• Aucun résultat trouvé

CONTROLE DE QUALITE INTERNE DANS LE DOSAGE DU CALCIUM ET DU MAGNESIUM AU LABORATOIRE DE BIOCHIMIE DE LA CLINIQUE COOPERATIVE DE CALAVI

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "CONTROLE DE QUALITE INTERNE DANS LE DOSAGE DU CALCIUM ET DU MAGNESIUM AU LABORATOIRE DE BIOCHIMIE DE LA CLINIQUE COOPERATIVE DE CALAVI"

Copied!
41
0
0

Texte intégral

(1)

*********

UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI

*********

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI

*********

DEPARTEMENT DE GENIE DE BIOLOGIE HUMAINE Option : ANALYSES BIOMEDICALE

RAPPORT DE STAGE DE FIN DE FORMATION POUR L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE PROFESSIONNELLE

THEME

CONTROLE DE QUALITE INTERNE DANS LE DOSAGE DU CALCIUM ET

DU MAGNESIUM AU LABORATOIRE DE BIOCHIMIE DE LA CLINIQUE COOPERATIVE DE CALAVI

Superviseur Dr. Eugénie ANAGO

Maître de Conférences des Universités (CAMES) Enseignant chercheur à l’EPAC/UAC Tuteur

Joseph DEH-TCHOKPON Responsable du Laboratoire de la Clinique

Coopérative de Calavi

Sous la direction de:

MEMBRES DU JURY

Président : Dr. AGBANGNAN Pascal Membres : Prof. ANAGO Eugénie

Dr. TCHOGOU Pascal

Année Académique : 2017-2018 11eme Promotion

Réalisé et soutenu le 06/04/2019 par:

DADA Lazare

(2)

Réalisé et soutenu par DADA Lazare I

REPUBLIQUE DU BENIN

**********

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE (MESRS)

**********

UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI (UAC)

**********

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI (EPAC)

**********

DEPARTEMENT DE GENIE DE BIOLOGIE HUMAINE (GBH)

**********

11ème PROMOTION DE LICENCE PROFESSIONNELLE

DIRECTEUR

Professeur Guy Alain ALITONOU

DIRECTEUR ADJOINT Professeur François-Xavier FIFATIN

CHEF DE DEPARTEMENT Professeur Eugénie ANAGO

(3)

Réalisé et soutenu par DADA Lazare II

LISTE DES ENSEIGNANTS DE GENIE DE BIOLOGIE HUMAINE (GBH)

NOMS ET PRENOMS MATIERES ENSEIGNEES

ABLEY Sylvestre Déontologie

AGBANGLA Clément Génétique Moléculaire

AKAKPO B. Huguette Education Physique et Sportive AKOWANOU Christian Science Physique

AKPOVI Casimir D. Biologie Cellulaire/Physiologie/Biochimie clinique

ALITONOU Guy Chimie Générale/Chimie Organique

AMETONOU François Technique d’Expression et Méthode de Communication

ANAGO Eugénie Biochimie Structurale/Biochimie

Métabolique/Enzymologie

AHOYO Théodora Angèle Microbiologie Générale et Médicale / Santé et Hygiène Hospitalière

ATCHADE Pascal Parasitologie générale/Parasitologie Médicale et Mycologie/ Entomologie médicale

BANKOLE Honoré Sourou Bactériologie Appliquée

CODJO Zoé Soins Infirmiers

DESSOUASSI Noèl Biophysique

DOSSEVI Lordson Technique Instrumentale

DOSSOU Cyriaque Technique d’Expression Ecrite et Orale

DOUGNON Victorien Méthodologie de Recherche/ Informatique Médicale

GANDJI Servais Anatomie Humaine

HOUNNON Hyppolite Mathématique HOUNSOSSOU Hubert Biostatistique

(4)

Réalisé et soutenu par DADA Lazare III

KLOTOE Jean Robert Equipement Biomédicaux et Maintenance KOFFI Aristide Anglais Générale

KOUNASSO Gabriel Informatique Générale LOKO Frédéric Biochimie Clinique

LOKOSSOU Gatien Immunologie Générale et Immuno-Pathologie LOZES Evelyne Immunologie Générale

MASLOKONON Vincent Histologie Générale

SECLONDE Hospice Immuno-Hématologie et Transfusion Sanguine SEGBO Julien Biologie Moléculaire/Biologie Moléculaire

Appliquée

SENOU Maximin Histologie Générale et Histologie Spéciale SOEDE Casimir Anglais Scientifique et Technique

TOPANOU Adolphe Hématologie Générale/Hématologie Pathologie YOVO Kokou Paulin Pharmacologie/Toxicologie

(5)

Réalisé et soutenu par DADA Lazare IV

DEDICACE

A mon très cher père Togbé A. DADA

Pour tout le soutien que tu m’apportes, pour tes conseils et ton suivi quotidien, par ce travail, reçois un début de réconfort pour tous les efforts consentis. Que le Seigneur puisse te combler à jamais et te prêter longue vie.

(6)

Réalisé et soutenu par DADA Lazare V

REMERCIEMENTS

A DIEU Tout Glorieux créateur de toute chose : Pour son omniprésence et son omnipotence sans lesquelles rien de ce que j’ai pu produire et réussir comme travail n’aurait été possible.

Au Professeur Eugénie ANAGO : Maitre de Conférences des Universités(CAMES) ; malgré vos multiples taches, vous nous avez acceptées parmi vos nombreux étudiants pour notre encadrement. Puisse le Seigneur vous donner une santé de fer afin que les générations à venir bénéficient également de vos enseignements.

A Monsieur Joseph DEH-TCHOKPON : Chef du laboratoire de la clinique coopérative de Calavi ; Pour nous avoir non seulement permis d’effectuer notre stage au sein de votre laboratoire mais également pour votre disponibilité. Vos qualités humaines, votre rigueur scientifique et le souci du travail bien fait, nous ont permis de conduire à terme ce travail.

Profondes reconnaissances.

A tout le personnel du laboratoire de la clinique coopérative de Calavi : Vous nous avez beaucoup soutenus et conseillés durant la réalisation de ce travail. Pour la bonne ambiance qui a régné tout le long de notre séjour, sincères remerciements.

A tous les Enseignants de l’EPAC : Particulièrement aux enseignants du Département de Génie de Biologie Humaine, vous avez contribué dignement à notre formation universitaire, recevez ici notre reconnaissance infinie.

