale. A nous mainte- nant, avec l’ensemble de la profession, de les faire encore évoluer!

l’enseignant libre de traiter les sujets qu’il veut, pourvu que telles ou telles notions techniques et culturelles apparaissent. Si c’est le cas, il faut que le texte le dise clai- rement.

Apparaît pour la première fois la notion de codage. Croit-on vraiment que ce soit avec les activités proposées en Seconde (ou la notion de codage n’apparaît nulle part) que les élèves de Première sont en mesure de «noter graphiquement des élé- ments entendus ou à faire entendre» ? Option facultative de Première : on sur- vole de grandes thématiques, par exemple : «constantes et modification d’une contrainte musicale à travers le temps» c’est alors au professeur de «choisir un des aspects de chaque thématique»... Cela s’apparente plus à du saupoudrage qu’à une construc- tion cohérente des savoirs...

Formuler des thématiques complexes ne suffit pas pour permettre aux élèves de construire des connaissances, des com- pétences et une culture commune.

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Si l’idée de fonctionner en « ensemble obligatoire » et « ensemble libre » peut être séduisante, on ne voit pas ici l’intérêt de rajouter du flou à un ensemble qui paraît déjà très large, d’autant plus que nos programmes sont rarement très rigides.

« L’œuvre et le lieu », projet de programme de Première L

Le texte insiste davantage sur la pra- tique personnelle de l’élève, pratique artistique, qui s’appuie sur une définition du lieu. Dans l’ensemble obligatoire, on retrouve les mêmes préoccupations qu’en Quatrième et Troisième, appro- fondir suffira-t-il pour ne pas lasser ? L’ensemble libre se préoccupe ici aussi de l’interdisciplinarité, cela prend un résonance toute particulière avec la mise en place des TPE en Première. Les com- pétences attendues de l’élève sont approximativement les mêmes, elles sont toutefois plus précises qu’en Seconde. On nous dit que l’évaluation doit être sommative et formative. «Les compétences culturelles et théoriques sont l’objet d’une évaluation à l’écrit» : on conti- nue ainsi de bien distinguer ce qui est de l’ordre de l’intellect de ce qui est de l’ordre du sensible, laissant ainsi sup- poser que le sensible n’est pas de l’in- tellect.

« La représentation », projet pour la classe de Première,

option facultative

Nous revenons aussi au programme du cycle central du collège et il est demandé de faciliter l’émergence du projet comme en Troisième... on aurait aimé quelque chose de nouveau... Les possibilités sont, là encore, très vastes ; peu de préoccu- pation, à nouveau, pour une culture com- mune !...

Pour conclure, une certaine déception, une impression de « fourre tout », de tra- vail trop rapide ; et surtout sensation que la progression sur les trois ans, rendra dif- ficile une évolution des thématiques pro- posées... Il n’y avait pourtant pas urgence, ou du moins elle n’était pas là. D’autre part, au vu de la place croissante faite à l’interdisciplinarité, à la pédagogie de pro- jet, à l’utilisation des nouvelles technolo- gies, notre formation continue très « vir- tuelle » demanderait à être largement développée ; tout comme devrait être pris sérieusement en compte le problème de l’équipement des salles, à géométrie variable suivant les établissements.

Nous estimons que si les programmes doivent être modifiés (pour la pre- mière fois depuis la création des classes

« cinéma et audiovisuel » en 1984), ils doivent l’être après une large concertation des professeurs qui enseignent cette dis- cipline et en construisant une progres- sion cohérente sur trois ans.

L’enseignement sur trois ans s’organise autour de trois notions fondamentales qui doivent permettre d’explorer l’ensemble des questions cinématographiques :

• en Seconde, le plan,

• en Première, le scénario,

• en Terminale, le montage.

Même si ce découpage paraît logique au premier abord, nous craignons un désé- quilibre interne dû à l’ambition du pro- gramme de Seconde (alors qu’il n’y a que 3 heures de cours) par rapport à celui de Première (4 + (1) h de cours). Le pro- gramme de Terminale est pour le moment inexistant.

