• Aucun résultat trouvé

QUELLES MENACES, DEMAIN, SUR LA SÉCURITÉ DE LA FRANCE?

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "QUELLES MENACES, DEMAIN, SUR LA SÉCURITÉ DE LA FRANCE?"

Copied!
27
0
0

Texte intégral

(1)

QUELLES MENACES, DEMAIN,

SUR LA SÉCURITÉ DE LA FRANCE ?

(2)

Collection « Défense »

Le moment n'est hélas pas venu - peut-il d'ailleurs venir ? - où la force militaire pourrait être reléguée dans le

« linceul de pourpre où dorment les Dieux morts», chers à André MALRAUX.

Le monde est en effet constitué de longtemps sinon de toujours « d'Etats-Nations » dont le nombre ne cesse de progresser et progressera sans doute encore au XXIème siècle s'il faut en croire la prophétie du Père Serge BONNET : « Le XXIème siècle sera plus encore que k XXèrne siècle le siècle des Nations».

5e pose à ces « Etats-Nations » le problème de leur défense, c'est-à-dire la fonction vitale d'assurer leur sécurité, leur paix, leur indépendance, l'obligation de préserver et de pérenniser les signes forts d'une identité nationale à travers les accidents de l'Histoire, à savoir : un territoire et la communauté consciente des hommes qui l'habitent. On peut convenir en effet d'appeler « politique de Défense» l'ensemble des mesures et dispositions de tous ordres prises par le Pouvoir pour assurer la sécurité et l'intégrité du territoire national dont il a la charge et, par ricochet, la paix du peuple qui y vit. Pour utiliser les termes très voisins retenus par l'ordonnance du 7 janvier 1959, la Défense « a pour objet d'assurer en tout temps, en toutes circonstances et contre toutes les formes d'agression, la sécurité et l'intégrité du territoire ainsi que la vie de la population ».

Cette collection entend accueillir les réflexions qui touchent le domaine de la Défense ainsi défini, domaine global, multiforme, en constante évolution, en privilégiant bien sûr le cas de la France et de l'Europe dans un contexte qui est désormais, ici aussi, de plus en plus d'emblée « mondialisé ».

Pierre PASCALLON

(3)

Sous la direction de

Pierre PASCALLON

QUELLES MENACES, DEMAIN, SUR LA SÉCURITÉ DE LA FRANCE ?

L'Harmattan

5-7, rue de l'École-Polytechnique ; 75005 Paris FRANCE

L'Harmattan Hongrie Espace L'Harmattan Kinshasa L'Harmattan 'talla L'Harmattan Burkina Faso Kônyvesbok Fac..des Sc. Sociales, Pol. et Via Degli Artisti, 15 1200 logements villa 96 Kossuth L. u. 14-16 Adm. ; BP243, KIN XI 10124 Torino 12B2260

1053 Budapest Université de Kinshasa RDC ITALIE Ouagadougou 12

(4)

www.librairieharmattan.com diffusion.harmattan@wanadoo.fr

harmattanl@wanadoo.fr

© L'Harmattan, 2005 ISBN : 2-7475-9661-3 EAN : 9782747596619

(5)

PUBLICATIONS Dans la collection « Défense »

Défense et renseignement, 1995 Quel avenir pour les drones ?, 1998 Les transmissions militaires, 2000

Quelles perspectives pour le deuxième porte-avions français ?, 2000

Quelles perspectives pour le Transport Aérien Militaire français ?, 2001

Quelle défense pour la France à l'aube du XXIème siècle ?, 2001

Quelles perspectives pour le renseignement spatial et aérien français après le Kosovo ?, 2001

La guerre des missiles, 2001

Les Armées françaises à l'aube du 2 l ème siècle, Tome I : La Marine Nationale, 2002

Les Armées françaises à l'aube du 21 ème siècle, Tome II : L'Armée de l'Air, 2003

Les Armées françaises à l'aube du 21 ème siècle, Tome III : L'Armée de Terre, 2004

Le bouclier antimissiles américain après les attentats du 11 septembre 2001 ?, 2002

Quelle protection du territoire national contre le terrorisme international ?, 2003

La politique de sécurité de la France en Afrique, 2004 Renforcer l'intégration de la Défense dans la Nation, 2004 Demain, les drones de combat ?, 2004

Satellites et Grands Drones dans le cadre de la politique spatiale militaire française et européenne, 2005

La politique de sécurité autour de la Méditerranée, lac de Paix, 2005

(6)
(7)

Cet ouvrage rassemble les interventions présentées lors de la table ronde, organisée par Pierre PASCALLON, sous l'égide du Club « Participation et Progrès », le 25 avril 2005, à l'Assemblée Nationale, à Paris.