A tout le personnel technique du Département de GBH : A côté de vos qualités d’ainé et de bon encadreur technique, vous avez été pour notre promotion de fidèles amis et conseillers.

Merci pour avoir contribué à notre formation.

A Monsieur Djalilou NAGNIMI, merci pour tous les efforts consentis pour la réalisation de ce document.

A mes camarades de promotion : Pour la bonne ambiance et les joyeux moments passés ensemble, remerciements profonds, courage et persévérance à vous.

A Tous ceux et toutes celles qui, de près ou de loin, ont contribué à la réalisation de ce travail!

Soyez-en remerciés.

(7)

Réalisé et soutenu par DADA Lazare VI

HOMMAGES

A son Excellence Monsieur le Président du Jury

Nous sommes honorées quand vous avez accepté de présider le jury de soutenance de ce rapport. Permettez-nous d’exprimer notre grande considération à votre endroit.

Nous tiendrons compte de vos remarques pour améliorer la qualité de ce travail.

Respectueux hommages !

Aux Honorables Membres du Jury

Pour avoir accepté de siéger dans ce jury et de juger ce rapport à sa juste valeur, nos hommages à vous. Nous serons ravis de vos critiques qui certainement contribueront à parfaire la présentation de ce travail. Veuillez trouver ici, l’expression de notre profonde gratitude et de notre sincère considération.

(8)

Réalisé et soutenu par DADA Lazare VII

LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS

CIQ : Contrôle Interne de Qualité

CQ : Contrôle de Qualité

CR : Coefficient de Récupération

CV : Coefficient de Variation

EPAC : Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi

ET : Ecart-Type

GBEA : Guide de Bonne Exécution des Analyses

GBH : Génie de Biologie Humaine

IC : Intervalle de Confiance

M : Moyenne

VC : Valeur Cible

(9)

Réalisé et soutenu par DADA Lazare VIII

LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES

TABLEAUX

Tableau I : Valeurs cible (VC) et intervalles de confiance (IC) du sérum de contrôle « Elitrol Normal » fournis par le fabriquant ...20 Tableau II : Valeurs journalières du sérum contrôle Elitrol Normal ... 28 Tableau III: Moyenne (M), Ecart-Type (ET) et Coefficient de Variation (CV) obtenus après les tests de répétabilité et de reproductibilité pour le sérum de contrôle « Elitrol Normal »...20 Tableau IV : Coefficients de récupération des deux paramètres………22

FIGURES

Figure 1 : Courbe de Levey-Jennings montrant les valeurs de contrôle de la

calcémie...21 Figure 2 : Courbe de Levey-Jennings montrant les valeurs de contrôle de la

magnésémie...22 Figure 3 : Proportion des « M ± ET » obtenus au cours de la reproductibilité des

dosages du Calcium et du Magnésium………...22

(10)

Réalisé et soutenu par DADA Lazare IX

RESUME

La qualité des résultats des analyses exécutées par les laboratoires nécessitent un contrôle interne de qualité qui permet de surveiller de façon continue le processus analytique adopté pour s’assurer de la fiabilité des résultats rendus aux patients.

Le présent travail est effectué dans le but de contrôler la qualité des résultats fournis au laboratoire de la Clinique Coopérative de Calavi. A cet effet, deux (2) paramètres ont été choisis. Il s’agit du calcium et du magnésium sanguins.

Le processus expérimentale a consisté à faire des passages réguliers du sérum contrôle ELITROL-Normal à l’automate Mindray BA 88A pendant 28 jours. Les valeurs recueillies ont été introduites dans la courbe de Levey-Jennings et l’allure de cette courbe a permis d’interpréter les résultats suivant les règles de Westgard. Dans notre étude, la répartition montre que 90% et 93% des valeurs sont dans la zone M±2ET respectivement pour le dosage du calcium et celui du magnésium. Les dosages du calcium ont donné des valeurs dont 10% étaient dans les intervalles M±3ET. Alors que pour les dosages du magnésium, 7% des valeurs se retrouvent dans l’intervalle M±3ET. Ces résultats montrent que le processus analytique est hors contrôle, signalant ainsi des erreurs aléatoires et systématiques.

Il faut aussi noter qu’il a fallu corriger les erreurs notées pour chaque paramètre avant de valider les résultats des patients.

Mots clés : Contrôle de qualité, Sérum contrôle ELITROL, Calcium, Magnésium

(11)

Réalisé et soutenu par DADA Lazare X

ABSTRACT

The quality of laboratory test results requires quality internal control to continually monitor the analytical process used to ensure the reliability of patient outcomes.

The present work is carried out in order to control the quality of the results provided to the laboratory of the Calavi Cooperative Clinic. For this purpose, two (2) parameters have been chosen. This is the serum calcium and magnesia.

The experimental procedure consisted of making regular passages of the ELITROL-Normal control serum to the Mindray BA 88A controller for 28 days. The values collected were introduced into the Levey-Jennings curve and the shape of this curve made it possible to interpret the results according to the Westgard rules. In our study, the distribution shows that 90% and 93% of the values are in the M ± 2ET zone respectively for the calcium and magnesium assays. The calcium assays gave values of which 10% were in the intervals M ± 3ET. While for magnesium assays, 7% of the values are in the range M ± 3ET. These results show that the analytic process is out of control, indicating random and systematic errors.

It should also be noted that the errors noted for each parameter had to be corrected before validating the patient results.

Key words: Quality Control, ELITROL Control Serum, serum calcium, magnesia.

(12)

Réalisé et soutenu par DADA Lazare XI

SOMMAIRE

INTRODUCTION……….1

1. REVUE DE LA LITTERATURE………3

2. CADRE, MATERIEL ET METHODES………....12

3. RESULTATS ET COMMENTAIRE..………...19

CONCLUSION………..25

RECOMMANDATIONS………...26

BIBLIOGRAPHIE………27

ANNEXE………28

TABLE DES MATIERES………29

(13)

Réalisé et soutenu par DADA Lazare 1

INTRODUCTION

Dans un laboratoire d’analyses biomédicales, plusieurs examens biochimiques sont effectués dans le but d’apprécier un état pathologique. Ces examens contribuent ainsi à la surveillance de l’évolution, à l’explication physiopathologique, à l’adaptation thérapeutique et par là, à la prophylaxie et au diagnostic des maladies.

