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ARBRES A CHATONS = MENTIFERES

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Renseignements pratiques et objectifs: Jean-Pierre Geslin,

votre vénéré professeur, vous guidera avec assurance et distinction…

(2)

Où ?

Rendez-vous à la station : "La Borne- Blanche" dans « Orry-La Ville » sur le pont de la voie de chemin de fer (au bout de la rue qui se trouve derrière l’église).

Quand ?

A --- le --- Tout retard sera sanctionné avec sévérité…

… confitures et fourmis rouges…

Avec quoi ?

1) S’équiper en fonction du temps

(prévoir vêtement léger imperméable et chaussures étanches)

… un étudiant ou un enseignant ne fond pas sous la pluie (en général…).

2) Disposer de sandwichs et de boissons… sans alcool….

3) Une vieille revue format 21 X 27 (dont le papier n’est pas glacé) ou encore mieux : un bottin périmé.

… Les plantes seront glissées entre les pages et ainsi sècheront.

4) Un feutre qui servira à écrire le nom des végétaux (ou leur n°… voir suite).

5) La liste des végétaux communiquée par votre professeur préféré… ☺. 6) Si possible un petit livre de détermination des végétaux et des animaux.

7) Son appareil photo et son caméscope… si on dispose du matériel…

Objectifs

1) Découvrir comment perdre les élèves les plus agités…

2) Ramener de succulents champignons pour belle-maman…

3) Pratiquer une " course d’orientation" (voir fin de ce polycopié). Inciter à une étude littéraire (contes, légendes, récits…), historique (temps cyclique : saisons + temps historique : l’histoire des forêts et les forêts dans l’histoire) et technologique (du bois au papier).

4) Objectif de connaissances : composantes du milieu forestier (végétaux, animaux… qui mange quoi ou qui ?, sol, phénomènes météorologiques) + structure horizontale (organisation de l’espace au sol) et verticale (strates) + les fonctions de la forêt (biologiques / aux êtres vivants dont l’homme, économiques… la forêt source de matières premières et sociales… détente et plaisir esthétique) + marques de l’activité et de la présence de l’homme dans le milieu forestier…

5) De savoir faire (apprendre à observer, à lire un paysage… mais aussi REALISER UN HERBIER.

Comment se fabriquer un herbier ? Lors de la sortie, on prélève les végétaux herbacés en totalité et on sectionne sans les arracher des rameaux des végétaux ligneux… Choisir de préférence des parties fleuries. Les plantes sont placées entre les pages des journaux apportés (afin d’assurer un séchage) en mentionnant le nom ou le n° correspondant. Ne pas les mettre dans des sacs en plastique... On détermine les plantes (dont on n’a pas noté le nom lors de la sortie) l’après-midi même lorsque les échantillons sont encore à l’état frais (voir liste pages suivantes). S’il n’a pas plu la veille, le séchage est suffisant : après classement, on fixe 1 ou 2 plantes par page cartonnée à l’aide de ruban adhésif. On écrit le nom français, le nom latin (identique pour tous les pays… d’où son intérêt) et la famille. La page de garde comportera le lieu de récolte et la date.

L’herbier relié devra être présenté pour correction et évaluation à votre estimé professeur dans la semaine suivant la sortie.

6) De comportement :perception de l’interdépendance de l’homme et du milieu naturel et responsabilisation (la forêt pour l’homme et l’homme pour la forêt).

Il n’a pas écrit "station d’Orry-La ville" mais bien station "La borne blanche".

Je suis pourtant sûr que certains vont se planter !

HIPS…

Prévoir… avant tout d’être à

l’heure…

Pas de tente ?

(3)

Informations à lire avant la sortie :

La biosphère (partie de l’écorce terrestre où la vie est possible) est constituée d’unités naturelles ou « écosystèmes ».

La forêt est un écosystème dominé par l’arbre.

Un écosystème se compose : - de parties inertes formant le BIOTOPE.

Il correspond à l’environnement physico-chimique : climat, sol...

- de parties vivantes : les animaux et les végétaux formant la BIOCENOSE.

- Le scientifique qui étudie l’écologie ( = étude des relations réciproques entre les organismes animaux et végétaux et leur environnement) est un écologue, mais pas obligatoirement un écologiste (= défenseur de la nature et de l'environnement).

- Le mot "plante" doit être réservé aux végétaux plantés… c’est-à-dire pourvus de racines avec vaisseaux conducteurs de sève. Les mousses qui possèdent des poils absorbants ( = rhizoïdes") n’ayant pas une véritable structure de racines (pas de vaisseaux conducteurs ne sont donc pas des plantes… mais il s’agit bien de végétaux. Un champignon (se développant sur des filaments formant ce que l’on nomme le "mycélium") ou une algue (qui peut être fixée par des crampons) ne sont pas des plantes (pas de racines structurées).

- Bourgeon : organe végétal, en général ovoïde (parfois pointu), situé à l’extrémité des tiges ou à l’aisselle des feuilles et qui permet la croissance en longueur des rameaux.

- Feuille : organe végétal qui s’attache en général sur une tige par un "pétiole" et dont la partie distale aplatie ou "limbe" assure l’essentiel de la photosynthèse (= synthèse chlorophyllienne). Le limbe des feuilles peut être simple ou composé (quand il est divisé en folioles). A la base du pétiole existent parfois deux petites expansions appelées "stipules".

- Racine : partie de la plante qui sert à la fixation et, grâce à des poils absorbants, à l’absorption de l’eau et des substances dissoutes.

La racine renferme des tissus assurant (comme dans les autres parties de la plante) la conduction de la sève : le xylème pour la sève dite brute (eau + sels minéraux) et le phloème pour la sève sucrée.

- Arbre : plante ligneuse ( = qui renferme du bois) à tige non ramifiée dès la base ( = existence d'un tronc ou "fût") portant une "cime"

(constituée de branches garnies de feuilles) et ayant au moins 7 mètres de hauteur au total. Une "essence" est une espèce d’arbre.

- Un arbuste est plus petit (au moins 1 mètre à moins de 7m) mais présente également un tronc.

- Un arbrisseau est une plante ligneuse ramifiée dès la base et dépassant rarement 3 ou 4 mètres de hauteur (pensez au lilas et au noisetier).

- Sous-arbrisseau : arbrisseau de moins de 1 mètre de hauteur (exemple : les bruyères). Il possède une souche ligneuse sur laquelle se développe chaque année des rameaux herbacés.

- Bois :

* Pour le botaniste, le mot "bois" désigne le tissu végétal qui conduit la sève brute (= sève ascendante constituée d’eau et de sels minéraux). On dit encore "xylème".

* Dans le langage courant, le terme "bois" correspond à la masse dure qui constitue l’essentiel de

l’intérieur du tronc d’un arbre c’est-à-dire l’ensemble du "duramen" ou "cœur" (= bois central mort et très dur absent chez le bouleau et le charme) + "l’aubier" (= bois vivant + tendre + périphérique et + clair)…A l’exception de "l’écorce" au sens large.

(4)

- La faune est l’ensemble des espèces animales qui vivent en un lieu donné.

A la Borne-blanche vous rencontrerez souvent de gros insectes : les lucanes ou cerfs-volants (35 à 50 mm) dont les mandibules sont particulièrement développées chez les mâles. Les larves vivent 4 ans dans les troncs des vieux chênes (et des vieux châtaigniers) avant de devenir des nymphes puis des adultes. Très souvent vous trouverez sur le chemin, de tels lucanes qui s’agitent sur le sol pendant des heures alors que la partie arrière du corps a été arrachée... des oiseaux ont dévoré l’abdomen laissant la partie antérieure cuirassée de l’insecte.

Dans les plantations de résineux, disposés ici parallèlement, vous découvrirez peut-être des pelotes de réjection (au pied des arbres portant des traces blanches de fientes) recrachées par des chouettes et contenant les restes non digérés de leurs repas.

