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PROVENCE-ALPES-CÔTE D AZUR / CORSE Point n publié le 16 octobre Période analysée : du vendredi 9 au jeudi 15 octobre 2015

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Texte intégral

(1)

CIRE SUD

Point hebdomadaire en page 9.

| SIGNALEMENTS |

| SURSAUD

®

|

Indicateurs non spécifiques - Synthèse sur la période analysée

SAMU PACA CORSE

Total affaires  

Transports médicalisés  

Transports non médicalisés  

URGENCES

Total passages  

Passages moins de 1 an  

Passages 75 ans et plus  

Hospitalisation  

SOS MEDECINS*

Total consultation  

Consultations moins de 2 ans  

Ensemble des résultats détaillés par départe- ment, et part des non résidents, en page 7.

Données de mortalité toutes causes présentées en page 8.

| CHIKUNGUNYA, DENGUE |

Depuis le début de la surveillance 328 cas suspects ont signalés en Paca et Corse dont 43 cas de dengue et 11 cas de chikungunya confirmés, tous importés.

L’EID a réalisé 82 prospections entomologiques et 37 traitements de LAV autour des cas suspects importés.

Plus d’infos en page 2.

| WEST NILE, TOSCANA |

33 cas humains suspects signalés dans les départements du pourtour méditerranéen des régions Paca et Corse. Aucun cas humain confirmé d’infection à virus West Nile et 4 cas confirmés d’infection à virus Tosca- na en Paca et Corse

Plus d’infos sur le dispositif en page 3.

Situation internationale

Le dernier bilan publié par l’ECDC (16 octobre) rapporte 104 cas hu- mains de West-Nile dans l’Union Européenne et 130 dans les pays voisins depuis le début de la saison de transmission.

Plus d’infos sur le site de l’ECDC.

 Hausse

 Tendance à la hausse

 Pas de tendance particulière

 Tendance à la baisse

PROVENCE-ALPES-CÔTE D’AZUR / CORSE Point n°2015-42 publié le 16 octobre 2015

Période analysée : du vendredi 9 au jeudi 15 octobre 2015

UN CAS HUMAIN DE WEST-NILE DIAGNOSTIQUÉ DANS LE GARD

Une personne porteuse du virus West Nile a été diagnosti- quée à Nîmes dans le département du Gard le 2 octobre 2015.

Il s’agit du premier cas humain signalé à ce jour en France depuis 2003.

Depuis août 2015, 41 cas de West Nile ont été également signalés chez des chevaux du Gard, de l’Hérault et des Bouches-du-Rhône. Plus d’informations en page 4

Ces cas humain et équins témoignent de la circulation du virus dans les départements du Gard, de l’Hérault et des Bouches-du-Rhône.

Mesures de protection contre les piqûres de moustiques en pages 5 et 6.

* données manquantes pour SOS Marseille

Participez à la surveillance et à la recherche en soins primaires

Si vous souhaitez participer à la surveillance de la grippe et aux travaux du réseau Senti- nelles (www.sentiweb.fr), merci de contacter par mail ou par téléphone :

Lisandru Capai (tél. : 04 95 45 01 55) / Noémie Baroux (tél. : 01 44 73 84 61) sentinelles@upmc.fr

(2)

Le point épidémio Page 2

| SURVEILLANCE DU CHIKUNGUNYA ET DE LA DENGUE |

Dispositif de surveillance renforcée des cas humains

La surveillance du chikungunya et de la dengue dans les départements d’im- plantation du vecteur repose sur un dispositif régional de surveillance renforcée au cours de la période d’acti- vité du moustique, estimée du 1er mai au 30 novembre.

Il repose sur le signalement immédiat à la plateforme régionale de veille et d’urgences sanitaires de l’ARS, par les médecins cliniciens et les laboratoires :

 des cas importés suspects ou confirmés de dengue et de chikun- gunya. En cas de suspicion, ce si- gnalement à l’ARS est couplé à la demande du diagnostic biologique.

 des cas autochtones confirmés de dengue et de chikungunya.

Ce signalement se fait à l’aide d’une fiche de signalement et de renseigne- ments cliniques.

Ce signalement permet la mise en place immédiate de mesures de dé- moustication au domicile et de protec- tion individuelle autour du cas afin d’éviter la transmission de la maladie à d’autres personnes.

