• Aucun résultat trouvé

L'unité rationnelle dans le domaine de la conduction thermique

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "L'unité rationnelle dans le domaine de la conduction thermique"

Copied!
6
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00233074

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00233074

Submitted on 1 Jan 1931

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

L’unité rationnelle dans le domaine de la conduction thermique

P. Vernotte

To cite this version:

P. Vernotte. L’unité rationnelle dans le domaine de la conduction thermique. J. Phys. Radium, 1931,

2 (11), pp.376-380. �10.1051/jphysrad:01931002011037600�. �jpa-00233074�

(2)

L’UNITÉ RATIONNELLE DANS LE DOMAINE DE LA CONDUCTION THERMIQUE

Par P. VERNOTTE.

Sommaire. - I. L’analogie indiscutable entre la conduction de la chaleur et de l’élec- tricité conduirait à choisir pour grandeur fondamentale la résistance thermique., dont l’unité recevrait le

nom

de fourier.

II. Mais la résistance n’a d’intérêt que si l’on peut observer pratiquement dans

un

corps

un

phénomène de conduction pure,

ce

qui est impossible dans le

cas

de la chaleur : 1° parce que la conduction s’accompagne toujours de convection dans le milieu ambiant;

2° parce que la conductibilité étant très faible, la chaleur spécifique, dès que survient

une

perturbation, empêche pendant un temps notable le flux de chaleur d’être conservatif.

Il faut donc analyser le phénomène complexe,

en

chaque point, c’est à-dire introduire

un

coefficient spécifique dépendant de la conductibilité.

III. L’analogie n’est d’ailleurs que superficielle entre les deux conductions.

1° La conductibilité thermique étant fonction de la température, fonction que détermine

l’équation de la chaleur, l’équation de la chaleur

se

trouve

en

réalité complètement diffé-

rente de l’équation de la conduction de l’électricité.

2° Le produit de la résistance par le carré du flux d’électricité représente

une

énergie,

tandis que la quantité analogue dans le domaine thermique n’a

aucune

signification physique.

IV. La question est alors de choisir entre conductibilité et résistivité thermique.

1° L’introduction de la conductibilité répond mieux à la conception d’un flux de chaleur cheminant dans le conducteur et révélant

son

passage par des manifestations objectives

directes.

2° C’est le choix de la conductibilité qui risque le moins de créer de la confusion.

V. A quelle unité de chaleur rattacher la définition de la conductibilité thermique?

1° La calorie

ne

peut plus être aujourd’hui qu’une unité très accessoire.

2° Les

mesures

modernes de conductibilité thermique sont

en

fait rapportées

au

joule.

3° La faible précision des

mesures

de conductibilité donne toute latitude pour la défi- nition de l’unité de chaleur.

CONCLUSION.

2014

On propose de donner le

nom

de fourier à l’unité de conductibilité ther-

mique, la chaleur étant mesurée

en

joules.

1.

-

Fourier fit la théorie de la conduction de la chaleur, qu’Ohm transposa pour obtenir la théorie de la conduction de l’électricité. L’analogie est t donc certaine entre les deux domaines, et ce serait une raison très sérieuse de choisir la grandeur fondamentale devant définir la conduction thermique, comme a été choisie la même grandeur en électri-

cité. Il n’y a pas à revenir sur les raisons qui ont pu faire adopter la résistance électrique plutôt que la conductance. Toutes deux s’introduisent très naturellement, l’une et l’autre

ont une propriété simple vis à-vis des systèmes de conducteurs (la conductance de plusieurs

conducteurs en parallèle est la somme des conductances partielles, la résistance de plusieurs

conducteurs en série est la somme des résistances partielles), l’une et l’autre se prêtent au

même titre à des représentations matérielles, et enfin l’une et l’autre exigent, pour être définies au mieux, que l’on sache mesurer avec le même degré de précision une différence

de potentiel (électrique ou thermique) et un débit (d’électricité ou de chaleur).

