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m« année No 144 Premier mensuel Illustré Fribourgeols Le numéro 60 cl*
FHIBOUHG ILLUSTRE
La lampe à pétrole de Noil
Nous déposons une lampe votive au pied de la crèche de l'Enfant- Dieu. Elle brûle du pétrole. « Bal¬
thazar offrit de l'or ». Nous of¬
frons de l'or noir. C'est la pre¬
mière goutte qui sourd des pro¬
fondeurs de la Terre fribourgeoise.
Depuis des années qu'on cherche à le faire jaillir. Tout d'abord dans les imaginations, puis dans les projets et les contrats, dans la réalité enfin. Des prospecteurs sont venus qui ont mesuré les pulsations de notre terre, ses vibrations secrètes. Ils ont pu af¬
firmer, c'est ici, c'est là qu'il peut y en avoir. Us ont dépensé 500.000 fr. pour pouvoir fournir cet avis. Puis ils ont décidé d'en dépenser encore 22,5 millions pour forer et pousser la recherche jus¬
qu'au bout. Quitte ou double ! Maintenant Enfant-Jésus, il faut bien l'avouer : le pétrole que nous avons mis dans la lampe, au pied de votre crèche, ce pétrole est emprunté. On voudrait bien le rendre... en donnant du nôtre.
Vous, divin Créateur, qui avez logé de l'or noir dans les profon¬
deurs de notre terre, donnez- nous la force et l'habileté de l'en tirer. Et veuillez rejeter loin de nous tous les diables qui se démè¬
nent pour nous frustrer de cette possibilité d'héritage. Nous som¬
mes des hommes de bonne volonté qui ne demandons qu'à travailler dans la paix. FR.
La Maîtrise du Collège St-Michel s'apprête à lancer les notes cristallines et émues des chants traditionnels de Noël.
Dans ce numéro : La Maîtrise du Collège St-Michel — Cérémonies aux soldats morts — Nos magistrats — Dr h. C. de l'Université — La Fédération fribourgeoise des syndicats agricoles en fête
— Les soirées : Satus - Fribourgia - Jodleurs — Les tournois : Basket - Judo — Dressage des chiens
— Constructions nouvelles.
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M. Jules Barbey
C'est au bel âge de 77 ans que M.
Barbey s'est éteint. I] a rendu de précieux services au pays durant de nombreuses années en qualité de chef de l'Agence de Fribourg de la Société suisse « Sécuritas ». C'était un homme de devoir, tout de droi¬
ture. fort dévoué à la chose publique, ce qui lui valut l'estime de ses con¬
citoyens et lui assure un durable souvenir.
Le Père Ange Tschan
».
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Le Père Tschan est né à Baie en 1903.
Venu à Fribourg, pour ses études commerciales, il passa bientôt au gymnase allemand, fit son noviciat chez les Cordeliers de Wurzbourg (Bavière), revint à Fribourg en 1926 et fut, dès lors, sauf quelques inter¬
ruptions, constamment au Père Girard comme surveillant, préfet, économe enfin, tout en professant la religion et la géographie au Collège St-Michel.
Ame ardente, il fonda une section de la Milice de Marie. Il a été rappelé par le divin Maître, en pleine activité.
M. Jean-Pierre Rogivue
M. Rogivue né en 1911, formait la septième génération de ce nom sur la terre des Faverges. Vigneron de grande classe, il exerçait une auto¬
rité naturelle faite de bon sens et de volonté de servir. Il reçut aux Fa¬
verges tout le canton de Fribourg et les plus hautes notabilités du pays.
Dragon enthousiaste, chasseur pas¬
sionné, syndic de St-Saphorin, cet homme de bien, excellent père de famille, laisse un souvenir inoubliable.
M. Emile Friedli
Ancien chef de quai au service des C.F.F. à Fribourg, M. Friedli vient de s'éteindre à l'âge de 74 ans. Très affecté par la mort de son épouse il ne s'était pas remis de cette dure épreuve. C'était un homme conscien¬
cieux et ponctuel aimant son travail et l'accomplissant avec un dévoue¬
ment sans borne, aussi jouissait-il de l'entière confiance de ses supérieurs et de l'estime de ses camarades.