Vous entendrez au printemps le coucou gris (Cuculus canosus), oiseau d’une centaine de grammes qui parasite 125 espèces en particulier le rouge- gorge et la Rousserolle turboïde. Le coucou femelle, en l’absence des propriétaires du nid, balance un œuf de la couvée et en pond 1 à la place en 5 à 6 secondes. L’opération peut être répétée jusqu’à 27 fois… Certains oiseaux découvrent la substitution : la fauvette à tête noire éjecte l’œuf du coucou et le pouillot véloce préfère abandonner son nid et sa propre couvée. Plus fréquemment, l’échange n’est pas remarqué et le poussin du coucou éclot au bout d’une 12 aine de jours, c’est-à-dire avant les propres petits de l’oiseau parasité. 6 à 10 heures plus tard, le bébé coucou fait le vide autour de lui. Les parents adoptifs assistent au massacre sans broncher et ne cherchent pas à récupérer leurs œufs (même le pipit des prés qui pourtant niche à terre…).

Le bébé coucou reste 21 à 23 jours au nid, nourri par les propriétaires, puis 3 semaines à proximité, nourri par les oiseaux du voisinage. Si les parents adoptifs passent à un régime végétal dans un 2ème temps (alouettes, verdiers, bruants, vanneaux huppés, poules d’eau et faisans) : le bébé coucou meurt.

- La flore est l’ensemble des espèces végétales qui vivent en un lieu donné.

- Vivaces : se dit des plantes qui vivent plusieurs années. C’est évidemment le cas des arbres.

- Annuelles : se dit des plantes qui effectuent leur cycle complet : germination, croissance, floraison (= transformation du bouton floral en fleur épanouie) et

fructification (= formation des fruits) et meurent en 1 année ou moins.

- Bisannuelles : plantes dont la vie, depuis la germination à la fructification puis à la mort, s’étend sur 2 années du calendrier.

- Parcelle : surface délimitée qui constitue soit une unité administra- tive (« parcelle cadastrale »), soit une unité de gestion (« parcelle forestière »), soit une unité d’observation (« parcelle expérimentale »).

- Futaie : peuplement forestier provenant de semis ou de plan-

tations. Lorsque tous les individus de la parcelle ont le même âge, la futaie est dite "régulière" =

"équienne". Si les individus sont d’âges variés, la futaie est dite "irrégulière" = "jardinée".

Au cours de son développement, une futaie régulière passe successivement par différents stades : brosse de semis, fourré, gaulis, perchis, jeune futaie puis vieille futaie…

* Brosse de semis (1 an) : 1er stade de développement d’une futaie qui correspond à des arbres d’environ 20 cm souvent enfouis dans la végétation herbacée. Le forestier procède à un dégagement annuel de la végétation concurrente.

* Fourré (2 à 10 ans) :la végétation, très dense, d’une hauteur de 1 à 2 mètres, est difficilement pénétrable pour l’homme car les tiges sont encore garnies de leurs branches dès la base. Le forestier continue les dégagements annuels de la végétation concurrente et pratique le dépressage (élimination de certains jeunes plants).

* Gaulis (10 à 25 ans) : arbres de moins de 10 cm de diamètre, d’une hauteur de 3 à 8 mètres, ayant perdu leurs basses branches. 10000 tiges par hectare. Les jeunes arbres mal conformés sont éliminés : c’est « le nettoiement » tous les 5 ans.

Dans la répartition verticale d’un écosystème forestier, on distin- gue différentes "couches" (ou strates) de

végétations différentes superposées.

La strate arborescente : elle corres- pond aux arbres de 1ère grandeur.

La strate arbustive qui comprend arbustes, arbrisseaux et sous-arbrisseaux mais aussi (voir suite) les "baliveaux".

La strate herbacée (végétaux dressés et rampants) à tiges souples (y compris les fougères et les prêles) jusqu’à 1 mètre de hauteur.

La strate muscinale (= strate des mousses) encore appelée strate cryptogamique (elle inclut aussi lichens + champignons) formée de végétaux bas sans vaisseaux conducteurs.

La strate des épiphytes : végétaux qui utilisent comme support les troncs et les branches : chèvrefeuilles, certains champignons et lichens.

La strate hypogée (dans le sol).

(5)

* Perchis (25 à 75 ans) : arbres ayant entre 10 et 20 cm de diamètre et une hauteur de 8 à 20 voire 30 m. 1000 jeunes arbres par hectare. Des « coupes d’éclaircie » sont pratiquées tous les 5 ans.

* Jeune futaie (75 à 180 ans) : les arbres ont un tronc = « fût » de 20 à 40 cm de diamètre et une hauteur de 20 m. en moyenne 400 arbres à l’hectare. Le forestier pratique des

« coupes d’amélioration » tous les 10 ans.

* Vieille futaie (180 à 240 ans) : les arbres arrivent à maturité. Ils ont de 50 à 80 cm de diamètre et de 20 à 30 mètres de hauteur. 100 arbres à l’hectare.

- Taillis : peuplement forestier dont les arbres sont coupés à intervalles réguliers et rejettent soit à partir de leur souche (constituant des "cépées") ou par des pousses issues des racines (ces pousses sont nommées drageons). Rejettent bien de souche : le charme, le chêne, le châtaignier, l’aulne, le tilleul et le tremble. Le hêtre rejette mal et les conifères ne rejettent pas.

- Taillis sous futaie : certains arbres sont préservés et conservés en futaie alors que d’autres sont coupés et évoluent en taillis. Les arbres épargnés à la 1ère coupe sont les

"baliveaux", par 2 coupes successives sont les "modernes", 3 coupes : les "anciens", 4 coupes : les "bianciens", 5 coupes : les "vieilles écorces".

- Litière : ensembles des branches mortes, des feuilles (caduques ou non), des écailles de bourgeons et des fruits tombés sur le sol.

- Sylviculture : partie de l’agriculture qui se rapporte à la mise en valeur et à l’exploitation des forêts. Outre son rôle économique (exploitation du bois), la forêt protège le sol de l’éro- sion, libère de gdes quantités d’oxygène par sa photosynthèse, régule l’écoulement des eaux de pluie en fonctionnant comme une éponge géante, freine les vents et fixe les poussières.

- La garrigue (d’un mot provençal) : formation végétale "ouverte" (= le sol n’est pas complètement recouvert par la végétation) sur terrain calcaire, en climat méditerranéen. Elle résulte :

→ de la dégradation d’une forêt sous l’influence du surpâturage, des incendies et des défrichements excessifs (garrigue à chêne Kermès = garric, arbuste de 2 m de haut dont les feuilles ressemblent à celles du houx)

→ d’une installation sur d’anciennes cultures en terrasses abandonnées (garrigue à romarin).

La garrigue est dominée par des plantes ligneuses basses (sous-arbrisseaux, arbrisseaux, arbustes) + quelques arbres comme les chênes verts.

- Le maquis (d’un mot corse) : formation végétale "fermée" (= le terrain est recouvert par la végétation) et dense sur terrain siliceux (acide), en climat méditerranéen, qui résulte de la dégradation d’une forêt (surpâturage, incendies et défrichements excessifs). Le maquis est aussi dominé par des plantes ligneuses basses (sous-arbrisseaux, arbrisseaux et arbustes : myrtes, bruyères, arbousiers =

"arbres aux fraises" et lauriers-roses) souvent épineuses (comme la liane nommée salsepareille) et adaptées à la sécheresse + quelques arbres (chênes verts = Yeuses, chênes-liège).

