• Aucun résultat trouvé

Sur la transmutation du cuivre par les ions lourds

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Sur la transmutation du cuivre par les ions lourds"

Copied!
3
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00235288

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00235288

Submitted on 1 Jan 1955

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

Sur la transmutation du cuivre par les ions lourds

J. Beydon, R. Chaminade, H. Faraggi, J. Olkowsky, A. Papineau, M. Crut

To cite this version:

J. Beydon, R. Chaminade, H. Faraggi, J. Olkowsky, A. Papineau, et al.. Sur la transmutation du cuivre par les ions lourds. J. Phys. Radium, 1955, 16 (11), pp.890-891. �10.1051/jphys- rad:019550016011089001�. �jpa-00235288�

(2)

890

[1] YUASA T., NAHMIAS M. E. et VIVARGENT M. - J. Phy- sique Rad. (sous presse).

[2] ZWEIFEL P. F. 2014 Phys. Rev., I954, 96, I572.

[3] RENARD G. A. 2014 J. Physique Rad., I953, 14, 36I.

[4] GOLDHABER M. et HILL R. D. - Rev. Mod. Physics, I952, 24, I79.

[5] BURHOP E. H. 2014 The Auger Effect (I952).

SUR LA TRANSMUTATION DU CUIVRE PAR LES IONS LOURDS

Par Mlle J. BEYDON, M. R. CHAMINADE,

Mmes H. FARAGGI, J. OLKOWSKY, M. A. PAPINEAU, Service de Physique nucléaire, C. E. N., Saclay

et Mlle M. CRUT,

Institut du Radium, Paris.

Depuis quelques années, un petit nombre d’études du mécanisme de transmutations provoquées par des ions lourds ont été faites [1].

Sur les éléments légers, deux mécanismes ont été constatés :

a. fusion des deux noyaux et évaporation de

nucléons avec formation de « noyau composé » [2];

b. capture partielle par le noyau cible de nucléons de l’ion accéléré qui se comporte alors comme un jet de chevrotines (buckshot) [3].

Avec les éléments lourds, il a été surtout formé

de nouveaux radioéléments par un processus d’addi- tion des deux noyaux, sans qu’il soit sîir que ce

mécanisme soit prépondérant.

Nous avons utilisé les ions d’azote et d’oxygène

de charge 6, accélérés dans le cyclotron de Saclay [4]

à l’étude des transmutations provoquées dans le

cuivre. Ces ions présentent un spectre continu d’énergie

limité à environ Io MeV par nucléon. A 65 cm du

centre, la majeure partie des ions a une énergie comprise entre 2o et 60 MeV.

1. Méthode expérimentale. - Les cibles (sous forme d’empilement de feuilles d’environ 3 mg/cm2)

étaient bombardées par les ions d’azote en faisceau

intérieur, à un rayon de 65 cm. Les éléments formés étaient identifiés :

a. par séparation chimique;

b. par le signe et la période du rayonnement ;j;

c. par l’énergie et la période des rayonnements y?

d. dans certains cas, par l’observation des filia- tions radioactives.

Nous avons contrôlé que, pour les périodes comprises entre Io mn et 3 jours, les éléments iden-

tifiés représentent, à Io pour Ioo près, l’activité

totale des feuilles de cuivre non traités. chimi-

quement.

Pour connaître les rendements relatifs des diffé- rents éléments, il est nécessaire de tenir compte de leurs schémas de désintégration, souvent mal connus.

Nous donnons dans le tableau les rendements relatifs rapportés à ’75Br = oo, avant et après les corrections dues aux schémas [5]. Ces rendements ont été déter- minés indépendamment par mesure 3 et y y et norma-

lisés à partir de la raie de 290 keV et de l’activité §

de 75Br, mesurés simultanément.

2. Résultats. - Nous avons procédé à 5o irra-

diations de cuivre naturel, de durées variant entre

quelques secondes et quelques heures, ainsi qu’à

l’irradiation des isotopes 63 et 65 isotopiquement

purs [6]. Les éléments suivants ont été recherchés

sans succès : Ge, Ga, Zn, Ni, Fe, Co, Mn, Cr, Sc, K, V, Al, Mg.

Quelques irradiations ont été faites à des rayons

de 35 à 45 cm dans le cyclotron (ênerglë moyenne

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:019550016011089001

(3)

891

comprise entre 10 et 3o MeV). La section efficace.

totale est alors beaucoup plus faible, bien que les

rendements relatifs soient peu altérés, dans la limite

des erreurs expérimentales; toutefois ceux du sélénium

et de l’arsenic tendent à diminuer avec l’énergie.

Enfin, quelques irradiations de cuivre par l’oxy- gène ont été faites, pour obtenir les rendements relatifs des éléments Rb, Kr, Br, Se, As et Cu corres- pondant à l’addition et à l’échange des nucléons.

Les résultats sont donnés dans le tableau mais nous ne sommes pas assurés qu’ils représentent la totalité

des activités présentes. Le rubidium 23 mn que

nous avons trouvé ne figure pas dans les tables.

Si son existence est confirmée, il faudrait lui attribuer la masse 78 ou 80 (pas de filiation observée).