La qualité au laboratoire peut être définie comme la justesse et la fiabilité des résultats d’analyses. Les résultats de laboratoire doivent être aussi précis que possible, tous les aspects des activités de laboratoire doivent être fiables et le rendu des résultats doit être correct afin d’être utilisé à des fins cliniques ou de santé publique (OMS, 2009).

Vu l’importance des analyses biochimiques en santé humaine, des contrôles de qualité doivent être effectués pour la surveillance en continue du processus analytique ainsi que la fiabilité des résultats fournis aux patients. Les différents contrôles de qualité permettent ainsi au laboratoire de prouver que les valeurs des paramètres ont été obtenues avec une grande fiabilité. Ainsi, un suivi régulier du contrôle de qualité pour confirmer la précision des systèmes de tests est le principal moyen pour procurer une confiance plus grande dans les résultats rendus aux patients. Ce contrôle permet d’évaluer, de corriger et de valider le processus aboutissant à l’obtention des résultats d’analyse des patients (Deom et Mauris, 2006).

C’est en ce sens que notre travail portera sur : « Le contrôle de qualité interne dans le dosage du calcium et du magnésium » en vue d’apprécier la qualité des résultats produits au laboratoire de la clinique coopérative de Calavi par l’interprétation des valeurs de contrôle interne en biochimie.

L’objectif général de cette étude est d’apprécier la qualité des résultats des dosages du calcium et du magnésium en utilisant la courbe de Levey-Jennings.

Plus spécifiquement, il s’agira de :

 Déterminer les valeurs du contrôle normal du calcium et du magnésium ;

 Analyser les résultats obtenus à partir de la courbe de Levey-Jennings et les règles de Westgard ;

 Evaluer les performances du laboratoire suivant les indicateurs que sont l’exactitude, la justesse et la fidélité.

(14)

Réalisé et soutenu par DADA Lazare 2 Pour la réalisation de ce travail, nous avons décidé d’aborder en premier la revue de la littérature, ensuite le cadre, le matériel et les méthodes de l’étude et enfin les résultats et commentaire.

(15)

Réalisé et soutenu par DADA Lazare 3

PREMIERE PARTIE

REVUE DE LA LITTERATURE

(16)

Réalisé et soutenu par DADA Lazare 4 1.1

. Définition de concepts

1.1.1. Contrôle

Un contrôle est un matériau semblable à celui d’un patient, idéalement fabriqué à partir de sérum humain, d’urine ou de liquide céphalo-rachidien (LCR). Un contrôle peut être liquide ou lyophilisé. Il se compose d’un ou de plusieurs constituants (analytes) de concentrations connues. Les contrôles doivent être dosés de la même manière que les échantillons de patients. Un contrôle contient habituellement plusieurs analytes différents. Par exemple, un contrôle de biochimie générale peut contenir tout analyte de chimie dont le potassium, le glucose, l’albumine et le calcium (Cooper, 2010).

1.1.2. Contrôle de qualité (CQ)

Le contrôle de qualité dans un laboratoire d’analyses biomédicales est le processus utilisé pour contrôler et évaluer le processus analytique qui produit les résultats des patients. C’est également l’ensemble des procédures définissant les moyens utilisés par le biologiste de façon permanente pour détecter et corriger les erreurs pouvant entacher les résultats des examens biologiques. Ceci afin de se renseigner sur la qualité d’un processus analytique et sur l’incertitude affectant les résultats, en vue d’une bonne interprétation en rapport avec l’état clinique des patients (Sawadogo et al., 2005). Dans un sens large, le contrôle de qualité peut se définir comme un ensemble de moyens pour assurer la fiabilité des résultats jour après jour et dans le temps. Il s’applique à tous les types de méthodes, soit quantitative, semi-quantitative ou qualitative. Il est constitué des contrôles interne et externe de qualité. Selon le type de la méthode et la catégorie de matériel de contrôle utilisé, il renseigne sur les indicateurs de performance telle l’exactitude, la fidélité et la justesse (Lapointe, 2011).

1.1.3. Contrôle interne de qualité (CIQ)

Appelé contrôle "permanent", CQI ou CIQ, le Guide de Bonne Exécution des Analyses (GBEA) le définit clairement comme étant l’ensemble des procédures mises en œuvre dans un laboratoire en vue de permettre un contrôle de la qualité des résultats des analyses au fur et à mesure de leur exécution (Perrin et Duchassaing, 1998)

(17)

Réalisé et soutenu par DADA Lazare 5 lors de la mesure d’échantillons biologiques de patients pour vérifier la maîtrise du processus analytique. Il a pour rôle de :

- Surveiller en continue la qualité des résultats produits en évaluant les indicateurs de performance tels que l’exactitude, la fidélité et la justesse des processus analytiques et en validant la calibration des instruments.

- Appliquer des concepts statistiques pour l’établissement des valeurs cibles et des écarts acceptables.

- Suivre les résultats sur des supports tels que le graphique de Levey-Jennings et la mise en place de règles telles que celles de Westgard pour déterminer l’acceptabilité des résultats produits.

- Détecter les erreurs aléatoires et systématiques (biais) et de mettre en œuvre des actions pour prévenir la transmission de résultats erronés.

1.1.4. Processus analytique

Le processus analytique ou système analytique est constitué des procédures opératoires normalisées qui incluent les méthodes d’analyse des instruments et leurs logiciels, du matériel, des réactifs, des calibrateurs, des étalons et des matériaux de contrôle. Il a comme objectif de transformer un intrant, l’échantillon d’un patient, en extrant, un résultat qualitatif ou quantitatif. Les techniques d’analyse adoptées durant l’étude sont structurées en trois différentes phases :

Phase pré-analytique

Cette phase s’effectue d’abord au contact du patient et se correspond au prélèvement ; elle se continue par le transport et la réception du prélèvement par le laboratoire.

Phase analytique

Elle concerne le traitement de l’échantillon.

Phase post-analytique

Elle consiste à valider les résultats bruts, à les analyser dans leur cohérence et à les présenter sous une forme permettant une bonne interprétation par le prescripteur.

(18)

Réalisé et soutenu par DADA Lazare 6

1.1.5. Les indications de performance en contrôle de qualité

Exactitude

L’exactitude se définit comme, la qualité de l’accord entre l’estimation de la valeur mesurée et la valeur vraie, en dehors des erreurs aléatoires (Mayembé, 2012).