- La lande (d’un mot gaulois) : formation végétale généralement fermée sur terrain pauvre et acide, en climat tempéré océanique d’Europe (Gascogne, Bretagne, Irlande, Angleterre et Ecosse). La lande est dominée par des plantes ligneuses basses (bruyères, genêts et ajoncs) auxquelles s’ajoutent des fougères. Certaines landes sont d’origine naturelle, le sol pauvre et le vent interdisant le développement de la forêt. D’autres sont issues de la dégradation de forêts de chênes (chênaies).

On distingue parmi les forêts :

* Les forêts résineuses qui sont constituées de conifères : c’est le cas de la taïga (au Sud de la toundra).

* Les forêts sclérophylles cons- tituées d’arbres à petites feuilles coriaces, persistantes et à cuticule épaisse adaptées à la sécheresse : c’est le cas de la forêt de chêne vert.

* Les forêts sempervirentes cons- tituées d’essences à grandes feuilles molles persistantes comme dans la forêt équatoriale.

* Les forêts feuillues caducifoliées constituées

d’essences à feuilles caduques (essences qui perdent toutes leurs feuilles cha- que année) comme dans la hêtraie).

(6)

Liste des plantes de « La Borne Blanche » :

NOMS COMMUNS : NOMS

SCIENTIFIQUES :

FAMILLES : Quelques informations :

Embranchement des bryophytes ou "mousses" + "hépatiques": végétaux terrestres sans racines.

1 – Polytric commun Polytricum formosum

Polytrichacées

2 – Leucobryum glauque

Leucobryum glaucum

Leucobryacées

Les mousses, après fécondation, donnent naissance à un « sporogone ». Il contient des spores qui engendreront un filament vert et ramifié : le protonéma.

Celui-ci redonne des axes feuillés portant des organes mâles ou anthéridies (en forme de massue) renfermant les cellules reproductrices mâles (anthérozoïdes = spermatozoïdes) ou des organes femelles ou archégones (en forme de bouteilles) produisant 1 cellule reproductrice femelle : l’oosphère. La fusion des cellules sexuelles redonne le sporogone.

Embranchement des ptéridophytes (= cryptogames vasculaires). Ce sont les fougères, les prêles et les plantes apparentées.

3 – Fougère aigle Pteris aquilina = Pteridium aquilinum

Polypodiacées Son nom est dû au fait que la section du pétiole montre (en brun) le schéma d’un aigle à 2 têtes. Les feuilles sèches ne pourrissent pas au cours de l’hiver et peuvent constituer un combustible pour les incendies de forêts en mars-avril.

Les phanérogames (du grec phaneros = visible et gamos = mariage car la reproduction fait appel à des organes bien visibles qui sont, selon les cas, des cônes ou des fleurs) encore appelées spermaphytes (du grec sperma = graine et phuton = plante ou plantes à graines) regroupent les gymnospermes (cf. les conifères) dont les graines ne sont pas incluses dans un ovaire + les angiospermes (cf. les plantes à fleurs) dont les graines sont incluses dans un ovaire.

4 - Jonc Juncus S.P. Joncacées Selon l’espèce, tige arrondie sans feuilles ou tige portant des feuilles linéaires pliées en gouttière. Attention, les "scirpes" (famille des Cyperacées) ne sont pas des joncs : ils ont des tiges feuillées de section généralement triangulaire.

5 – Carex ou laiches Carex S.P. Cypéracées : famille du papyrus.

100 espèces ≠ en France. Tiges généralement triangulaires et coupantes, sans noeuds : 5 cm à + de 2 m selon espèces. Portent en haut 1 ou des épis mâle(s) et en dessous des épis femelle(s). Voir photo p. 17 à droite.

6 – Jacinthe des bois

Endymion nutans Plante à bulbe atteignant 40 cm. Fleurs bleues en grappe disposées d’un même côté en avril-mai. Chaque fleur comporte 6 pétales soudés en tube.

7 - Muguet Convallaria maialis

Liliacées : famille des lis, des tulipes et des

asperges. Plante vivace.10 à 25 cm. Baies toxiques causes de troubles digestifs et cardia- ques (ralentissement puis accélération du pouls). Oiseaux pas incommodés.

8 - Calamagrostis = Roseau des bois

Calamagrostis epigeios

Herbe vivace, de70 cm à 2 m. Feuilles larges de 4 à 20 mm. Epillets de couleur violacée.

9 – Brome doux Bromus mollis Herbe annuelle de taille très variable ( 5 cm à 1 m). Voir page 14 à gauche.

10 – Brome stérile Bromus sterilis Espèce annuelle de 50 cm à 1 m. Longues arêtes ( 15 à 30 mm). Voir p 14 à dte.

11 - Orge queue-de- rat = "Voyageur"

Hordeum murinum Herbe annuelle de 30 cm à 1,5 m. L’épi, glissé dans une manche, à tendance à remonter sous l’effet des mouvements du sujet (d’où le nom de "voyageur").

12 - Paturin Poa S.P. (1) Poa nemoralis est une herbe vivace des bois, grêle de 20 à 80 cm. Voir photo p17.

13 - Melique uniflore Melica uniflora

Graminées : de "gramen" =

"gazon". Tige creuse appelée "chaume".

Feuilles à nervures parallèles. Fleurs réunies en épis. 350

espèces en France. Herbe vivace à souche rampante. Tiges atteignant 60 cm. Voir photo page 17.

(7)

14 - Hêtre = foyard Fagus sylvatica Arbre de 10 à 40 mètres vivant de l’ordre de 250 ans. Ecorce lisse. Bourgeons pointus. Feuilles non dentées. Le fruit épineux du hêtre, qui s’ouvre par 4 valves, libère 2 graines ou faines = faînes (comestibles). Bois très recherché (meubles, parquets, traverses). Le bois de hêtre, après combustion incomplête, fourni la créosote : un antiseptique respiratoire.

Les limbes des feuilles portent souvent des "galles pointues" = "galles en pépin d’orange" dues à l’insecte diptère Mikiola fagi. Les grosses galles rouges sont dues à des femelles et les petites vertes à des mâles.

15 - Chêne sessile = Chêne rouvre

Quercus sessilifolia Arbre qui atteint 40 mètres et plusieurs siècles. Pétiole des feuilles long et limbe sans poils. Pédoncule du fruit (muni d’une cupule et appelé gland), court (moins de 1 cm). Bois le + recherché, un peu plus tendre que celui du suivant.

16 - Chêne pédonculé

Quercus

pedonculata

Arbre qui atteint 40 mètres. Longévité 400 ans à 1000 ans. Pétiole court et limbe sans poils. Pédoncule du fruit (muni d’une cupule et appelé gland), long (3 cm). 2 "oreillettes" à la base des feuilles. Les feuilles sèchent à l’automne et restent parfois sur l’arbre jusqu’au printemps. Feuilles portant souvent des galles. Bois très recherché.

17 - Charme Carpinus betulus

Fagacées = Cupulifères : arbres ou arbustes à feuilles en gal caduques.

Fleurs ♂ et ♀ sur le même pied, les ♂ en chatons, les ♀ solitaires ou en

chatons. Fruits indéhiscents.

Arbre atteignant 25 mètres et 150 ans. Rejette de souche, c’est une essence idéale pour constituer des taillis. Feuilles présentant des petites dents.

18 - Bouleau verruqueux

Betula verrucosa Bétulacées : famille des aulnes

et des bouleaux.

Arbre atteignant 30 m. et vivent entre 40 et 100 ans. Châtons ♂ pendants, châtons

♀ petits et dressés. Supporte le froid. Feuilles utilisées pour soigner les maladies urinaires (elles ont une action diurétique et désinfectante) et les rhumatismes.

19 - Noisetier = Coudrier

Corylus avellana Corylacées Arbrisseau qui atteint 5 à 7 m. Fleurit avant la formation des feuilles. C’est avec son bois que les sourciers fabriquent leurs baguettes. Donne des fruits comestibles : les noisettes très appréciées de l’homme mais aussi des écureuils et d’oiseaux comme les sitelles.