La grandeur fondamentale en conduction électrique étant la résistance, il apparaît donc

raisonnable de donner le nom de fourier à l’unité de résistance thermique, le nom d’ohm- thermique, mis en avant autrefois, semblant devoir être écarté, à cause de l’antériorité de Fourier.

Cette considération d’analogie, très importante, n’est cependant pas la seule qui puisse

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01931002011037600

(3)

377

’être examinée; il n’y aura donc pas de raison péremptoire pour imposer un choix. On est

ainsi conduit à examiner au contraire, les aspects particuliers de la conduction thermique

pour en déduire ce qui semble avoir, dans ce cas, le caractère le plus fondalnental.

II. -1° Il est évident que ce qui s’introduit le plus directement dans les mesures, effectuées forcément sur un objet, ce n’est pas une propriété spécifique de la matière cons-

tituant cet objet, mais la propriété globale de tout l’objet. Par exemple, ce qui intervient

dans un circuit électrique, au point de vue des équations et des mesures, ce sera la résis- tance électrique d’un conducteur de ce circuit, et non pas larésistivité du métal constituant le fil.

Mais ici une considération pratique de première importance s’impose. Ceci est vrai

seulement si le phénomène que l’on étudie est strictement localisé dans le conducteur.

Ainsi, dans les mesures ordinaires, faites en courant continu, la manifestation électrique

du courant n’existe que dans le fil, et par suite la résistance électrique es t bien définie

cn soi.

Par contre, si l’on considérait des lignes de force magnétique, elles ne sont pas cana- lisées d’une façon parfaite dans du fer, et la réluctance du circuit magnétique n’est définie

que si l’on donne des précisions suffisantes sur les corps environnants et sur le milieu qui baigne le tout. Il n’est plus intéressant, dans ces conditions, de considérer le phénomène global, il faut analyser et détailler en chaque point. Aussi les physiciens parlent-ils beau-

coup plus de la perméabilité des constituants du circuit magnétique (fer et air), que de la

réluctance du circuit.

Or, il y a quelque chose de tout à fait analogue dans le domaine de la conduction ther-

mique : la conductibilité thermique est trop faible pour qu’il soit possible de canaliser un

flu~ de chaleur dans un conducteur, de sorte que le concept de résistance ou de conduc- tance thermique est tout théorique.

2° Un écoulement de chaleur ne se fait jamais en régime tout à fait permanent; tandis

que dans les mesures électriques ordinaires en courant continu, les effets de capacité sont inappréciables, dans les mesures thermiques le flux calorifique n’est plus du tout conser-

vatif : cela tient à la valeur extraordinairement faible du coefficient de conductibilité ther-

mique, en regard de la capacité calorifique, de sorte que si une perturbation vient à se

-

produire dans les circonstances de la mesure, il va en résulter des variations locales de la

température et du flux de chaleur, qui mettront un temps assez notable à se stabiliser ; il

y a à tout moment, en chaque point, équilibre entre le phénomène de conduction et le

phénomène d’échauffement.

Même indépendamment des fuites de chaleur, il n’y a donc pas, dans le conducteur, un phénomène global unique ; on ne peut pas considérer l’équation de l’écoulement permanent,

comme dans le cas de l’électricité; il faut faire jouer à tout moment, l’équation aux dérivées partielles, en chaque point, c’est-à-dire qu’il faut introduire, dans l’interprétation de toute

mesure sur la conduction thermique, des propriétés spécifiques de la matière.

III.

-

L’analogie n’est pas d’ailleurs tellement profonde entre la conduction électrique

et la conduction thermique. L’équation de la chaleur est bien la même que l’équation de l’électricité, mais tandis que la seconde ne règle que la propagation pal’ conduction de l’élec-

tricité, la première règle la (tout court) de la chaleur.

i° Et l’on voit bien vite une différence essentielle entre les ceum équations : si l’on

veut écrire correctement l’équation de la chaleur, il faut tenir compte de la variation (géné-

ralement importante) du coefficient de conductibilité avec la température, mais la tempé-

rature étant dans ce cas non pas un paramètre accessoire, mais la fonction même que l’on cherche à déterminer, l’équation devient toute différente de l’équation de la conduction

électrique. Et si l’on veut utiliser le phénomène de conduction à la détermination de la

conductibilité, la fonction à déterminer est alors le coefficient de conductibilité, la tempé-

rature (à laquelle on aurait voulu faire jouer le rôle du potentiel électrique) ne devenant

plus qu’un simple paramètre. C’est sous cet aspect que nous avons considéré en 19~~

(4)

378

l’équation de la chaleur, et amorcé l’étude de son intégration :on voit combien l’on est loin- de l’équation de propagation de l’électricité.

