• Aucun résultat trouvé

PROVENCE-ALPES-CÔTE D AZUR / CORSE Point n publié le 30 avril Période analysée : du vendredi 24 au mercredi 29 avril 2015

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "PROVENCE-ALPES-CÔTE D AZUR / CORSE Point n publié le 30 avril Période analysée : du vendredi 24 au mercredi 29 avril 2015"

Copied!
10
0
0

Texte intégral

(1)

CIRE SUD

PROVENCE-ALPES-CÔTE D’AZUR / CORSE Point n°2015-18 publié le 30 avril 2015

Période analysée : du vendredi 24 au mercredi 29 avril 2015

Point hebdomadaire en page 9.

| SIGNALEMENTS |

| SURSAUD

®

|

Indicateurs non spécifiques - Synthèse sur la période analysée

* Données manquantes pour le Samu 04.

SAMU* PACA CORSE

Total affaires  

Transports médicalisés  

Transports non médicalisés  

URGENCES

Total passages  

Passages moins de 1 an  

Passages 75 ans et plus  

Hospitalisation  

SOS MEDECINS

Total consultation  

Consultations moins de 2 ans   Consultations 75 ans et plus  

Ensemble des résultats détaillés par départe- ment, et part des non résidents, en page 7.

Analyse des données de mortalité toutes causes présentée en page 8.

| EPIDEMIES HIVERNALES |

L’épidémie de grippe est terminée depuis plu- sieurs semaines. L’épidémie de gastroentérites (médecine de ville, services des urgences...) est en baisse régulière depuis plusieurs semaines et la situation n’est plus considérée comme épi- démique.

Les résultats de la surveillance de ces 2 patho- logies ne seront donc plus présentés dans le Veille-Hebdo.

Un bilan sera proposé prochainement.

| CHIKUNGUNYA, DENGUE |

Le plan anti-dissémination du chikungunya et de la dengue en métropole concerne ac- tuellement 20 départements (7 régions) où le moustique Aedes albopictus est implanté. En Paca, tous les départements de la région sont impliqués à l’exception des Hautes-Alpes. La période de surveillance correspond à celle de l’activité du moustique, qui s’étend du 1er mai au 30 novembre.

La surveillance des cas humains de chikungu- nya et de dengue en métropole a pour but de prévenir ou limiter l’instauration d’un cycle de transmission autochtone de ces virus.

La surveillance repose principalement sur le signalement des cas suspects de dengue et de chikungunya, chez les personnes ayant voyagé dans les zones de circulation du vi- rus, et l’envoi du patient au laboratoire de proxi-

mité pour une recherche de chikungunya et de dengue.

Plus d’infos sur le dispositif en page 2.

Source : Jean-Baptiste Ferré (EID)

(2)

Le point épidémio | CIRE SUD | | Page 2

| SURVEILLANCE DU CHIKUNGUNYA ET DE LA DENGUE |

Contexte

Le « moustique tigre », dont le nom scientifique est Aedes albopic- tus, est un moustique originaire d'Asie implanté depuis de nom- breuses années dans les départements français de l’Océan In- dien. En métropole, ce moustique s’est implanté durablement et développé de manière significative dans les départements sui- vants :

 En Paca : Alpes-Maritimes, Var, Bouches-du-Rhône, Alpes-de- Haute-Provence, Vaucluse

 En Corse : Haute-Corse, Corse du Sud

 En Languedoc-Roussillon : Gard, Hérault, Pyrénées-Orientales, Aude

 En Aquitaine : Lot-et-Garonne, Gironde

 En Rhône-Alpes : Drôme, Ardèche, Isère, Rhône, Savoie

 En Midi-Pyrénées : Haute-Garonne

 En Bourgogne : Saône-et-Loire.

Ce moustique, espèce particulièrement agressive et nuisante, peut, dans certaines conditions, transmettre des maladies telles que la dengue ou le chikungunya.

Bien que la dengue et le chikungunya ne soient pas endémiques en métropole, le risque épidémique ne peut être écarté. Le risque que des voyageurs, provenant de zones endémiques et épidé- miques et présentant une de ces pathologies, puissent introduire le virus est particulièrement élevé dans les lieux et durant les pé- riodes de l’année où le moustique vecteur Aedes albopictus est présent et actif.

