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Comptes rendus des travaux des commissions

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Academic year: 2022

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L'ART ENFANTIN Elise FREINET

Pour qui sait suivre un Congrès, l'Art Enfantin·n1a pas besoin de C011111ission: i l est en fait présent à toutes les Commissions car il plaque les accords de notre grande symphonie fra,

ternelle à l theure où notre chant d'entente domine les rythmes individuels • Le flot humain qui déferle devant les fresques enfantines, avec çh et là des groupes qui s1attardent et s:isolent pour tant d1échangès d'idées ~ c~est l'image mème de nos analyses partielles et de nqs synthè<- ses globales auxquelles les oeuvres de l1enfant donnent la réplique. Tout se fait en simplici- té et grandeur et chacun est optimiste car " l'optimisme est le fruit de la communion des hOID- mes ·"

Cependant, chaGun le sait bien ; tant d'images, tant de méticuleuses réalisations s01ties de la magie des petites mains qui sa-

ven~ agi1 parce qu1elles savent penser ; tant de <.1éations J>iO!'l%<. et qui semblent s1cr~

donner â'elles-m~lli~Jne viennent pas comme par en~hantement. Elles portent témoignage de vocations lrrés~stibles, de courage permanent et aussi d'une sorte drexaltation spirltu&lle qui honore uae destinée supérieure de l'homme

o~ !'Art a-a~ tcutes ses exigences se ~etrou­

ve,

Et dans le décor de lumière que nos en~

rants pr~tent chaque année à nos congrès.nous le sentons : l 'Art est notre gloire ; Gelle qui donne joie et enthousiasme à tous Geux qui en défendent les prérogatives. Ce n•est cartes pas toujours racile d'€tre l'avocat des nobles causes. Quand on prend conscience de tous les obsta les qu'il raut renverser

poUi que triompht la libre expression de l'en tant 1~on ne peut s'emp~~her d'éprouver gran~

de admiration et reconnaissance pour ceux de nos Gamarades qui maintiennent à si bonne hauteur <.e désir de n la noble ouvrage n.Tou-

tes les réalités oppositionnelles semblent se liguer pour décourager les initiatives qui n'ont au départ qu'une inalté~able bonne vo- lonté. Le milieu scolaire est en erret peu aidant ! classes surchargées~ écoles sans crédits, incompréhensions des parents, des

~ollègues et souvent de& chers. limitation ridicule des temps con<.édés par un horaire tout entier consac1é à l'acquisltion livres- que manie du bourrage- ont tôt !ait de dé-

• ou;ager les initiat~ves prem1~res ; Sl l'on

~joute à l.es obstaGH>s c:ombinés les incerti- tudes dans lesquelles se débat le maitre qui débute dans un art tout entier livré à l'im-

provisation il raut r~~onna!tre q~e celui qui ose lancer sa ~lass~ dans une telle aven~

ture s'expose. à chaque pas, aux risques de la t.émérit.é.

ce n'est pas tout de suite que 11on s'a- per_ç.olt que la témé1 1 té est. payant.e. Il fau-

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dra pendant quelques temps subir sar~asmes et dénigrements de collègues plus prudents ou mal intentionnés, éprouver les critiques sou- vent sévères de parents p1us soucieux de ren~

dement sGolastique que dcexpress1on de person- nalité , SUPPOitbr parfois les trais d~achats

de couleurs. papier et pinceaux que nulle au- torité admin1st1ative·ne aauraiL autoriser

;ans crier au gaspillage. Et quand s'y ajoutent par surc~vtt, les craintes de 111nsuccès et le doute. il y a plal.e pour bien des décourage- ments.

Et pourtant. nos camârades vont de l'a- vant. cuirassés contre les dé:eptions qu'ils savent inévitables :, à causa de l'exemple cha- leureux de .... amai ades ayant. réussi, à cause de

~ette Gonfiance radieuse qu1ils ont en 11en- rento à cause aussl de nJtre grande amttlé qu1 à t ra\'e1 s le monde t Isse la cft<tne de la plus haute fraternité. Et <. 'es1. ainsi que nous avons

fait bas~uler le jeu des probabilités funestes, fait surg11 des réalités négatives les forces positives de 11Ame enrant1ne toujours en deve- nir, toujours allant vers un dépassement récom- pensant nos espérances et l~gitimant à chaque pas notre métier d'édu~~tsur.

Maintenant la partie est résolument ga- gnée ~ on ne pourra plus désormais parler de mission éducative sans que se protile aux ci~

maises de nos évoles la fresque de notre as- cension vers l'Art. ~et Art qu1on nomme ~En­

fantin r pour le disting ·>r de l'autre et qui appo1te pourtant le m~mt message d1humanité. Si nous en avions 1e~ posslb1.ltés flnanc~

res. vous le savez bien, nous app~rter1ons au monde le témoignage étonnant de la g1ande ex- pression collewt1ve de nos millle1s d'enfants. Ce. n'est pas quelque 24 pages de notre revue·

d"ART ENFANTIN que nous pourrions rempll1 de nos oeuv1es. mals des ~entaines de pages dont les enluminures feraient chanter le p1us émou- vant des livres d'Heures" Nous sommes toujou1s désolés d'avol1 à Gho1sl~ dans le flot d<.s créations méritantes la quinzaine de dessins que la pauvreté nous concède. Nous sommes ré- vJltés aussi car G'e3t 11~n!ant qui incontes-

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tablement rait les trais de n0s limitations financières et pe\4t être les parents, les hom- mes de coeur, les penseurs, tous eux qui ho- norent la vie, ne sauront jamais que c'est au départ que la vie prend ses titres de nobles- se,

Quand nous disons à nos ~ama ades :

Faites des abonnés : Intéressez vos amis à no· tre oeuvre conmune ; Ne laissez pas une telle 1n1t1at1ve, la p~emlère au monde, se saborder:

nous n:avons pas seulement en vue la rentabi- lité d ~une revue mais surtout un grand mouve- ment d1édu0at1on des masses dont le devoir premier est de rester attenti>es au destin de

l 'enrant, ce taisant. nous sommes sans p1·éten- tion. 11 nous suffit d~vouvrer PO sauvegar- der les va1eurs que nous découvrons en lui. 81 nous lui donnons ïa parole v"ast avant tcttt pour ne pas rn t.1·ah i 1•. Pvlli QU r l.1 app1 ,rnne à forger sa prop1e lha~ne et sache au beso1n en briser les mafll:ns mal agenvés p0ar les res- soude1 vius svlidement. dans un ensemb1e p~us

favorable à sa pe1sGnnalité, C1est PüUi QU'

un jour les 'tilrments de li~e1et de . ~ison

venus en simplicité dans l 'expérience ~0ya1e

préparent ichumme qui ac met en maiche p0ur pense1• 1 POUl' ag;; et vhange1 la tave du monde au p,of1t d"une vle plus haute.

