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Le Nucléide 10Ne et le ft des noyaux miroirs Z=N—1

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00235040

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00235040

Submitted on 1 Jan 1954

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Le Nucl�éide 10Ne et le ft des noyaux miroirs Z=N-1

M. E. Nahmias

To cite this version:

M. E. Nahmias. Le Nucl�éide 10Ne et le ft des noyaux miroirs Z=N-1. J. Phys. Radium, 1954, 15

(10), pp.677-678. �10.1051/jphysrad:019540015010067700�. �jpa-00235040�

(2)

677.

LE NUCLÉIDE 10Ne ET LE ft DES NOYAUX MIROIRS Z=N20141

Par M. E. NAHMIAS,

Collège de France, Physique et Chimie nucléaires.

Sommaire.

2014

On

a

vérifié la période du 19Ne qui est de 19 =

1 s.

Avec E03B2max

=

2,3 MeV,

on

trouve

log ft

=

3,30 qui s’explique par

une

inversion dans la configuration nucléaire.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM. TOME i, OCTOBRE 1954,

Les noyaux miroirs de ce type actuellement connus

sont au nombre de 16, du 11C au 4lSc. Ils sont radio- actifs B+. Ils ont des nombres de masse de la f orme 2 Z - i. Leurs p6riodes radioactives s’eche- lonnent, en d6croissant régulièrement, de 20 mm

pour le 11C a o,g s pour Ie 41SC. L’6nergie maximum

de leur spectre P- croit, au contraire, de o,g2 MeV pour le 11C a 5,3 lVIe’T pour le 41SC. Ils appartiennent

presque tous aux transitions permises et favoris6es (di

==

o, non). Leurs f t se groupent autour de la

valeur moyenne 3 5oo avec T 5oo.

Deux exceptions existent : le 13 N dont le f t d6passe 5 5oo et le 19Ne dont Ie f t est voisin de 2

000.

Dans le premier cas, la p6riode est assez longue proche de 10 mn facile a mesurer et permettant egalement une bonne evaluation de 1’energie

maximum de son spectre B+. 11 ne semble pas que les résultats exp6rimentaux puissent dans ce cas

etre mis en doute [1]. Dans le cas du 19Ne, le probleme

est plus difficile du fait de la p6riode assez courte,

voisine de

20

s. Bien que les recherches r6centes [2]

sur ce nuel6ide aient confirm6 la p6riode, 1’6nergie

et le f t, il nous a semble interessant d’etudier à

nouveau ce nuel6ide.

Du fluor sous forme de FLi irradié par les deutons de 28 MeV du synchro-cyclotron Philips, à Amsterdam, nous a fourni, par reaction (d, 2n)

du 19Ne. La source radioactive etait plac6e, environ

I

mn apres la fin de l’irradiation, sur un compteur Geiger et le nombre d’impulsions était note toutes les I o s, a 1’6chelle de ooo. Les courbes de décrois-

sance don.naient systématiquement une periode voi-

sine de 38 s, ce qui semblait etre en accord avec la p6riode calcul6e, en admettant un f t de 3 5oo - 5oo et une Emax, de 2,3 MeV [3]. Cependant en pr6-

vision de la formation d’autres reactions, notam-

ment 19F (d, p, 2n) 18F emetteur positonique de 1,8 h

de p6riode (E : o,65 MeV), et 19F (d, p, 3n) 17F émet-

teur positonique de 7o s de p6riode (E

=

1,72 MeV), j’ai repris les experiences en interposant un absor-

bant de 4o6 mg jcm2 entre la source et le compteur

de Geiger. La p6riode du 19Ne était alors (fig. I)

et sans ambiguite de 1 9

T I

s. Ce n ucléide est, par

consequent, celui qui de tous les noyaux miroirs J17

connus a le plus faible f et le seul aussi a montrer

une inversion dans 1’allure des p6riodes puisque sa periode est inférieure de 3 s A celle du 2lNa.

Cette anomalie dans le fi serait due a l’inversion

5

I

I d5 - 2 S I de la configuration nucleaire. En effet, le spin du noyau final 19F est connu et 6gal a I/2’

Ceci implique que la couche 2 SI/ contient, dans

Fig.

-

Droite logarithmique de d6croissance de l9Ne.

Période 1 9

s.