Pour limiter le risque d’importation et d’implantation des maladies vectorielles en métropole, le ministère chargé de la santé a élaboré un plan national anti-dissémination du chikungunya et de la dengue dès mars 2006. Ce plan prévoit de renforcer la surveillance ento- mologique et épidémiologique pour prévenir et évaluer les risques de dissémination, renforcer la lutte contre les moustiques vecteurs, informer et mobiliser la population et les professionnels de santé et développer la recherche et les connaissances.

Dispositif de surveillance renforcée des cas humains

La surveillance du chikungunya et de la dengue dans les départe- ments d’implantation du vecteur repose sur un dispositif régio- nal de surveillance renforcée au cours de la période d’activité du moustique, estimée du 1er mai au 30 novembre.

Il repose sur le signalement immédiat à la plateforme régionale de veille et d’urgences sanitaires de l’ARS, par les médecins clini- ciens et les laboratoires (logigramme en page 4) :

 des cas importés suspects ou confirmés de dengue et de chikungunya. En cas de suspicion, ce signalement à l’ARS est couplé à la demande du diagnostic biologique.

 des cas autochtones confirmés de dengue et de chikungu- nya.

Ce signalement se fait à l’aide d’une fiche de signalement et de renseignements cliniques présentée en pages 5 et 6.

Ce signalement permet la mise en place immédiate de mesures de démoustication au domicile et de protection individuelle autour du cas afin d’éviter la transmission de la maladie à d’autres per- sonnes.

En cas de présence de cas autochtone(s) confirmé(s) de chikungu- nya ou de dengue, les modalités de surveillance sont modifiées et les professionnels de santé de la zone impactée en sont informés.

Des informations actualisées sont disponibles sur le site de l’ARS Paca :

Surveillance du chikungunya et de la dengue Moustique tigre

Autres infos :

Prévention de la dengue et du chikungunya en France métropoli- taine (document Inpes)

Départements avec présence (niveau 0b) ou implantation (niveau 1) du vecteur Aedes albopictus, France métropolitaine, 2015

Source : EID

(3)

| SURVEILLANCE DU CHIKUNGUNYA ET DE LA DENGUE |

Dengue, pays et zones à risque, 2013 (source : OMS)

Chikungunya, pays et zones à risque, 2015 (source : InVS)

(4)

Le point épidémio | CIRE SUD | | Page 4

| SURVEILLANCE DU CHIKUNGUNYA ET DE LA DENGUE |

CONDUITE A TENIR DEVANT DES CAS SUSPECTS OU CONFIRMES DE CHIKUNGUNYA ET DE DENGUE

DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE CHIKUNGUNYA ET DENGUE

Les modalités du diagnostic biologique sont équivalentes pour les deux maladies et sont dictées par la cinétique de la virémie et des anticorps viraux.

L’indication de ces analyses dépend du moment où le prélèvement est réalisé par rapport à la date de début des signes :

 Jusqu’à J4 après le début des signes : test RT-PCR seul.

 Entre J5 et J7 : test RT-PCR et sérologie (IgM et IgG).

 Après J7 : sérologie uniquement (IgM et IgG). Il est nécessaire de réaliser une 2ème sérologie de confirmation au plus tôt 15 jours après le premier prélèvement.

Dans le cadre de cette surveillance, il est impératif de rechercher les diagnostics de chikungunya et de dengue simultanément.

DDS* J+1 J+2 J+3 J+4 J+5 J+6 J+7 J+8 J+9 J+10 J+11 J+12 J+13 J+14 J+15 RT-PCR

Sérologie (IgM-IgG)

* date de début des signes

(5)

Fiche de signalement et de renseignements cliniques cas suspect de chikungunya ou de dengue

Surveillance renforcée en région Paca - 1er mai au 30 novembre 2015

Fiche de signalement et de renseignements cliniques :

à compléter par le médecin prescripteur et le laboratoire préleveur

à joindre aux prélèvements envoyés aux laboratoires réalisant le diagnostic

à envoyer sans délai à l’ARS Paca (plateforme régionale de réception des signaux) :

04 13 55 83 44 / @ ars-paca-vss@ars.sante.fr

Cas suspect : cas ayant présenté une fièvre > à 38,5°C d’apparition brutale et au moins un signe algique (céphalées, arthralgies, myalgies, lombalgies ou douleur rétro-orbitaire) sans autre point d’appel infectieux.

