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Sur un dispositif à contacts électriques régis par la rotation d'un organe mobile autour d'un axe fixe

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Academic year: 2021

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Texte intégral

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HAL Id: jpa-00241579

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00241579

Submitted on 1 Jan 1910

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Sur un dispositif à contacts électriques régis par la rotation d’un organe mobile autour d’un axe fixe

L. Décombe

To cite this version:

L. Décombe. Sur un dispositif à contacts électriques régis par la rotation d’un organe mobile autour d’un axe fixe. J. Phys. Theor. Appl., 1910, 9 (1), pp.607-610. �10.1051/jphystap:019100090060700�.

�jpa-00241579�

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SUR UN DISPOSITIF A CONTACTS ÉLECTRIQUES

RÉGIS PAR LA ROTATION D’UN ORGANE MOBILE AUTOUR D’UN AXE FIXE(1);

Par M. L. DÉCOMBE.

Le problème dont nous nous proposons d’exposer ici une solution

est le suivant :

« Étant dônné un organe animé d’une rotation uniforme ou va-

riable autour ,d’un axe, fermer le circuit d’une pile, sur des appa- reils déterminés, à des intervalles de temps et pendant des durées proportionnelles à la vitesse de rotation de l’organe. »

On rencontre ce problème, sous une forme plus ou moins particu- lière, dans la mesure instantanée de la vitesse angulaire d’un axe, l’émission de signaux commandés par un organe en rotation, le remontage automatique des mouvements d’horlogerie, etc...

On sait qu’il est très difficile de réaliser un bon contact électrique

entre deux pièces animées 1’unie par rapport à l’autre d’un glissement notable ; il faut, pour y arriver, exercer entre elles une pression

d’autant plus élevée que la vitesse de glissement est plus considé- rable, ce qui introduit des frottements donnant lieu à des irrégula-

rités, de l’usure, et surtout des perturbations dans le mouvement de l’orbane en rotation.

Pour ces raisons, on doit renoncer, dans les appareils un peu

délicats, à l’emploi d’une bague chaussée sur l’axe de rotation et munie de touches alternativement conductrices et isolantes sur les-

quelles s’appuie un balai en relation avec le circuit de la pile et des appareils. On peut d’ailleurs remarquer que ce dispositif ne permet

pas de modifier la durée relative des contacts par rapport à l’inter- valle de temps qui les sépare, condition très favorable cependant au réglage du contact et qui, dans certains cas, peut s’imposer d’une

manière étroite.

Les essais que j’ai effectués m’ont conduit à adopter le dispositif

suivant ; -.

Un disque D (fig. ~!) dont la circonférence a été découpée de ma-

nière à présenter des arcs de courbe tels que AA’, BB’, CC’, ... (au

nombre de six, par exemple) est fixé sur l’axe de rotation o (sup- posé horizontal et perpendiculaire au plan de la figure), de manière (1) Communication faite à la Société française de Physique : séance du 6 mai 1910.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019100090060700

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à en être solidaire, la pente croissante des arcs étant dirigée, comm e l’indique la figure, en sens cont,raire de la rotation f.

Deux leviers Oip et 0’z’~~ ~~, formés chacun d’une lame rigide de laiton, sont respectivement mobiles autour des axes 0 et 0’ (perpen-

diculaires au plan de la figure). Chacun de ces leviers porte une goupille en ivoire (i, 1’), qui repose sur la périphérie du disque D.

Ces deux goupilles penvent être déplacées le long des leviers corres- pondants.

FIG. 1.

Le levier Oip est situé, par rapport au plan de la figure, un ~e2~ en avant du disque D, tandis que le levier 0ip~’y est situé un peu en

arrière, de sorte que les goupilles i et i’ empêchent seules les leviers de tomber et que le point se croisent sur la figure les droites Oi et O’i’p’ est purement fictif.

Sur la face supérieure du levier Oip est soudée une lame de pla-

tine >71 ; l’extrémité courbe du levier O’i’p’ porte une goupiller égale-

ment en platine : c’est entre les deux pièces m et J que s’établissent les contacts destinés à fermer le circuit de la pile P sur les appareils K.

Le fonctionnement de l’appareil est le suivant :

Le disque étant entraîné par la rotation o> dans le sens f, et la position des goupilles préalablement réglée de manière que i’ échappe

le sommet de l’arc BB’ un peu avant que i échappe celui de l’arc CC’, la goupille g tombe sur la lame ~~2, et le contact dure jusqu’à ce que i échappe à son tour. Le même phénomène se reproduit évi-

demment six fois par tour du disque. Dans ces conditions, la durée du contact (aussi bien que l’intervalle en tre deux contacts) est évi-

demment proportionnelle à la vitesse de rotation de l’arc m .