En cas de présence de cas autoch- tones confirmés de chikungunya ou de dengue, les modalités de surveillance sont modifiées et les professionnels de santé de la zone impactée en sont in- formés.

Informations actualisées disponibles sur le site de l’ARS Paca :

 Surveillance du chikungunya et de la dengue

 Moustique tigre Autres infos :

Prévention de la dengue et du chikun- gunya en France métropolitaine (document Inpes)

Conduite à tenir devant des cas suspects ou confirmés de dengue ou de chikungunya

(logigramme avec les coordonnées de l’ARS Paca)

Situation en Paca-Corse

Depuis le début de la surveillance renforcée, dans les 7 départements des régions Paca et Corse colonisés par Aedes albopictus, 328 cas suspects ont été signalés.

Parmi ces cas, 43 cas de dengue et 11 cas de chikungunya ont été confirmés, tous im- portés.

 Principales origines des cas importés de dengue : 9 Thaïlande / 7 Polynésie française / 5 Indonésie / 3 Sri-Lanka / 3 Inde / 2 Costa-Rica / 2 République Dominicaine / 2 Mexique / 2 Philippines

 Origine des cas importés de chikungunya : 3 Equateur / 2 Colombie / 1 Bolivie / 1 Mexique / 1 Guadeloupe / 1 Congo / 1 Indonésie / 1 Inde

Les services de lutte antivectorielle ont effectué autour des cas suspects importés 82 pros- pections entomologiques et 37 traitements de lutte antivectorielle ont été réalisés.

Bilan de la surveillance renforcée du chikungunya et de la dengue en Paca et Corse (point au 16 octobre 2015) département cas

suspects

cas importés confirmés

cas autochtones confirmés

en cours d’investigation et/ou en attente de résultats biologiques

investigations entomologiques dengue chik co-

infection

dengue chik information prospection Trait. LAV

Alpes-de-Haute-Provence 16 0 0 0 0 0 1 1 1 1

Alpes-Maritimes 71 10 6 0 0 0 1 23 22 10

Bouches-du-Rhône 85 22 2 0 0 0 0 29 29 11

Var 129 8 2 0 0 0 3 25 25 11

Vaucluse 13 3 0 0 0 0 1 2 2 1

Corse du Sud 7 0 1 0 0 0 0 3 3 3

Haute-Corse 7 0 0 0 0 0 1 0 0 0

Total 328 43 11 0 0 0 7 83 82 37

Situation en France dans les départements de niveau 1

820 cas suspects ont été signalés dont :

 97 cas importés de dengue confirmés.

 27 cas importés de chikungunya confirmés.

6 cas autochtones de dengue confirmés (Gard).

Situation dans le monde

Chikungunya : CDC - ECDC - OMS Dengue : CDC - ECDC - OMS

(3)

| SURVEILLANCE WEST NILE - TOSCANA |

Généralités

Le virus West Nile (VWN) est un virus qui se transmet ac- cidentellement aux hommes et aux chevaux par l’intermé- diaire du moustique du genre Culex, le réservoir naturel étant constitué par les oiseaux et les moustiques. Il n’y a pas de transmission interhumaine, ni de transmission du virus d’homme à homme via le moustique.

Les infections à VWN sont asymptomatiques dans 80% des cas, et lorsqu’elles sont symptomatiques, elles s’expriment le plus souvent par un syndrome pseudo grippal. Dans de rares cas (< 1%), il y a des manifestations neurologiques de type méningite ou méningo-encéphalite ou polyradiculoné- vrite (PRN) ou paralysie flasque aiguë.

Le virus Toscana (VTOS) est transmis par les phlébo- tomes. Les infections à VTOS sont majoritairement asymp- tomatiques mais peuvent donner des méningites estivales.

Dispositif de surveillance des infections neuro-invasives à VWN et VTOS

L’objectif général de la surveillance des infections à VWN et VTOS est d'identifier des cas neurologiques, c’est-à-dire les formes méningées, encéphaliques ou paralytiques aiguës, qui témoigneraient d’une circulation virale dans le territoire, dans des conditions propices à l’infection humaine. La mise en évidence précoce d’une infection à VWN a pour but de mettre en place les mesures de contrôle adéquates.

Cette surveillance est activée du 1erjuin au 31 octobre 2015. Le dispositif couvre tous les départements du pour- tour méditerranéen des 3 régions : Paca, Corse et Langue- doc-Roussillon.

