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66,46% DES INSCRITS ORIENTÉS VERS LEUR PREMIER CHOIX

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INSCRIPTION DES NOUVEAUX BACHELIERS ww INSTANCE NATIONALE

DE DIALOGUE ET DE MÉDIATION

.

PAGES 4-5

APPEL À L’AMÉLIORATION DES CONDITIONS

D’ACCUEIL AU NIVEAU DES SIÈGES DE SÛRETÉ

ww LE MINISTRE DE L’INTÉRIEUR À GHARDAÏA

.

PAGE 3

L

a commission de médiation et de dialogue entame son travail cette semaine.

Interrogés sur cette démarche, des dirigeants

de parti expriment leur satisfaction, alors que d’autres ne cachent pas

leurs appréhensions.

LES PARTIS DANS

L’ATTENTE DU CALENDRIER DES RENCONTRES

66,46% DES INSCRITS ORIENTÉS VERS LEUR

PREMIER CHOIX

66,46% DES INSCRITS ORIENTÉS VERS LEUR

PREMIER CHOIX

MOUTONS DE L’AÏD 

LE MANQUE

D’ACHETEURS INQUIÈTE LES REVENDEURS

.

PAGE 22

.

PAGE 7

Remettre la sélection à la place qu’elle mérite

HANDBALL

LE SÉLECTIONNEUR NATIONAL ALAIN PORTES

H orizons DIMANCHE 4 AOÛT 2019 - 3 DHOU EL HIDJA 1440 - N° 6794 - PRIX 10 DA

Q U O T I D I E N N A T I O N A L

.

LIRE EN PAGE 24

L

e ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Salaheddine Dahmoune, a appelé, hier depuis Ghardaïa, à l’amélioration des conditions d’accueil des citoyens au niveau des sièges de sûreté à travers l’ensemble du territoire national. Il a affirmé que «le citoyen exige d’être respecté par les forces de sécurité».

l DES POLITOLOGUES

Amorcer au plus vite le processus

L’ ÉDITO

R

ien, absolument rien ne justifie l’abandon de la voie immuable du dialogue et de la solution démocratique qu’une minorité, hantée par le syndrome des urnes révélateur de la véritable représentativité, tente par tous les moyens illégaux, alliant les techniques de l’agit-prop aux diktats, d’imposer au peuple privé de son droit souverain de choisir librement ses représentants. Au plus fort de la campagne de dénigrement ciblant les partisans du dialogue, y compris les alliés d’hier voués au bûcher de l’excommunication et cédant aux pressions publiquement évoquées, le sens du devoir patriotique qui a fait l’une des vertus principales du mouvement citoyen du 22 février mobilise toujours la commission de médiation et de dialogue résistant contre vents et marées contre les attaques des partisans d’une transition et d’une cooptation caractéristique de l’ère prédatrice et dictatoriale de la bande finissante. Faut-il rappeler aux bonnes consciences amnésiques les dividendes acquis tout au long du règne d’un régime honni et

néanmoins cautionné par ceux-là à travers leur participation aux présidentielles, législatives et communales. Le scrutin

devenu une hérésie ? Disons-le net : le chantage ne passera pas. Revenue très rapidement à la mission de médiation, la commission a mis fin à toutes les supputations en opposant

«à l’unanimité» une fin de non-recevoir à la démission du coordonnateur, l’ancien chef de l’Assemblée populaire nationale, Karim Younès, renouant avec son engagement patriotique pour se remettre «immédiatement» au travail. Les 6 personnalités ont décidé de poursuivre leur mission et d’entamer «urgemment» les préparatifs du dialogue inclusif selon un calendrier qui sera révélé ultérieurement. Les sceptiques, accrochés aux chimères d’une fin de mission alimentées par le refus des diktats exprimés par le général de corps d’armée Ahmed Gaïd-Salah, vice-ministre de la Défense nationale et chef d’état-major de l’ANP, peuvent repasser. La nuance est de taille. Elle a été émise par les membres de la commission qui ont précisé que les «mesures d’apaisement» réclamées «restent parmi les clés du

dialogue» qui ira en se renforçant avec l’adhésion de plusieurs personnalités dont les noms seront dévoilés incessamment.

n Horizons

Le dialogue avant tout

Photo : Fouad S.

(2)

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Horizons

La répartition des hadjis en groupes limite les bousculades

L

emembre de la commission de la fatwa de la mission algérienne de hadj à La Mecque (Arabie saoudite), Moussa Ismaïl, a affirmé, hier, que l’introduction du système de répartition des pèlerins en groupes lors du rite de lapidation de Satan adopté l’année dernière «permettra de limiter les bousculades lors de la lapidation et durant les jours de Tachriq, ce qui assure la sécurité des hadjis». Dans une déclaration à l’APS, Ismaïl a insisté sur «le respect de la jurisprudence par les hadjis algériens lors de la lapidation de Satan, en évitant tout ce qui pourrait porter atteinte aux rites du hadj». Pour ce qui du problème jurisprudentiel évoqué par les pèlerins qui devraient aller directement à Arafat sans pouvoir passer la nuit à Mina, le membre de la commission de la fatwa a indiqué qu’il s’agissait d’une mesure purement organisationnelle, d’au- tant que les autorités saoudiennes ne permettent pas aux bus de s’arrêter à Mina. Il a appelé, par ailleurs, les hadjis à

«l’impératif de respecter les orientations présentées par les imams et les guides relevant de la mission algérienne». Pour sa part, le membre de la commission de la fatwa Lakhmissi Bezzaz a expliqué que le rite de la lapidation de Satan com- mençait après l’arrivée des hadjis à Mina en venant d’Arafat, passant par Mouzdalifa. La mission, a-t-il poursuivi, veille à ce

que les pèlerins respectent les horaires réservés à ce rite en vue de préserver l’ordre public, mais aussi pour la sécurité des hadjis.

gDON DE SANG

La Fédération algérienne des donneurs de sang lance un appel à l’ensemble de la population âgée de 18 à 65 ans, en bonne santé, pour répondre en masse à l’appel du cœur.

gAPC DE SIDI M’HAMED

La commune de Sidi M’hamed (Alger) organise, jusqu’au 8 août, la semaine culturelle de Timentit (Adrar).

gOPEN

DE BEACH-VOLLEY Le deuxième tournoi régio- nal open de beach-volley hommes aura lieu du 15 au 17 août à la plage de Mers El Hadjadj à Oran. Cette compétition ouverte à toute personne intéressée affiliée à une association sportive

ou simple amateur de la discipline, regroupera 16 paires seniors représentant cinq wilayas, à savoir Mostaganem, Aïn Témouchent, Sidi Bel- Abbès, Tlemcen et Oran.

gUNIVERSITÉ D’ÉTÉ DU FRONT POLISARIO Les travaux de la 10eédi- tion de l’université d’été des cadres du Front Polisario et de l’Etat sah- raoui se poursuivent aujourd’hui à la salle de conférences de l’Université M’hamed-Bouguerra de Boumerdès.

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HORIZONS • Dimanche 4 Août 2019

Au fil du jour Au fil du jour

Université d’Oran

L’Université Oran 1 Ahmed-Ben Bella et la Chambre de commer- ce et d’industrie d’Oran à travers sa commission tourisme organi- seront, du 15 au 17 décembre à Oran, un colloque international sur les technologies de l’infor- mation au service du tourisme innovant de la ville d’Oran.

Ministère de l’Energie

Le ministre de l’Energie, Mohamed Arkab, est en visite de travail et d’inspection jusqu’à demain dans les wilayas de Batna, Oum El Bouaghi et Constantine.

RITE DE LA LAPIDA TION DE SATAN Ministère

de la Jeunesse

Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Raouf Bernaoui, ani- mera, demain à 10h, au siège du ministère, une conférence de presse.

