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Conseil constitutionnel. Les cinq nouveaux membres prêtent serment devant le président de la République

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I N F O R M E R E T P E N S E R L I B R E M E N T

L’Echo Sportif L’Echo Sportif Production nationale de lait

Plus de 3,52 milliards de litres en 2017

56

e

anniversaire de la fête de la police

Remise des grades à 930 fonctionnaires de police de la sûreté d’Alger

Avec plus d’un quintal par an

L’Algérie parmi les plus gros consommateurs de pomme de terre au monde

La production nationale de lait a atteint 3,52 milliards de litre en 2017 dont plus de 2,58 milliards de litre de lait de vache (73%), a indiqué un communiqué du ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche...

Quotidien National d’Information - 7 e Année - Mardi 24 juillet 2018 11 Dou Al Q’ida 1439 - N° 1849 - Algérie : 10 DA / 1 €

Equipe nationale

Hattab à propos du futur entraîneur : «Cette fois-ci les responsables de la FAF n’ont pas droit à l’erreur»

Messahel rassure lors d’une réunion de travail avec son homologue brésilien :

«La paix et la sécurité sont garanties

pour investir en Algérie»

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Crash du vol AH5017

Une stèle à la mémoire des victimes

inaugurée aujourd’hui à Ouagadougou

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Décès de deux Palestiniens à Alger

L’ambassade confirme la mort naturelle

Conseil constitutionnel

Les cinq nouveaux membres prêtent serment devant le président de la République

A partir de la wilaya de Saïda

Bedoui appelle les présidents d’APC à s’adapter à la nouvelle vision économique des communes

Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui, a appelé, hier, à partir de la wilaya de Saïda, les présidents d’APC «à s’adapter à la nouvelle vision économique des communes

et à contribuer au développement de l’économie locale».

Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, a indiqué, ce lundi, que l’Algérie et le Brésil avaient convenu de

«finaliser certains accords» pour permettre aux entreprises des deux pays de travailler dans un

«confort» et avec «toutes les garanties voulues».

«Nous avons convenu de finaliser certains accords qui méritent d’être revus pour donner une assise juridique à cette coopération pour permettre aux entreprises des deux pays de travailler dans un confort et avec toutes les garanties voulues», a déclaré Messahel à l’occasion d’une réunion de travail qui l’a regroupé avec le ministre brésilien des Relations extérieures, Aloysio Nunes Ferreira Filho, qui effectue une visite de travail en Algérie.

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Echos u our

2 d j WWW.lechodalgerie-dz.com

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Quotidien National

d’Information

Zigzag

Expresse

L’Echo d’Algérie Quotidien National d’Information @echodalgerie_dz

005001114002013631013

Compte N° :

L

e diplomate palestinien a confié qu’il s’agit du médecin Mohamed Hamid, qui a terminé ses études et s’est rendu en Norvège pour revenir en Algérie et de Souleimane El Ferra qui prépare un mémoire de Magister en science politique.

S’agissant des causes de ce drame, notre interlocuteur a dit qu’il est dû à l’inhalation du

monoxyde carbone.

Le diplomate a fait référence aux déclarations d’un officier de la police judiciaire qui s’était rendu sur les lieux. Par ailleurs, il a indiqué que les Palestiniens mènent une paisible vie en Algérie et jouissent de l’estime et du respect des Algériens, démentant ainsi toutes les rumeurs sur les circonstances du décès des deux Palestiniens.

Deux narcotrafiquants ont été arrêtés et 3 kg de kif traité ont été saisis, dimanche, à Tiaret, par un détachement de l’Armée nationale populaire (ANP) en coordination avec les éléments de la Gendarmerie, a indiqué, ce lundi, un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN). «Dans le cadre de la lutte contre le crime organisé,

un détachement de l’Armée nationale populaire a arrêté en coordination avec les éléments de la Gendarmerie, le 22 juillet 2018 à Tiaret,

2 narcotrafiquants et saisi une quantité de kif traité s’élevant à 3 kg, tandis qu’un autre détachement de l’ANP a déjoué, à Aïn Guezzam, une tentative de contrebande d’une quantité de denrées alimentaires s’élevant à 3, 515 tonnes», précise le communiqué.

Par ailleurs, des détachements de l’ANP «ont intercepté 25 immigrants clandestins de différentes nationalités à Ghardaïa, Ouargla, Tlemcen et Naâma», ajoute la même source.

Les services de sauvetage maritime espagnol ont secouru, dimanche, quelque 730 candidats à l’émigration clandestine qui tentaient de gagner les côtes espagnoles à bord de dizaines d’embarcations de fortune.

Selon des sources du sauvetage maritime, citées, ce lundi, par les médias, un total de 190 migrants

ont été secourus à bord de 4 embarcations de fortune qui étaient à la dérive au niveau de la mer d’Alboran. Le même jour, 210 autres personnes ont été secourues alors qu’elles tentaient la traversée du détroit de Gibraltar à bord de 19 embarcations de fortune. Ces migrants ont été transférés vers les ports de Tarifa

et d’Algésiras où ils ont été pris en charge par des volontaires de la Croix-Rouge. Samedi, les services de sauvetage maritime ont prêté assistance à 330 autres candidats à l’émigration clandestine qui voyageaient à bord de 22 embarcations de fortune dans le détroit Gibraltar et la mer d’Alboran.

Parmi ces migrants, qui ont été transportés aux ports de Barbate, Tarifa et Algésiras, figuraient une vingtaine de mineurs et 2 femmes enceintes. La même source rappelle que 450 personnes ont été sauvées vendredi dernier à bord de 20 embarcations au large des côtes andalouses.

Un homme est mort, dimanche après-midi, par électrocution sur un poteau électrique, dans la commune de Tirmitine à une dizaine de kilomètres au sud-ouest de Tizi-Ouzou, a-t-on appris, ce lundi, de la Protection civile. La victime (36 ans), était un ouvrier d’une entreprise privée de travaux d’électricité qui intervenait pour des réparations sur le réseau, au village Aït Arif, près du lieu-dit La Casse, a-t-on précisé de même source. Les éléments de la Protection civile de Draâ Ben Khedda sont intervenus pour dégager son corps et le déposer à la morgue du CHU de Tizi-Ouzou, a-t-on ajouté.

Tiaret

Deux narcotrafiquants arrêtés et 3 kg de kif traité saisis

Espagne

Plus de 700 migrants secourus en fin de semaine au large des côtes espagnoles

Tizi-Ouzou

Mort d’un homme par électrocution à Tirmitine

Tentative d’agression

La police arrête

7 malfaiteurs à Mascara

Les services de sûreté de wilaya ont réussi à démanteler, ce vendredi, une bande de 7 malfaiteurs dont deux recherchés par la justice. Ils étaient spécialisés dans les agressions contre les citoyens.

Il a été saisi des épées et couteaux, une bombe lacrymogène, 2 fusils factices, des stupéfiants, des portables et une somme d’argent. Un véhicule à bord duquel ils prenaient la fuite a été retrouvé.

Tout a commencé lorsque les policiers ont repéré un des membres de la bande qui tenait une épée à la main dans une tentative d’agression sur un citoyen, avant de prendre la fuite en compagnie de ses complices, à bord de ce véhicule en direction de Maoussa où ils ont été interceptés.

Des perquisitions ont permis de trouver cet arsenal.

Quatre individus ont été écroués et les autres libérés.

Décès de deux Palestiniens à Alger

L’ambassade confirme la mort naturelle

Le conseiller à l’ambassade de la Palestine en Algérie, Haythem Amayri, a affirmé, dimanche, que deux ressortissants palestiniens étaient retrouvés morts dans l’appartement de l’une des deux

victimes à Alger, précisant que leur mort était naturelle.

El Tarf

Dix blessés

dans un accident de la circulation

Dix personnes ont été blessées, dimanche, dans un accident de la ciculation survenu près de la commune de Drean à El Tarf, sur un tronçon routier de la RN 16 reliant Annaba à Souk Ahras, a indiqué le chargé de

communication à la Direction de la Protection civile. Selon la même source, l’accident s’est produit quand un bus de transport des voyageurs a heurté de plein fouet un poids lourd qui le devançait de quelques mètres. Trois passagers ont eu des blessures jugées graves alors que les six autres ont été sous le choc, a ajouté la même source, précisant que les victimes ont été transférées au service des urgences de l’hôpital de Drean.

Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes exactes de cet accident de la circulation.

Sidi Bel-Abbès

Une voiture chute dans l’oued Mekerra

Un véhicule de marque Dacia a chuté spectaculairement de sa trajectoire dans le fond de l’oued Mekerra au niveau du chemin de wilaya qui relit les communes Sidi Brahim et Zerouala, rapporte un communiqué de la cellule de la Protection civile. La voiture a été repêchée du fond complétement endommagée et les quatre passagers gravement blessés.

Des soins leurs ont été prodigués à l’hopital Hassani-Abdelkader dans l’attente et le souhait qu’ils s’en sortent indemnes de cet accident dangereux.

Le communiqué signale aussi deux autres accidents dans le même jour qui ont aussi nécessité

l’intervention des sapeurs- pompiers.

D. T.

BMS Persistance de la canicule sur le Sahara central et le Sud-ouest du pays

La vague de chaleur persistera jusqu’à ce mardi sur le Sahara central et le Sud-ouest du pays, avec des températures qui atteindront ou dépasseront les 48°

C, indique, ce lundi, l’Office national de la météorologie dans un bulletin météo spécial (BMS).

«Suite à la persistance de la vague de chaleur sur le Sahara central et le Sud-ouest, des températures maximales atteignant ou dépassant les 48° C sur les wilayas de Tindouf, Adrar, le nord de Tamanrasset», précise le bulletin, dont la validité s’étend jusqu’au mardi à 21h00.

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Actualité

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Messahel rassure lors d’une réunion de travail avec son homologue brésilien :

«La paix et la sécurité sont garanties pour investir en Algérie»

56 e anniversaire de la fête de la police

Remise des grades à 930 fonctionnaires de police de la sûreté d’Alger

FFS

Le consensus national,

«seule alternative pour éviter une crise au pays»

Le Front des forces socialistes (FFS) a réaffirmé, ce lundi, à Alger, que le projet de reconstruction du consensus national était «la seule alternative» afin d’éviter une crise au pays. Lors d’une

rencontre avec une délégation du Mouvement de la société pour la paix (MSP), le FFS «a exposé et réaffirmé son projet de

reconstruction du consensus national, seule alternative afin d’éviter au pays une crise pouvant porter atteinte à son unité et à sa sécurité», soulignant que «cette initiative s’inspire de la Guerre de Libération nationale qui a triomphé du colonialisme grâce à un consensus national et populaire contre l’adversité, construit par les dirigeants du mouvement national». Le FFS a réaffirmé que le processus, entamé en 2014, «se poursuivra en donnant la priorité à la mobilisation citoyenne pour réaliser un consensus populaire jusqu’à la concrétisation des objectifs fixés sur le plan politique, économique, social, culturel et environnemental.

Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, a indiqué, ce lundi, que l’Algérie et le Brésil avaient convenu de «finaliser certains accords» pour permettre aux entreprises des deux pays de travailler

dans un «confort» et avec «toutes les garanties voulues».

« N

ous avons convenu de finaliser certains accords qui méritent d’être revus pour donner une assise juridique à cette coopération pour per- mettre aux entreprises des deux pays de tra- vailler dans un confort et avec toutes les garanties voulues», a déclaré Messahel à l’occasion d’une réunion de travail qui l’a regroupé avec le ministre brésilien des Relations extérieures, Aloysio Nunes Ferreira Filho, qui effectue une visite de travail en Algérie. Messahel a relevé que les échanges entre les deux pays s’éle- vaient à 3,5 milliards de dollars, ce qui est

«très peu» par rapport aux capacités des deux pays. Il a ajouté que l’Algérie et le Brésil se sont engagés pour réunir, «dans les brefs délais», les chambres de commerce des deux pays et mettre en mouvement le forum des hommes d’affaires, relevant qu’il y a des secteurs à identifier notamment l’in- dustrie, l’agriculture et les travaux publics pour bénéficier de l’expérience brésilienne.

«Le marché algérien est très porteur, car la sécurité et la paix sont garanties pour les investissements», a-t-il soutenu , ajoutant qu’un processus est en cours pour renforcer également la coopération dans le domaine de la sécurité de la défense. Il a fait savoir que l’Algérie a tissé avec le Brésil des rela- tions «très fortes», nommant dans le sillage de la visite du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, dans ce pays en 2005, laquelle a constitué une «grande étape» pour la relance de cette coopération. Evoquant la coopération dans le domaine international, M. Messahel a souligné qu’il y avait une

«forte concertation», ajoutant que «nos deux pays travaillent ensemble dans les foras internationaux et nos deux pays sont contre

les ingérences extérieures d’où qu’elles viennent dans les affaires internes des pays». «Nous sommes pour le règlement des conflits dans le cadre du dialogue et de la concertation pour asseoir un monde apaisé», a-t-il dit, mettant en avant la coopération entre les deux pays au sein notamment de l’ONU et des pays non alignés. M. Messahel a indiqué, en outre, avoir échangé avec son homologue brésilien l’expérience algérien- ne, notamment dans le domaine de la concorde civile et de la réconciliation natio- nale, ainsi que dans l’approfondissement de la démocratie. «Aujourd’hui, tout le monde s’accorde à dire que si nous vivons dans un pays stable, c’est grâce à la politique menée par le président de la République», a-t-il affirmé. Pour sa part, le ministre bré- silien des Relations extérieures a appelé à renforcer le partenariat économique et à faciliter les investissements entre l’Algérie et le Brésil, soutenant que les relations politiques entre les deux pays sont «très harmonieuses».

«Nous avons souligné la nécessité de stimu- ler le partenariat économique pour faciliter les investissements», a-t-il indiqué dans une déclaration à la presse, en marge d’une réunion de travail qui l’a regroupé avec le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel. Le chef de la diplomatie brési- lienne est en visite de travail en Algérie, à l’invitation de M. Messahel. Pour lui, les relations sur le plan politique entre les deux pays sont «très harmonieuses», ajoutant que sur le plan économique il fallait «faire davantage», dans le sens de leur diversifica- tion et leur approfondissement pour des relations «plus denses» entre les entreprises.

M. Ferreira Filho a indiqué que sa visite en

Algérie témoignait de la détermination du gouvernement brésilien de poursuivre dans la voie des relations «exceptionnelles» entre les deux pays, tant les deux pays partagent des principes fondamentaux notamment, l’attachement à l’aspect social du dévelop- pement économique et la non ingérence dans les affaires internes des pays. Evoquant son séjour en Algérie durant les années 70, en tant qu’exilé politique, il a dit retrouver un pays qui a «beaucoup progressé» dans

tous les domaines, de «plus en plus présent»

dans les Affaires internationales et dont l’in- fluence «s’agrandit». «L’Algérie a été une terre d’asile pour moi et pour tant de cama- rades brésiliens, de combattants de libéra- tion d’autres pays», a-t-il affirmé, ajoutant, par ailleurs, que les deux pays ont cette ambition d’être «des facilitateurs et des pro- moteurs de la coopération et de la paix dans nos régions».

