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ENQUETE SUR LE PRIX. DES COMBUSTIBLES BOIS EN 2008 et 2009

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(1)

ENQUETE SUR LE PRIX

DES COMBUSTIBLES BOIS EN 2008 et 2009 Synthèse

Mai 2010

Etude réalisée pour le compte de l’ADEME par BASIC

Coordination technique : Sandra Le Bastard Service Bioressources – Direction Production et Energie Durable–

ADEME Angers

(2)

Remerciements:

Nous tenons à exprimer nos remerciements à Mademoiselle Sandra Le Bastard, du service Bioressources de l’ADEME, pour l’assistance qu’elle nous a apportée à l’occasion de la réalisation de cette étude.

L'ADEME en bref

L'Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie (ADEME) est un établissement public sous la tutelle conjointe du ministère de l'Ecologie, du Développement et de l’Aménagement durables, et du ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. Elle participe à la mise en oeuvre des politiques publiques dans les domaines de l'environnement, de l'énergie et du développement durable. L'agence met ses capacités d'expertise et de conseil à disposition des entreprises, des collectivités locales, des pouvoirs publics et du grand public et les aide à financer des projets dans cinq domaines (la gestion des déchets, la préservation des sols, l'efficacité énergétique et les énergies renouvelables, la qualité de l'air et la lutte contre le bruit) et à progresser dans leurs démarches de développement durable.

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(3)

Sommaire

1. Résumé de l’étude ... 4

2. Synthèse de l’étude ... 5

2.1. Analyse des prix pour le secteur résidentiel ... 5

2.1.1. Evolution du prix du bois pour les particuliers ... 5

2.1.2. Comparaison du prix du bois pour les particuliers ... 9

2.1.3. La dispersion des prix du bois pour les particuliers... 11

2.2. Analyse des prix pour les collectivités ... 12

2.2.1. Les principes de mesure retenus ... 12

2.2.2. Evolution du prix du bois pour les collectivités ... 13

2.2.3. Comparaison des prix du bois pour les collectivités... 16

2.2.4. La dispersion des prix du bois pour les collectivités... 18

(4)

1. Résumé de l’étude

Le cabinet Basic a réalisé, en 2009 et 2010 pour le compte de l’ADEME, une étude sur le prix du bois pour les particuliers et les collectivités. Deux vagues d’enquêtes ont été réalisées aux premiers semestres 2009 et 2010.

Cette étude a été menée à partir d’interviews téléphoniques :

• De revendeurs et négociants de combustibles bois (311 entreprises interviewées),

• De producteurs de granulés (35 producteurs interviewés)

• De chaufferies de collectivités (120 chaufferies interviewées)

• D’une enquête auprès de 100 particuliers.

Ces enquêtes ont permis de déterminer les prix hors livraison et incluant la livraison des principaux combustibles bois offerts sur le marché. Ces prix ont été recueillis dans les unités utilisées par les fournisseurs (stères, tonnes, m3,MWh). Les résultats sont présentés selon les quantités physiques couramment utilisées sur le marché et convertis en unité d’apport énergétique (kWh PCI).

Ce rapport présente les résultats obtenus, en les mettant en perspectives avec des travaux précédemment réalisés par l’ADEME.

Un éclairage plus particulier est consacré au marché des granulés, avec une analyse des conditions actuelles du marché et des perspectives d’évolution de celui-ci. .

(5)

2. Synthèse de l’étude

2.1. Analyse des prix pour le secteur résidentiel 2.1.1. Evolution du prix du bois pour les particuliers

Après une période, de 2003 à 2008, d’accroissement continu bien que limité des prix du bois, l’année 2009 a marqué un retournement de tendance, avec des tarifs s’inscrivant en moyenne 4% plus bas que l’année précédente.sur le marché des particuliers et en baisse de 2% sur le marché des collectivités.

Cette baisse des prix s’observe pour l’ensemble des combustibles bois mais apparaît plus marquée pour le granulé en vrac, dont les prix sont en moyenne 15 % moins élevés en 2009 qu’en 2008. Sur ce marché, les effets de la conjoncture, tant générale que sur les marchés de l’énergie, se conjuguent à la montée en puissance des capacités de production, qui créent temporairement une surcapacité d’offre sur le marché. Par ailleurs, le développement des flottes de camions de livraison étend la pression concurrentielle au domaine de la livraison. Le même phénomène quoique de moindre ampleur s’observe sur le marché des plaquettes forestières.

Evolution des prix des combustibles bois non livrés sur le marché des particuliers

(Hors livraison, EUR. TTC/stère pour les bûches et EUR. /Tonne)

Prix

2005

Prix 2006

Prix 2007

Prix 2008

Prix

2009 Variation Var. an.

2009 /

2008

2005- 2009

Bûches de 25 cm 52 60 66 68 66 -2% 6%

Bûches de 33cm 55 56 62 64 64 -1% 4%

Bûches de 50 cm 51 53 57 58 57 -2% 3%

Bûches de 1 m 38 43 52 50 51 2% 8%

Granulés vrac 165 169 189 228 194 -15% 4%

Granulés sac 245 268 288 279 264 -6% 2%

Bûches et bûchettes reconstituées

N.D. 285 299 316 321 2% 4%

Plaquettes forestières et bocagères

N.D. 78 81 86 81 -6% 1%

Source : Etude ADEME prix des combustibles réalisée par Phoros pour 2005 et BASIC pour 2006, 2007 et 2008 et 2009.

