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Amélioration génétique à l'IRCA. Situation actuelle - Perspectives 1990/1991

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(1)

Amélioration génétique à l 'IRCA

Situation actuelle 1990/1991 - Perspectives

A.Clément-Demange, M.Gnagne, H.Legnate,

(2)

A ._ Clément-Demange , M. Gnagne , H . Legnate , D . Nicolas

Janv . 1990 DN/MM.

(3)

1 • 2 . 2 • 1 . 2 . 2 . 2 . 2 . 1 . 2 . 2 . 2 . 2 . 3 . 2 . 3 . 1 . 2 . 3 . 2 . 2 . 3 . 3 . 2 . 3 . 4 . 3 • 3 . 1 • 3 . 1 . 1 . 3 . 1 . 2 . 3 . 1 . 3 . 3 . 2 . 3 . 2 . 1 . 3 . 2 . 2 . 3 . 2 . 3 . 3 . 2 . 4 . 3 . 2 . 5 . S O M M A I R E INTRODUCTION

CATALOGUE DES ACTIVITES AMELIORATION A l ' IRCA .

Activité s de collection et de di ffusion Activités d ' accroi ssement des connais sances du matériel végétal.

L ' é tude des clones dans des champs comparatifs à grande échelle et les surfaces monoclonales Interactions clone s/autres facteurs agrono­ miques

Activité s

de nouveau de création matériel et de sé lection Act ivité d ' enrichissement du patrimoine génétique

Activité s d ' évaluation du matériel � Activités de création de matériel

Activité s de sé lection du matérie l végétal LE MATERIEL VEGETAL .

Conduite des collections à l ' IRCA Jardin à bois de collection

Jardins à bois d ' attente Jardins à bois de diffus ion

Composition des collections en Côte d ' Ivoire

Le matériel d ' origine Wi ckham (matériel W) Le matériel i s su de prospections non IRRDB

( matériel Am 1 )

Le matériel issu de la prospection I RRDB 1 9 8 1 (matériel Am 2 )

Le matérie l i s su de cro isements entre W et Am (matériel WA) Matériel IRCA 3 4 4 4 5 6 6 7 7 8 9 9 9 1 0 1 0 1 1 1 1 1 2 1 4 1 5 1 5

(4)

3 . 3 . 1 . 3 . 3 . 2 . 3 . 3 . 3 . 3 . 3 . 4 . 3 . 3 . 5 . 3 . 3 • 6 • 3 . 3 . 7 . 3 . 4 . 4 . 4 . 1 • 4 . 1 . 1 . 4 . 1 . 2 . 4 . 1 . 3 . 4 . 1 . 4 . 4 . 1 . 5 . 4 . 1 . 5 . 1 . 4 . 1 . 5 . 2 . 4 . 1 . 6 . 4 . 1 . 7 . 4 . 1 . 8 . 4 . 1 . 8 . 1 . 4 . 1 . 8 . 2 . 4 . 1 . 8 . 3 . 4 . 1 . 9 . 4 . 2 . 4 . 2 . 1 . 4 . 2 . 2 . 4 . 2 . 3 . 4 • 2 • 4 • 4 . 2 . 4 . 1 . 4 . 2 . 4 . 2 . 4 . 2 . 4 . 3 .

Col lections CAMEROUN Collections GABON Collections GHANA Col lections GUYANE Collections GUADELOUPE

Collect ions MARTINIQUE Collections BRES IL

Conclusion sur le matériel végétal

L ' EXPERIMENTATION

L ' expérimentation actue lle descriptif

Sé lection sur j eunes seedlings

Champ Comparatif à Petite Eche l le ( CCPE ) Champ Comparatif à Grande Eche lle (CCGE ) Surfaces monoclonales semi-industrie lles

Etude des interactions avec d ' autres facteurs agronomiques

Re lations

Relations porte-gre ffe/gre ffon clones/densités

Place d ' HEVEGO dans l ' expérimentation

Observation des clones en milieu villageois Pol l inisations artific ie l les

Campagne de poll inisations Champ de floraison précoce

Champs de pol l inisations artificie l le s

Evaluation agronomique de nouve l les origines génétiques (CCTPE )

Expérimentations nouve l les ou en cours d ' é laboration

Etude de la pollinisation l ibre Etude des paramètres génétiques Fichièr géniteur

Sensibilité - Résistance aux maladies Maladie de racines : le Fomès

Maladie de panneau : le Phytophtora Maladies de feuilles Colletotrichum Microcyclus 1 7 1 8 1 8 1 8 1 9 20 20 2 1 2 3 23 23 28 35 40 4 1 43 44 46 52 54 54 57 59 60

(5)

4 • 2 • 5 • 4 • 2 • 6 • 4 • 3 • 4 . 4 . 4 . 4 . 1 . 4.4.2. 4 • 4 • 3 • 4 . 4 . 4 . 5 . 5 . 1 . 5 . 2 . 5 . 3 . 5 • 4 • 5 . 5 . 5 . 5 . 1 . 5 . 5 . 1 . 1 . 5 . 5 . 1 . 2 . 5 . 5 . 1 . 3 . 5 . 5 . 2 . 6 • 3

-Lutte contre l ' encoche sèche La culture in vitro

Champs de comportements

Apport des marqueurs moléculaires Marqueur génétiques morphogéniques traditionnels

Intérêt des RFLP

Intérêt de l ' é lectrophorèse bidimensionnel le Conc lusion

CONCLUSIONS SUR L ' EXPERIMENTATION

Etude et vulgarisation du matériel végétal Production d ' hybrides

Aécroissement des connaissances génétique s Le s critères de sé lection 63 65 67 69 69 70 70 71 73 73 74 75 76 Pos s ibilité s d ' évolution de l ' expérimentation 78

Les obj ectifs de per formance S ituation actue lle

Obj ectifs à court terme ( 1 99 5 ) Le s objectifs à plus long terme

L ' aboutis sement de s pro j ets de prospection en Amazonie

CONCLUSIONS SUR LES ACTIVITES EN COTE D ' IVOIRE Annexes. -=-=-78 79 8 1

(6)

L ' Hévéa peut apparaître corrune une plante difficile à trava iller sous l ' angle de l ' Amé l iorat ion Génétique .

En effet , sa caractéristique de plante pérenne,

à cyc le long , entraîne des contraintes de temps importantes ne permettant d ' envisager les retombées de ces études que dans un œoyen terme.

D ' autre pa rt , le type part iculier de production de cet arbre , caractérisé par une récolte de latex en

continu et par une vie économique s ' étalant sur de nombreuses années , rend dél icates les mé thodologies de testage du

matériel proposé par le sélectionneu r .

Enfin , les surfaces importantes nécessaires à la conduite de ce programme représentent une contrainte certaine dont il faut tenir compte pour mettre en place ce type

d ' expérimentation.

Cependant , il est apparu à l ' IRCA que certains points positifs j ustifient largement la mise en oeuvre de

moyens importants pour mener à bien ce programme d ' Amél ioration Génétique. Avec quelques années de recul , ces espoirs

s ' avèrent fondés et des po ints forts se dégagent fac ilement, encourageant à poursuivre les efforts déj à entrepris.

* Les nouveaux proj ets en Côte d ' Ivoire ont largement tenu compte des connaissances acquises sur des clones peu c onnus dans ce pays. L ' IRCA est régulièrement mis à

contribution pour faire part de ses résultats en la matière et mener des expérimentations au sein même des nouvelles plantations.

* Ce programme est en pleine évolution : il intègre

facilement les nouvelles données de méthodes culturales et d ' exploitation ; il util ise ou motive l ' utilisation de

techniques d ' avant-garde comme l ' électrophorèse et la culture

de tissus l ' enrichissement du pool génétique lu i permet de repartir sur des bases entièrement nouvel les et pleines d ' espoir.

*

D ' un point de vue scientifique , les caractères particul iers de cette plante poussent le génét icien à une col laboration très étroite avec d ' autres disciplines ,

permettant ainsi un remaniement des connaissance s , propice à de nouvelles découvertes.