QUvi qu"~l ~n soit de nos d;ff ivultés dans la pauvreté. nous prépa10ns actuellement un très beau numéro doublL su; notre congrès di Avignon. GHt.es, U. ne pou11·a i·e fléte1• l ·am- pleur d~ nos démvnst~ati~ns. la chaleur de nos contacts e~ cette sorte de fièvre de cré- ation qui an umenî. tant de 1egards et r enaen~

les mains si persuasives ••. Mals du molns.11 essaye1a d~ètïe une synthèse de nos efforts

personne~s pour que pe~slse et se parachève notre mission ~a p1us ~~1geante d~éducateurs,

Et pour conc1u1e. une rois de pïus. nous vous disons

- Lalssez~nous quelques. dessins pour conv

!ectionner nos expositions ci1cu1antes messa~

gbres de notre belle oeuvre commune,

~ Videz vos cartons des dessins pour vous inutiles et envoyez-les nous.

= Demandez de petitês èxpos1tions person- nelles pour- créer un climat de départ dans vo- tre classe si vous êtes encore hésitant et in=

quiet sur la valeur de vos réalisations ac- tuel1es,

- Adressez-nous des dessins pour conseils et suggestions. Ils vous seront renvoyés dans les 4 ou 6 jours qui suivront leur réception. - Faites appel si vous avez à organise;

de grandes expositions locales. Nous vous ad1es~

serons des oeuvres de va1eur et des A1t Entan~

tln qui donnernnt force démonstrative et auto- rité à vos démaruhes en raveur de la libre ex- pression artistique.

11 semble que la marque véritable de 11hvmc me soit de n1€t1e jamais fatigué de vivre. Il

ne saurait en ~tre ainsi si en lui ne subsis~

tait l 'entant pétri de désir et de pasoion qui part à ltassaut de toutes 1es contraint.es, Il

ne saurait en €tte ainsi s~11 ne sa savait mul~

tiplié par la présence des camarades innombra~

bles. 8i au déclin de la dernière éiapeo il ne voyait se lever le ferment da fui et de vOnti- ance de la jeunesse qui mvnte.

Quel que scit notre paradis, nous 16 ré=

aliserons sur terre si nous avons confiance en nous.

i le mut toi. a dit un grand penseur est le nom religieux que nous donnons à l éner~

gle. r.

CLASSES DE PERFECTIONNEMENT

ET MAISONS D'ENFANTS B . MONTACLAIR

La CoDDJission s~est efforcée de remplir le plan de travail qu'elle s1était fixé, et y est parvenue,

Nous avons regretté 11absence de VERNET, responsable des Classes de Perfectionnement~ em- pêché par des tâches multiples_, <le se rendre en Avignon,

Dans la salle que les organisateurs nous avaient réservéeo et que de nombreux camarades avaient garnie de dessins, albl.IDS? monographies et journaux scolaires~ de trente è. qUB.rante con~

gressistes ont apporté quotidiennement leur participation à des échanges souvent animés; toujours fort riches •.

Il est è. noter que parmi les participants,, bon nanbre ont apporté de par leur qualité et leur compétence un enrichissement indiscutable.

Nous mentionnerons particulièrement le ùro J. OURY9 médecin psycbiàtre qui a suivi tous nos - 446 -

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travaux Le Dr IDIAY. p.sychiatre. ancien éducateur,, Mr, F~, délégué du Collège Coopératif$

Mme Marie AlAWEl' 1 doctoresse Belge1 Mr. FABRE. délégué régional de 11 Association Nationale des éducateurs de Jeunes Inadaptés ., etc •• ,

La matinée du lundi a été consacrée à 11examen en collaboration avec l'équipe de Techniques de Vie, avec la participation de F1einet,. J1, VUILLET I Po J1. COMBET. profes- seur du second degré. et les personnalités

·itées plus haut. des incidences thérapiques de nos techniques dans le cadre de 1 'Hygiène Mentale-

L•ap1·ès-midi, le travail a porté. en ce qui concerne notre commission sur les MONO- GRAPHIES d1enfants.

A la lumière des monographies apportées par les camarades. il a été mis 1 'accent sur la nécessité de poursuivre l'élaboration de nombreuses monographies pour répondre au dou?

ble but suivant •

- But d'information. Les monographies sont un moyen de raire conna1tre aux médecins. psy- cho1ogues. parents, inspe~teurs •.• avec les- quels nous solllllles amenés à travailler. les buts et les incidences thérapiques de l'ex- pression libre non seulement pour les pro- grès qu'elle peut entrainer chez l•enrant, mais, de toute raçon pour la connaissance de l:enrant à t1avers ses pruduct1onso

orace à cette meil1Jure connaissance de l'enfant. et à 1 f furt d1observation à pos- tériori que les munographles permettent, le maître a là un excellent outil de travail .

11 a é é par ailleurs reconnu très dan- gereux de vouloir interpréter à tout prix les divers symboles qui apparaissent dans les textes et dessins de même qu'il est aussi danget eux de vou1011 intervenu· dans un but

psy~hothérapique. c est là l•arraire du psy- chologue et le plus souvent notre r6le se bo1ne à raire naitre le climat favorable et à mettre à 1a disposition des spé~ial1stes

1es matériaux ainsi accumulé&.

Au prJcha1n congrès la commission é~u~

diera en détail les m0nographles pour en re- teni1 , comme documen';& indiscutables,. en vue d'une édition, une cinquantaine.

Nous demandons donc aux camarades de con- tinuer à nous en envoyer et à ceux qui ont déjà rait parvenir des monographies à cannes, de nous en raire parvenir un double si pos- sible,

,. Adre"sser à. VERNET oecaieville fAveyron• ou tltUt MédlCO Pédagogique ASSIER Lot )

t7, rue Hiramont- à HONTACLAIR Ins- Le BOUYSSOU par

Le ma(dl était réservé aux Maisons d'En- rants,

En raison ôu problème du transport, une

quinzai~e de participants seu1emont ont pu visiter le matin le centre de 1 Enfance aux Cadeneaux.