20 - Saule marsault Salix caprea Arbuste de 2 à 10 m. Vit 40 à 50 ans. Fleurit avant la formation des feuilles.

Face inférieure des feuilles grisâtre. Des individus ♂ et d’autres ♀. Les forestiers le considère comme un mort-bois, c’est-à-dire un bois sans valeur (bois spongieux) et le détruisent. Néanmoins, son bois tendre et léger est de + en + utilisé en décoration intérieure.

21 - Peuplier tremble

Populus tremula

Salicacées : famille regroupant les

trembles, les peupliers,

et les saules. Arbre de 5 à 25 m. et 100 ans. Pétiole des feuilles aplati qui permet à la feuille de trembler au moindre souffle de vent. Racines traçantes produisant des pousses ou drageons. Bois servant à la fabrication des allumettes et de la pâte à papier. La croix du Christ était en bois de tremble. Résiste bien à la pollution.

22 - Orme

champêtre = Orme rouge = Ormeau

Ulmus campestris Ulmacées Arbre de 5 à 35 m. vivant 300 à 400 ans. Les limbes des feuilles des ormes sont dissymétriques à la base. Fruits : samares dont l’aile entoure la graine.

Aime les sols argileux riches en matières nutritives. Maladie « hollandaise de l’orme » ou « graphiose » due à un champignon : Ceratocystis ulmi = Graphium ulmi véhiculé par un insecte du genre scolyte.

ARBRES A CHATONS = MENTIFERES

(8)

23 - Houblon Humulus lupulus Cannabinacées : famille du chanvre.

Tiges souterraines vivaces. Tiges annuelles grimpantes pouvant atteindre 6 m.

Jeunes feuilles comestibles. Plants femelles cultivés en Alsace dans des « hou- blonnières ». On les utilise en cas d’insomnie car elles ont un effet somnifère. Les fleurs ♀, regroupées en petits cônes mimant un choux de Bruxelles, donnent à la bière (orge germée ou malt + eau + levure + houblon) son arôme et son amertume caractéristiques. A droite en entrant dans le bois.

24 - Ortie Urtica S.P. (1) Urticacées : Feuilles couvertes de poils raides contenant un liquide urticant. La grande ortie (Urtica dioica), qui fut un légume de disette, sert à la fabrication industrielle de la chlorophylle.

25 - Renouée des buissons = Vrillée = Serpentaire…

comme la suivante !

Polygonum dumetorum

Espèce vivace par sa tige souterraine ( = rhizome), grimpante, vendue et utilisée pour camouflée des constructions rébarbatives. Parvient à étouffer les haies et monte jusqu’à 20 mètres sur les arbres ! Fleurs blanches et fruits roses. Originaire de l’Ouest de la Chine et du Tibet. Introduite en France vers 1890. Ressemble au faux liseron ou Renouée liseron "Polygonum convolvulus" mais sa tige est arrondie et non pas anguleuse. Sur chemin.

26 - Renouée à cuspides = Serpentaire

Polygonum cuspidatum

=

Reynoutria japonica

Polygonacées : inclus les rumex dont le calice a 6 divisions (si feuilles acides, ce sont les oseilles et

sinon, ce sont les patiences) et les renouées dont le calice a 5 divisions.

Plante vivace qui atteint 2 à 3 m. Originaire du Japon et introduite au début du XIXème siècle dans les jardins. Difficile à éliminer une fois qu’elle est installée…

d’où son nom de serpentaire. S’est naturalisée. Ressemble à Polygonum sachalinensis (plus haute et à feuilles de plus de 15 cm). A l’entrée du bois.

27 – Compagnon blanc

Lychnis dioïca = L.

vespertina = Silène alba = Melandrium album

Caryophyllacées : famille de l’oeillet

Plante annuelle, bisannuelle ou vivace atteignant 1 m. Fleurs blanches ♂ et ♀ portées par des pieds séparés. Fleurs ♀ (plus renflées) pollinisées par les papillons de nuit. Peut s’hybrider avec Melandrium silvestre et produire des fleurs roses. A la lumière, avant d’entrer dans le bois.

28 - Mahonia commun

Mahonia aquifolium Berbéridacées Sous-arbrisseau ornemental (rarement sauvage) à fleurs jaunes. Fruits bleus.

29- Clématite blan- che = Herbe aux gueux = Cheveux de la vierge

Clematis viltalba Liane très commune dont les tiges peuvent atteindre 20 mètres, parfois 30 m.

de long. Fleurs blanches parfumées. Les fruits mûrs portent une arête plumeuse argentée. Ils restent sur la plante durant tout l’hiver.

30 - Anémone sylvie Anemone nemorosa Plante vivace par son rhizome. 15 à 25 cm. Fleurs blanches. Ne pas confondre avec l’anémone des bois (Anemone sylvatica), vivace pouvant être 2 fois + grande (15 à 50 cm).

31 – Renoncule rampante = Bouton d’or rampant

Ranunculus repens Les différentes espèces de boutons d’or sont des plantes terrestres, vivaces, à fleurs jaunes. Chez R. repens, les tiges couchées atteignent 50 cm. Pédoncule floral strié (différence avec Ranunculus acris, la renoncule âcre). Les pétales sont contre les sépales chez R. repens er R. acris, ils sont rabattus chez la renoncule bulbeuse R. bulbosus.

32 – (H)ellébore foetide

Helleborus foetidus Plante vivace de 30 à 50 cm. Fleurs groupées en clochettes pendantes. Nectar à odeur désagréable. Meurt après la floraison.

33 - Ancolie commune

Aquilegia vulgaris

Renonculacées C’est la famille des

boutons d’or.

Plantes herbacées ou ligneuses. Les fleurs sont souvent réduites

à 5 sépales ressemblant à des

pétales.

Etamines nombreuses.

Plante vivace de 30 à 80 cm. Souvent cultivée. Fleurs violettes. Plante vénéneuse. Les infusions servent à traiter les mots de gorge et la lotion est employée contre les rhumatismes

(9)

34 - Teesdalie à tige nue

Teesdalia nudicaulis Plante annuelle, 5 à 15 cm. Feuilles formant une rosette basale. Fleurs blanches.

35 - Cardamine hérissée

Cardamine hirsuta

Crucifères : Fleurs à 4 pétales

disposés en croix (d’où le nom), 4 sépa-

les et 6 étamines.

Plante annuelle ou bisannuelle de 5 à 15 cm. Feuilles formant une rosette basale. Fleurs blanches. Les fruits ou siliques s’ouvrent brusquement avec un craquement caractéristique quand on les effleure, libérant ainsi leurs graines.

36 – Réseda jaune Reseda lutea Résédacées Plante bisannuelle ou vivace de 30 à 60 cm. Fleurs à 4 grands pétales échancrés et 2 petits.

37 - Violette Viola S.P. (1) Violacées Genre de plantes vivaces de 3 à 20 cm, à feuilles en forme de cœur et à fleurs violettes ou blanches, parfois jaunes à 5 pétales (le plus inférieur étant prolongé en arrière par 1 éperon).

38 – Millepertuis perforé = Herbe à 1000 trous.

Hypericum perforatum

Hypéricacées Plante vivace de 30 cm à 1 m. Les feuilles apparaissent piquetées de points translucides qui donnent à la plante un aspect perforé d’une multitude de petits trous… d’où le nom de millepertuis. Le Millepertuis perforé possède des tiges dressées portant 2 lignes saillantes. Aussi 2 lignes saillantes pour "Hypericum humifusum" mais tiges couchées ("millepertuis couché"). Des espèces sans lignes saillantes (H. hirsutum = "millepertuis velu" avec 2 lignes rouges et H. pulcrum = "millepertuis élégant" sans lignes rouges) et d’autres à 4 lignes saillantes (H. quadrangulum : 4 identiques et H. maculatum : 2 fortes et 2 fines).