T. Benslimane

Une cérémonie de remise des grades à 930 officiers et agents de Police ayant bénéficié de promotions dans le corps de la Sûreté nationale et relevant des différents services de sûreté de wilaya d’Alger a été organisée, hier, au siège du Groupement de réserve et d’intervention (GRI) à Kouba (Alger) à l’occasion de la célébration du 56eanniversaire de la fête de la Police algérienne. «Les services de sûreté de la wilaya d’Alger ont obtenu une part considérable de promotions qui sont passées de 296 promotions en juillet 2017 à 930 en juillet 2018 soit avec une augmentation de 634 promotions», a

indiqué, à cette occasion, le chef de la Sûreté de la wilaya d’Alger, le contrôleur de police Mohamed Bettache dans son allocution d’ou- verture, soulignant que ces promotions «font l’objet d’examens et d’études rationnels répondant aux critères de compétence, d’ancien- neté, de niveau d’études et de durée du service au Sud». «Ces impor- tantes promotions témoignent de toute l’attention accordée par le commandement de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) aux ressources humaines de la sûreté de wilaya d’Alger comme outil fiable en matière d’exécution de directives et de ser- vices à travers le secteur de responsabilité en vue de renforcer le sen- timent de sécurité pour le citoyen», a-t-il précisé. Déroulée en pré- sence d’autorités de wilaya, de représentants de la famille révolu- tionnaire et de la société civile, la cérémonie de célébration de cet anniversaire a vu la promotion de 7 commissaires au grade de com- missaires divisionnaire , 17 commissaires de police au grade de com- missaire principal et 13 officiers au grade de commissaire, outre 4 inspecteurs principaux au grade de lieutenant. Par ailleurs, 150 ins- pecteurs de police ont été promus au grade d’inspecteur principal, 93 brigadiers chefs au grade d’inspecteur de police et 260 brigadiers au grade de brigadiers chefs ainsi que 386 agents de police au grade de brigadiers. Dans un message lu en son nom par le chef du bureau Formation à la DGSN, le commissaire divisionnaire Nachida Oudina, le Directeur général de la Sûreté nationale, le colonel Mustapha Lahbiri a mis en avant les résultats positifs réalisés sur le terrain et les efforts déployés par les éléments de la Sûreté nationale en matière de lutte contre la criminalité «afin de garantir la sécurité et la sérénité pour les citoyens et protéger leurs biens, notamment en cette conjoncture marquée par des menaces croissantes et des défis qui nécessitent la mobilisation de tous».

Ces promotions s’inscrivent dans la cadre de l’intérêt accru accordé par la DGSN aux ressources humaines et à la carrière des employés de la Police afin de promouvoir leurs performances pour garantir la sécurité du citoyen et de ses biens, a-t-il ajouté. A cette occasion, nombre de retraités du corps de police ont été distingués.

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4 Actualité

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Relations parlementaires algéro-sahraouies

Bouhadja préside une cérémonie de remise de certificats de formation au profit des membres et fonctionnaires

Agriculture

Bouazghi installe 12 Conseils interprofessionnels agricoles

Aïd El Adha

Les prix du mouton seront-ils accessibles cette année ?

Le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Saïd Bouhadja, a présidé, hier, une cérémonie de remise de certificats de formation au profit des membres et fonctionnaires de l’Assemblée nationale sahraouie et aux cadres des différentes institutions ministérielles de la République arabe sahraouie

démocratique ayant participé à la 5

e

édition de la session de formation encadrée par l’APN durant la période allant du 23 juin au 23 juillet 2018.

A

cette occasion, le président du groupe parle- mentaire du parti du Front de libération nationale (FLN), Mouad Bouchareb, a réité- ré «la position constante de l’Algérie vis-à-vis la question sahraouie juste», affirmant «la solidarité de l’Algérie avec le peuple sahraoui dans son droit à l’autodétermination et la liberté», soulignant, dans ce contexte, «les voies et moyens à même d’apporter soutien à la question sahraouie, la promotion de la coopération et la solidarité dans le cadre de la diplo- matie parlementaire à travers la relance de la com- mission d’amitié parlementaire entre les deux pays».

De son côté, le président de l’Assemblée nationale sahraouie, Khatri Eddouah, a exprimé «sa reconnais- sance à l’Algérie pour sa position constante dans son soutien à la lutte juste menée par le peuple sahraoui», exprimant «sa considération au président de la République, Abdelaziz Bouteflika pour ses efforts qu’il n’a eu de cesse de consentir en faveur de la paix à travers le monde». Khatri Eddouh a salué «les rela- tions privilégiées» liant les deux pays, mettant en avant «le soutien qu’apporte l’Algérie au peuple sah-

raoui dans les fora internationaux pour son autodéter- mination». Le même responsable a «passé en revue les développements et défis que connaît la question sahraouie aussi bien que les victoires politiques et légales réalisées au niveau de l’UA et des autres régions, tout en réaffirmant la mise en œuvre des décisions et résolutions de l’ONU sur tous les plans y compris la protection et la défense des droits sah- raouis dans les territoires occupés et l’arrêt du pilla- ge des ressources sahraouies par l’occupant maro- cain». Selon la même source, le directeur général de la formation, Boualem Tatah, avait indiqué que

«cette période de formation d’un mois a permis à la délégation sahraouie d’assister à plus de 58 confé- rences sur un total de 177 heures sous la supervi- sion des professeurs et spécialistes dans différents domaines et de visiter les différents services de l’APN et du Conseil de la nation». Il a qualifié, par ailleurs, cette formation de «qualitative» pour le suivi continu en faveur des membres et fonction- naires du Conseil et des cadres de la République arabe sahraouie démocratique».

Douze Conseils interprofessionnels de dif- férentes filières agricoles ont été installés dans le cadre de la réorganisation du sec-

teur, a indiqué, ce lundi, le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdelkader Bouazghi.

L’organisation du secteur à travers l’instau- ration des conseils interprofessionnels cible d’abord les filières stratégiques afin de ren- forcer leurs bases productives pour pouvoir assurer la sécurité alimentaire du pays et sa croissance économique, a expliqué Bouazghi lors de la Journée nationale de la pomme de terre. «La contribution de ces espaces de concertation interprofessionnels regroupant l’ensemble des opérateurs économiques et des institutionnels est fondée sur une volon- té d’impliquer les différents maillons d’une filière dans les problématiques et les enjeux de la filière aux stades de la production, de la transformation, de la commercialisation, de la régulation et de la distribution», a-t-il ajouté. Concernant la filière pomme de terre, objet de la rencontre, le ministre a évo- qué l’extension des superficies de produc- tion dans de nouvelles aires particulièrement sur les zones tardives des Hauts-Plateaux et du littoral afin d’augmenter la production et

réduire les périodes de soudure qui s‘étale entre les mois d’octobre, novembre, mars et avril. A propos de la régulation du marché de ce produit de base, le ministre a recom- mandé l’amélioration des conditions de stockage et de conservation pour assurer sa disponibilité à des prix raisonnables. Il a toutefois insisté sur la sécurisation durable des revenus des producteurs de la pomme de terre. Le ministre a affirmé par ailleurs, l’ob- jectif de son secteur consiste à soutenir les agriculteurs et les industriels de la filière pour placer le produit frais et transformé sur le marché international et ce, à travers le déve- loppement des infrastructures de stockage et de transformation. A propos des exportations, un opérateur de Mostaganem a saisi l’occa- sion pour dénoncer la campagne médiatique qui a ciblé des produits agricoles refoulés de l’étranger. «Cette campagne a fortement pénalisé les exportateurs algériens», a regret- té Abdelkader Bengazi, producteur et expor- tateur de pomme de terre, en marge de cette journée «C’est une campagne lancée en plein période d’exportation ce qui nous a causé

beaucoup de tort en tant qu’exportateur», a-t- il aussi regretté. Selon ses affirmations, les informations sur l’utilisation excessive des produits chimiques par les agriculteurs algé- riens sont infondées d’autant que les produits algériens sont soumis à «des contrôles rigou- reux» sur le plan phytosanitaire. «Nos pro- duits sont contrôlés et certifiés par des labo- ratoires agrées» a-t-il insisté.

Cet opérateur qui exporte depuis 2013, notamment vers le marché européen, a estimé que des refoulements de marchandises sur- vient quotidiennement sur les grands marchés internationaux et que ça «n’arrive pas unique- ment aux exportateurs algériens». «Il y a des marchandises qui s’altèrent en cours de route pour des causes inévitables. Des tempête de mer, des pannes électriques de frigo peuvent gâter les marchandises», a-t-il expliqué. Il a noté par ailleurs que la concurrence sur le marché international des fruits et légumes est très rude et qu’il faut servir les meilleurs pro- duits à des prix concurrentiels afin de pouvoir s’imposer en tant qu’exportateur.