Nota : les prix des plaquettes forestières et bocagères pour les années 2006 et 2007 ont été corrigés afin de pallier aux biais repérés dans la communication des informations (confusion tonne/MAP dans un certain nombre de cas.)

(6)

Evolution des prix des combustibles bois non livrés sur le marché des particuliers

(Hors livraison, c EUR. TTC/kWh PCI)

Prix

2005

Prix 2006

Prix 2007

Prix 2008

Prix

2009 Variation Var. an.

2009/2008 2005-

2009

Bûches de 25 cm 2,6 3 3,3 3,4 3,3 -2% 6%

Bûches de 33cm 2,75 2,8 3,1 3,2 3,2 -1% 4%

Bûches de 50 cm 2,55 2,65 2,85 2,9 2,9 -2% 3%

Bûches de 1 m 1,9 2,15 2,6 2,5 2,6 2% 8%

Granulés vrac 3,59 3,67 4,11 4,96 4,2 -15% 4%

Granulés sac 5,33 5,83 6,26 6,06 5,7 -5% 2%

Bûches et bûchettes reconstituées

N.D. 6,2 6,5 6,9 7,0 1% 4%

Plaquettes. forestières et bocagères

N.D. 2,2 2,2 2,4 2,2 -7% 1%

Source : Etude ADEME prix des combustibles réalisée par Phoros pour 2005 et BASIC pour 2006, 2007 et 2008 et 2009.

Nota : Pour les plaquettes forestières et bocagères, le coefficient énergétique retenu est de 3600 kWh / tonne, correspondant au niveau d’humidité moyen (25%) des plaquettes livrées aux particuliers

Pour le bois bûche, la tendance haussière avait été moins marquée au cours des années 2003 -2005 et la correction à la baisse est également moins brutale. Pour les bûches de 50 cm, les plus consommées par les utilisateurs particuliers, la baisse est de 2% par rapport à l’année dernière et la croissance des prix sur le moyen terme demeure proche de l’inflation générale (3%). Sur ce marché, l’offre est nombreuse et les particuliers ont la possibilité de faire jouer la concurrence. Par ailleurs, la diversité des canaux d’approvisionnement, avec la possibilité de recourir à des approvisionnements parallèles, accroît la pression sur les prix. Seuls les prix des bûches de 1 m s’accroissent cette année, mais dans de faibles proportions.

Les bûchettes reconstituées connaissent sur l’année une légère augmentation des prix et demeurent à un niveau de prix très élevé, relativement aux autres combustibles bois. On notera qu’un certain nombre de producteurs qui proposaient ce combustible lors des précédentes vagues d’enquête en ont abandonné la commercialisation.

D’une manière générale, l’année 2009, après la pause dans la croissance observée au cours des dernières années marque donc une nette rupture de tendance. Ceci est en particulier vrai pour le combustible le plus utilisé (le bois bûche en dimension 50 cm) et pour les marchés les plus dynamiques (le granulé en vrac).

Si l’on considère les prix livrés, les remarques précédentes sont confirmées et l’évolution des coûts de transport n’a pas infléchi la tendance générale à la baisse des prix.

Sur le marché des plaquettes forestières et bocagères, la baisse des prix en coût livré est même supérieure à celle qui est observée sur le prix d’enlèvement. Le développement de flottes de camions de livraison équipés de dispositifs de soufflage pourrait contribuer à la baisse des prix de livraison, d’une part en raison d’une meilleure productivité de livraison, d’autre part par une plus forte concurrence sur la réalisation des prestations de livraison. Il convient cependant de relativiser ces considérations, car le marché de la plaquette forestière pour les particuliers demeure pour l’instant un marché de niche très étroit.

(7)

Evolution des prix des combustibles bois livrés sur le marché des particuliers

(Avec livraison, EUR. TTC/stère pour les bûches et EUR. TTC/tonne pour les autres

combustibles)

Prix

2003

Prix 2005

Prix 2006

Prix 2007

Prix 2008

Prix

2009 Variation Var.

an.

2009/2008 2005-

2009

Bûches de 25 cm 53 54 63 69 71 70 -1% 7%

Bûches de 33cm 54 60 59 65 67 65 -3% 2%

Bûches de 50 cm 49 55 55 61 61 60 -2% 2%

Bûches de 1 m 42 44 47 54 53,5 54 1% 5%

Granulés vrac 140 190 210 235 250 215 -14% 3%

Granulés sac 288 285 291 311 302 290 -4% 0%

Bûches et bûchettes reconstituées

N.D. N.D. 330 358 349 370 6% 4%

Plaquettes forestières et bocagères

N.S. N.S. 100 103 110 97 -12% -1%

Source : Etude ADEME réalisée par l’iItebe pour 2003, Phoros pour 2005 et BASIC pour 2006, 2007 et 2008.

Si l’on considère le prix livré rapporté au kWh PCI, l’énergie bois se distingue par des niveaux de coût particulièrement intéressants, notamment pour le bois bûche, avec pour les bûches de 50 cm, un prix de 3 ct EUR. par kWh. Le granulé en vrac, après une croissance assez forte entre 2006 et 2008, revient à des niveaux plus compétitif, avec un kWh PCI dont le coût de revient pour le particulier est de 4,7 ct EUR.