Programme de Seconde (rentrée 2000)

La notion de plan y est abordée dans son acception la plus large, c’est-à-dire en tant que support de narration, en tant qu’unité d’espace et de temps et en tant que reflet et trace culturels d’un auteur, d’un genre, d’une technique, etc... Cette notion fait bien sûr appel à celle du montage (au risque de dépouiller le programme de Terminale ?), et doit être étudiée à travers quelques périodes ou genres cinémato- graphiques. Le programme doit égale- ment aborder l’évolution des différentes techniques des origines à nos jours ainsi que l’émergence des nouvelles tech- niques...

Programme de Première série L (rentrée 2001)

Cette année sera centrée sur l’écriture, la mise en scène et la réalisation. L’approche historique et culturelle ne concernera que le seul cinéma européen. Là encore, nous regrettons l’arbitraire du choix, alors que des chapitres qui nous semblent impor- tants (le son et la musique, l’économie du cinéma) sont à peine cités voire oubliés.

Programme

de l’option facultative Première toutes séries (rentrée 2001)

L’approche est celle de la représentation du réel au cinéma et en audiovisuel. La notion de projet est dominante mais devra s’attacher à explorer le documentaire de création tout en s’interrogeant sur les liens entre réalité et fiction.

QUESTIONNAIRE Seconde, Première L et Terminale L

La progression sur trois ans vous paraît- elle équilibrée en fonction de l’horaire de chaque niveau (Seconde : 3 h, Première et Terminale L : 5 h) ?

Quelle partie du programme souhaite- riez-vous voir traitée en Seconde ? En Première ? En Terminale ?

La partie « pratique » vous paraît-elle réa- lisable sans conditions d’effectif et d’équi- pement ?

Option facultative de Première

L’axe prioritaire d’étude portant sur les représentations du réel vous paraît-il per- tinent et attrayant pour des élèves n’ayant aucune formation audiovisuelle préalable et qui n’étudieront peut-être le cinéma que pendant une année ?

Les groupes disciplinaires enseignements artistiques se réunissent régulièrement.

Pour participer à la réflexion ou pour apporter votre contribution dans le cadre des observa- toires du SNES, vous pouvez les contacter en envoyant un mél sur ens.artistiques@snes.edu ou en écrivant au groupe enseignements artis- tiques du SNES, 1 rue de Courty 75341 Paris cedex 07.

LES CONCOURS DE RECRUTEMENT Une baisse significative du nombre de postes aux différents concours de recrutement a été enregistrée en 1999-2000 :

Éducation musicale: 371 postes tous concours confondus, soit 121 postes de moins q’en 99, – 65 postes (– 20 %) aux concours externes et – 15 postes (– 34 %) aux concours internes ;

Arts plastiques: 210 postes tous concours confondus, soit 52 postes de moins qu’en 99, – 15 postes (– 11 %) aux concours externes et – 37 postes (– 34%) aux concours internes.

Alors que, dans toutes les académies : – il y a une grave pénurie d’enseignants d’édu- cation musicale ;

– des postes restent vacants après mouvement ; – un nombre non négligeable d’élèves ne peut bénéficier des enseignements obligatoires d’éducation musicale et d’arts plastiques en collège, particulièrement dans les établisse- ments ruraux ;

– les conditions d’enseignement en classe entière ne sont pas idéales et nécessiteraient des dédoublements ;

– la création d’au moins 800 postes serait nécessaire pour l’alignement des maxima de service.

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ENSEIGNEMENTS ARTISTIQUES

compétences des membres de l’équipe ; d’autre part, comment ne pas traiter l’un des thèmes, alors même qu’ils donnent des points de vue complémentaires sur la pro- duction artistique, utiles pour la Termi- nale ?

Le poids de l’architecture et de l’urbanisme

En Seconde, la principale nouveauté réside dans le fait que « les productions artistiques sont étudiées à partir d’un cadre fédérateur, celui de l’architecture et de l’histoire urbaine ». C’est le problème fon- damental de ce programme. (5) Si on peut être d’accord avec l’idée d’un cadre fédérateur, en Seconde, par souci d’effi- cacité et de construction d’une culture commune à l’ensemble des élèves, pour- quoi le faire par le biais de l’architec- ture ? Comment formuler un cadre fédé- rateur sans placer un domaine artistique en position dominante ? Pourquoi parler de « l’histoire urbaine » et non de « la ville » ?(Encore pourra-t-on regretter de ne pouvoir travailler sur les grandes abbayes cisterciennes par exemple ; quant à Chambord, doit-on le considérer comme urbain, parce que c’est le roi qui l’a commandé ? ...)