(7)

2

-* I l se trouve être de plein pied avec le dévelop­ pement de l ' hévéacultu re dans le monde . Dans la situation économique actuell e , le caoutchouc naturel ne pourra se

maintenir que dans la mesure où la rentabilité des plantations sera notoirement accru e , ce qui passe entre autres par

l ' util isation d ' un matériel végétal à très haut niveau de productivité .

* Ce point peut être confirmé pa r le fait que les

principaux pays producteurs de caoutchouc naturel s ' orientent dél ibérément dans cett e voie de création de maté ri el productif . De ce fait, l ' IRCA se trouve en relation avec les plus

hautes autorités internationales en hévéaculture.

* La Côte d ' Ivoire peut apparaître comme un exemple pour la conduite de ce programme , auquel ne manqueront pas de se référer l es autres pays africains concernés par le développement de l ' hévéaculture . Il apparaît alors une pos s ibil ité de coordination au sein de la communauté inter­ africaine .

(8)

-CATALOGUE DES ACTIVITES AMELIORATION A L ' IRCA.

Elles consistent à mettre à la disposition des

planteurs ( société s industrielles ou plantations villageoises ) , le matériel végétal actuel lement existant , dont les caracté­ ristiques agronomiques sont les plus per formantes et les

mieux adaptées aux conditions d ' environnement et d ' utilisation. Actuel lement , i l s ' agit de clones greffés sur des famil les i l légitimes de porte-gre ffe. Dans un proche avenir , la production de vitro-plants ( soit par microbouturage , soit par embryogénèse somatique ) fournira des arbres entièrement clonaux.

0 Les caractéristiques agronomiques intéressant les plantations industrie lles sont :

une croissance immature très rapide ;

une entrée en production rapide nécessitant une éventue lle stimulation ;

un haut niveau de production à l ' arbre , nécessitant éventuellement la pratique de la stimulation

un haut niveau de production à l ' hectare , obtenu par une production à l ' arbre é levée , une bonne homogénéité des plantations et une résistance du matérie l végétal aux facteurs destructifs ( casse au vent ) ou l imitant la production ( encoches sèches , régénération d ' écorce , maladies de feui lles ) . 0 Les caractéristiques agronomiques exigées par les plantations villageoises peuvent être différentes , la rusticité du matériel étant un facteur essentiel , des caractér is tiques de sensibilité du panneau aux maladies , aux blessures , l a nécessité d ' adopter un mode de saignée trop sophistiqué pouvant s ' avérer comme rédhibitoire. La couverture du sol dans le j eune âge est une caractéristique importante pour résoudre les problèmes d ' entretien ( couverture rapide ) , soit au contraire permettre les cultures vivrières

( couverture tardive ) .

Les conditions écologiques ou économiques de certaines regions peuvent amener à introduire d ' autres caractéristiques

( exemple du Microcyclus pour l ' Amérique du Sud , Colletotrichum pour l ' Afrique Centrale ... ) .

(9)

4

-2 • 1 • Activité s de collection et de diffusion.

A cet effet , l ' IRCA entretient des j ardins à boi s de différents types :

0

0

0

j ardins à boi s de collection ;

j ardins à bois d ' attente , ré servés aux clones susceptibles d ' être plantés dans le futur , mai s dont le s caractéristiques ne sont pas encore parfaitement connues ;

j ardins à bois de développement (ou di ffus ion ) permettant de dé livrer une quantité de bois de greffe suf fisante pour la création de petites surfaces monoclonales ( clones prometteurs et c lone s recommandés ) .

Des collections existent en Côte d ' Ivoire , en Guyane , en Guadeloupe , au Cameroun et au Gabon .

Cette activité de diffusion a connu un réel succès en Côte d ' Ivoire ces dix dernières années puisque , à l ' excep­ t ion du c lone GT 1 , dé j à connu et planté depuis longtemps , la proportion de nouvelles surfaces plantées avec du nouveau matériel s ' élève à plus de 50 % .

2 . 2 •

2 . 2 . 1 .

Activités d ' accroissement des connaissances du matériel végétal .

L ' étude des c lone s dans des champs comparati fs à grande échelle et les surfaces monoclonale s

( le s sur faces sont suffisantes pour appréc ier les qualité s agronomiques du matériel végé tal ) L ' act ivité se situe alors au niveau de l ' obser­ vation et de l ' exploitation de ces expérience s ( de 20 à

2 5 en Côte d ' Ivoire , de 5 au Cameroun , 4 au Gabon , 1 au Ghana , 2 en Guyane ) , mais également au niveau de la diffusion de ces résultats , de l ' information auprès des planteurs ( création de fiches en Côte d ' Ivoire et par l ' IRCA- Siège ) et de la diffusion d ' une c lassification régu lièrement actualisée pour la Côte d ' Ivoire.

(10)

Ce type d ' activité s ' adapte très bien pour de nouve l les implantations de l ' IRCA, car la demande en information est touj ours forte et les expériences sont relativement aisées à mettre en place et interprétables sans trop de difficultés. Signalons , à ce propos , la création de champs de clones à grande éche l le au Cameroun , au Gabon , au Ghana avec la création de collections en parallèle.

2 • 2 • 2 . Interactions c lones /autres facteurs agronomiques Au-delà de la simple not ion de diffusion auprès des planteurs du matériel végétal adéquat , l ' amé lioration à l ' IRCA se préoccupe d ' intégrer les résultats des autres disciplines , afin d ' affiner la connaissance des différents c lones et d ' en faciliter ainsi l ' utilisation.

A titre d ' i l lustration , chaque fiche de c lone tend à devenir un mode d ' emploi spécifique avec des préconisations d ' utilisation , un schéma d ' exploitation type et des indications de qualités technologiques .

Les différents types d ' interaction avec d ' autres disc ipl ines se situent au niveau de :

0

0

0

0

0

l ' étude de la relation porte-greffe/gre ffon ; la dé finition d ' un profil physiologique et

l ' adaptation du système d ' exploitation à chaque c lone ;

la densité , le dispos itif de plantation ;

les nouvel les possibi l ités de multiplication et de planting par culture " in vitro " ;

l ' é tude du comportement en zones marginales.

Il convient .de noter que ces activités nécessitent des surfaces assez importantes.

(11)

2 . 3 .

6

-Activités de création et de sélection de nouveau matériel .

Le matérie l c lonal sélect ionné dans les pays à forte tradition hévéicole comme la Malaisie , l ' Indonésie , le Sri Lanka et l ' ancienne Indochine , était suffisamment var ié pour que l ' IRCA se cantonne dans un premier temps à étudier ce matériel .

Le déve loppement de l ' hévéaculture en C.I . et en Afrique de l ' Ouest s ' est cependant avéré suffisamment important

pour que l ' IRCA se donne comme vocation la création et la sé lection d ' un matériel spécifiquement adapté .

Les solutions proposées pour mener à bien cette activité étant nombreuses , les axes de recherches se sont diversifiés , aussi tenons -nous à décrire la conception et la réal isation de ce programme selon une logique qui ne tiendra pas compte de la chronologie des opérations.

2 . 3 . 1 . Activité d ' enrichissement du patrimoine génétique. La chose étant maintenant bien connue , i l nous semble inutile d ' ins ister sur la nécessité d ' é largir le pool génétique �e l ' Hevea pour mener à bien un programme d ' Arné ­ lioration .

Un recensement des collections nous amène à cons idérer le matériel provenant d ' Extrême-Orient comme étant issu princ ipalèment des prospections faites par

WICKHAM au siècle dernier . Ce matériel d ' origine ancienne

sera baptisé : " Matérie l Wickham" ou , plus simplement :

w.

Toutes ses potentialités génétiques n ' ayant pas été explorées , i l a servi de matériel de départ au programme et est encore actue l lement largement util isé .

De 1 9 76 à 1 9 7 8 , les collections de l ' IRCA

ont été enrichies par les c lones MDF issus du Pérou et

par des clones AC et RO , prospectés en forêt amazonienne

en 1 9 7 4 . Ce matériel numériquement réduit à environ 6 0

c lone;-; a cependant permis de repartir sur de nouvel les bases

génétiques . Nous le baptiserons " Germplasm 1 " ou "Amazonien 1 " , abrégé en Am 1 .

