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Sur quelques aspects du calcul matriciel des circuits non
linéaires à oscillation locale
François Bertein
To cite this version:
LE JOURNAI,
DE
PHYSIQUE
ET
’
I.E
RADILTM
PHYSIQUE
APPLIQUÉE
SUR
QUELQUES
ASPECTS DU CALCUL MATRICIEL DES CIRCUITS NON LINÉAIRES A OSCILLATION LOCALEpar
FRANÇOIS
BERTEIN,
Laboratoire
d’Électronique
et de Radioélectricité de la Faculté des Sciences de Paris.Résumé. 2014 On examine les
règles générales du calcul matriciel dans ces circuits ; ce calcul conduit dans certains cas à décrire les courants, non par leurs diverses composantes, mais par leurs
modulations en amplitude et en phase. Des applications sont données en ce qui concerne
particu-lièrement les problèmes de stabilité des oscillateurs. Abstract. 2014 General
principles are surveyed about matrix calculus applied to the above
men-tioned circuits. This method leads occasionnally to the description of currents not by their various components, but by amplitude and phase modulations. Applications are presented con-cerning chiefly problems of oscillator stability.
Tome 21 SUPPLÉMENT AU No 11 NOVEMBRE i960
Nous considérons ici des circuits soumis d’une
part à
une oscillation « locale » et d’autre part à un «signal
»d’amplitude
relativementfaible.
Telssont les circuits dits
généralement
modulateurs,
qui
trouvent un
développement
récent dans lesampli-ficateurs
paramétriques.
Ilpeut
arriver que lesignal apparaisse spontanément
et soit considérécomme utile
(oscillateurs
paramétriques)
ounui-sible
(modulation parasite apparaissant
surl’os-cillation
locale).
L’écriture des matrices a été
appliquée
à des casimportants,
parexemple [1], [2], C3J ;
nous nousproposons d’examiner
ici, après
lesrappels
indis-pensables,
sonemploi
systématique
dans despro-blèmes
complexes.
MATRICES
APPLIQUÉES
AUX DIPOLES ET AUXCARACTÉRISTIQUES
DE TRANSFERT
Définition des matrices. -- Soit un
dipôle
ne contenant pas de force électromotrice et soumis à une oscillation locale(mo) (fig.
la) lorsque
cetteoscillation existe
seule,
l’intensité et la tension auxbornes sont des fonctions
périodiques
I (t),
V(t)
depulsation
coo,supposées
connues par étudepréa-lable. Il arrive souvent que
V(t)
soit fonction presquesinusoïdale ;
7~),
terme fondamental(coo)
de
1 (t) permet
alors de définir l’admittanceYws
del’élément,
au sensgénéralisé,
à l’aide de la relationsuivante
(en
notationscomplexes) :
Dans le cas d’un élément linéaire
Y 0)0
est sonFIG. 1.
admittance usuelle. En
présence
d’unsignal v(t)
l’intensité et la tension s’écrivent :1(t) peut
être considéré comme étant le «réponse
»du
dipôle
àv(t) ;
dans toute lasuite,
on supposev(t)
assez faible pour quei(t)
endépende
linéairement,
c’est-à-dire satisfasse au
principe
desuperposition,
Rappelons
que le calcul de laréponse i(t)
dansle cas d’une condatctance non linéaire c’est-à-dire
d’un élément défini par une relation
algébrique :
en l’absence de
signal
v(t) :
I =f (V)
enprésence
dev(t) :
d’où
dl
désigne
la valeur dedf
quand V
=V t ;
c’estune fonction
périodique
(6)0) de t,
connue apriori.
Exprimons-la
par sondéveloppement
de Fourieret supposons d’autre
part
lesignal v(t)
donné par undéveloppement
trigonométrique
dutype
indi-qué
ci-dessous :Il en résulte immédiatement
les coefficients étant
C’est là
l’expression
de lacorrespondance
cher-chée entre v et i dans le cas leplus simple.
Voyons
comment elle segénéralise
pour undipôle
non linéairequelconque.
Prenons toutd’abord
v(t) égal
à uneimpulsion
unité située ent =
"t" ; en vertu de la
périodicité
defonctionne-ment due à l’oscillation
locale,
1(t)
est alors de la forme :(p(r) :
périodique
depulsation (00).
La
réponse
à unsignal (fictif)
exponentiel
v(t)
= fJ1CJJt en découle parsuperposition :
c’est-à-dire en
régime permanent
(t
trèsgrand) :
Remplaçons
la fonctionp(t
--u)
par sondéve-loppement ;
laréponse z(t)
ausignal
eicùtprend
ainsi la forme
en
posant
A
partir
de ce résultat une nouvelleapplication
duprincipe
desuperposition
montrequ’un
signal
v(t)
d’expression
(3)
donne uneréponse
demême forme
(4),
dont les coefficients sont :C’est là la
généralisation
de la formule obtenuepour une conductance non linéaire.
Il est commode
d’adopter
une écriturematri-cielle. On définit à cet effet les matrices colonnes :
et la matrice carrée .
(les
matrices seront notées en caractères gras ; lespulsations
sontrangées
dans l’ordre croissant saufmention
contraire).