L’exactitude s’obtient par comparaison de la valeur mesurée avec la valeur de référence certifiée (Lapointe, 2011).

Justesse

C’est l’étroitesse de l'accord entre la moyenne d'un nombre infini de valeurs mesurées répétées et une valeur de référence (Lapointe, 2011).

Fidélité

La fidélité se définit comme l’étroitesse de l’accord entre les indications ou les valeurs mesurées obtenues par des mesures répétées du même objet ou d’objets similaires dans des conditions spécifiées. Elle s’exprime généralement de façon numérique par l’écart- type, la variance ou le coefficient de variation. Elle sert à définir la répétabilité, la fidélité intermédiaire et la reproductibilité de mesure (Lapointe, 2011).

Répétabilité

La répétabilité correspond à l’étroitesse de l’accord, à un niveau donné, dans la zone quantifiable de la méthode entre les résultats individuels obtenus sur un même objet ou des objets similaires soumis à l’analyse dans les conditions suivantes: même analyste, même système de mesure, même méthode, même lieu, courte période de temps. La répétabilité s’exprime habituellement sous forme de coefficient de variation (CV) et correspond, en biologie médicale, au CV intra-série (Lapointe, 2011).

Reproductibilité

Elle correspond à l’étroitesse de l’accord, à un niveau donné, dans la zone quantifiable de la méthode, entre les résultats individuels obtenus sur un même objet ou des objets similaires soumis à l’analyse en faisant varier au moins un des éléments suivants:

l’analyste, le système de mesure, la méthode, le lieu. La reproductibilité s’exprime habituellement sous forme de coefficient de variation (CV) (Lapointe, 2011).

(19)

Réalisé et soutenu par DADA Lazare 7 D’abord, il est utile de rappeler que le Contrôle Interne de qualité (CIQ) est utilisé pour valider une méthode d’analyse, déterminer l’incertitude de mesure ainsi qu’assurer la fiabilité des résultats jour après jour sur une longue période de temps. Sa réalisation consiste à introduire dans une série d’analyses, un échantillon de contrôle choisi. Un échantillon de contrôle remplit des critères bien déterminés. Il ne doit jamais être un étalon ou ce qui est utilisé pour la calibration. Il est semblable à l’échantillon du patient, idéalement avec des valeurs physiologiques, homogénéité et stabilité supérieures à un an si possible, de préférence un échantillon liquide prêt à être utilisé (des aliquotes). Le biologiste peut aussi préparer son sérum de contrôle.

La valeur du contrôle trouvée est confrontée à une valeur cible et doit se situer dans les limites acceptables annoncées par le fabricant du contrôle ou établies par le laboratoire. Ceci permet au technicien de valider ou de rejeter la série d’analyses. Le contrôle interne de qualité n’a de sens que s’il est réalisé fréquemment, afin de détecter au plus vite un problème analytique lié au réactif, à l’instrument ou parfois au contrôle même. Les résultats obtenus pour ces contrôles nous permettront de calculer certaines constantes statistiques (moyenne et écart-type) puis de tracer la courbe de Levey- Jennings.

1.3. Outils de contrôle interne de qualité 1.3.1. La courbe de Levey-Jenning

En biologie médicale, le graphique de Levey-Jennings est connu et largement utilisé comme représentation graphique des résultats du matériel de contrôle analysé quotidiennement. Il est obtenu à partir de la valeur cible et des écarts-types calculés à partir des données de CQ recueillies. C’est un outil qui permet de suivre la variabilité naturelle du processus analytique et d’anticiper sa dégradation. Les limites acceptables reconnues sont habituellement ± 2 écarts-types comme niveau d’̎avertissement et ± 3 écarts-types comme niveau de mesure à prendre (Lapointe, 2011).

(20)

Réalisé et soutenu par DADA Lazare 8

1.3.2. Les règles de Westgard

En 1981, le Docteur James Westgard de l’Université du Wisconsin a publié un article sur le contrôle de qualité en laboratoire d’analyses établissant les bases de l’évaluation de la qualité des séries analytiques. Le système de Westgard comporte six règles élémentaires. Ces règles sont utilisées individuellement ou en combinaison afin d’évaluer la qualité des séries analytiques (Cooper, 2009).

1ère règle : 12ET

C’est une règle d’alarme qui est violée lorsqu’une seule valeur de contrôle est en dehors des limites de ± 2ET. Cette règle signale simplement qu’une erreur aléatoire ou systématique est présente dans le système analytique (Cooper, 2009).

2ème règle : 13ET

Tout résultat de CQ en dehors des ±3ET viole cette règle. Elle détecte les erreurs aléatoires inacceptables et peut aussi indiquer le début d’une erreur systématique importante (Cooper, 2009).

(21)

Réalisé et soutenu par DADA Lazare 9 3ème règle : 22ET

Deux résultats consécutifs éloignés de plus de deux écarts-types du même côté de la valeur cible. Cette règle détecte uniquement les erreurs systématiques. (Cooper, 2009).

4ème règle : R4ET

S’il y a au moins une différence de 4ET entre les valeurs de contrôle dans une seule série, la règle est violée pour cause d’erreur aléatoire (Cooper, 2009).

5ème Règle 31ET

Cette règle est violée lorsque trois (3) consécutifs et supérieurs à 1ET se retrouvent du même côté de la moyenne. Elle détecte les erreurs systématiques (Cooper, 2010).

(22)

Réalisé et soutenu par DADA Lazare 10 6ème règle : 41ET

Cette règle est violée lorsque quatre résultats consécutifs (du même côté de la valeur cible) sont supérieurs à +/-1ET. Elle détecte les erreurs systématiques (Cooper, 2009)

7ème règle : 10x

Dix résultats consécutifs du même côté de la valeur cible. Elle détecte les erreurs systématiques (Cooper, 2009).

1.4. Erreurs du système analytique 1.4.1. Erreur systématique

Ces erreurs sont constantes et se répètent tant que la cause n’a pas été éliminée. Elles ne sont pas acceptables car elles indiquent un défaut dans le système d’analyse et doivent être corrigées.

Ces erreurs peuvent être induites par un mauvais étalonnage, une mauvaise calibration, une dégradation des réactifs, une variation de la température d’incubation de l’appareil, une erreur systématique dans la procédure d’analyse ou un changement de méthode.