(12)

En 1 9 8 5 , les collections se sont enrichies de matériel originaire de Colombie ( issu des collectes SCHULTES ) , mis en place dans un premier temps sur la station IRFA de Martinique , et de 24 clones CNS-AM

(échange avec les Brésiliens ) , issus de l ' état de l ' Amazonas , mis en place sur la station de l ' IRFA en Guadeloupe . Une partie de ce matériel a été expédiée en Côte d ' Ivoire en

1 9 8 6 , 1 9 8 7 , 1 9 8 8 �

En 1 9 8 9 ou S O , une fraction s é lectionnée du Germplasm Am, conservé en Malaisie , sera expédiée en Guyane et en

Côte d ' Ivoire .

Vis-à-vis de l ' ensemble de ces génotypes consti­ tuant le pool génétique , les activités de l ' IRCA débutent par une mise en col lection à des fins de conservation , et par une multipl ication intensive à des fins d ' étude et d ' util isation .

2 • 3 • 2 • Activités d ' évaluation du matériel .

Les méthodes les plus modernes sont actuellement utilisées pour évaluer la qualité de ce matériel , les

laboratoires de MONTPELLIER travai llant sur la technique d ' é lectrophorèse , en association avec le laboratoire de Biologie Moléculaire de LOUVAIN-la-NEUVE , en Belgique , pour

l ' é tude de RFLP.

Il s ' agit d ' évaluer la variabilité génétique mise à la disposition du sélectionneur , afin de dicter sa

conduite dans le choix des populations dont il tirera les parents les plus intéressants , mais également de lui fournir des éléments de compréhension de la génétique de l ' espèce .

Ce volet de recherche est associé à l ' étude agronomique poursuivie en Côte d ' Ivoire .

Une étude du comportement vis-à-vis du �icro­ cyclus est abordée en Guyane.

2 . 3 . 3 . Activités de création de matériel.

L ' Hevea é tant une plante pérenne à cycle long et particulièrement encombrante , l ' obtention d ' hybrides

( ou " légitimes " ) s ' avère être laborieuse et dé licate .

I l ne s ' agit pas d ' avoir du matériel varié s ' il est impossible de l ' utiliser à des fins de croisements , c ' est pourquoi l ' IRCA

(13)

8

-s ' attache à obtenir le-s meilleure-s technique-s de croi-sement-s pour l ' emploi de la floraison précoce , l ' étude de la

biologie de la reproduction , la recherche de géniteu rs feme lles adaptés , la mise en place de j ardins grainiers .

0

0

Deux lignes se dégagent :

La pollinisation arti fic ielle assurant un croisement dirigé , mais aboutissant à des populations de descendants réduites .

L ' obtention de descendances plus larges , mais moins contrôlées par la création de

j ardins grainiers .

2 . 3 . 4 • Activités de sé lection du matériel végétal . Du fait de la longueur de la vie économique de cette plante , de son type de production très particul ier , les activités du sélectionneur ont prioritairement porté sur l ' évaluation rapide de la qualité des descendants .

En suivant la chronologie des opérations , i l est possible de distinguer 3 phases d ' intervention :

0

0

0

Sélection sur les seedlings plantés à forte densité

Sélection sur les clones à petite échelle Sé lection sur les clones à grande échelle

( CES ) ( CCPE) (CCGE ) L ' activité de l ' IRCA porte sur un renforcement de la fiabilité des critères de sé lection apportés sur

chacune de ces phases .

L ' évolution actuelle de la recherche en microbouturage permet d ' envisager pour les prochaines années , le début d ' une sélection sur c lones entiers microbouturés , et notamment au stade de la petite

éche l le ( CCPEm Champ de Clones à Petite Eche lle de microboutures) .

(14)

-=-L ' IRCA peut prétendre posséder une des plus riches collections mondiales . Cette situation résulte d ' efforts constants qui remontent à nos prédecesseurs dans les Instituts de Recherches du Vietnam et du Cambodge . Nous soulignons la participation active de planteurs pass ionnés , convaincus du rôle de conservation auquel l ' IRCA peut prétendre . La respon­ sabilité de l ' Institut est donc importante et les efforts

d ' introduction de matériel nouveau doivent se poursuivre

avec constance .

3 . 1 •

à bois 0

0

Conduite des collections à l ' IRCA .

Le matériel végétal clonal est conservé en j ardin

densité : durée de vie

8 0 0 0 emplacements /ha 1 0 à 1 5 ans .

Les génotypes obtenus par pollinisation contrôlée sont tous conservés sous leur forme d ' arbre mère en CES .

3 . 1 . 1 . 0

0

0

On distingue 3 types de j ardins à bois Jardin à bois de collection .

Rôle

Conservation et , éventuel lement , fourniture de bois de gre ffe en petite quantité .

Nombre de souches .

5 emplacements/clone/ localisation 2 localisations .

Ce type de J . B . est dupliqué , afin d ' éviter tout risque de perte de matériel végétal ( Fomès , feu) .

Matériel végétal

Tous les c lones en provenance d ' autres instituts . Tous les c lones IRCA de c lasse I I I et IV .

(15)

3. 1 . 2. 0 0 0 0 1 0

-Jardins à bois d ' attente

Rôle

Fourniture de bois de gre ffe à des fins d ' expéri­ mentation à grande échelle. La technique de planting en sac étant maintenant dominante , il convient que ces JB d ' attente fournissent du boi s de greffe vert en quantité suffisante. Nombre de souche s

4 0 souche s / c lone /localisation. 2 localisations/clone.

Matériel végétal

Clones susceptibles d ' être expérimentés en CCGE .

Date de création

Pour les c lones IRCA , la première localisation est greffée 1 an après la mise en place du CCPE ,

la deuxième localisation est gre f fée 1 an plus tard.

Cette conduite de j ardin à bois est relativement

lourde et nécessite pas mal de surface ( 3 / 4 ha/an ) . Cela

ne sera entrepris à l ' I RCA que lorsqu ' un "ménage " général

des j ardins à bois aura été e ffectué et qu ' une évaluation des surfaces et des temps de manoeuvres disponibles aura été faite. En attendant , la multiplication des clones pour le CCGE se fera au vue des résultats en CCPE pour les meilleurs d ' entre eux , sachant que le cyc le de sé lection est de ce fait raJJongé de cette phase de multiplication.

3 . 1 . 3 . 0

0

Jardins à bois de diffusion Rôle

Fourniture de bois de greffe à des fins de plan­ tation ou d ' expérimentation à é chelle industrielle

( surfaces monoclonales , CCGE ) . Nombre de souches

2 0 0 à 2 0 0 0 souches /clone ( 1 à 1 0 carré s de 1 0 0 doubles emplacements par mise en place progres s ive , selon l ' intérêt apporté au c lone ) .

(16)

0

Matériel végétal

Clones j ugés prometteurs pour la Côte d ' Ivoire ( classe I I I ) .

Date de création

Dès l ' inscription en classe I I I .

Les clones nouvellement introduits pourront être multipliés en JB d ' attente ou directement en JB de

diffusion , selon les informations dont on dispose.

La gestion des j ardins à bois a totalement été informatisée sur DBASE 3 (programme GESTCO) . Cec i doit permettre à terme de regrouper les informations sur la composition des collections de tous les Centres concernés. 3 . 2 . Composition des collections en Côte d ' Ivoire

Le matériel végétal , présent ou à venir à l ' IRCA­ Côte d ' Ivoire , peut être réparti en 5 groupes différents ; l ' ensemble de la collection constitue le Germplasm disponible pour l ' amé lioration génétique de l ' hévéa.

3 • 2 • 1 • 0

0

0

Le matériel d ' origine Wickham (matériel W )

Origine

1 7 4 c lones en provenance d ' Extrême-Orient ou d ' Afrique.

Situation en j ardin à bois

Tous ces c lones sont en JB de collection .

Les c lones prometteurs sont en JB de diffusion.

