• Aucun résultat trouvé

Evaluation théorique des déplacements isotopiques spécifiques dans la série 3 d

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Evaluation théorique des déplacements isotopiques spécifiques dans la série 3 d"

Copied!
7
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00206922

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00206922

Submitted on 1 Jan 1970

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

Evaluation théorique des déplacements isotopiques spécifiques dans la série 3 d

J. Bauche, A. Crubellier

To cite this version:

J. Bauche, A. Crubellier. Evaluation théorique des déplacements isotopiques spécifiques dans la série

3 d. Journal de Physique, 1970, 31 (5-6), pp.429-434. �10.1051/jphys:01970003105-6042900�. �jpa-

00206922�

(2)

ÉVALUATION THÉORIQUE DES DÉPLACEMENTS ISOTOPIQUES SPÉCIFIQUES

DANS LA SÉRIE 3 d

par J. BAUCHE et A. CRUBELLIER Laboratoire Aimé

Cotton,

C. N. R. S.

II, 91, Orsay

(Reçu

le 25 août

1969,

révisé le 2

février 1970)

Résumé. 2014 On utilise la méthode de Hartree-Fock pour évaluer les déplacements isotopiques spécifiques des quatre configurations principales (3 dN 4 s2, 3 dN+1 4 s, 3 dN 4 s 4 p et 3 dN+ 1 4 p) des spectres d’arc de la première série des métaux de transition. Ces évaluations sont comparées

aux valeurs expérimentales disponibles, en particulier pour le nickel et le cuivre. Il

apparaît

que la méthode de Hartree-Fock interprète raisonnablement les

déplacements

isotopiques entre 3 dN 4 s2

et 3 dN+1 4 s, contrairement à l’approximation du premier ordre de la méthode du champ central.

Abstract. 2014 The Hartree-Fock method is

applied

to the evaluation of the

specific

isotope shifts of the four main configurations (3 dN 4 s2, 3 dN+1 4 s, 3 dN 4 s 4 p and 3 dN+1 4 p) of the

arc spectra of the 3 d series. These evaluations are compared with the experimental values avai-

lable, especially for nickel and copper. It appears that the Hartree-Fock method gives a reasonable interpretation of the isotope shifts between 3 dN 4 s2 and 3 dN+1 4 s, in contrast with the first-order approximation of the central-field method.

PHYSIQUE 31, 1970,

1. Les

grands déplacements isotopiques

connus

dans les spectres d’arc du nickel

[1] ]

et du cuivre

[2]

ont été récemment

interprétés quantitativement [3].

Leur évaluation

théorique a priori

a été menée à bien

par utilisation d’un programme

[4]

de calcul sur

ordinateur des fonctions radiales de Hartree-Fock.

Pour

compléter

ce

travail,

nous cherchons ici à

prévoir

les

déplacements isotopiques spécifiques

des

configurations

3

dN

4

S2 , 3 dN+ 1

1

4 s,

3

dN

4 s 4

p et

3

dN+ 1

4 p pour la série des spectres d’arc du scandium

au cuivre

(N

= 1 à

9).

Nous

voulons,

en

particulier,

vérifier l’assertion formulée

précédemment [3]

suivant

laquelle

les

déplacements isotopiques

entre les confi-

gurations dN

Il’ et

dN+ 1 l~’

sont

particulièrement impor-

tants dès que N est assez

grand.

II.

