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MÉCANISME DE L'EXPRESSION DU VIRUS LEUCÉMOGÈNE BOVIN DANS LES LYMPHOCYTES DE MOUTONS EXPÉRIMENTALEMENT INFECTÉS

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Academic year: 2021

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HAL Id: hal-00901795

https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00901795

Submitted on 1 Jan 1988

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MÉCANISME DE L’EXPRESSION DU VIRUS LEUCÉMOGÈNE BOVIN DANS LES

LYMPHOCYTES DE MOUTONS EXPÉRIMENTALEMENT INFECTÉS

Isabelle Schwartz-Cornil, Al Parodi, D Lévy

To cite this version:

Isabelle Schwartz-Cornil, Al Parodi, D Lévy. MÉCANISME DE L’EXPRESSION DU VIRUS LEUCÉMOGÈNE BOVIN DANS LES LYMPHOCYTES DE MOUTONS EXPÉRIMENTALEMENT INFECTÉS. Annales de Recherches Vétérinaires, INRA Editions, 1988, 19 (1), pp.73-74. �hal- 00901795�

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EXPRESSION IN VITRO ET IN VIVO DE DEUX GLYCOPROTÉINES DU VIRUS DE LA MALADIE D’AUJEZSKY : PROJET ET RÉSULTATS PRÉLIMINAIRES

M ELOIT M PERRICAUDET2 B TOMA

1 : École Nationale Vétérinaire d’Alfort, Laboratoire des Maladies Contagieuses, 94704 Maisons-Alfort cedex, France 2 : IRCS, 7 rue Guy Moquet, 94802 Villejuif cedex, France.

La maladie d’Aujeszky occupe actuellement une place prépondérante dans la pathologie infectieuse porcine à travers le monde et se traduit par une mortalité importante chez les porcelets alors que les porcs adultes développent généralement une infection latente asymptomatique. De nombreuses autres espèces animales sont également sensibles à la maladie (herbivores, carnivores, rongeurs) sous la forme d’encéphalite d’évolution mortelle. L’enveloppe du virus (pseudorabies virus : PRV) contient au moins sept glycoprotéines et deux d’entre elles (GII et gp50) semblent de bonnes candidates à la construction de vaccins recombinants. Le but du travail est d’étudier l’expression in vitro et in vivo de ces deux

glycoprotéines à partir d’adénovirus recombinants contenant le gène correspondant sous le contrôle du promoteur majeur tardif (LMP) de l’adénovirus humain de type 2. Les résultats préliminaires suivants ont été obtenus : le fragment sous-génomique Bam HI n°1 de 29 kb a été cloné dans le cosmide pHC 79, puis le sous-fragment Kpn 1 C a été sous-cloné dans le plasmide pGEM blue Vector. Par digestion partielle par Sal 1, seuls ont été conservés les sous-fragments Sal I qui hybrident avec l’ARNm dont le produit de

traduction correspond à Gli (Mettenleiter et al 19861. La séquence des extrémités correspondantes devra être réalisée de manière à l’insérer dans des conditions optimales sous le contrôle du LMP dans le

plasmide pMLP 10 (Ballay, 1987. Thèse de doctorat de biochimie, Paris VI). L’expression in vitro dans différents systèmes cellulaires pourra alors être étudiée. Après linéarisation, le plasmide sera ligaturé au grand fragment Clal de l’adénovirus humain type 5, transfecté dans des cellules 293 complémentant en

trans pour la région E1A, de manière à isoler des virus hybrides permettant d’étudier leur pouvoir protecteur chez différentes espèces animales. Le même travail est réalisé parallèlement pour le fragment

Bam HI n°7, en cours de clonage, qui code en particulier pour la glycoprotéine gp50 dont la séquence a été publiée (Petrovskis eta119861.

Références

Mettenleiter TC, Lukacs N, Thiel HJ, Schreurs C, Rziha HJ, 1986. Location of the structural gene of virus glycoprotein complex GII. Virology 152 : 66-75.

Petrovskis EA, Timmins JG, Armentrout MA, Marchioli CC, Yancey RJ, Post LE, 1986. DNA séquence of the gene for pseudorabies virus gp50, a glycoprotein without N-linked glycosylation. J Virol 59 : 216-233.