H. HOREAU, le sympathique et dynamique ôirecteur ôu cen~1·e nous a accue 1ll1S et a bien voulu se prêter au feu nourri de nos questions

Nous avons pu visiter un centre comme

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nous en voud~ions beaucoup en france. vastes espaces verts l et libres). Syst~me pavillon- naire chaque groupe d'enfants étant pris en charge par un ménage 6'inst1tuteurs aldés drun adjoint.

Nos camarades- oaudinr J1ioche fouque. nous ont pilotés dans leur domaine et nous avons pu voir ce que donnent les techniques freinet appliquées dans leur intégralité. au domaine de !~internat, Classes, salles à'man- ger, chambres ••• tous les locaux ressemblent à une véritable n Maison de l'Enrant n. meu- bléer aménagée, décurée par leurs jeunes habi- tants et telle qu'on peut en voir dans nos expositions a, t1stiques

A l ·1ssue de cette visit.e, et probable- ment parce que nous ne trouvions pas grand chose à. cr1tiquerr nous avons abordé un pro- blème assez important pour qu'il rasse l'ob- jet d1un développement.

Est~ce à cause des questions apparemment saugrenues d'OURY? Est-ce à. cause des pro- blèmes délicats abordés sur le ton badin par les passagers de la voiture du or. OURY sur la route du retour ?

Toujours est-il que le problème de l'éoui~

pe éducative a été posé avec netteté au cou1·s de la réunion de 11après midi.

Il est apparu que le problème du Groupe, en cc qui concerne les éducateurs qui vivent dans un même établissement, était peut-être

le plus important de tous. Que le " rendement• éducatif de l létablissement dépendait dans une grande mesure de l~harmonie de l'équipe éducative.

La pédagogie commence APRES avoir résolu ces ditfic.u1tés dont ne sont. pas 1esponsables les membres de l1équlpe mais qui sont pro- p1es au groupe en tant que tel.

cinq éau~ateurs de valeur peuvent rormer un groupe extreru~~ent nocif ( L'énurésie dans les établissements ~0Urrait €tre. dans ce do- maine un test extr€me1nc•t signiftcatif.'

certes. ~eci n1en1bve ri~n aux techniques Ecole Moder-ne. Celles-ci, en per~et.tant de ré-

gl~1 les ~apports n mattre-élève• ap,ortent une so1ution i1remplaçable à un des aspects du Pl ob1ème.

Il reste à. régler les rapports ~ Adulte- adult.e ". ces rappor·ts d éteignant sur ceux des enfants entre eux Il faudrait trouver un

r objet médiateur r qui, à l"instar ôe l'impri- merie en classe pe1 mette aux adultes de ré- gler leurs conflits à l'occasion de cet objet.

Quand la Maison r. se construit •, souvent avec de grosses di!!i~ultés les conr11ts ap- paraissent peu. Il raudrait ~ otitc1 de cette période favorable POUJ régler les problèmes.

Le or. OURY exposa un certain nombre de cas qui relevaient de ce domaine ! ~ certains r léaux psychiâtr iques ne s0nt que des réac~

tions d'opposition à un gt>oupe mal structuré.~

Le or. oury p1•opose que nous étudiions ces questions avec d'autres afin de tenter de

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dégager des nvrmes d~a~t~ona va~abies pour tous, ce sera une des ~kches de la Ccmm~ss1on

au tours des mois à ven1r.

CALCUL -~

La matinée du mercredi était consacrée au caltul, Nous sommes partis de la,~ynthèse

du cahier de roulement dortt Inès Be11ina est responsable.

une évolution très nette stes~. rait sen··

tir depuis ie dernier cjngrès de Mu~house.

Tous 1es pa~titipants ont .ait au moins des expérienoes dans Le doma~ne. du calcul vi- vant. certains s~nt allés tort 101.n.

L'ac~ord a été !alt sur les points sui- vants :

Partir- dans ~vus 1es ~as. du C~~cul Vi- vant. au moins pou~ ce qui tonterne l·IN~TI

TION / et dans ~'ense\gnement de toutes les notions. nry a-t-~l pas une part d'initiation?'

Le pi ob1 ème vé~u n 1est pas, ror·t·ément. le problème con•ret. Il peut y avo~r un problè- me r. r@vé ~. chez ce1ta1ns élèrP.s, a e~ le

plaisir de jcnglil' a\·e-. les nombres ~ p,::.u1 les nombrea .~

ce point da dépar~ étant acquis- !es avis sont partagés en te qut tonce~ne ia. FIXATION.

Les dive1gences ne po1tcnt pas sur le rond, mais sui• 1a fo1mf. C:-.rt.a1ns camai ades p1us avancés assu1ent la fixation uniquement par le "alcul vivant. o·aut1~s. moins surs ~ ~ux,

utilisent les fi~hle1s au~o-~J~rectlrs. sys- tématiquement ou non.

Les uns et 1es aut~ta étant pu1suadés q~

le fichier ne dJ1t k ~u~un mJment se~vlr de point de départ. ma~& b~ln d!outll de fixation.

Reste l~aboutissement, la ~onsécration du travail mathématique et la cvntr~le des acqu1- sltions ce~1 est l'arrai1~ des brevets.

Notre ~amarade BEAUORANp qui est venu en tin de séanc~ nous apport~1 ie rruit do son expérience en ~e domaine- a étudié un verta1n nombre de evets. J,es -.amarades svnt invit.és à les essayer. h les adapte1 au n~reau et aux exigences pa1 ~1,u1iè1es de leur classe et li.

t1 ansmet.tre 1eur ail& dt obse~ vat ions li. BEAU- ORAND 01angd l'Rv~que 'Aub~ i

LECTURE

L'après-midi ôu m,~rc1 eôi étai\, rése1·vé à la lec tu1·e f t

Malgré 1e peu de tem~s ôont nous dispo- s ions avant la synthkse- ncus avons pu écha~~

ger un certain nùmbff. de puints de.vue sur 1 app1cnt~ssage de ia,1~ct~ï~. et évidemment sur la rameuse dyslexie fausse ou vraie.

La présence ô1~n édutateur pratiquant la méthode aortl~Mals0nny. et d'une autre, parti- sante de la méthode · son départ t r a rendu la dlscusslon fu~~ animée.

oe toute façon- 11 sst apparu qu'il Y avait avantage. ôacs le ~as d's dyslexies _

" rabriquéas par ~n app~ent1ssage t~op_pié­ coce ou ma1ad1oit de ra 1ectu1·a. à év1te1 de remplacer pa~ un,a~·~e ;?ndit1onnement facti- ce ce1ul qu1 avait sl mal iéussi.

