NOTE TECHNIQUE.
PROTECTION DU BOIS DES RUCHES.
LE PARAFFINAGE.
J. FRESNAYE
Station
expérimentale d Apiculture,
]B1 ontfa vetoir&dquo;
PARTIE.
I. - INTRODUCTION
L’Apiculteur
alongtemps logé
ses aheilles dans des ruches depaille,
destroncs d’arbres
creux, des paniers
d’osier ou même desrécipients
de terre cuite.Il ne se
préoccupait
pas alors d’uneprotection
efficace et durable de l’habitat de sescolonies ;
il se contentait du dôme depaille
étalé enparapluie
et surlequel
l’eauglisse
sanspénétrer.
Depuis
la naissance del’apiculture
moderne utilisant la ruche enbois,
à cadresmobiles,
leproblème
de laprotection
des bois s’estposé
avec acuitésans être
jamais
résolu. Aucun des revêtementsemployés jusqu’à présent
n’adonné entière satisfaction. Il semble d’ailleurs que
beaucoup d’apiculteurs n’emploient qu’un petit
nombre deprocédés
etignorent
les trèsgrands progrès techniques
en matière deprotection
du bois. C’estpourquoi
la Stationexpéri-
mentale
d’Apiculture
de Montfavet aentrepris
desexpériences
dans le but de déterminer les meilleurs revêtements pour les ruches modernes.II. - LES
DONNÉES
DUPROBLÈME
DE LA PROTECTION DES RUCHESL’extrême
variété desprocédés
utilisésjusqu’à
cejour
pour laprotec-
tion des bois en œuvre à l’extérieur prouve lacomplexité
duproblème,
com-plexité d ui
tient à la différence destypes
deprotections
recherchés. Selon lesproduits,
l’action se manifeste surtout àl’égard
desinsectes,
deschampi-
gnons ou des déformations.
Nous citerons
parmi
les revêtements utilisables.i°
L’huile
de lin.2
° Les
peintures
à l’huile de lin.3
°
Lespeintures
bitumineuses., l
°
Lespeintures
et vernis aux résines artificielles.5
0
Les dérivés du caoutchouc.0
0 Les
produits hydrofuges.
7
0
Lesfongicides
et insecticides.8
° ha
paraffine.
oo
Les résines servant àl’imprégnation
par diffusionosmotique.
10
0 Certains
produits
utilisés dans lesimprégnations
en vase clos.Le choix entre ces différents
procédés
depréservation
se trouvecompliqué
par des
contingences
d’ordrepurement apicole.
La difficultéjusqu’alors
insur-montée est d’obtenir une
protection
durable etpolyvalente
mais d’unprix
de revient peu élevé.
examinons
tout d’abord lesqualités
que devraitposséder
le revêtement idéal pour laprotection
du bois des ruches soumis auxagents
naturels.i° Cadhérence au
support
doit êtreparfaite.
Laplus grande
attentiondoit être accordée à
l’adaptation
de la couched’impression
au bois ainsiqu’à
sa
compatibilité
avec les couches de finition.2
° La
sou P lesse
du filmprotecteur
est trèsimportante
car le bois esthygroscopique,
doncsujet
à des variations dimensionnellesimportantes
entraî-nant des
craquelures
dans les revêtementsqui
nepourraient
seprêter
à cesvariations.
3
°
Insecticide etfongicide,
Le boispeut
servir de demeure et de nouritureà certains insectes comme les
Termites,
lesCapricornes,
lesLyctais,
les A nobium, Deschampignons s’y développent également,
causant despourritures
diverses.I,e
revêtement devra opposer un obstacle à tous par sa dureté ou mieux par sa toxicité.4
0
1)urai>ililé. S’il fautappliquer
à nouveau unproduit
tous les deux outrois ans on ne
peut
le considérer comme durable. Cette restrictions’applique
à certains
produits employés
actuellement et enparticulier
auxpeintures
àl’huile.
5
°
Facilitéd ’aPPlication. L’application
doit être à laportée
desapicul-
teurs.
L’apiculture française
est surtout artisanale. Ceuxqui
lapratiquent
ne
disposent
donc pasd’appareils
detype
industriels. Cela élimine(pour
l’ins-tant)
lesimprégnations
dites en vaseclos, procédé
dont nousparlerons plus
loin.
6° Economie,
Les apiculteurs professionnels
ont en moyenne decinq
cents à mille ruches à
protéger. I l ;n ajoutant
les hausses celareprésente
unesurface de bois assez
importante.
Leproduit
doit être d’unprix
de revientabordable.
7
0
Noyc toxicitépour
les abeilles. Une rucheimprégnée
decarbonyle
parexemple,
nepeut
être utilisée que trois ouquatre
moisaprès application,
lesvapeurs étant
répulsives
ettoxiques
pour les abeilles. Pour la même raison certainsproduits,
de fabrication récente pour laplupart,
nepeuvent être
em-ployés
enapiculture,
tout au moins avant de sévères contrôles.8&dquo; Pyotection contre les radiations .solaires. Cette
protection peut
être assu- réegrâce
àl’emploi
de teintes clairesqui
assurent une bonne réflexion durayonnement.
g
o
Perméabilitéfaible. La perméabilité plus
ou moinsproblématique
desruches est
l’objet
de maintessuperstitions apicoles.