39 - Euphorbe petit- cyprès

Euphorbia cyparissias 39 bis - Euphorbe

réveille-matin

Euphorbia helioscopia 40 – Euphorbe des

bois

Euphorbia sylvatica

= E. amygdaloides

15 à 30 cm pour les 2 premières l’une vivace (Petit cyprès), l’autre annuelle (réveille-matin), 30 à 60 cm pour la 3ème vivace. Renferment un lait blanc toxique qui s’écoule quand la plante est brisée. Ce lait contient de "l’euphor- bone" irritante pour les yeux et la peau. Si les feuilles de la Petit cyprès sont jaunâtres et atrophiées, elles sont probablement attaquées par un champignon du type "rouille" : pustules rouges sur la face inférieure des feuilles.

41 – Mercuriale vivace

Mercurialis perennis

Euphorbiacées

Plante vivace de 15 à 30 cm. La tige ne porte des feuilles que dans la partie supérieure (≠

avec "Mercuralis annua la mercuriale annuelle" qui est un peu plus grande : 25 à 50 cm).

42 – Erable plane Acer platanoides Acéracées Arbre qui atteint parfois 30 m et vit 150 ans. Les fleurs apparaissent avant les feuilles. Les fruits sont nommés "samares" comme chez l’orme. Les samares des érables sont ailées. Les érables ont des feuilles opposées alors que les platanes ont des feuilles alternes.

43 – Géranium mou Geranium molle Plante annuelle ou bisannuelle de 10 à 30 cm. Fleurs (avec 10 étamines à anthères) regroupées par 2. Se distingue du suivant par ses feuilles également découpées mais d’aspect plus circulaire.

44 – Herbe à Robert Geranium robertianum

Plante annuelle ou bisannuelle de 15 à 50 cm. Fleurs (avec 10 étamines à anthères) regroupées par 2.

45 – Bec de grue Erodium cicutarium

Géraniacées Les plantes cultivées

sous le nom de

"géraniums" sont en fait des

"Pélargoniums". Plante annuelle ou bisannuelle de 15 à 50 cm. Fleurs avec 10 étamines (dont 5 seulement avec anthères) regroupées par + de 2.

46 - Lierre Hedera helix Araliacées Arbrisseau rampant sur le sol ou s’attachant à son support par des racines adventives ( = racines fixées sur la tige). Atteint 30 m. Feuilles persistantes de 2 types selon que le rameau est fructifère ou non. Toxique (feuilles, fruits). 2 à 3 fruits déclenchent des troubles digestifs chez l’enfant. Convulsions.

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47 - Polygala = Herbe au lait

Polygala S.P. Polygalacées Ce genre comprend plusieurs espèces vivaces dont la partie inférieure des tiges rampe sur le sol. Taille entre 15 et 25 cm. Fleurs blanches, roses ou bleues.

48 - Fraisier Fragaria vesca Plante vivace de 5 à 25 cm. Forme parfois des tiges aériennes rampantes appelées stolons ou coulants. Fruits comestibles… et délicieux.

49 - Benoite Geum urbanum Plante vivace de 20 à 60 cm. Utilisée autrefois par les Romains pour le traitement du paludisme. Les fruits secs et indéhiscents (= akènes) sont porteurs d’excroissances crochues.

50 - Ronce Rubus S.P. Ce genre réunit plusieurs espèces vivaces. Les tiges, qui vivent 2 ans, se recourbent en arceau et s’enracinent. Les fruits noir violacé, comestibles, sont appelées " mûres". Chez la "ronce bleue" (Rubus caesius) dont les tiges atteignent 3 mètres, la face inférieure des feuilles est verte. Elle est blanche chez la "ronce frutescente" (Rubus fructicosus)… et le framboisier (R. idaeus).

51 - Eglantier Rosa canina Arbrisseau de 1,5 à 3 m., épineux. Grandes fleurs odorantes blanches ou roses. Les fruits ou cynorhodons ont une pulpe acidulée qui se prépare en confitures. Ils contiennent le « poil à gratter » d’où le nom de gratte-cul encore donné à la plante. Recherché comme porte-greffe pour les rosiers cultivés.

52 – Petite pimprenelle

Sanguisorba minor = Poterium sanguisorba

Plante vivace de 20 cm à 60 cm. Fleurs groupées en têtes globuleuses.

Certains pieds sont mâles, d’autres femelles et d’autres hermaphrodites.

Surtout en terrain calcaire. Sert de condiment. Bonne plante fourragère.

53 – Epine-noire Prunus spinosa Arbrisseau atteignant 3 à 4 m. Rameaux courts souvent terminés par un piquant. Fleurs blanches. Les fruits bleus ou "prunelles" sont très acides tant qu’ils n’ont pas subi l’action du gel. On en fait des gelées et une liqueur.

54 - Néflier Mespilus germanica Arbrisseau épineux de 3 à 6 mètres à l’état sauvage (les variétés cultivées n’ont pas d’épines). Le fruit est la nèfle comestible à l’état blet.

55 - Quintefeuille = Potentille rampante

Potentilla reptans Plante vivace à tiges rampantes atteignant 60 cm. Feuilles à 5 folioles comme chez la potentille dressée (Potentilla erecta) . Fleurs jaunes à 5 pétales comme chez la potentille dorée (Potentilla aurea) alors qu’il n’en existe que 4 chez la potentille dressée.

56 – Aubépine monogyne

Crataegus monogyna

Arbrisseau très épineux qui atteint 5 m. C’est la fleur des amoureux. Les fruits rouges sont appelés "cenelles" ou "cinelles". Une seule graine dans la baie (2 chez Crataegus oxyacantha, l’aubépine digyne).

57 - Merisier Prunus avium = Cerasus avium

Arbre atteignant 20 m. Face inférieure des feuilles poilues (différence avec Cerasus vulgaris le griottier). Les fruits à noyau ( = drupes) sont trop acides pour être mangés. La plante a donné naissance aux variétés cultivées à fruits doux (bigarreaux).

58 – Alisier torminal Sorbus torminalis

Rosacées : C’est la famille de la

rose, du poirier, du pommier, du pêcher

et du cerisier.

Fleurs régulières à 5 pétales et 5 (parfois 10) sépales

qui alternent.

Nombreuses étamines.

Arbre atteignant 20 m. Les feuilles portent 7 lobes pointus. Les fruits ou "alises"

bruns avec des points blancs, ovoïdes, sont comestibles à l’état blet. Chez l’Alisier blanc ou Alouchier (Sorbus aria), les fruits sont rouges.

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59 - Minette Medicago lupulina Plante annuelle atteignant 30 cm. Feuilles à 3 folioles. Fleurs jaunes. Les fruits sont des gousses en forme de rein, de couleur noire. Plante servant de fourrage. Rappelons que "la minette" est aussi un minerai de fer Lorrain…

60 – Genêt à balai Sarothamnus scoparius

Arbrisseau qui atteint 2 m. Feuilles à 3 folioles (différent du genêt d’Espagne à feuilles linéaires). Les rameaux secs servaient à fabriquer des balais. Fruits en gousses noires à maturité. Considéré jadis comme une plante magique.

61 – Vesce des haies

Vicia sepium

Papilionacées = légumineuses. 5

pétales, le + gd appelé "l’étendard".

Les 2 latéraux forment les "ailes" et les 2 inférieurs, souvent soudés, forment la

"carène".

Plante vivace de 30 à 60 cm. Des vrilles, qui terminent les feuilles lui permettent de grimper sur d’autres plantes. Fleurs bleues ou violacées groupées par 2 à 6.

Les fruits sont des gousses noires. C’est une plante fourragère.

