Dynamique des uides
Les points du cours à connaître
I- Forces exercées sur une particule de uide
1. Forces volumiques
Force volumique ou massique de pesanteur on peut donc associer au poids :
( une force volumique : − →
f v = µ ~ g une force massique : − →
f m = ~ g Force volumique ou massique de Coriolis :
On peut donner pour la force de Coriolis :
( une force volumique : − →
f v = −2 µ ~ Ω R/R
g∧ ~ v une force massique : − →
f m = −2 ~ Ω R/R
g∧ ~ v 2. Pression
Force volumique ou massique de pression
on associe aux forces de surfaces pour un uide parfait (sans viscosité) : ( une force volumique : − →
f v = − −−→
grad(P ) une force massique : − →
f m = −
−−→ grad(P ) µ
3. Viscosité
Expression des forces de viscosité pour un écoulement unidimensionnel
on peut écrire que la force de viscosité exercée par la veine lente (pour y < y 0 ) sur la surface S de cote y 0 qui la sépare de la veine rapide (pour y > y 0 ) est
F x = −η S ∂v x
∂y
où η est par dénition, le coecient de viscosité dynamique du uide.
Viscosités dynamique et cinématique
la viscosité dite dynamique se note η . Elle est positive et s'exprime dans le système international en poiseuille
1 Pl = 1 Pa · s
La viscosité cinématique est le rapport de la viscosité dynamique sur la masse volumique : ν = η
µ s'exprime en m 2 · s −1 ν a la dimension d'un coecient de diusion.
Équivalent volumique des forces de viscosité pour un uide newtonien
L'équivalent volumique des forces de viscosité pour un uide newtonien en écoulement incom- pressible est :
F ~ cis = f ~ cis d 3 τ avec : f ~ cis = η ∆~ v
4. Équation de Navier Stokes
Equation de Navier Stokes dans le cas d'un référentiel galiléen µ D~ v
Dt = µ ~ g − −−→
grad(P ) + η ∆ ~ v NB :
D~ v Dt =
=
∂ − → v
∂t + − → v · −−→
grad − → v
∂ − → v
∂t + −−→
grad
v
22
+ − →
rot ( − → v ) ∧ − → v
II- Fluides parfaits
1. Équation d'Euler Fluide parfait
Un uide parfait est un uide sans viscosité.
L'évolution des particules de uide est alors isentropique.
L'équation de Navier Stokes sans viscosité s'appelle alors équation d'Euler.
Equation d'Euler dans le cas d'un "petit" écoulement
dans le cas où la taille de l'écoulement est faible (moins d'un kilomètre), même si le référentiel terrestre est non galiléen, l'équation d'Euler s'écrira :
D~ v
Dt = ~ g −
−−→ grad(P )
µ Equilibre géostrophique
Dans le cas où on néglige la pesanteur (en se plaçant dans un plan horizontal), et où l'écoulement est permanent et de grande envergure (un océan), les lignes de courant et les courbes isobares sont confondues.
Le uide tourne dans le sens trigonométrique autour des dépressions dans l'hémisphère nord, dans le sens horaire autour des anticyclones.
2. Relation de Bernoulli Relation de Bernoulli
On se souviendra que dans le cas de l'écoulement parfait, stationnaire, incompressible homogène, v 2
2 + P
µ + g z = cste le long d'une ligne de courant Si, en plus, l'écoulement est irrotationnel,
v 2 2 + P
µ + g z = cste dans tout le uide 3. Applications de la relation de Bernoulli
Loi de Torricelli
Un récipient de hauteur h rempli d'un uide parfait qui s'écoule par un orice très petit devant la section du récipient situé dans le fond de celui-ci a pour vitesse d'écoulement v = √
2.g.h . Principe de l'eet Venturi
l'écoulement d'un uide dans une conduite (mais ce peut être tout tube de courant) qui se
resserre voit la vitesse du uide augmenter. Cette augmentation de la vitesse se double par une
dépression dans la zone d'étranglement :
III- Ecoulements
1. Nombre de Reynolds Nombre de Reynolds
si la dimension caractéristique du problème est L , la vitesse vaut approximativement V , la viscosité cinématique ν , on peut dénir le nombre de Reynolds sans dimension :
Re = convection
diusion ≈ V L ν Il compare les eets inertiels aux eets de viscosité.
