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Nouvel appareil très portatif pour la mesure des faibles teneurs en radon

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Academic year: 2021

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Nouvel appareil très portatif pour la mesure des faibles

teneurs en radon

H. Garrigue

To cite this version:

(2)

NOUVEL APPAREIL

TRÈS

PORTATIF

POUR LA MESURE DES FAIBLES TENEURS EN RADON Par M. H. GARRIGUE.

Observatoire du Pic du Midi

(Hautes-Pyrénées).

Sommaire. - L’auteur décrit un appareil très léger (1 040 g) et très robuste avec lesquels on peut

faire rapidement des mesures précises (2 à 10 pour 100) de la teneur en radon d’un échantillon d’air. Le système électrométrique dérive de la balance de torsion de Coulomb.

i Introduction. -r- La découverte de l’accumulation

du radon

(’)

entre la couche de

neige

et le sol au Pic du Midi et en ses

environs,

m’a amené à construire un

appareil

entièrement nouveau, suffisament

léger

et

robuste pour

pouvoir

faire des mesures en des

points

difficilement accessibles.

Jusqu’ici,

j’ai

utilisé un

appareil

à feuille

d’or,

dont les inconvénients sont de trois sortes :

10 Poids: 3 500 g. ~°

Fragilité

de la feuille.

Opération

de

prise

d’air

longue

et

pénible

(méthode

de circulation : 23

min).

Dans mon nouvel

appareil, j’ai

donc étudié très

soi-gneusement

la

légèreté,

la

solidité,

la

rapidité

d’opé-ration,

tout en conservant une bonne

précision

(de

2 à 10 pour

100).

2.

Principe. - i 0

Comme

d’habitude,

on utilise la

méthode de l’ionisation

spontanée,

en vase

clos,

de l’échantillon d’air dont on veut connaître la teneur en

impuretés

radioactives

(ici,

le

radon).

Un vase

cylindrique

A

(fig. 1)

de 500 cm3 est

rempli

d’air desséché et

filtré,

prélevé

dans

l’atmosphère

libre.

(On

utilise pour cela une pompe à main et à tube

desséchant),

à la

pression

absolue de 1 500

gJ cm 2

mesurée par un

petit

manomètre M. On

ajoute

alors,

dans le vase

A,

l’échantillon d’air à

étudier,

également

desséché et

filtré,

à la

pression

partielle de

500

g/cm2,

ce

qui porte

la

pression

totale à l’intérieur du vase A à 2 000

g/cm2.

La connaissance de l’io isation à l’in-térieur du vase, avant et

après

l’introduction de l’air à étudier

permet

de déduire la teneur en radon de celui

ci,

si 1

appareil

a été

préalablement

étalonné.

(Il

faut tenir

compte

de l’effet du

rayonnement pénétrant,

terrestre et

cosmique, 5

à 25 ions par

cm3 et sec,

aux conditions normales de

pression

et de

température.)

2° Voici

quel

est le

dispositif

utilisé pour mesurer l’ionisation à l’intérieur du vase A : une

tige

de bronze B (1) Comptes-Rendus de l’Âcad(;mie des Sciences ?~ janvier 1935,

200, p. 41.4.

isolée,

placée

à l’intérieur et suivant l’axe du

vase"A,

traverse la

paroi

de ce vase par une

pièce

étanche

d’ambre

W,

(fig. ~).

L’extrémité C extérieure au vase A

Fig. 1.

de cette

tige

B

s’engage

dans un boîtier de laiton

D,

égalementét811ehe,

qui

contient tout le

système

électro-métrique.

L’extrémit’3 C

supporte

une

pièce

de bronze de forme

spéciale E,

eu face de

laquelle peut

se

déplacer

l’extré-mité d’une lame de bronze

phosphoreux

F

(fig.

1,’ et

2)

(3)

108

soudée

perpendiculairement

au milieu d’un fil tendu G de bronze silicieux.

La

tige

B et la

pièce

E étant isolées du vase A

peuvent

être

portées

à un certain

potentiel

initial élevé

(75V).

La lame F et le fil G réunis

électriquement

au vase r1

sont mis au

potentiel

du sol. Il en résulte que l’extré-mité de la lame F est attirée par la

pièce

E.

Fig. 2.

L’ensemble F. G. E. constitue une

petite

balance

électrostatique

de Coulomb. La

position

de l’extrémité de la lame F est observée au

microscope

à échelle

micrométrique

De la vitesse de

déplacement

de cette

extrémité,

on déduit la vitesse de diminution du

potentiel

de la

tige

B,

qui

dépend

elle-même de l’ionisation de l’air contenu dans le vase A.

3. Réalisation. - Voici

quelques

détails sur la construction de

l’appareil qui

a été exécuté entièrement à l’atelier et au laboratoire de l’Observatoire du Pic du Midi.

i ° Le vase

A,

en fer-blanc rivé et

soudé,

de

0,2

mm

d’épaisseur, porte,

sur la face

opposée

à la

pièce

d’ambre

’V 1, 2

valves

VI

Vz,

l’une pour son

remplissage,

l’autre pour sa

vidange,

un tube à desséchant

Ti

et le manomètre ~I.

~° La

pièce

d’ambre véritable

Wi

1

qui

supporte

la

tige B,

est très

soigneusement polie,

pour éviter les fuites de surface. Elle est montée dans un

cylindre

métallique l’enveloppant

entièrement,

afin de réduire

au maximum les fuites par

pénétration

de

charge.