1’6tat initial 19Ne : deux protons antiparalleles et

un neutron et, dans 1’etat final, 19F : deux neutrons

antiparalleles et un proton. Cette configuration 2 S §

rend 1’element de matrice maximum et partant

le f1 minimum puisque [4] l’on a

valeur d6duite d’un grand nombre d’expériences.

On entire :

Si nous admettons pour le 19Ne un log f1

=

303,

on a :

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:019540015010067700

(3)

678

valeur inferieure à celle, calculee à partir du log ft

=

3,10 du neutron, et qui est M2

=

2.

Pour les 13N, on aurait une configuration p ( , ce qui

réduirait de (’ )"" 1’element de matrice G - T et B9/

augmenterait Ie It. On trouve avec

Avec ces deux valeurs de M iddl on d6duit de

Cette v6rification constitue une partie des

recherches effectu6es lors d’un s6jour au labora-

toire Philips a Amsterdam, et rendu possible grace

a l’obligeance des Professeurs Bakker et Aten Jr., ainsi qu’a l’aide et aux conseils du Professeur Joliot.

BIBLIOGRAPHIE.

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Phys. Rev., 1948, 74, 502.

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WINTHER A.

2014

Phys. Rev., 1952, 86, 428.

L’EFFET DE TUNNEL ET LA MÉCANIQUE CLASSIQUE

Par E. F. BERTAUT,

Laboratoire d’Électrostatique et de la Physique du Métal, Institut Fourier, Grenoble.

Sommaire.

2014

Le quadrivecteur quantité de mouvement, attaché à

un

corpuscule, aurait deux composantes, l’une réelle (vecteur temps), l’autre imaginaire (vecteur espace) et perpendiculaire à la composante réelle et responsable des propriétés ondulatoires telles que l’effet de tunnel. Discussion du

cas

de l’hydrogène où l’on aboutit à

une

solution particulière et complexe de l’action S qui montre

d’étroits rapports

avec

la solution des équations de Dirac.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM. TOME 15, OCTOBRE 1954, PAGE i178

Introduction.

-

Nous allons montrer a I’aide de

1’exemple de l’atome d’hydrog6ne que l’équation

de Jacobi admet une solution partieuli6re S dans laquelle la quantite de mouvement est complexe

et ensuite que des quantités de mouvement meme complexes d6crivent parfaitement les trajectoires.

Cela pourrait etre considéré comme un simple

artifice de calcul. En 6lectricit6 on a bien introduit les imaginaires dans la theorie des circuits sans que pour cela les courants et potentiels soient imaginaires.

Mais ici il y a des implications plus profondes.

Supposons que l’on trouve par des proc6d6s classiques une solution S qui entraine des quantités

de mouvement imaginaires et supposons de plus

que nous retrouvions litteralement la meme expres- sion S dans une solution des equations quantiques

de 1’61ectron de Dirac. Devons-nous en conclure

qu’il faille considerer 1’electron comme une particule 6trange dont la quantite de mouvement puisse etre complexe ?

Voici un autre aspect de la question qui explique

le choix du titre. L’effet de tunnel se rencontre en Physique lorsqu’un corpuscule se trouve devant

une barrière de potentiel tres élevée. On distingue

alors entre les deux aspects, corpusculaire et ondu-

latoire de la matiere. En effet, si le corpuscule ne peut franchir le mur, on peut lui associer une onde quantique qui, elle, p6n6tre le mur de potentiel.

A cette occasion on évoque g6n6ralement les ondes

6vanescentes en Optique. 11 semble donc qu’il faille toujours associer une onde au corpuscule, c’est-a-dire

une equation différentielle du second ordre pour

expliquer qu’il franchisse le mur de potentiel.

Ce que nous voulons montrer, c’est que la possi-

bilit6 de franchir une barrière de potentiel existe

dans la mecanique classique sans que 1’on fasse

appel a une equation du second ordre et sans hypo-

these quantique, en admettant simplement des

solutions complexes de 1’6quation de Jacobi. Cepen- dant, la m6canique classique ne peut aller plus loin.

A son incapacité de chiffrer exactement la proba-

bilit6 de presence dans le mur de potentiel d’une part, les coefficients de réflexion et de transmission d’autre part, doit suppléer, comme on le sait, la m6canique quantique.

Anticipant sur le résultat, nous dirons que l’on

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