Sr. Pia Siegmann Sr. Rose Sormanl M. Emile Girod
I,a jeunesse estudiantine de Fribourg est dans le chagrin, Sr Pia, directrice de la Librairie St-Augustin, n'est plus. Femme distinguée, très culti¬
vée elle savait conseiller dans le choix des livres de classe comme dans les œuvres de philosophie. Les vocations religieuses se raréfiant, sa brusque disparition risque de laisser un vide dans les rangs de la Congré- gration des Sœurs de St-Augustin.
Les Sœurs de St-Vincent de Paul per¬
dent en leur consœur une âme d'élite.
Durant 37 ans, Sœur Rose se dépensa sans compter à initier la jeunesse à son futur rôle d'éducatrice. Elle fut institutrice, puis professeur et direc¬
trice de l'Ecole normale de la Pro¬
vidence. Après 8 ans de maladie, elle dirigea l'Ecole supérieure des filles à Châtel-St-Denis jusqu'à épuisement de ses forces, par goût du devoir et par dévouement.
Les habitués du quartier de Perolles ne verront plus M. Girod se prome¬
nant philosophiquement dans l'ave¬
nue. Il vient de mourir au bel âge de 89 ans. Ce beau vieillard était bour¬
geois de Fribourg et jouissait d'une retraite bien méritée après de lon¬
gues années de dévouement à la cause des E.E.F. Doté d'une santé remarquable, il marchait encore droit comme un i et vous avait de ces ré¬
parties qui vous mettait de bonne humeur malgré vous.
M. Ernest Christan
M. Christan, qui avait été durant 30 ans employé de droguerie, est décédé après 5 ans de longue et pénible maladie supportée bien courageuse¬
ment. En citoyen ardent, il s'occu¬
pait beaucoup de la chose publique.
Il s'intéressait particulièrement aux
< sans travail » et leur venait en aide.
Il œuvra dans les Comités des Socié¬
tés de pêche et fut conseiller parois¬
sial de St-Jean.
M. Franz Ballaman M. François Delaquis
AVIS
Décédé subitement d'une angine de poitrine à 52 ans alors qu'il se ren¬
dait à son travail à Berne où il était occupé depuis de nombreuses années dans son métier de peintre. Joyeux accordéoniste, il était connu et aimé par la population fribourgeoise pour ses chansons et son humour. Sa mort si brusque a jeté la consternation parmi ses nombreux amis.
M. Delaquis jouissait de sa retraite depuis trois ans. Il avait été contre¬
maître au Cartonnage «L'Industriel¬
le ». Il fit les mobilisations des deux guerres en qualité do sergent d'in¬
fanterie et fut l'un des plus ferme soutien de sa société de tir. Homme persévérant, minutieux, serviable, il se dévoua pour sa chère paroisse ainsi qu'à t L'Avenir », dont il devint membre d'honneur après huit lustres de commissariat.
Le service de la page des défont» est fait à titre gracieux et sans engagement. Les photos doivent être remises avec une brève nécrologie à « Fri¬
bourg Illustré », Case postale 305, Fribourg. Elles sont rendues, après parution, accompagnées d'un exemplaire de notre illustré.
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40 ans depuis les tragiques journées de novembre 1918 Si l'Histoire est la mémoire des peuples, le Souvenir relève plutôt du cœur... qui se refuse à oublier. Le 10 novembre 1918 jour de l'armistice, vit l'explosion de joie populaire la plus folle qui ait jamais été enregistrée. A cette même date se mêle pour la Suisse le souvenir de la grève générale révolutionnaire, de l'ultime mobilisation de notre armée, des lazarets militaires où l'on mourait. Le Régi¬
ment de Fribourg et les escadrons fribourgeois occupent la ville de Berne et assurent le fonctionnement des institutions nationales essentielles. Avec une fermeté calme, sans effusion de sang, ils maintiennent l'ordre.
Hélas cinquante de nos soldats victimes de la grippe devaient payer de leur vie ce dernier service actif. Par leur sacrifice, ils ont contri¬
bué, chacun à son poste modeste et indispen¬
sable, à assurer la survie du pays. Car il eut pu en aller autrement. La faiblesse en ces heures cruciales eut entraîné des conséquen¬
ces néfastes à l'infini.