3. Discussion. - Il est aisé de constater, dans le cas de la réaction Cu + N, la présence des deux

mécanismes proposés : addition suivie d’évaporation (formation de Kr, Br, Se, As) et échange de nucléons .(cuivre, azote), l’addition étant nettement prédomi-

nante.

Abstraction faite des réactions étudiées sur des éléments très légers, avec des ions d’azote d’énergie

inférieure à 30 MeV [2], il semble que l’on observe, de l’aluminium [3]’ au cuivre en passant par le chlore [7], une diminution progressive du mécanisme

d’échange au bénéfice du mécanisme d’addition.

Un compte rendu plus détaillé paraîtra ultérieu-

rement.

Manuscrit reçu le 2 août 19 55.

[1] Cf. par exemple, revue d’ensemble du sujet par D. H.

WALKER, Progr. nucl. Phys., Londres, I954, p. 2I5.

[2] COHEN B. L., REYNOLDS H. L. et ZUCKER A. - Phys.

Rev., I954, 96, I6I7.

[3] CHACKETT K. F., FREMLIN J. H. et WALKER D. H. - Phil. Mag., I954, 45, I73.

[4] DEBRAINE P. et BARRIAUD A. 2014 Onde électrique (sous presse).

[5] Les références utilisées pour les schémas de désinté-

gration peuvent être retrouvées dans le fichier édité par N. B. S., Nucl. Sc. Abstr. arrêté au Ier juillet I955.

[6] Les isotopes séparés du cuivre nous ont été fournis aima- blement par A. E. R. E., Harwell (Angleterre) ainsi que par le Séparateur d’Isotopes du C. E. A., à Saclay (France).

[7] GREENLEES G. W. et SOUCH A. E. 2014 Phil. Mag., I955, 46, 685.

DIFFRACTION DES ONDES CENTIMÉTRIQUES

DANS UN GUIDE PAR UNE SPHÈRE CONDUCTRICE

Par M. William CHAMBRON,

Physique de l’Atmosphère, Faculté des Sciences, Paris.

Une petite sphère conductrice placée au centre

d’un guide d’ondes produit une faible réflexion de

l’onde incidente, qui est mesurée par une méthode

de pont [1]. Le coefficients r mesuré est, selon l’usage,

le rapport de l’amplitude de l’onde réfléchie à celle de l’onde incidente.

L’appareillage comprend essentiellement (fig, i)

un magique, dont les bras E et H portent des

correcteurs d’impédance 1 et 2; ces correcteurs assurent l’adaptation exacte des quatre bras du Té

pour la fréquence de travail; le générateur monté

sur le bras H est constitué par : un klystron 723 A/B,

un atténuateur de découplage de o dB environ,

un ondemètre à absorption, et un atténuateur variable calibré de 20 dB, Sur le bras E du Té est monté le récepteur; f ce récepteur est un hétérodyne utili-

sant un comme mélanger, afin d’éviter un retour de l’onde locale dans le circuit étudié, Enfin l’un des bras symétriques du Té porte une terminaison

sans réflexion; sur l’autre sont montés : un tronçon

de guide muni d’une tige pénétrant en son centre parallèlement au champ électrique d’un mouvement micrométrique, un autre tronçon percé de deux trous

de 3 mm par lesquels on introduit la sphère diflrùc- tante, un correcteur d’impédance 3, et une termi-

naison sans réflexion. -

Les sphères conductrices sont constituées par des gouttes d’étain supportées par un fil de verre ; l’extré- mité de celui-ci est introduit dans la goutte avant solidification; le fil est pris assez fin pour ne pas introduire de réflexion appréciable.

Chaque mesure se fait dans les conditions sui- vantes : on manoeuvre le correcteur 3 jusqu’à ce que

le récepteur indique zéro, on introduit la sphère d’étain, et l’on note l’indication du récepteur; on

ôte alors la sphère, et l’on fait pénétrer la tige à

Références

Documents relatifs

• Dans un bécher, introduire un volume V 0 ’ = 10,00 mL de solution à doser et la quantité d’eau nécessaire pour pouvoir faire tremper les électrodes et la cellule de

Élaborer un protocole expérimental permettant de faire disparaître du cuivre métal puis de le faire réapparaître après une succession de réactions utilisant

Ch 4.1 SÉPARATION DES IONS FER III ET DES IONS CUIVRE II Les minerais de cuivre sont principalement constitués de sulfures ou d’oxydes, contenant moins de 2 % de cuivre

Plonger un clou en fer dans le tube à essais. Attendre 5 secondes et vider le tube dans un bécher pour récupérer le clou.. - Schématiser le tube à essai avant la réaction

Un corps composé est un corps pur, donc un corps où toutes les particules qui forment ce corps sont identiques entre elles.. Un mélange par

(

Note tes observations : aspect du métal cuivre, couleurs, apparition et disparition de substance… 1 pt On observe que le métal cuivre disparait, qu’il se forme un gaz de

Quelle est la couleur de la poudre métallique présente au fond du filtre après le contact avec la solution de sulfate de cuivre (protocole n°1).  La poudre métallique présente