(23)

Réalisé et soutenu par DADA Lazare 11 Une dérive indique une perte progressive de fiabilité dans le système analytique. Les dérives sont habituellement subtiles. Les causes peuvent être multiples : détérioration de la lampe de l’automate, accumulation progressive de débris dans les tubulures échantillons/réactifs ou sur les électrodes, vieillissement des réactifs, variation progressive de la température de la chambre d’incubation, détérioration progressive de l’intégrité du filtre optique (Cooper, 2010).

.Décalage

Un décalage survient lorsqu’il y a un changement brusque de la moyenne des contrôles. Les décalages dans les données de CQ représentent un changement soudain et important, positif ou négatif dans les performances du système analytique. Les causes peuvent être multiples : La défaillance ou la variation soudaine de la lampe, le changement de formulation ou du lot de réactifs, le changement soudain de température d’incubation, la défaillance dans le système de prélèvement d’échantillons ou de distribution des réactifs, la mauvaise calibration/recalibration imprécise (Cooper, 2010). Les erreurs systématiques affectent l’exactitude des processus analytiques (Sawadogo et al., 2005).

Cette erreur a été quantifiée par le coefficient de récupération.

1.4.2. Erreur aléatoire

Il s’agit en général d’une déviation du résultat de CQI sans motif apparent. Elle est souvent due à des erreurs de manipulation ponctuelle, une inversion d’échantillon ou de résultat, ou bien un changement de lot de réactif ou d’échantillon de CQI.

Ce type d’erreur ne reflète pas un défaut du système d’analyse, et par conséquent n’est pas censé se répéter.

Les résultats du test doivent être rejetés pour tout résultat de CQI situé en dehors du seuil d’alarme. Les erreurs aléatoires affectent la précision du processus analytique (Sawadogo et al., 2005). Cette erreur a été quantifiée par et le coefficient de variation.

X 100

CR= M Va

X 100 M

CV= ET

(24)

Réalisé et soutenu par DADA Lazare 12

DEUXIEME PARTIE

CADRE, MATERIELS ET METHODES

(25)

Réalisé et soutenu par DADA Lazare 13

2.1.1. Cadre institutionnel

L’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi qui, à l’origine était nommée Collège Polytechnique Universitaire (CPU), est créée en février 1977 pour répondre à un besoin de formation technique au niveau de l’enseignement supérieur.

Les domaines de compétences de l’EPAC sont répartis en deux (02) secteurs à travers onze (11) départements d’enseignement. Le secteur industriel (SI) comporte six (06) départements qui sont le Génie Civil (GC), le Génie Electrique (GE), le Génie Informatique et Télécommunication (GIT), le Génie Mécanique et Energétique (GME), le Génie ChimiqueProcédés (GC-P) et Génie de la Maintenance Biomédicale et Hospitalière (GMBH). Le secteur biologique (SB) est également divisé en cinq (05) départements à savoir le Génie de l’Imagerie Médicale et Radiologique (GIMR), le Génie de l’environnement (GEn), le Génie de la Technologie Alimentaire (GTA) le département de Production et Santé Animales (PSA) et le Génie de la Biologie Humaine (GBH) où se sont déroulées nos trois années de formation.

2.1.2. Cadre technique

2.1.2.1. Présentation du centre

La polyclinique coopérative d’Abomey-Calavi est située dans l’arrondissement central de la commune d’Abomey-Calavi ; en bordure de la route inter-Etat Cotonou-Bohicon à trois cent mètres de la Mairie d’Abomey-Calavi juste à côté de la pharmacie "château d’eau" en face de l’agence DIAMOND BANK de calavi.

2.1.2.2. Présentation du laboratoire

Notre stage s’est déroulé dans le laboratoire de la clinique Coopérative d’Abome- Calavi du 16 Juin au 12 Octobre 2018.

Ce laboratoire est composé d’une salle de garde où se trouve le bureau du chef service laboratoire ; d’une toilette et d’une salle de manipulation où se déroule toutes les activités des différentes sections ainsi que le prélèvement sanguin. Les différents examens pratiqués dans chaque section de ce laboratoire sont les suivants :

(26)

Réalisé et soutenu par DADA Lazare 14

L’hématologie

Elle rassemble la numération formule sanguine, le groupage sanguin ABO et la recherche du facteur rhésus, le test d’Emmel, la numération des leucocytes, la vitesse de sédimentation, le temps de saignement ; le temps de coagulation.

La parasitologie

Les examens suivants y sont effectués : la recherche d’amibes, kyste, œufs et parasites

; la goutte épaisse et densité parasitaire.

La bactériologie

Dans cette section sont réalisés le contrôle et la surveillance des maladies à potentiel épidémique. En outre, les examens de routine suivants y sont réalisés : examen cytobactériologique des urines; le spermogramme.

La sérologie

Comme dans la section de bactériologie, sont réalisés le contrôle et la surveillance des maladies à potentiel épidémique ainsi que les examens de routine à savoir : sérodiagnostic de Widal et Félix ; sérodiagnostic de la syphilis ; recherche de l’antigène du virus de l’hépatite B et de l’hépatite C ainsi que le test du VIH.

La biochimie

Les examens suivants y sont réalisés : la glycémie à jeun, les triglycérides, l’ionogramme (Na+, Cl-, K+), la magnésémie, la protidémie, le cholestérol total, l’HDL-cholestérol, l’LDL- cholestérol, les transaminases, la créatininémie, l’urémie, la calcémie, la Phosphatase Alcaline (PAL), le gamma Glutamyl Transférase, c’est dans cette section que nous avons effectué nos manipulations.

2.2. Matériel d’étude

Materiel biologique

Pour notre étude, nous avons utilisé un sérum contrôle (Elitrol) que nous passons les matins avant chaque manipulation.

(27)

Réalisé et soutenu par DADA Lazare 15 Comme équipements, nous pouvons citer :

 Spectrophotomètre « Mindray BA 88A»

 Centrifugeuse

 Réfrigérateur

Matériel consommables

 Micropipettes réglables

 Cônes

 Compresses

 Tubes à hémolyses secs et propres

Réactif

Pour notre étude, deux types de réactif ont été utilisés. Il s'agit de:

Réactif de calcium de marque biolabo ( méthode Arsenazo lll, lot 041807A Ex 10/2020 ).

