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Colloque SQSP 2008

Les nouveaux acteurs politiques

8 et 9 mai 2008 Université de Montréal

La vie politique est maintenant marquée par une diversité d’acteurs et de formes de participation politique. La prise de décision intègre, en plus des acteurs traditionnels, comme les partis politiques ou l’électeur, différents groupes et associations plus ou moins structurés autour d’enjeux locaux, nationaux ou internationaux. Parallèlement, les lieux de discussion et de décision se multiplient. Les problèmes politiques étant complexes et impliquant plusieurs administrations publiques, les individus et les groupes peuvent frapper à plusieurs portes pour finalement faire pression là où leur poids politique est le plus grand.

S’ajoute à cette dynamique, le recours plus fréquent aux tribunaux ou à des organisations internationales. De nouveaux moyens de communication facilitent la mobilisation des groupes.

L’objectif est d’étudier l’émergence de ces nouveaux acteurs, leur impact sur la vie politique et leur interaction avec les acteurs traditionnels.

Les thèmes suggérés : - les mouvements sociaux

- la participation politique et le vote - les tribunaux

- la société civile internationale - les organisations transnationales

- la prise de décision en politiques publiques - les acteurs politiques et l’espace public - les nouveaux acteurs et leurs discours

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- les nouveaux acteurs et la démocratie

- les technologies de l’information au service des gouvernements et des groupes

- l’analyse comparée des nouveaux acteurs

- l’administration publique face aux nouveaux acteurs

Appel de communications

Deux façons de proposer une communication :

A)

Vous pouvez appliquer sous le thème général du Colloque. Le comité scientifique sélectionnera et regroupera les propositions en ateliers thématiques.

B)

Vous pouvez proposer une communication dans l’un ou plusieurs des ateliers présélectionnés.

Voici la liste des ateliers :

1- La parole profane : nouveaux acteurs politiques et nouveaux registres discursifs

Le « profane » a fait son apparition récemment sur les scènes publiques occidentales et dans les sciences sociales. Ce terme ne renvoie pas ici, comme dans le sens commun, à la personne étrangère à un culte qui intéresse les théologiens (« profane » s’opposant alors à « sacré ») ; il désigne plutôt le non-expert, l’usager, le citoyen ordinaire qui prend la parole sur la scène publique et participe aux débats et aux prises de décision sociotechniques aux côtés des scientifiques et des spécialistes, c'est-à-dire des experts. On se retrouve ainsi face à des acteurs de type nouveau, qui ne se caractérisent ni par leur savoir, ni par leur expérience militante, et qui pourtant se voient impliqués dans un processus de discussion et de négociation avec les pouvoirs publics, dans la construction d’une action publique particulière. Ces profanes peuvent être des citoyens de base à qui l’on donne la parole sur un sujet précis,

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tel que les OGM dans le cadre de la première conférence de citoyens organisée en France à la fin des années 90 ; mais il peut également s’agir de profanes « intéressés », c’est à dire directement concernés par l’enjeu en question, tels que les familles de victimes dans les affaires d’abus sexuels sur mineurs, les malades et leurs proches dans la lutte contre la myopathie, les accidentés de la route pour la sécurité routière ou les habitants d’un village sur la question de l’enfouissement des déchets nucléaires dans leur région. Plus précisément, trois dimensions nous semblent intéressantes à creuser concernant cette parole profane :

1) La parole profane comme forme d’expertise dans le processus de décision (par ex. les « forums hybrides » avec les experts).

2) La parole profane comme élément et mode d’organisation du débat public (par ex. les consultations publiques, conférences citoyennes, etc.).

3) La parole profane comme nouvelle forme d’expression de la citoyenneté (comme nouveau rapport au politique).

Responsables de l’atelier :

Laurie Boussaguet Pierre Muller Centre d’études européennes Directeur de

recherche au CNRS

Sciences-po Paris CEVIPOF Sciences-po Paris

2- Européanisation des acteurs et démocratisation de l’UE

La (les) session(s) de travail aura pour objectif principal de regrouper des travaux contemporains sur la question de la démocratisation de l’Union Européenne et la contribution des acteurs sociaux dans la promotion de l’européanisation. En effet, bien qu’il existe un commun accord sur l’existence d’un «déficit démocratique» de l’UE, le débat sur la démocratisation de l’UE se caractérise avant tout par la divergence des solutions proposées pour résoudre le même problème. Par

conséquent, en cohérence avec la thématique générale du Congrès, la session s’organisera autour d’une perspective novatrice, à savoir, le rôle de nouveaux acteurs sociaux et politiques dans la promotion des

processus d’européanisation et de démocratisation de l’UE. La session se divisera ainsi autour de deux axes principaux:

