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5. Analyse économique, touristique et agricole.2 Le tourisme

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Academic year: 2022

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.2 Le tourisme

4 - Offre touristique à Saint-Bonnet- Briance

La commune de Saint-Bonnet-Briance pos- sède une offre touristique propre. Cette der- nière s’inscrit principalement dans le tou- risme vert.

Saint-Bonnet-Briance possède deux sentiers de randonnée compris entre 1,4 et 12 kilo- mètres. Ce dernier tracé permet aux prome- neurs de suivre l’ancien tracé du tramway qui reliait autrefois Limoges à Eymoutiers. La seconde randonnée permet de découvrir à travers un court cheminement le bois Bada- raud, offrant ainsi une promenade familiale en milieu forestier.

Ces deux sentiers sont tous deux inscrits au PDIPR (Plan Départemental des Itinéraires de Promenade et de Randonnée), leur assurant ainsi une visibilité au sein du territoire.

Deux sentiers de randonnée inscrits au PDIPR, permettant

de découvrir les richesses environnementales de la

commune.

Une offre touristique est naissante sur le territoire communal au sein du hameau de Sivergnat localisé au sud-est de la comune.

Le parc de loisirs Soleya Aventure propose des activités via des aménagements de loisirs légers et réversibles (structures gonflables, labyrinthe végétal, kart éléctriques...).

Cette structure très jeune prévoit une ouver- ture complète pour l’été 2018.

Ouvert partiellement à l’été 2016 ce parc de loisirs s’est vu plébiscité par de nombreux habitants. Le caractère de plein air de ces loi- sirs destine cette activité à être saisonnière.

Source : internet - echo.info

1

N

0 2

km

Circuit du Tram 11,8km/3h

Circuit du bois Badaraud 1,4km/30min

1

2

Soleya Aventure

3

3 2

ÉLÉMENTS TOURISTIQUES À SAINT-BONNET-BRIANCE CIRCUIT DE RANDONNÉE DU TRAM

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.2 Le tourisme

5 - Hébergements et Restauration En ce qui concerne l’offre en hébergement touristique que propose la commune de Saint-Bonnet-Briance, elle s’inscrit totale- ment dans le cadre d’un tourisme vert et de découverte du territoire.

En effet, une chambre d’hôtes située à Far- geas et un gîte rural située à Fressanges, sont recensés sur la commune. Cette offre équivaut à 13 lits répartis dans 5 chambres.

Aucune chambre d’hôtel, ni aucun empla- cement de camping ne sont proposés sur la commune.

Il n’existe pas d’emplacement de stationne- ment ou de vidange dédié au camping car sur

la commune. Seules deux communes en pos- sède sur le territoire intercommunal : Sauviat- sur-Vige et Saint-Léonard-de-Noblat

Une offre limitée, mais en phase avec le tourisme

vert existant sur le terri- toire.

Hôtellerie Gîtes Chambres d’hôtes Campings TOTAL

Chambres Chambres Lits Chambres Lits Emplacements Lits

Champnétry 0 4 8 0 0 0 12 lits

Le Châtenet-en-Dognon 0 0 0 0 0 0 0 lits

Eybouleuf 0 0 0 0 0 0 0 lits

La Geneytouse 0 11 26 0 0 0 26 lits

Moissanes 0 5 14 2 8 0 14 lits

Royères 14 14 40 3 9 0 40 lits

Saint-Bonnet-Briance 0 2 5 3 8 0 13 lits

Saint-Denis-des-Murs 0 15 43 2 8 0 51 lits

Saint-Léonard-de-Noblat 14 50 117 11 31 85 148 lits et 85 emplacements

Saint-Martin-Teressus 8 6 16 3 9 0 25 lits

Saint-Paul 0 0 0 0 0 0 0 lits

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.2 Le tourisme

Premiers enjeux...

Conforter le développement d’un tourisme de loisir (valoriser le potentiel d’autres sentiers de randonnée).