Evolution des prix des combustibles bois livrés sur le marché des particuliers (Avec livraison, cEUR.TTC/kWh PCI)

Prix

2003

Prix 2005

Prix 2006

Prix 2007

Prix 2008

Prix 2009

Variation 2009 /

2008

Var.

an.

2009/2008 2005-

2009

Bûches de 25 cm 2,7 2,7 3,2 3,5 3,6 3,5 -3% 7%

Bûches de 33cm 2,7 3 3 3,3 3,4 3,3 -4% 2%

Bûches de 50 cm 2,5 2,8 2,8 3,1 3,1 3,0 -3% 2%

Bûches de 1 m 2,1 2,2 2,4 2,7 2,7 2,7 0% 5%

Granulés vrac 3 4,1 4,6 5,1 5,4 4,7 -13% 3%

Granulés sac 6,3 6,2 6,3 6,8 6,6 6,3 -5% 0%

Bûches et bûchettes reconstituées

N.D. N.D. 7,2 7,8 7,6 8,0 6% 4%

Plaquettes forestières et bocagères

N.S. N.S. 2,8 2,9 3 2,7 -10% -1%

Source : Etude ADEME réalisée par l’Itebe pour 2003, Phoros pour 2005 et BASIC pour 2006, 2007 et 2008

Les prévisions d’évolution des prix pour la période à venir, doivent prendre en compte les facteurs conjoncturels et structurels.

En termes conjoncturels, il est probable que l’année 2010 s’inscrira dans la continuité de 2009.

En effet, le marché des équipements de chauffage au bois n’apparaît pas particulièrement dynamique pour les années 2009 -2010 et la hausse de la demande devrait être modérée. Par

(8)

ailleurs, les surcapacités de production dans le domaine du granulé bois devraient continuer à exercer une pression sur les prix.

En termes structurels, les perspectives apparaissent différentes selon les segments de marché.

Pour le bois bûche, les professionnels ne s’attendent pas à une rupture dans les évolutions observées par le passé. Les prix devraient continuer à progresser de manière modérée sur le moyen terme, afin de tenir compte de l’évolution des coûts de production.

Une analyse spécifique a été menée sur les évolutions à attendre dans le secteur de la production de granulés. Elle conduit à considérer que les prix devraient évoluer de manière différente à court, et moyen terme :

A court terme (1 à 3 ans), la montée en puissance des capacités de production qui se développent actuellement devrait conduire à une stabilisation voire une baisse des prix avec, sans doute, une plus grande homogénéité de ceux-ci. En termes de prix moyen, on pourrait donc assister à une légère baisse des prix, avec un resserrement des prix autours des valeurs actuellement les plus basses.

A moyen terme (3 à 5 ans), de nouvelles tendances haussières pourraient se manifester. D’une part, une forte croissance du parc d’équipements de chauffage à bois utilisant le granulé pourrait à nouveau déséquilibrer l’offre et la demande. D’autre part, l’accès à la matière première (sciures…) n’est pas illimité et se heurtera à des limites physiques (les volumes de sciures disponibles), mais également économiques (la concurrence avec d’autres utilisateurs, tels que les fabricants de panneaux bois). Les producteurs de granulés devraient alors recourir à d’autres types d’approvisionnement (par exemple bois déchiqueté), avec un coût additionnel de transformation de la matière.

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2.1.2. Comparaison du prix du bois pour les particuliers

L’usage en chauffage d’appoint

Pour les usages en chauffage d’appoint par les particuliers, le combustible bois demeure la source d’énergie la moins coûteuse, quelle que soit la forme d’utilisation considérée (bûches, granulés, bûchettes…). L’accroissement du prix du gaz naturel en 2008 a accru la compétitivité relative des solutions utilisant le bois.

Par rapport aux deux énergies directement concurrentes, l’électricité (utilisation de convecteurs électriques mobiles) et le GPL (utilisation des radiateurs utilisant des bouteilles propane ou butane), l’écart de prix est particulièrement important.

Le recours à un chauffage d’appoint utilisant le bois répond à une triple préoccupation en termes de confort thermique, d’agrément et d’économies. En effet, notamment dans le cas des maisons chauffées à l’électricité, le recours à un chauffage d’appoint au bois permet de réduire sensiblement les consommations et les coûts associés au chauffage principal. L’énergie bois utilisée en appoint est la seule à pouvoir se prévaloir de répondre à l’ensemble de ces préoccupations alors que les autres énergies d’appoint sont utilisées uniquement pour améliorer le confort thermique de pièces non ou mal chauffées.

Comparaison du prix du combustible bois dans le cadre d’un usage pour les appareils d’appoint (cEUR. TTC / kWh PCI livré)

(1) : Source CFBP/PEGASE, valeur 2008 calculée sur la base des 8 premiers mois de l’année

(2) : Tarif simple, 1 700 kWh/an, 6 kVA, Source EDF/ PEGASE, valeur 2008 calculée sur la base des 8premiers mois de l’année.