2. Ecoulements laminaires et turbulents Écoulement laminaire
Ecoulements à bas nombre de Reynolds, où le terme diusif prédomine : Re < 2000
Écoulement turbulent
écoulement à fort nombre de Reynolds où la convection est prédominante Re > 2000
3. Couche limite
4. Conditions aux limites
Condition aux limites cinématique pour un uide
la vitesse normale d'un uide (visqueux ou parfait) à une interface est nulle : (v y ) y=0
+= 0
Condition aux limites cinématique pour un uide visqueux la vitesse tangentielle d'un uide visqueux à une interface est continue :
(v x ) y=0
+= (v x ) y=0
−Condition aux limites dynamique pour un uide visqueux la force tangentielle est continue à une interface :
η y=0
−∂v x
∂y
y=0
−= η y=0
+∂v x
∂y
y=0
+5. Quelques écoulements visqueux
Exercice traité en n de cours
exo 13.1) Modélisation de l'écoulement de Poiseuille cylindrique
Un uide visqueux de coecient de viscosité dynamique η est compris dans un cylindre d'axe Oz , de rayon R . On se place dans les coordonnées cylindriques (r, θ, z) .
On suppose que le problème est à symétrie de révolution :
∂θ∂= 0 .
On note P
Ala pression en z = z
Aet r = 0 . De même, P
B= P (r = 0, z = L) . On suppose l'écoulement stationnaire :
∂t∂= 0 .
On suppose l'écoulement incompressible (c'est un liquide) : div~ v = 0 . On suppose l'écoulement unidimensionnel : ~ v = v
z(r, z) .
On néglige la pesanteur.
1) Montrer que la vitesse ne dépend pas de z .
2) En déduire que l'accélération d'une particule de uide est nulle.
3) Déterminer le champ de pression dans le uide.
4) Déterminer le champ des vitesses.
Techniques à maîtriser
I- Relation de Bernoulli
Justier la relation de Bernoulli et utiliser cette relation.
Interpréter d'éventuels écarts observés en vériant les conditions de validité.
ce qu'il faut savoir faire capacités
Il faut appliquer le théorème de Bernoulli (bien vérier auparavant les conditions d'application !) entre deux points le long d'une ligne de courant (vérier qu'une ligne de courant existe bien entre ces deux points !).
Vidanges et applications de la relation de Bernoulli méthode
13.1.1) Temps de vidange d'un récipient
On s'intéresse à un récipient ayant la forme d'un cylindre d'axe vertical, de hauteur H = 50cm et de rayon R = 10cm , initialement complètement rempli d'un uide parfait qui s'écoule par un orice circulaire de rayon r = 0, 5cm situé dans le fond du cylindre.
1) Calculer la vitesse d'écoulement v à l'orice de ce récipient lorsque la hauteur de uide est h . Vérier que l'on retrouve bien la loi de Torricelli dans le cas où R r .
2) Calculer le temps de vidange T de ce récipient.
13.1.2) Jet d'eau sur le lac de Genève
Le jet d'eau du lac de Genève a un diamètre initial d
0= 107mm et s'élève à une altitude H = 156m au-dessus de la canalisation horizontale qui l'alimente. On néglige les pertes par frottement dans l'air.
1) Déterminer :
1.a) la surpression p nécessaire pour le jet, 1.b) le débit volumique D
vdu jet.
13.1.3) Tube Venturi
On note S
Aet S
Bles sections d'un tube de Venturi au niveau des points A (zone 1) et B (zone 2 d'étrangle- ment : S
B< S
A).
Montrer qu'on peut déduire le débit volumique D
vdu uide de masse volumique µ de la dénivellation h entre du liquide manométrique, de masse volumique µ
0en fonction de h , S
Aet S
B.