AARC

L’Agence algérienne pour le rayonnement culturel organisera, le 6 août à 20h

à Dar Abdellatif (Alger), la projection du film documentaire «A la recherche de l’homme autruche» du réalisateur

Mohamed Mhamdi.

iinnffoo

Top

Musée national du moudjahid

Le Musée national du moudja- hid organisera, demain et le 8 août à 10h, simultanément au niveau des musées du moudja- hid à travers le pays, respecti- vement les 385eet 386eren- contres avec les moudjahidine et moudjahidate pour l’enregis- trement de leurs témoignages sur la guerre de Libération.

Télex...

Opéra d’Alger

L’Opéra d’Alger Boualem- Bessaïeh accueillera, les 14 et 15 août, «Dzaïr Show» animé par le DJ R-One, où plusieurs invités seront de la partie, dont Djam, Wary Nichen, Kader Bueno, Réda Seddiki, Malaïka Belliard et Oumar Diaw.

Le ministère de la Formation et de l’Enseignement professionnels

organise une campagne d’information et de sensibilisation

pour les inscriptions de septembre 2019 et informe : - Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 21 septembre sur le site

web et au niveau de tous les établissements de formation

professionnelle.

- Les journées de sélection et d’orientation : les 22, 23 et 24

septembre.

- La proclamation des résultats : le 26 septembre.

- La rentrée officielle : le 29 septembre.

Ministère de la Formation professionnelle

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P

our Mohamed Guidji, député RND de Tissemsilt, «le dialogue est l’unique voie pour sortir de la crise». «Notre parti est conscient que seul un dialogue inclusif et constructif regroupant tous les acteurs politiques et représentants de la société civile peut constituer une issue salutaire», soutient-il. Pour lui,

«la satisfaction progressive des revendications populaires soulevées par le hirak depuis le 22 février est palpable». Il a cité notamment la lutte contre la corruption et la sécurisation des manifesta- tions. Concernant le panel de médiation, il dira que

«nous sommes prêts à rencontrer ses membres».

«Le panel de dialogue et de médiation ne doit pas s’arrêter là. Il n’est pas possible d’avancer si on met d’emblée des obstacles. C’est en échangeant que nous trouverons des solutions», conclut Guidji.

Fouad Sebbouta, membre FLN au Conseil de la nation, est catégorique. «Le panel mène une mis- sion honorable.» «Ceux qui fustigent ses membres veulent préserver leurs intérêts étroits aux dépens de la sauvegarde de la nation. Nous traversons des moments difficiles et seuls le dialogue et la toléran- ce sortiront le pays de cette impasse», explique-t-il.

Pour lui, les personnalités engagées dans le panel sont motivées par le sens de responsabilité envers le pays et le peuple. «L’heure de s’assoir autour d’une table pour aplanir les différends est arrivée.

L’intérêt suprême de la nation doit être la boussole qui nous aiguillera vers la lumière», renchérit-il, rappelant que «les recommandations qui sanction- neront les travaux du panel seront une feuille de route à exécuter par tous les partenaires». Le MSP

remet par contre en question les circonstances dans lesquelles s’est constitué le panel. «Qui a installé ce groupe, quelle légitimité possède-t-il et quelle démarche poursuivra-t-il ?», s’interroge Naâmane Laouar, cadre du parti. «Nous sommes toujours dans le flou. Je pense que des éclairages sont néces- saires pour avancer. Des défections ont été enregis- trées dès les premières heures de sa création, révé- lant les désaccords qui minent déjà le panel», pour- suit le responsable du MSP. Toutefois, il ne ferme pas les portes du dialogue et exprime la volonté du Mouvement de trouver une solution à la crise.

«Je suppose que tous les partenaires politiques et organisations de la société civile sont d’accord sur le fait qu’un dialogue inclusif est la seule issue à la crise», réaffirme-t-il. «Toutefois, il faut réunir les conditions qui permettront de mener les discussions dans un climat serein et calme», lance notre interlo- cuteur. Le premier secrétaire national du FFS, Hakim Belahcel, lui, ne veut pas anticiper les choses. «Nous ne pouvons nous prononcer par rap- port au panel, du moment qu’il n’a pas encore dévoilé sa feuille de route ni les objectifs de sa démarche», indique-t-il tout en exprimant son atta- chement à l’enclenchement d’un processus transi- tionnel qui aboutira à des élections. Néanmoins, Belahcel a reconnu l’urgence d’entamer un dialogue surtout après les derniers développements constatés dans le hirak. «Nous sommes condamnés à nous rencontrer et à discuter entre partis politiques et société civile. Pour l’instant, le panel n’a pas contacté le parti ni les forces de l’alternative démo- cratique. Wait and see», dit-il.

nKarima Dehiles

INSTANCE DE MÉDIATION ET DE DIALOGUE

L

e secrétaire général par intérim du Rassemblement national démocratique (RND), Azzedine Mihoubi, a affirmé, hier lors de son passage au forum du journal El Hiwar, que le parti est en passe de réviser les modalités de sa gestion. Il envisage, selon lui, «de consacrer le militantisme de proximi- té en vertu d’une nouvelle approche en phase de préparation». L’enjeu, selon Mihoubi, serait d’éviter de refaire les erreurs du passé et surtout d’améliorer l’image du RND dans une société qui revendique des changements à tous points de vue. Il a annoncé que le parti est en train de mettre les dernières retouches à une initiative politique appelée «Initiative de la mutation républicaine». Elle exprimera aussi la position du RND par rapport au dia- logue.

A propos de la mise en place de la com- mission de médiation et de dialogue, l’invité du forum a salué cette démarche visant à réunir des personnalités nationales suscep- tibles d’apporter une valeur ajoutée, en vue de faire sortir le pays de la crise. «Le RND esti- me que cette commission doit gérer unique- ment le dialogue», proclame Mihoubi. «Elle est obligée également de faire preuve d’im- partialité dans sa relation avec les partenaires du dialogue», a-t-il ajouté. Il a fait savoir ensuite que «le RND a le droit de prendre part au dialogue, comme toutes les autres forma- tions politiques dont l’existence n’est pas à prouver sur la scène nationale».

A l’adresse des voix qui refusent d’inté- grer les partis de l’ex-alliance présidentielle dans le processus, Mihoubi a regretté qu’un parti vienne à plaider pour l’exclusion d’un autre. «Cela est inacceptable», s’est-il empor- té. Il a fait remarquer que tous les partis ont commis des erreurs. «Nul n’a le droit pour autant d’écarter un parti, hormis le peuple lors d’élections», a-t-il renchéri. Il n’a pas manqué

de rappeler que des jeunes militants du RND ont intégré le mouvement populaire dès la première semaine. «Et puis la rue n’a pas épargné les partis d’opposition», s’est-il exclamé. Mihoubi a expliqué que l’argent sale a gangrené toutes les formations et pas uni- quement les partis de l’ex-alliance. «Le RND a une dette envers le peuple et il fera tout pour réhabiliter son image par respect à ses prin- cipes et aux fondateurs», s’est-il engagé.

Evoquant le mouvement populaire, il a regret- té qu’après deux mois de marches populaires sans arrière-pensées, des voix sont apparues au sein du hirak pour «mettre en avant des

causes purement politiques». «Les revendica- tions sont connues. Certaines sont applicables et d’autres doivent attendre», estime Mihoubi qui se dit convaincu qu’il «faudra miser sur l’élection présidentielle et le rassemblement autour d’une table de dialogue».