Nous tenons, en premier lieu, à remercier le Président Xavier DE VILLEPIN de nous avoir fait l'honneur et l'amitié de présider ces débats. Comme toujours, il s'est acquitté de cette lourde tâche avec beaucoup de gentillesse et d'efficacité. Nous lui disons notre gratitude vraie.

Merci aussi à tous nos intervenants. Ils étaient nombreux ; pour autant, ils n'ont rien sacrifié à la haute qualité de leurs communications, ce qui nous permet de proposer une publication très complète sur le sujet traité.

Merci encore à Charles COVA, Député de Seine-et-Marne, pour son amitié et sa fidélité, et à son assistant, Cyril BELSKY, toujours disponible et efficace dans les requêtes que nous lui formulons.

Merci, enfin, à la petite équipe du Club « Participation et Progrès ».

(8)
(9)

SOMMAIRE

AVANT-PROPOS page 11

PREFA CE page 15

INTRODUCTION GENERALE page 23 PARTIE I

QUELLES MENACES, DEMAIN, SUR LA SECURITE DE LA FRANCE ? ESSAI DE PROSPECTIVE

EN MATIERE DE MENACES page 31 PARTIE II

QUELLES MENACES, DEMAIN, SUR LA SECURITE DE LA FRANCE ?

CONSEQUENCES DE CETTE REFLEXION PROSPECTIVE

SUR NOTRE POLITIQUE DE DEFENSE page 143

BIBLIOGRAPHIE page 249

TABLE DES MATIERES page 257

(10)
(11)

AVANT-PROPOS

Par

Xavier de VILLEPIN

Ancien Président de la Commission des Affaires Etrangères, de la Défense et des Forces Armées du Sénat

Notre monde a changé. Il s'est transformé et se transforme encore.

Au 2ene siècle, le paysage militaire était plus simple : les forces en présence étaient des forces armées et nous disposions alors de délais, d'espace et d'anticipation avant l'engagement.

Le changement s'est accompagné d'instabilité sur un fond rampant de mondialisation, caractérisé par une diffusion de plus en plus rapide de l'information.

Aujourd'hui, comme le souligne le Général BENTEGEAT,

la menace est multiforme : terrorisme, prolifération, armes de destruction massive. Les dynamiques d'affrontement sont multiples : nationalisme, affirmation exacerbée des souverainetés, contrôle des ressources, conflits religieux, flux migratoires, réseaux mafieux.

Elément caractéristique du 21 ème siècle : une certaine forme de défaillance des Etats, se voyant dépouillés de leur monopole guerrier. La guerre moderne s'articule sur une crise universelle de la légitimité de l'Etat.

(12)

Les armées se trouvent confrontées à des adversaires non étatiques, comme Al Qaida, le Hamas, le Hezbollah, les FARC, etc. ... Cette nouvelle donne s'accompagne de conséquences diverses :

• Ceux disposant des meilleures technologies et de la plus grande puissance de feu ne sont pas automatiquement les vainqueurs. Ils remportent des victoires comme la prise de Bagdad, mais ils doivent attendre des jours meilleurs pour s'imposer à une résistance diffuse, souvent venue d'ailleurs.

• Il n'y a plus de guerre du passé (la Somme, Verdun, le Vietnam,...), mais des engagements à répétition, sans victoire définitive, ni parades militaires ostentatoires.

H faudra attendre pour le grand défilé de l'armistice ou de la fin des combats ...

« Gagner une bataille est moins que jamais gagner la guerre ».

• La guerre ne relève plus uniquement du seul domaine des armées. Pour sa défense, un pays doit unir des forces diverses : renseignement, gendarmerie, police, santé, autorités diverses : régionales, locales. C'est le concept du « Homeland Security », c'est-à-dire de la mobilisation de toutes les forces vives du territoire. On ne saurait d'ailleurs limiter le champ de la réflexion aux seuls organes de l'Etat central ou non, tant les crises récentes ont mis en évidence le poids des médias et le rôle des ONG.