Composition

 Tampon imidazol pH 6,8 à 25°C…… >90 mmol/L

 Arsenazo lll ……….. > 0,18 mmol/L

 Agent tensio-actif ………. 0,1%

réactif de magnésium ( " biolabo" lot 18-0775 Ex 12/2019 ).

Composition Réactif 1: R1

 2-amino-2 methyl-1-propanol ……… 1 mol/L

 EGTA ………... 215 umol/L Réactif 2: R2

 Calmagite :……… 300 umol/L

2.3. Méthodes d’étude 2.3.1. Période d’étude

Notre étude est basée sur le contrôle de qualité interne pour le dosage des paramètres tels que le calcium et le magnésium. Cette étude réalisée du 30 Août au 28 Septembre nous a permis d'apprécier les résultats biochimiques en traçant la cuve de Levey- Jennings.

(28)

Réalisé et soutenu par DADA Lazare 16

2.3.2. Processus analytique

Le processus analytique comporte trois (3) phases à savoir : la phase pré-analytique, la phase analytique et la phase poste analytique.

Phase pré-analytique.

Cette phase regroupe toutes les conditions à mettre en œuvre pour la réalisation des différents examens de l’étude. Elle consiste à :

-Mettre une blouse blanche et propre ;

-Se laver les mains à l’eau et au savon et porter les gants ;

-Nettoyer et désinfecter la surface de travail avec l’eau de Javel à 0,5% et rincer à l’eau de robinet ;

-Mettre sous tension le spectrophotomètre

-Réunir le reste du matériel et organiser la paillasse

-Appliquer la procédure de mise en marche du spectrophotomètre -Faire les calibrations prévues si nécessaire.

Phase analytique

C’est l’étape technique proprement dite avec tous les éléments du traitement de l’échantillon.

DOSAGE DES PARAMETRES

La calcémie Principe

A pH légèrement acide et en présence d'ions calcium, le métallochromogène Arsenazo lll forme un complexe coloré, dont l'absorbance mesurée à 650 nm (650-660) est proportionnelle à la concentration en calcium dans le spécimen.

Mode opératoire

 L'intensité de la coloration varie avec la température.

 Maintenir la température constante pendant toute la série de mesure.

(29)

Réalisé et soutenu par DADA Lazare 17 Blanc Etalon Contrôle Dosage

Réactif 1 mL 1 mL 1 mL 1Ml

Eau distillée

20 µL - - -

Etalon - 20 µL - -

Contrôle - - 20 µL -

Echantillon - - - 20 µL

 Bien mélanger. Incuber 1 minute à température ambiante.

 Faire la lecture au spectrophotomètre

 La réaction est stable 60 minutes à l'abri de la lumière.

La magnésémie Principe

Les ions magnésium forment un complexe coloré avec la calmagite en milieu alcalin.

La présence d'EGTA rend la réaction spécifique au magnésium en éliminant l'interférence du calcium.

Mode opératoire

 Longueur d'onde: 500 nm

 Température: 37°C

 Zéro de l'appareil: blanc réactif

Blanc Etalon Contrôle Dosage

Réactif (R1) 500 mL 500 mL 500 mL 500 ml

Réactif (R2) 500 mL 500 mL 500 mL 500 Ml

Eau distillée 10 µL - - -

Etalon - 10 µL - -

Contrôle - - 10 µL -

Dosage - - - 10µL

 Mélanger et lire les concentrations après 75 secondes d'incubation.

(30)

Réalisé et soutenu par DADA Lazare 18 Phase poste analytique

- Procéder aux validations technique et biologique des résultats

- Désinfecter la surface de travail avec l’eau de Javel à 1% et rincer à l’eau du robinet -Nettoyer le spectrophotomètre

- Enlever les gants et jeter dans la poubelle appropriée

- Eteindre le spectrophotomètre selon la procédure d’utilisation - Ranger les réactifs et le reste du matériel utilisé ;

- Nettoyer la paillasse - Se laver les mains

Outils statistiques

Les passages réguliers du sérum contrôle ont permis l’élaboration d’une base de données de CQ avec laquelle la moyenne et l’écart-type ont été calculés.

- La moyenne M ou [X] ou valeur cible (VC).

Elle correspond à la meilleure estimation par le laboratoire de la valeur vraie d’un analyte pour un niveau de contrôle spécifique. Elle est obtenue par la formule :

n : Nombre de données 𝐱𝟏 : Résultat individuel 𝐱𝐧 : Dernier résultat 𝒙̅ : Moyenne

Ecart type : l’écart type SD ou σ ou ET est une mesure de la dispersion des valeurs autour de leur moyenne arithmétique.

Analyses des données

L’analyse statistique a été effectuée à l’aide du logiciel Excel 2013. Le seuil de signification à 5 %.

(31)

Réalisé et soutenu par DADA Lazare 19

TROISIEME PARTIE

RESULTATS ET COMMENTAIRE

(32)

Réalisé et soutenu par DADA Lazare 20

3. RESULTATS ET COMMENTAIRES 3.1. Résultats

3.1.1. Valeurs cibles et intervalles de confiance du fabricant

Sur le tableau I sont consignés la valeur cible et l’intervalle de confiance de chaque paramètre biochimique mesuré fournis par le fabricant.

Tableau I : Valeurs cibles (VC) et intervalles de confiance (IC) du sérum de contrôle « Elitrol Normal » fournis par le fabriquant.

Paramètres

Elitrol Normal

VC IC

Calcémie (mg/L) 92 84 à 100

Magnésémie (mg/L) 19,5 16 à 23

Les valeurs cibles de la calcémie et de la magnésémie sont respectivement 92 et 19,5 mg/L.

Les valeurs journalières du sérum contrôle ELITROL-N sont consignées dans le tableau II (voir annexe)

3.1.2. Moyenne [M] et Ecart-Type (ET) des paramètres étudiés

A l’aide du contrôle, les dosages quotidiens de la calcémie et du magnésémie ont été effectués. Les résultats issus de cette opération nous ont permis de déterminer la moyenne et l’écart-type de chaque paramètre dosé.

Tableau III : Moyenne (M), Ecart-Type (ET) et Coefficient de Variation (CV) obtenus après les tests de répétabilité et de reproductibilité pour le sérum de contrôle « Elitrol Normal »

Paramètres

Reproductibilité Répétabilité

M (mg/L) ET CV (%) M (mg/L) ET CV (%)

Calcémie 89,03 7,91 8,88 92,01 2,43 2,64

Magnésémie 17,62 1,74 9,86 21,41 2,30 10,73

(33)

Réalisé et soutenu par DADA Lazare 21 respectivement pour la calcémie et la magnésémie. Pour la reproductibilité, le coefficient de variation de la calcémie était de 8,88% et celui de la magnésémie était de 9,86%.