Rappelons l’expression

du

déplacement isotopi-

que

spécifique

total a- d’un niveau pour un

isotope

de

masse

M,

dans la notation de Vinti

[5] :

Dans le schéma

configurationnel,

le facteur électroni-

que k

est une combinaison linéaire de carrés et de doubles

produits d’intégrales

radiales

Les coefficients de cette combinaison linéaire sont

faciles à déterminer

[6, 3]. Rappelons quelques

résul-

tats

simples :

- si la fonction d’onde de l’atome est construite

sur une seule

configuration,

seuls des carrés

J2

inter-

viennent ;

- si deux sous-couches

complètes n141+2

et

n’ 1 -

141-2 coexistent,

elles apportent à k la contri- bution 2

lJ2(nl, n’

1 -

1) ;

- s’il intervient deux sous-couches

complètes

ou

incomplètes nlN

et n’ 1 -

1 N’,

la

quantité

... T ... TI

représente

leur contribution moyenne pour la

configu- ration ;

-

enfin,

pour deux sous-couches

incomplètes

en

couplage

Russell-Saunders

on

ajoute

à k une

quantité uJ2(nl,

n’ 1 -

1) ;

le nombre

u peut être déduit

simplement

du coefficient de

G1(nl,

n’ 1 -

1)

dans

l’énergie électrostatique

de ce

terme

[6].

A titre

d’exemple,

donnons les

expressions

de k pour deux termes de la

configuration

3

d9

4 p du nickel :

moyenne de k pour la

configuration

1

s2

... 3

d9 4 p :

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01970003105-6042900

(3)

430

supplément

pour le terme

3p:

supplément

pour le terme

1P :

La

partie angulaire

de à étant ainsi connue, il suffit d’obtenir les fonctions radiales

R(n, 1)

pour en déduire les

intégrales

J et par

conséquent

le

déplacement

iso-

topique.

III. Dans une

première étape,

nous cherchons les

fonctions radiales de Hartree-Fock des termes fon- damentaux des

configurations paires 3 dN 4 s2

et

3

dN+ 14 s,

pour

lesquels

des résultats sont

déjà

connus

[7].

P.

Bagus

a aimablement mis à notre

disposition

son programme de calcul sur ordinateur de fonctions de Hartree-Fock «

analytiques » [8].

On sait

qu’un

programme de ce

type permet

de déterminer les

développements

des fonctions radiales désirées sur une base de fonctions fixée par l’utilisa- teur. En

général

ces fonctions de base sont du

type

dit « de Slater »

où v est un nombre entier

égal

ou

supérieur

à

1, (vu

un

nombre

positif

et i un numéro d’ordre. Elles sont

groupées

en autant de

jeux indépendants qu’il

y a de

valeurs de 1 utiles

(ici : trois).

Un

perfectionnement particulier

du programme utilisé consiste en la

possi-

bilité de demander dans son exécution le

réglage opti-

mal d’un nombre restreint des coefficients

(.1j.

Pour le choix des fonctions de

base,

nous nous

inspirons

des résultats de E. Clementi sur les

configu-

rations

3 dN 4 s2 [7].

Comme cet auteur, nous utilisons

- pour

chaque

valeur de

N - 11,

6 et 5 fonctions de base

pour 1

=

0,

1 et 2

respectivement ;

ces fonctions

se

répartissent

en

2, 2, 3, 4, 2,

4 et 5 fonctions corres-

pondant

dans l’ordre à vl = 1

S,

2

S,

3

S,

4

S,

2

P,

3 P et 3 D. Au vu des résultats

déjà

cités

[7],

nous avons

décidé,

à la fois pour

alléger

notre travail et pour le rendre

plus cohérent,

d’utiliser des formules d’inter-

polation

des coefficients

’vIi

en fonction de N. Nous

avons choisi la formule

avec c(z =

0,05125, 0,045

25 et

0,076 25

pour les cas 1 =

0,

1 et 2

respectivement

et avec les valeurs

de du tableau I.

Pour les

configurations

3

4 s,

on

conçoit

que peu de modifications soient nécessaires pour

obtenir,

aussi,

un choix de fonctions de base bien

adaptées.

Après

une étude effectuée sur Sc 1 3

grâce

au

procédé d’optimisation

des fonctions de base cité

plus haut,

nous avons conclu que les valeurs

-

sont

préférables

pour la série 3

dNI ’ 4s.