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On observera que, au moment la goupille i échappe le sommet

de l’arc BB’, la lame 1n se trouve au voisinage immédiat de la gou-

pille g, de sorte que la chute de cette dernière est réduite seulement

à une fraction de millimètre. De plus, à ce moment, et pendant toute

la durée du contact, la vitesse de glissement de g sur m est insigni- fiante, ce qui permet de réaliser un contact excellent par la seule action du poids du levier O’i’~ro’J’, poids qui petit être d’ailleurs très réduit. Au moment où la goupille i échappe à son tour, il y a, au

contraire, un rapide glissement de 9 sur 11~, de sorte que la rupture

du contact se produit en un point du levier différent de celui où il s’établit. Cette condition est éminemment favorable à la régularité

du fonctionnement.

A ce point de vue, on pourrait aussi substituer à la goupille y une pièce ayant la forme d*un arc de faible courbure de manière que le

point d’établissement et le point de rupture du contact soient sépa- rés, non seulement sur le levier Op, mais aussi sur la pièce ~c~.

Pour que la charge des leviers sur l’axe demeu re constante pen - dant la rotation, il faut que les arcs AA’, BB’, ..., appartiennent à

des spirales logarithmiques ayant w pour pôle.

Pour que cette charge ne subisse pas de variation au moment où m vient reposer sur n, il faut, en outre, satisfaire à la condition :

Pratiquement, on pourra choisir, par 1

lJi

1 de sorte

Pratiquement, on pourra choisir, par exemple, U 2 ~= ~ de sorte

que la condition (1) se rédnise à :

Cette condition est réalisée dans le modèle que j’ai fait construire,

et on la retronve sur la figure ci-jointe.

En faisant glisser les goupilles 1 et i’ le long des leviers corres-

pondants, on peut faire varier notablement la durée du contact sans

modifier sensiblement le rapport

U2.,~

pourvu que l’on ait choisi Oi i

et 0’i’ suffisamment longs. La condition (1) continue à être satisfaite.

Le modèle que j’ai construit a été appliqué, en particulier, au remontage automatique d’un mouvement d’horlogerie. Dans ce cas,

le circuit métallique comprend, outre la pile P, uu électro-aimant dont l’armature, mobile autour d’un axe horizontal, enroule le ressort

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moteur, à chaque fermeture du circuit, d’une quantité précisément égale à celle dont il s’est déroulé depuis la fermeture précédentes. La

tension du ressort peut ainsi être maintenue presque rigoureusement

constante pendant toute la durée du fonctionnement, qui est d’ailleurs

illimitée.

En résumé, le dispositif très simple que nous venons de décrire

permet de réaliser iin contact satisfaisant aux conditions exigées;

son fonctionnement est très régulier, loujours identique à lui-même

et sans répercussion perturbatrice sur le mouvement, parfois délicat,

de l’organe mobile en rotation.

COMPTES RENDUS DE L’ACADÉMIE DES SCIENCES ;

2e semestre 1909 (Suite).

J. LARGUIER DES BANCELS. 2013 Recherches sur la charge électrique

des substances textiles plongées dans l’eau ou dans les solutions électrolytiques.

P. 3 L6.

Expériences avec l’appareil de M. Perrin (1) pour l’électrisation de contact. I,es textiles msuels prennent dans l’eau distillée une charge négative, dans une liqueur alcaline une charge négative plus grande,

dans les liqueurs acides une charge plus faible qui peut même chan- ger de signe. La présence d’ions polyvalents modifie la charge des textiles, celle-ci diminuant sous l’action des ions positifs, augmen- tant sous l’action des rayons négatifs.

Les opérations de mordançage ou de teinture peuvent provoquer

ou non une modification de la charge.

A. COTTON et H. ~10UT0~T. - Variation, avec la température, de la biréfrin- gence magnétique des composés aromatiques. Corps surfondus et corps à l’état vitreux. - P. 340.

La biréfringence magnétique de la nitrobenzine diminue avec la

température, 128’,6 à 6°,4, 90’,9 à 03°,9. Il en est de même pour le salol surfondu, étudié entre -(- 50° et - 17°. Le bétol vitreux, étudié

entre - ~ et 180, est aussi biréfringent.

(1) (~. R., 1903.

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