3° La

pièce

de bronze E a une forme

spéciale

déduite de

l’expérience,

telle que le

déplacement

de la lame

F,

dans la zone

utilisée,

est une fonction linéaire de la

charge

du

système

B. C. E. Ceci a lieu pour une

dif-férence de

potentiel

entre B. C. E. et A. F. G. variant de 70 à 50

volts,

ce

qui

est suffisant pour obtenir la saturation entre B et A.

4° Le

dispositif

de

charge

est constitué par un

piston

d’ambre 2

(fig. 2)

extérieur au boîtier D. Ce

piston

entre à frottement doux dans une monture

métallique

K isolée par une

pièce

d’ambre La monture K

peut

tourner autour d’un axe traversant

la pièce

d’ambre

W3.

Cette

rotation,

dans un sens ou dans

l’autre,

établit ou

coupe le contact entre la monture K et la

pièce E,

intérieure au boîtier D.

Pour

opérer,

on frotte le

piston

d’ambre

W2

sur un

tampon

de coton

(électrisation)

et on l’introduit dans la

monture K. On établit le contact entre cette monture et

la

pièce

intérieure

E;

à ce

moment,

il suffit d’enfoncer ou deretirer convenablement

le piston

d’ambre

W2 pour

amener le

potentiel

de l’ensemble K. E. C. B. au

signe

et à la valeur désirée. On coupe alors le contact entre la monture K et la

pièce

E en faisant tourner cette monture autour de l’axe

qui

traverse la

pièce

d’ambre

W3.

En fin de

rotation,

la montre K se met

automatiquement

au sol. On

peut alors

commencer une

mesure.

5° La

petite

balance

électrostatique

de Coulomb est

constituée de la

façon

suivante :

a)

La lame de bronze

phosphoreux

F a 51 mm de

long

(fig. 1

et

2).

Sa

largeur

et son

épaisseur

au milieu

sont

respectivement

de 200 et 15

millièmes

de mm,

tandis que ses

extrémités sont amincies par une méthode

chimique

jusqu’aux

valeurs

approchées

de 100 à

5 millièmes de mm

(ces

dimensions sont

exagérées

sur les deux

figures).

b)

La lame F est

soudée,

en son

millieux,

perpen-diculairement sur le milieu d’un brin de fil de bronze silicieux G de 15 millièmes de mm de diamètre et de 53 mm de

long,

tendu lui-même sur une monture de bronze

réglable

H. Le

réglage

de cette monture et le raccourcissement d’une extrémité de la lame F

permet-tent,

au

montage,

d’équilibrer

le

système

FG.

6° Le boîtier de laiton D

qui protège

l’ensemble décrit au

paragraphe précédent,

porte,

en

plus

du

dispositif

de

charge

décrit au

paragraphe

4,

l’objectif

de

microscope

Oa~

dont l’axe

optique

est

perpendiculaire

aux

génératrices

du vase

cylindrique

A.

L’oculaire

micrométrique

03

est monté à l’extrémité d’un tube fixé par des colliers sur le vase

A,

parallèle-ment aux

génératrices

de celui-ci. L’autre extrémité de ce tube

porte

un

prisme à

réflexion totale P. Ce

dispositif

permet

de faire des mesures

lorsque

l’appareil

est

posé

directement sur le sol.

(On

regarde

verticalement vers

le sol mais l’axe

optique

de

l’objectif

0,

est

horizon-tal).

Le boîtier D

porte

également

une lentille

0,

jouant

le rôle de condenseur pour

l’objectif

du

microscope,

ainsi qu un tube à desséchant

T 2.

L’emballage

en

fer-blanc,

donc il est

question

au

paragraphe suivant,

porte

un réflecteur

métallique

R

permettant

d’éclairer facilement le condenseur

0,.

(4)

élastique-109 ment dans un boîtier de fer-blanc de 25 X 13 clin, sur

lequel

sont

prévues

des fenêtres à

glissières,

de telle

sorte que toutes les

opérations

de

prise

d’air et de mesure

peuvent

se faire de l’extérieur de ce boîtier.

4. Résultats

techniques :

A)

1, Poids de l’ensemble 1 040 g.

23 Solidité : une chute de

l’appareil,

dans son

emballage

en

fer-blanc,

de 2 m de hauteur sur

une couche de

neige

tassée,

n’amène aucune

pertur-bation dans ses constantes.

L’appareil

fermé

peut

être

exposé

au

froid,

au

soleil,

à la

neige volante,

sans

qu’il

en résulte aucune détériol ation.

30 Une

prise

d’air s’effectue en moins de 30 sec.

B)

Sensibilité :

(L’échelle micrométrique

s’étend de 0 à

100.)

Teneur en radon de l’air du vase A réduite aux conditions :

TEMPS 540

m/m

de

pression,

température

+ 1,’+-,C :

_ _ .

O 00 19

millimlcrocurie .

1. t O...

°

ï0

, ....ml Iffilcrocurlepar 1 re...,...

{

18 min... (» 0 0... 90

ld.

2 min,

~11 sec. ïU

0,0?0

millimicrocurie par litre ... ~... 4 min. 15 sec . 50

/

6 min 2G sec . 30 8

min,

38 sec . 10

C)

Précision:

Si

plusieurs

mesures sont faites

pendant

des

temps

suffisamment

longs (2

h)

sur un même échantillon

d’air à la même

époque

de son

activité,

les résultats

moyens pour chacune d’elles sont

identiques

à moins de 1 pour 100

près.

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