L1apprent1s&age m~:ivé par tes é.hang~~,

la ccrrespondance, le dessin et le L6XLe li· bre, semble 1e ~1us apte, dans les ~~s lvs plus simples, à V6n~1 à bo~t des dlffi~u:téa.

Même avec des enfants tPès 1e\..a1dés. i~

y a danger à vouloir li. tout D~i1 monte1 hg\:- vement des mécanismes qui se,unk toujCülS ma1

ass1mi~és au ~ieu de tai1a appel à . '-ntel- ligence pou~ ta développer.

une des tnchos de a Coffilll~ssion se1a dcé~

tablir des contac~s de t1a7ail avev d~8 8Péft

olal1stes Ge la réédu•at1on du langag~ c ' de

ltétrit~re. ca1 tous les va1ti~.pan_& on 10~

gretté le cloisonnement excessif ent1e les di\•el's éducateuvs qui oeuvrai6n\..,, eha.un di leur c6té. dans domaine.

CAHIERS ROUl.ANTS .~

Mis li. pait ceux de l 'an deînie1 qui G~nt

repartis pour leur se.end tou1. a~ moln& 7 cahiers rou~ants nettement spéclal1sés. ~0nt

prendïe le départ à 11issue du congiè&, - Cahier REEQ~!LIBRATION I Rauscht1

' INITIATION à la LECTURE . Lèt·, e

r. ORTHOGRAPHE (Lainé·

n CALCUL INI~iATION 'A~1n& A.~Gres

CALC'UL PERFECT~ON~l.EMf~~T Ci:.pî t1.J. 't6

PROBLEMES OENERAUX ti Li CLASSE DE PERFECTIONNEMENT

' la camarade qui a a~~epté de rai~e pa1ti1 ce cahier est p; 1ée d'anvoye1 ctru1gan~e à V~1net

ou MontaclaH la i.s-ce des var·tLir>ants à ~e

cahier ...

~ cahie1• MAISONS o:ENFANTS ~ Piüblèmes d.:: ·1•·

Equipe Eduvative MOntavla11 BULLETIN .-

La plupa1 t das cama; ades prést>nts vn~ ve1·=

sé leur part.le 1pat hm aux fI a 1s d · 1mp1 <>SS ion du bulletin. Nous r-app"lons aux au~res q~e ~~t~

te particlpaticm modique mln .. mum 300 F1 s c>st rendue nécessa11a pa1 les trais que 1·!.t.E-M ne peut· prf.ndre en charge 1ndét S.n ~m;,n t.

Le bu11etin aiimenté pa•: 1es·~ah1ers 1vu~

lants, eat votre bul1etln. N"hés1.taz pas à écrire pour lu1o et quand 'ïjus le taitts n~é~

crlvez qua SUI' 1e re.:,t.o ôe la fe~'.i.lle \ déLail technique 1 cela faa511te le t1a7a11 dea ma~­

tem s en page.

CONCLUSION ,-

Le prés2nt (;Ongïès a démont1 é .. a '1·.v.: Hé de notre commission Ceitatns pa1L1~1panta

n1éta1ent pas des mattres de Classes de Per~

!actionnement ni de MaisJns d1EnZante mai& dPs instituteurs de clas&e no1ma1e. déa~1eux d~ ie-

cueill~r une intcrmaLlon sur ~CiLains p,oblèmes.

Nous ïemercS.ons 1cs organlsateu~s ô~ aun-

grès et tous ceux qul onr pa1t1~lpé au~ t~a­

vaux d1avoil• pcYlllis un trava11 auaf>i fl uccu, eux.

Chacun va retPouver sa Llass6. sa Maison et ses souc1s prJwes. Qutà ::out moment et ::.ur~

tout dan~ ~es ina~ant~ ôd fa~igue nous noua rappelions la chateUY de l'équipe q~1. pendant

quelq~es jours à Avignon. a t1 a\aiL~· dr.ns la bonne humeu1 à faire aven er ~es Dlttlèm~s de l r 1nadaptat1on.

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CENTRES D'APPRENTISSAGE R. JACQUET

Depuis des années~ la. CC111JJission des Centres d'Apprentissage nta. pas réussi ni à accroître ses effectifs réels, ni à produire des travaux intéressant l'l.C.E.M. et pourtant elle a eu lD'le activité régulière qui a. mis sur pied un ensemble de techniques pédagogiques solidement expéri- mentées et maintenant acceptées et suivies avec intérèt par les Inspecteurs dans le domà.1.rie de

l·~eignement des Lettres~

Les ra.1.sons de ce piétinement apparent de la Coomission sont simples

= le 1·0..1 u'ement indis1>ensab.1.e à -.:n dévelop- pement impJrtant du travail n'était pas bon. Les diva1·& a1>1>e'1s dans l'Educateur n·vnt don né auc'ün 1ésu1'.at pa.,,e que l'Ed~~ateur Q'ü1 n11ntéresse 1>as 1es centras d'A1>P16ntissage n•est pas lu 1>a1· 1e pei·scnnel de ~as établis- sementsr saur pa\· quelques ~ l 1ents qu:. unt acheté du maté1ie1 sans pou1 cela P~it atti- 1és par 1•esp~it E~ole ttod~rne. La part~cipa­

t~0n chaque année de quelque~ camarades aux séanced du congibS a rarement appù. té ~oila~

bo\•at 1on durable, 1>a1·ce que ce& c ama11ades qul la p.a1>art du tem1>~ manquaient d·expé• i- un1;.11 pédagogique ont élé errvarés p1utdt qu1 a>:.t.h és pa1 un .. n~emble de techn«QUe8 donî ils n•avait.nt peut.=lf'l:·,e pas eu 11;, temps de l>iH• 011ntü le. t~: 1 ·1 ·esp~t

- le::1 t1 a;•e.i.iX de 1a 1;.0l]lmi1rn~0n n•Jnt Jama.s

lntére~Bé l":CEM pa1we q~·~1s sont d"an ni- veau d~fré1dnt dR ~eux de 1E-Jl~ Pl \Thaite - dGs pï ojel..:i de BT pa1· t:>X1:mv1e su.1 des su-

jGL~ d'h1sto11e &Owiale. ont tuus éLé rotu- sés pa1've que t.1 op ccmt>- iqUét> l1 s' ag:.i. t

en erfet de t\a aux s~ad1esuant à des advles- c,ent& da ~6 h t6 ans et 11 oSt dlf f icile de

i..î c/"'ve1 n~yeau et 1angage .;vmmuns a«t1.:. ·1 ·Eco=

le P1imai1e. D'aut1e pait. ~omme1t1a1ement

et t'1nan ... Ur1e:ment 1>a1 .ant. les travaux p1u~

posés par la Cvmmiss1c,n ne sonr pas 1entab1es pou~ ia C.E.L·· la clientèle pvssibl& étant t1 vP re3t1elnt~. a.:.tuelicmènt tout au m~ins, let1 ci.nt~es comptent au moins :100 000 é1èves. 1a t11tuation est ~eilu-cl pas de t1aqa~x