T. M.

A moins d’un mois de la célébration de l’Aïd El Adha la vente n’a pas encore commencé, notamment dans les grands centres urbains, car dans les villages et campagnes, les achats se font sur place, sans grands déplacements.

Cette année encore, les sites de vente choisis par l’Etat seront généralement des fermes pilotes, des coopératives agricoles ou des terrains dépendant des communes ou d’une société étatique, comme Latraco de Birtouta, alors que les sites informels sont les plus nombreux, et drainent des milliers d’acheteurs. Selon certains connaisseurs, les prix seront vraisemblablement alignés à ceux de l’année dernière. La moyenne est entre 25.000 à 50.000 DA pour un mouton. Des éleveurs interrogés sur les prix du mou- ton, ont souligné la hausse cette année des aliments du bétail, qui avantage une baisse des prix conjoncturelle.

Ce léger repli serait dû, selon des chevillards, à la hausse des prix de l’aliment du bétail, de l’offre et de la baisse de la demande par rapport à l’année dernière.

Mais, des spécialistes estiment que la modeste demande actuelle est à lier avec les vacances d’été, et la tendance à la reprise de la hausse devrait être observée vers la der- nière semaine avant l’Aïd El Adha. Un phénomène inver- se par rapport à ces dernières années, où la fête du sacri- fice du mouton intervenait au mois de septembre, après les vacances d’été. En plus, il y a les dépenses de la ren- trée scolaire qui pèsent dans la balance pour de nombreux

ménages qui ont plusieurs enfants scolarisés. La nouveau- té cette année en matière de vente de mouton est l’inter- diction faite aux revendeurs de le faire dans les rues des grandes villes et centres urbains, mais dans des entrepôts ou des garages. Le ton étant donné pour éviter les nui- sances induites par la vente de mouton en pleine rue dans les villes du pays. A Alger, une instruction de la wilaya interdit même la vente de mouton dans le périmètre urbain, et fait obligation aux éleveurs de louer des dépôts et des locaux. Pour obtenir l’autorisation de vente de cheptel dans ces dépôts, les éleveurs doivent en outre prouver leur appartenance à cette filière, en fournissant divers documents outre l’extrait du certificat de santé du cheptel destiné à la vente. Mais, l’essentiel des marchés de moutons pour l’Aïd El Adha est ailleurs, dans ces villes réputées pour la qualité de leurs élevages, notamment à Djelfa, Ouled Djellal, Aïn Oussera, Sidi Aïssa pour le Centre du pays, à Laghouat même, ou à Mecheria, El Bayadh ou Naâma pour l’ouest, et à Sétif, Bordj Bou- Arréridj et Aïn Oulmène pour les régions est du pays. Non seulement les prix des «bêtes» sont très abordables, dans la fourchette de 40.000 DA pour un vrai bélier vendu ailleurs dans les grandes villes jusqu’à 75.000 DA, mais il y a surtout la qualité de la viande et la bonne santé du mouton, qui se nourrit dans les pâturages et non aux ali- ments industriels.

Les bonnes affaires sont dans ces régions, le seul problème est de se déplacer, même si une virée dans ces contrées vaut le détour, ne serait-ce que pour déguster un bon thé et man- ger d’excellentes grillades de mouton. Avant l’Aïd.

El Mouel M.

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A partir de la wilaya de Saïda

Bedoui appelle les présidents d’APC à s’adapter à la nouvelle vision économique des communes

Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui, a appelé, hier, à partir de la wilaya de Saïda, les présidents d’APC «à s’adapter à la nouvelle

vision économique des communes et à contribuer au développement de l’économie locale».

« L

e rôle du président de l’APC ne doit pas se limi- ter à la gestion des cantines ou à l’aménagement urbain. Il doit s’armer d’une vision économique de la commune pour créer de la richesse et de l’emploi, comme il doit s’intéresser au développement de l’investis- sement dans les domaines touristique et agricole», a souli- gné le ministre, lors de l’inspection du projet d’aménage- ment urbain à Haï El Bordj, au chef-lieu de wilaya. «Il ne faut pas attendre que le développement économique ou de l’investissement soient déterminé au niveau central car, nul ne peut connaître les spécificités et potentialités locales mieux que le président de l’APC. Ce dernier doit être au niveau des aspirations et ambitions de nos citoyens», a-t-il indiqué. Bedoui a ajouté : «Nous avons la ferme volonté d’ac- compagner les collectivités dans divers domaines conformé- ment aux instructions du président de la République. Les pré- sidents d’APC doivent contribuer à la mise en place d’une stratégie pratique et réelle pour créer des postes d’emploi et attirer l’investissement». A Haï « El Bordj» le ministre a suivi un exposé global sur les travaux d’aménagement urbain que connaît Saïda et qui ont nécessité une enveloppe financière de 2,5 milliards de dinars, touchant 33 quartiers répartis à travers 6 communes sur les 16 que compte la wilaya. Aussi, il s’est enquis du projet d’aménagement du parc d’attraction

de la forêt Mekimene, jouxtant Hai El Bordj, dont le taux d’avancement des travaux a atteint 65%. Le projet sera achevé dans deux mois, selon les explications fournies par les responsables du secteur de l’Environnement, initiateur du projet dont le coût financier est évalué à plus de 698,23 millions de dinars. Au niveau du même site, Bedoui a remis l’acte de concession à un investisseur local pour qu’il créée un espace de divertissement composé de plusieurs piscines et des plages artificielles ainsi qu’un centre commercial.

Ces projets seront réalisés sur une surface de 61 hectares dans la forêt de Mekimene. Le haut responsable a insisté sur la nécessité «d’œuvrer à promouvoir les spécificités d’in- vestissement de la wilaya de Saïda», relevant que «la wilaya de Saïda dispose d’importantes potentialités comme les eaux thermales, les forêts et des atouts agricoles et pasto- raux devant attirer les investisseurs». Il a souligné que «la mise en valeur des atouts de la région et leur exploitation doivent faire de Saïda une wilaya-pilote dans le domaine de l’investissement et du tourisme». Et, «les citoyens de la région doivent contribuer à concrétiser cette dynamique d’investissement», a-t-il poursuivi.

Le ministre de l’Intérieur a entamé, hier, une visite de tra- vail de deux jours dans la wilaya en inspectant et inaugurant des projets relevant de divers secteurs. Moussa O.

La production nationale de lait a atteint 3,52 milliards de litre en 2017 dont plus de 2,58 milliards de litre de lait de vache (73%), a indiqué un communiqué du ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche. «Le coût de production de la filière lait a atteint 179,71 milliards de dinars en 2017».

A ce propos, le ministère a fait état de 971 633 têtes de vaches laitières, 17 709 588 brebis, 2 949 646 chèvres laitières et 207 884 chamelles. Concernant le classe- ment par wilaya, la wilaya de Sétif arrive en tête de liste avec une production de 287 325 000 de litres en 2017 suivie de Tizi-Ouzou (178 785 000 litres) et Sidi Bel-Abbès (167 178 000). Par ailleurs, la production nationale de fourrage a atteint 41 194 266 quintaux en 2017. Avec 5 551 280 quintaux, la wilaya de Batna arrive en tête suivie de Tizi-Ouzou (3 207 925 quin- taux) et puis Médéa avec 2 582 057 quintaux.

Par ailleurs, il a été procédé, ce dimanche, à l’élection de Tamni Azzeddine en tant que président du Conseil national interprofessionnel de la filière de lait. Selon le ministère, cette opération s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations issues des assises nationales de l’agriculture tenues en avril.

Dans une allocution prononcée à cette occasion, Tamni a souligné la nécessité de développer la filière laitière, faisant part de son engagement à développer et à promouvoir la filière en accompagnant les produc- teurs de lait. Il a appelé, également, tous les acteurs à contribuer à la promotion de filière, se disant engagé à améliorer la production nationale (qualité-quantité), à soutenir les structures de production et à moderniser les techniques et les équipements.

Chafaâ M.