On retrouve ce poids en Terminale :

« monuments, ville, politique et société au XXesiècle » ; c’est aussi l’un des thèmes de Première qui introduit l’urbanisme – est-ce du domaine des arts ? Pour l’IG, l’ar- chitecture ne faisant l’objet d’aucun ensei- gnement spécifique dans le second degré, l’histoire des arts devrait y pourvoir. On ne peut accepter cette interprétation res- trictive de l’histoire des arts, sans un vrai débat de fond sur ce qu’il est souhaitable et possible de faire dans cet enseigne- ment. Ce serait le dénaturer que de placer un domaine artistique en position domi- nante. C’est aussi conduire à une lecture déformante de la production artistique.

Le texte des programmes de Seconde et de Première n’a pas bougé malgré nos critiques et nos propositions. Même refus d’améliorer le programme actuel de Terminale qui fait l’objet de critiques vives. Par manque de place, nous avons inclus un certain nombre de questions dans les textes ci-dessous (en italique gras, numérotées). Merci de bien vouloir répon- dre sur papier libre et surtout de com- pléter avec toutes les remarques que vous jugez utiles.

Nouveaux programmes de Seconde et Première

Si les thèmes et les périodes à étudier ne changent guère, l’organisation des pro- grammes et l’équilibre des domaines artis- tiques sont modifiés. La réécriture des textes donne une coloration et peut-être des objectifs différents à cet enseigne- ment.

Organisation

L’ensemble libre doit permettre appro- fondissements, retours sur des points non acquis, activités liées aux ressources offertes par l’environnement local... au choix des équipes. On ne peut que se réjouirde voir ainsi reconnues des pra- tiques de terrain. (1) Cependant est-il bien pertinent de séparer artificiellement le pro- gramme défini de pratiques qui sont étroi- tement imbriquées au contenu des cours ? Des thèmes peu modifiés

Classe de Seconde. Le nouveau pro- gramme impose des thèmes qui étaient précédemment considérés comme des exemples ; chaque équipe doit traiter deux questions au moins parmi les quatre.

(2) Cette nouvelle formule convient-elle ? Les intitulés et les époques couvertes sont quelque peu modifiés. Le premier thème, passant de « la ville romaine » à « la ville gallo-romaine » subit un resserrement. On étudie d’une part la ville médiévale et ses monuments, d’autre part les châteaux et les demeures urbaines du XVIe au XIXesiècle ; les grandes mises en scènes urbaines couvrent un temps plus large, du XVIIeau XIXesiècle. (3) Les thèmes conviennent-ils ? En quel sens les modifier ? Classe de Première. Les quatre thèmes proposés sont quasi identiques à ceux de l’actuel programme. Nouveauté : On traite, au choix de l’équipe, trois thèmes sur les quatre. (4) Assouplissement inté- ressant, mais est-ce pertinent ? De fait, l’étude des questions se fait en fonction des

L’architecture doit être présente : à sa juste place.

(6) S’il est vrai que la difficulté majeure de cet enseignement tient à l’immensité du champ artistique à couvrir, comment résoudre ce problème de façon pertinente, sans choisir un domaine aux dépens des autres ?

Et sans privilégier la place du professeur d’histoire, qui pourrait être le spécialiste de l’« histoire urbaine ».

La méthodologie avant tout ? Les aspects de la formation culturelle, artistique, intellectuelle sont gommés, très peu ou mal définis, voire à peine esquis- sés. Au profit d’un discours sur la métho- dologie et l’approche technique, très lourd, empli de tous les poncifs à la mode, qui efface une bonne part des caractères spé- cifiques d’ouverture, de culture, de for- mation esthétique, intellectuelle, critique, de cet enseignement. Objectifs et évalua- tion sont essentiellement méthodolo- giques. On a un véritable référentiel de compétences, sans hiérarchisation et sans progressivité. Certaines compétences à acquérir sont irréalistes. Il est indispen- sable que les élèves acquièrent un voca- bulaire spécifique, des démarches d’ana- lyse rigoureuses afin d’être en capacité de prendre de la distance par rapport à l’objet étudié. Mais n’a-t-on pas ici une orientation univoque en ce sens ? (7) Qu’en pensez-vous ?Nous avons demandé un rééquilibrage entre objectifs culturels et techniques-méthodologiques, et l’allège- ment du texte. Refus. Enfin, pourquoi le journal de bord est-il relégué dans les der- nières lignes du texte, sous le seul aspect évaluatif ? (8) Instrument intéressant du travail personnel, il peut conduire pro- gressivement à la préparation du dossier de bac, à une vraie réflexion autonome sur l’art, au développement de la curiosité artistique. Quel est votre avis ?