TABLEAU 1

Coefficients (vii

Pour la

configuration

3 d 4

S2

de Sc 1

Avec de telles fonctions de

base,

nous obtenons les fonctions de Hartree-Fock -

approximatives, puisque développées

sur des bases finies - des termes fonda- mentaux des

configurations 3 dN 4 s2

et 3

d"’ 4

s.

Les trois

premières

colonnes du tableau II

présentent

la

comparaison

entre les

énergies

totales des

configu-

rations 3

dN 4 s2 publiées

par Clementi

[7]

et les

nôtres. Nous

justifions

ainsi a

posteriori

le

procédé d’interpolation

décrit

plus

haut.

IV. Dans les cas des

configurations impaires

3

dN

4 s

4 p

et 3

dN+ 14 p,

il nous a semblé

plus simple

d’utiliser le programme de Hartree-Fock « numéri- que » de C. Froese

[9].

Ce programme détermine les valeurs

point

par

point

des fonctions radiales. La

précision

des résultats est celle des

procédés d’analyse numérique

utilisés. Même

quand

le

temps

d’un calcul est

plus important

que celui d’un calcul de Hartree- Fock

analytique,

les fonctions radiales sont obtenues

- sauf incident - en un seul

calcul,

alors que le raffinement des fonctions de base de la méthode ana-

lytique

en

exige

en

général

une suite assez

longue.

Nous avons d’abord retrouvé par la méthode numé-

rique

les fonctions radiales des

configurations paires déjà

étudiées au

paragraphe

III. Les deux dernières colonnes du tableau II montrent que, pour ces confi-

gurations,

l’accord entre les

énergies

totales obtenues par les deux méthodes est très satisfaisant.

Signalons

que C. Froese a

publié

récemment

[21]

des valeurs de ces

énergies

obtenues

grâce

à une version améliorée

de son programme.

(4)

TABLEAU Il

Energies

totales de Hartree-Fock pour les

configurations

3

dN

4

S2 (en

unités

atomiques)

TABLEAU III

Noms des termes

impairs

étudiés

TABLEAU IV

Déplacements isotopiques spécifiques théoriques (en mK)

Nous avons ensuite déterminé de la même

façon

les fonctions radiales des

configurations impaires,

pour les termes

figurant

au tableau

III,

tous construits

sur les termes de Hund des groupes d’électrons d.

V. Pour passer des fonctions de Hartree-Fock aux

quantités k,

il faut calculer les

intégrales

biélectroni- ques

J(nl, n’

1 -

1).

Nous obtenons leurs valeurs à

partir

des fonctions

analytiques

ou

numériques grâce

à deux

petits

programmes annexes sur ordinateur. On passe finalement aux

quantités

à pour les termes consi-

dérés, puis

aux

déplacements isotopiques spécifiques

06

des transitions entre termes. Le tableau IV

présente

les valeurs des

déplacements

d~ de trois

types

de

transitions,

réelles ou

fictives,

obtenues à

partir

des

fonctions radiales

numériques (la

convention de

signe

est celle

qui

conduit à un effet de masse normal

posi- tif). Quant

aux neuf valeurs fournies par la méthode

analytique

pour les transitions 3 -~ 3

dN 4 S2,

il suffit

d’indiquer

que la moyenne

quadratique

de

leurs différences relatives avec les neuf valeurs corres-

pondantes

du tableau IV est de

0,6 %.

Le tableau V

présente,

à titre

d’exemples,

les valeurs des carrés

J2(nl, n’

1 -

1)

nécessaires pour obtenir les

déplacements à

des fondamentaux de Ni 1 3

dg 4 s2

et 3 d9 4 s.

(5)

432

TABLEAU V

Exemple : intégrales J2(nl,

n’ 1 -

1)

pour deux

configurations

de Ni 1

(en

unités

atomiques)

VI. Discutons les résultats

présentés

au tableau IV

0

.