13.1.4) Tube de Pitot
On s'intéresse à un tube de Pitot. Montrer que l'on peut déduire la vitesse de l'écoulement grâce à la mesure (faite généralement à l'aide d'un manomètre diérentiel, comme pour la sonde de Venturi) de la diérence de pression entre deux orices très petits formant :
• une prise de pression axiale en A placé à l'extrémité du tube où la vitesse est nulle ( A est dit point d'arrêt),
• une prise de pression latérale en B placé latéralement où la vitesse du uide n'est pas modiée.
13.1.5) Déversoir d'un lac
Un lac de profondeur h , se vide dans un déversoir, de largeur L , qui a un seuil susamment large pour que, dans la section S de hauteur h
0< h , la lame d'eau y coule en lets parallèles horizontaux et que la vitesse v y soit considérée comme uniforme. L'eau est assimilé à une uide parfait et incompressible.
1) Déterminer, en fonction de h et h
0, le débit volumique D
v, à travers la section S . 2) Pour quelle valeur de h
0ce débit est-il maximal ?
3) Calculer sa valeur.
II- Equation d'Euler
Utiliser les relations − →
dF = −p − → dS et − →
dF = − −−→
gradp dτ .
Exploiter l'absence de forces de viscosité et le caractère isentropique de l'évolution des particules de uide.
Utiliser l'équation d'Euler
ce qu'il faut savoir faire capacités
On part de l'équation d'Euler. Rappelons que, pour pouvoir écrire l'équation d'Euler, il faut que l'écou- lement soit parfait (c'est à dire que le uide doit être non visqueux). On néglige la force de Coriolis, si les dimensions de l'écoulement ne sont pas trop grandes. Le poids dérive d'une énergie potentielle.
Aussi, on peut écrire
−
→ f
m= ~ g = − −−→
grad e
pp= − −−→
grad (g.z)
où l'énergie potentielle de pesanteur massique est donc e
pp= g.z , l'axe Oz étant vertical, orienté vers le haut. Dans le cas de l'écoulement barotrope, si l'on réussit à trouver une relation µ = f (P) . On pourra
écrire : −−→
grad(P)
µ = −−→
grad (ϕ(P ))
Un cas particulier d'écoulement barotrope (avec ϕ(P ) =
Pµ) est celui de l'écoulement incompressible homogène : µ est alors constant dans tout le uide. On peut donc écrire :
−−→ grad(P )
µ = −−→
grad P
µ
Un écoulement est irrotationnel (ou non tourbillonnaire) si, partout dans le uide −→
rot (~ v) = ~ 0 . Le rotationnel de la vitesse étant nulle, on peut faire dériver celle-ci, via un gradient, d'un potentiel φ :
~ v = −−→
grad (φ)
L'écoulement est stationnaire si les grandeurs ne dépendent pas explicitement du temps. En particulier :
∂ − → v
∂t = ~ 0 et, si on a un écoulement irrotationnel :
∂φ
∂t = 0
Dans le cas des écoulement non potentiels, comme le rotationnel de la vitesse n'est pas nul partout dans le uide, on ne peut plus écrire les termes de l'équation d'Euler sous forme d'un gradient. Cependant, si on se déplace le long d'une ligne de courant, on peut intégrer l'équation d'Euler (en formant un produit scalaire avec − →
d` = ~ v.dt , qui fait disparaitre le terme en −→
rot ( − → v ) ∧ − → v ).
Démontrer diverses formules de Bernoulli à partir de l'équation d'Euler méthode
13.2.1) Statique des uides
Retrouver la relation fondamentale de la statique des uides à partir de l'équation d'Euler.
13.2.2) Equilibre géostrophique
On veut étudier le mouvement de l'atmosphère terrestre. Aussi, on se place dans le référentiel terrestre R non galiléen, en rotation par rapport au référentiel géocentrique R
gavec le vecteur rotation ~ Ω
R/Rg, au voisinage d'un point de la Terre à la latitude λ . On s'intéresse à un écoulement plan, horizontal.
1) Exprimer la projection horizontale de la force d'inertie de Coriolis massique. Quel est son eet ? 2) Réécrire l'équation d'Euler pour les grands écoulements en régime permanent.
3) Comparer les lignes de courant et les isobares. Dans quel sens tourne l'air atmosphérique ?
13.2.3) Nombre de Rossby dans l'atmosphère
1) Ecrire l'équation d'Euler dans le référentiel terrestre non galiléen.