Il convient donc d’exami-ner cette
question
un peuplus
à fond que lesprécédentes.
Certains
apiculteurs placés
dans desrégions
moins favorisées que le Midi de la France donnent leurpréférence
aux ruches sans revêtement niprotection
d’aucune sorte. 1>’autres enduisent seulement les
asôemblages,
bien que cela soit d’uneesthétique
discutable. Cela leurpermet, disent-ils,
en laissant le1>ois
perméable
de lutter contre la condensation excessive à l’intérieur des rucltespendant l’hiver,
condensationqui va j jusqu’au
ruissellement lelong
desparois
et à la formation degivre
partemps
froid. On sait en effet que les abeil- les ne maintiennent latempérature
nécessaire à leur survied u’à
l’intérieur de la grappe et non pas dans les zones immédiatementadjacentes (1..9!-W , i<)
54 ) ( 1 ).
Or il semble 1>ien que la
perméabilité
du bois n’entre pas enjeu
dans lephé-
nomène ou
n’y
entre que pour unepart
très faible. En effet BliPEL( 2 )
a revêtuentièrement une ruche d’une
pellicule
de caoutchouc et les abeilles m’ont pas étéplus
incommodées que celles des ruches voisines non soumises au même traitement. 1)’ailleurs laperméabilité
deplanches
aussiépaisses
que celles des ruches est minime. Restent lespropriétés
du bois en tant que ¡!olanthygromé- /!!/<’,
l’eaupénétrant
dans les pores du bois auxpériodes
humides pour être restituée à l’extérieur partemps
sec. IA13l,m,:,OB’( 3 )
a bien mis en évidence cettepropriété
et sonimportance
dans labiologie
descoléoptères xylophages.
Maisceci ne
joue q u’à
la surface du bois etl’épaisseur
<le laparoi
n’entre pas enligne
decompte
dès lors<lu’elle dépasse plusieurs
centimètres.1 j’autre
part,
le.s alieilles hnrrclaortt les moindresÍentcs
(IDee de lapropolis
et en enduisent même les
parois.
Laconclusion, surprenante,
àlaquelle
nousnous voyons contraints est que la ruche devient en
quelque
sorte étanche del’intérieur en restant
perméable
dans les couchesplus
externes.Nous estimons <lonc en définitive que l’on doit rechercher avant tout
l’imperméabilité
afin de diminuer leplus possible
leséchanges
d’humidité.donc les variations dimensionnelles du bois
qui provoquent
une afatigue
!· dufilm de
peinture
et diminuent sa tenue et sa conservation.III. - LES SOLUTIONS ACTUELLES
A)
Proccdcs < <mram))x’nt ulilisns actuellement.Connaissant les
qualités requises
d’un bonrevêtement,
il devientpossib-’e
d’établir la valeur relative des différents
produits
actuellement utilisés. l’armi lesplus employés
nous retiendrons :- --
le
carbonyle,
- le carbonvle avec
adjonction
d’huile delin,
- le
carbonyle
recouvert deparaffine,
. la
peinture
à l’huile delin,
- la
peinture
à l’huile de lin etpigment d’aluminium,
- - la
peinture glycérophtalique,
- la
paraitine.
Les méthodes
d’imprégnations
utilisées par lesapiculteurs
sont :- le
badigeonnage
aupinceau,
le
pistolet
à aircomprimé,
- le
trempage
àfroid,
- - letrempage
à chaud.I,e tableau
ci-joint permettra
de comparer clairement lesqualités
et défautsdes différents revêtements en cause et les
procédés d’application
correspon- dant. I,esprix
de revient sontindiqués
pour la matièrepremière
seule à l’exclu-sion de la main-d’œuvre. Ils sont
indiqués
parruche,
sans hausse(il s’agit
deruches Dadant 10
cadres ;
cemodèle,
trèsemployé
enFrance, correspond
àpeu
près
à une surface de un mètre carré de bois àpréserver).
Lesprix
sontsusceptibles
de variations assezimportantes
en fonction des conditions d’achat des revêtements(achat
en gros, achat à l’usinesupprimant
lesintermédiaires)
et aussi en fonction des utilisateurs eux-mêmes.
Dressons maintenant un inventaire détaillé de tous les revêtements uti- lisables sur bois. Certains sont
employés
enapiculture,
d’autres seraient sus-ceptibles
del’être,
d’autres encore nepeuvent
l’être et ne seront citésqu’à
titre indicatif.
Revêtements utilisables à l’échelon artisanal.
Ce sont les revêtements dont
l’application n’implique
pas l’interventiond’appareillage
industriel.1
° L’hiiiie de lin. -
L’huile
de lin est laplus
utilisée enpeinture.