3.1.3. Coubes de Levey-Jenning montrant les valeurs de contrôle de la calcémie et de la magnésémie

La figure ci-dessous présente

Courbe de Levey-Jennings montrant les valeurs de contrôle de la calcémie.

Figure 1 : Courbe de Levey-Jennings montrant les valeurs de contrôle de la calcémie.

Les valeurs de dosage du calcium sont dans la zone M ± 2 ET exceptées celles des jours 1, 12 et 15

Figure 2 : Courbe de Levey-Jennings montrant les valeurs de contrôle de la magnésémie.

Hormis les valeurs obtenues les jours 9 et 26, toutes les autres valeurs de dosage du magnésium sont dans la zone M ± 2 ET.

60 70 80 90 100 110 120

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10111213141516171819202122232425262728

Calcémie (mg/L)

Jours

M+3ET M+2ET M+ET M M-ET M-2ET M-3ET Calcémie

11,50 13,50 15,50 17,50 19,50 21,50 23,50

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10111213141516171819202122232425262728

Magnésémie (mg/L)

Jours

M+3ET M+2ET M+ET M M-ET M-2ET M-3ET Magnésémie

(34)

Réalisé et soutenu par DADA Lazare 22

3.1.4. Proportion des « M ± ET » et Coefficient de Récupération (CR) des deux paramètres

La figure 3 présente les proportion des Moyennes ± pour le test de réproductibilité des dosages du calcium et du magnésium.

Figure 3 : Proportion des « M ± ET » obtenus au cours de la reproductibilité des dosages de Calcium et de Magnésium.

A l’issue du test de reproductibilité, 77% et 83% des valeurs sont dans la zone M±1ET respectivement pour le dosage du calcium et celui du magnésium. Les dosages du calcium ont donné des valeurs dont 13% et 10% étaient respectivement dans les intervalles M±2ET et M±3ET. Alors que pour les dosages du magnésium, 10% des valeurs étaient dans l’intervalle M±2ET et 7%, dans l’intervalle M±3ET.

Tableau IV: Coefficients de récupération des deux paramètres Paramètres Coefficients de récupération

Calcémie 97 %

Magnésémie 90 %

Les coefficients de récupération obtenus est de 97% et 90% respectivement pour les dosages de calcium et magnésium.

(35)

Réalisé et soutenu par DADA Lazare 23 Deux critères de fiabilité ont été évalués dans notre étude, il s’agit de la précision et de l’exactitude.

Niveau de précision

Une méthode est précise quand le coefficient de variation est inférieur à 5 % (Camara et al., 2006). La comparaison des coefficients de variation obtenus au cours de notre étude montre que seule la méthode du dosage du magnésium n’est pas précise (CV >

5% test de répétabilité). Ce constat appelle la prise de mesures correctives d’urgence.

Niveau d’exactitude

De façon générale, il est admis que pour qu’une méthode soit exacte, le coefficient de récupération soit compris entre 95 et 105 % (Sawadogo et al., 2005). Dans notre étude, la valeur du magnésémie sort de la fourchette tandis que celle de la calcémie s’y retrouve.

La validation des séries journalières de dosage a été faite en utilisant les règles de Westgard (Westgard et Al, 1981).

La courbe de LEVEY-JENNING obtenue à l’aide des donnés journaliers pour le dosage du sérum contrôle normal montre que les valeurs de la calcémie sont dans la zone M

± 2 ET exceptées celles des jours 1, 12 et 15. Il en est de même pour les valeurs du magnésium qui se retrouvent dans la zone M ± 2 ET homis les valeurs des jours 9 et 26. Les valeurs se retrouvent entre le seuil d’alarme et le seuil d’avertissement traduisant ainsi la violation de la règle 12ET de Westgard qui signale une erreur aléatoire ou systématique. Pour corriger cette erreur, il a fallu refaire l’étalonnage et la reprise du contrôle.

Les proportions des moyennes ± écart-types des paramètres étudiés nous permettent de savoir si le processus analytique est « sous contrôle » ou « hors contrôle ». En effet, quand un processus analytique est sous contrôle, environ 68% des valeurs de CQ sont comprises entre M ± 1ET (écart-type). De la même manière, 95,5% des valeurs de CQ sont comprises entre M ± 2ET par rapport à la moyenne. Environ 4,5% de toutes les données seront en dehors des limites de ± 2ET quand le processus analytique est sous contrôle (Cooper, 2010).

A l’issue de notre étude, 90% et 93% des valeurs sont dans la zone M±2ET respectivement pour le dosage du calcium et celui du magnésium. Les dosages du calcium ont donné des valeurs dont 10% étaient dans les intervalles M±3ET. Alors que pour les dosages du

(36)

Réalisé et soutenu par DADA Lazare 24 magnésium, 7% des valeurs se retrouvent dans l’intervalle M±3ET. Ces différentes répartitions stipulent que le processus analytique est hors contrôle.

Il faut aussi noter qu’il a fallu corriger les erreurs notées pour chaque paramètre avant de valider les résultats des patients.

L’analyse générale des courbes de Levey-Jennings des paramètres étudiés amène à porter des observations sur différents types d’erreurs dans le système analytique. En effet, les valeurs journalières du sérum contrôle ont permis de conclure que les dosages des paramètres étudiés sont entachés d’erreurs à la fois aléatoire et systématique. Cet état de chose pourrait s’expliquer par de nombreuses sources d’erreurs dont la principale serait associée à un défaut de maintenance de l’automate.

Etant donné que la majeure partie du processus analytique est réalisée par l’appareil, une défaillance à son niveau peut affecter son mode de fonctionnement. Ce dysfonctionnement au niveau de l’automate peut conduire à de nombreuses erreurs car chaque élément entrant dans le système analytique serait affecté. Les erreurs aléatoires et systématiques peuvent être ainsi remarquées.

(37)

Réalisé et soutenu par DADA Lazare 25 Le contrôle de qualité est un moyen efficace pour maintenir la qualité des résultats de diagnostic au laboratoire dans le monde entier. Il a pour rôle de vérifier régulièrement le niveau de la qualité des résultats fournis par le laboratoire.