-

2° Mais il y a encore plus net. Lorsqu’un courant électrique circule dans un conduc- teur, entre deux surfaces de niveau est dépensée une certaine puissance : égale, soit ou produit du carré de la différence de potentiel par la conductance, soit au produit du carrés

de l’intensité, par la résistance. Et l’on voit, par parenthèse, dans le cas de l’électricité,

une raison (assez accessoire il est vrai), permettant de choisir entre la conductance et la résistance, comme grandeur fondamentale; une différence de potentiel est plus facile à

mesurer avec précision qu’une intensité de courant, de sorte qu’au point de vue pratique,.

la conductance serait plus intéressante que la résistance ; mais au point de vue théoriques

du rattachement aux unités fondamentales, la mesure primaire la plus précise est celle-

d’une intensité de courant, ce qui justifie le choix de la résistance électrique comme gran- deur fondamentale.

Dans la conduction de la chaleur, on ne trouve rien d’analogue; le produit d’un débit

de chaleur par la différence de température qui le provoque n’a aucune signilicalion physique.

1

Cette différence considérable vient évidemment de ce que l’énergie électrique est une- forme particulière d’énergie, tandis que la chaleur est la forme universelle des déchets des toutes les formes d’énergie.

Et la meilleure preuve de la différence capitale entre la conduction de la chaleur et la conduction de l’électricité, n’est-elle pas dans l’énorme différence du développement qu’ont

reçu ces deux chapitres de la physique, à tel point qu’il a bien fallu définir depuis long- temps les unités électriques, alors que l’anarchie règne toujours dans le domaine ther-

mique, dont l’étude est cependant plus ancienne.

IV.

-

Nous avons comparé chaleur et électricité seulement dans le cas des corps- conducteurs.

Dans le cas des corps mauvais conducteurs de l’électricité, et des tensions élevées,.

l’opposition serait beaucoup moins nette entre les deux domaines, mais nous n’avons pas.

des isolants électriques une connaissance suffisamment nette, à tel point que leur étude,.

aujourd’hui encore, ressortit plutôt de la technique que de la science. Les concepts scienti- fiques très précis et très importants aujourd’hui dans ce domaine, sont ceux de bonis

conducteurs de l’électricité, et de conducteurs de la chaleur (bons ou mauvais, les ordres de-

grandeur sont comparables).

Nous avons vu que si l’on envisage ainsi les choses, il est pratiquement impossibles d’obtenir un pur phénomène de conduction thermique, contrairement à ce qui se présente

én électricité, ce qui conduit à définir la conduction thermique par une propriété spécifique

de la matière conductrice; ce point de vue étant renforcé par ce fait que l’analogie entre la.

conduction de la chaleur et de l’électricité étant très superficielle, il est très raisonnable de

ne pas chercher à la respecter.

L’unité fondamentale serait donc l’unité de conductibilité ou l’unité de résistiv-ité.

L’usage s’est incontestablement établi de parler de conductibilité, jamais de résistivité-

thermique. Cet usage peut être consacré s’il repose sur une base sérieuse.

i° On a introduit la conductibilité pour calculer le flux de chaleur commandé par un gra- dient de température ; c’est le flux qu’on déduit du gradient, et non le gradient du flux. Il

faut reparler ici de l’argument présenté au § II, 2°.

Dans le cas de l’électricité, le courant et la différence de potentiel se mesurent en fait

avec le même appareil; et le courant ne manifestant pas son électricité, les effets de capa- cité dans les mesures ordinaires étant imperceptibles, on ne trouve vraiment aucune raison

très frappante pour porter plus spécialement son attention sur l’un ou l’aulre terme.