Depuis 2010, on note une persistance d’infections neuro- invasives à VWN et une extension géographique en Europe et sur le bassin méditerranéen. Cette intensifica- tion de la circulation du VWN en Europe méridionale et orientale fait craindre une réémergence à venir en France et il apparaît essentiel de maintenir une vigilance forte.

Outils (fiches de signalement…) en téléchargement sur le site de l’ARS Paca.

Circuit de signalement des

infections neuro-invasives à virus West Nile et Toscana Cycle de transmission du virus West Nile

Situation en Paca-Corse

Depuis le début de la surveillance, 33 signalements ont été effectués dont 25 cas suspects (forme clinique neuro-invasive fébrile avec âge >15 ans), tous en région Paca. Aucun cas humain confirmé d’infection à VWN n’a été détecté. Quatre cas d’infection à virus VTOS ont été confirmés dans les Bouches-du-Rhône.

Bilan de la surveillance du West Nile et du Toscana en Paca et Corse (point au 16 octobre 2015) département nombre de

signalements

cas suspects

(forme clinique neuro-invasive fébrile avec âge >15 ans)

diagnostic forme clinique des cas suspects

West Nile Toscana encéphalite méningite PRN autre

Alpes-Maritimes 1 1 0 0 1 0 0 0

Bouches-du-Rhône 10 8 0 4 0 5 0 3

Var 22 16 0 0 5 9 0 2

Corse du Sud 0 0 0 0 0 0 0 0

Haute-Corse 0 0 0 0 0 0 0 0

(4)

Le point épidémio Page 4

| EPIZOOTIE DE VIRUS WEST NILE DANS LE SUD DE LA FRANCE |

Point de situation au 8 octobre 2015

Depuis la première confirmation de la présence de l’infection à virus West- Nile sur des chevaux en Camargue fin août dans les Bouches-du-Rhône et le Gard, ce sont au total 30 foyers qui ont été confirmés dans les trois départements camarguais. Dix-neuf foyers sont situés dans les Bouches- du-Rhône, dix dans le Gard et un dans l’Hérault. La plupart des foyers sont situés dans la région Camarguaise, à la frontière des départements des Bouches-du-Rhône et du Gard.

Sur les 41 chevaux reconnus infectés, seuls quatre n’ont pas manifesté de signes cliniques et trois ne présentaient qu’une hyperthermie. Tous les autres ont manifesté des signes de méningo-encéphalite plus ou moins sé- vères. Parmi les 34 chevaux présentant des signes neurologiques, six sont morts de la maladie ou ont été euthanasiés.

Le pic épidémique a été enregistré en semaine 38 (du 14 au 20 septembre).

La surveillance événementielle de l’avifaune a été renforcée mais peu de cas de mortalités d’oiseaux ont été rapportés et aucun n’a permis la mise en évidence de l’infection par le virus West-Nile. Cette situation est conforme à ce qui avait été observé lors des épizooties de 2000 et 2004 en Camargue.

L’infection à virus West Nile a été rapportée à plusieurs reprises dans le Sud de la France (Camargue dès les années 60, dans l’Hérault en 2000 puis dans le Var en 2003, dans les Bouches-du-Rhône et le Gard en 2004 et les Pyrénées-Orientales en 2006); les derniers cas d’infection à virus West Nile en Camargue remontent à 2004 chez les chevaux et à 2009-2010 chez les oiseaux sauvages (enquête sérologique dans l’avifaune).

Les informations ci-après sont issues du point mis en ligne sur la plateforme ESA.

Point du 8 octobre 2015

CHIFFRES CLEFS

41 chevaux infectés : 37 avec symptômes cliniques / 4 asymptomatiques 30 foyers : 19 dans les Bouches-du-Rhône / 10 dans le Gard / 1 dans l’Hérault

Département Commune Foyers Chevaux

Bouches-du- Rhône (13)

Arles 12 19

Boulbon 1 1

Saintes Marie de la Mer 3 4

Tarascon 1 1

Saint-Andiol 1 1

Salon de Provence 1 1

Gard (30)

Beaucaire 2 4

Bellegarde 1 1

Fourques 2 2

Saint-Gilles 4 5

Milhaud 1 1

Hérault (34) Fabrègues 1 1

Total 30 41

Nombre de foyers et de chevaux confirmés infectés par le virus West Nile (point au 8 octobre 2015)

Carte des foyers de West Nile chez les chevaux en France en 2015 (point au 8octobre 2015)

Source : plateforme ESA

(5)

| MESURES DE PROTECTION |

Eviter les piqûres de moustiques c’est :

 gagner en confort et passer de meilleures nuits.

 se protéger des maladies transmises par les moustiques.