62 - Panais Pastinaca sativa Plante bisannuelle atteignant 1 m. Fleurs jaunes en ombelles. La racine était un légume populaire avant l’introduction de la pomme de terre.

63 – Grande berce ou « patte d’ours »

Heracleum sphondylium

Ombellifères : famille de la carotte.

Fleurs disposées en ombelles portant elles- mêmes une ombellule.

Plante bisannuelle ou vivace atteignant 1,75 m à 2 m. Jeunes pousses, comestibles cuites, goût ressemblant un peu à celui des asperges. Les feuilles étaient les épinards de l’Europe de l’Est jusqu’au siècle dernier. On utilisait aussi la plante (feuilles, racines) contre anxiété et asthénies sexuelles. Fleurs blanches en ombelles de 5 à 15 cm de diamètre… visitées par foule d’insectes.

64 – Cornouiller sanguin = bois puant

Cornus sanguinea Cornacées Arbrisseau atteignant 4 m. Rejette bien de souche. Rameaux rouges. L’écorce sent mauvais (le terme de "bois puant" désigne aussi le merisier à grappes Prunus padus). Les fruits verts puis noirs renferment une huile autrefois utilisée pour brûler dans les lampes.

65 - Troène Ligustrum vulgare Oleacées : famille du frêne, du

lilas et de l’olivier.

Arbrisseau atteingnant 3 m., à feuilles persistant généralement tout l’hiver, à fleurs blanches. Fruits noirs toxiques. Surtout en terrain calcaire. Utilisé pour former des haies.

66 – Dompte-venin Vincetoxicum officinale

Asclépiadacées de Asclépios dieu grec

de la médecine (ou Esculape chez les

romains).

Plante de 30 à 60 cm, vivace par son rhizome. Elle renferme un latex blanc qui la rend toxique dans toutes ses parties. Elle entraîne des vomissements : on dit qu’elle est émétique. On l’utilise parfois en décoction en cas de contusion. Son nom est lié à des vertus supposées.

67 – Douce-amère Solanum dulcamara Plante grimpante atteignant 2 m. de long. Fleurs violettes à centre jaune. Fruits (baies) verts puis jaunes puis rouges dont on a retrouvé un collier dans le tombeau de Toutankhamon. Plante toxique (baies et probablement feuilles).

Malaises et vertiges, vomissements, diarrhées.

68 – Morelle noire Solanum nigrum (4)

Solanacées : Famille de la tomate,

de la pomme de terre et du tabac.

Fleurs à 5 pétales soudés et 5 étamines. Souvent

vénéneuses (solanine).

Plante annuelle de 60 cm. Fleurs blanches à centre jaune. Baies noires toxiques à l’origine des mêmes troubles que la Douce-amère.Solanum nigrum a une tige presque glabre tandis que S. luteum (morelle jaune) est pourvue d'une tige très velue et possède des baies jaune-orangé.

69 - Myosotis Myosotis S.P. Borraginacées Ce genre regroupe de petites plantes vivaces ou annuelles. Fleurs qui signifient

"Ne m’oubliez pas".

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70 – Liseron des haies

Convolvulus sepium

= Calystegia sepium

Convolvalacées Plante vivace à tiges volubiles grimpantes atteignant 5 m. Grandes fleurs isolées en forme d’entonnoir. Sur sol argileux riche en substances nutritives.

71 – Thé d’Europe Veronica officinalis Plante vivace, couchée, qui atteint 30 cm à 60 cm. Fleurs groupées en grappes de 15 à 25 à l’aisselle de feuilles. Employée contre la coqueluche et la bronchite.

72 – Véronique à feuilles de lierre

Veronica hederaefolia

Scrofulariacées : famille de la digitale

et du muflier.

Espèce annuelle de 5 à 30 cm. Fleurs isolées à l’aisselle des feuilles comme chez la "véronique de Perse" et la "véronique polita". Ne pas confondre avec cette "Veronica persica" dont le plus petit pétale de la fleur est clair et avec

"Veronica polita" dont la corolle est bleu-foncé à violette.

73 – Mélilot blanc Melilotus alba Plante annuelle ou bisannuelle atteignant 1 m. Appréciée par les apiculteurs pour nourrir les abeilles mais mauvais fourrage (provoque des hémorragies chez le bétail).

74 - Mélitte à feuilles de Mélisse =

Mélisse des bois

Melittis

melissophyllum

Plante vivace de 20 à 50 cm. Grandes fleurs blanches, roses ou rouges tachées de pourpre. Odeur de miel. Sur sol calcaire.

75 - Marjolaine sauvage = Origan

Origanum vulgare Plante vivace atteignant de 40 à 70 cm de hauteur. Rameaux souvent rougeâtres. Fleurs rouge-rose à rouge-pourpre.

76 - Gléchome = Lierre terrestre

Glechoma hederacea

Plante vivace, rampant sur le sol comme le lierre (d’où son nom) et s’enracinant au niveau des noeuds. Tiges fleuries dressées atteignant 25 cm. Feuilles en forme de cœur ou de rein. Fleurs violacées, rosées ou blanches. Aime les sols riches en azote tout comme la suivante.

77 – Lamier blanc = Ortie blanche

Lamium album Plante vivace de 20 à 60 cm. Ressemble à l’ortie mais les feuilles n’ont pas de poils urticants. Les jeunes feuilles peuvent être préparées comme les épinards.

78 – Lamier pourpre Lamium purpureum Plante annuelle de 10 à 30 cm. Ressemble (également) à l’ortie mais feuilles non-urticantes.

79 – Germandrée des bois

Teucrium scorodonia

Plante de 30 à 60 cm, vivace par ses stolons ou coulants ( = tiges aériennes rampantes terminées par un bourgeon et s’enracinant de place en place).

Feuilles opposées crénelées au bord. Fleurs en épi terminal à corolle jaune- verdâtre. Odeur désagréable (ce qui la distingue aisément des menthes).

80 - Menthe Mentha S.P.

Labiées : les fleurs ont 5

pétales qui se soudent en 2

"lèvres" : la lèvre supérieure formée

de 2 pétales et la lèvre inférieure formée de 3 pétales.

5 sépales soudés. 4 étamines.

Les menthes sont des plantes vivaces à odeur caractéristique. Fleurs blanches ou rosées. Différentes espèces de menthes peuvent s’hybrider.

81 – Plantain lanceolé

Plantago lanceolata Plante vivace qui atteint 70 cm. Les feuilles fraîches écrasées sont souvent utilisées en applications sur les piqûres de guêpes et d’abeilles.

82 – Grand plantain Plantago major

Plantaginacées

Plante vivace de 15 à 30 cm. La feuille présente un pétiole (différence avec le plantain moyen Plantago media).

83 - Callune = Bruyère commune

Calluna vulgaris Ericacées : famille des myrtilles, rhododendrons et

bruyères.

Petit arbrisseau de 20 à 50 cm aux tiges nombreuses et ramifiées. Feuilles écailleuses sur 4 rangs et se recouvrant comme les tuiles d’un toit.

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84 - Campanule à feuilles rondes

Campanula rotundifolia

Campanulacées Plantes vivaces de 15 à 30 cm. Les feuilles rondes de la base disparaissent rapidement. 4 à 8 fleurs en clochettes violettes.

85 - Bryone = navet du diable

Bryonia dioica Cucurbitacées : famille du con-combre

et du melon.

Plante vivace à tige atteignant 3 mètres, grimpante grâce à des vrilles insérées au niveau des feuilles. Racine charnue utilisée comme abortif autrefois. Baies rouges : 15 tuent un enfant et 40 à 50 baies un adulte.

86 – Gaillet gratteron

Galium aparine Rubiacées Plante vivace de 30 cm à 1,30 m. La tige est grimpante grâce à des poils crochus. Elle s’accroche aux vêtements.