(3) : Tarif B0, 2 326 kWh PCS/an, Source GDF/PEGASE,

2,1 2,5

2,7 2,7

6,3 7,3

14,0 13,3

2,2 2,8

3,0 2,7

6,2 7,4

14,2 14,1

2,4 2,8

3,0 3,2

6,3 7,2

8,3

14,2 14,9

2,7 3,1

3,3 3,5

6,8 7,8

8,4

14,4 15,0

2,7 3,1

3,4 3,5

6,6 7,6

10,1

14,6 17,0

2,7 3,0

3,3 3,5

6,3 8,0

9,8

14,9 16,7

0,0 2,0 4,0 6,0 8,0 10,0 12,0 14,0 16,0 18,0

Bûches 1 M bûches 50 Bûches 33 Bûches 25 Granulés sac bûches reconstituées Gaz naturel (3) Electricité (2) Propane, Bouteille 13 kg (1)

2009 2008 2007 2006 2005 2003

(10)

L’usage en chauffage principal

Dans le cadre d’un usage pour le chauffage principal des logements, la compétitivité des solutions bois est également avérée.

Cependant, la forte baisse du prix du fioul sur l’année 2009 et la stabilité du gaz entre 2008 et 2009 tend à réduire les écarts avec les granulés. Utilisés en conditionnement sac, ceux-ci s’avèrent même plus coûteux que le gaz naturel ou le fioul domestique. En vrac, l’écart est de 19% avec le prix du gaz au profit de l’énergie bois. Cet écart pourrait se creuser sur 2010, dans la mesure où les prix du gaz sont orientés fortement à la hausse alors que les prix des granulés devraient demeurer relativement stables en raison de la situation du marché (excédent temporaire d’offre). Alors qu’en 2008, un écart de près de 40% existait avec le prix du fioul naturel, la forte baisse des prix de ce combustible, qui converge désormais avec le gaz naturel, a réduit la compétitivité du granulé. Une telle situation peut être préjudiciable au développement du marché des chaudières à granulés, dans la mesure où l’écart des prix très conséquent entre ces chaudières et les équipements fioul, est justifié par l’économie réalisée sur le combustible. Il est cependant probable qu’à moyen terme, le différentiel se creuse à nouveau, en raison des tendances longues sur les prix pétroliers. Par rapport à l’électricité ou au GPL la compétitivité du granulé est très importante, avec un prix qui est plus que divisé par deux.

Comparaison du prix du combustible bois dans le cadre d’un usage pour

chauffage domestique principal

(cEUR. TTC / kWh PCI livré)

(1): Double tarif, 7 500 kWh/an, 9 kVA, Source EDF. (2):Tarif B1, 23 260 kWh PCS/an, Source GDF

(3) Livraison de 2000 à 5000 litres. (4) Livraison de moins de 2T. (5) pour les plaquettes forestières, les données

2,1 2,5

2,7 2,7 3,0

3,9 4,3

6,3 7,3

11,6

2,2 2,8

3,0 2,7

4,1 5,9 4,4

6,2

9,1

11,7

2,8 2,4

2,8 3,0

3,2 4,6

6,5 5,3

6,3 7,2

10,5 11,8

2,9 2,7

3,1 3,3

3,5 5,1

6,5 5,4

6,8 7,8

10,6 11,9

3,0 2,7

3,1 3,4

3,6 5,4

8,9 5,9

6,6 7,6

12,2 12,2

2,7 2,7 3,0

3,3 3,5

4,7 5,8 5,8

6,3 8,0

12,0 12,1

0,0 2,0 4,0 6,0 8,0 10,0 12,0 14,0

Plaquettes forestières et bocagères (5) Bûches 1 M bûches 50 Bûches 33 Bûches 25 Granulés en vrac Fioul domestique (3) Gaz naturel (2) Granulés sac bûches reconstituées Propane (4) Electricité (1)

2009 2008 2007 2006 2005 2003

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La compétitivité du bois bûche et des plaquettes forestières est très forte. Dans le premier cas, les contraintes d’utilisation, dans le cadre du chauffage principal, doivent être prises en compte pour relativiser l’écart constaté. Dans le cas des plaquettes, l’observation du marché montre que c’est surtout dans le cadre de très grandes habitations que l’on retrouve ce type de combustible, en raison des contraintes de stockage.

L’utilisation des bûches reconstituées comme mode principal de chauffage demeure actuellement marginal, ce qui réduit la portée de la comparaison avec les autres combustibles.

2.1.3. La dispersion des prix du bois pour les particuliers

Afin d’évaluer le niveau de dispersion du prix du bois, plusieurs indicateurs ont été retenus, tant pour les particuliers que pour les collectivités :

• Le prix minimum observé

• Le prix maximum observé

• L’écart type

• L’écart moyen en pourcentage1

Ces différentes données ont été calculées à partir des prix non livrés pour le bois bûche, et sur les prix livrés pour le granulé, les bûches reconstituées et les plaquettes, afin de disposer du maximum d’informations. Ce choix a été dicté par la volonté de prendre en compte les situations les plus fréquemment rencontrées sur le marché (le bois bûche n’est pas livré systématiquement, alors qu’il y a très peu de cas d’enlèvement direct par le particulier pour les plaquettes et les granulés).

On observe que pour les bûches, la dispersion des prix à tendance à s’accroître au fur et à mesure que les dimensions deviennent plus importantes. La dispersion des prix observée est la plus importante pour les plaquettes forestières et bocagères.

