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13 étoiles : reflets du Valais = Wallis im Bild = Treize étoiles : reflets du Valais = Wallis im Bild

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Reflets du Valais le année N ° 12 Décembre 1981 Le numéro 3 fr. 50

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Paraît à Martigny chaque mois Editeur responsable : Georges Pillet Fondateur et président de la commission de rédaction:

Me Edmond Gay Rédacteur: Amand Bochatay Photographes: Oswald Ruppen, Thomas Andenmatten Administration, impression, expédition: Imprimerie Pillet S.A., avenue de la Gare 19 CH -1920 Martigny Téléphone 026/22052-53 Abonnements : Suisse Fr. 46.-; étranger Fr. 5 5 - Le numéro Fr. 4 .- Chèques postaux 19^3 20, Sion Service des annonces: Publicitas S.A., 1951 Sion, téléphone 027/212111

•V Organe officiel de l’Ordre de la Channe La reproduction de textes ou d’illustrations, même partielle

ne peut être faite sans une autorisation de la rédaction

31e année, N° 12

D écem bre 1981

Sommaire

Joyeux Noël ! Le m onastère de Géronde Promenade à Géronde Ces Valaisans du grand large: Robert le Taciturne Commencez l’année en musique avec Skyll Val Big Band: Dix ans De Saint-Trop à Daillet: Le Mayentzet Valais-Information V erbier: Un miracle touristique Unsere Kurorte melden NouveUes touristiques Les jeunes et l’hôtellerie: Portes ouvertes Potins valaisans Sons de cloches Le concours de Noël Chronique de l’Ordre de la Channe : Message de fin d'année

Vin Lèche-babines Harmonies valaisannes Provins et versannes dans les vignes franches de pied Treize Etoiles-Schnuppen W eihnachtsduft ùn Altersheim Un mois en Valais

N otre couverture: Les rois mages, retable de l ’église de Chemex su r Troistorrents tiré de «Noël dans les cantons romands», Editions Payot, Lausanne

(Photo Jean-Marc Biner) Dessins de Chavaz, H é ritie r et Skyll Photos Bild+News, Charmillot, Guillermin, Hofer, Ruppen, Thurre

(12)

J

Joyeux Noël!

Décembre. Trêve de Noël, accalmie dans la

triste réalité d ’un m on de désenchanté.

L ’humanité oublie, l’espace de quelques heu­

res, de se déch irer et de se détruire, p o u r se

souven ir d e la naissance d ’un enfant.

Réjouissons-nous, car un Sauveur nous est

né.

Alléluia!

Et pourtant, des milliers de gosses naissent

chaque jour. Eux aussi p o r te n t notre e s p é­

rance d ’une vie meilleure.

Mais combien sont-ils, ceux qui s o n t morts

en ce 2 5 d é c e m b r e ? Comme l’Enfant-Dieu,

ils nous ont suppliés. Leurs yeux, agrandis

p a r la souffrance, la p eu r ou la faim, ont

im ploré notre pitié.

Pour que cesse la folie meurtrière des hom­

mes, p o u r que règne la paix su r la terre, pou r

que l ’A m o u r triom ph e d e la mort.

En vain.

N ous avons ignoré leur désespérance. Nous

som m es dem eurés sourds à leurs cris de

détresse. Parce que nous ne som m es pas

responsables d e ces enfants-là.

Et puis, nous étions bien trop occupés à

p r é p a r e r le N oël des nôtres.

(13)
(14)

Le monastère

de Géronde

Textes Eric M asserey et Michel Veuthey

Photos Oswald R uppen et Robert Ho fer

L’incendie du 1er mai fut u n m alheur,

certes. Mais si les flammes ont dé­

voré, elles ont éclairé aussi le cou­

rage tranquille des sœ urs. Les flam­

mes ont aboli pour u n tem ps la stricte

clôture monacale.

On constata alors l’extrêm e pauvreté

de le u r habitat p araissant sortir tout

droit du siècle passé, l’absence des

plus simples commodités m atérielles

actuelles.

Les ennuis, les épreuves de toutes

sortes, n ’ont pas entam é leu r séré­

nité. Elles vérifient dans le u r cœ ur

l’expression formidable d’audace de

saint Augustin : «Tout est grâce».

A peine éteintes les flammes de l’in­

cendie, celles de la générosité s’allu­

m aient.

Ce printem ps, la présence des jour­

nalistes dans le p arloir du m onastère

avait quelque chose d’insolite, de

neuf, de jamais vu.

Spectateurs impavides, ces murs,

vieux de plusieurs siècles, avaient as­

sisté à tant d’événem ents.

Pourtant, leurs entrailles de pierre

enregistraient pour la prem ière fois

les voix des hérauts des tem ps mo­

dernes, les responsables de l’infor­

mation.

Ah! ils n ’étaient pas tous croyants.

Pour certains, l’anxiété m étaphysi­

que n e dépassait pas le cadre d’une

bonne discussion.

Mais tous étaient convaincus que le

témoignage spirituel des petites

sœ urs de Géronde m éritait d’être

(15)

perp étué dans ce m onde si d urem ent

matériel.

Alors, ils ont aidé. Ils ont plaidé. Le

million s’est m atérialisé grâce à des

centaines et des centaines de dons,

grâce à cette b ien heureuse folie de la

charité.

Ainsi, s u r la colline de Géronde, la lu­

m ière de VAmour et les prières des

m oniales continueront à veiller su r

l’âme de notre pays.

(16)

Elles ne tiennent certainement pas à la

publicité, les religieuses de Géronde,

et elles se seraient sans doute passées

aussi volontiers de l’incendie qui a dé­

truit leur couvent que des reportages

qu ’il a suscités.

Nous n ’irons pas nous glisser d ’une

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manière indiscrète dans leur vie de

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prière. Nous nous contenterons ici

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A 1 / f f 1/ V f v C A' L / y 1 /

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T t s t

d ’ouvrir nos oreilles et nos yeux, hum­

ble visiteur de leur chapelle parmi

tant d ’autres. Si quelque lecteur trop

curieux est tenté de nous en faire le re­

proche, q u ’il essaie de se rappeler les

grands moments de sa vie, où il a tou­

ché du doigt une réalité qui le dépas­

sait: il n ’a guère envie d ’en faire état,

sauf peut-être à l’intention de quelque

ami intime.

On profane la musique ou la poésie

quand on en parle trop. De même, le

monde mystérieux de la foi et les voies

secrètes de la prière font partie de ces

réalités qu ’on n ’aborde pas avec des

mots. On en vit, et l’on s ’abstient d ’en

parler.

La zone de Géronde fut habitée déjà au

cours de la préhistoire du Valais et au

temps des Romains, avant de devenir

un des nombreux fiefs de l’Abbaye de

Saint-Maurice.