Utilisation

clones présents en c lasses I , I I , I I I , IV , utilisation comme géniteurs ,

(17)

0

3.2 .2. 0

1 2 -Evolution

Des c lones d ' Extrême-Orient mériteraient d ' être introduits en Côte d ' Ivoire si l ' occasion se présentait de MALAISIE PB 3 1 4 , RRIM 7 28 7 2 9 8 0 5 9 0 1 9 0 4 9 0 5 -9 0 6 - -9 0 8 - -9 1 5 - 5 2 1 . d ' INDONESIE : BPM 1 - 3 - 2 2 - 26 PR 300 - 3 0 2 - 303 - 305 - 3 06 - 307 - 3 0 9 . TM 6 GYT 1 0 7 - 5 7 7 . d ' INDE RRII 1 0 5 - 1 1 6 - 1 1 8 - 2 0 3 - 2 0 8 .

Le matériel issu de prospections non IRRDB (matériel Am 1 )

Origine

Clones MDF

Ces 1 8 clones proviennent d ' une prospection ef fectuée dans le bassin du MADRE DE DIOS , au Pérou , en 1 9 4 9- 5 0 par l ' U.S . A.I.D.

Un mil lier de graines avaient alors été récoltées puis semées à CLAVELLINAS ( Guatémala) . Une sé lection des meil leurs arbres a été faite et envoyée à la station FIRESTONE , au Libéria . L ' introduction en Côte d ' Ivoire a été faite en

1 9 7 6 .

Clones RO , AC

3 9 clones issus de la prospection effectuée en 1 9 7 4 dans les territoires brésiliens du

RONDONIA et de l ' ACRE par l ' I RCA et l ' EMBRAPA. 4 autres c lones ( RO 1 , 2 , 7 ; PFB 5 ) ,

bien qu ' i ssus de prospections antérieures , sont assimilés à ce matériel .

(18)

0

0

2 4 clones issus de prospections bré sil iennes de l ' EMBRAPA dans l ' é tat de l ' Amazonas . Le s

2 premiers chiffre s du numéro d ' ordre indiquent l ' année de prospection.

Introduction en Côte d ' Ivoire à partir de la Guadeloupe en 1 98 6 .

Clones - 3 4 1

2 4

SCHULTES

origines introduites en Côte d ' Ivoire , c lones issus d ' arbres mère s :

C COL

P COL = = Calima Colombie PaJrnira Colombie

- 3 1 7 SCH issus de graine s de Calima ou de Palmira.

Introduction en Côte d ' Ivoire à partir de la Martinique en 1 9 86, 8 7 et 8 8 . Matérie l divers P 1 2 2 p 9 F 4 5 4 2 F 4 5 0 6 TU 4 5/ 5 2 5

H . brasi liensis (Pérou) ,

introduit en Côte d ' Ivoire via le Libéria.

H. pauc iflora. H. benthamiana

( Rio Negro , Bré s i l )

H . spruceana ( Costa Rica) Situation en j ardin à boi s .

Tous c e s clone s sont uniquement e n JB de col lection. Utilisation.

Ces c lones font l ' ob j et d ' une évaluation

agrono-mique en champ certains d ' entre eux sont

utilisés comme géniteurs .

Le RO 3 8 e st planté en surfaces monoclonale s au Bré s i l .

Les c lones non brasiliensis ont é té gref fé s

dans l ' arboretum ré servé à la physiologie et à l ' histologie .

(19)

3.2 .3. 0

0

1 4

-Le matériel issu de la prospection IRRDB 1 9 8 1 (matérie l Am2 )

Origine

La Côte d ' Ivoire a été dé signée comme pays d ' accue il pour le continent africain , du matériel récolté

lors de la mission de prospection effectuée en 1 98 1 au Bré s i l , dans l ' Acre , le Rondonia et le Mato Grosso.

Matér ie l i s su de graines

Une collection de plus de 3 0 0 0 plants a été mise en place à la station IRCC de DIVO , puis trans férée pour clonage sur la station de

l ' IRCA-ANGUEDEDOU en 1 9 8 4 2 3 7 1 clones ont ainsi été créés.

Tous les seedlings (= arbres-mère s ) ont été transplanté s en pleine terre en Juin 1 9 8 4 à l ' IRCA-ANGUEDEDOU , bloc FS , pour constituer le j ardin d ' arbres-mère s ( écartement :

4 m x 4 m) 7 0 0 d ' entre eux ont survécu. En 1 9 8 4 , l ' ensemble de ce matérie l a été gre ffé en JB de collection , à raison de 2 local isa­ tions de 1 0 souches par c lone ( bloc D2SE) .

Matériel issu d ' arbres exceptionnel s

1 3 0 c lones ont é té introduits e n Côte d ' Ivoire à partir de la Guadeloupe en 1 9 8 3 , 1 9 8 4 , 1 9 8 5 e t 1 9 8 6 . I l s ont été mis en collection comme le reste du matériel Am2 .

Util isation.

L ' IRCA a pour ce germplasm Am2 p lusieurs obli­ gations vis-à-vis de l ' IRRDB :

faire un certain nombre d ' observations sur les arbres-mères

conserver et diffuser ce matériel aux pays membres de l ' IRRDB qui le souhaitent.

� ' activité de diffusion est en principe c lose depuis la fin de 1 9 8 8) .

Ce matérie l fait l ' ob j et d ' une évaluation agro­ nomique et est utilisé comme source de nouveaux géniteurs.

(20)

3 . 2 . 4 . 0 0 0 3 . 2 . 5 . 0 0

Le matérie l issu de croisements entre W et Am (matériel WA)

Origine

4 7 clones en provenance du Brésil et du Guatémala (matériel GU , MDX , CD , FDR , FX , IAN) .

En général , ces clones ont dans leur origine davantage d ' origines W_ que d ' origines l.m ( il s ' agit le plus souvent &e rétrocroisements ) . Une grande partie de ces clones (notamment les clones brésiliens ) sont issus de cr

interspéc ifiques (H. brasi liensis x H. benthamiana) effectués dans le but de créer des clones résistants au Microcyc lus ule i .

On pourrait assimiler à ce matériel les 3 clones RRIC 1 2 1 , 1 3 0 , 1 3 2 .

Situation en j ardin à bois

Tous ces clones sont en JB de collection . Util isation

1 4 clones brésiliens ont été étudiés en arboretum et un seul ( IAN 4 5 / 7 1 7 ) en CCGE . Les ré sultats ont été décevants .

Ce matérie l est utilisé comme source de géniteurs . Certains clones du Guatémala ( introduits en 1 9 8 1 ) , ayant présenté un bon développement en j ardin à bois , sont étudiés à petite échelle (BM OA 2 5 et BM OA 2 8 , c lones GU) .

Matériel IRCA Origine

Ce matérie l est créé en Côte d ' Ivoire par pol l ini­ sation artificie lle . Jusqu ' à présent , 5 types de croisements ont été e f fectués : (W x W) ,

(W x Arn1 ) , (W x Arn2 ) , (W x WA) et que lques (Am X Arn ) •

Situation en CES et en JB

Champs d ' Evaluation de Seedlings (CE S )

Jusqu ' à présent , tous les hybrides créés depuis la première campagne de pollinisation ( 1 9 7 4 ) sont conservés , soit environ 2 5 . 0 00 plants dans 1 5 CES ( situation fin 1 9 8 9 ) .

(21)

0

0

3 • 3 •

1 6

-Jardin à bois (= clones)

Tous les hybrides sélectionnés en CES pour être j ugés en CCPE sont multipliés 2 fois en JB d ' attente pour une éventue lle utilisation en CCGE , immédiatement après sé lection et sans dé lai de multiplicat ion .

Les mei lleurs d ' entre eux sont en JB de collection et de diffusion .

Utilisation

Pour chaque campagne de pol l inisation , l ' ensemble

des hybrides obtenus subit une très forte pression

de relection , qui doit permettre la recommandation d ' un ou deux clones pour les plantations villageoises ou industriel les .

Ce matériel peut être également util isé pour des études de base ( é lectrophorèse , é tude de varia­ bilité , recherche de critères de sé lection précoce ) et comme géniteur .