La dispersion des prix du bois sur le marché des particuliers

(EUR TTC/stère pour les bûches et EUR. TTC /tonne pour les autres combustibles)

Prix livré Prix non

livré Prix Mini. Prix Maxi. Ecart type Ecart Moyen (%)

Bûches 25 cm 70 66,4 30 93 11,2 12%

Bûches 33 cm 65,3 63,6 42 100 9,2 10%

Bûches 50 cm 59,9 57,1 40 88 8,9 12%

Bûches 100 cm 54,1 51,2 30 70 10,4 15%

Granulés vrac 215,9 194 130 248 23,2 9%

Granulés sac 289,5 263,6 200 360 34,9 9%

Bûches reconstituées 370,01 321,81 160 630 79,5 14%

Plaquettes forestières et bocagères 97 81 40 197,94 25,0 19%

1 L’écart type est calculé conformément aux méthodes statistiques traditionnelles. L’écart moyen est calculé comme la somme des écarts des prix à la moyenne, divisé par le prix moyen. Cette notion s’interprète comme l’écart moyen en plus ou en moins, qu’un consommateur aura à payer par rapport au prix moyen observé.

(12)

2.2. Analyse des prix pour les collectivités 2.2.1. Les principes de mesure retenus

Pour les collectivités, l’utilisation du chauffage au bois se fait essentiellement à partir de plaquettes forestières ou bocagères alimentant des chaufferies automatiques. Le recours à des broyats de DIB ou à de la sciure est également pratiqué, mais concerne un nombre moins important de collectivités. Enfin, les granulés sont essentiellement utilisés par les chaufferies de tailles plus limitées. Pour les grosses chaufferies, il est assez fréquent d’observer l’utilisation conjointe de plusieurs combustibles.

L’évaluation du prix des plaquettes forestières pour les collectivités apparaît complexe, essentiellement en raison de la diversité des installations. Contrairement à ce qui est observé pour les autres combustibles, les chaufferies utilisant des plaquettes forestières ne sont pas homogènes en termes de puissance et de consommation. Du fait, de cette hétérogénéité, les conditions d’approvisionnement varient considérablement selon les sites et les installations.

Les professionnels distinguent les petites chaufferies, pour lesquelles les livraisons se font le plus souvent par quantité de 30 m3, avec une facturation réalisée au MAP (Mètre cube apparent de plaquettes) ou à la tonne. Les chaudières, de taille limitée, n’acceptent généralement que des plaquettes relativement sèches, dont le degré d’humidité est inférieur à 35%, et en général compris entre 25% et 30%. De ce fait, les rendements énergétiques sont élevés, le plus souvent compris entre 3000 et 3600 kWh/tonne.

Pour les grandes chaufferies, les livraisons peuvent se faire en grandes quantités par benne de 90 m3, avec la possibilité de basculer directement le chargement dans un silo enterré. Ces deux points réduisent considérablement les coûts d’approvisionnement à la tonne. Par ailleurs, les grosses chaudières acceptent des plaquettes plus humides, dont les taux peuvent atteindre 45%. De ce fait, le fournisseur ne s’astreint pas systématiquement à respecter le même taux d’humidité entre les différentes livraisons. Dès lors, la notion de prix à la tonne n’a pas réellement de sens, puisqu’il variera en fonction du taux d’humidité de la cargaison. Quand ils sont sollicités sur le prix à la tonne de leurs plaquettes destinées aux grandes installations, les fournisseurs considèrent donc la question comme non pertinente, et répondent par un prix au MWh PCI : une livraison sera valorisée auprès des grands clients selon la quantité d’énergie qu’elle apporte, et non en fonction d’une quantité physique de matière.

Ces considérations ont conduit, pour les plaquettes forestières, à identifier trois grandes catégories d’installations, petites, moyennes et grandes chaufferies, pour lesquelles les prix apparaissent significativement différents. Un indice pondéré a été établi afin de présenter une mesure unique du prix des plaquettes en direction des collectivités. Le coefficient de pondération a été défini afin de représenter le poids relatif des différentes tailles de chaufferies selon leur contribution à la production globale de chaleur réalisée à partir de plaquettes forestières.

(13)

2.2.2. Evolution du prix du bois pour les collectivités

Selon les produits considérés, les évolutions des prix apparaissent différentes sur le marché des collectivités locales.

Le prix à la tonne qui avait connu une très forte évolution pour les écorces, entre 2007 et 2008 a fortement baissé au cours de l’année 2009. On peut penser que cette évolution tient pour une large part aux effets de la tempête qui a sévi dans le Sud Ouest et a eu pour conséquence la mise sur le marché de grandes quantités de bois résineux, dont proviennent une part significative des écorces. Le mouvement de convergence relative entre le prix des écorces et le prix de la sciure a donc été suspendu en 2009. Ceci tient sans doute au fait que la demande pour la sciure est demeurée très soutenue, en raison des politiques d’investissement des industriels dans les usines de production de granulés. L’accès à la matière première est jugé stratégique pour ces industriels qui démarchent en amont les producteurs de sciure. Il est logique dans ces conditions que les prix demeurent sur ce segment orientés à la hausse.