C’est à Géronde que l’on trouve les tra­

ces les plus anciennes du bourg médié­

val de Sierre, datant de la fin du X IIe

ou du début du X IIIe siècle, et même,

bien antérieures, les ruines d ’une cha­

pelle carolingienne dédiée à saint Fé­

lix. Sur une autre colline située un peu

plus à l’ouest, on reconnaît les ruines

d ’un château et d ’un bourg construits

au X IIe siècle et détruits au milieu du

X IIIe. A cette date, on rebâtit le châ­

teau de Géronde, qui sera ruiné à son

tour vers 1415.

Toute cette zone constitue donc vérita­

blement le centre de Sierre ju sq u ’au

X V esiècle, époque à laquelle la famille

de Chevron édifie le château des Vi-

domnes q u ’on admire encore au centre

de la ville actuelle.

Ainsi, ce n ’est pas la solitude et l’éloi-

gnement absolu que recherchèrent les

constructeurs du couvent, ni les char­

treux qui vinrent s ’y établir il y a exac­

tement six cent cinquante ans. Pour­

tant, aujourd’hui comme alors, le choix

de cette colline proche du flanc méri­

dional de la vallée semble austère,

quand on la compare aux coteaux en­

soleillés de l’actuelle cité ou de ceux de

Muraz. Mais qui dira les options et les

(17)
(18)

raisons réelles des fondateurs ? Souci

d ’austérité? besoin de simple sécu­

rité? intentions pastorales?

Au X V e siècle, et pendant plus de deux

siècles, le couvent est occupé par des

carmes avant de passer, mais seule­

ment pour une dizaine d ’années, aux

mains des jésuites, au milieu du X V IIe.

Un siècle plus tard s ’y installe le sémi­

naire diocésain, pour une cinquan­

taine d ’années. A la fin du XIXe, le mo­

nastère est occupé par les sourds-

muets, qui le quitteront en 1929 pour

s ’établir au Bouveret. Comme pour

répondre à un échange, c’est du Bas-

Valais que viendront, en 1935, les ber­

nardines actuelles.

On trouvera les dates exactes de ces

événements successifs dans le pré­

cieux «Guide artistique» d ’André Don-

net.

A Géronde, le travail manuel, dans le

domaine agricole ou dans les ateliers,

l’étude et la prière se partagent les

heures de la journée. Le chant de l’of­

fice divin occupe une large place, par

les diverses célébrations qui viennent

scander le cours du temps. N ’importe

qui peut s ’y associer, la chapelle étant

ouverte au public.

Comme toutes les autres communau­

tés, les sœurs de Géronde chantaient

autrefois leur office intégralement en

grégorien, sur ces paisibles mélodies

alternées, antiennes au lyrisme dis­

cret, hymnes latines venues du Moyen

Age.

Ce répertoire séculaire n ’a pas été

abandonné. En particulier, la messe

conventuelle est encore l’occasion de

prier avec cette musique aussi belle

que vénérable. Mais, sans rien brus­

quer, les moniales se sont ouvertes

au renouveau liturgique, découvrant,

avec l’Eglise catholique tout entière,

les richesses des lectures en langue vi­

vante, la saveur plus humaine des

psaumes incarnés dans les rythmes de

la phrase française.

(19)

Utilisant des tons psalmodiques plus

ornés que certains autres monastères

contemplatifs, les bernardines de Gé-

ronde ont pu acccorder sans heurt le

chant des psaumes en français et

l’usage des antiennes latines. Par

contre, elles n ’ont pas encore décou­

vert, semble-t-il, le lyrisme des hymnes

contemporaines en français, et cela

confère à leur office un certain hiéra­

tisme désincarné, plus favorable sans

doute à la contemplation et à la médi­

tation théologique. Le même hiéra­

tisme se dégage de la conclusion des

psaumes en français, quand la pro­

fonde inclination s ’associe à un chan­

gement du rythme verbal, un grand ra­

lentissement venant souligner la doxo-

logie trinitaire.

Sans doute ne tarderont-elles pas à dé­

couvrir aussi la richesse des meilleu­

res créations contemporaines, car la

sagesse de l’Eglise a toujours cherché

à harmoniser, dans sa liturgie, les élé­

ments séculaires d ’une solide tradition

et la poésie née dans le cœur des poè­

tes de chaque époque. Les rares pério­

des au cours desquelles elle a oublié

de cultiver cet équilibre ont vu se dé­

velopper les excès d ’un ritualisme des­

séchant. C’est sans doute aussi la prin­

cipale raison de la présence tradition­

nelle, dans la liturgie des heures, des

hymnes et des psaumes, ces «nova et

vetera» si chers à l’Eglise.

Quelles que soient sa forme et sa lan­

gue, la prière de l’office demande un

cadre approprié. La vieille église go­

thique sait le lui offrir, et la récente

restauration n ’a pas trahi cette fonc­

tion de l’architecture.

Les moniales chantent aujourd’hui

dans le chœur de l’église, un chœur

clair d ’une belle sobriété, fortement

surélevé par rapport à la nef. Une sim­

ple grille moderne sépare les deux

zones de l’édifice et cette proximité

permet désormais une véritable com­

munion entre les religieuses et les

éventuels fidèles.

L’ensemble de la restauration fut réa­

lisé avec goût. Le modernisme des

vitraux ou de certains éléments du mo­

bilier s ’accorde sans heurt avec les

parties conservées, sans doute grâce

à cette sobriété qui sait ménager les

transitions nécessaires.

Sous la voûte gothique savamment

équilibrée, les voix se fondent admira­

blement bien. On est seulement un peu

surpris d ’entendre les solistes ou les

(20)

lectrices utiliser un micro, car, dans ce

cadre plus q u ’ailleurs, les haut-par­

leurs ont quelque chose d ’anachroni­

que. Il est probable que cette sonorisa­

tion fut jugée nécessaire pour atténuer

les effets d ’écho d ’une acoustique trop

généreuse.

Promeneurs du matin ou de l’après-

midi, n ’hésitez pas à vous rendre au

monastère de Géronde. Que votre foi

vous invite à vous associer à la prière

ou que vous veniez en simples curieux

- mais, bien entendu, en curieux dis­

crets et respectueux! - ce moment

passé dans ce havre de silence et de

paix ne peut que vous être bénéfique.

Vous y découvrirez peut-être comment

le silence et la musique, les sons et les

formes plastiques, les antiennes et les

chapiteaux, la joie et l’austérité peu­

vent s ’harmoniser dans une étrange

synthèse, quand tous ces éléments cor­

respondent à l’unité intérieure d ’un

cœur en quête de l’essentiel.