Evolution

Chaque année , environ 2 0 0 0 nouveaux légitimes sont obtenus , 40 à 80 d ' entre eux sont c loné s ,

reçoivent une dénomination IRCA e t sont mis en JB

d ' attente et en CCPE environ 5 c lones sont mis en CCGE et placés en clase IV , les me illeurs

sont introduits en c lasse I I I . A terme ,

1 ' obtention du matérie l IRCA ne se fera plus uniquement à partir de pollinisation artificie l le , mais aussi par pollinisation l ibre (Cf . stratégie

globale de l ' Amél ioration ) .

Autres Collections .

Au niveau de l ' IRCA , il n ' existe qu ' une seule collection complète ; elle se situe en Côte d ' Ivoire et sa composition vient d ' être citée ci-dessus . Des j ardins

à bois de collection et de diffusion de moindre importance sont installés dans d ' autres localisations où l ' IRCA seul , ou en association avec d ' autres organismes , a mis en place des expérimentations.

(22)

3.3 . 1 .

0

0

Collections CAMEROUN.

Col lection sur la plantation d ' HEVECAM. E l le est composée de c lones W , Am1

( total de 8 7 c lones) . et IRCA Un j ardin à bois de collection a été créé dès le début du projet. Des introductions successives ont eu l ieu , la dernière en date est de Septembre

1 9 86 ( C f . Annexe Col lections de clones à

HEVECAM) .

Tous les c lones du JBC ne figurant pas en charr,p comparatif , ont été instal lé s en arboretum . Cette installation a débuté en Septembre 1 9 8 6 ,

à raison de 2 répétitions de 2 5 plants par c lone selon un dispositif de plantation de 4 m entre les l ignes et 4 , 5 m sur la l igne

( soit 1 8 m2 par emplacement , comme en plantation normale )

Collection de la station IRA de N ' KOOLONG .

L ' Antenne de N ' KOOLONG a eu pour pre�i�re vocation

l ' Amé l ioration génétique de l ' Hevea . La

première é tape du programme de recherches a consisté à introduire du matérie l végétal pour constituer un germplasm très important comprenant , d ' une part des c lones issus de sélection les plus

intéressants , d ' autre part du matériel issu des

prospections IRRDB 1 9 8 1 , pour lesquels le Cameroun a participé financ ièrement et , de ce fait , est co­ propriétaire de ce matériel .

A c e j our , l e s introductions portent sur 1 5 6 c lones et 1 3 4 9 génotypes IRRDB (dont 4 3 9 de l ' ACRE , 5 2 0 du RONDONIA et 3 9 0 du MATO GROSSO)

Ce matériel a été fourni par HEVECAM et CDC au Cameroun et par l ' IRCA de Côte d ' Ivoire .

4 9 clones IRCA , créés dans le cadre du programme Amélioration génétique mené en Côte d ' Ivoire , font partie des 1 5 6 c lone s en col lection . Ces c lones

IRCA ont été introduits avec l ' autorisation des autorités ivoiriennes , dans le but d ' en connaître leur comportement sur un site très touché par les maladies de feuille s dues à Colletochichurn .

(23)

1 8

-3 . -3 . 2 . Collections GABON

Des introductions de clones ont été réalisées

au Gabon , dans le cadre de la recherche d ' accompagnement au développement hévé icole de ce pays. A ce titre , seuls les clones susceptibles de développement ont été introduits.

Il existe deux col lections au Gabon : l ' une à

LAMBARENE , composée de 1 9 clones , l ' autre à MITZ IC ,

composée de 1 3 clones . Au total , 2 7 sont présents au Gabon .

Une nouvel le introduction de 7 clones (RRIM , RRIC , PB et IRCA) a èté ef fectuée en 1 9 6 9 à ' autres introductions seraient à poursuivre dans les prochaines années .

3 . 3 . 3. Collections GHANA

Au titre d ' une expérimentation destinée à précéder un pro j et de développement hévéicole , 6 c lones de grande diffus ion ont é té introduits en 1 9 7 9 et mis en collection et en CCGE .

3 • 3 • 4 • Collections GUYANE

En 1 9 7 4 , le GERDAT déc ide de créer en Guyane une collection vivante des ressources végétales tropicales .

L ' IRCA met en place une collection de clones de provenances trè s diversi f iées permettant de servir de base d ' échanges

de matériel végétal avec les autres pays d ' Amérique du Sud et de fournir les c lones destinés à l ' expérimentation (CCPE , CCGE et d ' autres ) .

Plus de 1 5 0 c lones constituent les collections provenant d ' Extrême-Orient , d ' Amérique du Sud et d ' Afrique . Elles sont au nombre de deux , localisées l ' une en zone de

s avane ( à abandonner prochainement ) , l ' autre en zone de forêt qui est destinée à recevoir l ' ensemble des c lones .

Signalons qu ' à cette col lection de clones ,

s ' a j oute une col lection de seedlings légitimes obtenus par pol l inisations artificie l les réal isées en Côte d ' Ivoire.

Signalons , enfin , la mise en collection de plants d ' Hevea bras i liensis originaires de St . -LAURENT , de plants d ' Hevea guyanensis originaires soit de KOUROU , soit de S INNAMARY et de 4 plants d ' Hevea camargoana offerts

(24)

3.3 . 5 . Collections de GUADELOUPE

Parallèlement à la Guyane , une seconde collection est implantée en Guadeloupe dont la final ité est l ' accueil et la fourniture de matériel végétal échangé avec des pays tiers.

Les avantages de la situation de cette île des Caraïbes sont les suivants

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0

0

S ite indemne de Microcyc lus , permettant de conserver en toute sécurité et de fournir du matériel sain ;

bonne situation géographique entre l ' Amérique du Sud et l ' Afrique ;

bonne desserte aérienne , permettant des dé lais d ' acheminement de l ' ordre de 3 j ours , que lle que soit la destination ;

c l imat favorable , permettant une croissance rapide du bois de gre ffe et permettant une collecte tout au long de l ' année .

Les col lections sont localisées sur la station I RFA de NEUFCHATEAU . Elles comportent plus ieurs types de matériel (Cf. annexe )

6 5 c lones d ' origine Wickham .

3 8 c lones sé lectionnés en Amé rique du Sud 1 0 c lones IRCA de Côte d ' Ivoire .

1 8 0 clones issus des prospections 1 9 7 4 et 1 9 8 1 . 3 1 c lones CNS AM prospectés par les Brésiliens

dans l ' Amazonas .

2 4 c lones issus des collections SCHULTES en Colombie .

Les j ardins à bois de NEUFCHATEAU peuvent servir de station de quarantaine internationale , si besoin est.

Dans le cas d ' une introduction accidentel le de Microcyclus , une éradication est possible compte tenu du fait qu ' aucune plantation d ' hévéas adultes n ' existe sur l ' î le .

I l c onviendrait alors de recéper l ' ensemble des j ardins à bois , de détruire par le feu les résidus végétaux et de traiter énergiquement avec un traitement approprié.

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2 0

-3 . -3 .6 . Collections de MARTINIQUE

En 1 9 8 3 , une microstation de quarantaine a été créée en Martinique sur la station IRFA/CIRAD de Rivière Lé zarde , pour recevoir et conserver une collection de

matériel HEVEA issu de col lectes effectuées par le Dr. E. SCHULTES dans la partie colombienne de la forêt amazon ienne vers les années 1 9 4 0 .

Cette collection est composée de 2 4 clones issus d ' arbres exceptionnels repérés sur les 2 stations de Palmira et de Calima en Colombie et de 3 3 6 génotypes issus de graines provenant de ces deux mêmes stations.

En 1 98 8 , la quasi-tota lité de cette col lection a é té transférée en Côte d ' Ivoire pour être intégrée aux ressources génétiques nouve lles servant de base au programme d ' Amé lioration de l ' hévéa.

Le libre accès à ce matérie l végétal a été offert aux pays membres de l ' IRRDB.

3 • 3 . 7 . Collections du BRESIL

Dans le cadre de ses nouvel les activités concernant le développement de l ' hévéaculture dans l ' Etat de Pernambouc , l ' agent IRCA , détaché auprès de l ' I .P .A. , se voit donner la responsabi lité de créer une collection aux alentours de RECIFE .