Histoire des arts

LES TPE EN SÉRIE L : LA NÉCESSITÉ DU DÉBAT

Il est évident que les TPE ne font pas consensus dans la profession. L’USn° 528 du 16 septembre 2000 fait le point sur leur mise en place à cette rentrée. Rappelons que les TPE en Première L-Arts doivent porter en partie sur les arts et que des thèmes nationaux sont sortis pour chaque série (voir les BO n° 24 du 22 juin 2000 et n° 29 du 27 juillet 2000). Nous appelons les collègues des disciplines artis- tiques à débattre pour mieux mettre en évidence les problèmes de tous ordres (horaires, matériels péda- gogiques, contenus disciplinaires, responsabilité ...), mais aussi pour parler des réussites, et expri- mer leurs propositions et leurs exigences. Au-delà des problèmes généraux qui se posent dans toutes les disciplines, que pensez-vous des thèmes nationaux retenus ? Sont-ils en rapport avec les contenus des programmes ? Avec quelles disciplines peut-on envisager un travail interdisciplinaire de ce type ? Que proposeriez-vous ? La démarche de projet avec le dossier réalisé par les élèves vous semble-t-elle pertinente ? Est-elle redondante ou en concurrence avec celle proposée dans le cadre de l’option facultative ?

Vous pouvez consulter le site observatoire du SNES pour prendre connaissance des expérimentations sur les TPE et utiliser le forum de discussion pour débattre avec les collègues.

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Programme de Seconde

Par rapport au projet initial, nous avons pu faire adopter un certain nombre de modi- fications. En revanche, certaines de nos propositions ont été rejetées, notamment celles concernant les nouveaux thèmes de travail. Il s’agit en fait d’une conception différente de la discipline qui est en train de se mettre en place.

Pour plus de lisibilité, nous formulons des remarques au fil du texte.

1 Le projet précisait qu’il fallait « toujours s’appuyer sur la sensibilité, les compé- tences, le goût des élèves » pour choisir un répertoire. Nous pensons qu’enseigner c’est aussi donner les moyens aux élèves de s’enrichir par l’abord d’un répertoire qui a priorine correspond pas à leur goût.

Nous avons pu faire évoluer la formule vers : «en sollicitant le plus possible».

2 Le texte présentait une mauvaise ana- lyse du rôle des pratiques musicales col- lectives (chorale et orchestre) et de leurs objectifs : elles étaient décrites comme des activités, nous avons obtenu qu’elles soient qualifiées d’enseignements. Le texte, à notre demande, incite fortement les élèves à y participer. C’est en effet dans ce contexte que s’incarne la pratique musi- cale des élèves à l’intérieur du lycée.

Nous avons fait supprimer toute référence aux ateliers d’expression artistique. Dans le projet de programme, ils pouvaient ser-

vir de cadre à des pratiques musicales collectives de type chorale ou ensemble instrumental. Nous avons notamment dénoncé les conditions horaires et de rémunération totalement différentes entre pratiques musicales collectives et atelier d’expression artistique : une heure qui compte double dans un cas, de manière statutaire, et 72 HSE par an dans l’autre cas !

3 La liaison avec la vie culturelle en dehors du lycée : aucune modification n’a été possible dans ce paragraphe. Cette ouverture est intéressante et enrichissante, mais dans quel horaire ? Celui des heures de cours ? Avec quels moyens ? De plus, ceci n’a rien à voir avec la définition de l’enseignement, il s’agit d’un enrichisse- ment contextuel. Il aurait plutôt fallu l’écrire dans 3.2 Ensemble libre, b) Dans une démarche d’ouverture à l’environnement pédagogique et culturel.