(21)

Ces Valaisans du grand large

ROBERT

LE

TACITURNE

Texte Pascal T h u rre - D essins Robert H éritier

Comme il parlait très peu, on p arla très peu de lui. En

Valais du moins.

M ystérieux R obert Héritier!

Qui donc ch a n tera u n jour, dans u ne revue comme «Treize

Etoiles» - après tout, pourquoi p as? - la geste de tous ces

Valaisans partis comme Jason vers quelque Toison d’o r?

G renadier du roi ou industriel, navigateur ou che rch e u r

d’or, hôtelier ou p lan teu r de canne, vagabond ou m ission­

naire. Tous ces anciens casseroliers et bergers de chèvres !

Les Ritz, les Seiler, les Dr Goudron, les F ernand Dubuis,

Georges Borgeaud ou le chanoine Tornay, q u ’ils soient

m orts ou vifs, q u ’importe, tous ceux qui aux q u atre coins

du m onde font h o n n e u r au Valais.

Il en est u n en tout cas qui m érite une place dans ce temple

de la reconnaissance, même si dans sa m odestie on le

trouve caché d errière u n pilier: Robert H éritier. Il est vrai

que pour lui le grand large n ’a jamais dépassé les rives du

Léman.

Dix ans que cet artiste est mort. Lausanne s’est souvenu

de lui l’au tre jo u r dans l’arrière-salle d’u n presbytère où

étaient ré u n is les m em bres de sa famille et ses m eilleurs

amis.

Il faut enten dre au jourd ’hu i encore ceux qui l’ont côtoyé

du ran t tan t d’années chanter ses qualités. Ciel! que

l’approche d’u n tel artiste est difficile!

- Il y avait p lusieurs hom m es en lui, dira Jacques Dum as

avec lequel H éritier collabora si souvent.

- Il pouvait p asser des h e u re s en tières sans rie n dire, en

tiran t sim plem ent su r sa pipe. Mais quelle présence!

enchaîne Germ ain Lapaire qui l’a connu m ieux que nul

autre.

Une chose est sû re: ce Valaisan de Lausanne a su aller

droit à l’essentiel, dans son art comme dans sa vie.

z .;

«Droit en bas», comme on dit à Savièse d’où H éritier était

originaire, bien sûr.

(22)

Mor-l / N j q A M f Mor-l ü £ tt / C if â l IFR I a \ M DES OBJETS DORËS.

IL CONNI/ T I F JÛ À a ARE W f i TFAirDE&54UX LWISMOI/IF<;

!8!!Sî!îe5!i

T F m f m T E N T a A m W

^ Iv L E IO II IL S'EST B ^ I P t

ges, qui le vit naître en août 1926. Sitôt term inées ses étu ­

des ordinaires, le voici réalisan t son rêve en devenant

l’élève passionné de l’Ecole suisse de céram ique à Chavan-

nes et de l’Ecole des beaux-arts à Lausanne d’où il sortira

avec u n double diplôme. Il est dès lors professeur à l’Ecole

des arts et m étiers de Vevey. Sion l’accueille, presque à la

sauvette, lors d’expositions m ises s u r pied à la M ajorie et

au C arrefour des Arts.

Son œ uv re ne cesse de p re n d re u n e dim ension nouvelle,

tan t il est vrai qu’elle reflète plus qüe jam ais cette force

linéaire, cette sobriété dans le trait, ce m ystère m ême qui

font l’étonnante puissance du solitaire de Lutry où la m ort

le frappa en plein cœ u r u n jour de juin 1971.

R obert H éritier, c’est l’art de la m osaïque certes: église du

Bon-Pasteur à Prilly, collège Béthusy à Lausanne, collège

de Pully, fontaine de Lutry. C’est l’art du fer forgé, du

vitrail, de la p ein tu re m urale : églises de Granges-Mar-

nand, de Cheiry, de Moudon, de Rolle.

Robert H éritier, p o u r tous les Valaisans bien nés, c’est

avant tout le graveur, celui des étiquettes des vins Maye

à Riddes qui ont fait le to ur du m onde et des étiquettes du

vin d’h o n n eu r de l’Exposition nationale de 1964. C’est le

graveur surtou t de ces deux pièces magistrales que sont la

vie du pèlerin d’Assise et celle de Farinet. Etrange duo, à

coup sûr, qui doit ra v ir à souhait les am oureux du faux-

m onnayeur et du Poverello d’Ombrie.

Comme tout s’enchaîne, des livres pour enfants sont

venus couronner son œuvre.

Comment évoquer la stature de Robert H éritier, avant

qu ’elle ne s’estompe aux yeux des jeunes générations,

sans souligner tout ce que lui valut le contact avec des

hom m es comme les m aîtres im prim eurs Roth & Sauter,

l’architecte Jacques Dumas, le graphiste Em m anuel Boss-

hard, le com positeur Georges Haenni, le poète Paul

Budry, l’historien A ndré D onnet et tant d’au tre s?

Le bois, le verre, la pierre, le fer, aucun moyen d’expres­

sion ne lui fut étranger. A utant de moyens qui nous font

com m unier avec l’art de la silhouette, du dépouillement,

de la naïveté alliés à la robustesse.

R obert H éritier, c’est Georges Braque acoquiné à François

Villon! C’est le barde du Moyen Age, des cathédrales,

chantant la vie la gouge à la main.

S’il fallait, p ou r conclure, ré su m e r d’u n mot Robert H éri­

tier, c e rn e r le secret de son art, sa philosophie, son inspi­

ration, sa raison d’être, il faudrait graver le silence.

Pascal Thurre.

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CUEILLIE CO M M E ON AC­

CUEILLE LE S O M M E IL

(24)

«Treize Etoiles» vous souhaite une année harmonieuse

C om m encez l'année en musique

avec I à

(25)
(26)

VAL

BIG

mm

Texte Philémon Bissig

Photos Robert Hofei’

(27)

Dix ans

Le nom breux public venu au CERM

de Martigny le 28 novem bre pour

applaudir la grande vedette française

Patrick Sébastien n ’a pas oublié de

solliciter le Val Big Band, fleuron jaz-

zistique de notre canton.

Le Val Big Band est né voici dix ans

grâce à l’h eu reu se initiative d’un

groupe de «musicos», comme on les

appelle dans le jargon artistique, dé­

sireux de jouer une m usique in téres­

sante et attrayante, difficile mais en­

richissante su r plus d’un plan (sauf le

plan commercial, évidemment!)

Compte tenu des instrum ents de p ré­

dilection des musiciens, le choix s’est

rapidem ent porté vers une m usique

d’essence typiquem ent am éricaine:

le jazz orchestral. Cette forme artisti­

que est peut-être la seule que le Nou-

veau-Monde ait produite, indépen­

dam m ent de son patrim oine hérédi­

taire européen.