En réponse enfin à ceux qui ont appelé, vendredi dernier, à la désobéissance civile, Mihoubi s’est montré catégorique. «Cette demande n’a aucune chance d’aboutir», a-t-il assené. Selon lui, «cette menace a déjà été brandie par certaines parties. Mais elle a vite été refusée par la rue».

nKarima Alloun Kordjani

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A LGÉRIE ACTUALITÉS

HORIZONS • Dimanche 4 Août 2019

Les partis dans l’attente

du calendrier des rencontres

LE RND ENVISAGE DE REVOIR SA GESTION

Eviter les erreurs du passé

L

e président du Mouvement El Islah, Filali Ghouini, a appelé, hier à Alger, l’ensemble des acteurs politique à la contribution au dialogue en vue de mettre une feuille de route consensuelle devant réaliser un changement profond dans tous les domaines. S’exprimant à l’ouverture de la session ordinaire du bureau national du mouvement, Ghouini a indiqué que son parti

«insiste sur la nécessité de lancer un dialogue sérieux pour parvenir à des solutions objectives et constructives à cette conjoncture politique», se disant «satisfait» quant à la mise en place du panel de dialogue qui devrait, a-t-il dit, «lancer un dialogue sérieux et responsable permettant de parvenir à des solutions consensuelles, réalisables, réalistes et objectives». «Seul un dialogue sérieux peut fait l’objet d’un large consensus pour sortir le pays de cette crise», a estimé le président du Mouvement El Islah, affirmant la «contribution de

son parti au processus de ce dialogue et au renforcement de l’effort national visant à préparer les différents projets et textes législatifs relatifs à la prochaine élection présidentielle».

Le bureau national, a-t-il ajouté, s’attellera à formuler une série de propositions pour les soumettre au panel. Exprimant son souhait de voir

«l’Algérie réussir dans l’organisation du rendez- vous présidentiel avec une large participation, Ghouini a souligné l’impératif d’approfondir les réformes et les changements pour renforcer davantage la sécurité et la stabilité. Par ailleurs, il a insisté sur la nécessité de préserver le pouvoir d’achat des citoyens et de concrétiser les dernières mesures prises par le gouvernement afin de préserver les droits des travailleurs et les postes d’emploi, outre les sociétés dont les propriétaires sont poursuivis par la justice ou encore celles souffrant de problèmes financiers».

Ph : Fouad S.

LA COMMISSION DE MÉDIATION ET DE DIALOGUE ENTAME SON TRAVAIL CETTE SEMAINE. Selon son coordinateur, des contacts et des discussions seront engagés avec différentes parties. Interrogés sur cette démarche, des dirigeants de partis expriment leur satisfaction alors que d’autres ne cachent pas leurs appréhensions.

LE PRÉSIDENT DU MOUVEMENT EL ISLAH

Appel à l’ensemble des acteurs politiques

à la contribution au dialogue

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HORIZONS • Dimanche 4 Août 2019

ACTUALITÉS

A LGÉRIE

LES POLITOLOGUES ET LE DIALOGUE NATIONAL

Plaidoyer pour l’accélération du dialogue

L

e président du Mouvement El Bina, Abdelkader Bengrina, a plaidé, hier à Jijel, pour l’accéléra- tion du processus du dialogue pour faire «sortir l’Algérie de la crise qu’elle traverse». Lors d’une ren- contre avec les cadres locaux et les sympathisants de sa formation poli- tique, organisée à la maison de la culture Rachid-Bouneb, le respon- sable politique du Mouvement El Bina a souligné que l’approche adoptée par son parti face à la situa- tion politique actuelle est «la béné- diction du hirak». Et d’ajouter : «Le Mouvement El Bina accompagne la commission de dialogue dirigée par Karim Younès, car il n’y a de solu- tion à la crise actuelle que par le dia- logue et la discussion autour d’une table pour trouver le moyen idoine permettant de sortir de la crise au plus tard dans un délai d’un mois.»

Evoquant les membres de l’actuelle commission de dialogue, Bengrina a indiqué que sa formation politique

«ne conteste pas ses membres (...) et ne ménagera aucun effort pour les aider à mener à bien leur mission, à condition qu’ils agissent sans exclu- re aucune partie, exception faite pour ceux ayant appelé pour un 5e mandat». «La commission doit accé- lérer ses concertations et les conclu- sions qui sanctionneront sa mission seront son véritable test, dont notam- ment l’éviction du ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales de l’organisation de la pro- chaine élection présidentielle, et son travail doit être couronné d’une loi sur l’autorité nationale indépendante d’organisation des élections.» Pour Bengrina, «l’autorité nationale indé- pendante des élections, devant être composée d’assistants de la justice, d’avocats, d’huissiers de justice, de notaires, de représentants de la société civile et de l’élite nationale, supervisera l’élection présidentielle depuis la révision des listes électo- rales jusqu’à l’annonce finale des résultats du vote et du Président élu, et ce, avec l’accompagnement de l’institution militaire qui veille sur la préservation des acquis du hirak».

Evoquant «la mauvaise gestion ayant marqué les 20 dernières années», le président du Mouvement El Bina a soutenu «qu’en dépit des milliards dépensés, le développe-

ment demeure en deçà des aspira- tions des populations des différentes wilayas du pays», ce qui soulève, a-t-il relevé, «des questionnements sur le sort de ces fonds». Il a, dans ce contexte, souligné «la nécessité d’ouvrir, par les instances judi- ciaires, des dossiers sur la gestion dans les grandes entreprises publiques dont Sonatrach, ainsi que les entreprises créées en partenariat étranger», compte tenu, a-t-il affir- mé, «des transferts importants de devises étrangères par certains res- ponsables et leurs proches».

MOUVEMENT EL BINA

P

our l’universitaire Smaïl

Debbèche, il s’agit bien d’un égoïsme politique. Il estime que les partis politiques et les associa- tions et même le panel ne sont pas à la hauteur pour atteindre le niveau d’engagement de l’ANP ou de répondre aux revendica- tions du mouvement populaire pacifique.

«L’armée a concrétisé son plan d’action pour relancer le dialogue national et aller vers une élection présidentielle pour élire un nouveau président de la République», a-t-il estimé.

Selon lui, l’ANP a appliqué l’article 102 de la Constitution invitant les partis et les person- nalités politiques à s’entendre afin de trouver le chemin du dialogue. «Mais la classe poli- tique a échoué car elle passe en premier ses intérêts personnels sur l’intérêt national», esti- me l’universitaire. Et d’ajouter  : «Dans le monde entier, l’armée ne cohabite pas avec la démocratie. Chez nous, c’est tout à fait le contraire. L’armée accompagne et garantit la transparence de l’élection présidentielle».

L’universitaire a, de ce fait, invité les partis politique à aider à l’organisation d’un dialogue qui aboutisse à l’élection d’un nouveau prési- dent de la République. Le constitutionnaliste Amar Rekhila note que les personnalités dési- gnées pour prendre en charge le dialogue avaient compris qu’ils ont été désignés comme un groupe collégial pour diriger, en quelque

sorte, la présidence temporaire avant l’élection présidentielle. «J’ai eu une discussion avec Smaïl Lalmas et Karim Younès (coordonna- teur de l’instance de dialogue, ndlr) et ils esti- ment qu’ils ont été désignés à cette présidence collégiale avec pour mission de faire l’inter- médiation pour le dialogue national», explique Rekhila, estimant que le processus du dialogue national peine à démarrer à cause des diver- gences au sein de la classe politique qui n’arri- ve pas à s’entendre pour trouver le chemin de la concertation.

«Aujourd’hui, il n’y a que le mouvement populaire pacifique qui impose le dialogue national mais il faudra le réaliser le plus tôt possible afin d’éviter que la situation ne sorte de son contexte et ne prenne un autre tournant.