On dis-tingue :
Huile de pays : très
colorée ;
decaractéristiques
variables suivant le mode d’extraction et letemps
destockage.
Huile de la
Baltique :
dequalité
variable et dedegré
d’acidité élevé.Huile i’lata :
également acide,
convient pour la fabrication despeintures
courantes.
Huile
Bombay : pâle,
peuacide,
c’est la meilleurequalité
connue sur lemarché.
Les huiles de lin sont transformées par la
chaleur,
etacquièrent
despropriétés particulières qui
les font rechercher depréférence
aux huilescrues.
Les différentes cuissons donnent :
Huiles cuites : elles sont chauffées à
150 0
enprésence
de siccatifs.Huiles soufflées : elles sont soumises à un courant d’air au cours de la cuisson à i8o°. Elles
s’oxydent
et sontplus
siccatives.Standolies : Huiles cuites à
300 °
enatmosphère
inerte. Lespeintures
fabri-quées
avec des standolies sontplus
résistantes auxinten-ipéries.
I,’huile
de lin est courammentemployée
nonpigmentée
en menuiserieextérieure. Fn
apiculture
les utilisateurs enduisent engénéral
leurs ruches aucarbonyle quelques
mois avantd’appliquer
l’huile delin,
ou font unmélange
des deux
produits
avantl’application.
Leprix
de revient est peuélevé,
trente à
cinquante
francs au mètre carré. Lapréservation
est de courtedurée,
deux ansenviron,
et laprotection
contre les radiations solaires nulle.L’huiLe de li-ra
appliquée
à chaud( 50 °-6 0 °)
ass2trerc!it uneprotection
bienmeil-leure,
L’huile de bois de claine et l’huile d’rzbrazin
proviennent d’espèces végétales
voisines. Elles sont
plus
siccatives que l’huile de lin et sont rarement em-ployées
crues.Les
standolies de ces huiles confèrent auxpeintures
unegrande rapidité
deséchage,
uneplus grande
résistance auxintempéries
ainsiqu’une imperméabilité supérieure
à celle de l’huile de lin. Leurprix
de revient enlimite
l’emploi
et on les utilise commeadjuvant
dans lespeintures
à l’huilede lin.
I,’huile
dericin,
l’huile depépin
deraisin,
l’huile depavot,
l’huilede
soja
sont peuemployées
pasplus
<lue bien d’autresqu’il
est inutile deciter.
Peinture à l’huile.
La
protection
des bois en œuvre par despeintures
à bénéficiéjusqu’à pré-
tent de la faveur
générale.
Lespeintures
à !’ huile rle lita secotnposent :
- de liant(huile
delin,
huile de bois dechine),
- de
pigments (blanc
dezinc, pigments divers),
- - de solvants
(essence de térébenthine,
Whitespirit),
- de
charges (doloniies, talc,
sulfate debaryum).
Ces
peintures qui
furent sans concurrencependant longtemps
sont actuel-lentent
dépassées
par les revêtements à 1>ase deproduits synthétiques :
leuremploi,
notamment àl’extérieur,
tombe en désuétude surtout en raison de leurcourte durée de
préservation.
Leclo(l 1 1 dge, l’écaillage,
causés par une mauvaise adhérence au substrat et une faible résistance auxintempéries
en sout les défautsmajeurs.
Ces défauts sont atténnés dans lespeintures
de très bonnequalité préparées
exclusivement avec de l’huile de lincuite,
où lepourcentage
d’huiledépasse
30 1>. ioo. Lapeinture
est alors brillante etlisse, l’attaque
desagents
de corrosion est
plus
faible.Les
pi!1,;iieiits métalliques peuvent
être utilisés pour obtenir un effet déco- ratif mais dans lespeintures
d’extérieur leurprincipale qualité
estd’augmenter
la résistance du film aux
intempéries.
Remontant à la surface de la couche au cours duséchage,
ils forment un écran continu très résistant<lui augmente
la durahilité du revêtement. Leprincipal pigment métallique employé
est l’alumi-niunt. Il est ohtenu par
broyage
de feuilles ou de déchets d’aluminium en atmos-phère
inerte afin d’éviterl’oxydation,
Lal untssière,
obtenue extrêmementfine,
est enrobée de stéarine pour éviter
l’oxydation
etl’agglomération
degrains,
Lescharges
sontemployées pour des raisons technic l ues
et économiques,
Elles se
présentent
ettgénéral
sous la forme depoudres
1>lanches. Leurpouvoir pigmentaire
est faible.Employées
enpetite quantité,
moinsde
p. ioo, elles ont un rôle stabilisateur en favorisant lasuspension
despigments
dans le liant.1°ii
trop important pourcentage
decharge
diminue laqualité
d’unepeinture.
L oxyde
detitane, pigment
dont lepouvoir
couvrant est considérable seprête particulièrement
bien àl’adjonction
decharge.
Peintures et vernis bitumineux.