Cas importé : cas ayant séjourné en zone de circulation connue du virus dans les 15 jours précédant le début des symptômes.

Il convient de toujours demander un diagnostic chikungunya + dengue

MEDECIN PRESCRIPTEUR ET/OU LABORATOIRE DECLARANT Médecin prescripteur

Nom : ………

Hôpital / Service : ………

Téléphone : _ _ / _ _ / _ _ / _ _ / _ _

Fax : _ _ / _ _ / _ _ / _ _ / _ _

Mél : ………

Date de signalement : _ _ / _ _ / _ _ _ _

Laboratoire préleveur

Nom : ………

Hôpital (CH/CHU) LABM Téléphone : _ _ / _ _ / _ _ / _ _ / _ _

Fax : _ _ / _ _ / _ _ / _ _ / _ _ Mél : ………

Date de signalement : _ _ / _ _ / _ _ _ _

PATIENT

Nom : ……… Prénom : ……….

Nom de jeune fille : ……… Date de naissance : _ _ / _ _ / _ _ _ _ Sexe : H F Adresse : ……….

Code postal : _ _ _ _ _ Commune : ………

Téléphone : _ _ / _ _ / _ _ / _ _ / _ _ Portable : _ _ / _ _ / _ _ / _ _ / _ _

RENSEIGNEMENTS CLINIQUES

Date de début des signes (DDS) : _ _ / _ _ / _ _ _ _

Fièvre> 38°5 Céphalée(s) Arthralgie(s) Myalgie(s) Lombalgie(s) Douleurs rétro-orbitaires

Asthénie Eruption cutanée Autre, spécifiez : ………

Dans les 15 jours précédant le début des signes, le patient a-t-il voyagé ? OUI NON NSP

Si OUI dans quel(s) pays, DOM ou collectivité d’outremer ? ………..…..

Date de retour dans le département : _ _ / _ _ / _ _ _ _

PRELEVEMENT(S) (un diagnostic sérologique nécessite 2 prélèvements à un minimum de 15 jours d’intervalle)

1er prélèvement Date : _ _ / _ _ / _ _ _ _ RT-PCR (≤ 7j après DDS) sérologie* (≥ 5j après DDS) 2ème prélèvement Date : _ _ / _ _ / _ _ _ _ sérologie er

Cachet : Cachet :

(6)

Le point épidémio | CIRE SUD | | Page 6 DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE CHIKUNGUNYA / DENGUE

Les modalités du diagnostic biologique sont équivalentes pour les deux maladies et sont dictées par la cinétique de la virémie et des anticorps viraux. L’indication de ces analyses dépend du moment où le prélèvement est réalisé par rapport à la date de début des signes :

– Jusqu’à J4 après le début des signes : test RT-PCR seul.

– Entre J5 et J7 : test RT-PCR et sérologie (IgM et IgG).

– Après J7 : sérologie uniquement (IgM et IgG). Il est nécessaire de réaliser une 2ème sérologie de confirmation au plus tôt 15 jours après le premier prélèvement.

Dans le cadre de cette surveillance, il est impératif de rechercher les diagnostics de chikungunya et de dengue simultanément.

CONDITIONS DE REMBOURSEMENT DE LA RT-PCR

Depuis mars 2014, la RT-PCR chikungunya et dengue est prise en charge par l’Assurance Maladie pour les prélèvements réalisés jusqu’à 7 jours après le début des signes (au-delà, elle n’a plus d’intérêt diagnostique) dans les conditions suivantes :

– symptomatologie évocatrice chez un patient revenant d’une zone touchée par le virus de la dengue et/ou du chikungunya ;

– symptomatologie évocatrice chez un patient se trouvant dans une zone d’activité du vecteur pendant une période d’activité du vecteur.