Face à des menaces de plus en plus complexes, nous avons besoin à la fois d'armes de plus en plus intelligentes et performantes et d'unités nombreuses et rustiques. L'arme à haute précision ne peut suppléer l'insuffisance d'effectifs disponibles.

« Il n'existe plus de menaces à nos frontières, par contre il n'y a plus de frontières à nos menaces ». Comment ne pas

-12-

(13)

méditer à la fois sur le 11 septembre 2001 à New York et à Washington, et sur le 11 mars 2004 à Madrid ... ? Nous sommes tous en danger.

La nouveauté de l'époque que nous vivons est très grande.

Faut-il pour autant oublier le passé et consacrer toute notre réflexion à la lutte contre le terrorisme et à la prolifération ? Ma réponse est non.

A long terme, de grandes guerres sont parfaitement envisageables, même si de tels événements sont difficilement imaginables aujourd'hui. C'est pourquoi nous devons conserver une veille technologique concernant notamment les armes nucléaires.

Nous passons peut-être, avec le terrorisme, par une période de transition, mais nous ne pouvons pas oublier que, au-delà du phénomène, nous continuons à connaître la haine, la pauvreté, les inégalités, les différences démographiques.

Ces tendances traversent les siècles et ne suppriment jamais complètement les leçons apprises de l'histoire.

-13-

(14)
(15)

PREFACE

par

Pierre PASCALLON

Professeur Agrégé de Faculté

• Après la chute du Mur de Berlin, la dislocation de l'URSS et du pacte de Varsovie ; au vrai, après les vastes changements géostratégiques des années 89-91, beaucoup d'observateurs ont cru pouvoir affirmer que s'ouvrait pour le monde une ère de paix, permettant d'engranger les

« dividendes de la paix » et de reléguer la force militaire dans le « linceul de pourpre où dorment les dieux morts », cher à André MALRAUX. Bref, nombreux furent ceux qui avancèrent que nous rentrions dans la « fin de l'histoire » (à la FUKUYAMA), pour des hommes qui allaient pouvoir vivre dans le confort de leur « naturellement » bonne « nature ».

• Sauf à oublier — en dépit de la fin de la Guerre froide et de la disparition de l'un des protagonistes — que nous traînons toujours aujourd'hui le lourd héritage qui nous vient du fond des temps, celui d'une histoire humaine qui montre bien malheureusement la constance, la permanence des affrontements, des luttes et des conflits — « Les conflits sont le monde » 1 -. Oui, le risque et les menaces existent et existeront toujours dans un monde qui ne peut espérer être un jour totalement irénique et pacifique parce qu'on ne voit nulle part les passions et les intérêts — d'où sortent les conflits — taire leurs exigences dans nos sociétés constituées

i DAVID (D) : « Le monde de l'après guerre froide. Conflictualité, menaces et asymétrie », dans QUILES (P) et NOVOSSELOFF (A) (édité par) : Face aux désordres du monde, Editions Campoamor, 2005, P173.

(16)

depuis toujours et pour toujours d'êtres à la fois altruistes et égoïstes.

Et s'il fallait des confirmations à ces affirmations, on devait s'apercevoir rapidement que si, en apparence, le monde des années 90 paraissait plus pacifique et plus stable que par le passé - la menace soviétique s'estompant, le processus de détente et, corrélativement, le processus de désarmement entre les deux blocs s'accélérant -, en réalité, nous étions entrés dans un monde plus incertain et plus instable que par le passé, l'effondrement de l'URSS ouvrant grande la porte à l'inconnu d'un monde sans adversaire déclaré, à une situation complexe faite d'instabilités potentielles considérables, de risques imprévisibles qui peuvent se transformer eux-mêmes en crises et, par voie de conséquence, en menaces, voire en guerres, en « guerres nouvelles », en guerres asymétriques 2.

• Il est sûr d'abord qu'avec l'accélération de la mondialisation libérale sous domination américaine, dès les années 85-90, la décennie 90 — celle de « l'âge stratégique post-guerre froide », selon l'expression de Dominique

DAVID3 -, va voir se profiler et s'amplifier un certain nombre de défis et de risques majeurs touchant l'eau, l'alimentation, l'énergie, le climat, les épidémies (sida,...),... qui sont ainsi devenus fondamentaux en ce début de 21 ème siècle au point, pensent certains, de mettre en danger la survie de l' espèce 4.