Les relations
(6)
s’écrivent :Les fonctions
(3)
et(4)
mises enjeu
sontcom-plexes ;
de même que dans lesproblèmes
linéaireset
sinusoïdaux,
on obtiendra des solutions réelles enprenant
lesparties
réelles desexpressions
ob.tenues.
Les matrices admittance et
impédance Y,
Zainsi définies
dépendent
bien entendu durégime
d’oscillation locale :forme,
amplitude,
phase
deV(t).
On montre aisément parexemple
que si uncertain
régime
d’oscillation locale donne audipôle
une admittanced’expression
(7),
le mêmerégime
déphasé
de 1>(tension Y t
devenant V t-)-2013)
lui donne F admittance :Î
’oÎ
Cequi
précède
reste valable siv(t)
)
et1(t)
con-cernent non pas la même
branche,
mais deuxbranches
différentes ;
Y est alors une admittancede transfert. Il en est de même si on considère la relation entre deux tensions
u(t),
v(t)
(matrices u,
v)
cequi
mettra enjeu
une matricegain
enten-sion A :
On voit en définitive la
possibilité
d’avoir ensuperposition
à l’oscillation locale(wo)
desrégimes
comportant
les diversespulsations
nc~o + (ù(ou
~(nmo
+m)
si l’on considère les fonctionsréelles)
en suite
théoriquement
infinie(n
= -- oo,...,
+
oo)
maispratiquement
très limitée engénéral
(ex. :
n =0,
4i1)
en raison despropriétés
deIl
peut
arriver que ces diversespulsations
soientbien
séparées
les unes des autres et par suiteiso-lables
(ex. :
amplificateurs paramétriques
nondégé-nérés).
Ilpeut
arriver inversementqu’elles
appa-raissent en
multiplicités
que l’on devragarder
enbloc : tel est le cas
lorsque :
1)
coco «(ù ex. : circuit derégulation
de fré-quence de Pound(fig.
2a) ;
2)
m « ooo, modulateurs usuels(fig. 2b).
L’ensemble des
pulsations
cùo, ~-.ùo + .ù
formeune onde
porteuse
(coo)
modulée pan unsignal (cm)
f aible ;
3)
m #coo/2,
amplificateurs paramétriques
«dé-générés
»(fig. 2c).
Rappel
desdipôles
lesplus
simples.
--- DIPÔLE LINÉAIRE. - Sa matrice admittance estdiagonale,
d’éléments
~(~coo
+cù), 1(m)
étant la fonctionadmittance
classique.
CONDUCTANCE
(RÉSISTANCE
NONLINéAIRES
Les
propriétés
en ont étérappelées
audébut ;
suivant
(5) :
LES éléments
Gn
sont les coefficients de Fourier dudéveloppement (2)
de la. fonctiondf .
Dans le cas
important
où la tension locale auxbornes est une
fonction paire,
lesGn
sont réels etla matrice G
symétrique :
La matrice Z = Y 1 a une structure
analogue.
Appliquons,
à un élément redresseurpolarisé,
l’amplitude
de l’oscillation localeV(t)
étant assezfaible pour que le courant passe en
impulsions
assez étroites
(fig. 3) ;
il en est alors de même de lafonction
df,
d’où il résulte que lespremières
valeurs sont sensiblementégales ;
onpeut
écrirepar
exemple :
si le
demi-angle
de passage 0 est inférieur à~~4.
Le casanalytique
leplus
simple
d’un tel élémentest donné par la
caractéristique
sous
régime
local sinusoïdald’amplitude Vo ;
ontro uve :
(In
fcnction de Besselmodifiée,
d’ordren).
L’admittance
généralisée
de l’élément est dans les rnêines conditions :RÉACTANCES NON LINÉAIRES. - Il est commode
de faire intervenir w, matrice
diagonale
d’élé-ments nmo + go. On vérifie immédiatement que wexprime l’opération
de dérivation ex. :di idt
=jwi.
Une
capacité
est définie par une loi dechârge
ce
qui
donne entre matrices q =Cv ;
Si
V(t)
est fonctionpaire,
C a la structure(12)
à éléments
Cn,
de là par dérivation i =Yv,
Une inductance définie par une loi T)
£ f3>
présente
de même uneimpédance
L a la
structure(12)
à élémentsLn
à conditionque
I(t),
et non pasV(t),
soit ici fonctionpaire.
Si
V(t)
ouI(t)
neprésentent
pas lapartie
140
symétriques,
mais seulementhermitiques,
à files d’élémentségaux (en
raison deségalités
G_n
=~n~.
Rappelons
que l’effet d’undéphasage 0
semani-feste suivant
(10).
Le caractère
hermitique
conduitimmédiate-ment,
au moins dans les casparticuliers
actuels,
à la relation de
Manley
et Rowe[4] :
(Pn puissance
fournie audipôle
par lapulsation
noeo +Cù).
Quadripôles.
- Soit unquadripôle
ne conte-nant pas de force électromotrice et soumis à uneoscillation locale
(,wo)
( f ig.
1b);
les intensités ettensions aux bornes d’entrée et de sortie sont des
fonctions
périodiques
11 (t), .I2 (t), V,
(t),
V 2 (t).
Enprésence
d’unsignal
cesquantités
deviennentI1
(t)
+il
(t),
I2
(t)
+ i2 (t)~
VI (t)
+ Vi(t),
V2
(t)
+ v2(t).