Bien que cette collection ne puisse être considérée comme une collection IRCA , il convient de participer à son

enrichissement à partir du matériel de Guyane et de Guadeloupe . En terme de réciprocité , i l y aura sans doute moyen dans le futur de négocier avec le Brésil l ' acquisition de

(26)

3 . 4 . Conclusion sur le matériel végétal

L ' activité menée dans ce sens par l ' IRCA apparaît comme particulièrement pos itive.

L ' ensemble des collections , tant en Afrique qu ' aux Antille s et en Amérique du Sud , peut être cons idéré comme très riche :

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0

0

A que lque s exceptions près , l ' IRCA pos sède l ' é lite mondiale du matériel végétal utilisé à des fins de développement des programmes hévé icoles.

Les sé lectionneurs disposent d ' un pool génétique varié , récemment enrichi par du matérie l végétal entièrement nouveau.

L ' IRCA possède en réserve des clones peu

utilisé s , mais dont les diverses potentialités peuvent permettre de s ' adapter assez rapidement à une s ituation entièrement nouve lle ( intro­ duction accidentelle de Microcyclus en Afrique , modifications profondes dans les techniques de mise en place ou d ' exploitation de s plantations ) .

I l convient cependant de garder à l ' esprit que ces collections ne doivent pas seulement être réalisées dans un esprit conservateur , mais doivent s ' intégrer dans une dynamique d ' échanges intèrnationaux , permettant ains i de ne pas re ster à l ' écart des recherche s menées par d ' autres pays hévé icoles , les avantages d ' une politique d ' ouverture pouvant ne pas apparaître comme évidents à court terme , mais s ' avérant pratiquement tou j ours pos itifs dans des terme s plus lointains .

A ce titre , l ' effort exercé par l ' IRCA devrait être soutenu pour satisfaire les be soins suivants :

0 Introduct ion en Afrique de nouveaux c lones

d ' Extrême-Orient à très haut potentiel de production ( sé rie des PB 3 0 0 , RRIM 9 0 0 , RRII et PR 3 0 0 ) . I l convient donc d ' étudier avec attention toutes les pos s ibilités d ' échange s internationaux , soit dans le cadre de l ' IRRDB , soit dans le cadre d ' échanges réci ­ proques de pays à pays.

(27)

2 2

-0 Répondre à la menace touj ours présente de

l ' introduction accidente lle de Microcyclus en Afrique , par la mise en collection de clones sé lectionnés en

Amérique du Sud d ' une part , et d ' autre part par l ' expédition dans ces pays -où la maladie existe- de nouveaux clones créés en Côte d ' Ivoire à des fins de testage.

Pour ce dernier point , rappelons que cette pol itique a dé j à été suivie par le Libéria , par l ' inter­ médiaire de la Société FIRESTONE , et par le Sri Lanka au SURINAM.

Dans ce sens , les clones IRCA les plus intéres­ sants sont régulièrement transférés en Guyane , au labo­

ratoire de phytopathologie IRCA/CIRAD pour y être testés. Une proposition de testage des nouveaux c lones sé lectionnés en Extrême-Orient a été faite à l ' IRRDB.

0 Elargir les collections d ' Hevea à d ' autres espèces que le bras iliensis :

Les collections de l ' IRCA apparaissent comme assez démunies de ce type de matérie l végétal. Bien que son intérêt ne soit pas immédiat , i l devrait permettre d ' apporter des é léments de réponse à des questions d ' ordre fondamental en physiologie , en cytologie et en é lectro­ phorèse , et pourrait éventuel lement rentrer ces espèces dans le programme Amé lioration par la création d ' hybrides interspéci fiques , dont les potentialités sont pratiquement inconnues tant au point de vue appare i l aérien que système rac inaire et qualités de porte -gre ffe.

Le Brésil en possède une collection.

. . ;des collections

0 Nous soulignons qu ' une bonne gestion ne peut se faire que par l ' appui de l ' informatique. L ' uti lisation de

cet outil doit permettrè l ' édition annue l le d ' un document faisant état de l ' ensemble des collections de l ' IRCA.

La centralisation et la diffusion des informations

s ' avèrent indispensable. I l convient que chaque chercheur

outre-mer , responsable des collections dans son pays d ' accue i l , tienne parfaitement à j our l ' état de celles-ci , aussi bien dans les stations de recherche s que che z les planteurs qui s ' approvisionnent auprès de lui.

Enf in , le matériel végétal est conservé sous forme de collections vivantes une ré flexion et une expérimen-tation sur la conservation in vitro seront à mener , afin

d ' apprécier notamment le maintien de la conformité du matériel , la souple sse d ' utilisation d ' une tel le technique et son coût .

(28)

4 . L ' EXPERIMENTATION

4 • 1 • L ' expérimentation actuelle Descriptif . Bien que de lecture asse z fastidieuse , il nous semble essentiel de faire figurer dans ce rapport un de scripti f assez précis de l ' expérimentation menée

actuel lement dans le cadre de l ' amé l ioration . Ceci pourra servir de référence à tout nouveau pro j et .

4 • 1 • 1 •

0

0

Sé lection sur jeune s seedlings

( Champ d ' Evaluation de Seedlings : CES ) Objectifs

Evaluer la valeur des famil les constituées des seedlings légitimes ou il légitimes en observation pour :

orienter le choix des géniteurs dans les plans de croisements futurs

appliquer une sé lection sur valeur individue lle à l ' intérieur des meilleures familles et ainsi exercer une forte pression de sé lection sur

l ' ensemble des hybrides créés lors d ' une campagne de poll inisation , afin d ' en ti rer le plus tôt poss ible ( à 2 ou 3 ans ) une é l ite qui sera é tudiée en champ comparatif à petite éche l le. Dispositi f expérimental

Préparation du terrain

Le terrain doit être le plus homogène pos s ible

et débarras sé de tous débris l igneux 1 an à l ' avance. Avant le plantage , un piquetage est ef fectué. L ' écartement est de 1 , 70 m sur la ligne et de 1 , 4 7 m entre les ligne s , dispositif en quinconce correspondant à une dens ité de

4 0 0 0 plants/hectare , le s plants sont équidistants.

Préparation du matériel végétal

Les fruits sont réco ltés à maturité , avant déhiscence

( fruit j aune ) . Ces fruits sont ensuite cassés et

les graine s mises en germination sur un l it de sable. Les graines germées sont transplantées dans des sacs placé s sous ornbrière.

(29)

2 4

-Plantage

La transplantation en pleine terre a lieu quand les plants ont atteint 2 à 3 étages .

Auparavant , l ' ombrière est progres s ivement enlevée pour habituer les plants à la lumière .

Dispositif de plantation

Ce dispositi f doit répondre aux obj ectifs suivants éliminer au maximum le s e ffets dûs aux hétéro­ généités de terrain ,

permettre une bonne évaluation famil iale , avoir une bonne estimation de la valeur individuel le ,

dans la me sure du pos s ible , pouvoir comparer la valeur des géniteurs .

Le dispositif adopté est le bloc de FISHER à 3 répétitions , éventue llement splité pour évaluer les effets feme l les ; si le nombre de famil le s par expérience e s t important ( environ 4 0 ) , on réalise plus ieurs sous-expériences . La parcelle é lémentaire comporte 1 2 plants . Tous les plants de l ' expérience sont équidistants , permettant

l ' application de la méthode dite de lissage .

On introduit une fami l le légitime témoin permettant d ' établir des comparaisons entre sous-expériences et entre les campagnes succes s ives. En Côte­ d ' Ivoire , cette famille est le PB 5 / 5 1 x PR 1 0 7 , compte tenu de sa fac i l ité d ' obtention et de sa valeur moyenne .

De plus , une famille " témoin de performance " pouvant varier d ' une année sur l ' autre doit permettre d ' apprécier les progrès des plans de croisements succe s s i fs .

L e s famil les dont l ' effectif e s t supérieur au nombre de plants requis par le di spositif expé ­ r imental ( 3 répétitions de 1 2 individus )

figureront " en expérienc e " et "hors expérience " dans le CES.

Enfin , pour éviter les effets de bordure , des graine s illégitimes sont plantées en sac tout autour de l ' expérience .