2 Cf. MÜNKLER (H) : Les nouvelles guerres, Alvik, 2005.

3 DAVID (D) : article cité, p181.

4 BASTIDE (L) : « Pas de politique de l'énergie sans politique de défense », Armées d'Aujourd'hui, juin 2005.

Cf. BLAMONT (J) : Introduction au siècle des menaces, Editions Odile Jacob, 2005.

SANDROCK (V) : « L'or bleu de la discorde », Armées d'Aujourd'hui, mars 2005.

VALENTIN (J-M) : Menaces climatiques sur l'ordre mondial, Editions Lignes de Repères, 2005.

-16-

(17)

Par ailleurs, de la 1 ère guerre du Golfe... à la nouvelle guerre contre l'Irak, la décennie 90 nous a aussi rappelé, dans les faits, que les conflits étaient toujours là, avec le déplacement vers le sud des zones à risques intenses.

• Aussi bien, il est désormais malheureusement évident

— en ce début de 3 6' millénaire — que notre monde reste un monde de dangers, de conflits et de guerres, la « guerre » en particulier n'étant « ni hors d'usage, ni hors la loi »5 .

Oui, le monde de nos années 2005-2006 est bien plus dangereux aujourd'hui qu'il y a 10 à 15 ans 6, menacé de toutes parts.

Dans un rapport récent, l'Onu a identifié 6 types de menaces globales : la guerre entre Etats, la violence à l'intérieur des Etats provoquée par les guerres civiles, les génocides ou la violation massive des droits de l'homme ; la pauvreté, les maladies infectieuses et la dégradation de l'environnement ; les armes nucléaires, radiologiques, chimiques et biologiques ; le terrorisme ; la criminalité transnationale organisée. L'ONU considère que ces menaces constituent autant de « dangers » qui « sont le fait d'agents non étatiques, aussi bien que des Etats ». Elles concernent

« à la fois la sécurité des personnes et celle des Etats » et

« aucun Etat, si puissant soit-il, ne peut à lui seul se mettre complètement à l'abri » de tels dangers 7 . Autrement dit, « à l'heure de la mondialisation, les menaces qui nous guettent

5 GAUTIER (L) : « La guerre n'est ni hors d'usage, ni hors la loi », Le Figaro, 30-31 octobre 2004.

6 Le nombre de conflits ouverts et de foyers de violences ethniques, politiques ou religieuses a eu tendance à croître ; les pays dotés ou en voie de se doter d'armes nucléaires et de vecteurs balistiques sont passés d'une demi-douzaine... à une dizaine ; ...

7 Rapport du groupe de personnalités de haut niveau sur les menaces, les défis et le changement : Un monde plus sûr : notre affaire à tous, 2 décembre 2004, Nations-Unies, pl 1.

-17-

(18)

sont interdépendantes » 8 . Les menaces peuvent être globales, comme le terrorisme, régionales, comme el commerce illégal des armes, le pillage des ressources naturelles, la criminalité organisée, et locales lorsqu'elles sont la conséquence d'un Etat en décomposition ou de l'érosion de l'état de droit. Elles peuvent être potentielles (prolifération d'armes de destruction massive — ou résulter de crises et de conflits (Irak, Proche-Orient).

• Il nous a donc paru important — à l'heure où se multiplient les travaux de prospective en matière de menaces 9 - d' apporter notre contribution à cet effort pour

« approfondir la définition de la menace » I° , pour identifier les principales menaces et les risques multiformes qui pèsent et pèseront demain sur la sécurité de la France.

Menaces directes concernant les intérêts « vitaux » de la France :

menaces des nouvelles puissances dominatrices de demain : Chine,... ?

menaces de puissances émergentes, proliférantes, dotées d'armes de destruction massive et de missiles balistiques ou de croisière (avec ou non possibilité de conflits inter-étatiques ?)

- menaces de guerres préventives pour empêcher le nucléarisation des nouveaux pays ?

8 Kofi ANNAN : Dans une liberté plus grande : développement, sécurité et respect des droits de l'homme pour tous, Nations-Unies, 20 mars 2005.

9 Des études étrangères : étude de la CIA sur les grands risques que nous réserve le futur ; études françaises : étude de prospective géopolitique et géostratégique à 30 ans de la Délégation aux Affaires Stratégiques...

I° Général Gérard BEzAciER : « Une armée ? Contre qui ? », Terre Information Magazine, mars 2005.