C'est pour rappeler ces faits et dire la re¬
connaissance du pays que se sont déroulées dans le canton plusieurs manifestations « In Memoriam », d'une belle ordonnance mar¬
tiale, vibrantes, émues, à Fribourg, Bulle, Estavayer-le-Lac, Châtel-St-Denis. On vit flot¬
ter à cette occasion les bannières de nos neuf bataillons d'infanterie et les fanions de l'artil¬
lerie. Les officiers, les sous-officiers et les soldats se rendirent en rangs serrés devant les monuments aux morts, encadrés par les sociétés locales, et assistèrent aux offices commémoratifs. D'autres manifestations plus modestes suivront encore, dans tous les chefs- lieux, à l'occasion de la libération des soldats de 1918, aujourd'hui vétérans qui pendant quarante ans servirent le pays sous l'uniforme gris-vert.
En hommage à tous, nous reproduisons l'émouvante stelle de l'Hôtel cantonal et quelques instantanés du cortège et de la céré¬
monie organisés à Fribourg avec un grand soin par l'Association fribourgeoise des sous- officiers, avec la présence de délégations des autorités cantonales et communales et. du Colonel divisionnaire de Diesbach qui pro¬
nonça l'allocution de circonstance faisant re¬
vivre les journées de novembre 1918.
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Les présidents des hautes autorités cantonales f ri bourgeoises en 1959
M. PIERRE GLASSON
MLOUIS BARRAS M. JEAN MARMIER
Président du Conseil d'Etat. Président du Grand Conseil. Président du Tribunal cantonal.
Au cours de sa session de novembre, le Grand Conseil du canton de Fribourg a élu, comme de coutume, les présidents des trois hautes autorités — législative, exécutive et judiciaire — pour l'année pro¬
chaine. M. Louis Barras, agriculteur à Lossy, député conservateur de la Sarine-Campagne, a été élu président du Grand Conseil. M. le conseiller d'Etat Pierre Glasson, de Bulle, directeur de la Justice, des Communes et des Paroisses, conseiller national et vice-président romand
du parti radical suisse, commandant du Rgt. inf. 7 et président de la Société suisse des officiers, a été élu président du Conseil d'Etat.
Enfin, M. Jean Marinier, juge cantonal, membre du parti radical, a été élu président du Tribunal cantonal. Nos félicitations et nos vœux pour un heureux « règne » à ces trois hauts magistrats, qui furent tous brillamment élus.
Le régiment 88 a fait campagne
Entré en service le 27 octobre (les officiers le 21 et les sous-officiers le 25), le Rgt. inf. 88, placé sous les ordres du Lt-colonel Marcel Bays et formé par les Bat. fus. 163 (Major de Buman), 164 (Major de Week) et 165 (Capitaine Uldry), est rentré dans ses foyers le 8 novembre, après un cours très animé, où les landwehriens fribourgeois ont fait preuve d'une mobilité, d'un allant et d'une résistance dignes de plus jeunes classes d'âge. Voici le Bataillon 164 pre¬
nant congé de son drapeau, sur la plaine de Samt-Triphon.
(Photos R. Schweizer)
Le major - Edouard de Week, qui va changer de commandement, salue pour la dernière fois
le drapeau de son bataillon.
A nos abonnés FRIBOURG-ILLU S T R É
Ce numéro contient le bulletin de versement qui vous Rédaction : Annonces : Administration : permettra de renouveler votre abonnement à Fribourg- Case postale Annonces Suisses S. A. Case postale
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■ ! tion de très haute tenue. Les ballets, véritable féerie sur les i|j thèmes les plus divers, sont le reflet des efforts considérables 7? des moniteurs et monitrices. Bref, une soirée qui suscite . l'admiration des spectateurs et que l'on attend d'une année jJ à l'autre en se posant la question : comment faire la pro¬
chaine fois pour égaler un tel spectacle. Mais la fois suivante ne cesse de dépasser la précédente. M. R.
Photo J. Mûlhauser, Frlbourg
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Instantanés de la soirée au cours de laquelle aux productions gymniques succèdent ballets et pantomine.
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Mlle Golay (L.-S.) s'est Infiltrée dans le camp français et marque.
Le tournoi international de basketball organisé par Fribourg-Basket fut une réussite complète grâce, principalement, à la valeur des équipes en présence. San-Remo, Munich, Sanas et Fribourg se livrèrent une lutte très serrée dans un enthousiasme général. Du côté dames, Toulon, Lausanne-Sports, Femina de Berne et Fribourg s'âffrontèrent avec ardeur.
Sur les deux fronts la victoire fut suisse. En effet, au terme d'une finale de grand style, Sanas parvenait à enlever la première place face à San-Remo. Pour sa part Lau¬
sanne-Sports s'imposait contre Toulon.