Dans le cas de la conduction thermique, la chaleur est une quantité que l’on voit bien : elle sort d’une source, elle s’accumule progressivement dans un conducteur, elle en sort à

son tour librement dans le milieu ambiant, ou bien elle va produire des transformations..

(5)

379

physiques simples dans un calorimètre. Pour bien comprendre que les premiers physicien

avarient été guidés par une idée très nette, quand ils ont défini une conductibilité (et non une résistivité) thermique, il faut se reporter à leurs expériences comme nous venons de le faire en quelques lignes; ils ont vraiment suivi le cheniineiîient d’un fluide (ou d’un siinili-

îluide) d’un corps à l’autre, ce fluide marquant sa présence en passant d’un niveau (tempé- rature) à un autre, par des manifestations très directes (fondre de la glace est évidemment produire un effet calorifique, tandis qu’il ne viendrait à l’esprit de personne de supposer à

priori que le dépôt de cuivre sur une cathodesoitun effet électrique) ; ces niveaux étant d’ail-

’leurs si faciles à repérer (du moins le croyait-on, bien qu’on eùt soupçonné le contraire) que

ce repérage était(croyait-on) la partie de lamesure la moins intéressante expérimentalement.

Aussi lorsque ces premiers physiciens ont étudiée la conduction et défini la conductibilité, ils

,ont fait des expériences sans doute bien imparfaites et parfois erronées, mais ils ont choisi la conductibilité comme paramètre fondamental, parce qu’ils avaient du phénomène une vue

"

très réaliste.

Et si, aujourd’hui l’analyse détaillée des difficultés extraordinaires que l’on rencontre ,dans la mesure très précise des conductibilités thermiques, permet de réviser certaines de

-ces idées, le point de vue de ces physiciens n’a pas vieilli, et leur conception reste très

’belle.

2° Si ténue que soit l’analogie de la conduction thermique et de la conduction électrique,

nous ne pouvons cependant en faire totalement abstraction et il faut que la grandeur fonda-

mentale choisie soit telle qu’elle risque le moins possible due provoquer une confusion.

L’analogie aurait conduit à choisir la résistance, suggestion que nous avons écartée ; la

résistivité eft une notion qui rappelle la résistance, tout en en étant très différente, tandis

que si nous choississons la conductibilité, nous sommes sûrs d’adopter la notion la plus

différente possible de la notion de résistance; nous soulignons ainsi que nous ne voulons pas nous arrêter à l’analogie, ce qui est le meilleur moyen d’éviter que cette analogie ne

finisse par créer des confusions.

V. - Nous avons donc renoncé à définir comme grandeur fondamentale, une grandeur qui ne fût pas caractéristique de la matière, et nous avons précisé que nous choisirions dans cet ordre d’idées la conductibilité. Il reste à savoir à quelle unité de chaleur rattacher l’unité ,de conductibilité.

i° Comme l’a magistralement rappelé M. Fabry à l’Assemblée Générale de l’Union Internationale de Physique de i93i, dans le domaine de la chaleur, la grandeur fondamen-

tale est l’énergie, et la véritable unité de chaleur est le joule. Une unité spéciale pour la chaleur ne peut servir qu’à ne pas rompre trop brutalement avec nos anciennes habitudes,

mais cette unité (calorie) sera de caractère extrêmement secondaire. Dans ces conditions, il serait rationnel de la définir numériquement comme étant une fraction

-

en apparence choisie arbitrairement

-

de l’unité d’énergie, cette fraction étant telle que la valeur obtenue soit égale, dans la limite de précision des mesures, à la valeur la plus probable de la calorie

180

employée jusqu’ici t ( petite calorie

=

4o joules). La calorie perdrait donc entièrement

son caractère d’unité fondamentale. Il faut ajouter d’ailleurs que l’usage n’est plus de rat-

tacher une unité fondamentale à une propriété d’une substance particulière, et par suite la définition actuelle de la calorie doit à ce titre être considérée comme un anachronisme.