(30)

0

0

Conduite de la ryarcelle

Arrosage la première année ; de la mise en place j usqu ' à la saison des pluies ( 2 fois par semaine ) .

Désherbage manuel la parcelle doit touj ours être propre.

Engrais

au labour : 6 0 0 kg/ha de 8- 4 -2 0 - 4 (N/P /K/Mg)

et si possible :

au 2e étage : 50 Il Il sulfate d ' ammoniaque

3e Il 1 0 0 Il Il Il Il

4e Il 5 0 Il Il Il Il

5e Il 5 0 Il Il Il Il

6e Il 1 0 0 Il Il Il Il Maladies de feuilles

2 traitements par semaine déc lenchés à l ' apparition des premiers s ignes de maladie

Solution de Dithanac M 4 5 ( 2 kg/ 2 0 0 1 ) -Traitement uniquement en première année. Fomès :

S ' i l apparait des plan� malades , on déc lenche un traitement à la Calixine des arbres malades et avoisinants ( 5 crn3 / litre ; 1 litre par arbre ) . Mesures

Dans l ' état actuel des résultats expérimentaux , on pratique comme suit à 2 ans

c irconférence à 1 mètre ,

saignée par microcoupures avant et après stimulat ion ,

saignée en 1 / 2 spirale d/3 avant et après stimulation.

Le test de microcoupure a été mis au point par MENDEZ ( 1 9 7 1 ) et repris par WAIDYANATHA et FERNANDO ( 1 9 7 2 ) . I_l consiste à recueill ir le latex produit par une saignée pratiquée à l ,.aide d ' une lame de 5 mm . ·A 1 ' IRCA , nous ré col tons la production cumulée de 5 saignées ( une saignée par j our , 5 j ours consécutifs) dans une coupe l le d ' aluminium. Le latex est séché dans la coupel le

(31)

2 5bis

-S C H E M A D ' E X P L O I TA ï l O N D' U N C E 5

4 sem a i n es de m 1 cro c ou pu res 5 se m aines de s/ 2 d/3 6 d/7 J sem aines d e s/2 d/1 D � b u � J u i l l e t 1 e scm. 2 c se m . 3 c s e m. 4 c scm. Aou t 1 c $Cm . 2c se-m. 3 c scm. , e sem.

s

t i m u I a t io n 1 g/o à 1 �. m.( S t i m u l a tion 1 9/0 P a

à

1 �. m. o

--·•• µ pL

,:a m i l i a l S e p t 1 e ,cm. _ __. __ _ sc lec t 1 o n de 4 0 0 gcnotypcs 2e sem . 3 e sern. • e se m.

--1111a

JJ D L sur les 400 g c �o �ype.s

1 • , Sc lcc tio n Fin a l e de 70 génoty pes

.

p r esclcct1 onncs.

.

.

(32)

La stimulation se fait à l ' éthrel à 1 % de matière active mé langée dans de l ' huile de palme et badigeonné sur une bande verticale de 5 cm dans la zone de microcoupure . La saignée est pratiquée que lques j ours plus tard .

La saignée en demi-spirale se fait à 1 m .

1 contrôle est effectué chaque semaine , 2 fois avant stimulation , 3 fois après stimulation . La stimu­ lation se fait à l ' éthrel à 1 % sur panneau . * Sé lection .

Elle se fait " pas à pas " , variable par variable . Pour chaque variable , un seuil inférieur est dé fini , correspondant à une valeur proche de la moyenne

générale de cette variable .

Une première vague de sé lection est opérée sur les

caractéristiques de production les paramètres

pris en compte dépendent de la qualité de leur mesure sur le terrain (pluies , par exemple ) . D ' une façon générale , ce sera la production par microcoupure , avant et après stimulation , puis la production par saignée avant et après stimulation .

Dans le cas d ' une production identique , le paramètre c irconférence pourra entrer en ligne de compte .

Le tri est fac i l ité par l ' établissement d ' un fichier informatisé et par l 'utilisation d ' un logiciel de gestion (Dbase 3 ) .

Ensuite , la population restante 5 sur son aspect morphologique de branches ) et sa sensibilité individus " é l ites " sont alors

est notée de 1 à ( tige et abondance

aux maladies les

dégagés .

Les individus retenus sont gre ffé s en champ de clones

à petite échelle (voir protocole CCPE ) . Le premier

tour de gre ffage a lieu en Octobre-Novembre , donc 2 ans après la récolte des graines .

Un diagnostic physiologique (microtest d l ) sur légitimes en CES est en cours d ' é laboration et de testage .

L ' application de ce diagnostic physiologique serait destinée à améliorer l ' évaluation du potentiel de production à ce stade très précoce et apprécier la variabil ité des famil les à ce niveau (Cf . Rapport TUPY - AIEA 1 9 8 7 ) .

(33)

2 7

-3 types de sé lection peuvent être appliqué s au niveau des CES :

( a) Sélection :famil iale où les me illeures familles sont repérées et les me illeurs individus dans chacune de ces familles sont sé lectionnés .

( b ) Sé lection individuelle "mas sale '' appliquée sur une population constituée de l ' ensemble des fami lles contre- sé lectionnées .

( c ) Sélection individuelle dans un groupe de famille s particulier .

0

Le 3 ème type est réservé à l ' acquisition de connai ssances sur un type nouveau de croisements

(W x WA . . . ) ou pour la sélection sur un nouveau critère ( encoche sèche . . . ) .

Dans l ' attente d ' une appréc iation precise de la

variance ré sidue lle ( effet du mi lieu ) , l ' importance relative accordée à chacun des 2 premiers type s de sé lection est de moitié-moitié .

Problèmes méthodologiques .

Le dispo s itif statistique adopté pour la mise en place du CES ( Bloc s de FISHER) permet une évaluation assez correcte de la valeur familiale . Celle de l ' individu ne peut être estimée , chaque génotype étant représenté par un seul arbre . La mise en application de la culture in vitro à ce

stade permettrait de multiplier les génotype s en plusieurs exemplaires . Cec i , dans un dispositif

statistique approprié , offrirait la pos s ibilité de séparer la valeur individuel le des effets dus au milieu .

La sé lection se fait sur des seedlings , alors que ce sont des clones gre ffés qui seront planté s tant que le microbouturage ne sera pas mis en applicat ion à ce s tade .

Le problème d ' une sélection familiale préalable à la s é lection individuel le est posé ; une série d ' expérimentations viendra préc iser le s modalité s de cette prat ique .

(34)

4 . 1 . 2 . 0

0

0

0

On ne connaît pas entièrement le domaine de

validité des critères de sélection . Aussi , des études méthodologiques sont-elles en cours, qui permettraient de dé finir un index de sé lection . Compte tenu du faible niveau de production des génotypes issus de cro isements W x Am , il a été retenu le principe de les séparer en CES des W x W . Ne seront alors sé lectionnés dans ce groupe , pour le passage en CCPE que les

génotypes ayant un niveau de performance équivalent à celui des W x W .

Par contre , pour exploiter l a variab i l ité génétique des Amazoniens prospectés en 1 9 8 1 et tenir compte du coût é levé de testage d ' un clone dans un CCPE , il est décidé de considérer ce groupe de WA comme un groupe de familles particulier , d ' y sé lectionner les mei l leurs individus qui seront clonés et placés dans la partie hors expérience du CCPE de l ' année ( 1 0 emplacements en bout de l igne , 2 0 à 2 5 lignes ) chaque clone sera planté sur une seule parcelle . Ces individus pourront servir de géniteurs potentie ls .

Champ Comparat i f à Petite Echelle (C . C . P . E . )

Objecti f

Le but de cette expér ience est de passer au crible rapidement un nombre important de clones à

l ' aide de critères de sé lection précoce . Matérie l végétal

Clones nouvel lement créés à partir des seedlings légitimes sé lectionné s en pépinière ( clones

IRCA) et quelques clones nouve l lement introduits , ne j ustifiant pas d ' un passage direct en CCGE .

