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© Éditions H & K Publié dans les Annales des Concours 1/18

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Academic year: 2021

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© Éditions H & K Publié dans les Annales des Concours 1/18

Centrale Physique et Chimie 1 MP 2018 — Corrigé

Ce corrigé est proposé par Tom Morel (professeur en CPGE) et Vincent Wieczny (ENS Lyon) ; il a été relu par Virgile Andreani (ENS Ulm), Julien Dumont (professeur en CPGE), Augustin Long (ENS Lyon) et Alexandre Herault (professeur en CPGE).

Ce sujet étudie la couronne solaire. Ses cinq parties sont indépendantes.

• Dans la première partie, on s’intéresse à des méthodes pratiques pour mesurer la température de la couronne solaire. On construit un modèle mathématique de l’atmosphère solaire, puis on utilise le spectre de certains ions du fer pour estimer la température recherchée. Cette partie est constituée essentiellement de questions courtes et peu calculatoires utilisant les cours de thermodynamique et de mécanique de seconde année.

• Dans la deuxième partie, on cherche à calculer la densité volumique moyenne d’électrons dans la couronne solaire. Toutes les questions sauf deux sont proches du cours d’électromagnétisme.

• Le rayonnement radio de la couronne solaire est étudié dans la troisième partie.

La majorité des questions reposent sur la propagation d’ondes dans les milieux dispersifs, en l’occurrence un plasma.

• La quatrième partie s’intéresse à l’évolution de la température de la couronne et au mouvement d’une sonde qui l’étudie. Dans un premier temps, on établit l’expression de cette température en fonction de la distance au centre du Soleil.

On cherche ensuite le temps d’exposition de la sonde à des températures élevées lorsqu’elle s’approche du Soleil. Cette partie repose sur le cours de diffusion thermique et sur les forces centrales dans le cas elliptique.

• La dernière partie est consacrée à la chimie. Elle étudie l’hydrazine, qui est utilisée dans les moteurs à propulsion des sondes spatiales pour corriger la trajectoire. Trois thèmes sont abordés : une étude thermodynamique de la réaction de décomposition qui permet la formation des gaz de propulsion, une étude cinétique de la synthèse de l’hydrazine, puis un dosage de celle-ci pour vérifier sa pureté, paramètre essentiel pour son utilisation dans le domaine spatial.

L’épreuve comporte quelques calculs délicats. Pour le reste, elle est relativement proche du cours et fait appel à de nombreuses notions de première et seconde années : mécanique du point, thermodynamique et électromagnétisme, pour la physique ; thermochimie, cinétique et dosage, pour la chimie. Cela en fait un bon sujet de révision en fin d’année.

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(2)

© Éditions H & K Publié dans les Annales des Concours 2/18

Indications

4 Appliquer le théorème de Gauss sur une surface sphérique de rayon r > R s . 6 Tracer ln n e = f (R s /r).

10 Les zones les plus émissives sur les photos correspondent aux zones où la fraction massique de l’élément observé est la plus grande.

16 Évaluer − → v · − → u signifie que l’on regarde dans une seule des trois directions.

22 La puissance surfacique moyenne à travers une surface orthogonale à − u → z est I = D − →

Π · − → u z

E

23 Utiliser l’énergie cinétique moyenne pour déterminer la valeur de la vitesse des électrons dans le milieu en régime permanent.

25 Écrire le principe fondamental de la dynamique à l’électron pour déterminer l’accélération a.

26 Faire un bilan de puissance entre z et z + dz.

28 Sur une distance h, la densité volumique moyenne s’écrit

n e = 1 h

Z h

0

n e (z) dz

38 La densité d’électrons de la ionosphère terrestre est plus faible que celle de la couronne solaire.

39 Partir de ω p = p

e 2 n r(t) /m e ε 0 pour calculer la fréquence f (t) puis df /dt.

La vitesse des particules correspond à dr/dt.

42 Le flux Φ = 4πr 2 j(r) est conservé.

45 Appliquer la troisième loi de Kepler dans le cas d’un mouvement elliptique.

46 Dans le cas du mouvement elliptique, l’énergie mécanique s’écrit E m = − G M s m

2a

où a est le demi grand axe. Utiliser ensuite la conservation de l’énergie mécanique.

48 Montrer que la vitesse peut être considérée comme uniforme dans cette zone et que le point suit une trajectoire quasi-circulaire.

51 Appliquer la loi de Hess en remarquant que N 2 (g) et H 2 (g) correspondent à des états standard de référence.

52 Raisonner sur un cycle thermodynamique et effectuer un bilan enthalpique.

53 Raisonner sur l’influence de la variation de la température et de la pression au cours de la transformation.

55 Procéder à une régression linéaire en appliquant la méthode intégrale.

58 Déterminer la constante de vitesse apparente à la nouvelle température de travail.

59 Faire le lien entre les données cinétiques macroscopiques et la réalité microsco- pique de la transformation chimique.