Il faut que des concessions soient faites de part et d’autre pour arriver à débloquer cette situa- tion très critique», souligne le constitutionna- liste pour qui il est illogique que dans l’Algérie de 2019, des gens sont emprisonnés pour leurs opinions politiques. Selon lui, ces derniers doi- vent être libérés d’autant que la commission de dialogue et les partis politiques conditionnent justement l’ouverture d’un dialogue national par leur libération. «Le temps ne joue pas en faveur de l’Algérie», met-il en garde. Et pour cause, la prochaine rentrée sociale s’annonce très difficile, «surtout pas la paralysie de l’éco- nomie nationale».

nM. Benkeddada

Amorcer au plus vite le processus

FRONT NATIONAL ALGÉRIEN

L’élection présidentielle

est possible dans les brefs délais

L

e président du Front national algérien (FNA), Moussa Touati, a estimé, hier à Guelma, que «l’élec- tion présidentielle est possible dans les brefs délais», soulignant que

«l’organisation de toute élection ne doit pas avoir recours à l’actuel Conseil constitutionnel». «Une des solutions (...) possibles est de recourir directement à l’organisa- tion de l’élection présidentielle dans les plus brefs délais», a préci- sé le président du FNA lors d’une rencontre organisée à la maison de la culture Abdelmadjid-Chefaï, en présence des cadres de sa formation politique issus de la région est du pays, affirmant que toute élection doit avoir lieu sans se référer à l’ac- tuel Conseil constitutionnel. «Ce Conseil a été désigné par l’ancien

pouvoir», a-t-il dit à ce propos. Le président du FNA a appelé à «trouver dans les plus brefs délais une issue à la crise que vit le pays, à travers la dissolution de l’actuel gouvernement et le passage à une période de transition». «Une des solutions possibles est de dissoudre l’actuel gouvernement contesté par le peuple», a affirmé Touati, soulignant que «la phase de transition consiste à ouvrir la voie à tous les cou- rants populaires, y compris les représentants du hirak, pour contribuer à l’organisation d’une élection présidentielle honnête». Et de poursuivre : «En

parallèle, la mission de l’institu- tion militaire sera de veiller à la préservation de l’unité nationale.»

Le responsable du FNA a égale- ment relevé que l’idée de «la déso- béissance civile» promue récem- ment constitue une «grave escala- de dans le cours du mouvement du hirak», appelant à la nécessité «de trouver des solutions pour proté- ger le pays de tels appels».

Relevant «les positions positives»

de l’institution militaire, particu- lièrement le chef d’état-major de l’ANP, Ahmed Gaïd-Salah, Touati a appelé, à l’occasion, cette insti- tution à «accompagner la volonté du peuple, clé de la solution» et de

«ne pas se référer à une Constitution qui ne représente pas la volonté du peuple».

Qualifiant la commission de dialogue de «mort- né», le responsable politique a indiqué que «chaque commission doit émerger de la base et des catégories du mouvement du hirak pour pouvoir bénéficier de la crédibilité et de l’adhésion populaires». Déplorant les slogans «Partis dégagez» et «Organisations déga- gez» scandés par certaines parties du mouvement du hirak, Touati a estimé que «ces slogans pourraient être valables pour certains partis politiques ayant participé au gouvernement, mais sont injustes envers d’autres de l’opposition, dont le FNA».

DES POLITOLOGUES ONT APPELÉ À L’AMORCE AU PLUS VITE D’UN DIALOGUE NATIONAL POUR FAIRE SORTIR LE PAYS DE SA CRISE POLITIQUE.

Ils estiment que des concessions doivent être faites de part et d’autres afin d’aller vers une élection présidentielle.

PARTIS POLITIQUES

L’heure des réformes P

ar bien des aspects, la scène

politique s’apparente, depuis quelques mois, à un champ de ruines. Le FLN et le RND, considérés des années durant comme des acteurs de premier plan, qui font et défont des évé- nements, sont dans la tourmente.

Depuis l’incarcération de leurs dirigeants respectifs et de cer- tains de leurs hauts respon- sables, ils se contentent de faire le dos rond. L’heure n’est plus aux déclarations fracassantes et aux haussements de ton. On cherche davantage à limiter les dégâts et à se protéger de la bourrasque qui a emporté beau- coup sur son passage.

Par ironie, d’aucuns voient

dans les retrouvailles derrière les murs d’une pri- son, celle d’El Harrach, des quatre responsables de l’alliance présidentielle l’image parlante de

cette descente aux enfers. Elle traduit la fin d’une époque et annonce le début d’une autre aux contours encore flous. Il est dif- ficile pour tout parti de se relever de secousses d’une telle amplitu- de. Opportunisme aidant, c’est le moment où les ambitions se font jour et les couteaux s’aiguisent quand le chef est terrassé. Un malheur n’arrivant pas seul, les partis ne se sont jamais retrouvés autant déconsidérés. Les anima- teurs de la société civile, des per- sonnalités sans attache partisane ont été propulsés à l’avant- scène. Il est difficile de trouver un responsable de parti dont le nom ou les thèses sont consen- suelles. Ceux qui évoluent en dehors des cadres des partis bénéficient de plus de crédibilité pour dénouer les fils d’une crise qui dure. Il y a certes des formations qui ont mainte-

nu vaille que vaille leurs postions, défendu des principes. Qu’à cela ne tienne, elles sont accu- sées, dans le meilleur des cas, d’être incapables de se révéler des acteurs du changement. Dans le pire, elles se voient reprocher d’être des com- plices de pratiques politiques qui ont déversé des torrents de colère dans la rue.

Mais celle-ci ne va pas durer l’éternité. Déjà, des initiatives politiques se font jour pour déblo- quer la situation. Elles sont diversement interpré- tées et appréciées. Dans cet intermède, les partis ne vont pas rester les bras croisés. Ils se préparent aussi à rebondir et s’adapter, quitte à revoir des méthodes ou à renier quelques principes. Dans un premier temps, il s’agit de mettre de l’ordre dans les affaires internes. Le FLN, le RND, mais aussi le FFS, le PT, le MPA connaissent des remous. Ils ont déjà fort à faire. C’est plus tard quand le ciel politique va s’éclaircir et que des échéances poli- tiques vont se profiler que les partis vont donner de la voix. En attendant, la plupart se contenteront de pain noir.

nR. Hammoudi

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A LGÉRIE ACTUALITÉS

HORIZONS • Dimanche 4 Août 2019

WILAYAS DU SUD ET DES HAUTS-PLATEAUX

Les professionnels de la santé attendent

du concret

P

our le D

rBekkat Berkani, pré- sident du Conseil de l’Ordre des médecins algériens, il faut que le gouvernement passe à l’action et concrétise réelle- ment ses décisions sur le ter- rain. Le DrBekkat préconise, en premier lieu, la mise en place d’une agence régionale de la santé dotée de tous les moyens. Sa mission, sou- tient-il, doit être la prise en charge de tous les problèmes qui ont une relation avec la santé en impliquant les walis et les élus. «Il faut ensuite encourager le personnel médi- cal à s’y installer en réglant le problème des logements et des salaires», poursuit-il.

Le praticien est formel. «Autrement, aucun programme ou projet ne réussira», martèle-t-il. «Qu’est-ce qui empêche un wali de recruter des médecins généralistes ou spécialistes en proposant de bons salaires et un logement haut standing  ?», s’interroge-t-il. «Dans ce cas, des chaînes vont se former», s’exclame le président du Conseil de l’Ordre. Par contre, selon lui, compter pour améliorer le système de santé

dans les régions du Sud et les Hauts- Plateaux sur ceux qui vont y accomplir le service civil est un leurre. A l’en croire, cette démarche a déjà échoué. Pour notre interlocuteur, «le secteur de la santé a telle- ment perdu du temps dans des réformes qui n’ont abouti à rien qu’on n’a plus du temps pour remédier à des lacunes qui se sont accumulées». «Le mal est profond» et le Dr Lyès Merabet, président du Syndicat natio- nal des praticiens de la santé publique (SNPSP), reste sceptique. Il rappelle d’em- blée que rien n’a été fait depuis la création d’un Conseil national de la santé au début des années 1980. Il explique aussi qu’oc- troyer la gestion et le suivi d’un program- me tracé au ministère de la Santé par le conseil multisectoriel est une erreur.