On note U un ordre de grandeur caractéristique des vitesses de l'écoulement, L une dimension horizontale caractéristique de celui-ci. On appelle nombre de Rossby (noté R
o) d'un écoulement le rapport sans dimension entre le terme d'accélération et le terme lié à la force de Coriolis dans la précédente équation.
2) Évaluer R
opour un écoulement atmosphérique typique pour lequel U = 10m.s
−1et L = 1000km . Commenter le résultat obtenu.
3) Même chose pour un écoulement d'air dans une pièce : U = 1m.s
−1et L = 10m .
13.2.4) Démonstration de la relation de Bernoulli dans le cas de l'écoulement parfait, irrotation- nel, stationnaire, incompressible homogène
On s'intéresse à un écoulement parfait, irrotationnel, stationnaire, incompressible, homogène.
Déterminer la formule de Bernoulli, et son domaine d'application.
13.2.5) Démonstration de la relation de Bernoulli dans le cas de l'écoulement parfait, irrotation- nel, stationnaire, barotrope
On s'intéresse à un écoulement parfait, irrotationnel, stationnaire, barotrope.
Déterminer la formule de Bernoulli, et son domaine d'application.
13.2.6) Démonstration de la relation de Bernoulli dans le cas de l'écoulement parfait, irrotation- nel, barotrope
On s'intéresse à un écoulement parfait, irrotationnel, barotrope.
Déterminer la formule de Bernoulli, et son domaine d'application.
13.2.7) Démonstration de la relation de Bernoulli dans le cas de l'écoulement parfait, stationnaire, incompressible homogène
On s'intéresse à un écoulement parfait, stationnaire, incompressible homogène.
Déterminer la formule de Bernoulli, et son domaine d'application.
13.2.8) Ecoulement barotrope pour un gaz parfait
Un uide considéré comme un gaz parfait est en écoulement isentropique.
1) Montrer que l'écoulement est barotrope.
13.2.9) Relation de Bernoulli et premier principe de la thermodynamique
1) Montrer que pour un uide quelconque en écoulement isentropique et stationnaire, l'équation de Bernouilli prend la forme :
v
22 + e
p+ h = cte où h est l'enthalpie massique du uide.
III- Equation de Navier Stokes et conditions aux limites sur la vitesse
Utiliser la condition aux limites sur la composante normale du champ des vitesses.
Utiliser l'équation de Navier-Stokes dans un uide newtonien en écoulement incompressible.
ce qu'il faut savoir faire capacités
A l'inni, la vitesse est homogène : ~ v
∞= v
0.~ u
xet sur un obstacle ou sur une paroi, il ne peut y avoir de composante normale du uide sur la paroi (et la vitesse tangentielle est nulle si le uide est visqueux mais ce n'est pas le cas pour un écoulement parfait).
Utilisation des conditions aux limites méthode
Les inconnues dans l'équation de Navier Stokes sont les trois composantes de la vitesse, la masse volu- mique et la pression, soit cinq inconnues scalaires. Si on ajoute à l'équation de Navier Stokes la relation locale de conservation de la masse, on dispose de quatre équations scalaires : il nous manque encore une équation pour déterminer parfaitement les inconnues. Bien souvent, il s'agira de relier la masse volumique µ à la pression P , via une relation thermodynamique : µ = f (P) . Citons par exemple : pour les liquides µ = µ
0= cste (uide incompressible), pour les gaz χ =
µ1∂P∂µ(uide compressible).
Les solutions de l'équation de Navier Stokes devront bien entendu vérier les conditions aux limites, aussi bien spatiales que temporelles : au contact d'un solide, la vitesse normale est nulle et la vitesse tangentielle du uide égale à celle du solide, à l'interface entre deux uides, la force de cisaillement est continue, donc la dérivée de la vitesse suivant la normale à l'interface est aussi continue.
En projetant suivant une direction, on peut n'avoir plus qu'une équation en pression, qu'on intègre, grâce aux conditions aux limites. La projection suivant une direction orthogonale permet de trouver la vitesse, encore grâce aux conditions aux limites : ~ v = ~ 0 au contact du solide dans le référentiel du solide.