Onprendra
le cas où les tensionsvl
(t) et
v2(t)
sont données par desexpressions (3)
mettant en
jeu
une suite depulsations
noeo + ce.Les résultats
précédents
permettent
alors de déterminer la forme des relations existant entreVli ~2?
il,
i2 :
enprésence
de la seule excitation v1(t)
nous pouvons écrire :Y1~, Y2, désignant
desadmittances ;
il en estde même en
présence de v2 (t)
seule(matrices Y12,
Y22)
de sortequ’avec
Vl(t)
et V2(t)
leprincipe
desuperposition
nous donne :Des
exemples
importants
dequadripôles
sontfournis par les
lampes (triodes,
pentodes)
ettran-sistors ;
auxfréquences
suffisamment basses onsait que ces éléments sont définis par des
carac-téristiques
algébriques,
de sorte que lesadmis-tances
lik
sont des conductances detype
décritplus
haut.Lignes,
facteur de réflexion. - Le calcul desmatrices
s’applique
aussi bien auxlignes
detrains-mission ;
onpeut
raisonner sur les ondes incidenteet
réfléchie,
de matricesrespectives
a --.1)1,+11,
Supposons
uneligne
fermée sur undipôle
d’admittance
Y ;
cedipôle
peut
également
s’expri-mer à l’aide de son facteur de réflexion R défini par b = Ra. Nousavons, suivant les relations
connues du calcul scalaire
(valeurs normalisées) :
d’où
résulte,
par un calculsimple,
la relationsui-vante entre R et 1" :
(dans
ces écritures matricielles 1désigne
la matriceunité).
Le passage de Y à R
exige
ainsi l’évaluation d’une matriceinverse ;
il ne serait effectivementpossible
que dans des cas trèssimples,
parexem-ple
admittances Y presquediagonales.
Onpeut
voir toutefois que dans le cas d’une conductance G(12),
le facteur de réflexion a une structure dumême
type
que cette conductance.EMPLOI D’UN
SYSTÈME
DE
COORDONNÉES (oc,
y)
EXPRIMANT LA MODULATION
Il
peut
être commoded’exprimer
les intensitési(t)
et tensionsv(t)
à l’aide de «coordonnées » autresque les
composantes
in,
vn.Cas de 2
pulsations *
wo, + w, coordonnées(a, cp).
-Admettons
tout d’abordque les valeurs utiles de n se réduisent à n - * 1. Il en est ainsi
par
exemple lorsque
tù « (ùo et si lespropriétés
du circuit ne laissent subsister que les 3
pulsations
groupées mo (oscillation
locale) ±
oeo + ce( f ig.
2b) :
il
s’agira
là derégimes
modulés enamplitude
et en
phase,
de modulationtoujours
faible(rappe-lons que le
signal
esttoujours supposé petit)
(fig. 4).
Considérons la tension
totale, réelle,
aux bornesd’un
dipôle
donné :Soit
4hv
laphase
à 1 ~ 0 de la tensiond’oscil-lation
locale, Ov
= argV 0;
on vérifie que(21)
s’écrit aussi bien :
La relation
(22)
exprime
queCO’{t)
résulte d’une double modulation de l’onde localeV 0
e’~’~~ :1)
une modulation sinusoïdaled’amplitudc,
donnée par3{eva.
e’"’,
,2)
une modulation sinusoïdale dephase,
donnée(et
setraduisant
par une modulation defréquence
On
pourra
rencontrer bien entendu les casparti-culiers
classiques :
v~ = 0 : onde modulée en
amplitude
seule ;
Va = 0 : onde modulée en
phase
seule. Formons)PS matrices :
Les relations
(23)
s’écriventIl
peut
être commode de décrire la tensionv(t),
non par les
composantes
n-1, v1, mais par lesquantités
va, Vcp que l’onpeut
considérer commeformant un autre
système
de coordonnées pourv(t).
Lechangement
de coordonnées associé estdéfini
par la matrice S, ;
on note queSV IV2
est unitairecar l’on a,
quels
que soient v_1 et v1:Les considérations sont les mêmes si l’on envi-sage un courant
1(t) ;
i(t)
peut
se décrire par unematrice i’ formée à
partir
decoordonnées ~ ~ ;
2 ~ sI 2.
La matrice
Sr
fait inter venirCj,
phase
de l’intensitéIo
eelùl de l’oscillationlocale ;
elle estdonc
égale
àSv
à condition d’avoir1>1
=Ov.
Le
système
de coordonnées vl, v_1,i 1,
1_1,...
sera brièvement(:1: 1),
celui va, v(fn7’~
1~~>,..,
sera noté(oc,
y).
ADMITTAIVCES. -
Reprenons
la relation detrans-fert
(8)
par admittance entre un couranti(t)
etune tension
v(t).