Il faut adm ettre toutefois qu ’un em­

prunt a été fait au peuple Africain en

ce qui concerne le cœ u r de la m usi­

que, dont les pulsations rem ontent

aux origines de l’homme et reflètent

certainem ent l’un des aspects essen­

tiels du m onde dans lequel nous vi­

vons.

Après une telle mise en place du dé­

cor, revenons à une réalité plus pro­

che p o ur vous p ré sen ter les m usi­

ciens com posant l’orchestre actuel.

Direction: Jean-Claude Mévillot.

Saxophones :Jean-Michel

Boulnoix,

B ernard Claivaz, Jean-Philippe Epi-

taux, Jean-Michel Solioz, Willy Zum-

b runnen.

Trom pettes: Dominique Germ anier,

Philippe Jordan, Lily Perrier, Jac­

ques Roh, Jean-Louis Séverin.

Trom bonnes:

Philippe

H ennard,

René Rey, Jean-Pierre Ruf, Pierre

Schouwey, Michel Trincherini.

Piano : B ernard Ogay.

Guitare : Robert Röthlisberger.

Basse: Jean-François Putallaz.

Batterie: Gaston Balmer.

Percussion: Eddy Savioz.

Plus de cinquante concerts ont anim é

l’activité du Val Big Band d u ra n t

cette décennie. S’il était possible au­

jourd’hui de ré u n ir tous les partici­

pants à la vie du Band, ce seraient

trois formations q u ’on p ourrait ap­

plaudir.

En sus des concerts p rop rem ent dits,

le Val Big Band a été lauréat du fes­

tival Tibor Varga, lors des journées

ouvertes à toutes les formes de m u­

sique en 1974. Il a également reçu

la distinction suprêm e au festival

suisse de jazz am ateur à Augst en

1977, et a obtenu une médaille de

bronze au Festival international de

jazz de M ontreux en 1978.

(28)
(29)

Et les anciens?

On l'a dit: le nom bre de musiciens qui ont occupé les différents pupitres de l’o rchestre d u ran t les dix années passées perm e t­ trait p resque de constituer u n ensem ble symphonique! Pour le bon souvenir rappelons les noms de ceux qui ont au moins p a r­ ticipé à l’un des quelque cinquante concerts p résentés et qui ne figurent pas dans la formation actuelle:

Saxophones: P eter Candiotto, P ierre Fournier, Oscar Gargiulo, Jean-Michel Germ anier, Jean-François Gorret, Roland Jeltsch, Michel Lagoute, M aurice Maglioni, Jean-Claude Pochon, F er­ nand Roserens, Roby Seidel.

Trom pettes: Noël Bonvin, Martial Chevalier, Roland Delacrétaz, Michel Putallaz, Lily Schnorhk, H enri Schnorhk.

Trom bones: Freddy Barman, Louis Contesse, Roger Delacroix, P ierre Gaillard, Théo Hürlim ann, Jean-Claude Jonneret, Ber­ n ard Trinchamp, Gaby Vernay.

Piano: G aspard Glaus, Olivier Go lay, Dédé Koch, Jo P errier, Claude Lauzzanna, Sylvio Marini, Jean-Luc Monnard.

Guitare: Michel B ernard (basse), Bernard Comte, M aurice Iseli, B ernard Locher, Franco Röthlisberger.

Basse: Joseph Gerlinger, Richard Ogay. Batterie: Leonzio Cherubini, Francis Zosso. Percussion: Luigi Lamarca.

Le monde à l’envers

Du pape du rock and roll Eddy Mitchell au nouveau comique français Magdane, le spectacle de Patrick Sébastien se trouve volontairem ent à l’envers des choses. Le monde à l’envers n ’est pas un titre utopique. Sébastien, 011 en rit, on en pleure; cet artiste, ancien rugbymen, nous prom ène dans les coulisses de la politique, du show business. Une conscience du travail, des rôles pris très au sérieux, un am our quotidien du m étier. Patrick Sébastien se veut pointilleux. Il nous confiait après le spectacle avec b o nheur: «Je m ’en voudrais de laisser mon travail s’end o r­ m ir su r le succès, je m ’identifie jour après jour au sens propre de mon «job».

L’imitation est u n chem inem ent d’idées, de données, autre chose q u ’un art. Innover, c ré e r re ste n t la loi fondamentale. «Il faut

arriv er à fignoler, comme une toile, mais l’im itation reste encore u n prétexte, je dois su rto u t me fier à jouer parallèlem ent le rôle, la comédie et le chan te r correctem ent».

C’est ce q u ’un public écroulé de rire a pu vivre en p rem ière valai- sanne à Martigny. Philémon Bissig.

(30)
(31)

Le Mayenzet

Texte et photos Pascal T hurre

- Non, non et non. Le Vieux-Pays ne

doit pas m ourir!

Il arrive de plus en plus à H ubert

Coutaz de se fâcher tout rouge

comme ça en frappant son poing sur

sa vieille table valaisanne et en cla­

m ant son am our pour le Valais qui

s’en va en morceaux.

Un personnage que cet ancien adju­

dant porte-drapeau au bataillon 12,

au jo urd ’hui huissier de tribunal à

Sion, après avoir côtoyé du ran t vingt

ans tous les grands de la finance, les

vedettes de tout poil dans le Tout-

Paris ou du côté de Saint-Trop.

Chauffeur des m illiardaires du dia­

m ant et au tre s «pauvres diables», il a

couru l’Europe de capitale en station,

de cocktail en boîte de nuit. Il avait sa

place réservée au couronnem ent

d’Elisabeth d’Angleterre, sa table

chez «Raspoutine» au souper aux

chandelles de l’im pératrice Soraya.

A ujourd’hui, il arrive à un âge où il se

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re n d compte que tout ça «c’est de la

bibine » et que les vraies valeurs sont

ici, à l’ombre de ses mélèzes, sous

l’avant-toit d ’u n chalet.

A Genève, Londres, Paris, Monte-

Carlo, où il prom ena sa Rolls ou sa

Bentley suivant l’h u m eu r du patron,

ce Saint-M auriard de bonne souche

conservait u n cafard fou pour son

Valais, p ré féran t passer le défilé

d’Agaune que re m o n te r les Champs-

Elysées.

Comme Piaf, il ne regrette rien, mais

s’est vengé du destin en ra m enant

dans son canton tout ce que les Valai-

sans ont laissé partir, à vil prix à Ge­

nève ou Paris, et qui pour lui était un

p eu l’âme de son pays.