Evolution des prix des combustibles bois non livrés sur le marché des collectivités

(Hors livraison, EUR. TTC/Tonne)

Prix 2006 Prix 2007 Prix 2008 Prix 2009 variation 2009/2008

variation annuelle moyenne

Sciures (*) 18 24 25 28,8 15% 17%

Ecorces(*) 18 7,5 17 13,9 -18% -8%

Granulés vrac 182 195 224 208,3 -7% 5%

Broyats de DIB 21 25 31 32,3 4% 15%

Plaquettes forestières et bocagères : Moy. pondérée (**)

34 36

Evolution des prix des combustibles bois non livrés sur le marché des collectivités

(Hors livraison, cEUR.TTC/kWh PCI)

Prix

2006

Prix 2007

Prix 2008

Prix 2009

variation 2009/2008

variation annuelle moyenne

Sciures (*) 0,82 1,1 1,1 1,3 15% 17%

Ecorces(*) 0,82 0,3 0,8 0,6 -18% -8%

Granulés vrac 3,96 4,24 4,87 4,5 -7% 5%

Broyats de DIB 0,58 0,69 0,87 0,9 4% 15%

Plaquettes forestières et bocagères (**)

1,55 1,64

(*) Le prix des sciures et des écorces n’était pas distingué dans les études antérieures à 2007, ce qui rend les comparaisons non significatives entre 2006 et 2008.

(**) Le mode de collecte et de calcul des prix pour les plaquettes forestières et bocagères a changé en 2008. Le prix calculé est désormais un prix pondéré à partir des prix obtenus pour différentes tailles d’installation, dans ces conditions, les comparaisons entre les différentes années sont délicates. Par ailleurs, pour les collectivités, la livraison est pratiquée de manière quasi systématique et il ne semble pas pertinent de distinguer les prix livré/non livré. Seuls les prix livrés sont donc communiqués

Source : Etude ADEME réalisée par Itebe pour 2003, Phoros pour 2005 et BASIC pour 2006, 2007 et 2008.

Le prix du granulé a connu une baisse relativement marquée, de l’ordre de 7% entre 2008 et 2009. Comme pour le marché des particuliers, cette tendance est sans doute à imputer au déséquilibre temporaire qui s’est instauré entre les capacités de production et la demande.

(14)

Après une très forte croissance entre 2007 et 2008, le prix des broyats de DIB croît désormais à un rythme moins soutenu. Il est probable que le marché de ces produits, qui sont désormais plus systématiquement valorisés, après une période de rattrapage des prix, soit désormais mieux équilibré. Il convient de noter que le prix absolu de ces produits rapporté au kWh PCI demeure très faible.

Des évolutions significatives dans la collecte des prix livrés sont intervenues pour l’année 2009.

Celles-ci tiennent à la volonté d’améliorer la fiabilité des prix, en considérant notamment que les revendeurs, lorsqu’ils sont sollicités sur les prix qu’ils offrent réellement aux collectivités, répondent dans le meilleur des cas par des intervalles très large, voire se contentent de donner un prix catalogue. Ils arguent du fait que chaque marché est spécifique d’une part et d’autre part, que les prix réellement pratiqués résultent d’une négociation commerciale qu’il n’y pas lieu de divulguer. Dans ces conditions, il a été jugé préférable désormais, pour les granulés et les plaquettes forestières et bocagères, de recueillir les prix directement auprès des utilisateurs de chaufferies, ce qui permet d’accéder au prix réellement payés par les utilisateurs.

Par ailleurs, pour les plaquettes, la collecte des prix 2008 avait fait ressortir la nécessité de distinguer les niveaux de prix pour différentes tailles de chaufferie, dans la mesure où les conditions d’approvisionnement diffèrent sensiblement selon ce critère. Pour les granulés il a semble utile de présenter les deux niveaux de prix obtenu, par collecte auprès des revendeurs et des utilisateurs. On observe un différentiel de 15% qui peut être analysé comme renvoyant à un niveau de remise moyen obtenu par les collectivités locales en fonction des quantités achetées. Pour les plaquettes, il n’a pas été possible de présenter ces deux types d’informations, dans la mesure où les distributeurs n’acceptent pas de décliner leur prix selon des quantités livrée ou des tailles de chaufferies.

(15)

Evolution des prix des combustibles bois livrés sur le marché des collectivités (Avec livraison, EUR./Tonne)

Prix

2003 Prix 2005

Prix 2006

Prix 2007

Prix 2008

Prix 2009

variation 2009/2008

variation annuelle moyenne

Sciures(*) 17 25 24 30 35 38,8 11% 17%

Ecorces (*) 17 25 24 11,5 23 19,9 -13% -6%

Granulés vrac selon revendeurs

140 190 208 224 243 230,8 -5% 4%

Granulés vrac selon collectivités

ND ND ND ND ND 203,5

Broyats de DIB 29,5 36 32 36 38 37,6 -1% 6%

Plaquettes forestières et bocagères : Moy, pondérée

39 46 56 58 61 60 -2% 2%

Plaquettes forestières et bocagères :

Chaufferie > 1 MW

54,2

Plaquettes forestières et bocagères :

Chaufferie 0,250 - 1 MW

74,7

Plaquettes forestières et bocagères :

Chaufferie < 0,250 MW

85,7

Evolution des prix des combustibles bois livrés sur le marché des collectivités

(Avec livraison, cEUR.TTC/kWh PCI)