Cette relation s’écrit dans(a,
9)
tPrenons pour Y la notation
générale, compte
tenu,
suivant(9)
de laphase
0~ :
on obtient : *.
en
posant :
Deux
types
particuliers
sont à considérer :1)
si 8 == 8’ ~0,
la matrice Y’ estdiagonale ;
le transfert
s’écrit :
°
une modulation
d’amplitude
conserve soncarac-tère,
de même une modulation dephase ;
tel estle cas des conductances linéaires ou non linéaires
des circuits résonant et antirésonant linéaires accordés s ur la
pulsation
locale c~Q ; soit parexemple
l’admittance du circuit antirésonant en notation
usuelle
(pour
m >0) :
on a
de là
2)
si 7 = 6’ =0,
le transfert s’écrit :une modulation
d’amplitude
donne unernodn-lation de
phase
et inversement.APPLICATION AUX ÉLÉMENTS DOUÉS D’INERTIE
THERMIQUE
(0« (00). -
Les coordonnées(a,
cp)
permettent
d’obtenir commodément lescaracté-ristiques
d’élémentsintrinsèquement.
linéaires mais doués d’inertiethermique ;
cette inertie confèreune non-linéarité différente de celle des
dipôles
envisagés
jusqu’ici.
Prenons le cas d’une résistance
(ampoule
àfilament,
thermistor)
enrégime
faiblement modulédu
type
(21).
Lapulsation
00 estsupposée
assezélevée
pour que latempérature
reste constantependant
lapériode 27t !Ùo.
L’élément a lespro-priétés
d’une résistance linéaire évoluant suivantla modulation
d’amplitude
de bassepulsation c,)
Il en résulte d’une
part
que les modulations de(Ro
valeur de la résistance dans lerégime
6}0).
Ona d’autre
part,
entre les coordonnéesVa.? ia.,
unerel ation de la f orme :
provenant
du fait que la résistance suit avec uncertain retard la modulation
d’amplitude
de5(t).
X
et y
sont des constantesqu’une analyse
aupre-mier ordre
permettrait
de rattacher auxcaracté-ristiques thermiques
de l’élémentenvisagé ; X
et y
ont des valeurs
positives,
si du moins la résistancese fixe effectivement à une valeur stable pour une
intensité
1101
déterminée.Les relations
(33),
(34)
expriment
lespropriétés
de la résistancethermiquement
inerte : sa matriceimpédance
(ou admittance)
estdiagonale
dans lesystème
de coordonnées(IX,
y) :
(on
comparera avec(31)).
Cas de 3
pulsations
col
000 + W,
coordonnées(0,
a,~p).
- Nousavons défini les coordonnées
(a,
cp)
dans lesrégimes
à n= * 1
(modulations
sinusoïdales) ;
il estégalement possible
de mettreen
jeu
cesquantités
en d’autres circonstances.Prenons ici le cas où sont à considérer les 3
pulsations
m, -coo -+- (ù, (ùo -~- col que nous
conpien-drons de ranger dans cet ordre.
Les
grandeurs
électriques v(t),...
pourront
êtrerepérées,
soit par leurscomposantes
vo, v_1, Vil... soit par vo, va, v(f)’." en conservant pour va, v~... ladéfinition
(23).
Ces deux
systèmes
de coordonnées seront notésbrièvement
(0,
~
1), (0,
a,cp) ;
les lettresaccen-tuées
représentant
les matrices dans le deuxièmesystème.
Le passage de l’un à l’autre s’effectue à l’aide de matrices dechangement
de coordonnéesqu’on
aurait immédiatement àpartir
de cellesSp, SI
(25)
duproblème
à 2composantes.
Le choix de
(0,
oc,p)
seprésente
parexemple
tout naturellement si l’on considère les
propriétés
de transfert des modulateurs et démodulateursidéaux : u =
lVlv,
u =Dv ;
lespremiers
reçoivent
m et
donnent ±
(ùo + co, les derniers secomportent
de
façon inverse ;
onprécise
immédiatement lescas
particuliers classiques
dans lesystème (0,
ce,p)
d’où l’onpeut
ensuite rppasser ausystème (0,
~1).
Modulateurs
d’amplitude
et dephase :
-.Démodulateurs
d’amplitude
et dephase :
Si
Ov #
0 on aurait parexemple
Ces diverses
correspondances
permettent
d’obte. nir sans calculs la matrice G’ d’une conductancenon linéaire G dans
(0,
rl,cp).
Avec l’ordre deran-gement
actuel(m,
-wo
+
m, mo+
6))
nous avons e~1 effet(avec
0~
=0) :
c’est-à-dire
de
là,
compte
tenu de(31), (36), (37)
La matrice Y’ d’une admittance linéaire serait :
(c-, 8
donnés par(30)).
CALCUL DES
RÉSEAUX
Régime permanent.
- Soitun réseau soumis à une oscillation locale de
pulsation
côo ; lerégime
permanent
correspondant
estsupposé
connu : Enprésence
d’un faiblesignal
e(t),
depulsation
(ù ou
comportant
les diversespulsations
n(ùo + Cù,les courants et tensions deviennent :
On se propose de déterminer les accroissements
ik
(t), ... Vk (t) ....
Leséquations
à écrire vont mettreen
jeu
les matrices colonnesik, vk ;
ellesexprime-ront comme
toujours
la conservation del’électri-cité aux noeuds et les
propriétés
des divers Álé.ments,
dipôles
ouquadripôles
qui
interviendrontCes
équations
sont les mêmes que s’ils’agissait
d’un réseau
classique
linéairé enrégime
sinusoïdal ;
les calculs seront donc lesmêmes,
sous réservequ’il s’agira
ici dematrices ;
les matrices des élé-ments non linéaires n’étant pas engénéral
commu-tables,
ilimportera
de ce fait ’de conserver l’ordredes
facteurs
dans lesproduits ;
toutquotient
s’exprimera
par leproduit
par la matrice inverse.En
conséquence
touteexpression
obtenue dans lecalcul
classique
scalaire pourra ne pas setrans-crire immédiatement ici.