4 Le programme

Trois formes de pratique sont à mettre en œuvre : voix et instrument, écoute, improvisation et création. Une grande place est en fait donnée aux activités de création et d’improvisation tout au long du texte. Même si ces deux mots apparaissent moins dans le texte final que dans le pro- jet, même s’ils ont été davantage définis, il paraît difficile en Seconde de « proposer un bref développement » d’éléments fai- sant partie d’un répertoire vocal ou ins- trumental (voir V.5.1Compétences atten- dues).

Espace, temps, couleur, forme : c’est à travers ces quatre paramètres que l’on abordera la richesse du discours musical.

C’est le même principe qu’en collège avec un contenu un peu plus précis. Il convient mieux à un cours de lycée qu’à un cours de collège.

Les quatre problématiques sont intéres- santes, riches et diversifiées mais la plupart relativement complexes pour des élèves de Seconde : les rapports de la musique au texte, les rapports du son à l’image, les rap- ports de la musique à la société, les métis- sages musicaux. De plus, elles ne sont pas vraiment explicitées et vont demander aux professeurs un gros travail de recherche, de synthèse et de formation avant d’être mises en œuvre (particuliè- rement pour les rapports du son à l’image où il est demandé prioritairement de tra- vailler sur le long-métrage). Elles ne répon- dent pas à la demande de la plupart des collègues qui souhaitaient que s’installent davantage, dès la Seconde, des repères

chronologiques plus forts, donnant ainsi des outils précis d’analyse aux élèves et permettant éventuellement d’aborder en Première et en Terminale des thématiques plus complexes. Elles constituent un chan- gement d’orientation de la discipline : les thèmes précédents étaient centrés sur la musique (ex : « une œuvre sympho- nique »), les nouveaux thèmes sont plus culturels ou plus littéraires, la musique étant alors davantage une illustration ou un aspect de la problématique, que le centre. Si un toilettage du programme de Seconde était envisageable, fallait-il pour autant changer à ce point l’orientation de la classe de Seconde ?

Quant à la construction du cours, il faut tout de même en noter la complexité. En effet, tous les paramètres doivent constam- ment être imbriqués : 1. travail par pro- blématiques, 2. notions de « langage musi- cal » se rapportant à l’espace, le temps, la couleur, la forme, 3. travail de la voix, de l’instrument, de l’écoute, création, improvisation. Comment alors construire une véritable progression au niveau du

« langage musical », des notions « tech- niques » à aborder et à manipuler. Ne sera-t-il pas très difficile de donner des repères historiques et stylistiques aux élèves ?

5 L’ensemble libre

Dans 3.2, on peut noter qu’il faut : «pro- céder à une mise à niveau de ceux qui n’au- raient pu bénéficier jusque-là d’une formation suffisante». N’est-ce pas l’aveu de l’in- suffisance et de l’inégalité de la formation au collège ? Par ailleurs, si cette remise à niveau en Seconde paraît souvent néces- saire, aucun moyen spécifique n’est prévu. Elle doit se faire sur l’horaire imparti pour tout le groupe : que font alors les autres élèves pendant ce temps- là ?

Programmes de Première option facultative

et enseignement obligatoire au choix en série L

Pour la première fois, les projets de pro- gramme sont donc différenciés.

Les remarques générales formulées pour les programmes de Seconde demeurent : flou dans les compétences techniques à acquérir, complexité des thématiques.

Enseignement obligatoire au choix : les quatre axes de culture musicale sont beau- coup trop vastes et se recoupent constam- ment. Comment dès lors construire un programme cohérent ? A moins de laisser L’ALIGNEMENT DES SERVICES

EN 2001 : DES PROMESSES ! Le 29 juin, nous avons été reçus par Claude Mollard, chargé des enseignements artistiques au cabinet de Jack Lang. Les 6 000 dernières signa- tures reçues concernant l’abaissement des maxima de service lui ont été remises (plus de 10 000 signatures au total). Il a affirmé la volonté du ministre de régler au plus vite cette question, confirmant ainsi la réponse de Jack Lang durant les Etats généraux du SNES, la veille.

Cette décision devait être annoncée officielle- ment à la rentrée, votée au budget 2001 et entre- rait en application à la rentrée 2001 (dans un premier temps probablement en heures supplé- mentaires, en raison du nombre important de postes nécessaires). Ne voyant pas trace de ce financement dans le projet de budget, le SNES s’est adressé par écrit au ministre : on attend la réponse.