Prix 2003

Prix 2005

Prix 2006

Prix 2007

Prix 2008

Prix 2009

variation 2009/08

variation annuelle moyenne

Sciures(*) 0,77 1,14 1,09 1,36 1,6 1,76 11% 17%

Ecorces(*) 0,77 1,14 1,09 0,52 1,05 0,90 -13% -6%

Granulés vrac selon prix revendeurs 3,04 4,13 4,52 4,87 5,28 5,02 -5% 4%

Granulés vrac selon prix collectivité 4,42

Broyats de DIB 0,82 1 0,89 1 1,06 1,04 -1%

Plaquettes forestières et bocagères : Moy, pondérée

1,34 1,58 1,94 1,99 2,12 1,9 -11% -1%

Plaquettes forestières et bocagères : Chaufferie > 1 MW

1,7

Plaquettes forestières et bocagères : Chaufferie 0,250 - 1 MW

2,2

Plaquettes forestières et bocagères : Chaufferie < 0,250 MW

2,5

(*) Le prix des sciures et des écorces n’était pas distingué dans les études antérieures à 2007, ce qui rend les comparaisons non significatives entre 2006 et 2008.

(**) Le mode de collecte et de calcul des prix pour les plaquettes forestières et bocagères a changé en 2008. Le prix calculé est désormais un prix pondéré à partir des prix obtenus pour différentes tailles d’installations. Dans ces conditions, la comparaison entre les différentes années est délicate. Par ailleurs, pour les collectivités, la livraison est pratiquée de manière quasi systématique et il ne semble pas pertinent de distinguer les prix livré/non livré. Enfin, le coefficient énergétique a été pris en compte chaufferie par chaufferie en 2009, afin de fiabiliser le calcul, cela explique que la baisse des prix en kWh PCI soit plus marquée que la baisse au prix à la tonne.

Source : Etude ADEME prix des combustibles réalisée par l’Itebe pour 2003, Phoros pour 2005 et BASIC pour 2006, 2007,2008 et 2009.

(16)

Pour les granulés, si l’on s’en tient aux prix annoncés par les producteurs, la baisse serait de 5% pour les prix livrés. La mise en place de la nouvelle méthode de collecte, indique que les prix effectivement payés par les collectivités sont en moyenne d’environ 11% aux prix annoncés par les producteurs.

Pour les broyats de DIB, les prix livrés seraient stables, alors que les prix non livrés sont en croissance de 4%. L’évaluation du prix livré pour ce type de combustible est cependant délicate car la moitié des fournisseurs ne proposent pas ce service. De ce fait, l’évaluation du prix des livraisons est faite sur un échantillon plus faible.

La même remarque vaut pour le prix des sciures, pour lesquelles près de 90% des producteurs déclarent ne pas effectuer de livraisons.

Pour les prochaines années, l’évolution des prix diffèrera sans doute selon les produits considérés, les conclusions tirées de l’étude réalisée en 2008 ont été assez largement confirmées.

Pour les plaquettes forestières et bocagères, la stabilité des prix au cours des deux dernières années tient sans doute à une meilleure organisation des filières d’offre qui deviennent mieux organisées et plus productives. Les grands exploitants de chaufferies organisent leurs propres plateforme de production ou passent des accords de moyen terme avec des producteurs, ce qui tend à réguler la formation des prix et à limiter les marges en amont. Ces exploitants s’engagent par ailleurs auprès de leurs clients sur des prix de la chaleur sur plusieurs années, ils recherchent donc une certaine stabilité des prix. A court terme, les prix devraient donc être stables Néanmoins à moyen terme (5 ans), les incertitudes demeurent nombreuses :

• Pour les grandes installations, le prix des plaquettes constitue l’un des éléments clé pour l’adoption du bois, lors de la mise en place d’un nouveau projet. Dans l’hypothèse d’une forte croissance des énergies fossiles, la rentabilité des installations de chauffage au bois pourrait être obtenue, même dans un contexte de croissance modérée du prix des plaquettes.

• Pour les petites installations, le coût de transport des plaquettes est une composante majeure du coût en « entrée chaufferie », selon l’expression des professionnels. Dans un scénario de forte croissance des énergies fossiles, il existerait un facteur mécanique de hausse des prix. Une telle observation tend à démontrer tout l’intérêt de l’existence d’une production au plus près des lieux de consommation, tant en termes économique qu’environnemental.

La marché des granulés a fait l’objet d’une analyse spécifique, d’où il ressort que sur le court terme les prix devraient être stables voire en diminution du fait de la surcapacité temporaire de production. En revanche, sur le moyen terme, les prix devraient repartir à la hausse notamment en raison du goulot d’étranglement au niveau des approvisionnements en sciures.

Pour les autres produits, on peut penser que le mouvement d’harmonisation des prix va se poursuivre au cours des prochaines années. Les producteurs de sciures, écorces, déchets de bois, qui ne valorisent encore que peu leur production, devraient logiquement aligner leur pratique sur celles des producteurs qui pratiquent les prix les plus élevés. Dans ces conditions, il est probable que l’on assistera à une homogénéisation des prix, avec une croissance mécanique du prix moyen. Les baisses observées en 2009 tiennent pour une part à la conjoncture et à l’abondance du bois sur le marché, à moyen terme, cette situation pourrait évoluer.

2.2.3. Comparaison des prix du bois pour les collectivités

Le combustible bois constitue pour les collectivités une énergie compétitive par rapport aux alternatives électriques et fossiles.