Des renseignements cliniques et chronologiques (date de début des signes cliniques ; date du prélèvement) sont indispensables pour la réalisation (voir paragraphe précédent) et l’interprétation des résultats.

JORF n°0187 du 14 août 2014 page 13557 texte n°13 : décision du 27 mai 2014 de l'Union nationale des caisses d'assurance maladie relative à la liste des actes et prestations pris en charge par l'assurance maladie

CONDITIONS DE TRANSPORTS DES PRELEVEMENTS

Le cas suspect peut être prélevé dans tout LABM ou laboratoire hospitalier pour la sérologie et la RT-PCR. Ces laboratoires s’assurent ensuite de l’acheminement des prélèvements vers les laboratoires réalisant le diagnostic sérologique et la RT-PCR, dans les plus brefs délais et dans les conditions décrites dans le tableau ci-dessous. Le CNR peut dans certains cas réaliser en seconde intention des analyses complémentaires.

Prélèvement Tube (1x5 ml) Analyses acheminement

Sérologie RT-PCR

Sang total EDTA X X +4°C

Sérum Sec X X +4°C

Plasma EDTA X X +4°C

Les prélèvements doivent être envoyés avec cette fiche (signalement et renseignements cliniques).

COORDONNEES

PLATEFORME REGIONALE DE RECEPTION DES SIGNAUX Tél : 04 13 55 80 00

Fax : 04 13 55 83 44

Mél : ars-paca-vss@ars.sante.fr

ARS Paca

132, Boulevard de Paris, CS 50039 13331 Marseille cedex 03

CIRE SUD

Tél : 04 13 55 81 01 / Fax : 04 13 55 83 47 Mél : ars-paca-cire@ars.sante.fr

CNR DES ARBOVIRUS

Tél : 04 91 61 79 10 / Fax : 04 91 61 75 53 Mél : cnrarbovirus@irba.fr

Site ARS PACA

http://www.ars.paca.sante.fr/Dengue-et- chikungunya.141674.0.html

Site InVS

http://www.invs.sante.fr/Dossiers-

thematiques/Maladies-infectieuses/Maladies-a- transmission-vectorielle

Site EID-Méditerranée http://www.eid-med.org/

DDS* J+1 J+2 J+3 J+4 J+5 J+6 J+7 J+8 J+9 J+10 J+11 J+12 J+13 J+14 J+15 RT-PCR

Sérologie

* date de début des signes

(7)

Période analysée : du vendredi 24 au mercredi 29 avril 2015

| SURSAUD

®

- PRINCIPAUX INDICATEURS D’ACTIVITE SUIVIS |

 Pas de tendance particulière  Tendance à la hausse (+2)  Tendance à la baisse (-2)

 Forte hausse (+3)  Forte baisse (-3) ND : Donnée non disponible

NI : Donnée non interprétable en raison des faibles effectifs Informations sur la méthode d’interprétation en dernière page

Source des données / Indicateur 04 05 06 13 83 84 2A 2B

SAMU / Total d’affaires ND       

SAMU / Transports médicalisés ND       

SAMU / Transports non médicalisés ND       

SERVICES DES URGENCES / Total de passages        

SERVICES DES URGENCES / Passages d’enfants de moins de 1 an NI NI     NI NI SERVICES DES URGENCES / Passages de personnes de 75 ans et plus         SERVICES DES URGENCES / Hospitalisations (y compris en UHCD)        

SOS MEDECINS / Total consultations     

SOS MEDECINS / Consultations d’enfants de moins de 2 ans      SOS MEDECINS / Consultations d’enfants de moins de 15 ans      SOS MEDECINS / Consultations de personnes de 75 ans et plus     

SDIS-BMP / Total sorties pour secours à personne

| SURSAUD

®

- ESTIMATION DE LA PART DES NON-RESIDENTS |

Les régions Paca et Corse sont des régions très touristiques. Certains départements voient leur population tripler à certains moments de l’année. Les activités suivies dans le cadre de la surveillance non spécifique sont impactées par le tourisme. Afin de faciliter l’analyse de ces données et l’interprétation des tendances observées, il est important de connaître les variations de la population présente dans l’inter région. Pour cela, à défaut de données récentes sur la mobilité touristique et la population présente, la Cire mesure et suit la part des passages aux urgences de personnes ne résidant pas dans les régions Paca et Corse (calculée à partir des codes postaux de résidence présents dans les RPU).