Les
peintures
et vernis bitumineux sont constitués par des bitumes natu- rels ou par des brais depétrole
ou dehouille,
dissous dans des solvants benzé-niques.
Les vernis sont noirs et sont utilisés dans le bâtiment pour lesferrures,
et en fumisterie. Les
peintures
sont engénéral pigmentées
par de lapoudre
d’aluminium et sont utilisées comme antirouille sous la dénomination de u 1>rai- aluminiunt !c
( 4 ). Sur bois
à l’extérieur leprix
de revient est inférieur à celui despeintures
àl’huile,
mais lesqualités
sontégalement
moins honnes: laplupart
de ces
peintures
s’écaillentrapidement.
Peintures aux résines artificielles.
Les
peintures
aux résines artificielles sont nombreuses. Il sutfira de con- naître lescomposants,
le moded’application,
lesqualités
depréservation
etde durabilité des différentes
peintures synthétiques
mises à notredisposition
par l’industrie.
Les résines artificielles sont des substances macrontoléculaires obtenues par
synthèse.
Nousdistinguerons :
i° Les résines
polyvinyliques.
2
° Les résines
glycérophtaliques.
3
°
Les résinespolyesters.
4
0
Les résinespolyuréthanes, 5
&dquo;
Les résinesépichlorhydrine.
0
0 Les résines urée-Formol.
7
0
Les résines Phénol-Formol.Ces résines
permettent
d’obtenir desverrtis, préparations (lui
donnent des hlmstransparents,
despeintures
dont les films sont opaques et despcintures- Cm.
7
slsions, mélange
de deuxliquides
non miscibles l’un étantdispersé
dansl’autre sous forme de fines
gouttelettes, qui
donnentégalement
des filmsopaques.
Nous
n’envisagerons parmi
cesproduits
que deuxcatégories susceptibles
par leur
prix
et leurqualités
d’être utilisées enapiculture.
i°
Co!ol_vmères
chloro-acétate defi!Jl>’:’iiif>1<..
- Ces résinesprésentent
d’excellentes
propriétés
telles que résistance à l’eau et auxagents chimiques
On y associe de l’acide
maléi q ue qui communique
une adhérence excellentesur les divers
supports.
Cettecatégorie
de revêtements est utilisée sur des bois difficiles àpeindre.
Les
peintures polyvinyliques
actuellement sur le marché ont unprix
derevient de 25o à 35o francs au mètre carré. La durée de
préservation
du boisest de 5 à 6 ans. Elles sont
généralement
mates.2
° Les
peintures !,lycérophtatiqiies.
-- Les résinesglycérophtaliques
sontégalement
connues sous la dénomination de résinesalkydes. Elles proviennent
de la
polycondensation.
depolyacides
et depolyols.
Les matièrespremières
les
plus
utilisées sontl’anhydride phtalique
et leglycérol.
I,eur structure ntacro- moléculaire nepermettant
pas leur mise ensolution,
on les modifie par des huiles siccatives. Il seproduit
alors un relâchement du réseau donnant la pos- sibilité de mettre la résine en solution et fournissant un filmplus souple.
Pourque le
produit puisse
sécher à l’air(condition indispensable
pour toutes lespeintures
àbois),
lepourcentage d’alky<ie
pure ne doit pasdépasser
!o p. 100 etcomporter
un siccatif.Ces peintures présentent
legrand avantage
d’être trèssouples.
Leur adhé-rence est excellente. La
perméabilité
à l’eau est faible. Par contre la dureté estrelativement peu élevée et ces
produits
résistent mal auxalcalins ;
on ne lesappli<lue jamais
directement sur duciment,
dubéton,
etc.Les
peintures glycérophtaliques peuvent
êtreapp1i(¡uées
facilement à labrosse,
au rouleau et aupistolet,
leur délai deséchage
est de 12 à 24heures,
on doit passer 3 couches successives pour obtenir une bonne finition et une
protection
efficacede à
à ans. Leurprix
de revient estplus
élevé que celui despeintures
à l’huile ordinaires environ 25o à 350 francs au mètre carré suivant laqualité
de lapeinture
etl’emploi
ou non de sous-couche de meilleur marché évitant lapremière
couche depeinture.
Unepréservation
meilleure et une dura-bilité presque double en font des revêtements nettement
supérieurs
auxpein-
tures à l’huile.
Cependant
les essais en cotrrs à notre Station montrent unetrès ma/6vaise tenue de ces
peintures,
surpin
tout ait moins. Laprésentation
sous une forme
prête
àl’emploi, qui
évite desmanipulations
souvent délicatesest un
avantage
sur les revêtementsapplicables après adjonction
d’uncataly-
seur.
Les vernis
glycéi1Jfifitaliqi<es (non pigmentés) présentent
les mêmes carac-téristiques
que lespeintures.
Unprix
de revient àpeine
inférieurjustifie
peu leuremploi
enapiculture,
les revêtementspigmentés
étantpréférables
pour la réverbération des radiations solaires. Ce sont actuellement les vernis lesplus
sûrs en extérieur.