édltés à of1r~0 d0nc pa~ de c1ientè1e e~ ln- ve1sement . vu;squ~11 n'y a vas d6 v~1sntè1e.

pa~ PGGfilble drédite\ det> tra•aux

r.aüï~~l 1 enJnl.e1 ·.? Nolls pensons que non·

}fe,'l.fs a von& dé(.1dé c,ettc année. d ··e;mp1~yer

1e .. g1ands moyens. Nous av<Jnt1 déc,.dé de 1an~ ce 1 un appel seulement à do& cama1ades ayant un< expérien~e pédagogique personne11c et gva.:e à l ~ai>PUi de 3 InSPil•. teüi S qui vùnnai&-

&en 1 not.1 e t.r·ava n r nout1 a ons vu tc.u,;ber . les rnsp~ .t.au1s de Lc'i:~res de tJutes ies .. ~va~

démies dont ia p1upa1t nuus ~n~ 1épondu ~1bs

aimabl~ment et nous ont indiqué queis cama- 1ades nous pouvions c0ntac~e1 ·

A<.t.uellem&nt,. !es ré&u1tats eont ~~ès en- courageants et.les 6 séances de tvava~1 dll 1a Cvffimlss~on au congrès ont pz1mis

_ G•expo&er l'ensemble d&s techniques pédagogique~ mises au point ~a1 la Cumffiiss.on depuis quelqueo années et sér 1eusement n::pé-

r imentées et de préc 1ser l: aspr 1 t de notre pé- dagogie, v1est~à-6ire lladaptation des Tech~

niques ~einet au tra?ail et en fonction des conditions de tra~ail des Cdntres d'Apprent1s- sage. dans 11ense1gnement des Lettfes ;

- d'a1•lter un VfOgramme de travail en com- mun t1ava1l de 6a~umentat10n sous torme de

t1ches et tonst~tutlon de dossiers sur des s~~

J&~s lm1>01tants pe1mettant le travail person- nel des é:i:.èves , C;e O'a~·an ·en C;ommun est une P• emlè; E. é\ ap., dtostinée à 01·ganiser· li:: tt·a- va. L db ~a Comm:ssion et permettre ensuite le t1 es&..~ d'équipe spé.;~aU.sées pom· une expéri'·

menrat~on plus 1>oussée et le développement des t<chn,quas pédagogiques utilisées. '

- de ~onstitaei une sorte de coopérative de t}a>aL ava .. cotisation pe1·mettant de pôur~

YYi

a!x premiers frais de fonctionnement.avec

1·ea!>Jlt d'un soutien etrtcace de l'ICEtt aus- sittt que nos réalisations prendrJnt un carac- tè1e d'Snté1Gt général qui devrai\; lnté~tosser 1i~CEM et la CEL.

L"intéidt sus~ité var le ra1>1>ort que nous avons ad1e~sé à un ~ertaln nomb~e de collègu~

dan5 une d1za~n& d1Acsdémies et par les dis-

c~s&~ons pe~dant. 1~s séancçs de trarall du Cungrbs. la ~épartition des t§ches consenties nous 1>n met .. ent. d iespére1· en tin· pouvait- t1·a- va111e1 ncn plus en peti~ èOmité sans portée, mats enfin en équipa qui non seu1ement pour- 1 a taire avanvel la mode1nisarton de Ia ~~da~

gogi .. dans ~bs Cent1ts d'App1~ntissage, mais mi;me pou11·a Pdüt-î:Lre abo1·dei: ef ficae:ement

lw P1DblèmG géné~al de la ~uitu~e ds l'ado-

Ies~en· <: oUV1 ~è1e, p1·ob~ème dom: I1ex-c?'€me im~

po~tancd ~t l1extr~me urgtnce nb peut échap- Pf.1 ni aux éducateu1·s0 ni aux 1>a1·ents.

Nvus demandons à tous lel:l Camai:·ades qui lisent. 11Edu,:at.eu1. s· .1.'.is connatsstnt des P\'O- ' -aseu,s d'Ent>e1gnement généra1-Ldttre::1 de&

Ccn.,1 es <PApp1·entissage. ouve1·ts à l~esprit de

l~E:~ie Muderne e~ p0ssédant une ex1>ériencto pédKgogique versonnellG s~1·ieuse. de bien vou- 1011 nous ind1Que1 leu1 advesse pou~ que nous puis&;ons Pl end1 e <.:on tact avec eux, en pa1·\.i-

c,u1Se~ dans les départements des Académies de CAEN· LiliOOES. PARIS, CLERHONT.,;FERRANDo NANCY.

R. JACQUET

Centre d \'Apprentissage du Bâtlfuent

CHAWN

s/

SAONE . 449 -

(6)

ECOLES DE VILLE J. C. HIRSCH

La collJJJission 11 écoles de ville " réunie par un heureux hasard malgré la croix symbolique qui prophétisait sa mort a rassemblé une douzaine d:instituteurs et d'institutrices de ville qui ont réalisé. suivBJlt les possibilités locales, un travail individuel ou collectif positif"

Etant donné que :

- on ne peut pas dynamiter les écoles de vil- le.

- pendant des décades, les enfants des villes s•entasseront dans les écoles-casernes. - beaucoup d 'riico1es de campagnes tendent à de~

venir des é~oles de villes.

Nous ne pouvons pas, nous ne devons pas abandonner ces milliers d'enfants et de maî-

tres~

En ville. nous pouvvns ouvrir de nombreu- ses ren~tres et en particul~er maintenir quel- ques techniquesr parmi lesquelles ;

1- la correspondance scolaire 2- les textes ltbres

3- la coopérative scolaire 4- du calcu1 vivant

6- du dessin libre 6= l~imprimerie

En vil1e, même iorsquraucune technique nrest possible. nous pouvons raire pénétrer un rayon de soleil €t un peu d'air rrais dans nos classes lisses et unifv1mes et amener nos collègues à en faire autanto Un chant ou un rndrceau de pipeau employé curnme retour au cal- me n~est-il déjà pas un progrès sur la sta- tion debout. les mains sur la tête ? H@me lors- qu'aucune ou très peu de techniques ne sont

apjli~ables. 11 reste encore l'esprit.

nans les grandes villes sont maintenant nommés de très nombreux normaliens et t•empla~

gants parmi lesquels se trouvent de nombreux adeptes et sympathisants à nos techniques. Si à propos des méthodes Freinet, on leur d1t .