1. Nous remarquons un

phénomène déjà signalé

par d’autres auteurs

[2, 10] :

le

déplacement isotopique

n’est très

important qu’en

cas de saut d’électron 3 d.

Cette loi vaut pour toute la série 3

dN,

donc même

quand

N est

faible,

ce

qui

va au-delà de l’assertion faite

précédemment [3].

Le tableau VI

présente séparément

les

parties électroniques

Ak

== k, - kc,

et nucléaires

2 m - Nh m Ry M2

de 66 pour les transi-

tions entre les

configurations C = 3 dN+1 4 s

et C’ =

3 dN 4 s~

et pour des

isotopes M,

et

M2

tels que

M~ - Mi

= 2

(le produit

de ces deux

quantités

est

TABLEAU VI

Facteurs

électroniques

et

nucléaires

de /Ba pour les transitions 3 4 s - 3

d’ 4 s2

(1) Signalons que les petites différences entre les résultats des configurations paires de Ni I et Cu I notés dans le tableau IV et dans la référence [3] sont essentiellement dues au fait que le programme analytique de R. K. Nesbet est approximatif.

qui

se trouve au tableau

IV).

Nous remarquons

sur ce tableau que, de S cI à Cu 1 :

- Ak croît d’un facteur

supérieur

à

2,

- la

partie

nucléaire décroît sensiblement

d’autant,

- Au reste constant à environ 10

% près.

2. Pour les mêmes

transitions, rappelons

une conclu-

sion énoncée

précédemment [11, 3].

Il est absolument

nécessaire de calculer d’abord

séparément

les

déplace-

ments

isotopiques

totaux à des deux termes de la

transition pour effectuer ensuite la différence. Plus

précisément

la formule littérale

simple

déduite

d’expressions

de

kc

et

k,,

trouvées comme

l’indique

le

paragraphe II,

conduit à des valeurs

beaucoup plus grandes

que celles du tableau IV.

L’utilisation de cette formule littérale serait

pourtant justifiée

dans

l’hypothèse

du

champ

central

qui préside

à la

description configurationnelle

de l’atome.

Prenons comme

exemple

la transition fictive

pour la

paire d’isotopes Ni6°-Ni62.

Le tableau VII rassemble six valeurs de son

déplacement spécifique

Les deux

premières

sont la valeur

expérimentale (voir

le

paragraphe VII)

et la valeur

théorique

correcte ; les

quatre

suivantes soni déduites de la formule litté- rale

simple

donnée

plus

haut et de

quantités J2

calcu-

lées à

partir

de divers

jeux

de fonctions radiales. Les deux

premiers

de ces

jeux

sont

simplement

ceux des

fonctions de Hartree-Fock des

configurations

3

d8 4 s2

et 3

d9

4 s

respectivement.

Les deux derniers sont cha-

cun la solution d’un

champ

central obtenue

grâce

au

programme

[12, 13]

et à l’aide de M.

Klapisch.

Ils

correspondent

aux critères

respectifs

suivants

[13] :

- critère variationnel

(HFGS) :

le

champ

central a

été

ajusté

pour rendre minimale la somme des

énergies

totales des termes 3

d8 4 s2 3F et

3

d9

4

s 3D ;

- critère

spectroscopique :

le

champ

central a été

ajusté

pour rendre minimal l’écart

quadratique

moyen entre les valeurs

expérimentales

et

théoriques

des éner-

gies

relatives de 20 niveaux des

configurations

3

d8

4

S2,

TABLEAU VII

Déplacement isotopique spécifique

entre les

configura-

tions 3

d8

4

S2

et 3

d9

4 s pour la

paire d’isotropes

(er mK)

(6)

Le tableau VII montre que le modèle du

champ

central ne peut pas

donner,

au

premier

ordre de per-

turbation,

une valeur raisonnable de 06.

3. Intéressons-nous maintenant aux variations de Ci à l’intérieur d’une même

configuration,

au

premier

ordre de la théorie du

champ

central.