-18-

(19)

Menaces plus indirectes, moins identifiables :

- Occasionnées par l'instabilité régionale, des conflits émiettés et nombreux, à base ethnico-religieuse, pour le contrôle matières premières (pétrole,...) et eau

dans notre « voisinage », notre « proximité » immédiate, dans nos « franges » et pourtours de l'Europe ;

X dans les nouvelles zones de conflits (le brasier caucasien,...) II - les nouvelles « zones grises », ... - dans le cadre d'une mondialisation qui a tout

« rétréci ».

Occasionnées par des acteurs non étatiques, à savoir les organisations de la drogue, du crime et du terrorisme qui utiliseront les « zones de chaos » du monde d'aujourd'hui et de demain pour diffuser la violence et la terreur dans le reste du monde.

Cf. article

-19-

(20)

mitivefeeer 1.+*'?`>111411egarP: TOPPe. _

ta principaux attentats revendiqués par les terroristes islamistes depuis le 11 septembre 2001

e ,, mars 204 e 7 M11612065

de d'attentats visant Peel. trame Explosions de Puma bombes dans le quartier des laddd cl en nandous. 151 tués pros affaires . 56 mage. Revendiquées par les Brigades .2000 blesses. Revendlouer par los Abou Nono al-Maori. La 211olfe0200 S c

Br endes Abou Hah al-Masrl. quatre bombes placées dans la métro et ai, bus . n'explOSent pas Pas de victimes

,...

e 16 mol 2003 1arie'd'attentals à la bombe à te Corde , notamment centre

nce ores d'un

morts Murmel c ime personnes condamne°, toutes sées d'appartenir au mouvement Mariste de la Sara& »ana. r

TUNISIE

Io "MM' Ieoh'a un earnionreterne conne eplagogue de la Glorifia Djerba.

71 marli, don , 14 Allemands.

nocimute par l'armée islamique me n enrager/ des lieur merle.

Egypte (reg et Chenu eggelPhl ESPAGNE

teâé e7i..ir'e 'co' grner banque- 1133C SI la coneulal Mbannique Ont fait 53 morte

et Me ar e10 blessés. Ils font Surfe eux anenlate contre deux synamtres, dag fours plue actions revend oméga Par le Front Agenuoue dos combattants Gand-Onan et par &Plaida,

je, 20052 plOgion d'Une mlOnnetto plégée ca

devant le gantions amirkain .12 morts

11 Oclobm 2002 fiente à ra voltam piégée contre une de: >thèque. Bali.

201 mlas. 300 Messes, ni, mette des AostrallenS. Revendiqué

Aar Jr eatriyah

mr!blo tn

ruse la dâYtiireleterc.oVir"elhilet international de Irma el contre 2 camps de vacances.

34 mode dual dus touristes israéliens.

nevendignécom ...islamiques.

Wei/n/2005 'le Saperons dans la station balnéaire de num 0411. no moles 88 merls. Revenemino par al-Carda

octable 20e2 Menât contre un petrol Innées. le Viborg, au lan, Yémen. M4,1 de 1•

d'équipage. Re.

'Armés Islamig

,,,, 12 mal 200.i i ; ...6c 11 e

ent novemlme 2003 ! e quis

25-00 mai amo6

artentatosuide I —mtatosuicde dan attaues a pris d'orages ;A fdtentalIMIcade contre ek. 28 novera» 166. Un W é capl taux h Aiya

n d perpétra

ic

parcomplexe reI sidentiels

do l

pile petroilare israéliens ê Mornbats. 18 merls.

kamikazes. 35 morts, 1 de la banlieue de Riyad. I 0 191-Klookno 22 personnes Dans le crime temps, un aéon commercial 194 tortues dans i 17 morts. plus de 1 aura /ranimas Ormadertaux nreellan échappe au tir de deux namiles compiexe résidentiel. , 100 blessés ; ruses ei 25 dressés. lors de son décollage avec 261 paaragem.

nome par al-09ce. I Re:endigue par al-Daida.i Revendiquées par al-Oaela Pereneoue Par al'ae1117,

f.,rgon piége contre devant t'ambassade 'Intel amenai de dérada IlAustratie Jakarta.

12 morts, 150 blessés. Au moine 9 mores.

Revendig I ,par 1005010451.. Mien à demaah Istanyan. Jemaall lolarnlyab.

Mem Diane»

-

/a ''gZ '2093, 8 mol 2002 Altenlat-Pacide date du début à la voiture plégee contre de la guerny, un autobus des employés cerletna attentât de la Direction el péons d'otages des constructloos navales seraient à attribuer français ,14 mors,

aux réseaux dent II Françale, d'al-Oalda.

