Influence des orages sur les lignes télégraphiques souterraines

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Submitted on 1 Jan 1885

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Influence des orages sur les lignes télégraphiques souterraines

M. Blavier

To cite this version:

M. Blavier. Influence des orages sur les lignes télégraphiques souterraines. J. Phys. Theor. Appl.,

1885, 4 (1), pp.553-554. �10.1051/jphystap:018850040055301�. �jpa-00238597�

553 Des recherches analogues

d’exécution pour l’al- cool

je

propose d’examiner successivement les liquides ^faci-

lement vaporisables.

INFLUENCE DES ORAGES SUR LES LIGNES TÉLÉGRAPHIQUES SOUTERRAINES;

PAR M. BLAVIER.

Lorsqu’on

commencé, il y

quelques années, la construction des grandes lignes souterraines qui ^relient actuellement les prin- cipales ^villes

^France qu’en Allemagne,

pensait que leurs fils conducteurs seraient complètement ^à l’abri des orages. Ces

conducteurs, enveloppés ^de gutta-percha

^réunis

^{câble, sont,}

en

effet, protégés par

fils de fer

par

tuyau continu

fonte,

^{l’on sait} que des corps placés ^dans

^milieu

entouré d’une enveloppe métallique

communication

la

terre restent

à l’état neutre, quel que soit l’état électrique ^{à l’ex-}

térieur.

On

cependant ^constaté qu’il

produit quelquefois, pàr ^les

temps d’orage, ^dans les bureaux desservis par des fils souterrains,

des décharges électriques qui produisent ^des étincelles

fondent les fils fins des paratonnerres. ^{Ces accidents}

beaucoup plus

rares et ont

moins de gravité que dans le

^où les fils

aériens

et ne

paraissent pas ^{de nature à} troubler les transmissions ; ^ils

respondent toujours ^à des orages qui éclatent dans la campagne, à

distance plus

^moins grande des villes oû les fils télégra- phiques souterrains

protégés par le ^réseau des conduites d’eau

ou

de gaz au-dessous desquelles ^ils

posés.

C’est ainsi, _par exemple, que, pendant

^violent orage qui

éclaté le 9

dernier

milieu de la ligne souterraine qui ^relie

Belfort à Besançon,

^{constaté des} étincelles

deux postes extrêmes, alors que dans les deux villes

soupçonnait ^à peine

une

perturbation atmosphérique.

Ce phénomène, ^contraire

apparence ^à la théorie de l’électri- cité statique, ^peut s’expliquer, semble-t-il, ^soit par

effet d’in- duction électrodynamique, ^soit par

effet d’induction électro-

statique.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018850040055301

554

Si le câble télégraphique

^{enterré à}

^faible p rofondeur, ^dans

terrain peu conducteur, ainsi que cela

souvent

lieu

les lignes, l’armature prend,

l’influence des nuages orageux,

alors que le fil intérieur

à l’état _neutre,

une

charge électrique plus

moins considérable. Au

oû

un

éclair éclate,

charge devient subitement libre,

^moins

en

partie,

^{s’écoule dans le sol}

suivant l’armature dans les deux directions opposées.

Il doit

premier ^lieu

développer ^{dans le} conducteur inté- rieur deux

induits de

contraires, ^{dont la différence}

seule agit

^les appareils ^des postes extrêmes. Il semble toutefois que l’effet résultant doit ^être

faible, ^d’autant plus que, le nuide libre

perdant rapidement ^{dans le sol,} l’induction

peut

èlre que ^très limitée.

Un second effet doit résulter de

que, ^la décharge ^{de l’arma-}

t,ure

n’étant pas instantanée,

potentiel électrique ^{décroît brus-}

quement pendant

^{instant, si}

qu’il ^{soit. Le} fluide libre

réagit

le conducteur intérieur qui

charge subitement d’élec- tricité contraire par les points

communication

le sol, ^c’est-

à-dire par l’intermédiaire des paratonnerres

appareils ^{des postes}

extrêmes,

^{donnant lieu}

phénomènes signalés plus ^{haut. La} charge extérieure,

s’écoulant ensuite, produit dans le conduc-

Leur un mouvement

électrique ^de

opposé, qui ^{suit le} premier

de très près

^confond

^lui

l’annulant dans la plupart

des

Aussi n’est-ce qu’exceptionnellement ^{que l’on}

l’influence des orages

les lignes souterraines.

REPRÉSENTATION GÉOMÉTRIQUE DE LA FORMULE DES LENTILLES;

PAR M. M. D’OCAGNE (1).

Soient Ox

Oy ^deux

coordonnés

Oz la bissectrice de

l’angle qu’ils comprennent. Traçons

^{droite AB} qui coupe Ox

(’ )

Physique,

série,

VI,

282,

abaque graphique