Le Centre
Technique
du bois aprocédé
à des essais de ces vernispendant plus
de deux ans et à ce stade trois vernisglycérophtaliques
surquatre
setrouvent en bon état alors
qu’un
vernis gras surcinq
seulement s’est 1>ieitcomporté (5).
’
Certains
utilisateurs appliquent
une couched’impression
diluée renfer-mant un
produit
insecticide etfongicide
destiné àgarantir
le bois contre l’atta-que des insectes et des
champignons.
Certaines résinesalkvdes
sontemployées
comme
plastifiants
dans des revêtements à base de résines artificielles variées.Produits
hydrofuges.
Ils sont utilisés pour former écran contre l’humidité.
En
dehors despein-
tures au caoutchouc
chloré,
aux résinesvinyliques,
et des vernis aux siliconesprécédemment nommés,
il existe desproduits hydrofuges qui
sont apparus enEurope depuis quelques
années. Ils sontappliqués
partrempage
dequelques
minutes ou
plus profondément
parimprégnation
en vase clos( 7 ).
La surfacedu bois ainsi traitée reste propre et
peut
êtrepeinte. L’application
d’unproduit hydrofuge
avant le revêtement terminalaugmente
de 5o à 100 francs leprix
de revient au m2.
Fongicides
et insecticides.Le bois est à la merci de nombreuses altérations
d’origine biologiques.
Celles-ci
peuvent
nuire à la bonne tenue du film depeinture
ou provoquer une destructionprofonde
du bois.Les agents
dedégradation
sont d’unepart
les insectesqui
occasionnent la vermoulure et leschampignons qui
entraînent lapourriture
du bois sous diverses formes. Des traitementspréventifs (appliqués
avant
montage
desobjets
sipossible)
sont -donc àconseiller,
ce sont : Lecarbon ’ yle,
constitué par unmélange
malheureusement mal .défini et peu constant d’huile d’anthracène et d’huile de créosote. Il doit avoir uneteinte brun doré et être fluide pour
imprégner
le bois au maximum. Certainsle rendent
visqueux
en yajoutant
desgoudrons
mais alorsl’imprégnation
obtenue est moins
profonde.
Les huiles de créosotepossèdent
d’incontestablespropriétés antiseptiques
et le boisimprégné
de carbonvle devientimputrescible,
mais il
prend
une teinte foncée peuesthétique. Cependant
la teinte s’éclaircitlégèrement
àlongue
échéance. Le bois ainsi traité à tendance à se fendre et à se déformerautant,
sinonplus,
que les bois nus. D’autrepart,
il est difficiled’appliquer
unepeinture
claire sur des boisimprégnés depuis
peu detemps
aucarbonyle.
Lespropriétés insecticides
ducarbonyle
sontlimitées ;
ilagirait plutôt
par son odeurrépulsive.
Leprix
de revient est extrêmement bas : io à 3o francs au n,2.Produits
Phénoliques :
I’roduits chlorés dérivés de la houille(penta-chloro- phénols) qui possèdent
d’excellentespropriétés fongicides
etquelques propriétés
insecticides
qui
sont améliorées parl’adjonction
d’H. C. H.(hexachlorocyclo- hexane). A
noter que l’H. C. H. est extrêmementtoxique
pour les abeilles etqu’il
convient de s’assurer de l’absence de ceproduit
dans lesinsecticides
employés
sur les ruches.l!rv<liiit.; ii<ifihh<lili<1:ji«..;
il base dechloronaphtaléne.
Cesproduits
chloréss’emploient
aupinceau
et partrempage,
leurgrande
Ilniditépermet d’im p ré-
gner le bois en
profondeur.
Ils sontcompatibles
avec lespeintures
à l’huile( 4 ),
De récentes recherches out montré que la
créosote,
lepentachlorophénc>I
et le
naphténate
de cuivre sontbeaucoup plus
actifs eumélange
quelorsc l tt’il<
sont
employés
isolément aux mêmes doses. Il eu est de mêmelorsque
les com-binaisons
pentachlorophénol-naphténate
de cuivre ou créosotena l >hténate
decuivre sont
mélangées
à de l’essence.L
’ j J en/oc/¡/()ï()jJ/i
’ : IH/,
’ d,
’
clti;-re : l’Il mélange
de.pentachlorophénol
et denaphténate
de cuivre provoque la formation depentachlorophénate
de cuivrecomposé 1>eauc<>uj>
moins volatil et moins soluble da»s 1’<:;tu que lepeutachloro- phénol.
Cemélange
est lepins
efficace obtenujus q u’à présent.
Il est en effct4 fois
plus toxique
commefongicide
et insecticide que lepentachlorophénol.
Il se
présente
sous la forme d’uncomposé
brun pourpre assez peu soluhle dans les solvantsorganiques.