Le Fribourg-Basket a droit à de vifs éloges pour son organisation et sa brillante tenue lors du tournoi. M. R.
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p
13 La Fédération des syndicats agricoles a 50 ans En ville de Fribourg une institution au service de l'économie
fribourgeoise tout entière
Quelle institution saurait mieux illustrer les liens, qui unissent Fri¬
bourg aux campagnes qui l'entourent, si ce n'est cette Fédération des syndicats agricoles, dynamique dans ses interventions, sympathique par ses dirigeants, cinquantenaire dans son histoire et pleine de projets et d'espoirs pour son avenir ?
Liens multiples, solides, efficaces, toujours plus nécessaires entre la ville et le pays, entre le consommateur et le producteur. Liens d'amitié certes, mais liens aussi de solidarité économique et sociale. Liens de sym¬
pathie par l'ambiance harmonieuse qui anime les activités nombreuses de la Fédération à la Route des Arsenaux et à la Rue de l'Industrie, mais lienc aussi d'intérêts commerciaux réciproques.
Créée en 1908 pour la sauvegarde des intérêts communs des syndicats agricoles, animée dès le départ d'un idéal élevé grâce à son premier gérant, M. Alexis Folly, la Fédération a connu les ombres et les lumières de l'économie de ce demi-siècle cependant qu'elle réussissait à s'imposer sur les plans cantonal, national, et même européen, par l'initiative persévé¬
rante du populaire Jules Curty et de l'équipe actuelle dirigée avec enthou¬
siasme par M. Arnold Zurkinden, directeur depuis 1945, et des fondés de pouvoirs combien compétents : MM. Paul Spycher, Jean Magnin, Pierre Piller et Marius Fasel.
Pour la campagne, la Fédération représente le ravitaillement en matières premières, semences, plants, engrais, fourrages ; la prise en charge des produits du sol et du troupeau : céréales panifiables, pommes de terre, fruits, légumes, bétail de boucherie ; la transformation indus¬
trielle ; la défense des conditions économiques et sociales de l'agriculture.
Cela se traduit par un mouvement annuel de 80.000 tonnes de marchan¬
dises, la collaboration de 34 syndicats régionaux, le développement de la coopération, le stimulant de l'amélioration agricole et professionnelle.
Pour la ville, la Fédération constitue une importante maison de com¬
merce dont le chiffre d'affaires globales approche les 40 millions de francs, et dont le personnel augmente d'année en année. C'est le plus important client de la gare CFF et de la voie industrielle de Pérolles. La maison n'a cessé d'agrandir ses locaux depuis 1952. Mais c'est encore bien plus, car la Fédération incarne le principe animateur du commerce cita¬
din : foires, marchés, réceptions de bétail et de produits du sol, marché aux oignons. Quel flot de clients ! La Fédération, c'était aussi l'organisa¬
trice de la si sympathique « Foire aux provisions ». La Fédération parti¬
cipe au ravitaillement de la ville, représente une sécurité enviable par la constitution de stocks obligatoires, exerce une influence régulatrice sur les prix des produits de consommation et s'emploie à améliorer la qualité et la présentation des marchandises : fruits,
légumes, pommes de terre, huile comesti¬
ble, cerises dénoyautées, etc.
Pour le canton enfin, la Fédération est devenue une institution vitale, enviée par nos voisins, digne d'être citée en exemple à notre économie par le dynamisme dans le respect des véritables traditions du pays.
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directeur de l'agriculture, rappelle le rôle de l'Etat moderne et celui des institutions agricoles qui doivent per¬
mettre à notre paysannerie de faire face aux nouveaux problèmes.
M. Arsène Folly, le souriant Prési¬
dent de la Fédération jubilaire ap¬
porte autant de bon sens que de bonhomie dans la pratique d'un mandat qui n'est pas sans écueil.
if
Le Président du Gouvernement, M. le Conseiller d'Etat G. Ducotterd pré¬
sente les vœux du peuple de Fribourg à l'organisation jubilaire dont le développement exerce un rayonne¬
ment sur l'ensemble de l'économie cantonale et résume les souhaits dans le Deus auxilium nostrum.
M. Robert Pilloud, le Président^ du Grand conseil en 1958 cite la Fédé¬
ration comme exemple de réussite économique, lorsque les Fribourgeois sont unis et dirigés par de véritables chefs.