Être en mesure d’accueillir des camping-caristes dans une aire d’accueil attrayante.

6- En bref...

Une commune située au carrefour de nombreux sites touristiques.

Une commune adaptée au tourisme vert.

Un potentiel de créations et connexions de chemins de randonnée important.

Une offre en logement cohérente avec les besoins.

Absence d’aires de camping-car.

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.3 L’ agriculture

1- État des lieux de l’activité agricole NOTA : La carte ci-jointe est réalisée d’après les données Corinne Land Cover 2006.

Elle représente une marge d’erreurs mais permet de donner une première impression du territoire. Si le bourg n’apparaît pas sur la représentation cartographique de l’occupation des sols, c’est que cette urbanisation n’occupe pas une surface assez importante pour être représentée (>25ha).

• La diversité des terres agricoles L’occupation du sol à Saint-Bonnet-Briance est empreinte par le monde agricole notam- ment au centre de la commune. Le SUD et le NORD-EST de la commune montrent une occupation forestière plus importante. Au NORD se trouve la forêt d’Aigueperse, tandis qu’au SUD on note la présence de la vallée de la Briance offrant de fortes déclivités, peu compatibles avec une activité agricole. L’agri- culture y est toujours présente mais de façon moins prégnante. La commune est traversée d’EST en OUEST par le ruisseau de la Roselle.

En 2012, il représente 2219ha, soit 73,5% du territoire. On observe donc

un maintient de l’espace agricole.

Dans ces espaces dits agricoles, se concentrent plusieurs types de surfaces : terres arables, prairies, surfaces essentielle- ment agricoles, systèmes culturaux et parcel- laires complexes.

• Trame verte et terres agricoles

Les espaces de prairies peuvent servir de connexions aux espaces boisés en tenant le rôle de corridors biologiques. Ces maillons permettront de créer la trame verte d’un seul tenant favorisant la circulation des espèces animales.

La cartographie met en évidence une prédo- minance des prairies au sein des terres agri- coles. La part de ces dernières atteint près de 83% de l’espace agricole identifié au sein de la base Corine Land Cover. Ceci caractérise

OCCUPATION DU SOL À SAINT-BONNET-BRIANCE

0 2 4

km

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.3 L’ agriculture

1- État des lieux de l’activité agricole

• Les exploitations agricoles et la SAU moyenne

NOTA : Les informations ci-après émanent majoritairement du RGA (Recensement Général Agricole) 2010. Les données du RA 2010 sont partielles, certaines d’entre elles sont soumises au secret statistique.

Le graphique présente les évolutions du nombre d’exploitations agricoles et la super- ficie de la SAU de 1988 à 2010.

La tendance nationale «moins d’exploitations qui se partagent

des espaces de plus en plus grands» s’observe à Saint-

Bonnet-Briance.

De 1988 à 2010, Saint-Bonnet-Briance a perdu 39 exploitations sur son territoire (pas- sant de 63 à 24).

La SAU des exploitations ayant leur siège sur la commune a également diminué passant de 1933 ha à 1745 ha, soit une perte de 188 ha. On peut supposer que ces terres ont été reprises par des exploitations n’ayant pas

Ces dernières peuvent également avoir été en grande partie urbanisées, transformées en espaces forestiers ou en friches agricoles.

Entre 1988 et 2010, la SAU moyenne (SAU/

nombre d’exploitations) à Saint-Bonnet- Briance est passée de 30,6 ha à 72,7 ha., soit une hausse de 42 ha environ par exploi- tation. Cette hausse peut s’expliquer en par- tie, car à ce jour, les exploitations sont plus grandes et les structures sociétaires plus nombreuses qu’il y a 32 ans. La production se maintient sur le département.

• Portrait social des exploitants

Au total en 2010, Saint- Bonnet-Briance enregistre 24

exploitations agricoles.

Sur ces 24 exploitations, seulement 3 sont tenues par des exploitants ayant moins de 40 ans (contre 10 en 2000).