" vivre à la campagne ou mourir en ville ? • en ville. il n1y a plus qu•une possibilité de raire du bon tlav:~1. ~·est de prendre une classe de perre~tionnement, s ceux-ci ne tar- deront pas à rejeter ~n·blo~ 1es techniques de la C.E-L. Il faut leur offrir la possibi- lité immédiate dcapp1iquer quelques techniques de base ( correspondance, texte libre, calcul vivant ) et 1eu1 dvnner le sentiment qu~11

n'est p~s nécessaire da faire des chefs-d'oeu- vre pour avoi1 l 'csprit de l~E1,,01e Moderne.

Il existe à ctlté des écoles-casernes,des écoles de moyenne importance de 6, a, t.O. 1.2, 14 classes qu'1 est possible de pénét~er et dont on peut changer l'esprit si deux ou trcr~s de nos pa1tisans 8'Y trouvGnt. ces éco1es se tnouvent notamment dans les petites villes et les campagnes qui pour une raison ou pour une autre, ont pris un essor démographique lmpor-

tant.

A1ns1, la commission • écoles de ville "

se félicite des travaux effectués par tous ceux qui ont tenté d'apporter une solution à ce délicat probl~me, pense que les problèmes proposés en particulier par ltgducateur de l'Ile-de-France restent valables • suppression des écoles-casernes, suivre les élèves. déchar~

ger les classes )~ mais qu'on ne peut plus adopter une attitude si négative à 11I,C-E.H, vis-à-vis des classes de v111e. La commiss1on exprime le souhait de voir l'~ c E.H. raire un tr~ ail de recherche sui~i et app1orondi pour l application de nos ~~thodèe dans les écoles urbaines ; en cor1é1ation avec ce tra- vail de recherche, l'I~C.EcH. susciteta des groupes de travail et des instituteurs nom~

breux dans les classes de villes, on y verra peut-gtre éclore moins de chefs d'oeuvre et de poésie que dans les classes r~vées de nos campagnèsr mais les enfants sren po1teront bien mieux et les mattres aussio

UNITES rnDAGOGIQUES

Pour réa1 iser un travail f\ urtueux et sui v1. les instituteurs doivent chc1~her à cons~

tituer des UNITES PEDAGOGIQUES&

- soit drune manière tota1e toute l'école est occupée par les maitres pratiquant les méthodes Freinet. Il est alors possible de constituer 2 cycles de trois années chacun

un cycle CP,"CE~~ CE2 un cycle CH1 , CH2, CFE.

cyc1es au cours desquels 1es maîtres suivent leurs.élèves pendant 3 ans.

Le travail est coordonné et organisé à l'intérieur des cycles et pour le passage d'un cyc1e à un aut1e par des conseils des mait1eG fréquents ~ui se soucient de la bonne marche générale de 19école et se penchent sur les cas particuliers et diff iclles qul se posent

da~s leurs classes. crest le travail dréquipe, ex1geant. mais si enrtohissant et fructueux,

~ soit d'une man1è1e partielle à l11n- tér leur d 1 une grosse école, deux, trois .. qua~

tr~s mattres se regroupent, prennent des cours qui se suivent ( en CP, CEJ, CE2, CM' ' e~

imposent ainsi à l'autorité administrative de suivre leurs élèves pendant trots ou quatre ans. Le tra~ail n•est naturellement pas si ai=

sé ni fructueux que dans une unité pédagogi~

que totale, mais l~1solement des •mattrea modernes n leur impose une vie d~équipe encore - 450 -

(7)

plus so11de et l'on peut espérer que les mé- thodes modernes srétendent à une partie ou même part~is à la tJtallté de l 'école. Les bonnes choses aussi sont parfois contagieuses.

Quant au maître isolé dans un groupe 11 est certain qu111 ne peut taire du bon tra- i:-an . et mGme, 11 taut le dire, tenir le c.oup, que s"il obtient de suivre ses élà~es pendant la totalité ou une partie de la scolarité. et l 'on ne saurait assez appuyer et encourager nos camarades qui depuis des années tont des réclamations dans c.e sens,

Pour résoudre ce tràs important problème de lrextenslon des méthodes modernes dans les écoles de vtlle et de 1·humanlsatlon du trai- tement des enfants dans les mêmes écoles, 11 nous :•aut -

1~ nous organiser sérieusement à l'inté~

t1eur des groupes départem~ntaux de raçon à ce que nos instituteurs se regroupent en une seule éco1e 101squ"lls demandent leur change- ment en vlile,

2~ faire un travail de propagande auprès

des normaliens et surtout des jeunes qui sont souvent tràs tavorables à nos méthodes. mais ne savent pas comment résoudre les probHmes techniques.

Ne nous taisons pas d'il1usion ~ le tra- vail en direction des écoles de vil1es sera long et exigera de notre pait beaucoup de ta~ nacité.

Et 11on ne voit pas de solution posai~

ble pour les écoles-casernes.

Mais nous devons. pour le moment, concen- trer nos ercorts sur les écoles de e, 10, 12 classes très Créquentea.dans les banlieues et les petites v111es et o~ ltlntluence de trois ou quatre ma!tres peut être très grande. si- non déterminante.

CLASSES D' APPL:i-JEUNES G. BÉRUTI

Pendant le-Congrès Avignon. notre CODnJission a fonctionné sur deux plans bien différènts: 1) en séance plénière de COlllllission 2) tout au long et au sein même du congrès.

EN SEANCE PLENIERE · Il nry a eu qu'une réu- nion des maîtres dtapplication çar chacun était ~ ls par le travail intense des autres commissions. une deuxième réun1un prévue pour ie mercredi a due être annu1ée à la de1niè1e

m~nute. A vous de di1e si lEb c.ontacts n1ont pas été assez nombreux.

Mais cette unique réunion a prouvé ' que les c.ah1ers de roulement a~aient été t1ès utiles.