62 Utiliser de la verrerie de précision.

65 La teneur massique de l’échantillon d’hydrazine s’exprime comme le rapport de la concentration massique en hydrazine de l’échantillon et la masse volumique de l’hydrazine liquide.

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© Éditions H & K Publié dans les Annales des Concours 3/18

1 L’énergie potentielle de pesanteur s’écrit à une constante près que l’on peut choisir nulle

E p (z) = m g s z

d’où n 1 (z) = n 0 e z/ H avec H = k B T m g s

2 Un atome d’hydrogène ionisé est constitué d’un proton. Le milieu est localement neutre, c’est-à-dire qu’il y a exactement un électron libre par atome d’hydrogène ionisé. La masse moyenne m de l’ensemble est donc

m = m p + m e

2 ≃ m p

2 3 Utilisons le rapport n 1 (z 2 )/n 1 (z 1 ) de valeur 10 3 :

10 3 = n 1 (z 2 )

n 1 (z 1 ) = e z

2

/ H Avec z 2 = R s , H = − R s

ln(n 1 (z 2 )/n 1 (z 1 )) = 1,01 · 10 8 m

c’est-à-dire T = m g s H

k B = 1,67 · 10 6 K

4 Utilisons le théorème de Gauss gravitationnel avec une surface de Gauss sphérique de rayon r > R s , en notant M int la masse intérieure à la surface de Gauss. Ainsi,

Z Z

→ g · d − →

S = −4π G M int

Pour r > R s , M int = M s . De plus, − → g = −g(r) − u → r . Le théorème de Gauss devient

−4πr 2 g(r) = −4π G M s

c’est-à-dire g(r) = G M s

r 2 et, puisque g(R s ) = g s ,

g(r) = g s

R s

r 2

− → u r

R s

M

r

→ g

5 La loi des gaz parfaits et la définition de ρ et n 2 fournissent respectivement p(r) = n 2 (r) k B T et ρ(r) = m n 2 (r)

L’équation d’équilibre de la pression donnée par l’énoncé devient dn 2

dr = − m

k B T n 2 (r) g(r) D’après la question 4, dn 2

dr = − m g s R s 2

k B T

n 2 (r) r 2

On peut de nouveau introduire H obtenue à la question 1. Il vient

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(4)

© Éditions H & K Publié dans les Annales des Concours 4/18

dn 2

dr = − R s 2

H n 2 (r)

r 2 Utilisons la méthode de séparation des variables :

dn 2

n 2 = − R s 2

H dr r 2 Intégrons cette relation entre r = R s et r :

Z n

2

n

0

dn 2

n 2 = − R s 2

H Z r

R

s

dr r 2

d’où ln

n 2 n 0

= − R s 2

H

− 1 r + 1

R s

= R s

H R s

r − 1

Il vient n 2 (r) = n 0 exp R s

H R s

r − 1

6 Vérifions la loi précédente en traçant ln n e = f (R s /r).

Le coefficient directeur de la droite est R s /H. La courbe expérimentale est donnée ci-dessous. On a rajouté la ré- gression linéaire en traits pleins. Le coefficient de régres- sion r 2 est très proche de 1 : le modèle est pertinent.

De plus, avec la valeur du coefficient directeur, on obtient H = R s

10 = 6,96 · 10 7 m

y = 10 x + 24 R s /r ln n e

r 2 = 0,993

Ainsi, T = m g s H

k B

= 1,16 · 10 6 K

7 Le photon d’énergie hc/λ doit avoir une énergie suffisante pour ioniser l’ion FeXIII, c’est-à-dire E 1 . L’ionisation est donc possible si E 1 > hc/λ soit

λ = hc E 1

= 3,49 nm

Le photon incident appartient au domaine des ultraviolets .

Cette longueur d’onde est à la limite entre les domaines des ultraviolets et des rayons X. Cette seconde réponse était ainsi aussi acceptable.

8 L’électron suit la distribution statistique de Maxwell-Boltzmann. Son énergie cinétique moyenne s’écrit donc

E c,moy = 3 2 k B T

9 Les deux particules possèdent la même énergie cinétique moyenne. Par conséquent, l’ionisation est probable si 2E c,moy = 3k B T > E 1 d’où

T = E 1

3k B = 1,37 · 10 6 K

10 Sur chaque image, les régions les plus émissives correspondent aux régions où la fraction massique de chaque ion est le plus élevée. D’après la légende, on observe

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