Il semble d’ailleurs inadmissible de définir la calorie par la quantité de chaleur faisant

passer la température de 1 gramme d’eau de 14°5 à 15°5, la chaleur spécifique de l’eau à i5°

pétant beaucoup mieux définie expérimentalement, comme la dérivée par rapport à

la température, à I~°, de la quantité de chaleur emmagasinée par un gramme d’eau,

que comme la quantité de chaleur faisant augmenter d’une petite valeur finie (I°) la

.

température de 1 gramme d’eau (la dérivée d’un phénomène presque linéaire, est très bien

déterminée expérimentalement, quand les écarts par rapport à la linéarité sont d’allure

très régulière). C’est une mauvaise idée

-

et ce ne peut être qu’un pis-aller

-

de calculer

(6)

la dérivée de y par un rapport 20132013, Ax et aussi de considérer, au lieu de la dérivée, un tel rap-

port. Nous ne considérerons donc la calorie quelle qu’en soit la définttion, que comme une unité pratique accessoire.

2" Les mesures modernes de conductibilité thermique utilisent un flux de chaleurf produit électriquement dans le cas du régime permanent, rattaché dans le cas du régime variable, à la connaissance de la chaleur spécifique, laquelle est obtenue le plus souvent par des mesures électriques. La conductibilité thermique, à l’époque moderne, est cloac rapportée directement au joule.

3" La précision des mesures de conductibilité thermique est d’ailleurs si faible, que l’on

peut modifier à son gré, assez notablement, la définition de l’unité de chaleur, sans qu’iI

en résulte d’incohérence entre les mesures des divers auteurs.

CONCLUSION.

-

Nous concluerons donc en suggérant de rapporter au joule l’unité des

conductibilité thermique, que nous proposons comme unité fondamentale définissant la conduction thermique, et pour laquelle nous souhaitons de voir adopter le nom de fourrier mis en avant par le Comité National Anglais de Physique. Dans ces conditions, l’argent

serait caractérisé par une conductibilité thermique de quatre fouriers environ.

Nous avons dit plus haut qu’aucun argument péremptoire ne pouvait commander notre choix, qui ne peut de toutes façons être satisfaisant à tous les points de vue.

Il n’estpeut être pas sans intérêt, pour souligner le caractère subjectif du choix proposé,

de rappeler que dans de très nombreux phénomènes de propagation de la chaleur (tous les phénomènes de régime variable, et les phénomènes de régime permanent où la convection accompagne la conduction, autant dire tous les phénomènes de régime permanent), les

substances se différencient non par le coefficient de conductibilité thermique, mais par sa racine carrée.

Manuscrit reçu le 1 juillet 1931.

Références

Documents relatifs

Transfert d’´energie cin´etique entre les mol´ecules de deux corps en contact par chocs in´elastiques. → la conduction existe toujours lorsque deux syst`emes sont

Relation entre flux thermique traversant une surface ouverte S et le vecteur densité de courant thermique local.. Loi de Fourier de la

Les Nouvelles Annales de 1907 ont publié une Note de M. Alezais, dans laquelle l'auteur montre que, P étant la partie réelle et Q le coefficient de l'imagi- naire i provenant

La barre est faite d’un matériau de conductivité thermique κ , de masse volumique ρ et de capacité thermique massique c.. On admet que le champ de température dans la barre ne

5 La fenêtre et le mur isolé sont soumis à la même différence de température : leurs résistances thermiques sont donc montées en parallèle, voir figure 4... Les diverses

À partir du corrigé mis en ligne (QRcode sur l’énoncé ou directement sur mon site), vous devez vous mettre à ma place pour corriger votre propre copie, c’est-à-dire

3- Modifier les conditions limites pour obtenir la carte de champ d’un condensateur. Exemple

— Les forces iniermolécu- laires : Remarques qualitatives ; Calcul des forces intermoléculaires; Potentiel de Lennard Jones; Détermination des forces intermolécu- laires par le