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Sur un phénomène de résonance observé en basse fréquence au cours des électrolyses accompagnées d'une forte surtension anodique

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: jpa-00236194

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Submitted on 1 Jan 1960

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Sur un phénomène de résonance observé en basse fréquence au cours des électrolyses accompagnées d’une

forte surtension anodique

I. Epelboin, G. Loric

To cite this version:

I. Epelboin, G. Loric. Sur un phénomène de résonance observé en basse fréquence au cours des électrolyses accompagnées d’une forte surtension anodique. J. Phys. Radium, 1960, 21 (1), pp.74-76.

�10.1051/jphysrad:0196000210107401�. �jpa-00236194�

(2)

74 est

Nous avons observé avec

n

ne netteté particulière les rotations suivantes :

II.

--

Lorsqu’on pose suffisamment, on voit appa- raître sur le diagramme

un

grand nombre de points supplémentaires, très serrés, qui forment

un

réseau également hexagonal, de maille k fois plus petite que

celle du diagramme de cristal unique. Nous avons véri-

fié que ce rapport n’est autre que celui de la « surmaille » à la maille du diagramme. Certains des clichés que

nous avons obtenus contiennent la totalité des points prévisibles,

ce

qui nous a permis de vérifier cette rela- tion avec précision. Par exemple, pour une surmaille

égale à J5 (en prenant le paramètre du mica comme unité), nous devons observer dans le réseau réciproque

une maille V7 fois plus petite, c’est-à-dire, dans notre système d’unité, égale à

:

nous trouvons

d ant à , avec

un

rapport de mailles égal

à 43 et nous avons pu compter 42 points supplé-

mentaires entre les points de coïncidence.

III.

-

Les points supplémentaires ne correspondent

pas à une vraie

«

surstructure

» :

ils sont dûs,

en

réalité,

à une double diffraction. On peut donc les obtenir à

partir des deux réseaux réciproques décalés d’un angle égal à l’angle de rotation précédemment calculé, en composant deux vecteurs réciproques de l’un et l’autre

réseau. C’est ce que nous avons rigoureusement vérifié

par la construction géométrique dans le cas de tg en reproduisant tous les points du dia-

gramme. )

IV.

-

Jusqu’à présent les meilleurs diagrammes que

nous ayons obtenus correspondent aux trois rotations

signalées plus haut. Pour le mica, 0. Rang [4]

signale 1 Dans le cas de la

molybdénite, également hexagonale, Stabenow [5] a

obtenu de très bonnes doubles diffractions, notamment

avec l’orientation 2i°50’

V.

-

Deux cristaux d’espèces différentes accolés

peuvent également produire une double diffraction3 En

étudiant l’épitaxie de Fiodure de potassium sur le mica, nous avons obtenu les diffractions dues au mica et celles dues à l’iodure, avec une parfaite orientation des plans (111) de Kl sur le plan (001) du mica.,Mais,

de plus, apparaissent des points supplémentaires, moins intenses, dont nous

avons

pu rendre compte par la

composition de vecteurs réciproques appartenant aux

deux réseaux du mica et de l’iodure.

BIBLIOGRAPHIE

[1] ZOUCKERMANN (R.) et CORCUFF (Y.), C. R. Acad. Sc., 1957, 245, 2323.

[2] ZOUCKERMANN (R.), 5e Congrès Internat. Microscop.

Élect., 1958, 8-07.

[3] WILMAN (H.), Proc. Phys. Soc., 1951, 64, 329.

[4] RANG (O.), Z. Phys., 1958,152,194.

[5] STABENOW (Y.), Naturwiss., 1957, 360, 12.

SUR UN PHÉNOMÈNE DE RÉSONANCE OBSERVÉ EN BASSE FRÉQUENCE

AU COURS DES ÉLECTROLYSES ACCOMPAGNÉES

D’UNE FORTE SURTENSION ANODIQUE

Par I. EPELBOIN et G. LORIC,

Laboratoire de Physique (Enseignement)

de la Faculté des Sciences de Paris.