(1) les acteurs politiques et sociaux et la démocratisation de l’UE

Ce thème de travail se focalisera sur la nature de l’ «animal» politique que constitue l’UE, en réfléchissant théoriquement ou empiriquement

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sur le type de système démocratique qui caractérise l’UE. Les

contributions historiques, sociologiques, institutionnelles et politiques cherchant à caractériser la nature de la démocratie européenne sont les bienvenues. Il s’agit de s’intéresser aux relations existantes entre les acteurs politiques et sociaux entendus au sens large (citoyens ordinaires, élites politiques, groupes d’intérêts, partis politiques, syndicats…) et la démocratisation possible de l’UE. En d’autres termes, tout en éclairant les possibilités d’accès, d’influences et de contrôles de l’UE par les

acteurs politiques et sociaux, il sera intéressant de tenter de caractériser le système politique européen au regard des théories de la démocratie et d’en définir les implications. L’UE est-elle une démocratie populaire, représentative, électorale, postparlementaire ? Comment les citoyens ordinaires ou d’autres acteurs sociaux peuvent-ils participer ou contrôler les décisions prises au niveau européen ? L’UE est-elle une démocratie

«minimaliste» à la Schumpeter, ou un nouveau type de démocratie supranationale ? Il s’agira tout autant de penser les implications de l’intégration européenne sur notre manière théorique de penser la démocratie, que le rôle pratique de nouveaux acteurs politiques et sociaux dans la démocratisation de l’UE.

(2) le rôle de nouveaux acteurs politiques dans la promotion du processus d’européanisation

Alors que le premier thème s’intéressera exclusivement au système politique européen en lui-même, le second sous-thème de travail tentera de réunir des travaux portant sur le rôle des nouveaux acteurs politiques dans la promotion du processus d’européanisation au niveau national.

Comment les sociétés civiles, les mouvements sociaux ou les

organisations transnationales peuvent-elles contribuer au développement du processus d’européanisation ? Quels rôles les nouveaux acteurs

sociaux peuvent-ils jouer, tant au sein de la «vieille Europe» qu’en Europe centrale et orientale, dans la promotion de l’européanisation ? Responsable de l’atelier :

Mathieu Petithomme

Institut Universitaire Européen

3- « Nouveaux » acteurs politiques et question de mondialisation

Quelque soit l’explication du changement retenue, la question de la

« mondialisation » constitue sans aucun doute un moment théorique important pour les sciences sociales qui doivent, elles aussi accompagner les transformations sociales et politiques en cours afin de tenter d’en rendre compte. Cette session sera l’occasion d’explorer deux axes de réflexions autour du thème du Colloque « Nouveaux acteurs politiques »

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en lien avec la question de la mondialisation, qui sont autant de chantier des sciences politiques contemporaines, dans la mesure où les débats théoriques, les méthodes et encore plus les résultats de recherche, demeurent des terrains mouvants.

Le premier axe traitera de l’action politique transnationale et des acteurs qui la porte, que ceux-ci soient « nouveau », c’est-à-dire en émergence ou non.

Le deuxième axe, plus pointu, vise à traiter des acteurs locaux qui, par leurs actions locales, sont en lien avec les questions de mondialisation et agissent globalement, localement. Les recherches sur et dans les villes (politiques urbaines, sociologie urbaine) seront particulièrement

privilégiées.

Responsables de l’atelier :

Pascale Dufour Dominique Caouette

Département de science politique Département de science politique

Université de Montréal Université de Montréal

4- Ouverture démocratique au Mexique : nouveaux acteurs, nouvelles réalités?

Depuis les débuts de la transition démocratique du Mexique, et avec la première alternance à la présidence en 2000, on assiste à une

transformation des formes de participation politique et sociale dans l’espace public. De nouveaux acteurs sociaux et politiques émergent, co- existant avec les acteurs plus traditionnels comme les syndicats et les partis politiques. Dans certains secteurs, on observe une transformation profonde, alors que dans d’autres cas, nouveaux et anciens acteurs utilisent des méthodes traditionnelles et non démocratiques de participation. Comment s’articulent ces transformations? Quel est

l’impact de l’apparition de nouveaux acteurs et de la reconfiguration des rapports socio-politiques sur la consolidation du processus de

démocratisation?