Le directeur du tourisme de la wilaya d’Alger, Noureddine Mansour, a mis en avant, ce lundi, à Alger, «la gratuité» des équipements disponibles dans les plages au profit des esti- vants, appelant chaque citoyen, contraint de payer moyennant ces services, à déposer plainte devant les services concernés au niveau des plages.

«L’accès aux plages de la wilaya d’Alger et l’exploitation des équipements disponibles, à savoir les tables, les chaises et les parasols sont gratuits pour tous les estivants», a déclaré Mansour au sujet de la contestation de certains estivants contraints à payer moyennant ces équipements en dépit de leur gratuité. «Quiconque se trouve contraint à payer l’accès à la plage ou aux équipements n’a qu’à se diriger vers les services concernés au niveau des plages pour déposer plainte», a-t-il souligné. Affirmant que la Direction du tourisme de la wilaya d’Alger n’a reçu, à ce jour, aucune plainte de la part des esti- vants à ce sujet, Mansour a mis en garde des «comportements de certains agents qui outrepassent cette décision en demandant une contrepartie financière». Il a fait savoir, dans ce sens, qu’un

groupe des services de la Gendarmerie nationale a été dépêché au niveau de toutes les plages, outre la désignation d’un respon- sable dans chaque plage autorisée à la baignade appelé

«Monsieur plage» qui se chargera de s’assurer du bon déroule- ment de la gestion des plages conformément à l’instruction du ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui. Mansour a rappelé que la wilaya d’Alger disposait de 87 plages, dont 21 interdites à la baignade et 67 autorisées, outre l’existence de 30 établissements hôteliers (pieds dans l’eau) d’une capacité d’accueil de 9000 lits. Les plages autorisées à la baignade (67) disposent d’un accès, d’un dispositif sécuritaire (Protection civile et maître-nageur), de vestiaires et de douches, a ajouté le responsable, relevant que ces plages étaient équipées et gérées par l’Office des parcs des sports et loisirs (OPLA).

Mansour a mis en avant les atouts touristiques de la wilaya d’Alger qui font d’elle une destination privilégiée pour un grand nombre d’estivants, appelant à promouvoir davantage le tourisme par le biais des agences touristiques.

Houda H.

Production nationale de lait

Plus de 3,52 milliards de litres en 2017

Crash du vol AH5017

Une stèle à la mémoire des victimes inaugurée aujourd’hui à Ouagadougou

Une stèle à la mémoire des victimes de l’accident du vol d’Air Algérie AH5017 sera inaugurée ce jour à Ouagadougou (Burkina Faso), a-t-on appris de l’association AH5017-Ensemble. Le vol AH 5017 d’Air Algérie, un DC-9-83 affrété auprès de Swiftair, avait décollé, rappelle-t-on, le 24 juillet 2014 à 00h45 (heure locale) de l’aéroport international d’Ouagadougou à destination de l’aéroport Houari-Boumédiène d’Alger avec 116 personnes à son bord, dont l’équipage. Une heure après, Air Algérie avait annoncé avoir perdu le contact alors que l’appareil survolait le Mali. L’avion s’était écrasé dans le nord du Mali, dans la région de Gossi, avec 110 passagers à bord, dont des Algériens, des Français, des Burkinabè, des Libanais et six membres d’équipage, tous Espagnols.

Selon l’association française, créée en août 2014, un grand nombre de proches et de familles seront réunis à Ouagadougou pour inaugurer la stèle lors d’une cérémonie en présence du président burkinabé, Roch Marc Christian Kaboré. Par ailleurs, AH5017-Ensemble demande la Déléguée française à l’aide aux victimes pour l’aider à trouver dans Paris, un lieu où pourrait être installée une plaque commémorative et où les familles pourraient se regrouper à l’avenir, sollicitant à cet effet la compagnie Air Algérie pour le financement de cette plaque et l’attribution d’une subvention annuelle reconductible afin de pouvoir organiser les commémorations futures.

La compagnie espagnole Swiftair a été mise en examen par la justice française, rappelle-t-on, suite à l’expertise judiciaire qui avait confirmé les défaillances techniques de l’avion. Elle a été mise en examen pour «homicides involontaires par maladresse, imprudence, inattention, négligence ou manquement à une obligation de prudence ou de sécurité». Le Bureau d’enquêtes et analyses (BEA) avait établi, dans ses conclusions, que l’accident résultait de la combinaison des événements suivants : la non-activation des systèmes d’antigivrage des moteurs, l’obstruction des capteurs de pression (...), la réaction tardive de la part de l’équipage à la diminution de vitesse (...), l’absence de réaction de la part de l’équipage à l’apparition du buffet, du vibreur de manche et de l’alarme de décrochage et l’absence d’actions adaptées sur les commandes de vol pour sortir d’une situation de décrochage.

Moussa O.

Saison estivale

«La gratuité des équipements sur toutes les plages d’Alger est effective»,

souligne Noureddine Mansour

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6 Actualité

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Avec plus d’un quintal par an

L’Algérie parmi les plus gros consommateurs de pomme de terre au monde

L’Algérie est classée parmi les plus gros pays consommateurs de pomme de terre avec une disponibilité alimentaire annuelle de plus de 111 kg/habitant, a indiqué, à Alger, le ministre de l’Agriculture,

du Développement rural et de la Pêche, Abdelkader Bouazghi.

« L

es disponibilités alimentaires à la consommation en pomme de terre sont de 111,5 kg par habitant annuellement, contre une consommation mondiale moyenne de 31 kg/habitant/an.

Cette quantité place l’Algérie parmi les plus gros consommateurs de ce produit à l’échel- le mondiale», a-t-il précisé lors d’une Journée nationale de la pomme de terre organisée par le Conseil national interpro- fessionnel de cette filière agricole. A titre comparatif, la Bélarusse occupe la première place avec une consommation de 181 kg/habitant/an, alors que celle du Royaume- Uni est de 102 kg et la Tunisie avec 30 kg.

La demande nationale en pomme de terre est assurée à 100%

par la production nationale

A l’échelle africaine, la consommation moyenne est de 4 kg/habitant/an. Par ailleurs, le ministre a affirmé que la demande nationa- le en pomme de terre est assurée à 100% par la production nationale qui avait atteint 47 millions de quintaux en 2017, contre 26 mil- lions quintaux en 2009, avec un rendement de près de 310 quintaux/hectare. La stabilité du marché en ce qui concerne ce légume a per- mis, selon lui, de rassurer les agriculteurs en les encourageant à élargir les superficies

cultivées qui sont passées de 105 121 hec- tares en 2009 à 148 692 hectares en 2017.

«La filière a connu, ces dernières années, une progression significative qui a permis non seulement de couvrir aisément les besoins nationaux, mais également de déga- ger des excédents à exporter en facilitant, ainsi, une bonne régulation du marché», a-t- il poursuivi. Evoquant les exportations de la pomme de terre réalisées durant les deux dernières années, Bouazghi a indiqué qu’elles s’étaient établies à 817 tonnes en 2017 dont 500 tonnes vers le Qatar et 249 tonnes vers l’Espagne. Toutefois, les quanti- tés exportées en 2017 ont nettement baissé par rapport à celles de l’année 2016 durant laquelle l’Algérie avait exporté 2600 tonnes vers 16 pays dont 849 tonnes vers les Emirats arabes unis, 605 tonnes vers le Qatar et 487 tonnes vers l’Espagne.

Concernant la production de semences de pomme de terre, le ministre a assuré que les superficies qui leur sont consacrées ont presque doublé par rapport aux dix dernières années en atteignant 23 430 hectares. Ce qui a permis au pays de réduire ses importations en pommes de terre de semences de 50 % :

«Notre objectif est d’assurer une disponibi- lité régulière qui permet d’atteindre un taux de couverture raisonnable de nos besoins par la production nationale et de constituer des stocks de sécurité», a-t-il avancé. Sur ce

point, il a noté que sur la campagne agricole 2017-2018, les importations en pommes de terre de semence ont nettement diminué par rapport à la campagne précédente en passant de 72 000 tonnes à 35 000 tonnes.