2~ qu"il fallait en lanc.er une nouvelle va- gue pour traiter des deux seu1es questions. a) les jeunes au Congrès de St-Etienne ( ac- cueilp présence, ce qu'ils doivent y trouver) b\ une question spécifiquement " maiires'd' app1ication ~! les mattres d'appl1. Ecole Mo-

de~ne race au sujet de leur contérence péda- gogique de 1960,

Au congrès même 26 jeunes se sont !ait insci1re pour donner leur avis sur la premiè- ee question. 1 Je demande instamment aux mat- tres d·app1ication de se faire inscrire de suite pour· que je c.onstitue les équipes, Je

tais appel également à d·autres jeunes. 3) MALATERRE a donné communication du ca1en- drier ·des stages régionaux t960- Signalez-le à vos stagiail•es, publiez-le dans le bulletin départemental< Les stages régionaux sont des pépinières d'éducateur-a " E~ole Moderne ft,

AU SEIN DU CONGRES ~

c

1est là que s'est fait le véritable travail constructif. vous avez vu tonctionner les classes de Pons et Malou.

Làr les techniques rrelnet avaient atteint leur plénitude et chacun pouvait en mesurer la valeur. vous avez assisté auxdébats publics conduits par Delbasty et Pons. Débats o~ les jeunes ont pris la;parole. trop timidement car ils ne sont pas imprégnés de cet esprit Eco- le Moderne qui fait n que 11on s1empoigne entre amis • r.

Et puis, jeunes et anciens, se sont réu- nis plusieurs rois, sans bruit, dans une salle à part. Là, les discussions étaient plus li- bres, chacun pesant les d1tficu1tés du débu- tant, essayant de dégager le premier pas pos- sible dans telle ou telle condition· de classe uniQUe, de classe de ville •.• En résumé. du travail peu spectaculaire mais combien fécond car il a permis de saisir les problèmes des Jeunes et de jeter les bases du travail tutur.

- 451 ~

(8)

CALCUL VIVANT M. BEAUGRAND

La. COODlission Calcul Vivant a travaillé régulièrement au cours de ce Congrès dans le but très précis de préparer lD1 mméro de la collection " Bibliothèque Ecole Moderne ". FREINET pen- se publier cette brochure au début de la prochaine année scolaire. Elle sera la mise à jour de la brochure de !llcienne Mawet " Initiation vivante au calcul 11 qui a fait démarrer la technique du Calcul Vivantn

Nous avons confronté nos expériences ~

elles sont nombreuses maintenant - avec cel- les du groupe belge " 11Education Populaire"

représenté à notre commission par Denise CROISE dunt l'objectit essentiel est ia for- mation d'un esprit scientifique.

Nous avons également pris contact avec la commission des Classes de Pertectionnement

o~ le calcul vivant gagne rapidement du Ler- rain. Nos camarades tra- :iillent le plus pos~

sible sur ia vier essaient la technique des brevets. Plusieurs a~ticles de leur bulleLin de liaison t~a1Lent ces questions.

Nous avons d1s~uté très longuement at.ec nos camarades des MaLerne1les dont le 00n1a~t

est toujours sl enrichissant,

L<avis unanime esL de rejeter toute pro- gression , ig~de pour pattir des véritable~

intérêts des enfants afin dt! leUi: donne-.r ia soit du ca1cu1. obteni1 d"eux la participa- tion indispensable uour une véritable éduva- tion.

LOngt~mps on a dit que 18s textes libres d1entants étaient sans valeur, longtemps en~

co1•e on dira que ics prob1èmes d'enfants sont pué1 ils eL qu•on ne peuL 1ien blL1r en pa1- tant de là, oe t.ous les coins de Fi•ance. nous appoI'tona la preuve que ~'est - avec 1es pe- tits comme avec les grands ~ le maLé1 1au idé- al pour une v1frltab1e tonnat.l.;n mathématique et une solide acquisition des mécanismes. T0u1 à tour. Lucienne aa1esse. Henriette FOI't.

Ed1Lh Lallemand nous ont donn~ de magnifiques exemples de travaux dans ce sens,

ce qu'\1 ne faut pas. c'est limiter 1~en­

tant sous prétexte de respecter les program- mes 81 le petit se 1ance hardiment dans les gra~ds nombres. ne 18 freinJns pas systémati- quement, laissons-1e H.s abo1·der à sa tacon et surtout efforçons-nou~ d'~tre attenti~s

à son mode àe compréheno.on que nous avons à app1end1e ).

En ca1cu1 comme a111eurs. nùus svmmes contre·la,.c:i.as<>(I bni.s 'i.•:...,és qui écoute ia leçon du ma1Lre. Nous nous ~tfurçons ~e pro- voquer une attitude créatrice par la libre recherche des procédés de résolution des nom-

breux probl~mes que nous pose la vie, par l'invention d'exercices comme le préconise Elise Freinet.

Pour nous, ce qui est essentiel, c'est que chaque entant cherche •. Invente, observe. expérimente, tâtonne, expose, discute, cri- tique.

Nous ne rejetons ni le travail individu- el concret ou abstrait. ni ie t~avail collec- tif qui provoque, tant chez les élàves que chez 1e maître, !e maximum d~ dépassement,

Nous soulignons la n~,essité d'un atelier de ca1cu1 ob l'enfant pourra sientrotner aux éva1uations, peser, mesurer, tabriqudr des instruments de mesure, manipule1• 1. ar·gent, un atelier o~ 11 trouvera les cata1ogues. les cartes, las renseignements numériques don~

il a basain pour sùlutianner ses problèmes"

inventer des exercices pour se perfectionner. La commission poursuit la mise au point de Brevets de Calcul qui sont une sorte de pont entre le calcul Vivant et les program~

mes. Ils donnent s~curité à l'entant. au maî- tre. aux parents, à l'Insp~c~eur.

En at~endant la parution de la b1o~hure

de synthèse,. 1es camarades qui veulent réno- ver leur enseignement du ca1cu1 peuvent

- commander à la C.E.L• la BENP n~ 66-67 n Ini- tiation vivante au calcul " le supplément à

!'Educateur n° 12 du 16 ma1s 1969 N le Cal~

cul Vivant ~

- demander à leur délégué départemental d1or- ganiser une réunion sur le ta1cu1 avec ie

n bo1te de calcu1 ~.vant • préparée spécia- lement à cet effet. Elle a déjà été utili- sée dans de nombréux départements.

- visiter des classes p1atiquant le calcul vi~

\·ant.