Responsables de l’atelier :

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Tina Hilgers Françoise Montambeault

Centre de recherche sur les régions Département de science politique

en développement Université McGill

Université McGill

5- Société civile globale : quelle nature politique ?

Si la notion de société civile globale est souvent invoquée par ceux qui s’inscrivent dans l’approche transnationaliste pour contester ou

relativiser l’importance de l’acteur étatique dans les relations

internationales, la définition de sa nature politique reste problématique.

Elle l’est tout particulièrement dès lors que l’on s’interroge sur son articulation avec les acteurs « traditionnels » que constituent les

peuples, les nations et les États. Ce triptyque « traditionnel » qui a été à l’origine de la démocratie moderne, est-il remis en cause par

l’émergence d’une société civile globale ? Celle-ci peut-elle être à l’origine d’une nouvelle conception de la démocratie ?

Responsables de l’atelier :

Yves Palau Pierre Vercauteren

Université de Paris XII Facultés universitaires

catholiques de LARGOTEC, REGIMEN Mons (FUCàM)

Académie universitaire Louvain LARGOTEC, REGIMEN

6- Le politique dans les formes de l’art

La dénonciation de la politique spectacle, de même que le discrédit ou la suspicion qui semblent entourer les institutions politiques dans les

démocraties libérales d’aujourd’hui invitent les chercheurs à explorer d’autres formes d’expression politique que celles auxquelles s’intéresse ordinairement la science politique. Comme l’ont constaté plusieurs auteurs, l’art, dans toutes ses formes, a contribué à donner corps à la modernité politique, comme à déconstruire plusieurs de ses présupposés, suivant en cela les mouvements de la société ou les préparant. Tel que le rappelle Jacques Rancière, « le réel doit être fictionné pour être pensé » (Le partage du sensible, La Fabrique-éditions, 2007). C’est dans cette optique que nous projetons accorder une attention particulière au champ de la création artistique, à ses pratiques émergentes et politiquement

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significatives, sans interdire un retour critique sur les formes plus

anciennes à titre de rappel ou de comparaison. De plus, l’art est devenu en lui-même un enjeu politisé par l’État, qui instaure des politiques qui encadrent l’activité artistique et l’assignent à toutes sortes de finalités.

Le lien entre l’art et le politique n’est certes pas un thème totalement nouveau ; il a pris différentes formes dans l’histoire des sociétés, en particulier dans l’histoire de l’art politique du monde occidental. Qu’il nous suffise d’évoquer les grandes périodes où l’expression artistique est inféodée au pouvoir du prince ou d’autres époques pendant lesquelles des mouvements artistiques d’avant-garde ont particulièrement marqué le XXe siècle et donné à voir, par un renouvellement radical du langage esthétique, la liberté qui est à la base du projet politique moderne. Or, dans le contexte actuel de l’épuisement des grands récits d’émancipation de l’humanité, nous postulons que ce lien n’est pas tant disparu que transformé. Le présent projet de colloque envisage ainsi d’explorer les diverses formes d’expression artistique (littérature, arts visuels, théâtre, cinéma) en mettant l’accent sur leur portée politique, en ce qu’elles interrogent le rapport de l’artiste ou de l’univers qu’il représente au politique. Nous croyons qu’il y a là exprimés des fragments de positions politiques d’une portée significative pour la période actuelle et qui s’offrent, dans bien des cas, comme des clés de lecture de ses

transformations sociopolitiques. De même, il sera intéressant de voir comment l’État se positionne devant le champ artistique et tente de le réguler et d’en tirer partie pour ses propres fins.

Responsables de l’atelier :

Marc Chevrier Lucille Beaudry

Département de science politique Département de science politique

Université du Québec à Montréal Université du Québec à Montréal

7- L’émergence des jeunes en politique au prisme du genre et de l’appartenance ethnique

L’émergence de nouveaux acteurs de la démocratie a stimulé d’importants développements en science politique. Dans cette perspective, cette session se propose d’étudier en particulier les multiples formes de participation politique (politisation, vote, militantisme…) des jeunes (Milner, 2005 ; Muxel, 2002) dans différents contextes nationaux, en essayant de saisir en quoi le genre (Tremblay,

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Ballmer-Cao, Marques-Pereira, Sineau, 2006) et l’appartenance ethnique (Simard, 1999) ont des effets sur les modalités de cette participation. Il s’agit de faire converger les apports de différentes approches sur ces acteurs traditionnellement à la marge du politique, en utilisant notamment de manière croisée (Norris, Lovenduski, 1995) les variables de l’appartenance ethnique, du genre et de l’âge afin de les faire dialoguer autour de l’émergence des jeunes en politique.