Par ailleurs, le ministre a fait valoir qu’outre son importance dans la sécurité alimentaire du pays, la filière de pomme de terre a un impact certain sur la croissance économique

en général et sur le secteur agricole en parti- culier. Selon ces chiffres, la valeur de la pro- duction de pomme de terre a atteint 234 mil- liards de dinars en 2017, ce qui représente 8% de la production globale du secteur (pro- duction végétale et animale). Quant à sa contribution dans la lutte contre le chômage, cette filière génère annuellement 60 000 emplois, selon le ministre. K. M.

Le président de la Commission des Affaires étrangères, de la Coopération et de l’Emigration, relevant de l’Assemblée populaire nationale (APN), Abdelhamid Si Affif, a mis en avant dimanche soir à Constantine «l’intérêt tout particulier»

accordé depuis 1999 par l’Etat à la communauté algérienne établie à l’étranger. En marge d’une visite des membres de cette commission, pour s’enquérir des conditions d’accueil des membres de la communauté nationale établie à l’étran- ger, à l’aéroport international Mohamed Boudiaf, M. Si Affif, a souligné «les multiples facilitations» décidé par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika au profit de cette communauté en matière d’accès au logement, d’en- couragement à l’investissement et d’amélioration des condi- tions d’accueil entre autres. La communauté algérienne éta- blie à l’étranger constitue un «atout à mettre au service du développement national», a encore considéré le même res- ponsable, rappelant les orientations du président de la République pour «œuvrer à insérer cette communauté dans le processus du développement du pays». «La communauté algérienne établie à l’étranger s’élève à plus de 7 millions d’algériens soit environ 18% de la population algérienne dont 4 millions de personnes vivant en France», a fait savoir

M. Si Affif, qui a insisté sur l’importance d’être à l’écoute des préoccupations de cette communauté relevant que «ces préoccupations sont complètement différentes à celles expri- mées auparavant» du fait, a-t-il ajouté, «c’est la quatrième génération d’algériens vivant à l’étranger».

Le président de la Commission des Affaires étrangères, de la Coopération et de l’Emigration de l’APN qui a eu à s’entretenir avec les responsables de l’aéroport de Constantine, des Douanes et de la police des frontières sur le dispositif de facilitation d’accueil mis en place pour la saison estivale, a accueilli à l’aéroport Mohamed Boudiaf des concitoyens en provenance de Lyon et Paris (France).

A l’issue de cette opération, M. Si Affif affirmé avoir constaté des «améliorations» dans la qualité et les condi- tions d’accueil des voyageurs. Des visites similaires ont été effectuées la semaine dernière par la même commis- sion dans l’aéroport d’Oran et le port de Mostaganem, a-t- on rappelé, précisant que les membres de cette commis- sion feront lundi le déplacement dans l’aéroport et le port d’Annaba pour s’enquérir des conditions d’accueil de la communauté nationale établie à l’étranger.

M. El Hadi

Le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Abdelkader Benmessaoud, a insisté, hier, à Tlemcen, sur la contribution des agences touristiques dans la promotion du tourisme national. Au terme d’un exposé sur le sec- teur du tourisme dans la wilaya de Tlemcen présenté par les responsables locaux et après les interventions de cer- tains gérants d’agences de voyage, le ministre a souligné que ces dernières doi- vent relever le défi de la promotion du pro- duit national et susciter l’intérêt des citoyens pour ces produits en dépit des problèmes rencontrés, notamment ceux ayant trait à la publicité de leurs produits.

«Il faut accorder une grande importance à la promotion de la destination Algérie, qui offre des infrastructures et sites qu’il faille exploiter et réhabiliter», a-t-il précisé,

ajoutant que «les agences de tourisme doi- vent intégrer dans leurs programmes des offres pour défendre l’image touristique du pays et ne pas se contenter de la promotion des voyages du Hadj et de la Omra».

Le ministre a indiqué que le programme de la relance économique a offert au citoyen des conditions de vie décentes en lui garan- tissant le logement, les infrastructures sani- taires, les routes, le raccordement aux dif- férents réseaux. Ce programme a permis également la promotion des grands pôles touristiques et celle du tourisme balnéaire, de montagne, forestier et saharien.

Le même responsable a souligné que l’Etat a assuré tous les moyens pour la relance du tourisme signalant qu’à la faveur du pro- gramme du président de la République Abdelaziz Bouteflika, des changements et

des réalisations ont été opérés au profit du secteur qui offre aujourd’hui de meilleures prestations. «Notre objectif est d’accroître la capacité du parc hôtelier national pour atteindre les 250 000 lits grâce à la péren- nité et aux mesures de facilitations accor- dées par l’Etat pour relancer notre secteur

«, a fait savoir le ministre.

Au programme de la visite du ministre du Tourisme dans la wilaya de Tlemcen figurent le coup d’envoi de la réhabilita- tion de la station thermale de Boughrara, l’inspection des travaux de réhabilitation de l’hôtel «Tafna» de Maghnia relevant de l’entreprise de gestion touristique de Tlemcen (EGTT).

Le ministre constatera aussi les conditions de déroulement de la saison estivale à la plage de Marsat Ben M’hidi.

Communauté nationale établie à l’étranger

Si Affif souligne l’intérêt particulier qui lui est accordé depuis 1999 par l’Etat

Promotion du tourisme national

«Les agences de tourisme doivent relever le défi», soutient Benmessaoud

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Economie

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Prix à la consommation

L’inflation moyenne annuelle à 4,6% jusqu’à juin 2018

L’évolution des prix à la consommation en rythme annuel a été de 4,6% jusqu’à juin 2018, d’après un bilan de l’Office national des statistiques (ONS).

T

out comme les deux mois, mars et avril, le taux inscrit en juin, est également plus faible que ce qui a été prévu par la loi de finances 2018. La loi prévoit une inflation de 5,5%. Pour ce qui est de l’évolution mensuelle des prix à la consommation, au mois d’avril 2018 a connu faible- ment une augmentation par rapport à celui du mois de mars 2018. La hausse serait induite par la hausse de certains prix de produits, à l’exemple des biens alimentaires qui ont inscrit une hausse de 2% en juin dernier par rapport à mai 2018, et une hausse de 1,1% en avril dernier. A titre d’exemple, les prix des produits agricoles frais ont grimpé de 3,2. Leur haus- se a été essentiellement reliée à l’augmentation des prix des légumes (+6,6%), de la pomme de terre (+22,6%) et de la viande blanche (+9,6%). Tandis, que certains produits ont affiché des variations néga- tives plus ou moins importantes, comme les œufs avec une baisse de 14,4%) et le poisson avec 15,1%.

Pour les prix des produits alimentaires industriels (agroalimentaires), ils ont enregistré une hausse de 0,8%, indique-t-on. S’agissant des prix des produits manufacturés, l’ONS, informe qu’ils ont augmenté de 0,4%, contre une relative stagnation du groupe services. Par groupe de biens et services, les prix de l’habillement-chaussures ont enregistré une hausse mensuelle de 1,6%. L’on informe de même source que le reste des groupes s’est caractérisé par

des variations modérées des prix. Si l’on venait à comparer le taux d’inflation 2017-2018, à celui 2015-2016, l’on ne peut que constater une baisse.

Le rythme d’inflation annuel s’est établi à 5,8% en août 2016, contre 5,2% en juin 2016.

Ce taux indique-t-on, dépassait de fait, les prévisions de la loi de finances 2016.

Contrairement aux années à venir, les taux de 2015- 2016, avoisinaient les 4%. En effet, le taux a été éva- lué à 6,55% à fin juin 2017, selon les données avan- cées par la Banque d’Algérie et ce, en raison de la hausse maintenue des prix à la consommation.

Rappelons à ce propos d’ailleurs, que les prix à la consommation ont enregistré, durant le mois de mai 2018, une hausse de 1,8% par rapport au mois d’avril de la même année. La hausse risquerait-elle de se poursuivre pour les mois à venir ? Selon les dires du ministre des Finances, Abderrahmane, Raouya, l’Algérie prendra toutes les mesures nécessaires pour réduire le taux d’inflation. Lors de son passage, début juillet, sur les ondes de la Radio algérienne, le ministre avait situé le taux, à peu près, entre «3 et 4%

en moyenne», sur toute la période allant de «2018 à 2020», contre un taux prévu de 5,5% pour l’année 2018. Cela signifiait, selon ses dires, que «contraire- ment à ce qui a été dit», que l’inflation était effecti- vement «en train de baisser».