Bien
entendu,
toutepartie
de calcul concernantuniquement
des éléments linéaires s’effectuecomme à l’ordinaire
(matrices
diagonales
commu-tables) ;
ilpeut
êtra utile d’obÇerver d’autrepart
que tout
quotient A~B
du calcul scalaire setra-duira par .B-1 A et non AB-1
(ex :
(20)).
Rappe-lons que les matrices carrées
dépendent à priori
dn
régime
d’oscillation locale et enparticulier
de saphase 0
dans les élémentsconsidérés ;
onpourra souvent
supposer (D
= 0.Il
peut
êt.re commode defaire
intervenir les varia-bles(oc,
CF) ;
nous allons examiner le cas leplus
fave-rable à ce
sujet,
celui desrégimes
à deuxpulsations
~ wo -~- m
(c~
«wo)
dans les réseaux constitués exclusiv ement deconductances,
linéaires ou non(ou
éléments mettant enjeu
des matrices de cetype :
lampes
auxfréquences
assezbasses,
trans-f ormateurs
parfaits)
et de circuits antirésonants accordés sur mo. Il est clair que l’oscillation localea alors la même
phase
partont,
de sorte que l’onpasse aux variables
(oc,
p)
à l’aide d’unchangement
de coordonnées
~S~
=Si
fixe(25) ;
-, conformémentaux
règles
du calculmatriciel,
les relations obte-nues entre les courants et tendions seront aussi bien valables avec les matrices1[, T[
dusystème
de variables(oc,
cp).
Or l’étude antérieure montre quele choix de ce
système présentera
ici ungrand
avantage
car les matrices des éléments du circuit enquestion
y sont toutesdiagonales.
Le calcul durégime
se réduira ainsi à unsimple
calcul scalairedans
lequel
l’ordre d es facteurs n’intervientplus ;
deplus,
les derzx modulation oc, cp se traitent demanière
imdépendante
l’une de l’autre. Prenonsl’une d’elles, par
exemple
on écrira les relations entre lesikf7w’
comme s’ils’agissait
de courantset tensions en
régime
linéairesinusoïdal ;
on devraremplacer : chaque
conductance(de
dipôle
ou delampe)
dutype (12)
par une conductanceGo
-1-G1
(cf.
(31)) ;
chaque
résistance à inertiethermique
parRo
1
+ 1 À.)
(cf.
(35));
cha-que circuit antirésonant par G
( 1
+ 2jQ
-(cf.
(32)).
Les résistances linéaires ettransforma-teurs
parfaits
restentinchangés.
Onopèrera
demanière
analogue
pour les Vkrp.On pourra bien
entendu, adopter
commesupport
graphique
le schéma du réseau lui-même danslequel
on effectuera les substitutionsprécédentes ;
une résistance à inert,iethermique
se traduira ainsi par undipôle
résistance en série avec ensembleconductance-capacité
enparallèle,
le circuit anti-résonant par conductance etcapacité
enparallèle.
Régimes libres,
instabilité :Équation
en s. ----Leséquations
du circuit définissent desrégimes
libreslorsqu’on
y annule lesignal
e(t).
Ellescon-duisent alors en
particulier
à une condition decompatibilité équation
en squi
fournit les valeurss1, s~,... de s =
jm,
engénéral complexes,
des diversrégimes possibles.
Lerégime correspondant
à s,comprend
des courants et tensions de la forme :Les
racines si
situées àgauche
dans leplan
complexe
donnent desrégimes
amortis. Celles de droite donnent des évolutions croissantesqui
finissent par sortir du domaine de linéarité et de cefait aboutissent à une oscillation
permanente
super-posée
à l’oscillationlocale ;
s’il existe desracines s2
à
droite,
cette dernièreapparaît
ainsi comme étantinstable. Si « (Ùo,
l’aspect
global
est celuid’une oscillation
(mo)
modulée(fig. 3).
De même que dans la théorie des réseaux
li-néaires,
il est facile deprévoir
dans les cassimples
la forme del’équation
en s. S’ils’agit
parexemple
d’un
dipôle
d’admittanceY,
lesrégimes
libres sontobtenus en écrivant Yv =
0,
système
linéairehomo-gène
dont la condition decomptabilité
sera(det
= déterminant de lamatrice).
Dans le cas d’un
amplificateur
àréaction,
Adésignant
legain
total en boucle ouverte : v - Av d’où la condition :(Le gain
total seprésentera
en fait souvent sousforme d’un
produit
degains
dequadripôles
suc-cessifs
AB...).
En vertu des
règles
de calcul des déterminantson pourra aussi bien écrire
P étant une matrice de déterminant non
nul ;
cette
possibilité
permettra
souvent deremplacer
(~1. - 1)
par une matriceplus simple
et d’éliminerles matrices inverses
figurant
éventuellement dansles
expressions explicites :
le calcul des inversesrisques
en eifet d’être trèscompliqué.