Lepentachlorop h énate
de cuivrepeut
aussi être fornté par la réaction en solution wlttcuse, depentachlorophénate
de sodium et d’unsel de cuivre soluble dans l’eau comme le sulfate (le cuivre.
l,e
pentachlorophénate
de cuivrepeut
aussi être introduit dans le bois par l’intermédiaire de solutions aqueuses contenant dupentacluorophénate
<lesodium et urt sel de cuivre
mélangé
à del’ammoniaque
ou à un autreproduit chimique l’empêchant
deréagir
sur le1 >entachloro h hénate itis( l u’à
ce quel’équilibre
soit rompu parl’absorption
clans le bois.I,a toxicité des
phénols
chloréspeut
d’autre1>art
être considérablementaccrue par l’addition en
petites q uaiitités
d’activants nepossédant
pas eux- mêmes lespropriétés physiques
nécessaires leurpermettant
de se rangerparmi
les
produits
depréservation
delongues
durées( 7 ).
Tous les
produits
vérifiés par le CentreTechnique
du Bois sontexcellents,
mais malheureusement leurspropriétés
insecticidesempêchent jusqu’à plus ample
informé leuremploi
enapiculture.
Il n’est pas
impossible
deprévoir
néanmoins leuremploi
sur les ruelles dans certaines conditions (pie s’attachera àpréciser
laStation expérimentale d’Apiculture.
La
paraffine.
Les
paraffines
ainsi que les cires microcristallines sont extraites depé-
troles bruts
paratliui d ues.
Elles sont constituéesd ’h y d rocarhures
seprésetttant
à l’état solide sous forme cristalline.
Les cristaux
sont relativement gros, d’un blanc translucide. I;lles sontgénéralement
dures et cassantes. Aucontrairo.
les cires microcristallines sont constituées de cristaux
plus
fins et sont hahi- tuellementplastiques.
I,es
paraffines
sont classées suivant leur teneur en huile et leurpoint
defusion en :
Paraffines raffinées. Lorsque
la teneur en huile est inférieure à 0,7 p. 100,On les
distingue
entre elles par leurgradation,
c’est-a-dire les limites inférieures etsupérieures
entrelesquelles
se trouvecompris
lepoint
de fusion. I,esgrada-
tions extrêmes
sont ,I8°!!<>°
et(¡ O O j(¡ 2 &dquo;,
11(ira -i’Iiiies
t’c<7;7/M.Lorsque
la teneur en huile estcomprise
entre r,5 et 3p. 100, Deux
gradations
seulementjOO!5(¡O
et_5<><°,,’>o°.
Lcs circs >»i<>.1Jcri.<allifii!s sont
également
classées suivant leurpoint
defusion. On
distingue :
- l,es cires microcristallines à haut
point
de fusion de 80° à Loo°, engéné-
ral dures et cassantes.
- --
Les cires microcristallines à bas
point
de fusion de <>o° àSo l ,,
flevihleset adhésives.
Les fal>ricants ont mis au
point
desmélanges
utilisés pour des besoins par- ticttliers pourlesquels
les cires ordinaires ne donnaient pas satisfaction.Les
paraffines
et cires microcristallines ont trouvé dans l’industrie des utilisations trèsvariées,
enmélanges
ou enenrobages. Bougies, cartonnage, caoutchouc, cuir, papiers, produits d’entretien, produits alimentaires,
bois.Le
paraftlnage
des ruches est une méthode deprotection
assez récente:l’esthétique,
le basprix
derevient,
larapidité
et la facilitéd’application
sontà la base de
l’engouement
actuel de certainsapiculteurs,
pour ceprocédé.
L’application
se fait partrempage
dans un hain deparaffine
trèschaude;
les ruches sont ensuite
égouttées, puis
on laisse refroidir lapellicule
deparaf-
fine
qui
doit être alors mince et lisse(nous présentons
dans unchapitre suivant,
une
analyse
du1 >arafFtnage
ntontrant les inconvénientsqui
résultent d’une pra-tique trop empirique).
On obtient des résultatssupérieurs
enemployant
descires microcristallines au
point
de fusion avoisinant 8o&dquo;. Ces cires sont moins sensibles aux variations detempérature
que lesparaffines
dont le baspoint
defusion entraîne
parfois
sous insolation intense un ramollissementsuperficiel
trèsdésagréable
au toucher.li)
Autresprocèdes qui p f i«rraiont
être utilises.Les
Imprégnations
à l’échelle industrielle. - Seules le!imprégnations
àl’échelle industrielle assurent une
pénétration profonde
dans le bois(itnpré- gnation
par diffusionosmoti q ue
etimprégnation
en vaseclos).
Les traversessnl>portant
les rails de chemins de fer sont créosotées par cesprocédés.
Ellesont une durée d’une trentaine
d’années,
cequi
est énorme si l’on considère lescauses de destruction
mécanique, provenant
du passage de convois : le contactpermanent
avec le sol entretient par ailleurs une humidité favorable au déve-loppement
deschampignons,
L’imprégnation
par diffusionosmotique.
