21 fév. 2014
La constitution des fonds musicaux de la Bibliothèque nationale de France : histoire des grandes collections musicales de la Bibliothèque
Séminaire BnF / IReMus - 2e semestre 2014-1er semestre 2015
Axes de recherche
Au-delà des ensembles bien connus aujourd’hui, comme la collection de Sébastien de Brossard, les manuscrits de Marc-Antoine Charpentier, la collection Philidor, celle du marquis de La Salle, certaines collections issues des confiscations révolutionnaires, d’autres ensembles restent à explorer, parmi lesquels :
• les bibliothèques du Concert Spirituel
• celle du château de Choisy
• les bibliothèques de Mesdames Adélaïde et Victoire, de Marie-Antoinette et de Madame Elisabeth
• les bibliothèques confisquées à la Révolution (marquis de Brancas …)
• les collections italiennes ou allemandes (Johann Adolf Hasse…)
• les collections entrées par dépôt à la Chambre syndicale des libraires au cours du XVIIIe siècle (dépôt légal)
• des collections de manuscrits antérieurs à la Révolution, entrées plus récemment à la BnF (fonds Raugel, fonds Auguste Talleyrand…)
Outils, sources
Les archives de la Bibliothèque Royale (conservées notamment au département des Manuscrits), de la bibliothèque du Conservatoire et celles de l’Académie royale de musique (Bibliothèque-Musée de l’Opéra et Archives nationales), les anciens catalogues mis à disposition des chercheurs, constituent des ressources importantes pour ces travaux. De même, les archives conservées à la bibliothèque de l’Arsenal comme celles des Archives nationales pourront fournir de précieuses informations. Par ailleurs, l’informatisation du fichier général du département de la Musique rend maintenant directement accessibles et exploitables de nombreuses marques de provenance auparavant peu visibles dans les fiches papier, que l’examen des reliures, des filigranes et autres informations figurant sur les documents pourront compléter.
Publication
En complément des travaux du séminaire, des instruments de recherche produits par les bibliothécaires du département de la Musique et par les chercheurs pourront être mis en ligne sur le site de l’IReMus selon des formes diverses : publications électroniques, bases de données. Le plus souvent, ils seront enrichis de liens vers Gallica où les documents sources seront numérisés (sources musicales mais aussi sources d’archives, catalogues anciens). Pour cette première période antérieure à 1815, on envisage de mettre en place les outils de recherche suivants :
• dépouillement des registres d’archives (par exemple, Dépôt légal fin XVIIe-XVIIIe
siècle),
• listes diverses d’archives avec présentation critique,
• documents d’archives sur la constitution de collections (notes, lettres, etc.).
À terme, ce séminaire donnera lieu à une publication scientifique dont la conception et l’élaboration se feront au cours de ces séances.
Fort de cette expérience et de la réflexion acquises, ce premier séminaire pourra se prolonger dans les prochaines années avec les périodes « 1815 à 1918 » et « 1919 à nos jours ».