A l’h eu re de la sagesse, H ubert Cou-

taz a réalisé son rêve: «Le Mayenzet»,

dans u n coin p erdu du Valais, à Dail-

let su r Loye, où il a aménagé un véri­

table m usée du Vieux-Pays. On y

trouve tout ce qui peuplait les jours

d’œ uvre et les fêtes des Valaisans

d’autrefois: ustensiles, costumes, ou­

tils, du fer à repasser au m orbier, du

gramophone au guide-cornes, de la

baratte à b eu rre au vaisselier. Un

m usée vivant que cet émigré rep en ­

tant ouvre généreusem ent à ses amis

ou aux passants, en le u r servant les

plus vieux crus du coin dans des

gobelets d’étain ou d’arolle.

Non content de recon stituer ce Va­

lais qu’on a dilapidé, H ubert Coutaz,

ce Mayenzet de l’an 2000, sculpteur à

ses heures, crée de ses mains les

mille objets de la vie quotidienne des

années 1800.

Avec la foi d’un néophyte.

(33)

VALAIS

(34)

1

VERBIER

Un miracle touristique

V

erbier, situé au cœur du Valais et niché au creux de la majestueuse vallée du Grand-Saint-Bernard, ne se trouve qu'à 130 kilomètres de l’aéroport international de Genève.

Dès 1950, sitôt la mise en place des premières infra­ structures touristiques, un élan form idable a propulsé la station vers ce que l'on dénom m e aujourd'hui «le plateau du miracle to u risti­ que».

Miracle ! Par les bons soins de Dame Nature d'abord, puisqu'elle a doté la région de nombreuses forêts et pâturages sans lesquels l'incomparable domaine skia- ble de Verbier n'aurait pu atteindre son actuelle renomm ée internationale. Les amoureux du soleil le trouveront fidèle au rendez­ vous à la «Station qui sourit au soleil», en février il y brille déjà huit heures par jour! Trouvez donc alentour un endroit qu'il chérisse d'avantage !

Miracle! Grâce à la sagesse des hom m es aussi, car ils ont su conserver à Verbier son unité architecturale. Ici le béton to u t puissant n'a pas ses entrées, il n'aura pas pu ruiner l'harmonie des cons­ tructions d'antan, un règle­ m e n t instaure le règne «de to it à deux pans recouvert d'ardoises ou d'éte rn it noir, ainsi qu'un m inim um de deux tiers bois pour les façades». Mais venons-en à ce qui intéresse la majorité d'entre vous: les promesses aux skieurs. A Verbier, c’ est face au M o n t-B la n c que le sportif dévalera les pentes variées sur les traces des Raymond Fellay, Roland Collombin ou Philippe Roux, champions dont il n'est plus nécessaire de rappeler les succès, qui ont forgé là leurs premières armes. Que le débutant se rassure, il trouvera à Verbier des pistes très faciles sur l'éventail de toutes les possi­ bilités offertes par les instal­ lations mécaniques de Télé- verbier. En to u te liberté,

Eddy Peter, directeur

entre 1 500 et 3 3 0 0 mètres d’ altitude, vous goûterez la griserie et les bienfaits du ski et cela sans restriction aucune grâce au remarquable « forfait quatre vallées».

Vous pourrez circuler selon votre fantaisie entre la piste de l'Ours, Haute-Nendaz jusqu'au val Ferret. Du ski véritable, sans limites, où chaque journée représente une nouvelle aventure. En hiver, Verbier permet encore aux jeunes et moins jeunes de se défouler sur la patinoire naturelle, de s'exer­ cer entre amis aux joies du curling, de retrouver la séré­ nité de la nature to u t au long de ses pistes de fond ou mêm e d'oublier les courba­ tures de la journée en profi­ tant d'un sauna relaxant. En professionnel du service soigné, M onsieur V erbier n'a pas non plus négligé le confort de l'après-ski et les aises de ses visiteurs. Il vous garantit de com bler tous vos désirs: luxe, confort ou sim ­ plicité, vous n'avez qu'à choi­ sir parmi les nombreux hôtels.

apparthôtels, chalets et appartem ents dont il dis­ pose.

L'ambiance chaleureuse et détendue de la station c o m ­ blera les couche-tard, ils organiseront à loisir leurs soirées, de l’ apéritif après-ski jusqu'au petit jour: restau­ rants typiques pour tous les goûts, cinéma, bars et disco­ thèques les attendent et audacieux celui qui préten­ drait en épuiser les ressour­ ces!

En définitive, Verbier repré­ sente l'idéal de la station moderne et son dynamisme vous réserve encore et to u ­ jours d'heureuses surprises, telle l'efficacité exemplaire de son Ecole suisse de ski pour laquelle travaillent plus de cent trente personnes qualifiées ou comme, entre autres, la construction du centre polysportif, avec sa piscine couverte, ses pistes de curling couvertes, sa pati­ noire couverte et ses n o m ­ breux courts de tennis. Téléverbier offre un majes­ tueux cadeau de Noël à V er­ bier et à sa fidèle et future clientèle. Par la mise en ser­ vice de la télécabine Tortin- col des Gentianes, d'une capacité de cent vingt-cinq personnes, complétée par deux glacierskis d'une lon­ gueur de 1500 et 4 0 0 m. avec une dénivellation de 4 0 0 m., Verbier et le réseau des quatre vallées s'ouvre en m êm e tem ps au ski d'été. V erbier peut prétendre pos­ séder un des plus vastes et des plus merveilleux dom ai­ nes skiables d'Europe et du Monde.

Le Miracle touristique de Verbier se poursuit et la sta ­ tion se m aintient à la pointe du progrès. Venez donc vous en assurer par vous- m êm e dès la première occa­ sion !

(35)

1

* . .. ' ' ,z

UNSERE

URORTE

MELDEN

Erster

Dreier-Sessellift

Seit es in der S chw eiz erlaubt ist, Dreier-Sessellifte zu bauen, hat die Station B e ttm e ra lp diese M ö g lic h k e it fleissig genutzt. A u f die W in te rs a is o n 1 9 8 1 /8 2 hin k onnte sie einen 2 0 0 0 m langen Lift m it Dreiersesseln von der S ta tio n B e ttm e ra lp auf Sch ö n ­ boden in Betrieb nehmen. Er hat eine Stund e n kap a zitä t von 1 6 0 0 Personen. Schö n b o de n b e fin ­ d e t sich zw isch e n Be ttm e rh o rn und W urzen b o rd. Als Parallellift zum B e ttm e rh o rn lift bereichert er die m echanischen M ö g lic h ­ keiten von B e ttm e ra lp w e s e n t­ lich.

Schnee, das grosse

Aufatmen...

Prognosen zu stellen, ist im m e r eine heikle Sache. Doch d urfte man m it dem Schneefall vo m 2 9 . / 3 0 . N o ve m b e r annehm en, dass sich der W in te r die smal als solcher erw eisen und keine W ü n s c h e offen lassen w ürde.