«On continue toujours dans la même voie pour un secteur aussi important que la santé», regrette-t-il. «Une question se pose.

Qu’a-t-on réalisé depuis 2004 quand furent lancées les premières réformes jusqu’à 2019 ? Rien», s’indigne le Dr Merabet.

Evoquant le personnel médical dans les régions du Sud, il a réitéré son appel pour

une politique incitative pour le fixer.

Parlant de la création d’un observatoire, Merabet estime que celui-ci doit advenir après l’élection du prochain président de la République. «L’observatoire doit être géré par des élus locaux et nationaux et élargi aux citoyens», fait-il remarquer. «Je pense que ce n’est pas le rôle du gouvernement actuel de prendre ce genre de décision», affirme-t-il. Merabet évoque aussi le manque d’équipements médicaux qui révè- le avant tout le problème de l’inexistence du personnel qualifié et pluridisciplinaire qui doit être également encouragé.

Le président du SNPSP n’a pas caché son refus quant à la décision prise par la Cnas de confier des malades aux cliniques privées en cas de besoin. «Cette décision ne profitera pas à tous les citoyens», s’est- il emporté. «Qu’est-ce qu’on va faire des autres régions ?», s’est-interrogé enfin le DrMerabet. Il ne cache pas sa crainte. «Les décisions annoncées risquent de produire des effets pervers», lance-t-il en guise d’avertissement.

nM. Benkeddada

UN SYNDICALISTE ET LE RESPONSABLE DE L’ORDRE ALGÉRIEN DES MÉDECINS, interrogés sur les mesures annoncées par le gouvernement sur l’amélioration de la prise en charge dans les wilayas du Sud et des Hauts-Plateaux, disent attendre leur traduction sur le terrain.

M’SILA

Une mission d’accompagnement dépêchée à l’établissement

hospitalier spécialisé mère-enfant

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ne mission d’accompagnement se trouve depuis jeudi dernier au sein de l’établissement hospitalier spécialisé mère-enfant de M’sila, dans le cadre de la prise en charge de la femme gestante au niveau de cette wilaya, a indiqué hier un communiqué du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. Prévue pour «plusieurs jours», cette mission est «assurée par le professeur chef du service gynéco-obstétrique du CHU de Blida et son équipe, ainsi que le chef du service gynéco-obstétrique du CHU de Sétif», a précisé le commu- niqué. Elle permettra de «faire un audit précis relatif aux insuffisances de cet établissement, de proposer et mettre en place un dispositif afin d’améliorer son organisation et renforcer la coordination avec les autres établissements de la wilaya qui prennent en charge la femme gestante, ainsi qu’avec le CHU de Sétif pour la prise en charge des femmes à haut risque, ce qui permettra de renforcer le réseau de prise en charge de la femme gestante au niveau local et régional». Cette mission «sera suivie par d’autres missions d’audit et d’accompagne- ment par les équipes des centres hospitaliers de Blida et de Sétif, afin d’évaluer l’état de mise en œuvre et renforcer la mise en application d’un réseau efficace de prise en charge de la femme gestante au niveau de la wilaya de M’sila», a souligné la même source.

Un plan de circulation pour réduire les accidents

U

nplan de circulation bien étudié va aider à réduire les accidents de la circulation, a indiqué hier à l’APS le chef de brigade de la sécurité publique au niveau de la sûreté de daïra d’Azeffoun, à 60 km au nord de Tizi Ouzou, le commissaire de police Abdallah Mekaïbèche.

Rencontré en marge d’une cam- pagne de sensibilisation sur les acci- dents de la circulation menée au niveau de la ville côtière d’Azeffoun, le commissaire Mekaïbèche a relevé, en se référant à son expérience sur le terrain, qu’«un plan de circulation bien étu- dié et qui prend en considération tous les paramètres de la ville où il sera mis en application va non seule- ment réduire de manière sensible les accidents de la route, mais aussi ins- taurer un comportement civique au sein de la société».

Selon lui, le citoyen, qu’il soit conducteur ou piéton, prend en considération les conseils de pru- dence et les orientations qu’on lui donne durant les campagnes de sen- sibilisation. «Malheureusement, dans plusieurs villes, les passages pour piétons n’existent quasiment

pas, y compris devant les établisse- ments scolaires», a regretté le chef de brigade de la sécurité publique.

La campagne de sensibilisation menée au niveau d’Azeffoun, dans le cadre du «Plan bleu» pour la sai- son estivale, a ciblé des automobi- listes et des vacanciers qui fréquen- tent les plages de cette ville balnéai- re. Des prospectus leur ont été distri- bués. Les enfants du camp d’Azeffoun ont été, de leur côté, destinataires d’un livre d’éducation

routière. Ces petits vacanciers origi- naires de la wilaya de M’sila et qui passent leurs vacances à Tizi Ouzou, dans le cadre des échanges organisés par le ministère de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, ont eu droit à des conseils en matière de sécurité routière.

S’agissant des accidents de la circulation enregistrés dans le péri- mètre urbain relevant des compé- tences de la sûreté de daïra d’Azeffoun, Mekaïbèche a indiqué que depuis le début de la saison esti- vale, aucun accident mortel n’a été enregistré. Selon les chiffres com- muniqués par ce même responsable, il a été enregistré durant cette pério- de trois accidents ayant fait trois blessés. La campagne de sensibilisa- tion en direction des usagers de la route, lancée dans le cadre du Plan bleu, s’étalera au long de la saison estivale dans les villes et plages de la wilaya, à raison de deux campagnes par semaine (avec deux sorties par jour), a-t-on appris de la chargée de communication et des relations publiques, le commissaire principal Djamila Temmar.

L

e courant électrique est rétabli à travers l’ensemble des 28 localités de la wilaya de Tizi Ouzou touchées par une coupure intervenue depuis la nuit de mercredi dernier suite à la chute d’un pylône de haute tension, a indiqué hier la direction locale de Sonelgaz. «Le courant est entièrement rétabli à travers l’ensemble des 28 loca- lités touchées par la coupure» intervenue dans la nuit de mercredi à jeudi, a indiqué Saïd Benkhemou, chargé de communication et des relations publiques de cet orga- nisme. Une coupure du courant électrique a été menée hier de 8h à 17h dans certaines localités proches de l’en- droit de la chute du pylône de haute tension dans la com- mune de Beni Aïssi, à 10 km au sud de Tizi Ouzou, pour permettre le parachèvement des travaux de réparation

dans la soirée ou au plus tard demain matin. Les travaux ont été retardés, a expliqué Benkhemou, en raison de l’opposition du propriétaire du terrain sur lequel est implanté le pylône. Une opposition qui n’a été levée qu’hier en fin d’après-midi lors d’une réunion tenue au siège de la wilaya. «La remise en marche de ce pylône permettra le rétablissement du transport de courant haute tension pour éviter les perturbations et chutes de tension lors des périodes de forte consommation», a-t-il expli- qué. Dans la nuit de mercredi à jeudi, un violent orage avait provoqué la chute d’un pylône de haute tension ali- mentant trois postes sources d’alimentation, causant la coupure du courant électrique dans 28 localités de la wilaya.

ACCIDENTS DE LA CIRCULATION

3 morts et 5 blessés en 24 heures

T

rois personnes ont trouvé la mort et 5 autres ont été blessées dans 3 accidents de la circulation enregistrés durant les dernières 24 heures au niveau national, selon un bilan rendu public hier par les services de la Protection civile.