M. l'Abbé Henri Murith se fait l'in¬
terprète de Son Excellence Mgr Charrière et de l'Institut agricole dp Grangeneuve pour reconnaître au>!
organisations professionnelles un« ' influence directe sur la vocatior chrétienne du pays.
M. Pierre Piller, fondé de pouvoirs, retraça les heures du passé tour-à- tour critique et prospère.
C'est au dynamisme de son actuel directeur M. Arnold Zurkinden que la FSA doit l'orientation nouvelle de son activité et une bonne part des mérites qu'elle s'est acquis.
M. Jean Magnin, fondé de pouvoirs, a rendu un hommage aux anciens, à ceux qui œuvrèrent dans les pério¬
des difficiles.
Il appartenait à M. Albert Yerly, secrétaire de la Fédération de saluer les 320 invités, délégués et employés.
Manifestation du cinquantenaire de la Fédération des Syndicats agricoles
30 ans jiff '<908195«
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Le Dr h. c. E. Durtschi, Président de l'Union des fédérations coopéra¬
tives agricoles de la Suisse félicite M. Alphonse Briigger, le digne Pré- i
aFSA pour avoir su maintenir le sident de l'Union des paysans fri- véritable esprit de la coopération bourgeois, est fier de sa plus impor- agricole, au service du pays tout tante section qui constitue le plus entier,
ferme soutien de la profession pay¬
sanne.
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M. Massy, Secrétaire de la Fédéra¬
tion des Sociétés d'agriculture de la Suisse romande, apporte une gerbe de félicitations et de vœux.
M. Ernst Etter, Président des anciens élèves de Pérolles-Grangeneuve, rend un délicat hommage en allemand à l'équipe actuelle de la Fédération.
Le Dr Kiener, délégué du Départe- f ment fédéral de l'Economie publique, S
a souligné avec plaisir la renommée M. le Préfet de Tavel, Dr A. Waeber,
dont jouit la Fédération auprès des apporta les vœux des régions aléma-
Autorités fédérales. niques du canton. «
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Sans Coopérative, pas de limite aux importations
Sans limite aux importations, pas de maintien de prix équi¬
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ment 50 ans. Un demi-siècle, pour soi seul, c'est un événement. Mais collectivement, c'est une aventure, ou mieux encore, un magnifique voyage. Dans la photo ci-contre, vous voyez nos chers contemporains se hâtant de l'avion à l'Expo de Bruxelles.
Le groupe joyeux et complet organisa le 22 juin la journée... des épouses, avec messe en l'église d'Ependes, pa¬
roisse de l'aumônier des 08, suivie d'un périple en Gruyère, avec final à La Croix- Blanche de Marly. Puis, le 16 novembre, ce fut la journée des familles tout entières, avec lotos, films et repas. Qui fait mieux ? A 1.0.1 et l.O.t.F.
du Christ-Roi Après l'action morale dans le milieu du travail où l'on passe les heures les plus nombreuses de sa vie, vient la récréation. Le théâtre, est un autre moyen d'éléva¬
tion et d'apostolat. Ici le pain de charité se trans¬
forme ea roses. La légende de Sainte Germaine revivra toujours tant qu'il y aura des hommes qui souffrent et des âmes nobles pour aller au devant de leurs souffrances.
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< L'Alpenröseli » c'est le « Rhodo¬
dendron ». Sa soirée, qui fait salle comble au Livio, a vraiment apporté un courant d'air frais de la monta¬
gne. Sepp Jenny est le soliste tou¬
jours attendu et aimé, alternant dans ses productions avec le groupe qui s'en donne à cœur joie.
Le chien, un ami fidèle
Le chien
1fut à l'honneur à l'occasion du 7me concours de dressage de la Société canine fribourgeoise et club de dressage. Cette manifestation donna un reflet brillant du comporte¬
ment du chien dans les différentes disciplines et de sa valeur réelle. Les nombreux spectateurs qili entourèrent l'ancienne patinoire du Jura se rendirent compte du travail de patience qu'exige le dressage pour atteindre la perfection. A jeter un coup d'oeil sur les différentes prestations, les résultats apparaissent remarquables. Ils suscitèrent l'admiration du publit. La plupart des bêtes répondirent fidèlement aux exigences de leur patron ; certaines subirent l'influence de l'ambiance du concours et se montrèrent hésitants.
