• Aucun résultat trouvé

K Publié dans les Annales des Concours 1/14

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "K Publié dans les Annales des Concours 1/14"

Copied!
4
0
0

Texte intégral

(1)

© Éditions H

&

K Publié dans les Annales des Concours 1/14

Centrale Physique et Chimie 2 MP 2018 — Corrigé

Ce corrigé est proposé par Pierre Monteiller (ENS Ulm) ; il a été relu par Tom Morel (professeur en CPGE) et Louis Salkin (professeur en CPGE).

Ce sujet traite de quelques aspects de géophysique. Il s’intéresse à la mesure de grandeurs liées à la Terre, en particulier son champ gravitationnel et la résistivité électrique de ses sols. Les cinq parties du sujet sont largement indépendantes même si les quatre premières portent sur la gravitation.

• La première partie débute avec des questions de cours sur l’analogie entre élec- trostatique et gravitation. Puis, le sujet étudie des causes de variation de l’in- tensité du champ gravitationnel.

• La partie II traite de la mesure du champ gravitationnel par des systèmes oscillants. Elle est beaucoup moins guidée que les autres, il faut faire preuve d’initiative.

• La partie III étudie un système mécanique capable de mesurer avec précision le champ de pesanteur. Elle fait appel à des raisonnements énergétiques un peu calculatoires mais classiques.

• La partie IV permet d’appliquer les résultats précédents à l’analyse d’une ano- malie gravimétrique due à l’enfouissement d’une masse dans le sol.

• La dernière partie analyse les propriétés électriques des sols.

Ce sujet permet de vérifier que les principaux concepts de l’électrostatique et de la mécanique du point sont compris. De plus, quelques questions font appel au sens physique et nécessitent de bien comprendre les systèmes et les phénomènes physiques considérés. C’est un sujet assez long, souvent proche du cours mais il contient plusieurs questions peu guidées qui le rendent difficile.

Téléchargé gratuitement sur Doc-Solus.fr

(2)

© Éditions H

&

K Publié dans les Annales des Concours 2/14

Indications

Partie I

2 Appliquer le théorème de Gauss à une sphère de rayon R.

3 Pour x ≪ 1, (1 + x)

α

≃ 1 + αx

7 Si on appelle H le projeté orthogonal de M sur l’axe de rotation, la force d’inertie d’entraînement appliquée à une masse m au point M s’exprime par

− →

F

ie

= m ω

2

−−→

HM Partie II

10 La période T des oscillations d’un pendule simple s’exprime par T = 2π

r ℓ g

11 Comparer les valeurs des périodes d’oscillation à Cayenne et à Paris.

12 Utiliser ∆g

g = s

2 ∆T

T

2

+ ∆ℓ

2

Partie III

16 L’énergie potentielle s’écrit à une constante près E

p

= 1

2 k(s − s

0

)

2

− m g y

M

17 Exprimer s

2

en utilisant la relation de Chasles.

22 On rappelle que cos(θ − φ) = cos θ cos φ + sin θ sin φ.

Partie IV

28 Appliquer le théorème de Gauss à une sphère de rayon r > R.

36 Faire en sorte que ∆g soit indétectable en fonction de ∆µ.

Partie V

40 Utiliser la conservation du flux de − →  et calculer celui-ci à travers une demi-sphère de rayon r.

41 La loi d’Ohm locale s’écrit − →  = − → E /ρ.

46 Les lignes de courant sont orthogonales aux équipotentielles.

Téléchargé gratuitement sur Doc-Solus.fr

(3)

© Éditions H

&

K Publié dans les Annales des Concours 3/14

Géophysique de la planète Terre

1 Le théorème de Gauss stipule que

Z Z

Σ

→ G · d − →

S = −4π G M

int

avec M

int

la masse contenue dans le volume défini par la surface Σ. On peut alors rassembler dans un tableau les analogies entre les forces électrique et gravitationnelle :

Électrostatique Gravitation

−−→ F

elec

= q

1

q

2

4 π ε

0

d

2

→ e

r

−−−→ F

grav

= − G m

1

m

2

d

2

→ e

r

q m

1 4πε

0

−G

2 Tout plan passant par M contenant le vecteur − → e

r

est plan de symétrie de la distribution de masse. D’où

− →

G

T

= G

T

(M) − → e

r

De plus, la distribution de masse est à symétrie sphérique donc G

T

(M) = G

T

(r)