Amel Driss

Le ministre de l’Industrie et des Mines, Youcef Yousfi, a reçu, hier, à Alger, l’ambassadeur des Pays Bas en Algérie, Robert Van Embden, avec qui il a évoqué les perspectives de développement du partenariat entre les deux pays. Lors de cette audience, tenue au siège du ministère de l’Industrie et des Mines, «les deux parties ont abordé la coopération bilatérale et les perspectives de développement du partena- riat, notamment dans les domaines de l’industrie et de l’in- vestissement», a précisé la même source. A cet effet, Yousfi a souligné que les opportunités de partenariat, entre les deux pays, existent dans plusieurs secteurs, notamment ceux de la chimie et de l’agroalimentaire. Le ministre a également noté que «l’Algérie pourrait constituer une base de production et d’exportation pour les entreprises néerlan- daises vers les pays africains, au regard des atouts favo- rables dont dispose l’Algérie». Pour sa part, Van Embden a manifesté l’intérêt de son pays de se lancer dans de nou- veaux projets productifs et créateurs d’emplois en Algérie, citant, notamment l’industrie de machinisme agricole, de composants de véhicules et la construction navale.

Coopération algéro-néerlandaise

Yousfi reçoit l’ambassadeur des Pays Bas

L’Algérie traverse une forte vague de chaleur qui durera encore quelques jours, selon les services de la météo. Dans les régions du sud du pays, des températures ont atteint même le seuil des 62°.

Le nord du pays n’a pas été en reste.

L’Office national de météorologie (ONM) a pro- longé jusqu’à hier, la validité de son Bulletin météo spécial (BMS) canicule, sur les Oasis et le Sahara central. La liste des wilayas concernées par cette alerte à la canicule a aussi été mise à jour, elle passe de 4 wilayas (Tamanrasset, Adrar, El Oued et Ouargla) à 8 wilayas (ajout de Tindouf, Béchar, Ghardaïa et Biskra), avec «des températures maximales atteignant ou dépassant localement 48°c». Selon la Radio algérienne, la wilaya d’Adrar traverse actuellement une situa- tion insupportable pour la population. Dès le matin, relate-t-il, «le soleil pointe à l’horizon, même la nuit il fait chaud. Les ventilateurs impuissants ne servent à rien. Avec plus de 65 degrés, la chaleur n’arrête pas de «griller» les

crânes et le bitume, même les animaux la sup- portent difficilement. La facture d’électricité sera salée cette année et les habitants d’Adrar deman- dent son annulation. A Annaba, le mercure a atteint, hier, les 42°C.

A Béchar, la population subit toujours cette cha- leur torride depuis près de 20 jours. Bien qu’ha- bitués à supporter les fortes chaleurs, vaquer à leurs occupations quotidiennes relève ces der- niers temps de l’exploit pour les habitants de la Saoura, puisque les températures ont atteint et parfois dépassé les 48°C à l’ombre. Comble de malheur, les Bécharois peinent aussi à s’alimen- ter en eau potable qui commence à manquer, en raison, nous dit-on, de la baisse du niveau de remplissage du barrage Djorf Etorba qui alimen- te les trois villes de Béchar, Kénadsa et Abadla.

Cette situation a provoqué plusieurs incendies sur le territoire national. A Constantine, les unités de la Protection civile se sont déployées sur plu- sieurs fronts, suite à des feux de récolte qui se

sont déclarés lors des dernières 24 heures dans les communes de Constantine, El Khroub, Aïn Abid, Didouche-Mourad et Aïn S’mara. Selon le communiqué de la Protection civile, les feux ont touché des récoltes agricoles, des arbres, des chaumes et des broussailles. Ainsi, 4,5 hectares de chaume, 10 quintaux d’orge contenus dans des sacs, 500 bottes de foin, 20 arbres d’eucalyptus et de pins, quatre arbres fruitiers, 10 quintaux d’avoine, 8250 m2d’herbes sèches et 10 ruches d’abeilles ont été dévorés par les flammes.

Les raisons sont à rechercher dans le laisser-aller et le non-respect des mesures de prévention qui sont recommandées dans ce domaine, estime la Protection civile. A Batna, plus de 300 hectares de couvert végétal ont été ravagés par les flammes. En effet, un incendie s’est déclaré, en fin de la semaine dernière, dans la forêt de Bouarif, s’étendant entre les communes de Batna et de Fesdis. Environ 300 hectares de couvert végétal et forestier ont été ravagés.

Pétrole

Le Brent proche de 74 dollars

Les cours du pétrole opéraient dans une tendance haussière, hier, en cours d’échanges européens alors que le président américain Donald Trump continu de proférer des menaces contre l’Iran, et ce, à quelques mois des sanctions interdisant l’exportation des barils iraniens. A la mi-journée, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 73,73 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 66 cents par rapport à la clôture de vendredi. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» (WTI) pour la même échéance, dont c’est le premier jour d’utilisation comme contrat de référence, prenait 27 cents à 68,53 dollars. Le président américain Donald Trump a lancé une mise en garde violente contre l’Iran, qu’il a menacé de représailles après les propos de son homologue iranien Hassan Rohani. «Ne menacez plus jamais les Etats-Unis ou vous allez subir des conséquences telles que peu au cours de l’histoire en ont connues auparavant», a écrit, ce dimanche, sur Twitter Trump dans un message adressé nommément au Président Rohani et rédigé entièrement en majuscules. Le marché du pétrole surveille avec attention la relation entre les Etats-Unis et l’Iran. Washington, qui est sorti de l’accord sur le nucléaire iranien, a d’ores et déjà annoncé que les pays important du pétrole venu de Téhéran seront sanctionnés à partir de novembre, mais a pour l’instant laissé la porte ouverte à d’éventuelles exemptions. La crainte de voir disparaître l’essentiel des barils extraits par le 3eplus grand producteur de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) avait fait grimper les cours de l’or noir au début de l’été, avant que l’Arabie saoudite n’affirme vouloir compenser les éventuelles pertes de son rival géopolitique ainsi que celles du Venezuela. Depuis, les prix du pétrole restent volatiles, d’autant plus que la demande mondiale pourrait être ponctionnée par la guerre commerciale. «A court et moyen termes, l’impact de la guerre commerciale et le constat du fait que le Président Trump et son administration sont vraiment prêts à en découdre sur ce sujet commencent à pénétrer les consciences des courtiers et investisseurs dans le pétrole et les autres marchés financiers», explique un analyste.

Météo

Une fin juillet caniculaire

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8 L’Echo du Centre

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Alger

Portes ouvertes au niveau des établissements d’enseignement supérieur jusqu’au 30 juillet

Dans une déclaration à la presse à la veille de l’organisation des Portes ouvertes au niveau des établissements d’enseignement supérieur et qui s’étalera jusqu’au 30 juillet courant, le recteur de l’université Alger III, Rabah Cheriet, a affirmé, ce lundi, que son établissement universitaire était prêt

à accueillir les nouveaux bacheliers 2018 en vue de les assister et les orienter dans leurs inscriptions universitaires.

« N

ous sommes prêts à accueillir les nouveaux étudiants, d’au- tant plus que nous leur avons consacré un personnel administratif et pédagogique spécialisé à même de les prendre en charge et répondre à toutes leurs questions», a assuré Cheriet à l’adres- se des nouveaux lauréats du bac.

La modernisation des universités aura un grand rôle dans l’allégement de la pres- sion, tant au niveau des établissements uni- versitaires que chez les étudiants, a précisé Cheriet, qui a affirmé que différentes infor- mations relatives aux branches de forma- tion et aux spécialités dispensées au niveau des établissements universitaires seront fournies aux nouveaux lauréats.