Appliquer l'équation de Navier Stokes méthode
13.3.1) Ecoulement entre deux cylindres
L'écoulement d'un uide entre deux cylindres concentriques, de rayons R
1et R
2, tournant autour de leur axe commun (Oz) aux vitesses angulaires Ω
1et Ω
2peut être décrit par le champ des vitesses :
~ v(~ r, t) =
A.r + B r
.~ u
θ1) Déterminer les constantes A et B en écrivant la continuité des vitesses du uide et des cylindres en R
1et R
2.
2) Que se passe-t-il dans le cas où Ω
1= Ω
2= Ω ?
13.3.2) Ecoulement au dessus d'un plan oscillant
L'écoulement entre un plan oscillant ( y = 0 ) et l'inni ( y → +∞ ) est donné par le champ eulérien des vitesses suivant :
~ v(~ r, t) = A.e
−k.y. cos (ω.t − k.y) .~ u
xVérier que les conditions aux limites sont correctes.
13.3.3) Loi de Darcy
Une paroi poreuse est modélisée par une couche de matière d'épaisseur ` percée de N tubes cylindriques horizontaux, de rayon a et de longueur ` ( a ` ), par unité de surface. Il existe, au sein du liquide, une diérence de pression ∆p entre les deux faces de la paroi poreuse. On ne tient pas compte du champ de pesanteur.
On admet que l'écoulement d'un uide visqueux newtonien, incompressible, à travers cette paroi est ca- ractérisé par une loi de Poiseuille cylindrique dans chaque tube, avec un champ des vitesses ~ v = v(r)~ u
ztel que :
v(r) = ∆p 4.η.` f (r)
où f (r) = r
2+ B.r + C est une fonction polynomiale d'ordre deux de la distance r à l'axe du tube.
Déterminer v(r) .
13.3.4) Ecoulement de Poiseuille plan
Un liquide - assimilé à un uide visqueux, newtonien, incompressible, de masse volumique µ et de viscosité dynamique η s'écoule entre deux plans parallèles éloignés de δ suivant l'axe Oz . On étudie l'écoulement en régime stationnaire. On admet que le champ de vitesse est de la forme :
~
v = v (z) .~ u
xoù ~ u
xest parallèle aux plans, orienté dans le sens de l'écoulement. On négligera l'eet de la pesanteur devant celui des forces de pression.
Déterminer v (z) .
13.3.5) Ecoulement de Poiseuille cylindrique
On considère l'écoulement permanent d'un uide de viscosité η (écoulement de Poiseuille) dans un tube cylindrique d'axe Oz , de section circulaire et de rayon R .
On admet que la vitesse est ~ v(r, z, θ) = v
z(r)~ u
z; que la pression ne dépend que de z et que et la variation de la pression est constante le long de l'axe z . On négligera la pesanteur.
Déterminer la vitesse du uide.
13.3.6) Champ des vitesses dans un ruissellement laminaire
Un liquide - assimilé à un uide visqueux, newtonien, incompressible, de masse volumique µ et de viscosité dynamique η s'écoule sur un plan incliné d'un angle α sur l'horizontale sur une hauteur δ constante. On étudie l'écoulement en régime stationnaire. On admet que le champ de vitesse est de la forme :
~ v = v (x, z) .~ u
xoù ~ u
xest parallèle au plan incliné, orienté dans le sens de l'écoulement et ~ u
zest orthogonal à l'écoulement (et donc au plan incliné), orienté depuis le plan vers le liquide.
1) Montrer qu'alors v (z) uniquement.
2) Déterminer le champ de pression P (x, z) dans le uide.
3) Déterminer v (z) .
13.3.7) Champ des vitesses dans un amortisseur hydraulique
On schématise un amortisseur hydraulique par un cylindre de rayon R , dans lequel peut se déplacer un piston de longueur ` et de rayon R
0= R − a (où a R ). Le cylindre contient une huile incompressible, de masse volumique µ et de viscosité dynamique η , qui peut s'écouler entre le piston et la paroi du cylindre. On néglige les eets de la pesanteur. Le champ de vitesse v
z(r) du uide entre le piston et la paroi est assimilable à un champ v
z(x) puisque a R .