Envisageons
le cas où le circuit est unoscilla-teur
produisant
lui-même l’oscillation locale(6)0)
sans source
extérieure ;
suivant la théorie desoscillateurs,
il en découle souvent uneéquation
mettant en
jeu
l’admittance ou legain
au sensIl pourra être commode d’en tenir
compte
enremplaçant
parexemple
leséquations (43),
(44)
par l es suivantes :
Prenons un circuit dont tous les éléments ont
des matrices
diagonales
en coordonnées(a,
p) ;
soit parexemple
la secondeéquation
en s(46),
c’est-à-dire
A,,, et A,,
désignant
les deux élémentsdiagonaux
de A ;
de là les deuxpossibilités
suivantes :dont les solutions sont des
régimes
libres modulésuniquement
enamplitude ;
.dont les solutions sont des
régimes
libres modulésuniquement
enphase.
Rappel
du critère de Routh-Hurwitz. - Envertu de son
obtention, l’équation
en s estalgé-brique
à coefficients réels. Sesracines si
sont toutes àgauche
dans leplan complexe,
en d’autre termesle
régime
local(coo)
eststable,
si les conditions deRouth-Hurwitz sont satisfaites. Pour une
équation
du 3e
degré :
~ . ~ - -
-ces conditions sont les suivantes :
ont le même
signe.
EXEMPLES D’APPLICATIONS
Nous donnerons
quelques exemples
montrantbien le
parallélisme
existant entre le calculmatri-ciel et le calcul scalaire des réseaux linéaires. Il faudra s’attendre à
aboutir,
le caséchéant,
à deséquations
trèscomplexes ;
le calcul matriciel nepeut
en effetapporter
aucunesimplification
auxéquations
ultimes d’unproblème ;
son seul intérêtest d’en faciliter notablement l’obtention et
éven-tuellement la
présentation.
Contre-réaction,
contrôle degain
et de fré-quence. -- CONTROLEDE GAIN. - Prenons le
sché-ma de la
figure
5 mettant enjeu
3quadripôles
dont les matrices de transfert de tension sontA,
D,
F. Ils’agit
là d’un ensemble degain
DA, subissant une réaction de lapart
du circuit F branché enparallèle
sur la sortie et en série surl’entrée ; on a :
et par suite :
ce
qui
définit legain
total dusystème.
Ce
type
de schéma est parexemple
celui des circuits de contrôle degain
chez lesrécepteurs ;
les troisquadripôles
étant : Aamplificateur
sélec-tif
auquel
lalampe
d’entrée àpente
variable donneun caractère non
linéaire,
Ddétecteur,
F filtre linéaire. Troispulsations
sont mises enjeu :
(ù, ~ coo + m àpartir
dusignal
d’entrée +
(ù(m
«Co 0).
Les matrices ont les structures suivantes :
~ se détermine en observant que la sortie v est
formée de deux
parties : réponse
linéaire à e,réponse
à u ; ces deuxparties
donnent respecti-vement les deux élémentsdiagonaux d,
g et lesdeux
éléments c,
f
de lapremière
colonne.Le calcul de
l’expression
(49~
n’a bien entendupas d’intérêt dans les cas
simples
que l’on traitedirectement,
parexemple
celui où l’on a Ddétec-teur
d’amplitude
parfait
et A accordé sur dupoint
de vue du calcul desmatrices,
on auraitalors a
= b,
c= f ,
d = g et le passage auxvaria-bles
(0,
ce,cp)
conduirait à dessimplifications
immédiates.
La relation
(49)
permet
d’autrepart
d’obtenirl’équation
desrégions
libres(modulations parasites
éventuelles) :
Ces diverses considérations ne
supposent
pasque les
gains
soientindépendants
descharges
branchées auxsorties ;
unedépendance
pourrait
êtreexprimée
parexemple
àpartir
du théorèmede Thévenin étendu aux matrices.
CIRCUIT DE POUND. - On sait que la
contre-réaction conduit
également
à des circuits decon-trôle de
fréquence.
Ilpeut
arriver que le mécanismemis en oeuvre sorte du domaine de la linéarisation
mais
puisse
toutefoiss’y
rattacherfacilement ;
nous le montrerons brièvement dans le
montage
de Pound utilisé pour la
régulation
defréquence
partie
UHF( f ig.
6)
que nous traiterons par lesmatrices. Le
signal
(o)
appartent.
auxhyper-fréquences ;
rappelons qu’il
se réfléchit sur unecavité résonante
C,
puis
sur un cristal «modula-teur » K soumis à une oscillation locale
(wo
~~(ù)
et subit enfin une détection
d’amplitude
par un cristal détecteur K’. Nous allons évaluer laten-sion
détectéeu(t)
en fonction de l’onde incidentemesurée par
a(t)
= ao e;6) dans une section donnéedu
guide
d’entrée,
section choisie de manière àavoir ao réel.
En vertu des ordres de
grandeur,
un certainnombre de
pulsations
n6)o + m sontsusceptibles
de se propager ; elles interviendraient additive-ment de sorte
qu’il
suffit de ne retenir que les 3pulsations
6), :i:
coo + m en raison de la sélectivitédes circuits H. F. du
montage
total.En notations de
matrices,
la valeur b dusignal
à son arrivée en I~’
peut
s’écrire :b = c eJ+ BR,, a. (50)
c est un facteur
numéri que
provenant
despar-tages
de l’onde àchaque
passage au centre duT,
ledéphasage ~
est introduit par lapropagation ;
ilse manifeste par un
simple
facteur scalaire car ilest sensiblement le même pour les 3
pulsations
utiles.