Cette semaine, la proportion de passages aux urgences des personnes ne résidant pas dans les régions Paca et Corse est res- pectivement de 6,2 % et de 6,1 %.

Proportion hebdomadaire de passages aux urgences de personnes ne résidant habituellement pas en région PACA

sur les 52 dernières semaines

10%

15%

20%

25%

1500 2000 2500 3000 3500 4000 4500 5000 proportion non résidents moy jour passages tot

Proportion hebdomadaire de passages aux urgences de personnes ne résidant habituellement pas en Corse

sur les 52 dernières semaines

10%

15%

20%

25%

30%

35%

40%

100 150 200 250 300 350 400 proportion non résidents moy jour passages tot

(8)

Le point épidémio | CIRE SUD | | Page 8

| SURSAUD

®

- MORTALITE TOUTES CAUSES (ETATS-CIVILS - INSEE) |

Les données de la semaine en cours ne sont pas présentées car trop incom- plètes

Résumé des observations depuis le 1

er

janvier 2015 (point au 24 avril 2015)

Mortalité observée en 2015 comparée aux périodes équivalentes des années 2011 à 2014.

Paca - La mortalité mesurée en mars à partir des données fournies par l’Insee est légèrement supérieure à celle attendue : +3,5 %. Sur l’ensemble des 3 premiers mois de 2015, la mortalité est supérieure à celle attendue (+9,9 %) et plus particulièrement chez les per- sonnes de 85 ans et plus (+15,7 %).

Corse - La mortalité mesurée en mars à partir des données fournies par l’Insee est supérieure à celle attendue : +7,2 %. Sur l’ensemble des 3 premiers mois de 2015, la mortalité est supérieure à celle attendue (+8,3 %) et plus particulièrement chez les personnes de 85 ans et plus (+20,7 %).

Les données du mois d’avril ne sont pas encore consolidées.

Analyse basée sur 173 communes sentinelles de Paca et 20 de Corse, représentant respectivement 89 et 69 % de l’ensemble des décès.

Comparaison par semaine des décès enregistrés en 2015 et du nombre de décès attendus calculés

sur les années 2011 à 2014, Paca

Comparaison par semaine des décès de personnes de 85 ans et plus enregistrés en 2015 et du nombre de décès attendus calculés

sur les années 2011 à 2014, Paca

0 200 400 600 800 1000 1200 1400

1 6 11 16 21 26 31 36 41 46 51

Nombre décès - période d'étude Moyenne décès - 2011/2014

0 100 200 300 400 500 600 700

1 6 11 16 21 26 31 36 41 46 51

Nombre décès - période d'étude Moyenne décès - 2011/2014

Comparaison par semaine des décès enregistrés en 2015 et du nombre de décès attendus calculés

sur les années 2011 à 2014, Corse

0 10 20 30 40 50 60 70

1 6 11 16 21 26 31 36 41 46 51

Nombre décès - période d'étude Moyenne décès - 2011/2014

Mois Région Paca Région Corse

Réf * 2015 ** Diff *** Réf * 2015 ** Diff ***

Janvier 3 995 4 387 9,8% 187 196 4,7%

Février 3 804 4 423 16,3% 170 193 13,5%

Mars 3 799 3 933 3,5% 187 200 7,2%

Avril 3 286 161

Mai 3 383 152

Juin 3 217 156

Juillet 3 254 165

Août 3 282 170

Septembre 3 169 148

Octobre 3 437 165

Novembre 3 474 164

Décembre 3 762 196

* Réf : valeur attendue correspondant à la moyenne des décès enregistrés sur les années 2011 à 2014 sur des périodes équivalentes.