Il est clair que c'est désormais « l'hyperterrorisme », né des attentats du 11 septembre 2001, qui est bien, pour aujourd'hui et pour demain, sous l'égide d'Al Qaïda, la menace qui domine et va continuer à dominer la scène internationale dans le cadre de ce que certains dénomment la

« 4ème guerre mondiale

» 12,

après que George W. BUSH, à

Washington, ait proclamé «la guerre totale contre le terrorisme ».

Source : Le Figaro, 25 juillet 2005

12 C' est, semble-t-il, James WOOLSEY, ancien patron de la CIA, qui a parlé le premier de « 4 ème guerre mondiale ».

-20-

(21)

AI Qaïda aujourd'hui

Al Qaeda a réussi à se restructurer à compter d'avril 2004. L'organisation est dirigée par une "shuro" présidée par Ussama bin Laden. Cinq comités coordonnent les actions de l'organisation à travers le monde.

Le comité politique est dirigé par le vrai stratège d'Al Qaeda, l'Egyptien Ayman Al Zateakiri ; le comité militaire, qui désigne les cibles, est animé par un autre Egyptien, l'ancien officier Saif al Adel, probable organisateur des attentats de 1998 contre les ambassades américaines de Nairobi et Dar es-Salaarn ; le comité des approvisionnements, chargé de fournir armes et logistique, est mené par Saad bin Laden, le fils aîné de Ussama ; le comité financier, qui organise les collectes de fonds essentiellement dans les pays du Golfe et au Pakistan, est conduit par le Soudanais cheikh Said Bilai. Enfin, une section de contre-espionnage est dirigée par Kamel al Husseini (dit égale- ment Abu al Abrash al Falistini), originaire d'une grande famille palestinienne. Chaque grande zone géographique est ensuite placée sous l'autorité d'un chef. Ainsi, le Marocain Abdelkarim al Medjati, responsable Europe et Afrique du Nord, organisateur des attentats de Madrid et tué en avril en Arabie Saoudite, a été probablement remplacé par un autre responsable du Groupement islamique combattant marocain (GUI) Le Saoudien Hassan Salah al Oufi gère les pays du Golfe et le Yémen. Le Jordanien Abu Musab al Zarkawi l'Irak, etc. Des "agents de liaison" trans- mettent ensuite les ordres du commandement central à de discrets "correspondants" locaux.

A partir du Balouchistan. Une organisation aussi sophistiquée, capable de planifier des ac- tions dans le monde entier, ne peut fonctionner qu'ô partir d'un territoire sûr. Selon plusieurs sour- ces, il s'agit probablement du Balouchistan iranien. A la frontière du Pakistan et de l'Afghanistan, disposant d'une large ouverture sur la mer, cette région est contrôlée non par l'armée régulière iranienne, mais essentiellement par les Pasdarans et les Bassijis. Bin Laden et ses lieutenants y sont sans doute réfugiés, protégés par le général Qasem Suleimani, le chef de la force Al Qods (il a connu Ussama bin Laden au Soudan). Les relais dans le Balouchistan afghan et pakistanais sont d'autant plus nombreux que le président pakistanais,. Percez Musharraf, n'est pas en mesure d'assurer te contrôle d'une zone montagneuse faiblement peuplée, mais dont la population, profon- dément intégriste et traditionnellement irrédentiste, peut menacer à tout moment son régime d'une nouvelle rébellion armée. D'où l'importance des éléments pakistanais dans les derniers attentats.

Source : Intelligence Online, n°505, 29 juillet-1" septembre 2005

Cette table-ronde y a donc consacré des développements significatifs que l'on retrouve dans cet ouvrage aux prises avec le « chaos mondial » - selon l'expression de Xavier RAUFER

-21-

(22)
(23)

INTRODUCTION GENERALE

par

Gérard BEZACIER Général de Division

Commandant le Centre de Doctrine d'Emploi des Forces CDEF

Dans son préambule, M. Pierre PASCALLON précisait qu'en raison du bouleversement stratégique de 1989 et de la persistance des dangers, conflits et guerres depuis 15 ans, il semblait utile « d'identifier, de scruter au plus près les menaces qui vont peser demain sur notre pays et de voir si nous sommes avec une défense appropriée face à ces menaces à venir ».