Responsables de l’atelier :

Lorenzo Barrault Guillaume Girard

Centre de recherches politiques de la Sorbonne Centre de recherches politiques de la Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne

Sorbonne

Université Paris 1 Panthéon- Sorbonne

8- Les élections. Entre changement politique et transformations sociales

La question de la genèse de l’élection est un impensé de la science politique. Souvent abordée du point de vue de l’histoire des idées, nous souhaiterions poser la question des conditions sociales et politiques qui président à la mise en place des élections comme mode de dévolution des positions de pouvoir. Dans le cadre de cet atelier, nous adoptons une perspective comparatiste en présentant les contributions non seulement sur la France, la Russie ou la Pologne mais aussi sur tout autre pays qui pourrait apporter des éléments de compréhension à la genèse de

l’élection. Deux angles seront privilégiés : 1/ la mise en place des élections comme produit de mobilisations sociales et politiques ; 2/ La transformation des règles du jeu politique et ses effets sur les groupes qui revendiquent des positions de pouvoir.

Responsables de l’atelier :

Christophe Le Digol Maryse Ramambason-Vauchelle

Université Paris X-Nanterre EHESS

Groupe d’analyse politique Centre d’études des

mondes russe, caucasien et

centre européen

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9- Les consultants dans l’action publique

Suite à l'émergence du nouveau managerialisme dans les années 1980, les gouvernants ont accru leur recours aux services des consultants dans la réforme de l'État (Saint-Martin, 2001).

Le développement de la nouvelle gestion publique a produit un besoin croissant d'expertise en management qui aurait permis aux consultants d'investir l'État et de devenir des acteurs influents dans la modernisation de l'administration.

Remise en cause, contestée ou mythifiée, la figure du consultant renvoie bien souvent dans l’imaginaire administratif à des « mercenaires » recherchant des contrats lucratifs et animés par une vision très managériale de la chose publique.

Au-delà de ces poncifs fortement diffusés, nous aimerions nous intéresser ici à la singularité de ces acteurs privés qui se trouvent aujourd’hui être des partenaires de plus en plus prégnants des services de l’État.

La question qui se dresse devant nous, lors de cette session, est de savoir ce qui fait la particularité et la spécificité de cette figure d’expertise.

En outre, nous explorerons la dimension politique de ces acteurs privés, c’est-à-dire leur capacité à intervenir dans «la production sociale de la politique, de ses enjeux, de ses règles, de ses représentations » (Lagroye, 2003).

Responsables de l’atelier :

Nicolas Matyjasik Denis Saint-Martin

ATER en science politique Département de science politique

Université de Lille 2 Université de Montréal

et SPIRIT

Institut d’Études Politiques de Bordeaux

Date limite : 12 décembre 2007 Votre proposition doit inclure :

- le nom du ou des auteurs et leurs affiliations;

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- s’il y a lieu, le nom ou les noms des ateliers où vous soumettez votre proposition;

- le titre de votre communication et une description d’au plus 200 mots.

►Notez que les seules les propositions de professeurs, chercheurs et doctorants seront acceptées.

Soumettre vos propositions de communications à : Mathieu St-Laurent

Coordonnateur

Société québécoise de science politique Courriel: sqsp@er.uqam.ca

Comité organisateur :

Robert Dalpé, science politique, Université de Montréal

Mathieu St-Laurent, coordonnateur, Société québécoise de science politique

Comité scientifique :

Robert Dalpé, science politique, Université de Montréal

Mélanie Bourque, science politique, Université du Québec en Outaouais Marc Brière, Société québécoise de science politique

Linda Cardinal, science politique, Université d’Ottawa François Gélineau, science politique, Université Laval Dalie Giroux, science politique, Université d’Ottawa Louis Imbeau, science politique, Université Laval Luc Juillet, science politique, Université d’Ottawa

Françoise Montambeault, science politique, Université McGill Yvan Perrier, CÉGEP du Vieux-Montréal

Carolle Simard, science politique, UQAM

Le 4 novembre 2007

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