** 2015 : nombre de décès enregistrés en 2015.

*** Diff : pourcentage de variation (augmentation ou diminution du nombre de décès observés par rapport au nombre de décès attendus).

(9)

| Signalements enregistrés par les plateformes régionales |

La veille sanitaire est menée au sein des Agences régionales de santé (ARS) via les plateformes régionales de veille et d’urgence sanitaires à partir de signaux transmis par leurs partenaires et les signaux issus des systèmes de surveillance.

Le nécessaire partage en temps réel des signaux et des informa- tions relatives à leur traitement entre les différents professionnels au sein des plateformes régionales de veille et d’urgence sanitaires requiert la mise en place d’outils de partage d’informations.

Les ARS Paca et Corse se sont dotées d’un système d’information régional partagé dédié à l’enregistrement et au traitement des si- gnalements et alertes sanitaires survenant sur leur territoire.

Les principaux objectifs d’un tel système sont de :

 permettre l’enregistrement et la traçabilité des signaux sani- taires ;

 partager en temps réel au niveau régional les informations rela- tives aux signaux sanitaires (réception, validation, évaluation et gestion) ;

 faciliter la rétro information des acteurs de la veille sanitaire.

Le tableau ci-dessous présente les différents signaux enregistrés dans l’application sur les régions Paca et Corse sur les 5 dernières semaines et pour le cumul des semaines précédentes depuis dé- but 2014. Les MDO « tuberculose », « VIH », « Hépatite B » ne sont pas consignées dans le système d’information régional parta- gée en raison d’outils spécifiques de suivi de ces maladies. L’utili- sation de l’outil pour les signaux environnementaux est pour l’ins- tant limitée.

Les signaux présentés dans ce tableau ne sont pas unique- ment des signaux notifiés dans les régions Paca et Corse. Il peut s’agir de signalements d’autres régions qui ont demandé une intervention des services de l’ARS Paca ou de l’ARS Corse (vérification d’expositions pour la légionellose, recherche de contacts pour un cas d’IIM…).

Récapitulatif des signalements par type et par semaine de signalement sur les 5 dernières semaines en Paca et en Corse

(dernière interrogation de la base le 30 avril 2015 à 11:30)

Total 2013 Total 2014

2015 Total semaines antérieures

2015-14 2015-15 2015-16 2015-17 2015-18

P A C A

C O R S E

P A C A

C O R S E

P A C A

C O R S E

P A C A

C O R S E

P A C A

C O R S E

P A C A

C O R S E

P A C A

C O R S E

P A C A

C O R S E Fièvres typhoïdes et

paratyphoïdes 9 0 5 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Hépatite A 99 2 72 3 8 0 1 0 4 0 1 0 0 0 2 0

Infections invasives à

méningocoques 42 0 44 0 12 1 0 0 1 0 1 0 0 0 1 0

Légionellose 160 2 189 6 19 2 3 0 2 0 2 0 2 0 2 0

Listériose 28 2 20 2 6 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Rougeole 89 0 9 0 4 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Toxi-infection alimentaire

collective 95 8 128 5 15 3 1 0 3 0 3 0 3 0 2 0

Epidémies de GEA 65 4 59 0 44 0 0 0 0 0 1 0 1 0 0 0

Epidémies d’IRA 31 1 36 1 76 0 0 0 0 0 1 0 0 0 1 0

Episodes de Gale

(avérés ou suspectés) 36 3 54 3 18 0 1 0 2 0 1 0 0 0 1 0

Autres infectieux 118 15 126 41 45 0 3 0 2 0 7 0 1 0 3 2

(10)

Page 10 Le point épidémio | CIRE SUD

Le point épidémio

Diffusion

ARS Paca - Cire Sud 132 boulevard de Paris, CS 50039,

13331 Marseille Cedex 03

 04 13 55 81 01

 04 13 55 83 47

ars-paca-cire-veille@ars.sante.fr Si vous désirez recevoir par mail VEILLE HEBDO, merci d’envoyer un mes-

sage à ars-paca-cire- veille@ars.sante.fr

La Cire Sud remercie vivement tous les partenaires pour leur collaboration et le temps consacré à

ces surveillances : Etats civils des régions Paca et Corse.