Ce 7me concours fut une brillante démonstration des qualités du chien, de son attache¬
ment et de son dévouement. Son dressage procure le délassement après les fatigues et les énervements de la vie quotidienne. On ne peut lui comparer aucun autre animal, car il n'eh est point dont l'intelligence, l'attachement et l'utilité nous donnent autant de satisfactions, point qui ne sache si bien nous ramener vers la nature. M. R.
Elégance du Dobermann.
S
Non Monsieur le juge, l'objet est bien gardé.
L,'« homme noir », M. Gœtschi, prési¬
dent de la Société canine, en proie à un sérieux adversaire.
Jury et organisateurs (MM. Volery, Liniger et Stuck!).
-Obstacle ! un vain mot !
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A l'heure actuelle, Chatons S. A. procède elle-même aux 60 opérations, en chiffre rond, que nécessite la transformation du rubis synthétique brut en pierres dites « chassées » — qui représentent une grande simplification pour les horlogers — et en chatons combinés, appelés « Réglébat >, dernière nou¬
veauté en la matière. Elle fabrique tous les genres de pierre, destinées à l'horlogerie, y compris celles des chronomètres de marine et de l'horlogerie de haute précision ainsi que les instruments, potences, jauges et étalons nécessaires pour s'en servir. En 30 ans, Chatons S. A. a ainsi déjà fabriqué plus de 400 millions de pierres d'horlogerie, toutes « usées » à l'aide de diamants.
Installée à Fribourg depuis quelques années, Chatons S. A.
vient de bâtir, pour loger cette succursale, sur le versant sud du Guintzet, un gracieux bâtiment où il fait bon travail¬
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« Passion selon St-Jean » de J.-S. Bach. Préparé et dirigé avec sa maîtrise habituelle par l'abbé Pierre Kaelin, cet ensemble impression¬
nant a fait vivre à ses auditeurs deux heures inoubliables.
Photos J. Mülhauser, Fribourg.
:-C
*
Coup d'œil sur le salon du livre
Voici, à l'ouverture de cette sympathique manifestation annuelle des
Ecrivains fribourgeois, MM. Gonzague de Reynold, président, et René
de Wuilleret, directeur de la Bibliothèque cantonale (à droite, en haut),
le conseiller d'Etat Python, Maurice Zermatten et R.-Benoît Chérix,
(à droite en bas), Léon Savary racontant un bon mot à Mlle Elisabeth
Bise (ci-dessus), Marcel Strub et Jean Humbert (ci-dessous).
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L'OSCAR DU JUDO
Le club de Judo et jiu-jitsu de Fribourg inscrit à son actif une manifestation de grande classe. Il doit le succès de cette soirée à l'introduction d'une formule nouvelle donnant au judo une exprèssion plus vivante, une physionomie plus réelle de son utilité". La participation des meilleurs judokas de notre pays fut à la base de l'enthousiasme général qui ne cessa de régner dans la salle, soit au cours dfcs combats, soiit lors des démonstrations de Maître Kudo, 1'en.traineur fédéral. L'Oscar du judo, doté du challenge Oscar Anthamatten fut un brillant témoignage de l'activité du club fribourgeois animé par MM. Panchaud et Paillard. M. R.
1. Le sexe faible a ses droits en judo !
2. Kendo ou combat au sabre dans l'équipement d'origine.
3. Les invités d'honneur (aux côtés deJVI. Ducot- terd, conseiller d'Etat, le secrétaire de l'Am¬
bassade du Japon et Madame, M. Roger Col- liard, conseiller communal.
4. « L'Oscar » c'est M. Liska, de Neuchfttel.
5. Commentaires par MM. Kreis, président de l'Association suisse, et Paillard, professeur du club fribourgeois.
6. La dernière seconde d'un combat acharné.
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Votation fédérale sur le Spöl
oui
Le 7 décembre, i es électeurs se pro¬
nonceront sur le droit de la Basse-Engadine d'utiliser comme forces hydrauliques les eaux du Spöl qui lui appartiennent I
La souveraineté d'une minorité est ainsi mise en cause par le lancement d'un référendum !
Cela signifie que les électeurs devront dire s'ils acceptent que les 15 communes alpestres et économiquement faibles de la Basse-Enga¬
dine améliorent leur sort et développent leur économie I
Nous n'avons pas le droit de nous opposer à cette volonté légitime et ferme d'une minorité I
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