L’Université Alger 3 est composée de la Faculté des sciences économiques et de gestion, la faculté des sciences politiques et relations internationales et la faculté des sciences de l’information et de la commu- nication, ainsi que de l’Institut d’éducation physique et du sport, avec un nombre d’étudiants estimé à plus de 50 000, dont 46 000 en licence et master.

L’Université d’Alger 3 a connu, cette année, la sortie de 12 000 étudiants, dont 9000 diplômés en licence et 3000 diplômés en

master. Pour rappel, les nouveaux bache- liers qui auront obtenu leur numéro spécial auprès des lycées, pour les scolarisés, ou auprès des Directions d’éducation de wilaya pour les candidats libres, sont appelés à être au rendez-vous pour le lancement de la période des préinscriptions qui s’étalera du 26 au 28 juillet courant et des inscriptions définitives, dont le dernier délai a été fixé au

16 septembre 2018. Les préinscriptions seront validées entre le 29 et le 30 juillet, permettant également aux nouveaux bache- liers de modifier leurs précédentes fiches de vœux pour être réorientés conformément à la seconde fiche de vœux. Les résultats des affectations seront annoncés en ligne le 7 août au soir après le traitement des choix dans la période du 31 juillet au 7 août.

La deuxième étape des préinscriptions, de réorientations, de concours et d’entretiens pour les domaines concernés aura lieu entre le 8 et le 12 août. A ce propos, les étudiants ayant été orientés vers le domaine science et technologie (ST) doivent déposer un certifi- cat médical au niveau de l’établissement d’accueil et passer un entretien.

Il s’agit des écoles supérieures d’enseigne- ment, instituts de sciences et technologies appliquées, quelques cycles licence et licen- ce en imamat (prédication). Les cas d’échec aux concours et entretiens ainsi que les demandes de réorientation seront traités entre les 13 et 16 août. Les résultats de l’orientation seront connus le 16 août.

La plateforme consacrée à l’hébergement sera ouverte du 8 au 15 août, tandis que les inscriptions définitives et le dépôt des dos- siers des œuvres sociales auront lieu entre les 2 et 6 septembre. La phase de traitement des cas exceptionnels, par les établisse- ments d’enseignement supérieur, et la réou- verture des plateformes consacrées à l’hé- bergement, la bourse et le transport sont programmés entre le 2 et le 16 septembre, dernier délais des inscriptions définitives au titre de l’année universitaire 2018-2019.

Ali B.

Des blocages au sein des Assemblées populaires commu- nales (APC) de Taghzout (Est de Bouira) et Raouraoua (Ouest) ont conduit à confier, dimanche, la gestion des deux communes aux chefs des daïras de Haïzer et de Bir Ghbalou, dont elles relèvent, a rapporté la cellule de com- munication de la wilaya de Bouira. «En raison du blocage dont souffrent depuis des semaines les deux APC

(Taghzout et Raouraoua), le wali de Bouira, Mustapha Limani, a confié leur gestion aux chefs des daïras de Haïzer et de Bir Ghbalou et ainsi répondre aux attentes des citoyens», a expliqué à l’APS, le chargé de communi- cation de la wilaya, Latrache Laâdjal.

Les APC de Taghzout et de Raouraoua sont dans l’impasse depuis des semaines en raison de conflits et malentendus

ayant lieu au sein des Assemblées, a-t-il expliqué.

Par ailleurs, la commune d’El Adjiba risque de connaître le même sort, son président Karim Kheddis ayant été condam- né, début juillet, à six mois de prison ferme ainsi qu’à une amende de 100.000 DA, a-t-on ajouté. Le maire en question n’a pas trouvé un terrain d’entente avec ses adjoints ainsi qu’avec les autres membres élus de l’Assemblée.

Des citoyens des villages de la commune de Mizrana, située à environ 30 km au nord-est de Tizi-Ouzou, ont bloqué, ce lundi, la voie publique pour «exiger» le revêtement des six km de la route principale du chef-lieu de la commune», a-t-on appris auprès d’un responsable de cette institution locale. Les protestataires ont, pour ce faire, obstrué l’accès au siège de la mairie et procédé à la fermeture de deux axes routiers, la route nationale 72, menant de Tizi-Ouzou vers Tigzirt et le chemin de wilaya 09, menant du chef-lieu de la commune vers la RN 24, reliant Tigzirt à Dellys. Jugeant la requête des citoyens

«légitime et d’un caractère urgent», Boussahla Boussad, vice- président de l’Assemblée populaire communale (APC) de Mizrana, déplore, toutefois, que «ce mouvement intervienne en pleine saison estivale qui constitue quasiment l’unique res- source de la commune et qui risque de provoquer des accro- chages entre estivants et protestataires». Plusieurs estivants,

seuls ou en famille, «voulant contourner la RN 72 bloquée en la circonstance ont cru bien faire en passant par Mizrana pour atteindre la ville de Tigzirt, mais malheureusement ils sont restés bloqués des heures durant et contraints à faire demi- tour», affirme-t-il. Le projet de revêtement de ce tronçon de six kilomètres linéaires, reliant le chef-lieu de la commune à la ville de Tigzirt, «a été inscrit en 2014, le marché a été attri- bué, mais l’entame des travaux a été retardée pour cause des travaux effectués pour le passage des conduites de gaz.

Depuis, les choses sont restées en l’état avec davantage de dégradations «explique l’élu communal. Et ce, tout en ajou- tant : «L’APC de Mizrana a saisi la Direction des travaux publics (DTP) à plusieurs reprises et il lui a même proposé de surseoir au revêtement d’un autre tronçon et le transfert de son budget vers celui-ci pour cause de la densité de fréquentation, et nous sommes toujours en attente d’une réponse». Pour sa

part, Smaïl Rebahi, directeur de wilaya des travaux public, a indiqué que le projet en question a été effectivement inscrit au chapitre «chemins communaux» en 2014, le marché a été attribué à une entreprise qui allait commencer les travaux mais qui a dû attendre à cause des travaux de passage de conduites gaz et une fois les travaux finis, d’autres dégrada- tions ont été engendrées nécessitant des travaux et des coûts supplémentaires». Pour pallier cette nouvelle situation, la DTP, affirme-t-il, «a octroyé un avenant à l’entrepreneur représentant les frais d’une partie des travaux supplémentaires en s’engageant à prendre en charge la totalité du coup du pro- jet et à lui payer le reste sur d’autres projets».

A ce propos, indique-t-il «un cahier des charges a été élaboré et déposé au niveau de la commission sectorielle de la wilaya qui devra donner son aval».

H. H.

Une cellule de suivi de la gestion du service public durant la saison estivale a été installée, dimanche, par le wali de Tizi-Ouzou, Mohammed Bouderbali, en exécution des orientations du ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, a indiqué la cellule de communication de la wilaya. La mise en place de cette cellule de suivi qui est chapeautée par le chef de l’exécutif, a pour mission d’assurer un service public continue et de qualité durant la saison esti- vale, en évitant entre autres, les coupures d’électri- cité liées à une surconsommation de cette énergie en cette période suite à l’utilisation généralisée des moyens de climatisation, et en garantissant la régu-

larité de l’alimentation en eau potable, a-t-on préci- sé. La gestion de la lutte contre les feux de forêts est aussi parmi les missions de cette même cellule composée des différents services concernés (direc- tions de la Protection civile, des Ressources en eau, de la Société de distribution d’électricité et de gaz, des Travaux publics, Conservation des forêts ...).

Le rôle de cette cellule est de réunir toutes les conditions pour le bon déroulement de la saison estivale, a-t-on ajouté de même source.

«Elle est aussi chargée de recueillir les doléances et les remarques des citoyens, qui peuvent la contac- ter au 026 10 61 79 afin de remédier à toute situa- tion», a souligné la cellule de communication.

Tizi-Ouzou

Des citoyens bloquent la voie, le revêtement de la route principale de Mizrana en cause

Installation d’une cellule de gestion du service public

APC de Taghzout et de Raouraoua

La gestion confiée aux chefs des daïras de Haïzer et de Bir Ghbalou

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