7 exploitations sont tenues par des exploi- tants ayant entre 40 et 49 ans, 7 autres par des exploitants ayant entre 50 et 60 ans et encore 7 par des exploitants ayant plus de 60 ans.

A l’heure actuelle, 10 exploitations sont sans repreneur (soit 41 %). Ce chiffre est à relati- viser puisque les agriculteurs de moins de 40 ans n’ont peut être pas mené une réflexion sur leur reprise. Cependant, on note à ce jour une certaine difficulté dans la transmission des exploitations agricoles, notamment dans le contexte actuel. On observe de plus en plus un agrandissement des exploitations voisines dans le cas il n’y aurait pas de transmission effective de l’exploitation.

Les causes des non reprises sont multiples:

un manque de rentabilité, une exploitation mal adaptée à l’agriculture actuelle ou tout simplement un choix personnel.

Il est nécessaire d’identifier les bâtiments susceptibles d’être déclassés pour basculer vers de

l’habitat.

1988 2000 2010 Exploitations

SAU (totale)

63 42 24

1933 ha. 1892 ha. 1745 ha.

Evolution du nombre d’exploitations agricoles et moyenne de la SAU (en ha.) Exploitations agricoles

SAU moyenne

(source des données : RGA 2010)

SAU : Surface Agricole

Utile

1988 2000 2010

25,83 30,60

0 10 20 30 40 50 60 70 80

AGRICULTURE À SAINT-BONNET-BRIANCE

Réalisation : 6t 2016; Source: RA 2010

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.3 L’ agriculture

1- État des lieux de l’activité agricole

• Productions animales

Concernant le cheptel communal, en 2010, le Recensement Agricole recense 16 exploita- tions sur 24 qui sont spécialisées dans l’éle- vage bovin. Au total, en 2010, il est enregistré 1041 têtes de bovins et 1296 têtes d’ovins pour 13 exploitations. Il existe un poly-éle- vage : ovins et bovins destinés à la production de viande et de produits laitiers.

On observe qu’en 2000 il y avait 1097 têtes de bovins pour 24 exploitations, le nombre moyen de têtes par exploitation, a donc aug- menté. Passant ainsi de 46 bêtes en 2000 à 65 en 2010.

En 2000, le territoire comptait 2233 ovins repartis sur 27 exploitations.

Le nombre d’ovins par exploitation a donc lui aussi augmenté, passant de 82 têtes par exploitation en 2000 à 100 en 2010.

Une baisse du nombre d’exploita-

• Productions végétales

Concernant l’usage des terres agricoles on observe une dominance de prairies destinées soit à la pâture ou à la récolte du fourrage.

Les exploitations en élevage bovin pratiquent aussi la culture des céréales en réservant des champs destinés à la pâture et au fourrage (polyculture).

Entre 2000 et 2010, la SAU pour les céréales est passée de 175 à 168ha soit une moyenne par exploitation de 7,3 ha. en 2000 et 12,4 ha. en 2010.

Entre 2000 et 2010, tous les chiffres subissent une baisse

modérée.

Quant aux surfaces de prairies et fourrage (SAU par exploitation), elles ont perdu 157 ha en 10 ans. Cependant, rapporté à la moyenne par exploitation, la SAU augmente : 40 ha par exploitation en 2000 contre environ 65 ha en 2010.

Les éléments importants de l’agricul- ture locale :

TYPES DE CULTURES

2010 2000

Nombre d’exploitations Céréales 14 23

Prairie - fourrage 24 42

Vergers 0 0

SAU (ha.)

Céréales 175 168

Prairie - fourrage 1555 1712

Vergers 0 0

CULTURE DE BLE

PÂTURE

Réalisation : 6t 2016 Réalisation : 6t 2016 - RA 2010

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.3 L’ agriculture

• Les bâtiments d’exploitation et l’urbanisme

En application de l’article R 111.2 du Code de l’Urbanisme et L 111.3 du Code Rural, l’implantation de construction à usage d’habitation à proximité des installations agricoles est soumise à des conditions d’éloignement.