Selon le même bilan, les unités de la Protection civile sont interve- nues pour l’extinction de 72 incendies, dont 14 de forêt, 14 de maquis, 21 de broussailles, ainsi que 6 incendies ayant ravagé des récoltes. Ces incendies ont détruit 193 ha de forêt, 256 de maquis, 2 d’orge, 226 de broussailles, 7.578 arbres fruitiers, 3.440 bottes de foin et 200 palmiers. Par ailleurs, deux personnes sont mortes noyées en mer à Mostaganem dans des zones interdites à la baignade, tandis que deux autres personnes ont trouvé la mort dans une mare d’eau à Tiaret et M’sila, précise la même source.

Rétablissement du courant électrique après la chute d’un pylône

TIZI OUZOU

LE MINISTRE DE L’INTÉRIEUR 

«Des décisions cruciales prises par le gouvernement»

L

eministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Salaheddine Dahmoune, a annoncé, hier à Ghardaïa, des «décisions cruciales» prises par le gouvernement pour combler le

manque de médecins spécialistes dans les Hauts- Plateaux et le Sud. Le ministre a rappelé la levée du gel sur la réalisation de 15 établissements hospitaliers

dans ces régions. Dahmoune a également évoqué des projets de jumelage entre des établissements hospita-

liers des wilayas du Nord et d’autres relevant de l’Armée nationale populaire (ANP) et des établisse- ments sanitaires des wilayas du Sud. Le ministre a, en

outre, fait état d’«incitations financières et fiscales au profit des propriétaires de cliniques privées dans ces régions, dans lesquelles les citoyens bénéficient gra- cieusement des mêmes services assurés par les établis-

sements publics». Il a, par ailleurs, précisé que des contacts étaient en cours pour faire venir des spécia- listes étrangers dans ces régions et faire en sorte que les spécialistes formés en Algérie exercent dans ces

régions pendant cinq ans.

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HORIZONS •Dimanche 4 Août2019

ACTUALITÉS

A LGÉRIE

AÏD EL ADHA À ALGER

Mesures spéciales pour assurer la

disponibilité de l’eau

T

outes les mesures ont été prises pour assurer l’approvisionnement continu en eau potable et le bon fonctionnement des réseaux d’assainisse- ment durant les deux jours de l’Aïd El Adha, a indiqué, hier à Alger, le directeur des ressources en eau d’Alger, Kamel Boukercha. Toutes les mesures nécessaires ont été prises, en coordina- tion avec la Société des eaux et de l’assainisse- ment d’Alger (Seaal), afin d’éviter les coupures et perturbations d’alimentation en eau potable ainsi que les services d’assainissement durant les deux jours de l’Aïd El Adha, et ce, à travers la mobili- sation d’équipes de permanence dans toutes les communes de la capitale, a assuré Boukercha dans une déclaration à l’APS. Le même responsable a évoqué la création d’une cellule de suivi au niveau du siège de la Seaal, composée de cadres et de directeurs du secteur, et chargée du suivi des rapports sur l’état d’approvisionnement en eau potable durant les deux jours de l’Aïd, en vue d’assurer un approvisionnement régulier en eau potable, affirmant que la direction s’engage à garantir la qualité du service public avec tous les moyens dont elle dispose. Durant le premier jour de l’Aïd, le volume de consommation de l’eau atteint son pic de consommation quotidienne, a-t-il ajouté, affirmant la disponibilité des infra- structures d’eau à assurer l’approvisionnement en eau potable. S’agissant de l’assainissement, Boukercha a précisé que des équipes d’interven- tion seront mobilisées à travers les différentes communes de la capitale, pour opérer dans les meilleures conditions l’évacuation des déchets issus de l’abattage. Par ailleurs, il a annoncé la mobilisation de permanences au niveau des sta- tions d’assainissement. Ces permanences seront chargées de l’opération d’assainissement au niveau des stations d’épuration d’Alger et remé- dieront à tout imprévu.

ALIMENTATION EN EAU POTABLE À BOUIRA

L’ADE recense

plusieurs points noirs

P

lusieurs points noirs constatés au niveau du réseau d’alimentation en eau potable ont été recensés par l’Algérienne des eaux (ADE) de Bouira qui compte établir des fiches techniques et faire des propositions, afin de mettre fin aux carences enregistrées dans quelques localités de la wilaya qui souffrent du manque d’eau, a indiqué hier le directeur local de l’ADE, Ramdane Haouchène. «Nous avons recensé au total 17 points noirs derrière le problème de manque d’ali- mentation en eau potable dans quelques com- munes de la wilaya, à savoir notamment les vil- lages Madarsa et Azaknoun, relevant de la com- mune d’El Adjiba (est de Bouira), Ouled Maâkassi (El Asnam), Hlassa, Haama Izebjane, Oued Khmis, Aboulil Thala Miha relevant de la commune d’Ouled Rached (sud-est de Bouira)», a expliqué à l’APS Haouchène. Les localités de Thigmith, Thilioua, Thalamine et Boumnazel (Ahl Laksar), Ichihane (Bechloul), Kalous (Aomar), Chaïba (Aïn Lahdjar), Ighil Izougaghen, Guentour, Tanchit et Ifthissane souffrent aussi du manque d’eau potable, a précisé le même respon- sable. Pour combler ce manque, l’ADE entend faire des propositions et établir des fiches tech- niques en vue de les présenter à la direction des ressources en eau (DRE), a indiqué Haouchène avant d’ajouter qu’«une partie des opérations sera réalisée dans le cadre des programmes sectoriels de développement, alors que l’autre sera prise en charge dans le cadre des programmes communaux de développement». Ces projets porteront notam- ment sur la réalisation de stations de pompage, de réseaux et de réservoirs, ainsi que sur le captage de la source d’Aghbalou. Des travaux de raccor- dement aux conduites principales seront égale- ment réalisés dans le cadre de ces opérations visant à renforcer l’alimentation en eau potable, a-t-il expliqué. Fin juillet dernier, le directeur local de l’ADE avait indiqué qu’une enveloppe financière de l’ordre de 1,3 milliard avait été allouée à la réalisation de 38 projets visant à ren- forcer le réseau de l’alimentation en eau potable à travers plusieurs communes de la wilaya. Sur les 45 communes que compte la wilaya de Bouira, 43 sont alimentées et raccordées aux systèmes des grands transferts des deux barrages de Koudiet Acerdoune et de Tilesdit.

OUARGLA

18 points de vente de moutons de l’Aïd

D

ix-huit points de vente de moutons de l’Aïd El Adha ont été retenus dans la wilaya d’Ouargla, a-t-on appris jeudi der- nier auprès de l’Inspection vétérinaire de la wilaya. Susceptibles de satisfaire la deman- de et contribuer au contrôle du cheptel, ces points de vente ont été ouverts dans 18 communes, dont Ouargla et Touggourt, ainsi que les plus grandes agglomérations urbaines de la wilaya, a précisé l’inspecteur vétérinaire, El Bouti Khamra. Le respon- sable a fait part aussi de la désignation de trois points autorisés pour l’abattage, mis à la disposition des citoyens au niveau des abattoirs des communes d’Ouargla et Tébesbest (wilaya déléguée de Touggourt) et Hassi Messaoud. Afin de protéger la santé du citoyen, des instructions ont été données aux présidents des Assemblées populaires communales, en coordination avec la Direction des services agricoles, pour charger des vétérinaires du contrôle du cheptel à sacrifier, des points de vente et de la santé des bêtes à immoler, a-t-il fait savoir. Une brigade mobile, composée de vétérinaires et de techniciens de la santé (des secteurs public et privé), a été mise en place pour effectuer des tournées à travers les marchés et points de vente, ainsi que la mobilisation des équipes d’hygiène relevant des communes pour la collecte et le trans- ports des restes des sacrifices aux centres d’enfouissement techniques, a-t-il ajouté.