Claude Mollard s’est également exprimé sur sa conception des enseignements artistiques à l’école primaire, au collège et au lycée. Nous avons pris acte de sa volonté de davantage faire prendre en compte les disciplines artistiques au collège, dans le cadre du brevet, au baccalauréat et à l’IUFM.

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L’Université Syndicaliste, suppl. au no531 - 27 octobre 2000, hebdomadaire du Syndicat national des enseignements de second degré (FSU) 1, rue de Courty, 75341 Paris Cedex 07. Directeur de la publication : Gérard Anthéaume - Compogravure : CAG, Paris - Imprimerie : SIPE, Paris - NoCP1578 D73 – ISSN no0751-5839

QUESTIONNAIRE

Nous vous proposons un questionnaire, plus particulièrement réservé aux arts plastiques et à la musique, sur les projets et expérimentations des programmes de lycée (voir BO spécialn° 6 du 31 août 2000). Vous pouvez également répondre plus longuement sur papier libre. Pour des questions plus précises concernant chaque domaine artistique, merci de vous repor- ter aux commentaires disciplinaires. Vous pouvez répondre à ces questions dans 15. Réponses à des questions posées dans les contributions disciplinaires.

1. Estimez-vous qu’un changement de programme était néces- saire ? Oui ❏Non

Dans quel(s) niveau(x) ...

Pourquoi ? ...

Quelle partie du programme ? ...

2. Les nouvelles orientations concernant votre discipline vous paraissent-elles satisfaisantes et pourquoi ?

En Seconde

1. Au niveau des problématiques abordées

...

2. Au niveau des savoirs

...

En Première L

1.Au niveau des problématiques abordées

...

2. Au niveau des savoirs

...

En option facultative de Première

1. Au niveau des problématiques abordées

...

2. Au niveau des savoirs

...

Ces nouvelles orientations doivent-elles être poursuivies en Ter- minale ? ...

3. Trouvez-vous cohérente la progression et l’articulation entre la Seconde et les deux programmes de Première (série L et option facultative) ?

Si oui, pourquoi ?...

...

Si non, que proposeriez-vous ?

1. Au niveau des problématiques abordées

...

2. Au niveau des savoirs

...

3. Au niveau des pratiques

...

4. Le contenu des programmes vous paraît-il suffisamment précis et bien construit ?

Sinon, que proposeriez-vous ?

5. Que pensez-vous de l’introduction d’un « programme libre » ? ...

6. La structure horaire permet-elle d’après vous, d’aborder tout le programme dans chaque niveau ?

...

7. Que pensez-vous des propositions sur l’évaluation des compétences précisées pour chaque discipline ?

...

8. De nouvelles épreuves au baccalauréat seraient-elles d’après vous nécessaires ? Si oui lesquelles ? Pour évaluer quoi ? ...

Sur les nouveaux contenus disciplinaires exposés Qu’est-ce qu’il vous paraît important d’évaluer ?

...

Qu’est-ce qui, au contraire, ne vous paraît pas évaluable ? Pourquoi ?

...

Qu’est-ce que vous ne souhaiteriez pas voir évaluer ? Pourquoi ? ...

9. Pour la musique et les arts plastiques, la continuité avec les programmes de collège vous paraît-elle satisfaisante ? ...

10. Avez-vous les conditions d’équipement pour que la partie pratique des programmes, par exemple, soit réalisable ? ...

11. Les contenus vous paraissent-ils en cohérence avec des études supérieures artistiques dans le même domaine ? ...

12. Pensez-vous que l’interdisciplinarité puisse être quelque chose de fécond ?

Si oui, dans le cas des enseignements artistiques, avec quelles disci- plines cela peut-il fonctionner ?

En Première : ...

En Terminale : ...

13. Les TPE vous paraissent-ils un bon cadre pour un travail interdisciplinaire ?

Si oui, pourquoi ? ...

Si non, pourquoi ? ...

14. Autres remarques

...

...

...

15. Réponses à des questions posées dans les contributions disciplinaires

...

...

Nom :...Prénom :...

Académie : ...

Domaine artistique enseigné :...

Sexe : ...Age :...

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