D’après

le

paragraphe II,

ces variations sont nulles dans une

configuration qui

ne contient pas deux sous-couches ouvertes dont les nombres

quantiques

diffèrent d’une

unité,

ce

qui

est le cas des

configurations paires qui

nous

intéressent. Dans le cas des

configurations impaires,

ce sont les variations des coefficients des

intégrales JZ(4 p, 4 ~)

et

J2(3 d, 4 p)

d’un terme à l’autre

qui

gouvernent la variation de cr. Prenons

l’exemple

des

configurations

3

dN

4 s

4 p.

Le coefficient de

J2(4 p,

4

s)

peut y varier au maximum de

2/3

et celui de

J’(3 d, 4 p)

au maximum de 2. Il suflit de savoir que les valeurs maximales des

intégrales

que nous avons obtenues sont

(en

unités

atomiques)

pour constater que les variations de k à l’intérieur des

configurations

3

dN

4 s 4 p sont nettement

plus faibles,

par

exemple,

que les différences

kdN+

1 S

(tableau VI).

Un

phénomène

intéressant

apparaît

dans la

configu-

ration

3 d9 4 p

de Ni I. Les formules littérales citées

en

exemple

au

paragraphe

II montrent que la

quantité

(k(3 d9 4 p 3P) - k(3 d9 4 p ~P))

est

positive ;

or l’étude

paramétrique

des

déplacements isotopiques expéri-

mentaux dans cette

configuration, qui

permet d’élimi-

ner les effets du

couplage

intermédiaire et du

mélange

avec 3

d8 4 s 4 p,

conduit à un résultat

opposé [15].

Nous avons obtenu un accord de

signe

avec la valeur

expérimentale grâce

au

procédé déjà

décrit

plus

haut :

il faut calculer

séparément

les fonctions de Hartree- Fock et les

quantités à

pour les deux termes et effectuer ensuite la différence. Ceci est un autre

exemple,

cette

fois à l’intérieur d’une

configuration,

de l’insuffisance du

premier

ordre du

champ

central pour le

problème

du

déplacement isotopique spécifique.

VII. Examinons de

quelle façon

les résultats du tableau IV concordent avec les valeurs

expérimentales.

Jusqu’à

une

époque récente,

seuls les

déplacements isotopiques

de Ni 1 et Cu 1 étaient bien connus

[l, 2,10].

Récemment,

R. Bruch et ses collaborateurs

[16]

ont

publié

les résultats de mesures effectuées sur les spectres d’arc du

titane,

du chrome et du fer.

Pour

présenter

une

comparaison

valable entre

théorie et

expérience,

nous devons

défalquer

des

valeurs

expérimentales

les

déplacements isotopiques

de Bohr et de volume. La

première quantité

est tri-

viale,

la seconde commence seulement à être connue

[16].

Faute de mieux et compte tenu de ce que l’effet de

volume n’est ici

qu’une correction,

nous l’avons évalué

en partant de

l’approximation grossière

suivante : le

déplacement

de volume est

proportionnel

au nombre

d’électrons 4 s

présents

dans la

configuration,

si nous

attribuons la valeur 0 au

déplacement

de volume de la

configuration

3

dN~ 14 p.

Dans ces

conditions,

nous

n’avons besoin d’évaluer des

déplacements

de volume

d’électrons 4 s que pour le nickel et le cuivre : nous les obtenons

par la

méthode

classique

de W. Humbach

[17],

à

partir

des

énergies

des termes fondamentaux des

configurations

3

dN ns

et en tenant compte du facteur

phénoménologique 0,7 [18].

Nous devons aussi essayer d’éliminer des

phéno-

mènes tels que le

couplage

intermédiaire et l’interaction de

configurations,

dont nous n’avons pas tenu compte dans les évaluations

théoriques

du tableau IV. Dans le

cas des

configurations impaires

du

nickel,

l’étude para-

métrique [15] permet

cette élimination. Dans les

configurations paires

du même

spectre,

le

couplage

intermédiaire n’a pas d’effet du

premier

ordre

sur cr ;

d’autre part l’interaction entre ces

configurations

est

tout à fait

négligeable (~).

