Prise en charge des patients
dépendants de drogues illicites
objectifs
connaitre
Les drogues illicites utilisées en France et leur classification
Les différents types de patients consommateurs
Les modes de consommation
Les médicaments de substitution
Les commorbidités
Le sevrage
Les coprescriptions médicales possibles
La femme enceinte (toxicomanie et substitution)
Les autres moyens de prise en charge:
relation, partenariat, réseaux
Séminaire
Prise en charge de patients dépendants de drogues illicites
Déroulement de la journée
8H45-9H00 Accueil
9H-9H30 Plénière
9H30-10H15 Atelier: les produits
10H15-10H30 Pause
1OH30-12H-15 Atelier:MSO-TSO
Après midi
Atelier
14H-15H BHD
15H-15H30 Méthadone
15H30-16H Grossesse et TSO
16H-16H15 Pause
16H15-17H Plénière les réseaux
MEDICAMENTS ET TRAITEMENTS DE SUBSTITUTION DES OPIACES
Les médicaments de substitution des opiacés (MSO) sont
la méthadone et la buprénorphine haut dosage (BHD)
Les traitements de substitution des opiacés (TSO) ne se limitent pas à la prescription de MSO, mais
comportent la notion de prise en charge globale et d’alliance thérapeutique avec le patient
Les TSO constituent une pratique, les MSO ne sont que des moyens.
MSO : quelques chiffres
150 000 à 180 000 patients toxicomanes à l’héroïne et/ou cocaïne « à problèmes ».
Environ 100 000 patients substitués :
80 % par BHD ( soit entre 72 000 et 85 000 patients)
20 % par méthadone (entre 11 000 et 17 000 patients).
3% des médecins généralistes prennent en charge 50% des TSO
MSO : quelques chiffres
63 000 patients seraient inscrits dans une démarche de soins durables.
¼ reçoit des prescriptions de BHD de manière intermittente.
6 % détourneraient la BHD (25 % de la BHD prescrite ?).
RESULTATS OBTENUS PAR
LES TSO
REDUCTION DE LA MORTALITE
Diminution des décès par overdoses :
5 fois moins entre 1994 et 2002
505 décès constatés en 1994 contre 120 (poly consommation) ou 71 (héroïne seule) en 2000 .
REDUCTION DE LA MORBIDITE
Effondrement des pratiques d’injection IV :
70 à 80 % en 1995 avant les TSO,
14 à 20 % en 2003.
REDUCTION DE LA MORBIDITE
VIH : réduction importante du nombre de contaminations par le VIH (politique de réduction des risques+++).
REDUCTION DE LA MORBIDITE
Hépatite C : meilleur accès au traitement et taux de rétention plus élevé dans le système de soins.
REDUCTION DE LA MORBIDITE
Amélioration des grossesses :
taux de prématurité : 30 % avant les TSO, 12 % aujourd’hui.
meilleure qualité du lien mère-enfant.
SITUATION SOCIALE ET INSERTION
Amélioration de la situation sociale (logement, revenus) chez la moitié des patients traités.
Diminution de la délinquance :
17 000 infractions à la législation des
stupéfiants (ILS) concernant l’héroïne en 1995
5 000 en 2003.
Sources
OFDT : Drogues et dépendances :
indicateurs et tendances 2002 et 2005.
ANAES : conférence de consensus juin 2004 « Stratégies thérapeutiques pour les personnes dépendantes des opiacés : place des traitements de substitution ».
LES RÉSEAUX
Les réseaux de santé représentent le cadre idéal d’une prise en charge globale
multidisciplinaire.
Coordination entre les différents acteurs du soin : médecins généralistes,
pharmaciens,CSST (Centres Spécialisés de Soin aux Toxicomanes), psychiatres,
psychologues, partenaires sociaux(assistante
Les réseaux apportent un soutien au médecin généraliste
prescripteur et s’appuient sur lui pour assurer le relais en ambulatoire
Les réseaux permettent une collaboration étroite entre médecins prescripteurs et les autres intervenants , l’objectif étant la prise en charge globale du
Les réseaux doivent permettre
la collaboration entre médecin - conseil de la CPAM ,médecin prescripteur,
pharmacien, patient
Les réseaux assurent la formation et l’actualisation des connaissances ainsi que la rencontre d’autres professionnels..