MÉCANISME DE L’EXPRESSION DU VIRUS LEUCÉMOGÈNE BOVIN DANS LES LYMPHOCYTES DE MOUTONS EXPÉRIMENTALEMENT INFECTÉS

Isabelle CORNIL,AL PARODI D LÉVY

Laboratoire d’Anatomie Pathologique et Immunogénétique, École Nationale Vétérinaire d’Alfort, 94704 Maisons-Alfort cedex, France

Après infection par le virus leucémogène bovin (BLV), agent étiologique de la leucose bovine enzootique, le mouton développe fréquemment et rapidement un lymphosarcome précédé, le plus souvent, d’une phase de leucémie chronique. Des expériences d’hybridation d’ADN montrent que

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l’information provirale est présente seulement dans les lymphocytes B des moutons infectés. Cependant,

aucune production virale ne peut être mise en évidence in vivo alors qu’elle est observée après la mise en culture in vitro des lymphocytes.

L’étude quantitative de la production virale in vitro a été conduite par dosage de la protéine p24, protéine majeure interne du virion, en utilisant un test radio-immunologique ou un test immuno-enzymati-

que. Les lymphocytes de moutons infectés depuis quatre ans présentent un accroissement considérable de la synthèse virale après incubation pendant 48 heures en présence de phytohémagglutinine (PHA).

Cette lectine, connue pour son pouvoir mitogène sur les lymphocytes T, peut aussi activer les lympho- cytes B chez l’homme et la souris. La stimulation de la production virale est-elle imputable à une action directe de la PHA sur les lymphocytes B ou passe-t-elle par une médiation lymphocytaire ? L’emploi d’un

trieur de cellules à fluorescence permet d’isoler, avec un degré de pureté supérieur à 98 %, les lymphocytes B sélectionnés selon deux critères : soit par l’absence de marqueurs T (révélés par l’emploi d’anticorps monoclonaux anti-T), soit par la présence d’immunoglobulines de surface. Dans les deux cas, la culture des lymphocytes B en présence ou non de PHA ne conduit pas à la synthèse virale ; par conséquent, l’action potentialisatrice de la PHA est liée à la présence de lymphocytes T. Par ailleurs, un milieu conditionné, préparé à partir d’une culture de lymphocytes normaux prétraités par la PHA est concentré puis débarrassé de toute PHA résiduelle par immuno-absorption. Le milieu conditionné stimule fortement la production virale : son action est 5 fois supérieure à celle de la PHA. La nature et la fonction immune du ou des facteurs impliqués restent à être déterminées.

Lors d’infection par HTLV 1 (virus lymphotropique T humain), la synthèse d’une protéine virale (appelée

Tat 1 ! déclenche la production d’interleukine 2 (IL2) et l’expression de récepteur à l’IL 2 à la surface des

lymphocytes T. Dans le cas d’infection ovine par le BLV, virus très apparenté au HTLV1, nous avons démontré qu’une influence lymphocytaire intervient dans la production virale ; ainsi, produits viraux et

lymphocytaires sont susceptibles d’interactions multiples menant à des manifestations biologiques complexes qui favorisent probablement la tumorigénèse.

DÉTERMINATION ET ANALYSE DE LA SÉQUENCE DU GÈNE DU CORONAVIRUS

ENTÉRITIQUE BOVIN CODANT POUR LA PROTÉINE DE NUCLÉOCAPSIDE

Catherine CRUCIÈRE J LAPORTE

Station de Virologie et d’immunologie, INRA, route de Thiverval, 78850 Thiverval-Grignon, France

La production de moyens de diagnostic et de vaccins modernes en virologie suppose nécessairement la connaissance de la séquence en acides aminés des protéines structurales virales. Les techniques du génie génétique permettent d’obtenir ces données, par déduction, à partir de la séquence nucléotidique du génome. L’étude de l’ARN génomique du coronavirus entéritique bovin (CVEB) souche F15 a été entreprise dans ce but.

L’extrémité 3’poly(A)+ du génome viral a été transcrite en un ADN complémentaire (ADNC) (Watson et Jackson 1985) à l’aide d’une amorce de poly dT. L’hétéroduplex ADNc-ARN a été cloné au niveau du site Pst 1 du plasmide PBR 322 (Van der Werf et al 1981 ).

L’un des plus grands fragments obtenus a été sous cloné dans l’ADN du phage M13 après digestion par les enzymes de restriction Pst I et Sph 1. La détermination de la séquence a été réalisée par la méthode de

Sanger (Sanger et a11977) en utilisant des amorces synthétiques pour les fragments les plus longs.

1. Adresse actuelle : Laboratoire Central de Recherches Vétérinaires, 22, rue Pierre Curie, 94701 Maisons Alfort, cedex, France

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