Il en est de même pour l’implantation des bâtiments agricoles vis à vis des bâtis occupés par des tiers.

Le recul d’éloignement prend comme points de référence: le coin du bâtiment

agricole qui est le plus près de la partie actuellement urbanisée. Cette partie actuellement urbanisée est représentée dans un règlement graphique par le trait

du zonage.

En fonction du statut du bâtiment, soumis au Règlement Sanitaire Départemental (RSD) ou à la réglementation relative aux Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE), cette distance est fixée respectivement à 50 ou à 100 mètres.

des tiers, la même exigence d’éloignement doit être imposée à ces derniers à toute nouvelle construction et à tout changement de destination précités à usage non agricole nécessitant un permis de construire, à l’exception des extensions de constructions existantes.

Dans les parties actuellement urbanisées des communes, des règles d’éloignement différentes de celles qui résultent du premier alinéa peuvent être fixées pour tenir compte de l’existence de constructions agricoles antérieurement implantées. Ces règles sont fixées par le plan local d’urbanisme ou, dans les communes non dotées d’un plan local d’urbanisme, par délibération du conseil municipal, prise après avis de la chambre d’agriculture et enquête publique réalisée conformément au chapitre III du titre II du livre Ier du code de l’environnement.

Dans les secteurs où des règles spécifiques ont été fixées en application de l’alinéa précédent, l’extension limitée et les travaux rendus nécessaires par des mises aux normes des exploitations agricoles existantes sont autorisés, nonobstant la proximité de bâtiments d’habitations.

Par dérogation aux dispositions du premier alinéa, une distance d’éloignement inférieure peut être autorisée par l’autorité qui délivre le permis de construire, après avis de la chambre d’agriculture, pour tenir compte des spécificités locales. Une telle dérogation n’est pas possible dans les secteurs où des règles spécifiques ont été fixées en application du deuxième alinéa.

Il peut être dérogé aux règles du premier alinéa, sous réserve de l’accord des parties concernées, par la création d’une servitude grevant les immeubles concernés par la dérogation, dès lors qu’ils font l’objet d’un changement de destination ou de l’extension d’un bâtiment agricole existant dans les cas prévus par l’alinéa précédent.

NOTA: Ces dispositions s’appliquent aux projets, plans, programmes ou autres documents de planification pour lesquels l’arrêté d’ouverture et d’organisation de l’enquête publique est publié à compter du premier jour du sixième mois après la publication du décret en Conseil d’Etat prévu à l’article L. 123-19 du code de l’environnement.

Article L111-3 du code rural

Lorsque des dispositions législatives ou réglementaires soumettent à des conditions de distance l’implantation ou l’extension de bâtiments agricoles vis-à-vis des habitations et immeubles habituellement occupés par

SCHÉMA DE PÉRIMÈTRE DE RÉCIPROCITÉ

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2 - En bref...

Une commune où la SAU par exploitation augmente.

Une commune avec une forte diminution du nombre d’agriculteurs.

Une commune où la SAU moyenne augmente.

Une commune où l’activité agricole façonne les paysages et contribue au cadre de vie.

Premiers enjeux...

Prévoir la limitation de l’urbanisation pour conserver les espaces agricoles.

Enrayer la diminution du nombre d’exploitations agricoles en favorisant l’installation et la transmission des exploitations lorsque les exploitants cessent leur activité.

Soutenir les exploitations agricoles existantes.

Prévoir le devenir en terme de retour dans le monde des tiers de certains bâtis agricoles (rénovation, location, gîtes...).

Prévoir les projets agricoles et les prendre en compte en amont pour ne pas freiner le développement d’exploitations.

Prévoir les projets futurs de développement urbains en fonction de la règle de réciprocité de l’existant et des projets à venir.

.3 L’ agriculture

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