Seul, parmi les combustibles bois, le granulé ne parvient pas à affirmer un réel différentiel de prix face au fioul lourd ou au tarif B2S du gaz naturel. Cependant, il convient de nuancer ce constat en considérant que les tarifs du gaz pris en compte ici concernent essentiellement des

(17)

pourra être envisagée que pour des installations de grosse puissance. Dans ces conditions, la comparaison, pour ce type de puissance, avec le granulé n’est pas totalement pertinente, car celui-ci sera utilisé en priorité dans des chaufferies de petites et moyennes puissances.

Pour les chaufferies de puissances importantes, les collectivités recourent de manière beaucoup plus importante aux plaquettes forestières et bocagères, dont le tarif est beaucoup plus avantageux. Vis-à-vis de ce combustible le gaz naturel et le fioul sont nettement plus onéreux. Cette différence serait encore plus marquée si l’on considérait, pour les plaquettes, non pas un prix pondéré, mais le prix accessible aux grandes installations (1,7 c€ par kWh PCI).

On note que les évolutions récentes des prix des écorces, broyats de DIB et sciures, n’ont pas réellement dégradé la compétitivité de ces types de combustibles qui demeurent, de loin, les moins coûteux au kWh PCI.

Comparaison du prix du combustible bois pour les collectivités locales

(cEUR.TTC / kWh PCI livré)

(1) : Prix moyen pour une consommation de 43 200 kWh/an dont 19 200 en heures creuses, 24 kVA, source EDF, citée par base de données PEGASE.. (2): Fioul domestique, livraison 27 000 litres et plus, source DIREM

(3): Prix moyen pour une consommation de 1 163 MWh/an dont 60% en hiver, source GDF.

(4) :TBTS (Très Basse Teneur en Soufre, <1%), (5) : BTS (Basse Teneur en Soufre, de 1 à 2%), source DIREM.

(6) Pour les granulés, et les plaquettes, le prix 2009 a été calculé sur la base du déclaratif des collectivités, afin de tenir compte des conditions réelles de vente (notamment de l’impact des éventuelles remises sur le prix affiché)

0,8 0,8 0,8

1,8 2,0

2,2 3,2 3,0

3,5

10,5

1,1 1,0

1,1 2,1

2,6 2,8

3,4 4,1

5,5

10,6

1,1 0,9

1,1 1,9

3,1 3,2

4,3 4,5

6,0

10,7

0,5 1,0

1,4 2,0

3,3 3,3

4,3 4,9

6,1

10,8

1,0 1,1

1,6 2,1

4,0 4,3

5,2 5,3

7,8

11,0

0,9 1,0

1,8 1,9

3,4 3,4

4,6 4,4

5,2

11,0

0,0 2,0 4,0 6,0 8,0 10,0 12,0

Ecorces Broyats de Dib Sciures Plaquettes forestières ou bocagères Fioul lourd (BTS) (5) Fioul lourd TBTS (4) Gaz naturel (B2S) (3) Granulé collectivitités (6) Fioul domestique (2) Electricité tarif bleu (1)

2009 2008 2007 2006 2005 2003

(18)

2.2.4. La dispersion des prix du bois pour les collectivités

La dispersion des prix observés sur le marché des collectivités locales est plus importante que sur le marché des particuliers. Ceci tient essentiellement à deux raisons :

• Un certain nombre de produits (sciures, broyats de DIB, écorces) sont des sous produits d’autres activités. En fonction de la stratégie de valorisation de leurs producteurs, les prix peuvent donc varier considérablement. Nous avons préalablement noté qu’une homogénéisation progressive devrait être observée.

• Les marchés demeurent, en raison des coûts de transport, organisés sur une base régionale. En fonction de l’équilibre de l’offre et de la demande dans une région, le prix peut considérablement varier.

On note que la dispersion des prix sur le marché des granulés est la plus faible, sans doute en raison d’une meilleure information des utilisateurs sur les conditions de marché (information disponible sur Internet, développement accéléré de l’offre).

Sur le marché des plaquettes la dispersion est beaucoup plus importante, y compris pour les grandes chaufferies ce qui peut apparaître surprenant. L’écart paraît particulièrement important entre les extrêmes. Cette situation n’est toutefois pas surprenante dans la mesure où cette classe de puissance est très hétérogène avec des quantités de bois achetées variant de quelques centaines de tonnes à plusieurs dizaines de milliers. Dès lors les conditions d’approvisionnement peuvent considérablement varier. A l’inverse les tailles et les consommations sont plus homogènes pour les classes de chaufferies inférieures utilisant les plaquettes ou le granulé.

La dispersion des prix du bois sur le marché des collectivités

(EUR. TTC/stère pour les bûches et EUR TTC/tonne pour les autres combustibles)

Prix livré Prix non

livré

Prix Mini. Prix Maxi. Ecart type Ecart Moyen (%)

Sciures 39 29 12 65 14,8 36%

Ecorces 20 14 5 40 7,9 38%

Granulés vrac (1) 203 208 149 258 30,3 12%

Broyats de DIB 38 32 10 53 12,3 33%

Plaquettes F. B. <

0,25 MWH

86 NS 28 146 22,5 19%

Plaquettes F. B.:

0,25 - 1 MWH

75 NS 41 101 16,9 18%

Plaquettes F. B. > 1 MWH

54 NS 20 102 22,5 33%

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