1) Exprimer l'équation diérentielle suivie par v
z(x) .
2) Trouver v
z(x) dans le référentiel du cylindre (le piston se déplace avec la vitesse v
p).
IV- Utilisation du nombre de Reynolds
Évaluer en ordre de grandeur le rapport du terme convectif sur le terme diusif et le relier au nombre de Reynolds dans le cas d'une unique échelle spatiale.
Évaluer un nombre de Reynolds pour choisir un modèle de traînée linéaire ou un modèle de traînée quadratique.
ce qu'il faut savoir faire capacités
Il s'agit de faire un raisonnement sur des ordres de grandeurs. Par exemple, avec le nombre de Reynolds Re =
µ V Lη=
V Lνil y a deux cas biens marqués : si Re 1 : la diusion est prédominante (le temps de transport de la quantité de mouvement par diusion est beaucoup plus court que par convection) ; si Re 1 : la convection est prédominante (le temps de transport de la quantité de mouvement par diusion est beaucoup plus long que par convection).
On parlera d'écoulement laminaire si Re < 2000 .
Nombre de Reynolds méthode
13.4.1) Nombre de Reynolds associé à une voiture
On s'intéresse à une voiture qui se déplace dans l'air de viscosité η = 18.10
−6P l avec la vitesse v = 100km/h . Calculer le nombre de Reynolds. Qualier l'écoulement.
13.4.2) Nombre de Reynolds associé à l'écoulement d'eau d'un robinet On s'intéresse à un tuyau d'eau de diamètre intérieur d = 12mm .
Justier le fait que pour un débit volumique D
1= 0, 2L/min , l'écoulement est laminaire et pour un débit D
2= 10L/min , l'écoulement est turbulent.
13.4.3) Nombre de Reynolds associé à l'écoulement d'huile sur un plan incliné
On s'intéresse à une mince couche d'huile (de viscosité η = 1, 0P l , masse volumique µ = 1, 0.10
3kg/m
3) d'épaisseur e = 1mm , qui coule le long d'un plan zOx incliné d'un angle α = 30
◦. Son champ des vitesse est de la forme
~ v = µ.g. sin α
2η y. (2.e − y) .~ u
xL'écoulement est-il laminaire ?
13.4.4) Nombre de Rossby dans l'atmosphère
1) Ecrire l'équation d'Euler dans le référentiel terrestre non galiléen.
On note U un ordre de grandeur caractéristique des vitesses de l'écoulement, L une dimension horizontale caractéristique de celui-ci. On appelle nombre de Rossby (noté R
o) d'un écoulement le rapport sans dimension entre le terme d'accélération et le terme lié à la force de Coriolis dans la précédente équation.
2) Évaluer R
opour un écoulement atmosphérique typique pour lequel U = 10m.s
−1et L = 1000km . Commenter le résultat obtenu.
3) Même chose pour un écoulement d'air dans une pièce : U = 1m.s
−1et L = 10m .
Les techniques mathématiques à connaître
Dérivées partielles connues
On suppose que df (x, y) = a(x, y) dx + b(x, y) dy , où
• la fonction a(x, y) =
∂f∂xest connue ;
• la fonction b(x, y) =
∂f∂yest connue ;
• la fonction f (x, y) est à déterminer.
Première intégration
On suppose que y = cste ⇒ df (x, y) = a(x, y) dx , que l'on peut intégrer : Z
df (x, y) = Z
a(x, y) dx ⇒ f (x, y) = A(x, y) + C(y) avec
• A(x, y) , une primitive de a(x, y) (par rapport à x ) : A(x, y) = R
a(x, y) dx ;
• C(y) , une constante pour x donc a priori une fonction de y (qu'il s'agit de déterminer).
Résultat intermédiaire On a donc maintenant :
b(x, y) = ∂f
∂y = ∂
∂y (A(x, y) + C(y)) = ∂A(x, y)
∂y + ∂C (y)
∂y ⇒ ∂C (y)
∂y = b(x, y) − ∂A(x, y)
∂y Comme C(y) n'est fonction que de y , dC(y) = b(x, y) dy −
∂A(x,y)∂ydy .