L'assemblée de cet après-midi - et en premier lieu les intervenants de qualité qui sont réunis - prouve assez que tous ici sont persuadés de cette nécessité. Chacun dans son domaine - dans sa fonction-même, pour beaucoup - est un spécialiste, un analyste précis et attentif à ce qui bouge dans notre monde. Et nul doute que ce qui va être décrit, tant en première partie sur un essai de — nécessaire — prospective sur les menaces qu'en deuxième partie, sur les conséquences à tirer concernant notre politique de défense, est indispensable et doit être partagé. Notre salle rassemble tout à la fois nombre d'acteurs de la construction de notre défense pour aujourd'hui et pour demain et nombre d'observateurs avertis, qui dans tel secteur géographique ou thématique, qui au niveau stratégique politico-militaire. La réflexion et les échanges seront donc riches, ils sont de toute évidence absolument nécessaires et urgents.

(24)

Aussi, avant de vous laisser la parole, laissez-moi vous conforter pour deux raisons, car d'une part nous partageons une vision de l'évolution de notre monde, que je vais essayer de synthétiser en quelques mots et, d'autre part, l'organisme que j'ai l'honneur de commander développe lui-même des études sur les menaces génériques, qui découlent de cette évolution.

Cette étude sur l'ennemi et sur des scénarii d'entraînement actualisés, comme l'objet du colloque d'aujourd'hui, est à la fois indispensable et urgente pour deux raisons :

- indispensable et obligatoire, car nous sommes réduits, toujours, à des choix, ce d'autant plus que notre puissance est moyenne et que les évolutions de structures ou de décisions budgétaires sont quasiment permanentes ;

- urgente, car nos forces sont déployées, donc confrontées au quotidien à ces types nouveaux d'adversité. Il faut donc préparer le futur tout en négligeant moins le présent. C'est aujourd'hui, c'est-à-dire dans cinq ans, que j'ai besoin de tel outil, et non uniquement dans un monde de la défense idéal et jamais réalisé du futur.

L'EVOLUTION DE NOTRE MONDE DEPUIS 15 ANS

Faisons rapidement un tour militaire du contexte géopolitique. Avec la fin de l'Union Soviétique, de nombreuses tendances ont éclaté soudainement. Pour se cantonner à celles qui paraissent les plus dirimantes en termes stratégiques, citons l'affaiblissement des Etats, la mondialisation de la sécurité, les proliférations, avant de se pencher sur la place des opérations françaises dans ce contexte.

-24-

(25)

L'affaiblissement des Etats

Trois évolutions se dégagent, contribuant à converger vers cet affaiblissement croissant :

- l'augmentation importante des acteurs non-étatiques, usant ou prônant une violence de plus en plus radicale, de plus en plus étendue ;

la cohabitation de trois politiques complexes, celles des Etats, mais aussi celles des alliances d'Etats, de type supranational, jusqu'aux politiques, pragmatiques et tout aussi puissantes, de certaines grandes entreprises ; ces dernières peuvent, tout comme celles des Etats, être des politiques de sécurité, diplomatiques ou d'influence, allant jusqu'à engager des « armées privées » (sous couvert de mercenariat) ou à négocier avec diverses parties comme dans le Caucase (négociations simultanées avec les Russes et avec les Tchétchènes) ;

la nécessité stratégique de l'intervention, imposant de plus en plus de frapper à la source nos adversaires, qu'ils soient par nature des « prédateurs », des « subversifs » ou des

« revendicatifs » (le plus souvent, une association des trois). Cette politique d'intervention est d'autant plus nécessaire qu'un Etat faible devient rapidement le terrain sanctuaire de nos ennemis.

La mondialisation de la sécurité

Cet élargissement de la sécurité va de pair avec l'explosion des échanges, tant en volume qu'en portée dans un monde désormais « fini », limité :

- à commencer par les flux d'informations, qui facilitent les comparaisons et provoquent les frustrations (en particulier entre mondes pauvres et riches) ;

- mais aussi par les flux d'argent, de capitaux et de masse monétaire ou les échanges boursiers, difficilement contrôlables même pour les échanges licites ;

-25-

(26)

- et surtout par les migrations humaines, flux d'hommes permanents qui ne peuvent que s'accroître encore au fur et à mesure de l'évolution déséquilibrée du monde.