Quelles sont les situations à risque de piqûre ?

Les moustiques piquent surtout du coucher au lever du soleil : c’est la période à risque. Les étangs, marais, fleuves et rivières, lieux de reproduction des moustiques, sont des zones à risque élevé de piqûre.

Où piquent les moustiques ?

Certains piquent à l’intérieur des maisons, d’autres à l’extérieur.

Les moustiques piquent préférentiellement les zones de peau dé- couvertes (mains, visage, cou, chevilles), cependant 40 % des piqûres se produisent à travers les vêtements (tissus légers ou à mailles larges).

Quels sont les moyens de protection ?

L’utilisation d’insecticides dans une pièce diminue temporairement le nombre de moustiques en les tuant mais leur délai d’action est retardé (le moustique a le temps de piquer avant de mourir). Ces insecticides à usage domestique sont inefficaces en extérieur où ils sont habituellement remplacés par des tortillons fumigènes.

La protection individuelle contre les piqûres de moustique (PPAV) à l’extérieur repose sur l’utilisation de deux catégories de produits : les répulsifs cutanés à appliquer sur la peau (qui font fuir les moustiques et empêchent la piqûre) et les insecticides (biocides) spéciaux pour tissus servant à imprégner les vête- ments et les moustiquaires (qui tuent les moustiques et évitent les piqûres au travers des vêtements).

HALTE AUX PIQURES DE MOUSTIQUES ! PROTEGEZ-VOUS DU VIRUS DU WEST NILE !

COMMENT SE PROTEGER EFFICACEMENT DES PIQURES DE MOUSTIQUES ?

A L’EXTERIEUR

Pour les sorties en période et en zone à risque, une protection individuelle doit être envisagée.

Porter des vêtements couvrants bras et jambes (éviter les shorts et les tee-shirts), amples et à mailles serrées (les moustiques piquent plus facilement à travers des vête- ments fins).

Imprégner les vêtements avec un produit insecticide (biocide) spécial pour tis- sus. Ces produits qui peuvent s’appliquer en spray évitent les piqûres au travers des vêtements. (Attention : ces produits sont différents des répulsifs à appliquer sur la peau). Une seule imprégnation suffit pour une efficacité d’environ 2 mois qui persiste après plusieurs lavages (de 3 à 5). Les produits utilisés sont ceux à base de permé- thrine.

Utiliser un répulsif cutané sur les zones de peau découvertes (mains, visage, cou, chevilles…). Ces produits s’appliquent directement sur la peau. Il faut éviter tout con- tact avec la bouche ou les yeux. Certains de ces répulsifs ne pouvant être utilisés chez l’enfant et la femme enceinte, la protection contre les moustiques est à adapter à chaque type d’utilisateur.

En combinant l’application de répulsifs cutanés et l’imprégnation des vêtements par des insecticides spéciaux pour tissus, il est possible d’obtenir une protection contre les piqûres de moustiques à l’extérieur proche de 100 %.

Liste des produits page 5.

AU DOMICILE

L’utilisation de grillages-moustiquaires sur les ouvertures (portes et fenêtres) est très utile.

En complément et dans les pièces d’habi- tation, il est possible d’utiliser des insecti- cides (en préférant les diffuseurs élec- triques aux bombes insecticides).

La nuit, autour du lit, la protection la plus efficace est l’utilisation de moustiquaires imprégnées par un insecticide spécial pour tissus (perméthrine). La protection s’avère efficace à 100 % lorsque la mous- tiquaire est utilisée correctement. Celle-ci doit être en bon état (pas de déchirure) et doit toucher le sol ou être bordée sous le matelas.

Vous trouverez d’autres informations sur ce qui marche et ce qui ne marche pas en terme de protection personnelle anti-vectorielle sur le site moustiquetigre.org de l’EID.