Appliquons ensuite le théorème de Gauss gravitationnel, avec Σ une sphère de rayon r > R

T

et de centre C. La masse intérieure à cette sphère vaut M

T

. Or,

Z Z

Σ

− → G

T

· d − →

S = 4πr

2

G

T

(r) d’où 4πr

2

G

T

(r) = −4π GM

T

donc G

T

(r) = − GM

T

r

2

Avec r = R

T

+ z, − →

G

T

= − G M

T

(R

T

+ z)

2

→ e

r

3 D’après la question précédente, la norme du champ gravitationnel s’écrit

G

T

(z) = GM

T

R

T

2

1 (1 + z/R

T

)

2

Ici, z ≪ R

T

. Avec le développement limité (1 + x)

α

≃ 1 + αx, il vient

G

T

(z) ≃ G M

T

R

T

2

1 − 2 z

R

T

Téléchargé gratuitement sur Doc-Solus.fr

(4)

© Éditions H

&

K Publié dans les Annales des Concours 4/14

4 L’altitude z cherchée vérifie la relation suivante G

T

(z) = 0,99 G

T

(0)

On injecte la forme de G

T

(z) trouvée à la question précédente pour obtenir GM

T

R

T 2

1 − 2z

R

T

= 0,99 GM

T

R

T

2

d’où 0,01 = 2z

R

T

Finalement z = 0,005 × R

T

= 3,19 · 10

4

m

5 Le gradient vertical du champ gravitationnel s’écrit, dans l’approximation z ≪ R

T

dG

T

dz = − 2 G M

T

R

T

3

Il correspond à la variation de l’intensité de G

T

par unité de hauteur, c’est-à-dire à la déviation par unité d’altitude de la valeur de g

0

à la surface de la Terre.

6 Numériquement,

dG

T

dz

= 3,08 µGal.cm

1

La variation relative de l’intensité du champ de pesanteur est faible : on peut donc considérer la pesanteur uniforme au voisinage de la Terre.

7 On appelle H le projeté orthogonal de M sur l’axe de rotation ∆. On peut alors exprimer la force d’inertie d’entraînement comme

− →

F

ie

= m ω

2

−−→

HM = m ω

2

R

T

cos φ − → u

C (∆)

M R

T

→ u

φ H

8 Le champ de pesanteur est défini par la relation suivante m − → g = − →

F

ie

+ m − → G

T

(R

T

) d’où − → g = ω

2

R

T

cos φ − → u − G M

T

R

T 2

→ e

r

On peut dès lors représenter le champ de pesanteur apparent comme sur la figure ci-contre.

− → F

ie

/m

− → G

T

− → g

9 Comparons les intensités de la force gravitationnelle et de la force d’inertie d’en- traînement. À l’équateur, φ = 0, donc

Téléchargé gratuitement sur Doc-Solus.fr

Références

Documents relatifs

II.11.b Utiliser le résultat de la question précédente et les résultats sur les intégrales à paramètre.. II.12.a Utiliser la

Il permet en fin de partie de montrer que la condition nécessaire de la partie II n’est pas une condition suffisante, tout comme les conditions suffisantes de cette même partie ne

L’originalité de ce sujet, et peut-être l’une de ses difficultés, réside dans la combinaison de ces classiques avec des points du programme plus rarement abordés, comme

Le sujet est néanmoins bien guidé dans son ensemble et il ne devrait pas poser de difficultés insurmontables pour qui maîtrise bien son cours : cela en fait un assez bon

3 Le moment dipolaire global d’une molécule est la somme vectorielle des moments dipolaires partiels de ses différentes liaisons. Ainsi, la molécule de dioxyde de carbone, qui

Cette partie propose de déterminer ces caractéristiques à partir des observations effectuées et d’une fonction prédéfinie en Python, puis explore les bases de l’algorithme

En outre, fait assez rare dans les sujets de concours pour être souligné, ce problème comporte des questions qui traitent de séries de fonctions d’une variable vectorielle, ainsi

Il peut toutefois être déroutant dans la mesure où il considère les matrices d’une manière inhabituelle pour un sujet de concours, mais qui prend tout son sens dans le cadre de