Rg est le facteur de réflexion de C
(linéaire) ;
ilse réduit
ici à unsimple
scalaireRc
(jw)
puisque
a necomporte
qu’un
seul terme. R est le facteur de réflexion du cristal K nonlinéaire ;
supposons Kconductance
pure, ~ = 0 ;
la matrice R a lamême structure que sa conductance G
(39) :
1~~,
Rl,
R2 (réels)
désignant
seséléments,
nous auronsainsi :
(ordre
m, -wo + Co,
m).
L’onde b est démodulée par le cristal K’,
L’oscil-lation «locale » est ici formée par la
partie
del’onde incidente arrivant directement en
K’,
soif(Ç’ déphasage
dû au chemincorrespondant) ;
sapulsation
est,
nonplus
mo, mais (0, de sorte que laformule matricielle doit faire intervenir b par ses
composantes
depulsation
w-~-
6)0c’est-à-dire
&i.
Nous aurons
ainsi,
compte
tenu de laphase J/
de l’onde locale(w)
(cf. (38j),
et à un coefficientprès
caractéristique
ducristal,
formule connue du mécanisme de
régulation.
La
présence
dusymbole
fle(partie réelle)
témoigne
de la non-linéarité due aux deuxoscil-lations « locales » successives mo, m du circuit.
Instabilité d’oscillateurs. ~- Nous allons
exa-miner la
possibilité d’apparition
derégime
spon-tané
parasite
dans deux oscillateursclassiques
trèsdifférents. C’est l’oscillation donnée par le circuit lui-même
qui
jouera
le rôle d’oscillation localeOSCILLATEUR A STABILISATION THERMIQUE
D’AMPLITUDE. - Prenons le
montage
de lafi-gure
7 ;
le circuit de réactioncomporte
deuxrésis-tances R à inertie
thermique,
dont le rôle est de stabiliserl’amplitude
des oscillations vis-à-vis de diverses fluctuations. Ces deux résistances sontles seuls éléments non
linéaires ;
elles sontrepré-sentées par des matrices
identiques,
laphase 4)
de l’oscillation
(ton) s’y
trouvant lamême,
ainsiqu’on
le vérifie aisément.En vertu de la structure du
circuit,
lesrégimes
librespossibles
nepeuvent
êtrequ’à
deuxpul-sations :
(J81«
cùo);
d’autrepart
les seulsnous supposerons
parfaits ;
conformément à uneobservation
antérieure,
le calcul desrégimes
spon-tanés fera doncappel
au calcul scalaire ordinaire dont il nous suffira derappeler
lesgrandes lignes.
Avec les notations de la
figure ( G
=pente
dutube dont nous supposons la conductance interne
négligeable) :
La
charge
alimentée par le transformateur dedroite
(N,
rapport
detransformation)
estsensi-blement
(R
+7?i)/2
d’où l’ontire v,
et de là legain
de la
lampe :
Passons au circuit de réaction : le circuit
oscil-lant
peut
être considéré commedisposé
aux bornesd’un
générateur
de force électromotrice e etimpédance
interneRi,
calculable par le théorème de ThéveninDe là la tension entre a
et b,
u, et legain
duquadripôle
de réaction :( Y
admittance du circuit oscillant entre a etb ;
N’
rapport
detransformation).
Le
gain
total A en boucle ouverte est donc donnépar
Appliquons
d’abord aurégime
« local » mo, ennégligeant
lespertes
du circuitY( Y 6)0
=0) ;
Recherchons maintenant les
régimes
en s,-sui-vant la relation
(48),
en écrivant pourchaque
composante :
~~ 20134-1
= 0 :Prenons d’abord la modulation
d’amplitude ;
conformément à larègle générale,
nous devronsremplacer
certains des éléments par lesexpressions
suivantes(éléments
de matrice en coordonnées ce;9)
~0
La relation
(55)
donne ainsic’est-à-dire en
développant, l’équation
en s du3~
degré :
On vérifierait sans difficulté que cette
équation
satisfait aux conditions de Routh-Hurwitz :
l’oscil-lateur ne
présente
donc pas de modulationspon-tanée
d’amplitude,
du moinsmoyennant
lesapproxi-mations
adoptées.
On
opère
defaçon
analogue
pour la modulation dephase ; R
doit maintenant êtreremplacé
parRo (cf.
(35))
de sorte quel’équation
(56)
s’applique
encore à condition
d’y
faire ?, =::0 ;
ilapparaît
de ce fait une racine s = 0 dont
l’interprétation
est du reste évidente
(possibilité
d’undéphasage
constant
appliqué
à l’oscillationlocale) ;
il n’existepas de modulation
spontanée
dephase
Isl :1=
0.OSCILLATEUR EN CLASSE C. - Prenons
un
cir-cuit
classique
àlampe
oscillatrice danslequel
lalarrlpe
constitue le seul élément non linéaire( fig. 8).
Nous établirons tout d’abord leséquations
desrégions
libres dans le casgénéral
sansspécifier
lastructure du
quadripôle
linéaire abcd. Ce derniersera défini par ses
équations d’impédances :
Le
quadripôle lampe
sera défini par seséqua-tions d’admittances :
(57) conduit,
après
éliminationde v,
àl’équation :
de là
l’équation
desrégimes
spontanés :
Examinons le domaine de
fréquences
mis enjeu.