(6)

Le point épidémio Page 6

| MESURES DE PROTECTION |

REPULSIFS ET INSECTICIDES ANTI MOUSTIQUES

Tableaux des recommandations concernant les répulsifs et les insecticides (biocides) anti moustiques actualisées BEH 21-22 du 9 juin 2015

Liste des produits biocides insecticides pour l’imprégnation des vêtements, tissus ou moustiquaires Répulsifs pour la protection contre les piqûres de moustiques :

composition, nom commercial, présentation et mode d’utilisation

Cliquer sur les tableaux pour les afficher en grand et avoir des informations complémentaires

(7)

Période analysée : du vendredi 9 au jeudi 15 octobre 2015

| SURSAUD

®

- PRINCIPAUX INDICATEURS D’ACTIVITE SUIVIS |

 Hausse (+3)

 Tendance à la hausse (+2)

 Pas de tendance particulière

 Tendance à la baisse (-2)

 Baisse (-3)

ND : Donnée non disponible

NI : Donnée non interprétable en raison des faibles effectifs Informations sur la méthode d’interprétation en dernière page

Source des données / Indicateur 04 05 06 13 83 84 2A 2B

SAMU / Total d’affaires        

SAMU / Transports médicalisés        

SAMU / Transports non médicalisés        

SERVICES DES URGENCES / Total de passages        

SERVICES DES URGENCES / Passages d’enfants de moins de 1 an NI NI     NI NI SERVICES DES URGENCES / Passages de personnes de 75 ans et plus        

SERVICES DES URGENCES / Hospitalisations (y compris en UHCD)        

SOS MEDECINS / Total consultations     

SOS MEDECINS / Consultations d’enfants de moins de 2 ans     

SOS MEDECINS / Consultations d’enfants de moins de 15 ans      SOS MEDECINS / Consultations de personnes de 75 ans et plus     

| SURSAUD

®

- ESTIMATION DE LA PART DES NON-RESIDENTS |

Les régions Paca et Corse sont des régions très touristiques. Certains départements voient leur population tripler à certains moments de l’année. Les activités suivies dans le cadre de la surveillance non spécifique sont impactées par le tourisme. Afin de faciliter l’analyse de ces données et l’interprétation des tendances observées, il est important de connaître les variations de la population présente dans l’inter région. Pour cela, à défaut de données récentes sur la mobilité touristique et la population présente, la Cire mesure et suit la part des passages aux urgences de personnes ne résidant pas dans les régions Paca et Corse (calculée à partir des codes postaux de résidence présents dans les RPU).

Cette semaine, la proportion de passages aux urgences des personnes ne résidant pas dans les régions Paca et Corse est res- pectivement de 4,4 % et de 5,1 %.

Proportion hebdomadaire de passages aux urgences de personnes ne résidant habituellement pas en région PACA

sur les 52 dernières semaines

Proportion hebdomadaire de passages aux urgences de personnes ne résidant habituellement pas en Corse

sur les 52 dernières semaines

0%

5%

10%

15%

20%

25%

2014-43 2014-47 2014-51 2015-03 2015-07 2015-11 2015-15 2015-19 2015-23 2015-27 2015-31 2015-35 2015-39 0

1000 2000 3000 4000 5000 6000 proportion non résidents moyenne jour passages tot

0%

5%

10%

15%

20%

25%

30%

35%

2014-43 2014-47 2014-51 2015-03 2015-07 2015-11 2015-15 2015-19 2015-23 2015-27 2015-31 2015-35 2015-39 0

50 100 150 200 250 300 350 400 proportion non résidents moyenne jour passages tot

(8)

Le point épidémio Page 8 0

100 200 300 400 500 600 700

1 6 11 16 21 26 31 36 41 46 51

Nombre décès - période d'étude 0

200 400 600 800 1000 1200 1400

1 6 11 16 21 26 31 36 41 46 51

Nombre décès - période d'étude

0 10 20 30 40 50 60 70

1 6 11 16 21 26 31 36 41 46 51

Nombre décès - période d'étude

0 5 10 15 20 25 30 35

1 6 11 16 21 26 31 36 41 46 51

Nombre décès - période d'étude

| SURSAUD

®

- MORTALITE TOUTES CAUSES (ETATS-CIVILS - INSEE) |

Les données de la semaine en cours ne sont pas présentées car trop incomplètes.

Résumé des observations depuis le 1

er

janvier 2015 (point au 16 octobre 2015)

Mortalité observée en 2015 comparée aux périodes équivalentes des années 2011 à 2014.