87 - Viorne lantane

= Viorne mancienne

= Viorne flexible

Viburnum lantana Arbrisseau qui atteint 3 m. Feuilles autrefois utilisées pour teindre les cheveux en noir. Fleurs blanches. Baies rouges puis noires toxiques (vertiges, vomissements, diarrhées).

88 – Chèvrefeuille des bois

Lonicera periclymenum

Tiges de 2 à 3 mètres s’enroulant en spirale sur des supports variés. Fleurs odorantes blanc rosé souvent teinté de rouge. Baies rouge vif. Souvent parasité par une larve d’insecte diptère : Phytagromyza xilostei qui creuse des galeries très visibles dans les feuilles.

89 – Sureau noir Sambuscus nigra

Caprifoliacées : famille du chèvrefeuille.

Regroupe des végétaux ligneux

à feuilles opposées. Fleurs

à 5 étamines. Arbuste ou petit arbre qui atteint 7 m. Tiges et feuilles à odeur désagréable caractéristique. Les feuilles et les fruits non matures sont toxiques (vomissements, coliques, diarrhées). Moelle blanche. Des enfants font, avec les tiges évidées, des flûtes appelés mirlitons. Intoxication possible avec ces mirlitons. Les fruits (rouges puis noirs) doivent être récoltés parfaitement mûrs…si étourneaux et merles les ont oubliés...

90 – Adoxe moschatelline = Herbe musquée

Adoxa

moschatellina

Adoxacées Plante vivace par de petits tubercules souterrains, partie aérienne atteignant 15 cm. Feuilles à 3 lobes eux-mêmes trilobés. Fleurs verdâtres serrées par 5 à l’extrémité d’une tige.

91 - Valérianelle = Potagère = Mâche

Valerianella locusta Valérianacées Plante annuelle de 5 à 40 cm. Comestible en salade. Cultivée depuis le XVIIème siècle. A l’origine de la mâche cultivée.

92 – Eupatoire chanvrine

Eupatorium cannabinum

Plante vivace par sa tige souterraine (= rhizome). Jusqu’à 1,5 m. Les feuilles ressemblent à celles du chanvre (d’où son nom). Autrefois recherchée pour traiter la jaunisse et les maladies hépatiques.

93 - Tanaisie Tanacetum vulgare Plante vivace de 60 cm à 1,30 m, à capitules jaune vif. Les feuilles étaient mises dans les puddings et les crêpes à Pâques. Utilisée par les Irlandais pour relever le goût des saucisses. En infusion, elle a une action vermifuge mais est toxique à dose trop élevée. On la trouvera en zone ensoleillée (ici sur le talus de la voie ferrée).

94 – Cirse des champs

Cirsium arvense Plante vivace de 60 cm à 1,5 m qui ressemble à un chardon. Capitule de couleur rose pâle ou violette.

95 – Armoise commune

Artemisia vulgaris

Composées : C’est la famille de la

pâquerette.

La "fleur" est en fait une inflorescence constituée de fleurs très petites serrées sur

un réceptacle entouré de bractées à aspect

de sépales.

Fruits minuscules souvent munis d’une

aigrette assurant la dispersion par le vent.

Plante vivace de 90 cm à 1,50 m. Utilisée pour assaisonner viande de bœuf et de mouton + volailles (jeunes pousses et extrémités fleuries crues ont le goût de l'artichaut. Propriétés antiinflammatoires. Contient de la "vulgarine" à action antitumorale mais aussi de la " thuyone" toxique. Passe pour être vermiguge.

Longtemps considérée comme une plante magique éloignant les esprits.

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96 - Tussilage = Pas d’âne

Tussilago farfara Plante vivace de 10 à 30 cm, à tige souterraine ( = rhizome) épaisse. Feuilles à dents noirâtres. Tiges écailleuses portant à leur extrémité de grandes "fleurs"

(en fait "capitules") jaunes et solitaires. Doit son nom au fait qu’on l’utilisait contre la toux.

97 – Petite bardane Arctium minus Plante bisannuelle atteignant 1,2 m. Les bractées entourant la "fleur" forment ce qu’on nomme une "teigne" qui s’accroche aux vêtements et à la toison des animaux.

98 – Picride fausse épervière

Picris hieracioides Plante bisannuelle qui atteint 60 cm. Fleurs jaunes. "Picros" signifie amer.

99 - Pissenlit Taraxacum vulgare

Composées :

Tiges contenant souvent un liquide à

aspect de lait.

Plante vivace qui atteint 35 cm. Les feuilles fraîches, riches en vitamine C, sont consommées en salade. Les racines et les tiges contiennent un principe amer : la taraxine qui peut provoquer des gastro-entérites et des troubles du rythme cardiaque. Séchées et grillées, les racines ont néanmoins été utilisées comme succédané du café. Les fleurs jaunes ne s’ouvrent qu’au soleil.

Champignons : végétaux sans chlorophylle et qui de ce fait ne peuvent effectuer la photosynthèse : on dit qu’ils sont "hétérotrophes" ( de hetero = autre et trophe = nourriture). Le champignon ( = carpophore) que nous connaissons n’est qu’un organe producteur de spores issu d’un réseau souterrain de filaments que l’on nomme le "mycélium".

100 - Trémelle Tremella S.P. Tremellinées Champignons gélatineux jaune vif ou orangé qui gonflent à l’humidité. Se rencontrent au printemps et à l’automne sur les bois morts encore debouts des feuillus.

101- Amanite tue- mouches.

Amanita muscaria Amanitacées Chapeau rouge de 6 à 20 cm de diamètre, en général convert d’écailles blanches.Lamelles blanches, un anneau, une volve.

Contient de la muscarine et de la muscaridine toxiques (mais ici à doses faibles et donc non mortelles). Recherchée en Laponie et en Sibérie et consommée séchée pour obtenir une certaine ivresse. En Italie on la mange parfois (après avoir pris soin de peler la cuticule qui recouvre le chapeau, plus riche en toxines). Autrefois on enduisait son chapeau de sucre pour attirer les mouches et les tuer… d’où son nom.

Remarque : S.P. signifie que l'espèce n'a pas été déterminée avec précision = seul le "genre" est indiqué.

Epis du brome doux et brome stérile.

(15)

Notions de milieux pollués et d’ormaie rudérale :

Le rejet de déchets par l’homme se traduit notamment par l’enrichissement du sol en azote ammoniacal (NH4OH) ou en azote nitrique (NO3-). S’installent alors des plantes dites

nitrophyles.

Les principales espèces significatives sont, pour les plantes herbacées : les bardanes (genre Arctium), l’ortie (Urtica dioica), divers Rumex (R. obtusifolius, R. crispus...). Dans les lieux humides s’ajoute l’eupatoire chanvrine (Eupatorium cannabinum). Ces plantes (avec beaucoup d’autres : lamier blanc, ombellifères … constituent des

« groupements anthropiques ».

La forêt anthropique est marquée par plusieurs des nitrophytes précédents (ortie...) accompagnés du gratteron (Galium aparine), de lianes : houblon (Humulus lupulus), du liseron des haies (Convolvulus sepium), de la douce-amère (Solanum dulcamara), de la clématite (Clematis vitalba), de la bryone (Bryonia dioica), d’arbustes comme le sureau noir (Sambucus nigra), enfin d’arbres spontanés ou plus ou moins

anciennement introduits : les ormes, les érables (notamment Acer pseudoplatanus)...