Le cas des

configurations

3

d9 4 s2

et 3

~

4 s du cuivre est trivial.

FIG. 1. - Déplacements spécifiques expérimentaux et théoriques du nickel et du cuivre.

(2) Le traitement de Y. Shadmi et de ses collaborateurs [19]

montre que, dans Ni II, l’intégrale H2(dd, ds) vaudrait - 3 cm-1 ! t

(7)

434

Pour les autres mesures

disponibles,

la situation est moins

simple :

- dans la

configuration

3

dg

4 s

4 p

du

cuivre,

les

valeurs

expérimentales

des trois niveaux du terme

4P

s’échelonnent sur une dizaine de

mK ;

nous avons

choisi celle du niveau

~’P$~Z, qui

est certainement

plus

pur que les deux

autres ;

- les transitions mesurées dans

Ti,

Cr et Fe

[16]

n’intéressent en

général

pas les termes que nous avons choisis pour nos calculs. De

plus

les résultats de cou-

plage

intermédiaire des niveaux de ces

spectres

ne sont pas connus. Tenant

compte

du fait que les variations de OQ à l’intérieur d’une même

configuration

sont en

général

faibles

(voir

le

paragraphe VI),

nous avons

fait

l’approximation qui

consiste à confronter

quand

même nos valeurs

théoriques

et ces valeurs

expérimen-

tales.

Finalement nous

présentons

les

comparaisons

entre

expérience

et théorie sous forme d’un schéma. La

figure 1, qui correspond

aux

quatre configurations

du

nickel et à celles du

cuivre,

montre un accord d’ensem-

ble satisfaisant. Toutefois l’accord relatif est

particu-

lièrement mauvais pour les transitions

TABLEAU VIII

Déplacements isotopiques spécifiques

des transitions

."TV ylV..l. 1 1 Trv "

surtout du fait que leurs

déplacements spécifiques expé-

rimentaux sont sensiblement inférieurs à ceux de 3 s --> 3 Le tableau VIII prouve que cette remarque concerne aussi les

spectres

du

titane,

du chrome et du fer.

Signalons

que dans le

nickel,

du fait que l’étude

paramétrique

des

configurations impaires [15]

n’a été

réalisée que pour la

paire

les valeurs

expé-

rimentales de la

figure

1 ont été

prises égales

aux

tiers des valeurs

analogues

pour la

paire

VIII. En conclusion de cette étude

théorique

sur

les

déplacements isotopiques spécifiques

dans les spec- tres d’arc de la

première série,des

métaux de

transition,

nous voulons

souligner

la

puissance

de la méthode de

Hartree-Fock, qui permet

d’obtenir des évaluations

au moins

raisonnables,

difficilement accessibles par la méthode du

champ

central. Une conclusion

analogue

ressort d’ailleurs des évaluations récentes

[20]

d’effets

d’écran pour le

déplacement isotopique

de volume.

Toutefois les écarts entre théorie et

expérience peuvent

encore atteindre un facteur

deux,

comme on

le voit dans les

exemples

du

paragraphe précédent.

Il

faut manifestement attribuer ces écarts aux interactions de

configurations.

Etant données les méthodes

qui

exis-

tent actuellement pour traiter ces

interactions,

le

plus simple

serait d’utiliser le programme de C. Froese

[9]

dans son

option multiconfigurationnelle.

On

pourrait

ainsi déterminer de meilleures fonctions d’ondes des termes par la

superposition

d’un nombre limité de

configurations,

selon la méthode

suggérée

et

appliquée

par D. R. Hartree et ses collaborateurs

[22].

Pour l’obtention des fonctions radiales utilisées

nous tenons à remercier C.