- Leprincipe
duprocédé
est basésur les
phénomènes physiques
de l’osmose et de la diffusion.i
re l1Ial1Ode,
Imprégnation
des bois verts. Utilisée sur les lieux del’abattage
du bois Les troncs écorcés sontbadigeonnés
avec leproduit d’imprégnation. L’anti- septique pénètre
lentement par osmose et se diffuse àl’intérieur. Après
troismois
l’antiseptique atteint
4 cm deprofondeur.
Lephénomène
seproduit
aussilongtemps qu’il
y a de la sève dans le bois. Il convient d’éviter les fortes cha- leursqui provoquent
unséchage trop rapide.
()n utilise cette méthodeprinci- palement
pour despoteaux
ou boisn’ayant
pas à êtrefaçonnés après
le trai-tenient.
2
P méthode,
Imprégnation
des bois humidifiés. - Le 1>ois est hunti<lifié partrempage.
puis J’antiseptique
estdéposé
en surface. Si leproduit d’imprégnation
n’est pas soluble dans l’eau mais dansl’éther,
ongonfle
le bois avec de l’eaupuis on
substitue de l’alcool à
l’eau, puis
de l’éther à l’alcool partrempage
dans des bains successifs.I,à,
encore, lapénétration profonde
est extrêmement lente.Cette méthode est
comparable
à lapréparation
des tissus enhistologie.
3
e
méthode.Imprégnation
des bois surpied.
-Les
méthodes anciennes n’étaient pas très efficaces.L’ingrédient antiseptique
étantincorporé
à d’autresagents
des- tinés à assurer l’adhérence nécessaire et lapénétration
dans le bois se trouvait souvent amoindrie. Une innovation américaine est constituée par uneémulsion
depentachlorophénol
destinée à traiter le bois surpied.
Ceproduit
très wis-queux
peut
être facilement étendu sur lebois ; l’épaisseur
de la couche à poserdépend
de la rétention désirée.L’émulsion
sedécompose
ensuitegraduellement,
la surface extérieure sedurcit et forme une
pellicule
deprotection
souslaquelle
sedéveloppe
une réservede
pentachlorophénol
en solution dans l’huilequi
estrapidement
absorbéepar le bois. Un enduit de z,5 mm aboutit à une
plus grande
rétention du pro- duit depréservation
que l’onpeut
obtenir avec z5 couches d’une solution hui- leuse ordinaire du mêmeproduit toxique appliquées
à la brosse( 7 ).
L’imprégnation
en vase clos. -Elle
se fait dans degrands
autoclaves enforte tôle. Une
pression
d’une dizaine dekilogrammes permet
de fairepénétrer
la
créosote,
ou un autreantiseptique
tel que lefluor,
trèsprofondément
dansle bois.
L’injection
souspression
assurel’imprégnation
laplus régulière
et laplus profonde
du bois parl’antiseptique.
Elle permet
de doser exactement laquantité d’antiseptique incorporée
dans le bois. La créosote est efl’tcace contre la totalité des ennemis du bois et son bas
prix
de revient en facilitel’usage
industriel.Sa
consistance huileuseimperméabilise
le bois et leprotège
contre ledélavage
par les eaux depluie
etde l’humidité.
Le
hêtre,
lepin,
lemélèze, peuvent
facilement être créosotésprofondé-
ment. Par
contre,
lesapin
etl’épicéa
ne lepeuvent qu’après
traitementspé- cial ;
lesinjections d’antiseptique
à base de fluor leur sont au contraire facile- mentappliquées ( 9 ).
La créosote noircit le bois et le rend réfractaire aux
peintures,
sauf à lapeinture
aluminium. Elle a une odeurpersistante
etdésagréable.
Ses exsuda-tions,
par fortechaleur,
tachent les mains et les vêtements. Ces divers incon- vénients rendentimpossible l’emploi
de la créosote pour lapréservation
desruches.
2
e
PARTIE.
ÉTUDE EXPÉRIMENTALE
DU PARAFFINAGE DES BOIS DES RUCHESNous avons
indiqué
page2 q6
que leparaffinage
des ruches s’obtient dansun bain de
paraffine
chaude. Dans lapratique
letrempage
se fait chezl’apicul-
teur, à l’aide d’un
appareillage
rudimentaire et malcontrôlé, généralement
une
simple
cuve sur un feu de bois. Latempérature
du bain varie alors de70 °
à 120°
environ. Après égouttage
et refroidissement desruches,
il reste sur lebois une
pellicule
deparaffine d’épaisseur
trèsvariable;
cetteépaisseur dépend
de deux facteurs.
1
° L
température
du bain. Plus laparaffine
est chaude au moment dutrempage, plus
la couche adhérant au bois est mince et lapénétration profonde.