Pour étudier les fortes tensions anodiques qui appa- raissent au cours du polissage électrolytique et de l’oxydation anodique, nous superposons au courant de polarisation 7

un

courant alternatif i dont l’am-

plitude est très faible par rapport à l’intensité du

premier ; le courant i

ne

perturbe pas la caracté-

ristique .I- U ( U tension aux bornes). L’impédance

mesurée aux bornes de l’électrolysenr peut s’exprimer,

dans la notation complexe par :

et le relevé des composantes R et G apporte des ren- seignements sur les phénomènes anodiques.

Les expériences que nous citerons ont été menées

avec une cellule asymétrique, la surface anodique étant

constituée par la base d’un cylindre d’aluminium de 10 mm de diamètre et la surface cathodique par une tôle d’acier inoxydable enroulée à l’intérieur d’un bécher de façon à former un cylindre de 7 cm de dia-

mètre et 5 cm de hauteur. Dans ces conditions, la

tension aux bornes de l’électrolyseur est localisée à

l’anode et les variations de la tension anodique suivent

celles de la tension aux bornes U. De plus, nous nous bornerons, en ce qui concerne le polissage électro- lytique, aux résultats obtenus avec les solutions à base d’anions C104 car ils causent des tensions anodiques

élevées et stables.

Lorsque la solution électrolytique est une solution

de polissage, les composants R et G présentent

un

maximum en fonction de la tension et, quelle que soit la fréquence, ces maxima se produisent tous deux à la

tension qui correspond à l’extrémité du palier de la

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:0196000210107401

(3)

75

courbe 1- U caractéristique du polissage. L’allure de

ces

courbes, que nous avons expliquée par ailleurs [1],

ne se conserve toutefois que si la fréquence du courant superposé est comprise entre deux fréquences limites

déterminées

en

ondes métriques par la dispersion de Debye, et en très basse fréquence par

un

phénomène

de résonance que nous avons déjà signalé [2].

Nous montrerons ici que ce phénomène de réso-

nance peut devenir important, au point d’entraîner

FIG. 1.

des valeurs négatives de G. La figure 1 montre les

courbes obtenus

en

effectuant l’électrolyse avec une

solution de polissage électrolytique constituée de per- chlorate de magnésium et d’alcool, Nous nous limitons

aux tensions ne dépassant pas celles du palier de polissage.

Les mesures ont été faites à des fréquences com- prises entre 4 000 et 20 Hz. R est croissant en fonction de la tension, ce qui était prévisible étant donné le

domaine de tension choisi. A tension donnée, R aug- mente en fonction de la fréquence, ce qui déjà indique

l’existence d’un phénomène de résonance. L’examen des variations de G apporte des renseignements beau-

coup plus nets. Aux fréquences supérieures à 2 000 Hz,

G croit en fonction de la tension, mais on constate que la pente de la caractéristique G- U diminue nota- blement lorsqu’on baisse la fréquence de mesure.

A 2 000 Hz, cette pente est légèrement négative ; aux fréquences inférieures, G varie nettement en sens

inverse de la tension et prend des valeurs négatives.

Le phénomène de résonance est encore plus net lorsqu’on relève R et G au cours de l’oxydation ano- dique. Nous donnons figure 2 la caractéristique I- U et

les courbes R- U et G- U relevées au cours de l’oxy-

dation d’une anode d’aluminium plongée dans l’acide

phosphorique. La courbe I-U présente un très long

palier mais les maxima des courbes R et G sont indé-

pendants l’un de l’autre et dépendent par contre de la

fréquence. En basse fréquence, G devient négatif et sa

valeur absolue croît avec la tension. Il est net que le

FI c. 2.

phénomène de résonance s’accentue aux fortes ten- sions anodiques : si l’on représente l’impédance dans

un

plan complexe, en fonction de la fréquence, on

obtient des arcs de cercles dont le diamètre augmente

avec la tension (fig. 3). A 0,25 V, c’est-à-dire au débit

FIG. 3.

du palier, le diamètre du cercle correspond à 46 Q

tandis qu’à 33 V, le diamètre s’étend

sur

300 Q.

Lorsqu’on effectue l’oxydation anodique avec une

solution sulfurique, le palier de la courbe I- U est limité aux faibles tensions. On obtient encore

un

phé-

nomène de résonance très accentué (fig. 4), mais le

diamètre des cercles représentatifs de l’impédance est

(4)

76

plus faible all X tensions élpv(’1’H ; i correspond à 88 O)

a8Vda2i2à17B.