Das grosse A u fa tm e n ging durch alle Stationen, die m it ih­ rem N am en fü r S chneesicher­ heit bürgen. W e n n bereits A n ­ fang Dezember - w ie in Saas-

Fee - w ic h tig e Rennen angesagt sind (Profi-Skirennen vo m 4.-6. Dezember), ist Schneefall zur rechten Z eit ein w a h re r Segen. Im Saas- und im M attertal b raucht es den S ü d w in d , der den Schnee bringt, und w e n n er w e h t zur rechten Zeit, herrscht Jubel, Trubel, H eiterkeit!

W iedereröffnung

Der « Rote Hahn» zerstörte vor drei Jahren das Restaurant «Zur M üh le » in Ried-Brig. A m 2 8 . N ove m b e r 1981 w u rd e es w ie ­ dereröffnet, nachdem Bauherr Sie gfrie d W illa den W ie d e ra u f­ bau in die W e g e geleitet hatte. Das Restaurant hat eine Bar, ei­ nen « Rittersaal » m it Platz fü r 160 Personen und zw ei S o n n e n ter­ rassen. Es w ird vo m W irte e h e ­ paar Rosmarie und Robert B a u m g artn e r geleitet.

Breiten-Clubhaus

Die Gäste von Breiten ob M örel haben es gut: Dr. Eugen Naef hat ihnen auf Riederalp «ein w a r­ mes Nest» g e b au t! W e r von sei­ nen Gästen sich w in te rs p o rtlic h auf Riederalp b etätigt, hat durch den Bau eines Breiten-C lub­ hauses w e se n tlich e Vorteile er­ halten: er kann seine A u s rü s tu n g d o rt deponie ren und m uss sich n icht tä g lich d a m it abschlep­ pen. Zum anderen b ring t ein Clubhaus eine spezielle A t m o ­ sphäre u n ter die Gäste, die nicht zuletzt hier die M ö g lic h k e it er­ halten, sich näher kennenzule r­ nen. Zur V e rfü gu n g ste h t ein SOplätziger A u fe n th a lts ra u m m it G e trä n ke a u to m a t und B uf­ fe t s o w ie eine grosse S o n n e n ­ terrasse. Das Breiten-Clubhaus im Ort, genannt « K u h w e id e n » auf Riederalp v e rste h t sich als Tag e s-A u sse n statio n der Breit- ner Gäste.

Spektakulärer

Transport

Das G rossvorhaben zum Ausbau des S o m m erskigebietes, das auch dem W in te rs p o rt zugute k o m m t, hat im G letscherdorf seine Schatten anfangs N o v e m ­ ber vo ra u s g e w o rfe n : Z um Bau der Standseilbahn von Felskinn a uf M ittela lla lin (von 3 0 0 0 auf 3 5 0 0 m ü.M.) w u rd e die Robins- T un nel-V ortriebsm aschine, in Einzelteile zerlegt, von M ü n ­ chen nach Saas-Fee tran sp o r­ tiert. Per Lastwagen. Der grösste und s c h w e rs te Brocken w a r der 12,5 Tonnen w ie g e n de B o h r­ k o p f der V ortriebsm aschine. Un­ ter Beachtung aller nur m ö g li­ chen V o rsich tsm a ssn a h m e n und unter A bschluss einer V er­ sicherung gegen Schäden von 7 M io Franken w u rd e dieser Bohr­ k o p f von der Felskinnbahn tran s­ portiert, w o m it diese ihre bisher grösste Bela stungsprobe be­ stand. Eine voll besetzte Kabine d er Luftseilbahn w ie g t «nur» ihre 9 Tonnen. A n fa n g J anuar 1982 soll m it den ersten Boh­ rungen begonnen werden. Bei der neuen Standseilbahn han­ d elt es sich um die höchste Europas. M it ihrer Fertigstellung w ird - sofern keine S c h w ie rig k e i­ ten auftre te n - e tw a 1 9 8 4 / 8 5 gerechnet.

Aktienmehrheit: ja

A n der U rve rsa m m lu n g vom 17. N ove m b e r sagten die Badner Burger «ja» zum Kreditbegeh­ ren der Burgergem einde in Höhe von 19 M io Franken. Es d ie n t da­

zu, die A k tie n m e h rh e it an der H otel- und Bäder-G esellschaft AG und der AG fü r V erkehrsbe­ triebe Leuk-Leukerbad und U m ­ gebung zu erw erben. Der Schw eizerische Bankverein als bisheriger M e h rh e itsaktio n ä r zeigte sich g e neigt zu Verh a nd ­ lu ngen und Veräusserung der A k tie n m e h rh e it an die Burger­ g em einde von Leukerbad. Diese e rw irb t sich d a m it ein M its p ra ­ cherecht an der G e sa m te n t­ w ic k lu n g der Gesellschaften. Es g e h t dabei um O rtsbildgestal­ tu n g und Energieversorgung der ganzen Region.

Lösungsflüssigkeit

verhindert

Eisbildung

Die neue G anterbrücke (N 9) der S im p lo n p ass-S tra sse zw ischen Schallberg und Berisal soll n icht nur eine technisch beste­ chende Brücke, sondern auch ei­ ne im W in te r sichere Brücke sein. Sie fü h rt schliesslich in ei­ ner Höhe von 150 M etern über das Gantertal. Daher liess das B a u departem ent A n fa n g No­ vem b e r drei M eß sta tio ne n e n t­ lang der Brücke (6 7 8 m lang) in­ stallieren. Sie messen L u ftfe u ch ­ tig k e it und T em p e ra tu r und pressen - falls die W e tte r ­ situ a tio n dies e rfordert - aus vielen Düsen entla ng der Brücke eine Lösungsflü ssig keit, w elche Eisbildung verhindert. Es handelt sich um eine v o lla u tom a tis c h e Einrichtung, die ganz im Dienste der A u to m o b ilis te n steht.

(36)

3

Des séminaires

en Valais

Grâce au « G uide des hôtels pour sém inaires et réunions profes­ sionnelles», le Valais a enregis­ tré au cours de ces dernières années de nom breuses d e m a n ­ des relatives à l'organisation de séminaires et journées d ’étude professionnelle.

Cette initiative, due à l'U nion valaisanne du tourism e, a connu un v if succès puisque la tr o i­ sièm e édition de ce guide vient de paraître. Dès 1981, il est édité en collaboration entre l'U V T et l'A sso cia tio n hôtelière du Valais, avec la p a rticipation de quelques hôteliers valaisans in té ­ ressés.

D ix-h uit s ta tio ns fig u re n t dans cette intéressante publication, avec le nom des hôtels, les prix, périodes et to u t le matériel (salle, écran, tableau, etc.) m is à disposition. Elle peut être o b te ­ nue g ra tu ite m e n t à l'U n io n valai­ sanne du tourism e, Sion, tél. 0 2 7 / 2 2 3161.