Lequadripôle
passif présente
un circuit oscillantde
pulsation
propre mi. Lapulsation c~o
del’oscil-lation locale reste
toujours
très voisine de Cùlet il est clair que tout
régime
spontané
devra avoirau moins une de ses
composantes
+ ce dansle domaine de
résonance,
d’où co,Isi
« m~. Lespulsations
utiles se réduiront apriori
à Cù¡à + m car la structure du réseau
passif
arrêtepratiquement
les autres. L’étude desrégimes exige
donc des matrices de
degré
trois(rangement
ce,- (,)0 +
m, Cùo-+- ~).
Il n’est bien entendu pas
question
de traiterl’équation (60)
dans toute sagénéralité ;
nousadmettrons ici les
hypothèses
suivantes :1) H,
h =0,
cequi
serait toutparticulièrement
le cas d’une
lam pe pentode.
2) La lampe
travaille en classeC,
de telle sorte que le courantgrille 3,
(t)
soitproportionnel au
courant
plaque
3(t) ;
cettehypothèse
sejustifie
par l’allure des
caractéristiques 3,
(U, 3(%)
enclasse C
3),
lapetitesse
relative ducourant à,
permettant
desapproximations
assezlarges
sur sa loi de variation.Les
conséquences
vont être les suivantes : d’unepart
(60)
se réduit àl’équation
d’autre
part,
les matrices g, G sontproportion-nelles
elles sont de
plus
respectivement
proportionnelles
aux arlmittances du
régime
moEnvisageons
tout d’abordl’équation
durégime
iocâl
(mo) :
l’examen de(61)
montre que cetteéquation
s’écrit nécessairement :Nous définirons la matrice
diagonale
Dans le domaine de mo, la structure résonante
des circuits
permet
d’écrire apriori
sensiblement :avec ce,
~,
oc,~3’
coefficientsréels,
petits,
Q
=qualité
de circuitoscillant,
susceptible
d’être
précisée.
Or(64)
entraîne ~x’ _1,
~’
w0 ;
la fonction -E-
s)
apparaît
ainsi comme étantproportionnelle
àl’impédance
d’un circuitanti-résonant accordé sur
Nous allons en voir l’intérêt dans l’étude de
l’équation (61)
que nous abordonsmaintenant
permet
d’écrire :Nous pouvons
évaluer Ç,
G dans lesystème
devariables
(0, a,
~l : ~’,
G’,
etremplacer
ainsil’équa-tion
(61)
par la suivante :En vertu de
(32), (40) :
(on
peut
toujours
admettre~2,
=0) ; (68)
s’écritainsi :
c’est-à-dire
enexplicitant
et omettant le facteurTelle est
l’équation
en s desrégimes libres ;
onvoit que son
application n’exige plus
que laconnais-sance des
impédances
en bassefréquence
Z11
(s),
Z12 (s)
du réseaupassif ;
cesimpédances
peuvent
s’évaluer sur un schéma
simplifié (circuit
réson-nant réduit à son inductance
L, suppression
de lacapacité
du circuit oscillant et descapacités
para-sites).
Appliquons
au casparticulier
envisagé
figure
8 ;
on trouve aisément(fig. 8b).
en notant - M le coefficient d’induction mutuelle
entre les deux
enroulements ;
la condition d’oscil-lation(Cùo)
exige
M > 0.Le
report
desexpressions (71)
dansl’équation
générale (70)
nous conduit à uneéquation
en sdu 3e
degré,
de coefficients :Ces
expressions
sesimplifient
en raison des ordres degrandeur ;
si l’on admet parexemple
descaractéristiques
d’allureexponentielle
cf.(14)
on
peut
calculer yi et "(2(15),
K(16)
et l’on trouveet par
suite,
si l’on pose(ordre
degrandeur : quelques unités).
Voyons
les conditions de stabilité(47)
del’oscil-lation cùo ; l’examen des ordres de
grandeur
mon-trerait que le
signe
commun mis en cause doitêtre le
signe
+. Les conditions a,b, d
> 0imposent
des limites extrêmes à r ; la condition bc --- ad > 0exige
enparticulier
c > 0 etimpose
de ce fait unelimitation à la constante de
temps
du circuit depolarisation automatique
degrille ;
c’est là unecondition
classique
chez cetype
d’oscillateurs.On détermine aisément la
pulsation
c~ = m’ pourun
réglage
donnant~ la limited’instabilité ;
il suffitd’écrire que
l’équation
en s a lessolutions +
jc~’ :
La structure de
l’équation
de base(69)
permet
d’autre
part
deprévoir qu’il s’agira
d’unemodula-~ tion
parasite d’amplitude.
Manuscrit reçu le 14 mars 1960.
RÉFÉRENCES
[1] PETERSON (L.), Proc. Inst. Radio Engrs, 1945, 33,
458.
[2] TORREY
(H.),
WHITMER (C.), Crystal Rectifiers, 1948,p. 114.
[3] ROWE (H.), Proc. Inst. Radio Engrs., 1958, 46, 850.
[4] MANLEY (J.), ROWE (H.), Proc. Inst. Radio Engrs,
1956, 44, 904.
[5] MONTGOMERY (C.), Techniques of Microwave