Analyse basée sur 173 communes sentinelles de Paca et 20 de Corse, représentant respectivement 89 et 69 % de l’ensemble des décès.

PACA

La mortalité mesurée en septembre à partir des données fournies par l’Insee est légèrement supérieure à celle attendue.

Sur l’ensemble des 9 premiers mois de 2015, la mortalité est supérieure à celle attendue et plus particulièrement chez les personnes de 85 ans et plus.

CORSE

La mortalité mesurée en septembre à partir des données fournies par l’Insee est comparable à celle attendue.

Sur l’ensemble des 9 premiers mois de 2015, la mortalité est légèrement supérieure à celle attendue. Cette hausse est plus marquée pour les personnes de 85 ans et plus.

Décès enregistrés par semaine en 2015, Paca

Décès de personnes de 85 ans et plus enregistrés par semaine en 2015, Paca

Décès enregistrés par semaine en 2015, Corse

Décès de personnes de 85 ans et plus enregistrés par semaine en 2015, Corse

PACA

CORSE

(9)

| Signalements enregistrés par les plateformes régionales |

La veille sanitaire est menée au sein des Agences régionales de santé (ARS) via les plateformes régionales de veille et d’urgence sanitaires à partir de signaux transmis par leurs partenaires et les signaux issus des systèmes de surveillance.

Le nécessaire partage en temps réel des signaux et des informa- tions relatives à leur traitement entre les différents professionnels au sein des plateformes régionales de veille et d’urgence sanitaires requiert la mise en place d’outils de partage d’informations.

Les ARS Paca et Corse se sont dotées d’un système d’information régional partagé dédié à l’enregistrement et au traitement des si- gnalements et alertes sanitaires survenant sur leur territoire.

Les principaux objectifs d’un tel système sont de :

 permettre l’enregistrement et la traçabilité des signaux sani- taires ;

 partager en temps réel au niveau régional les informations rela- tives aux signaux sanitaires (réception, validation, évaluation et gestion) ;

 faciliter la rétro information des acteurs de la veille sanitaire.

Le tableau ci-dessous présente les différents signaux enregistrés dans l’application sur les régions Paca et Corse sur les 5 dernières semaines et pour le cumul des semaines précédentes depuis dé- but 2014. Les MDO « tuberculose », « VIH », « Hépatite B » ne sont pas consignées dans le système d’information régional parta- gée en raison d’outils spécifiques de suivi de ces maladies. L’utili- sation de l’outil pour les signaux environnementaux est pour l’ins- tant limitée.

Les signaux présentés dans ce tableau ne sont pas unique- ment des signaux notifiés dans les régions Paca et Corse. Il peut s’agir de signalements d’autres régions qui ont demandé une intervention des services de l’ARS Paca ou de l’ARS Corse (vérification d’expositions pour la légionellose, recherche de contacts pour un cas d’IIM…).

Récapitulatif des signalements par type et par semaine de signalement sur les 5 dernières semaines en Paca et en Corse

(dernière interrogation de la base le 16 octobre 2015 à 10:00)

Total 2013 Total 2014

2015 Total semaines antérieures

2015-38 2015-39 2015-40 2015-41 2015-42

P A C A

C O R S E

P A C A

C O R S E

P A C A

C O R S E

P A C A

C O R S E

P A C A

C O R S E

P A C A

C O R S E

P A C A

C O R S E

P A C A

C O R S E Fièvres typhoïdes et

paratyphoïdes 9 0 5 0 1 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0

Hépatite A 99 2 72 3 29 0 5 0 3 0 1 0 3 0 2 0

Infections invasives à

méningocoques 42 0 44 0 21 1 0 0 1 0 2 0 1 0 0 0

Légionellose 160 2 189 6 156 5 8 0 7 0 7 0 7 0 2 0

Listériose 28 2 20 2 19 2 2 0 3 1 1 0 0 0 0 0

Rougeole 89 0 9 0 10 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0

Toxi-infection alimentaire

collective 95 8 128 5 81 3 1 1 0 0 2 0 4 0 6 0

Epidémies de GEA 65 4 59 0 54 1 1 0 2 0 1 0 1 0 2 0

Epidémies d’IRA 31 1 36 1 82 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0