Bulletin

d'enneigement

L'O ffice national suisse du to u ­ rism e réalise et diffuse p our la troisièm e fois le bulletin d ’ en n eig e m e nt depuis le 3 0 novembre. Les données prove­ nant des s ta tio ns p o rte n t sur la hauteur de la neige dans la loca­ lité et sur les c h a m p s de ski, la tem pérature, la co n d ition de la neige et l'é ta t des pistes. Radio suisse rom ande diffuse ce b u l­ letin après les in fo rm a tio ns de 12 heures to u s les vendredis. On peut aussi o b te n ir ces rensei­ g ne m e n ts par téléphone en c o m p o s a n t le N° 120.

Cours hôtelier A H V

Le 12 n o vem bre se te rm in a it le troisièm e cours de l'A sso cia tio n hôtelière du Valais, pour l'o b te n tio n de la patente h ô te ­ lière cantonale.

La direction du cours et les par­ tic ip a n ts fu re n t reçus par l'Ecole hôtelière de Lausanne où M. Barraud, so u s-d ire cteu r de celle-ci, présenta l'EHL et ses activités et donna une co n fé ­ rence sur le th è m e « La fo rm a ­ tio n continue».

Ce ne so n t pas m oins de 5 2 ca n ­ did ats (2 9 de langue alle­

mande) qui suivirent avec assi­ du ité les 160 périodes de cours réparties sur h u it semaines. Le p ro g ra m m e réparti en huit disciplines principales, corres­ p o n da n t aux exigences de la loi, c o m p o rta it les chapitres sui­ vants: hôtellerie, tourism e, p u blicité touristique, am énage­ m en t et é q u ipe m e n t de l'h ô te lle ­ rie, organisation des différents d é p arte m e n ts de l'h ô te l et exploitation, gestion du person­ nel, problèm es ju ridiqu e s et assu­ rances, correspondance, gestion avec accents principaux sur la « m a in -c o u ra n te », l'analyse financière, les b u dgets et la ges­ tion des stocks.

L'Association hôtelière du Valais, responsable de l’ o rgani­ satio n et de la direction du cours, remercia, par la voix de son pré­ sident, Gédéon Barras, les n o m ­ breux enseignants et c o llabora­ te u rs qui o n t perm is aux candi­ dats de se présenter dans les m eilleures c o n d ition s aux exa­ m ens qui se s o n t déroulés du 16 au 2 5 novem brn dans les locaux du nouveau b â tim e n t de la SVCRH, à Sierre.

Camping blanc

Environ un c inquièm e des q u e l­ que 4 6 0 ca m p in g s de Suisse est ouvert to u te l'année; la m oitié environ se trou v e dans des s ta ­ tions to u ris tiq u e s et de sports d'hiver plus ou m oins connues et bien aménagées. La liste de ces c am pings d'hiver, le nouveau guide des c am pings et le guide régional 1 (Grisons) s o n t d isp o ­ nibles au secrétariat de l'A s s o ­ ciation suisse des campings, Bertastrasse 7 2 , 8 0 0 3 Zurich.

Bains d'hiver

La pratique brochure « S ta tio n s the rm a le s suisses » a été récem ­ m en t rééditée. Elle co n tie n t sur­ to u t les in d ica tio ns m édicales et les prix des hôtels des vin g t m em bres de l'A sso cia tio n suisse des sta tio ns therm ales. Cet im p rim é g ra tu it peut être d em andé par carte postale à l'O ffice national suisse du tourism e, case postale, 8 0 2 7 Zurich.

Barques du Léman

Ju sq u 'a u 31 mars se tie n t au M usée du Léman, à Nyon, une exposition te m p o ra ire in titulée « Les barques du Léman», plus spécialem ent consacrée aux deux unités encore existantes, la « N eptune» et la « Vaudoise». Elles o n t été to u tes deux à la une de l'a ctua lité lé m anique lors des travaux entrepris p our les res­ tau re r et les sauver des o u tra ­ ges du temps.

Nouveau directeur

à Anzère

Un nouveau d irecteur a été n o m m é à la tê te de la station d'Anzère: Je a n -M ic h e l Kern, v in g t-s e p t ans, un Fribourgeois né à Genève, qui a fa it ses études à Neuchâtel et Lausanne et a séjourné une année aux Etats- Unis avant de gagner le Valais! M. Kern aura ainsi la responsabi­ lité d 'un e sta tio n qui com pte, au seuil de cet hiver, plus de six m ille lits et qui m et onze in stalla­ tio n s de rem ontée m écanique à dis p o sitio n de sa clientèle.

Manifestations

en janvier

Champéry: A rtis a n a t du Chablais valaisan et vaudois, ju sq u 'a u 3 0 janvier à la Galerie L'Ecurie. M on th e y: Exercices de style de Raym ond Queneau, le 18. S aint-M aurice: Galas Karsenty («H uis-clo s» et «Pétition»), le 19.

M a rtig n y: Cynthia Raim, pianiste, le 2 7 à la Fondation Pierre-Gia- nadda.

S/on: Quatre peintres et s c u lp ­ teurs, jusqu'au 16 à la Galerie G rande-Fontaine; trois peintres, ju sq u 'a u 10 à la M aison de la Diète.

S ierre: Vérène Q ua dra n ti-Z u ffe- rey, peintre, ju sq u 'a u 3 à la Gale­ rie du Tocsin; W illy Eigenheer, peintre, ju sq u 'a u 31 à la Galerie Isoz; Trio de m usiqu e de c h a m ­ bre le 15 au Château Bellevue; concert de jeunes talents et Jean-François A n tonioli, le 2 2 au Château Bellevue; Théâtre populaire rom a n d («La prin­ cesse Brambilla»), le 2 3 à la salle de Borzuat.

Crans: M aria Tipo, pianiste, le 2 9 ; Jean Roll, peintre, ju sq u 'a u 15 février à la Galerie Annie.

Bo.

(37)

Les jeunes et l’hòtellerie

xP ortes ouvertes

(38)

Les jeunes

et rfiôtellerie

Elles s’ouvrent toutes grandes les portes de l'hôtellerie valaisanne à la jeunesse de ce pays. Voilà un secteur en tout cas où il y a de la place pour elle! C'est p our éveil­ ler l’intérêt de tous ces jeunes, à l’âge du cycle d ’orientation, donc en plein c a rre ­ four, que l’Association hôtelière du Va­ lais a organisé à Sion, Martigny, Sierre et Monthey, des journées «portes ouver­ tes».