- les camarad&s qui pensent disposer d'un ma- gnétophone trouveront à la magnétothèque des enregistrements de calcul

En vue de la prépar·ation de la brochure1,, nous pt!ons les camarades qui ont expérimenté de nous faire part de leurs travaux (g1oupe parisien - Alsace~ Cote d'Or ~ Mormiche ~ Reuge\

Envoyez vos brev~ts quels qu11ls soient Inscrivez-vous pour les cahiers de · Ju- 1ement. Pou1 les uetits écl'lt 1; à Hen- riette Fort •. Fontaine -les-orès (Aube)

- 452 -

(9)

HISTOIRE F DELÉAM

Elle a. COIIlllle d hsbitude oo'o.u:;oup travaillé. Elle a. examiné rapidement les Vieux projets dont la Colllllission souhaite la. mise au point définitive et 1 édition ~

ld ].1< 1 ··;; dgll.-,t. dé ..-h,.z nvUS - Kll!lùll entant

d Atl\lmc:s - 1: cx,;df. ~ comrncnt se gou,-e1 ncnt

1 (' ':> \.1

_ ,1 _,

La ._c,m.m_.,&1on a pa, t-i u1i~rcmcnt. 6tud1é

·.,n Jl) vJ~. BvUtH1vu-O..,U2.i.L &t.1 J.8S•Monna'es

AU " .> p·; JjE. i,S . exam l néa V Hl d un ellf ant h Pa1 i~ de 32 ~ 40 d~

o

J ttic,hel . sera mis ai; p..,. nt - con ent1 ation industrie11a. ne 1..vn\ iend1 a\~ que pou1 grands éi~es =· Philo=

SlphtS et 'll fClUpéd~SlE-3 de 0 J Miçhel -

l~ Pv~o1 te 8lg.L11ée de O Cite1ne - uaumit1 Cl.te. tH If;s Nv1 rnand:> Bouvie1 · His=

t,,.,e da ~ in tance Lallemand>' Man f.aux~

Dt.1 dam la Synd J.c.al &ml pe Usa '...e • • L· O.;·

.~p~ Jn 6- o ' Deléam 1

T0US c.es p1oj~t& seront étudiés et mls au PG1n· pendant le& jo~rnées de venca an aou~

s 8 î J pait les maquettes dont nous lais-

:.vnïl ?> p •'i1daîlaS et Be1na1din le

:,,:,111 d y t1an1 -àv p1usi1u1s IJ1ùjèt utiles sont ~ prévara"iJn

HISTOIRE DES RECORDS

Cu5ta ot son ~1uUDO Y t1 av ai uent . ·

J y trRVai11e pe1son ne. lt;mt.n t. ·

LES GRANDS HOMMES DE L HISTOIRE . c1est van- deputte qui s;en charge

BIBLIOTHEQUE DE L ECOIE MODERNE .~ Nous

. avons

·pensé qu•11 serait bon de préparer ~eux bro-

ChU1 tS .

= l'une~ un peu technique, que l 'on pourrait întitu1er . r Motivons l'histoire r.

et une autre, DlUS sclent1f1quer que Ja·me

rerus~ h dl1e DhilùsoDhiqu~ ~ L'histoire

à l"E~ule Mode~ne • qui 6e alt un genre de

sui \Ol de l h1sto1ce P<>Ul _a compréhension inte1nationa1e et qui m;lntiendrait notre ilgne de l'histoi1e danb un sens juste •. ré~·:,

tl Svlentifique .•• Je suis chargé de préparer c,es deux brochures.

FIXATION DE L'HISTOIRE sur la Pl'ODOS1t1on

. de vandeputte, nous

allons étudic1 un plan des acquis en histoire qui rci:;p1a .. ora 1es b1cvet.s ou se1a la DTépa- 1ation de brevets. vandeputte nous prépare un projet que nous étudlt1ons pendant un an dans nus tlasses- aou1<1a1~as nous a parlé de son déDliant que j·ai e~u.maintenant. J'avoue

~u 11 peut rend1e de goands servlLes dans·1es ,fasses Ltaditionne11e&. Mais je pense qur11 ne vOn\•ient pas dans OoS .;lasses (;81 11 l'ÎS-

qUti de délùimer l~htsto1re J'en prépare une c1 itique que tu recev1·as urochainement ,

ETUDE DU MILIEU LOCAL

GÉOGRAPHIE R- FAURE

n.; n.imb1eux c.amaTl\tles on' parti1;ipé aUA

t1a.,a~1

la commiau ,n d0nt 18 dé1égué de

1 · "li> . . e

f;.J.e peut vvua annone.sr la parution Dl o llinne d B'r de synthbae eu1 l Jura - 1c

P1a·Ga~ io11a1n - le Rhin qu~ sont p1s· .. s

D '"'' 1 6d :i. \'J., n

,1ye not.1 • • amarad:'l Ghanc 1aux nuus avons

t" t onna1asanç€ a.v6 ce qu \l y a de vieux

dan;, 4t. Maas1ê cent1 a! "'" qui est i •objel df la . ~1 BT dcni. la réda · t lun est 1.c1 minée ia 201'1 no·.1s mon1ïe11\ 16 l!as&li centrai mu dnn·

H .. .l c1marade& du J'inisth1 e nouu préseno

t .. .. nt i. "'J&it J,m r1 aln• EnauitE- la ~om­ m~ub1on s1est att1léc h Ia beLogne· pra1 lque

• t a ~1a.bL .s:Jn J.Jlan dr t.ia,·ail puu1 1"11nnée- nea g10JP~S de .ama1a6es se ~ha1ge1ont

d t-.• 0gncs v111 t u11~res.

453

Autour de Ze1 ling vomme ..,hef de file~ilS·

mettrunt au Dùint pou1 pa1utiun une s.BT sur les ~1oquis géographiques en relief. par ré- g1uns D"nne concepL1on et réalisation très simple c~s ~1oquis très simples pourront s assembler pour obtenir 1e c.roquls en relier

d~ la F1anve entièit:l-

Au~our de Béruard 11s réaliseront une S BT QUI pe1mert1a de const1uire des cartes en rtlief et aussi des d101amas- pour c,haque , égion -

Paya nous a présenté un petit guide per~

mett·ant à l ·enfan\. de t11•e1 partie au maxi'~

mum de 1"étude du milieu local et de la cor-

respondanve lntcrscolalre pour 1a géographie de plus en DlUs vivante, de plus en plus ef-

! i,ace, c~ petit guide scia envoyé aux cama-

rades qui' en te1ont la critique et le met~

lront au point pour parution en s.BT

Tra:·aillant en commun a'.>ec la commlssion

Références

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