Episodes de Gale

(avérés ou suspectés) 36 3 54 3 38 0 2 0 1 0 1 0 2 0 1 0

Autres infectieux 118 15 126 41 119 11 2 0 3 0 7 0 4 1 10 0

Tensions hospitalières 88 1 183 0 189 0 2 0 3 0 5 0 4 0 8 0

Autres signaux 105 16 125 7 148 3 8 0 12 0 7 0 4 0 5 0

(10)

Page 10 Le point épidémio | CIRE SUD

Le point épidémio

Diffusion

ARS Paca - Cire Sud 132 boulevard de Paris, CS 50039,

13331 Marseille Cedex 03

 04 13 55 81 01

 04 13 55 83 47

Si vous désirez recevoir par mail VEILLE HEBDO, merci d’envoyer un mes-

sage à ars-paca-cire- veille@ars.sante.fr

La Cire Sud remercie vivement tous les partenaires pour leur collaboration et le temps consacré à

ces surveillances : Etats civils des régions Paca et Corse.

Régie municipale des pompes funèbres de Mar- seille.

Samu des régions Paca et Corse.

Etablissements de santé des régions Paca et Corse.

Etablissements médicaux- sociaux des régions Paca et Corse.

Associations SOS Médecins des régions Paca et Corse.

SDIS des régions Paca et Corse et Bataillon des ma- rins pompiers de Marseille.

Réseau unique Paca et Corse ARBAM Paca

Professionnels de santé, cliniciens et LABM des ré- gions Paca et Corse CNR arbovirus (IRBA- Marseille)

Laboratoire de virologie AP- HM

CNR influenza de Lyon Equipe EA7310, antenne Corse du réseau Sentinelles, Université de Corse EID-Méditerranée CAPTV de Marseille ARLIN Paca ARS Paca et Corse InVS

ORU Paca

SCHS de Paca et Corse

| SurSaUD

®

- Dispositif de surveillance non spécifique |

En juin 2005, la Cire Sud a mis en place pour les régions Paca et Corse un système de sur- veillance non spécifique (SurSaUD®) basé sur un réseau pérenne de partenaires. Ce sys- tème constitue le socle de la veille sanitaire ré- gionale, adaptable à toutes situations particu- lières comme notamment lors des plans cani- cule, durant les grands rassemblements et lors d’épidémies hivernales.

Des indicateurs de mortalité, de morbidité et d’activité, collectés par les partenaires du sys- tème sont analysés au quotidien. Le noyau commun à tous les départements est constitué par les principaux états civils et hôpitaux (en particulier les services des urgences et les Sa- mu).

Les objectifs du dispositif sont :

 d’identifier précocement des évènements sanitaires pouvant nécessiter une réponse adaptée ;

 de fédérer autour de ce système de surveil- lance un réseau de partenaires pérenne ;

 de participer à tout système de surveillance spécifique mise en place dans le cadre de plans, d’évènements exceptionnels ou lors d’épidémies.

Méthode d’interprétation

Les résultats de la surveillance présentés dans les tableaux sont issus d’une méthode statis- tique appelée « cartes de contrôle pour données individuelles ». Les seuils sont définis à partir de l’activité moyenne et la moyenne des diffé- rences d’activitè des 12 semaines précédentes.

Un intervalle est alors estimé pour cette moyenne dont les bornes constituent les seuils utilisés. Pour chaque indicateur, la valeur moyenne quotidienne de la semaine analysée est comparée aux valeurs seuils définies (seuils à 2 et 3 écarts-types).

D’autres outils complémentaires ont été déve- loppés par la Cire afin de faciliter l’interprétation des données de la surveillance.

Site Internet de l’ARS Paca : Veille sanitaire

Participez à la surveillance et à la recherche en soins primaires

Depuis la saison 2014-2015, le réseau Sentinelles (www.sentiweb.fr) a en charge l’organisation de la surveillance virologique de la grippe en plus de la surveillance clinique. La surveillance virolo- gique consistera à effectuer des prélèvements naso-pharyngés chez 2 patients par semaine pré- sentant un syndrome grippal selon la définition du réseau Sentinelles.

Si vous souhaitez participer à la surveillance de la grippe et aux travaux du réseau Senti- nelles, merci de contacter par mail ou par téléphone :

Lisandru Capai (tél. : 04 95 45 01 55) Noémie Baroux (tél. : 01 44 73 84 61)

sentinelles@upmc.fr

Références

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