Seconde intégration
Il s'agit maintenant d'intégrer cette précédente relation : Z
dC(y) = Z
b(x, y) dy −
Z ∂A(x, y)
∂y dy On trouve donc une primitive C(y) = B(x, y) − D(x, y) + E où
• B(x, y) , une primitive de b(x, y) (par rapport à y ) : B(x, y) = R
b(x, y) dy ;
• D(x, y) , une primitive de
∂A(x,y)∂y(par rapport à y ) : D(x, y) = R
∂A(x,y)∂y
dy ;
• E , une constante aussi bien pour x que pour y . Conclusion
La fonction recherchée est f (x, y) = A(x, y) + B(x, y) − D(x, y) + E .
Calcul des fonctions f (x, y) dont on connaît les dérivées partielles méthode
13.5.1) Calcul d'une fonction f (x, y) telle que df = a dx + b dy
1) Déterminer la fonction f dont la diérentielle est df = a dx + b dy où a et b sont des constantes.
13.5.2) Calcul d'une fonction f (x, y) telle que df = y dx + x dy 1) Déterminer la fonction f dont la diérentielle est df = y dx + x dy .
13.5.3) Calcul d'une fonction f (x, y) telle que df = y
2− 3
x dx + 1 + x
2y dy 1) Déterminer la fonction f dont la diérentielle est df = y
2− 3
x dx + 1 + x
2y dy .
13.5.4) Calcul d'une fonction f (x, y) telle que df = y
2x dx + x
2y dy 1) Déterminer la fonction f dont la diérentielle est df = y
2x dx + x
2y dy .
13.5.5) Calcul d'une fonction f (x, y) telle que df = 2 y x dx + x
2dy
1) Déterminer la fonction f dont la diérentielle est df = 2 y x dx + x
2dy .
Résolution de problème
La trompe à vide
Extraits de la notice d'un matériel pour la chimie site du vendeur
De l'eau pour faire le vide
Accueil > Résultats de votre Recherche > Page Produit Trompe à eau
Pour la création de vide et l'aspiration de liquides et de vapeurs (connecter un piège à froid au besoin).
Particulièrement ecace avec une pression d'eau faible.
- Consommation d'eau de 300 L/h ;
- Pression nale de 20 mbar avec une pression de l'eau de 1 bar ; - Volume d'aspiration, ±270 L d'air par heure ;
- Bonne résistance chimique ;
- Température d'utilisation prolongée max. de 80
◦C .
Les trompes à eau sont livrées avec une olive (diamètre extérieur 12 − 13 mm ) pour le raccord pour l'eau et une autre olive (diamètre extérieur 9 − 11 mm ) pour le raccord au vide.
exo 13.2) Enoncé
1) Faire le schéma d'une trompe à eau et en donner les dimensions caractéristiques, en particulier le diamètre
du goulot d'étranglement.
Exercices d'oral pour s'entraîner
exo 13.3) Oscillations dans un tube en U
On s'intéresse à un tube en U, de section constante S , placé dans un plan vertical, au repos par rapport au référentiel d'étude terrestre supposé galiléen.
Il contient un volume V = S.L d'un liquide incompressible de masse volumique µ . On note g l'accélération de la pesanteur en ce lieu.
A l'équilibre, les deux surfaces libres du liquide dans les deux branches sont à une même altitude choisie comme origine d'un axe Oz vertical ascendant.
L'écoulement est supposé parfait (ce qui revient à négliger les forces de frottement intérieur dues à la viscosité du liquide et les forces de tension supercielle).
Le liquide se comporte de la même façon que dans un tube de courant où la vitesse v est uniforme dans toute la section, et même, dans toute la colonne de longueur L (car µ = cste ).
En tout point M du uide, la vitesse est ~ v(M, t) =
dzdt~ e
t. où ~ e
test le vecteur unitaire suivant la tangente orientée à la ligne de courant passant par M . Le long de la ligne de courant AB , on note s l'abscisse curviligne, avec R
BA
ds = L . 1) Etablir l'équation diérentielle L z ¨ + h
v2
2
+
Pµ+ g z i
BA