Régie municipale des pompes funèbres de Mar- seille.

Samu des régions Paca et Corse.

Etablissements de santé des régions Paca et Corse.

Etablissements médicaux- sociaux des régions Paca et Corse.

Associations SOS Médecins des régions Paca et Corse.

SDIS des régions Paca et Corse et Bataillon des ma- rins pompiers de Marseille.

RUSMG Paca et Corse ARBAM Paca

Professionnels de santé, cliniciens et LABM des ré- gions Paca et Corse CNR arbovirus (IRBA- Marseille)

Laboratoire de virologie AP- HM

CNR influenza de Lyon Equipe EA7310, antenne Corse du réseau Sentinelles, Université de Corse EID-méditerranée CAPTV de Marseille ARLIN Paca ARS Paca et Corse InVS

ORU Paca

SCHS de Paca et Corse

| SurSaUD

®

- Dispositif de surveillance non spécifique |

En juin 2005, la Cire Sud a mis en place pour les régions Paca et Corse un système de sur- veillance non spécifique (SurSaUD®) basé sur un réseau pérenne de partenaires. Ce sys- tème constitue le socle de la veille sanitaire ré- gionale, adaptable à toutes situations particu- lières comme notamment lors des plans cani- cule, durant les grands rassemblements et lors d’épidémies hivernales.

Des indicateurs de mortalité, de morbidité et d’activité, collectés par les partenaires du sys- tème sont analysés au quotidien. Le noyau commun à tous les départements est constitué par les principaux états civils et hôpitaux (en particulier les services des urgences et les Sa- mu).

Les objectifs du dispositif sont :

 d’identifier précocement des évènements sanitaires pouvant nécessiter une réponse adaptée ;

 de fédérer autour de ce système de surveil- lance un réseau de partenaires pérenne ;

 de participer à tout système de surveillance spécifique mise en place dans le cadre de plans, d’évènements exceptionnels ou lors d’épidémies.

Méthode d’interprétation

Les résultats de la surveillance présentés dans les tableaux sont issus d’une méthode statis- tique appelée « cartes de contrôle pour données individuelles ». Les seuils sont définis à partir de l’activité moyenne et la moyenne des diffé- rences d’activité des 12 semaines précédentes.

Un intervalle est alors estimé pour cette moyenne dont les bornes constituent les seuils utilisés. Pour chaque indicateur, la valeur moyenne quotidienne de la semaine analysée est comparée aux valeurs seuils définies (seuils à 2 et 3 écarts-types).

D’autres outils complémentaires ont été déve- loppés par la Cire afin de faciliter l’interprétation des données de la surveillance.

Site Internet de l’ARS Paca : Veille sanitaire

Références

Documents relatifs

Pour cela, à défaut de données récentes sur la mobilité touristique et la population présente, Santé publique France Paca-Corse mesure et suit la part des passages

Ainsi, depuis le 1 er septembre 2016, 123 épisodes d’IRA touchant des résidents et personnels soignants de collectivités pour personnes fra- giles ont été signalés à l’ARS

| Tableau 1 | - Différence de décès entre mortalité observée et attendue exprimée en pourcentage, tous âges et pour les 75 ans et plus, par département et pour la région Paca,

| Tableau 1 | - Différence de décès entre mortalité observée et attendue exprimée en pourcentage, tous âges et pour les 75 ans et plus, par département et pour la région Paca,

Parmi les fumeurs quotidiens en Provence-Alpes-Côte d’Azur, la consommation moyenne de cigarettes roulées était plus faible que celle observée dans le reste de la

Surveillance des GEA en collectivités pour personnes fragiles - Depuis le début de la surveillance (septembre 2016), 65 épisodes de cas groupés de GEA en collectivités

Surveillance des IRA en collectivités pour personnes fragiles - Depuis le début de la surveillance (septembre 2018), 104 épisodes de cas groupés d’IRA en collectivités

Depuis le début de la surveillance renforcée, dans les 7 départements des régions Paca et Corse colonisés par Aedes albopictus, 328 cas suspects ont été signalés.. Parmi ces cas,