Les services spécialisés entendent organi- ser, par souci de protéger la santé humaine et sensibiliser les citoyens sur les dangers du kyste hydatique et de certaines maladies animales, des campagnes de sensibilisation sont organisées à travers la radio locale sur ces maladies et les voies et moyens de s’en prémunir.

MARCHÉ DE GROS DES FRUITS ET LÉGUMES D’EL KERMA (ORAN)

Réalisation prévue de 7 chambres

froides

S

ept chambres froides, d’une capacité globale de 1.820 mètres cubes, seront réalisées au niveau du marché de gros des fruits et légumes d’El Kerma (Oran), a-t-on

appris du directeur général du marché, Boussaâda Kaddour Abdelhak. Une surface

de 3.000 m2 sera réservée à l’intérieur du marché pour la réalisation des chambres froides de 260 m3chacune, destinées aux commerçants de fruits, surtout que cette année a vu une abondance en production de

fruits, d’où la nécessité de les stocker pour éviter leur pourrissement, a-t-on indiqué.

Selon Boussaâda, l’étude a été achevée et les travaux seront entamés en septembre

prochain, une fois les procédures administratives accomplies pour un délai de

réalisation de six mois. Une enveloppe de 100 millions DA du budget de l’entreprise est consacrée à la réalisation de ce projet.

Ces chambres s’ajoutent à 20 autres d’une capacité globale de 3.200 m3, soit une moyenne de 160 m3par chambre destinés

au stockage des dattes, a fait savoir le directeur général du marché de gros des fruits et légumes d’El Kerma. La quantité

de légumes est estimée, chaque jour au niveau du marché de gros de fruits et légumes d’El Kerma, à 610,6 tonnes et des

fruits à 1.065,7. Cet espace commercial enregistre 240 concessionnaires agréés en

fruits et légumes et 20 autres en dattes.

D

ans des points de vente à tra- vers les communes de Birtouta et Boufarik, la réti- cence des clients alimente la crainte. «Cette année, les gens achètent peu.

D’habitude, une semaine ou dix jours avant l’Aïd, j’ai déjà vendu plus de la moitié du cheptel. Or, jusqu’à présent, je n’ai «écoulé» qu’un tiers des bêtes ramenées», confie Saïd, un reven- deur qui garde une soixantaine de moutons dans un champ de blé moissonné à Birtouta.

Il propose des moutons à 53.000 DA avec une ristourne de 1.000 DA pour ceux qui savent marchander. Quelques moutons avec des numéros de couleur rouge indiquent que la bête est déjà vendue. Certains ache- teurs préfèrent que leurs moutons soient gardés et nourris jusqu’à la veille de l’Aïd.

«Nous ne voyons pas d’inconvénient que l’acheteur laisse son mouton pour venir le prendre, un ou deux jours avant le jour du sacrifice de l’Aïd», ajoute notre interlocu- teur. «La majorité des clients préfère ache- ter le mouton un peu tôt.

On le laisse chez le maquignon, mais sans aucune majoration du prix de vente», assure le revendeur. Comme tous les autres, il préfère une telle concession pour pouvoir vendre le maximum et songer à acheter d’autres têtes. Plus loin, à quelques cen- taines de mètres, au quartier dit El Kahla, un revendeur repousse des bêtes apeurées vers le grand garage d’une villa. Ce sont des moutons dont le prix varie de 53.000 à 65.000 DA. Selon lui, «ils ont été achetés de la région de Messaâd, située entre Djelfa et Laghouat.

LES MÉDIAS POINTÉS DU DOIGT La région est connue pour la qualité de son cheptel». Ce sont des ovins de race, d’une corpulence remarquable. L’un d’entre eux semble fasciner un client, mais celui-ci finit par quitter l’entrepôt à l’an- nonce du prix du mouton. «Ce n’est pas à la portée de tout le monde. Six millions de

centimes, ça dépasse mes moyens», mau- grée le sexagénaire qui part voir ailleurs.

Sofiane, autre revendeur, a jeté son dévolu sur une bergerie où les moutons sont sépa- rés en fonction des prix qui s’échelonnent de 35.000 à 53.000 DA. «La vente est très faible. C’est la faute aux médias qui répè- tent en boucle que le mouton est très cher», s’indigne-t-il. «Lorsque le citoyen entend cela à la télévision surtout, il boude les points de vente», explique Sofiane très remonté contre les médias. L’homme ne comprend rien. «Je pratique ce métier depuis plus de quinze années. Cette année, les prix ont baissé. Un mouton vendu 50.000 DA l’an dernier est cédé à 46.000 ou 47.000 DA», fait-il remarquer. Il ne se contente que de1.000 DA supplémentaires sur le prix de vente d’un mouton gardé dans l’enclos jusqu’à l’Aïd.

Pas loin de lui, un homme portant barbe et qamis, met en vente une cinquantaine d’ovins de différentes tailles. Le moins cher coûte 38.000 DA et le plus onéreux se négocie à 55.000 DA. Se présentant comme éleveur, il relève aussi la rareté des clients.

Selon lui, «les choses s’aggravent d’année en année». «Il ne s’agit pas de faiblesse du pouvoir d’achat. «Les gens s’éloignent de plus en plus de la voie de Dieu», assène-t- il. Il estime par contre que les prix vont baisser durant les trois derniers jours avant la fête de l’Aïd. «Les revendeurs-spécula- teurs risquent autrement de grosses pertes s’ils ne se «débarrassent pas» de leurs mou- tons», affirme-t-il. A Boufarik, Hamid  a entassé une centaine de moutons ramenés de Djelfa, un mois avant l’Aïd pour les revendre à de fidèles clients. Le mouton se vend à partir de 49.000 DA comme l’année dernière. «Ce n’est pas facile de garder 100 à 150 têtes pendant un mois. Il suffit qu’un mouton ou deux meurt, et une bonne partie du bénéfice part en fumée», se plaint-il.

Selon lui, «plusieurs revendeurs ont déjà renoncé à la vente de moutons».

nM. Benkeddada

La baisse

des ventes inquiète les revendeurs

LE CHEPTEL MIS EN VENTE CETTE ANNÉE par des éleveurs et revendeurs en prévision de l’Aïd El Adha ne semble pas susciter la ruée habituelle.

MOUTONS DE L’AÏD

ALGER

Coupure d’électricité jeudi dans plusieurs communes

U

n incident technique sur les lignes haute tension du Gestionnaire du réseau de transport de l’électricité a été enregistré, jeudi dernier à 21h08, a indiqué un communiqué de la Direction de distribution d’El Harrach relevant de la Société de distribution de l’électricité et du gaz d’Alger (SDA). Cet incident a causé une coupu-

re de l’alimentation électrique dans les communes de Bordj El Bahri, Aïn Taya, Heuraoua, El Marsa, Tamentfoust, Bordj El Kiffan (Dergana, Benzerga et Doum) et Rouiba (cité 500 logts LPP Medeghri, cité des Orangers et cité Castors), a précisé la même source. Toutes les équipes techniques de la Direction de distribution d’El Harrach ont été immédiatement dépêchées pour procéder au rétablissement du cou- rant à partir de 22h et le rétablissement final pour toutes les localités citées s’est fait à

partir de 4h du matin, a ajouté le même communiqué.

Photo : Fouad S.

Ph : Fouad S.