Ces échanges accrus impliquent deux conséquences : - il est devenu impensable de maîtriser les flux d'argent, ce

qui est pour nous une fragilité face à la redoutable puissance de financement que possèdent nos adversaires ; - les sécurités intérieures et extérieures sont inextricablement

liées, demain encore plus qu'hier, et les forces de police pourraient être de moins en moins aptes à contrôler la dangerosité.

Les proliférations et la diversité

Les armes modernes sont de plus en plus variées, disséminées et accessibles, cela inclut naturellement le nucléaire, qu'on ne « désinventera » pas. H n'est qu'à comparer l'Iran et l'Irak, pour bien comprendre que l'acquisition de l'arme nucléaire demeure une garantie de puissance, qu'on agresse plus facilement le pays de Bagdad que celui de Téhéran.

Mais la prolifération est aussi celle des effets du nombre d'armes technologiquement accessibles, avec des disparités s'accroissant sur le plan technologique : le « gap » technologique entre, d'une part, les Etats-Unis - et dans une moindre mesure les Occidentaux - et les autres nations d'autre part, progresse de façon exponentielle. Le retard est donc de plus en plus difficile à combler, il ne peut en tout cas pas l'être rapidement.

De ces trois tendances découlent deux conséquences majeures :

La première est stratégique : le recours à la guerre subversive se systématise face à nous et met à mal notre modèle « mécanique et électronique ». L'adversaire, dans les dimensions de la vitesse et du temps, s'oppose ainsi

-26-

(27)

efficacement à nos conceptions et nos outils modernes : à notre faculté de tout voir et de frapper systématiquement, il oppose une absence de cibles ; à notre capacité de réagir vite et notre volonté de finir rapidement tout conflit débuté, il oppose le temps long, connaissant notre faiblesse de démocratie à rester mobilisée longtemps (coût des opérations et, surtout, soutien de l'opinion publique dans la durée).

Soulignons au passage l'inanité d'un concept tel que celui du

« first in, first out » : nous sommes toujours dans les Balkans, à Chypre, au Liban, en Corée...

La seconde est opérative : l'ennemi est naturellement tenté par des armes exotiques, peu chères et médiatiques ; il privilégie la transparence, préférant se fondre au sein des populations civiles et dans les zones refuges urbaines ou montagneuses pour éviter d'être vu, donc frappé ; toujours, il profite du développement des technologies duales, qu'il peut acheter facilement (libre accès, financement facile, pas de contrainte organique).

Dans ce contexte mondial en évolution permanente, les opérations militaires françaises se poursuivent quotidiennement avec 20.000 hommes projetés en permanence. Et la présence de morts, de blessés dans nos rangs, illustrerait, s'il était nécessaire, que nous avons bien des ennemis, qui nous agressent et qui tuent, même en l'absence de grand compétiteur d'ici une quinzaine d'armées.

Autant nous avions un ennemi hier, que nous n'osions pas nommer par pudeur alors même qu'il s'agissait de la puissante Union Soviétique, autant nous avons toujours un ennemi, différent, et que nous devons nommer et décrire sans hésitation.

Une préoccupation supplémentaire est en revanche la réduction simultanée des capacités européennes de défense (réductions de budget, formats taillés à la baisse) de façon totalement désordonnée et incohérente au niveau du continent : l'armée belge est réorganisée, réduite et

-27-

Références

Documents relatifs

De laquelle de ces deux affirmations vous sentez-vous le plus proche?. J'aime les idées claires

Héritabilités et gains génétiques attendus (valeurs d’amélioration) par la sélection des 12 meilleurs individus (1 % de l’effectif) pour la croissance et les propriétés du

Courant primaire (A) Primary rated

L’analyse de l’interlangue des sujets pourrait indiquer que le groupe d’enfants a des scores plus élevés dans les phrases avec do-support, et donc à cet égard ils sont plus

Officiellement lancé le 02 juillet 2019 à Lomé, le projet de création du Haut Conseil des Togolais de l’Extérieur vise entre autres à rassembler tous les

La solution la plus simple et que vous avez probablement déjà adoptée est de placer un raccourci vers l'application Appareil photo sur l'écran d'accueil de votre appareil mobile..

Nous en avons choisi deux différents (porc gingembre et poulet classic) que nous avons dégusté en même temps que le plat principal que nous avons partagé : un donburi tsukuné.

C e numéro de L’Actualité Chimique vous parviendra lorsque se sera réuni pour la sixième année consécutive le Séminaire de la SCF qui rassemble pendant deux