Densité de elantation

Les clones sont j ugé s en densité normale de plantation ( 7 X 2 , 8 0 m , soit 5 1 0 a/ha) . Dis:eositif ex:eérimental

Le dispositif expérimental doit être le mei lleur compromis entre l ' étude d ' un maximum de c lones , une représentation minimum par clone , le repérage très rapide et sûr des clones exceptionnels . I l doit ten ir compte de la sensibilité d e l ' hévé a aux conditions d e terrain , de planting . . .

(35)

0

2 9

-Au vu des premiers essais mis en place , il apparaît que le nombre é levé de traitements ne permet pas d ' utiliser le dispositif en blocs de Fisher simple. Actuellement en Côte d ' Ivoire , l ' expérience standard comprend plusieurs sous-expé riences en blocs de

Fisher présentant des témoins identiques.

A partir de 1 9 88 , dans chaque sous-expérience , le dispositif en lattice simple est utilisé en rempla­ cement des blocs de Fisher en randomisation totale

( 1 6 entrées maximum par sous-expérience) . Par

contre , l ' emploi d ' un dispositif en lattice unique pour l ' ensemble du CCPE , qui impose des contraintes rigides du nombre de traitements à entrer dans

l ' expérimentation sans apporter forcément un gain de précision appréciable , cadre mal avec le nombre

fluctuant de c lones à tester d ' une campagne à l ' autre ( l ' intérêt résiderait dans l ' augmentation de nombre de c lones testables pour une sur face donnée puisque les témoins prendraient moins de place ) .

Les caractéristiques du CCPE sont les suivantes Nombre maximum de sous-expériences non l imité

(aspect modulaire de l ' expérience ) .

Nombre maximum de ( en Côte d ' Ivoire est abandonné car Nombre minimum de

témoins communs entre expér iences GT 1 et PB 2 3 5 , le RRIM 6 00 trop hétérogène ) .

blocs par sous-expérience : 2 . Nombre minimum d ' arbres par parcelle é lémentaire : 1 0

(disposés sur 1 ligne ) .

Les clones W x W et W x Arn sont placés dans des sous-expériences différentes.

Conduite de la parcelle

Plante de couverture : Pueraria .

Planting : à l ' IRCA-Anguédédou , il se fait impérati­ vement en graines en champ en Septembre-Octobre

( 8 graines par emplacement) . Ce mode de planting permet une programmation plus souple qu ' avec les stumps ou les sacs c ' est le seul qui permette le respect total du plan en champ. I l faut prévoir 2 0 % de remplacements en sac pour les porte-gre f fe pour le mois de Mai ( 2 plants/sac ) .

(36)

0

Greffage : 3 greffes par emplacement . Le 1 er tour est fuit en Octobre , le 2ème tour , début Mai de l ' année suivante ; le recépage intervient début Juin .

De plus , 5 sacs par c lone seront gre ffés en bordure de champ au moment du greffage en champ pour

d ' éventuels remplacements permettant ainsi de s ' assurer d ' un peuplement complet .

Recépage : quand plus de 9 5 % des emplacements

ont au moins une gref fe réussie . Deux plants sont

conservés par emplacement . Ce nombre est ramené

à 1 environ 6 mois après recépage , si le sol est suffisamment meub le .

Entretien-Engrais : ces travaux sont programmés

par la station selon les mêmes modalités que pour l ' ensemble des autres parcelles .

Fomès : un relevé fomès est fait tous les ans .

En cas de maladie , un traitement à base de Calixine est effectué selon les préconisations IRCA .

Contrôles

Avant la mise en raignée

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1 re levé des débourrés permettant le remplacement . circonférence à 1 m à 2 ans , puis tous les ans au mois de Mai .

Mise en saignée

Tous les c lones sont mis en saignée . L ' ouverture se fait entre 3 ans

(en Juil let) , en même temps pour Tous les arbres ayant une taille à 2 5 cm sont ouverts .

et 3 ans 1 /2

tous les c lones . égale ou supérieure L ' ouverture se

disposer de 6 durée que s ' est du potentiel de

fait au mois de Juil let , de façon à mois favorables à la production ,

fixé l ' IR CA pour l ' appréciation production des clones .

Pendant la saignée

Organisation de la saignée tous les c lones au sein d ' une même sous-expérience doivent être saignés de la même façon . Ceci impose le choix d ' un seul saigneur par sous-expérience .

(37)

3 1

-- Système d ' exploitation : en Côte d ' Ivoire, les arbres sont ouverts à 1 ,2 m, saignés en

1 / 2 S d/ 3 6d/ 7 . Les arbres sont si poss ible saignés à profondeur normale, mais d ' un clone à l ' autre il y a de grandes différences dans l ' épaisseur d ' écorce, aussi le plus grand soin sera apporté au choix du saigneur un contrôle de saignée est organisé .

pour éviter toute perte par temps de pluie , de l ' acide est mé langé au latex après la saignée . Une stimulation sur panneau est e ffectuée après 3 mois d ' exploitation ( 1 g par arbre d ' un mé lange à 5 % de matière active ) .

- Contrôles de production : pesée des coagulum toutes les 4 saignées .

- Analyse physiologique : plusieurs paramètres physiologique s, en re lation avec la production,

sont mesurés à 2 dates différentes avant stimulation et 3 mois après stimulation :

+ Un micro-DL, réalisé j uste avant la stimulation ( fin Septembre ) , sur un échant illon de 2 0 à 3 0 clones présé lectionnés et comprenant les témoins .

+ Un micro-DL, réalisé en fin d ' exploitation ( fin Décembre ) sur le même échantil lon .

Les micro-DL sont réal isés sur chaque parcelle,

par pré lèvement d ' un mé lange de latex des différents arbres .

Les paramètres mesurés sont l ' extrait sec, les teneurs en saccharose, en phosphore et en groupe­ ments thio l .

Le problème des analyses histologiques : malgré tout l ' intérêt que présente cette approche, elle est actue llement suspendue car e l le nécess ite

impérativement la compétence d ' un chercheur spécial isé à plein temps, ce qui n ' est pas envisageable dans le cadre de l ' enveloppe budgétaire du programme .

Arrêt de saignée - Saignée mâture :

En Janvier, l ' exploitation des arbres est arrêtée . Les appréciations finales sur l ' architecture et les maladies de feuilles complèteront les données de cro issance, de production pour une première vague de sé lection précoce en Janvier .

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0

Tous les clones seront ensuite réouverts à 5 ans. Un seuil de c irconférence de 4 5 cm est fixé il convient d ' avoir un minimum de 4 arbre s saigné s par parcelle é lémentaire. Les arbres sont exploité s pendant 3 ans en 1 / 2 D d/3 6d/7. La première année se fera sans stimulation , la deuxième année avec 6 stimulations sur panneau

( 1 g/a - 2 , 5 m.a.) et la troisième année avec

1 0 stimulations sur panneau (même concentration) .

Au cours de la saignée à l ' âge adulte , de 5 à 8 ans , les circonférence s sont réalisées à 1 m 7 0 du sol , annuellement. L ' évaluation de l ' accrois­ sement de circonférence de 5 à 8 ans devra porter seulement sur les arbres saigné s .

Au cours de cette période de saignée , aucun traitement contre le Phytophtora de panneau ne sera appliqué , afin de pouvoir évaluer , oans la �esure Gu po ssible , la sensibilité de ces nouveaux clone s à cette maladie .

Sélection

Une sé lection précoce est faite à 3 ans et demi aprè s l ' exploitation immature.

Une sélection complémentaire est faite à 8 ans après les 3 années d ' exploitation à l ' âge adulte .

Le nombre de c lones retenus peut varier suivant la qualité de la série IRCA en cours d ' étude ,

mais se situe en moyenne à 5 c lones par série d ' envi­ ron 7 5 clones étudié s .

La sélection précoce procède par é limination , de la façon suivante :

é limination des clones ayant une vigueur ou une production cumulée totale inférieures à celles de GT 1

choix des 1 5 à 2 0 clones les plus productifs . é l imination des clones présentant des défauts

visuels importants (architecture dé favorable ,

maladies de feuilles , défauts de tronc ou d ' écorce ... ) . élimination des c lones dont le comportement physio­

logique paraît défavorable

. choix définitif prenant en compte les caractères les plus recherchés : production , vigueur ou robustesse phys iologique.

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