Ces valeurs de G étant inhabituelles, il va de soi

que nous avons vérifié qu’elles n’étaient pas causées

FI G. 4.

par

une

self-inductance du circuit d’alimentation.

D’autre part, nous avons utilisé pour ces mesures deux

montages spécialement adaptés à la détermination du module et du signe du déphasage [3] ; tous deux com- prennent

un

phasemètre électronique.

Lorsqu’il y

a

polissage ou oxydation, l’anode est

entourée d’une couche de diffusion et, bien que la constitution en soit différente dans les deux cas, on

pourrait admettre que des ions se groupent pour former des particules de masse m et de charge e. Le phénomène de résonance s’expliquerait alors par la vibration de

ces

particules, sous l’action du courant alternatif. Un calcul [4] montre que l’impédance de

l’anode comporte

un

terme selfique qui, par unité de

surface, s’exprime par md (p nombre de particules par Pe

unité de volume, d épaisseur de la couche). Une autre

expression du terme selfique avait déjà été donnée

par C. Chalin [5]

en

admettant que la couche d’ions absorbés vibre d’un seul bloc.

,

On doit cependant remarquer que ces interpréta-

tions n’expliquent pas la relation qui semble exister entre le phénomène de résonance et le palier de la

courbe I- U, relation se traduisant par les variations des diamètres des cercles qui dans le plan complexe

donnent l’impédance en fonction de la fréquence. Qu’il

y ait polissage ou oxydation, le palier traduit une passivation de l’anode. La tension anodique

ne

compor- tant pratiquement pas de composante ohmique, on peut considérer que la couche anodique est semi-con-

ductrice et peut redresser partiellement le courant

alternatif. Il pourrait donc y avoir une activation

périodique de la surface anodique provoquant des

oscillations qui à certaines fréquences du courant

alternatif pourraient entrer en résonance avec celui-ci.

BIBLIOGRAPHIE

[1] EPELBOIN (I.), Bull. S. F. E., 1955, 5, 58, 679.

[2] EPELBOIN (I.), C. R. Acad. Se., 1952, 234, 950.

[3] LORIC (G.), Contribution à l’étude de l’impédance des

cellules électrolytiques. Diplôme d’Études Supérieures, Paris, octobre 1959.

[4] BOUGON (Mlle M.), Étude des fortes surtensions

ano-

diques à l’aide d’un faible courant alternatif. Diplôme

d’Etudes Supérieures, Paris, décembre 1955.

[5] CHALIN (C.), Contribution à la recherche du méca- nisme du polissage électrolytique : nouvelle méthode d’étude du processus

aux

électrodes. Thèse, Paris,

8 juillet 1954. R. G. E. 1956, 65, 87.

SUR QUELQUES PROPRIÉTÉS THERMODYNAMIQUES

D’UNE PHASE SOLIDE DU GALLIUM INSTABLE A LA PRESSION ATMOSPHÉRIQUE

Par A. DEFRAIN et I. EPELBOIN,

Laboratoire de Physique (Enseignement)

de la Faculté des Sciences de Paris.

En

se

basant sur le diagramme pression-température

du gallium établi par Bridgman

en

1935 [1], on peut prévoir l’existence d’un équilibre métastable entre la

phase Il solide stable aux pressions supérieures à

FIG.1

12 050 kg/CM2 et l’état liquide ; une extrapolation

linéaire de la courbe d’équilibre gallium II-liquide jusqu’à la pression atmosphérique conduit à une tem- pérature d’équilibre de - 15,8 OC.

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-

40 pC. Suivant la

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