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SAHEL : Niamey salue les succès de la lutte contre le terrorisme dans la région

Le président du Niger, Mahamadou Issoufou a salué, vendredi dernier, dans un message à l’occasion de l’an- niversaire de l’indépendance, le suc- cès de l’armée et des forces alliées dans la lutte contre le terrorisme au Sahel, assurant que ces succès ont permis de neutraliser «un nombre important d’éléments terroristes et de détruire leurs bases». En outre, «la mutualisation des forces» »au sein de la Force mixte multinationale (Niger, Nigeria, Tchad et Cameroun) et de la Force du G5-Sahel (Mauritanie, Mali, Niger, Burkina Faso et Tchad), «s’avè- re être efficace dans la lutte contre les groupes terroristes et criminels», a-t-il dit.

VENEZUELA : Pouvoir et opposition s’engagent à trouver une solution constitutionnelle

Les délégués du président vénézué- lien Nicolas Maduro et de l’opposant Juan Guaido s’engagent à trouver une solution constitutionnelle à la crise poli- tique que traverse le pays, a déclaré vendredi dernier le gouvernement nor- végien, qui fait office de médiateur, après une nouvelle session de discus- sions à La Barbade. L’opposition déclare que son objectif est d’obtenir le départ de Maduro du pouvoir et de nouvelles élections. Mais, le président Nicolas Maduro refuse catégorique- ment de démissionner. Selon lui, les pourparlers inter-vénézuéliens doivent aboutir à une «coexistence démocra- tique» entre le pouvoir actuel et l’oppo- sition.

AFGHANISTAN : Reprise des négociations de paix entre Washington et les talibans

Un nouveau cycle de pourparlers entre les Etats-Unis et les talibans a débuté hier à Doha, selon les talibans, en vue d’un accord avant l’élection présiden- tielle afghane, prévue le 1erseptembre pour permettre le retrait des troupes américaines en Afghanistan après 18 ans d’intervention. «Nous avons fait beaucoup de progrès. Nous parlons», a assuré vendredi dernier Trump aux journalistes. En échange d’un désen- gagement militaire, les Etats-Unis exi- gent des talibans qu’ils s’engagent à un cessez-le-feu et coupent tout lien avec le groupe jihadiste Al-Qaïda.

Nicolas Maduro, président vénézuélien :

«Les mers du Venezuela seront libres, souveraines et indépen- dantes, nous les naviguerons comme nous le souhaitons.»

En bref

TUNISIE

La bataille de

la présidentielle lancée

L

’échéanceprésidentiel- le arrive à grands pas.

Vendredi der- nier, au moins neuf prétendants

ont déposé leur dossier au siège de l’Instance indépendante chargée des

élections (Isie) pour participer au scrutin anticipé du 15 septembre qui permettra d’élire un successeur

au chef de l’Etat décédé, Beji Caïd Essebsi.

Initialement prévue en novembre, l’élection a été avancée à la suite de la mort, survenue le 25 juillet,

du premier Président élu démocratiquement au suf- frage universel. Parmi les candidats, l’homme d’af- faires et magnat des médias, Nabil Karoui, récem- ment inculpé pour blanchiment d’argent, se présente

à la course, à la faveur de la non-promulgation par le défunt président du code électoral, adopté à la mi-

juin par le Parlement, interdisant à toute personne ayant octroyé «des avantages quelconques en numé- raire ou en nature» à des citoyens l’année précédant le scrutin, à se présenter. Ancien opposant au prési-

dent déchu Zine el Abidine, Ben Ali Mohamed Abbou, actuellement chef de file du Courant démo-

crate, ou «Tayyar», Abir Moussi, pasionnaria de l’ancien régime du dictateur déchu Zine el Abidine

Ben Ali et prônant l’exclusion des islamistes dont ceux du parti Ennahdha, se sont officiellement enre-

gistrés dans la course. Les candidats ont jusqu’au 9 août pour déposer leur dossier. Le 31 août, l’Isie annoncera la liste définitive de ceux qu’elle a rete-

nus et la campagne se déroulera du 2 au 13 sep- tembre. Les résultats préliminaires seront annoncés le 17 septembre, selon le calendrier électoral dévoilé à la presse par Nabil Baffoun, président de cette ins- tance. La date du deuxième tour de la présidentiel- le, qui n’a pas été décidée, devrait se tenir avant le 3 novembre, selon Baffoun. Des partis politiques ont

exprimé leur soutien à ce calendrier, tandis que d’autres, comme le parti Ennahdha, ont souhaité

repousser la présidentielle.

nR. I.

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M ONDE

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HORIZONS •Dimanche 4 Août2019

n Horizons : 04-08-2019 - Anep 1925004036

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LE DIALOGUE FINIT TOUJOURS PAR PAYER. Le Soudan, confronté à une crise majeure, peut enfin souffler et s’enga- ger dans la dernière ligne droite.

A

prèsdeux jours au terme de négo- ciations entre le Conseil militaire et l’Alliance pour la liberté et le chan- gement (ALC), instituant en juillet un conseil souverain de 11 membres (5 civils et 6 militaires), un accord a été rapidement trouvé pour acter le transfert du pouvoir aux civils. «Les deux délégations sont tombées pleinement d’ac- cord sur la déclaration constitutionnelle», a révé- lé, à la presse hier à l’aube, le médiateur maurita- nien de l’Union africaine, Mohamed El Hacen Lebatt. L’accord sera signé au cours d’une céré- monie. Il est acquis qu’un grand pas a été franchi dans le règlement négocié et rapide de la crise politique, suscitant peu après cette annonce une déferlante humaine en liesse. Une foule impres- sionnante s’est immédiatement présentée devant la salle de négociations brandissant des drapeaux soudanais. Le Soudan en marche vers le change- ment entend régler toutes les questions en suspens jugées «sensibles». Il s’agit de la définition des pouvoirs du Conseil souverain, du déploiement des forces de sécurité et de l’immunité de géné- raux impliqués dans la répression de la contesta- tion, notamment lors de la dispersion meurtrière du sit-in devant l’armée le 3 juin à Khartoum.

«Nous nous sommes mis d’accord sur des ques- tions sensibles relatives à la sécurité, à l’indépen- dance de la justice et sur les pouvoirs du gouver- nement, de même que sur le Conseil souverain», a précisé un des leaders de la contestation, Ibrahim al-Amin. «Les Forces de soutien rapide

seront placées sous l’autorité du chef des forces armées», a ajouté un autre responsable protesta- taire, Monzer Abu al-Mali. Le dossier brûlant des victimes de la répression pèse lourdement sur les négociations initialement prévues mardi passé et finalement repoussées après la mort lundi dernier de six personnes dont quatre lycéens à El-Obeïd (Centre), lors d’une manifestation contre les pénuries de pain et de carburants. Jeudi dernier, quatre autres personnes réclamant justice lors d’un rassemblement à Omdourman, près de Khartoum, ont été tuées. Ces décès ont suscité une vague de réprobation générale. Le bilan de la répression est lourd, au moins 127 morts, selon le comité de médecins proche de la contestation.

Une enquête officielle a conclu à l’implication de membres des Forces de soutien rapide (RSF), les- quelles ont nié toute responsabilité et dénoncé

une manipulation. Vendredi dernier, le Conseil militaire a annoncé l’arrestation de neuf paramili- taires des RSF accusés d’être impliqués dans la mort des lycéens. «Une enquête a été ouverte sur les événements d’El-Obeïd et sept membres des RSF ont été limogés et remis à la justice civile pour être jugés», a déclaré le général Chamseddine Kabbachi, porte-parole du Conseil militaire. Ils sont désormais 9 accusés au total membres de la puissante organisation dirigée par le numéro 2 du Conseil militaire, Mohammed Hamdan Daglo. Le Soudan entend toutefois tour- ner la page de l’ère contestée du président déchu, Omar El Béchir. Il est important de souligner le rôle décisif de  l’Union africaine qui rappelle encore une fois que l‘Afrique est capable de régler les différends africains par les Africains.

nL. C.

Accord entre le Conseil militaire et le mouvement de contestation

SOUDAN

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