Il ressort de notre étude que le contrôle de qualité de l’activité analytique du laboratoire de la clinique coopérative de Calavi met en évidence des erreurs à la fois systématique et aléatoire pour le dosage sur l’automate Mindray BA 88A du calcium et du magnésium sanguins. Ces erreurs sont liées entre autre à la qualité des réactifs, à l’appareil, à la qualité des prélèvements et à des sérums de calibrage. L’amélioration de la qualité des résultats repose sur la mise en place d’un système d’assurance qualité au sein du

laboratoire et à la prise en compte des pannes constatées sur les appareils pour leurs réparations immédiates, la surveillance de la température de conservation des réactifs, la bonne manipulation des échantillons afin de réduire autant que possible les erreurs.

Il est important que la courbe de Levey-Jennings soit quotidiennement mise à jour avant le dosage des échantillons parce que certaines erreurs ne sont perceptibles qu’à cette condition.

(38)

Réalisé et soutenu par DADA Lazare 26

RECOMMANDATIONS

Aux autorités de l’EPAC

 Adapter les travaux pratiques aux masses horaires de formation

Aux bio-technologistes de la Clinique Coopérative de Calavi

 Mettre en place un système de contrôle de qualité

 Faire la maintenance périodique des appareils

(39)

Réalisé et soutenu par DADA Lazare 27 1. André D. et Anne M. 2006. « Contrôle Qualité Interne partie I », disponible sur

http : //www.cscq.ch (Consulté le 16/10/2018 à 10:55).

2. Cooper G., 2010. « Leçons de base de contrôle de qualité au laboratoire ». BIO- RAD Laboratoires.

3. LAPOINTE S. 2011. « Contrôle de qualité dans les laboratoires de biologie médicale : les conditions gagnantes », La revue des biotechnologistes médicaux du Québec : LABEXPERT, Vol. 1 No 4, 32p.

4. Les Biologistes animateurs de ProBioQual, 2007, « Généralités sur le contrôle de qualité en biologie clinique et la bonne utilisation des résultats des CQ ProBioQual » 16p.

Disponible sur http : //www.probioqual.com (Consulté le 20/11/20118 à 22:35).

5. Perrin A., Duchassaing D. 1998. Assurance de la qualité en biologie médicale : Structure documentaire et évaluation, Document réalisé par le groupe qualité de collège national de biochimie des hôpitaux, 97p.

6. Sawadogo M. 2005. « Contrôle de qualité de neuf (9) paramètres au laboratoire de biochimie du CHU Yalgado Ouédraogo (CHU-YO) de Ouagadougou » J. Soc. Ouest-Afr.

Chim. (2005) ; 020 ; (153-204).

7. Vuille G. 2008. « Levey-Jennings et Règles de Westgard ». Labo MédiQUAL

(40)

Réalisé et soutenu par DADA Lazare 28

ANNEXE

Tableau II : Les valeurs journalières du sérum contrôle ELITROL-N

Jour Calcémie Magnésémie

1 71,22 16,89

2 84,85 16,89

3 91,40 17,24

4 91,25 17,50

5 87,95 17,19

6 84,48 18,23

7 90,06 18,30

8 85,24 16,66

9 89,71 13,14

10 95,29 19,12

11 104,44 19,40

12 70,24 16,45

13 89,87 20,12

14 79,55 15,98

15 106,28 18,29

16 87,43 16,74

17 88,98 18,17

18 84,68 17,29

19 92,68 17,30

20 87,47 17,22

21 99,96 20,98

22 85,05 18,01

23 92,02 19,22

24 97,84 18,28

25 88,82 18,98

26 91,38 13,52

27 90,55 16,30

28 88,22 20,02

(41)

Réalisé et soutenu par DADA Lazare 29 LISTE DES ENSEIGNANTS DU DEPARTEMENT DE GENIE BIOLOGIE HUMAINE

...ii

DEDICACE...iv

REMERCIEMENTS ...v

HOMMAGES ...vi

LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS... vii

LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES ...viii

RESUME ...ix

ABSTRACT ...x

SOMMAIRE ...xi

INTRODUCTION ...1

1- REVUE DE LA LITTERATURE ...3

1-1-Définition de concepts ...4

1-2-Réalisation du contrôle interne de qualité ...7

1-3- Outils de contrôle interne de qualité ...7

1-4- Erreurs du système analytique...10

2- CADRE, MATERIEL ET METHODES D’ETUDE... 12

2-1- Cadre d’étude ... 13

2-2- Matériel d’étude ... 14

2-3- Méthodes d’étude ...15

3- RESULTATS ET COMMENTAIRE ...19

3-1-Résultats...20

3-2- Commentaires ...23

CONCLUSION ... 25

RECOMMANDATIONS...26

BIBLIOGRAPHIE...27

ANNEXE ...28

TABLE DES MATIERES………....29

Références

Documents relatifs

Les ions hydroxyde réagissent avec l’acide acétique (qui ne conduit pas le courant) pour former des ions éthanoate, donc s’ajoutent à la conductivité initiale de la solution,

Aussi, avant de tenter de définir, il vous faudra, à mon sens, analyser les termes que vous avez employé ou que vous allez utiliser dans la rédaction de cette Charte, termes qui lui

Dosage du calcium et du magnésium des éluats de décalcification, méthode à pH 10, en présence d'indicateur NET à l'aide d'une solution EDTA étalonnée environ 0,003 mol/L.. Voici

A la fin de la manipulation : fermer en premier la vanne d'acéthylène  située près de l'appareil, surveiller la disparition de la flamme puis fermer la vanne près de la

Pour que le lot soit remis à l’expédition, on doit vérifier que la masse moyenne est comprise entre 503 et 508 g et que l’écart type est inférieur à 8 g ; sinon le lot

L’absence de la mise en œuvre d’un contrôle de qualité interne dans la section de Biochimie du laboratoire d’Analyses Biomédicales de l’Hôpital de Zone

Faire le contrôle de qualité du réactif au rouge de pyrogallol pour la détermination de la protéinurie et sa prévalence chez les diabétiques.. Objectifs

Résultats : Les valeurs moyennes du sérum contrôle normal obtenu pour chaque paramètre au cours de cette étude se situent à l'intérieur de la limite de confiance de la moyenne plus