Des centaines d’adolescents ont pu ainsi voir comment «tourne» un hôtel. Ils ont pu, à loisir, entam er le dialogue à tous les échelons, passant de la lingère au patron, du cuisinier à la secrétaire, posant toutes les questions qui leur passaient p a r la tête ou p ar l’estomac.

Actuellement, plus de la moitié des p e r­ sonnes occupées dans l’hôtellerie valai­ sanne, les cadres mis à part, sont étrangè­ res au pays. A l’heu re où le chômage est endém ique, le m arché de l’emploi problé­ matique, voici des débouchés dans l’éco­ nomie de demain. Le tourism e valaisan occupe plus de vingt-cinq mille perso n ­ nes à plein temps. Un Valaisan su r trois, on le sait, vit du tourism e. Bien des jeu­ nes sont décidés, avec raison, à jouer cette carte à l’h e u re des grandes déci­

sions. -

t-Ci-contre, de h au t en b as: d es je u n e s trè s intéressés, m êm e à la b u a n d erie ; le d ire c te u r de l’hôtel, M. Alain M inder, avec M. Eric BiseLx, d ire c te u r de l’AHV, et M me G eorgette M eilland, m em b re d u comité. M. U rs H ofm ann, du Service de la form ation p ro fes­ sionnelle de la Société suisse des hôteliers

(39)

Li'

l/MJMSIXNS

Lettre à m on ami Fabien, Valaisan émigré

Mon cher,

A côté des treize étoiles valaisannes auxquelles se réfère cette revue, il y

aura, en cette fin d’année, l’Etoile de Noël, celle des bergers et des rois

mages.

Au planetarium de Lucerne, que je viens de visiter, on désacralise ce m ira­

cle en expliquant le va-et-vient de Ju piter dans le firm ament. On aurait

même découvert que Jésus est né sept jours plus tard que la date re tenue

pour fêter Noël.

Décidément, la science va nous ôter toutes nos croyances et nous priver

de nos plus beaux rêves.

D’ailleurs, Noël n ’a pas été investi que p ar les astrologues. Le commerce

mondial s’en est em paré et, de concert avec lui, l’industrie qui le fournit.

C’est que dans notre civilisation, il faut que l’argent circule d’une poche à

l’autre pour que ça tourne. Alors Noël, c’est le prétexte du carrousel dans

les grandes et les petites surfaces, avec le supplice de Tentale pour ceux

qui n ’ont pas le sou.

Mais ils en ont bientôt tous, des sous, car l’Etat p rescrit d’en d onner à ceux

qui en m anquent, ce qui incite ceux-ci à ne pas trop s’en faire. Le tout, dit

mon ami Pierre, est de tro u v er la combine p o ur ne pas trop se forcer.

A propos d’efforts, tu sais que le plus difficile à fou rn ir sera bientôt d’aller

à pied. Ainsi tous les «sportifs» qui vont voir les m atches de football regret­

tent le traje t pédestre à effectuer depuis leu r voiture jusqu’au stade, et il

faut p re n d re des m esures policières pour le le u r imposer. Il leur suffit de

savoir que pendant une h eu re et demie, vingt-deux joueurs courront su r

le stade p our se sentir en com m union avec eux. C’est le u r gymnastique

hebdom adaire.

A propos de m atch, j’ai lu q u ’à Sion c’était u n ancien m em bre de l’équipe

de la capitale qui, s’étant engagé à Genève, avait m arqué le seul but du jour

en faveur des nouveaux siens.

Cela fait penser à ces soldats m ercenaires du Valais qui allaient autrefois

s’engager chez des rois différents et se retrouvaient face à face su r les

cham ps de bataille.

Le m ercenariat a pris d ’autres tournures.

Des to u rn u re s ayant un sérieux goût d’argent, au dem eurant.

Mais encore, ici, c’est de l’argent qui circule comme il se doit.

A part cela, cette neige que je t’annonçais est apparue en ce début de

décembre. On s’en réjouit dans nos montagnes où l’on attend une autre

catégorie de sportifs auxquels, de nouveau, on a épargné l’effort de m onter

pour ne leur réserv er que le plaisir des descentes.

Et au to u r des postes de télévision, d’autres sportifs (encore) vont pouvoir,

deux à trois mois d urant, regarder descendre, virevolter et sau ter des cou­

reu rs héroïquem ent à leu r disposition p ou r les distraire, avec ce désinté­

ressem ent préconisé par le baron de Coubertin, instigateur des Jeux olym­

piques.

Au basket, c’est une au tre catégorie d’acteurs: ils doivent m esu rer entre

un m ètre nonante et deux m ètres dix pour être efficaces. Curieux q u ’il

n ’est venu à l’idée de personne de placer le filet plus bas pour perm ettre

aussi aux Helvètes u n peu courts su r jam bes de vaincre dans les grandes

compétitions.

Mais je ne vais pas te lasser avec mes histoires sportives, car je sais que

tu te contentes de ton pain quotidien, sans les jeux.

Et que tu vas e n tre r dans l’an nouveau avec la perspective de voir l’Etat

te récom penser enfin de tes efforts en te versant «gratuitement» la rente

AVS... comme à moi.

Mais chut, ça ne se dit pas !

Bien à toi.

C l a i r e M o r e e l s R é s i d e n c e d e s P a l a i s 11 G R o u t e d e M o n s 2 9

B - 6 0 0 0 C h a r l e r o i Le 2 décembre 1981 Revue «Treize Etoiles»

Avenue de la Gare 19 CH -1920 Martigny Messieurs

C’est avec un profond regret que je me vois forcée de renoncer à l’abonnement à votre revue.

En effet, l’augmentation sensible du franc suisse ne me permet plus de m'offrir cette si belle revue.

Vous m ’en voyez profondément attristée et je vous remercie vivement pour les bons mo­ ments que j’ai pu passer pendant de nombreu­ ses années grâce à elle. Elle m’apportait tous les mois un souffle de la montagne.

Je vous prie de croire, Messieurs, à mes senti­ ments très distingués.

C. Moreels.

Vient de paraître

C’est une publication due à la plume de Raoul PigTiat, qui s’y connaît en tabac pour avoir consacré plus de sept lustres à la culture et au séchage de l’herbe à Nicot dans le Chablais va­ laisan. Une brochure de 150 pages, richement illustrée, qui paraît à l’heure, hélas! où se fer­ ment les séchoirs et où s’est effectuée la der­ nière paie aux planteurs.

SONS

DE CLOCHES

lit

tabac

bans! la tiallée bu 3Rljône

be 1700 à 1981

Figure

table  m usée  du  Vieux-Pays.  On  y  trouve  tout  ce  qui  peuplait  les  jours  d’œ uvre  et  les  fêtes  des  Valaisans  d’autrefois:  ustensiles,  costumes,  ou­

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