2
° Le
tem!s
derefroidissement de la
couche deparaffine après
le bain. Plusla
température
ambiante estbasse,
moinsparfait
estl’égouttage
des ruches.De ces deux facteurs mal
réglés
découle un certain nombre d’inconvénients:a)
Mauvaiseimperméabilité
du revêtement d’où inefficacitépartielle.
b)
La couchepréservatrice
se raye et s’arrache facilement,c)
Les ruchesparaissent
grasses etdésagréables
au toucherlorsqu’elles
se trouvent au
soleil ;
les mainsglissent
sur le boispendant
lesmanipulations, augmentant
ainsi lesrisques
d’accidents.Nous avons
procédé expérimentalement
à des essais deparaffinage d’éprou-
vettes de
pin
et desapin.
Nos résultats démontrent la nécessité derespecter
certaines conditions.Les
éprouwettes
utilisées ont les dimensions suivantes :ioo mm < 6o nini !, 27 uuu I,a
paraffine
est de lagradation 5 6- 5 1’°.
Le
pin
étantbeaucoup plus
dense que lesapin (il
est en effet presque 5o p.iou
plus
lourd pour la moyenne de noséprouvettes)
nous avons fait des essaissimilaires,
maisséparés,
pour ces deuxbois, qui
sont lesplus employés
dans la’fabrication des ruches.
Les deux
premiers
tableauxprésentent
lestémoins,
c’est-à-dire leséprou-
vettes
qui
ont étéimmergées
24 heures dans l’eau sansparaftinage préalable.
Les éprouvettes
depin
absorbent l’eau en moindrequantité
et defaçon plus inégale
que leséprouvettes
desapin.
Celas’explique
par le fait que lepin
est
beaucoup plus
résineux que lesapin,
et dans desproportions
très variablessuivant les zones du tronc d’oit
proviennent
leséprouvettes.
Nous avons classé nos séries de
paraffinage
en deux groupes :-
l’araffinage
à 120°, dont les résultats sont lesplus probants.
- -
Paraffinage
à70°.
10
Paraflinage
Ii I200.La
paraffine,
commel’eau, pénètre
en moindrequantité
dans leséprou-
vettes de
pin
que dans leséprouvettes
desapin.
La couche
superficielle
deparaffine
est mince et adhère bien ausupport.
On note un ralentissement très sensible de la
pénétration
de l’eau par rap-port
à lapénétration
dans leséprouvettes
témoins.(Es : Sapin 6,7
p. 100, pour3,6,5
p. 100 dans lestémoins).
Le
temps
deséchage
deséprouvettes après paraffinage
aurait pu influersur la
pénétration
de l’eau. Il n’en est rien. On ne constate pas de différencenotable dans les
pourcentages
depénétration
d’eau connue le montrent lestableaux V et VI.
Nous avons ensuite
porté
letemps
deparaffinage à minutes puis
à 15 minutes afin de découvrir les améliorationspossibles
del’hydrofugeage
obte-nu. Or les moyennes
(tableaux
VII-VIII-IX etX)
ne fontapparaître
aucune
supériorité
de ces bains de 5 minutes et 15 minutes sur ceux dei minute.
Par contre si
l’hydrofugeage
est sensiblementégal, l’aspect
extérieurdiffère. La
couchesuperficielle
deparaffine
diminue et lapénétration augmente
en fonction de
l’allongement
dutemps
deparaffinage,
Ainsi lepoids
deparaffine
reste presque le même dans tous les cas.
Xous avons alors
porté
la durée duparaffinage
à 24heures,
afin de voirsi,
dam ces conditions extrêmes(et
irréalisables dans lapratique)
deschangements
notables intervenaient dans les résultats.
Un effet,
laproportion
deparaffine pénétrant
dans les pores deséprou-
vettes est énorme
(tableaux XI, XII, XIII, XIV),
Leprix
de revient d’une telle méthode est excessif tant par laquantité
deparaffine
utilisée que par le trèslong temps
de chauffe nécessaire. D’ailleurs on n’élimine pascomplète-
ment pour autant la
pénétration
de l’eau dans leséprouvettes.
La couche del
araffine
restant en surface est infime.Dans cette série
d’expériences
laparaffine
étaittoujours
maintenue à 120&dquo;.Il était
cependant
nécessaire de connaître les résultats duparaffinage
àune
température beaucoup plus
basse. Les tableaux XB’ et XVI ont été établisd’après
leséprouvettes paraffinées
à70 °.
Ils montrent que lepoids
deparafEnt ’
retenue par le bois est
comparable
à celui del’expérience
v I200pour un mêmetemps
detrempage,
et que l’eaupénètre légèrement plus
vite, Mais 1’incon!-é- nientmajeur
de cette méthodeapparaît
dansl’aspect
extérieur deséprouvettes.
Un
effet,
sur celles-ci laparaffine
est restée en coucheépaisse,
adhérent trèsmal au bois. Elle se
boursoufle,
se fend et s’arrache facilement.CONCLUSION
La
parat!ne,
bien <lue n’étant niinsecticide,
nifongicide,
constitue un revêtement valable pour lesruches, principalement
commehydrofuge,
Dansla