Froese,

P.

Bagus

et

M.

Klapisch, qui

nous ont fourni les programmes de calcul et nous ont conseillés au cours de leur utilisation.

Bibliographie

[1]

SCHROEDER

(D. J.)

et MACK

(J. E.),

Phys. Rev., 1961,

121, 1726.

[2]

WAGNER

(S.),

Z.

Physik,

1955, 141, 122.

[3]

BAUCHE

(J.),

C. R. Acad. Sc., 1966, 263, 685.

[4]

NESBET

(R.

K.), Rev. Mod. Phys., 1963, 35, 552.

[5]

VINTI

(J.

P.), Phys. Rev., 1939, 56, 1120.

[6]

STONE

(A. P.),

Proc.

Phys.

Soc., 1959, 74, 424.

[7]

CLEMENTI

(E.),

Tables of Atomic

Functions, supplé-

ment à I. B. M. Journal of Research and

Develop-

ment, 1965, 9, 2.

[8]

ROOTHAAN

(C.

C. J.) et BAGUS (P. S.), Methods in

Computational

Physics

(Academic

Press, New York, 1963), vol. II.

[9]

FROESE

(C.),

Can J.

of Phys., 1963,

41, 1895.

[10]

ELBEL

(M.)

et FISCHER

(W.),

Ann. der Phys., 1964, 14, 78.

[11]

NICKLAS

(J.

P.) et TREANOR

(C. E.),

Phys. Rev., 1958, 110, 370.

[12] KLAPISCH

(M.),

C. R. Acad. Sc., 1967, 265, 914.

[13] KLAPISCH

(M.),

Thèse, Paris,

juin

1969.

[14] MOORE

(C. E.),

Atomic Energy Levels, N. B. S., U. S. Dept. of Commerce, 1952.

[15]

BAUCHE

(J.),

Physica, 1969, 44, 291.

[16]

BRUCH

(R.),

HEILIG

(K.),

KALETTA

(D.),

STEUDEL

(A.)

et WENDLANDT

(D.), Colloque

de

Spectroscopie Atomique,

Caen, 1968

(Supplément

au Journal

de Physique, 30,

1969).

[17]

HuMSACH

(W.),

Z. für Phys., 1952, 133, 589.

[18] STEUDEL

(A.),

communication personnelle.

[19]

SHADMI

(Y.),

OREG (J.) et STEIN

(J.),

J. Opt. Soc. Am., 1968, 58, 909.

[20]

WILSON (M.), Phys. Rev., 1968, 176, 58.

[21]

FROESE

(C.),

Publication de l’Université de British Columbia, Vancouver, 1968.

[22]

HARTREE (D.

R.),

HARTREE

(W.)

et SWIRLES

(B.),

Phil. Trans. Roy. Soc., 1939, A 238, 229.

Références

Documents relatifs

Chaque solution renferme un type d’ion positif et un type d’ion négatif parmi ceux dont la formule est indiquée dans le tableau ci-dessous.. IONS POSITIFS

heureusement qu'elle m'a fait vivre sinon je n'aurais jamais. de copains et

Lorsque la série compte de nombreuses valeurs, généralement regroupées dans un tableau, on procède de la façon suivante : voici par exemple une étude sur le nombre de frères

Bien voir comment se fait l’évolution dans le diagramme suivant le type de radtioactivité. Zone

Etant donné deux points A et B et une droite (Δ) qui coupe la droite AB en un point C, discuter, selon la position de C sur la droite AB, l'existence et le nombre de cercles

Etant donné deux points A et B et une droite (Δ) qui coupe la droite AB en un point C, discuter, selon la position de C sur la droite AB, l'existence et le nombre de cercles passant

Tu dois découvrir quel chandail sera le plus confortable lors des journées très chaudes et très ensoleillées.. Décris, par un dessin, ce que tu

Le verbe FAIRE se conjugue avec l’auxiliaire