Lorsqu’une espèce d’arbre est abondante, elle donne son nom à la forêt. On parle ainsi de chênaie, de charmaie ou de hêtraie. Cette forêt que nous avons visitée, souvent la seule formation boisée des zones situées autour des villes, est appelée « ormaie rudérale »… Nous avons parcouru une ormaie rudérale…

Il faudra peut-être changer ce nom puisque l’orme est menacé de disparition (et particulièrement dans cet écosystème pollué par l’homme) par suite des attaques de la graphiose encore appelée «maladie hollandaise de l’orme». Cette maladie fut en effet signalée pour la 1ère fois en Hollande en 1919. Ce sont des insectes de 2 à 3 mm de long du genre scolytes (et de l’espèce Scolytus scolytus) qui véhiculent les spores d’un champignon : le ceratocystis. Le mycélium du champignon envahit les vaisseaux conduisant la sève brute (eau + sels minéraux) de l’aubier (= bois vivant) et sécrète une toxine. L’arbre réagit par la formation de gommes faisant obstacle à l’ascension de l’eau. La cime meurt d’abord puis le dessèchement gagne progressivement les branches inférieures. On lutte contre la maladie avec des phéromones de synthèse qui attirent les scolytes dans des pièges ou en injectant dans la sève des ormes sains ou peu atteints des bactéries capables de détruire le ceratocystis.

Eh oui… les plantes qui sont maintenant dans votre

herbier…

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Botanique : que faire en classe ?

I- Etude d’un milieu :

Pelouse, haie, bois, forêt, mare… Quelle démarche ? Réalisation d’un herbier.

Polycopié correspondant à emprunter :

"De la préparation et de l’exploitation d’une sortie en compagnie de vos chers petits".

Etude d’un milieu

"Un safari au pays des araignées" qui traite en fait d’une sortie dans un bois… les araignées ont particulièrement retenu l’attention des enfants.

II- Etude d’une relation animal-végétal :

Polycopié correspondant à emprunter : A) Galles. Les "pommes de chêne" : des HLM à cynips.

B) Plantes carnivores. "Si tu veux (presque) tout savoir sur les plantes carnivores" (document destiné aux enfants).

"Les végétaux carnivores" (document copnnaissances pour les maîtres.

"Le retour des plantes carnivores : acte II" : pédagogie pour les enseignants.

III- Reproduction dans le monde végétal :

Polycopié correspondant à emprunter : A) Semis "Il faut semer pour récolter".

B) Bulbes et tubercules "Plantons des bulbes : une pédagogie aux petits oignons"…

C) Bouturage

D) Bourgeons à bois et à fleurs

"

Rameaux et bourgeons en mars

"

.

"Les bourgeons s’éveillent dans un CM2".

E) Production agricole

Education à la santé : les végétaux toxiques :

Polycopié correspondant à emprunter : A) Champignons

B) Plantes à fleurs

"Secourisme".

Documents complémentaires :

"Lexique élémentaire de botanique" par J-P Geslin.

"Comment ça pousse ?" : "les Badaboks" (film).

"L’aventure des plantes" de Jean-Marie Pelt et J-P Cuny : série de films disponible au CNDP.

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Qu’est ce qu’une course d’orientation ?

C’est une activité sportive qui a pris naissance dans les forêts scandinaves en Suède en 1918.

Elle fait appel à la fois à des qualiités physiques et des qualités intellectuelles.

Elle peut être pratiquée sous forme de jeu (en famille ou entre amis ou avec une classe), sous forme

d’entraînement ou sous forme de compétition (premier championnat du monde en 1966). Elle s’effectue généralement à pied,

parfois en vélo, à cheval, en canoë ou même à skis.

* Il s’agit de découvrir, à l’aide d’un plan et éventuellement d’une boussole, un certain nombre de « balises » ( = points de passage obligatoire) dont l’emplacement est indiqué sur ce plan. Chaque balise (pôteau de bois de 0,80 m de hauteur) mentionnée sur le plan est affectée d’une lettre code. Le « traceur » est la personne qui a mis en place le parcours.

* Chaque groupe devra rejoindre, en général successivement et par un itinéraire de son choix (on peut franchir un obstacle ou le contourner…), chaque balise ou

« poste » et porter sur une feuille de réponse le numéro y figurant, en regard de la lettre-code,

* Le jeu doit être réalisé soit dans un temps donné (de l’ordre de 90 mn en compétition) soit le plus rapidement possible.

* Dans la plupart des cas, il se déroule balise par balise dans un ordre imposé. Les trajets peuvent utiliser soit les allées et les sentiers ou le sous-bois. Un certain nombre d’énigmes peuvent aider à la découverte de la balise suivante. Des prélèvement de végétaux peuvent être exigés par des messages posés sur les balises (exemple : "trouver trois herbes des bois en fleurs") et dans ce cas les plantes doivent être ramenés à l’arrivée.

* Le point de rendez-vous et l’heure de fin doivent être définis avec précision. Code exigeant le retour à préciser (signal sonore), particulièrement si des enfants sont concernés.

3 « herbes » des bois : de gauche à droite (photo Roger Phillips « Les plantes des bois » chez Bordas).

Poa nemoralis : graminée de 20 à 80 cm.

Melica uniflora : graminée de 60 cm.

Carex sylvatica : cypéracée atteignant 80 cm.

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Matériel par groupe :

Une montre, une boussole si possible de type « Silva » (les boussoles-jouet sont à proscrire), un plan (voir plan page suivante…) et une feuille de réponse… sous plastique.

Quelques informations concernant la boussole :

Azimut (d’un mot arabe signifiant : « le droit chemin ». C’est la direction mesurée par rapport au Nord, elle s’exprime en degrés.

Quelques rappels concernant les cartes :

* Les courbes de niveau sont des lignes fictives qui relient sur la carte les points se trouvant à une même altitude. Plus la pente est importante, plus les courbes sont rapprochées.

* L’équidistance est la différence d’altitude entre 2 courbes de niveau successives. Elle est indiquée en annexe sur la carte. Ici elle est de 5 mètres.

* L'échelle représente le rapport existant entre la distance qui sépare deux points sur la Terre et sa représentation sur la carte. 1/100 000 signifie qu'1 cm sur la carte correspond à 100 000 fois la même unité à la surface de la Terre soit 1 km. L'échelle est précisée dans la marge de la plupart des cartes. Celle de notre carte est 1/10 000 : 1 cm sur la carte correspond à en réalité 100 m.

Les cartes à très grande échelle (supérieure à 1/10 000)

sont appelées des « plans ». Boussole « Silva » utilisée au cours des courses d’orientation : elle n’est pas indispensable au débutant.

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ITINERAIRE pour rejoindre lE lieu de la sortie botanique

(La BORNE-BLANCHE) : A3 E15

CHARLES DE GAULLE LILLE

AULNAY-SOUS-BOIS BLANC-MESNIL (LE)

A1 E15 E19

CHARLES DE GAULLE LILLE

Prendre la sortie

n° 7

D16 CHANTILLY

FOSSES SURVILLIERS ERMENONVILLE

Péage : 0.70 EUR (

non remboursé

)

Sortir et prendre la D16 [sur 2,1 km]…

… Attention à ne pas rerentrer sur l’autoroute !!!

Après les 2 ronds-points prendre à gauche avant le pont pour rejoindre la N 17. Suivre tout droit la N 17 sur 4.0 km vers La Chapelle-en- Serval.

Au feu rouge de La Chapelle-en-Serval prendre à gauche la D118 [1,0km]

Entrer dans Orry-la-Ville et passer derrière l’église à droite de la boulangerie en direction du château d’eau.

Rejoindre le pont sur la voie ferrée…

… de la station SNCF la Borne-Blanche (que l’on ne confondra pas avec la grande

station SNCF d’Orry-La-Ville qui elle se trouve entre Orry et Coye la forêt !!!) .

J-Pierre Geslin vous attend ! Prendre à gauche signifie du côté de la

canne… à droite du côté du parapluie.

Rendez-vous sur le pont. Pour les retardataires (qui seront lourdement châtiés) prendre le chemin forestier

dans le prolongement du pont.

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