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Syndicats professionnels

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1 . v i u m / ^ f , y u a u \ - u o T U U U i

Cinquième année. — N" 9

P r i x du numéro 10 centimes

Les consulats suisses à l'étranger reçoivent le journal.

Mercredi 28 Janvier 1891

B u r e a u x : R u e Neuve, 19

ABONNEMENTS

Un l u : Six mois Slt!>>r* R fi. 3 fl Union postale . Vi > fi

ANNONCES

Provenant de Id Suisse . . '2(1 et. !a ligm

» ' de l'étranger. . 45 » » mon posiaie . ιζ > η >· . _ · _ . Vlininmni d'une annonce 50 centime..*

,,„ . , . , , , , . , Paraissant le mercredi et Io samedi, a Bienne , ,

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O r g n n r A T lit S o e ï é l i * î » j i « - r e n i i i < o i i i » l e « l e s :Mi3«i»3c-iu M ( I C I J s e r a , « l « s a^'iiiisiaSii-eM <!e e o n i m e r c e , d e s B u r e a u x «le e o t B i r ô I e e t d e s S j m S - e w i f c i i s d M t t t r i e l s .

Syndicats professionnels

La question des apprentissages

La question des syndicats profession- nels, posée devant le Grand Conseil ge- nevois par le projet de M. Delrieu défendu récemment par M. Favon, puis par un pro- jet du Conseil d'Etat que nous avons re- produit dans noire dernier numéro, sus- cite, dans les journaux genevois, des polé- miques au courant desquelles nous nous proposons de mettre nos lecteurs.

Le Journal de Genève, qui, comme on le sait, est opposé aux syndicats obliga- toires, examine dans son numéro de ven- dredi dernier, les arguments développés au Grand Conseil en faveur de ces insti- tutions, et après avoir rappelé, — comme nous avons déjà eu souvent l'occasion de le faire — que le Code fédéral des obli- gations et l'article 31 de la Constitution fédérale s'opposent à ce qu'il soit apporté des entraves à la liberté des contrats, écrit ce qui suit concernant l'organisation des typographes citée comme exemple.

« Voyons donc quels sont les effets de l'organisation syndicale de l'industrie typo- graphique et quelles conclusions on peut ti- rer Je l'exemple· choisi.

« Les conditions du travail dans les impri- meries de notre ville sont fixées par un tarif élaboré d'un commun accord entre les pa- trons et les ouvriers. Il existe, parmi ces derniers, une société typographique gene- voise, section de la fédération des typogra- phes de la Suisse romande, qui interdit à ses membres de travailler dans les ateliers où ce tarit n'est pas appliqué. Quant aux patrons, ils ne sont pas syndiqués, et chacun d'eux a été appelé individuellement à accepter ce ta- rif. Un seul a refusé de le faire et a conservé sa liberté. On peul donc, d'après ce qui se passe dans l'industrie typographique, juger assez exactement de ce qui se passerait dans toutes les industries sous le régime des rè glements de travail obligatoires.

« Le tarif en vigueur fixe les prix du tra- vail aux pièces, et arrête à 5 fr. 50 par jour el salaire minimum de l'ouvrier travaillant

« en conscience » soit à la journée. Il limite à dix heures la journée normale de travail, la besogne faite aux pièces ou à l'heure dans les heures supplémentaires ayant droit à une gratification de 50 %•

« L'un des buts de la fédération des typo- graphes de la Suissj romande est de « s'op- poser par tous les moyens au travail de la composition par les femmes ». Les ateliers dans lesquels travaillent des membres de cette société ne jj-uvent employer des ou- vriers du sexe féminin. Enfin le nombres des apprentis est limité à un seul pour les ateliers n'employant en moyenne que dix ouvriers, à deux pour ceux qui en emploient un nom- brejsupérieur. Nous insistons, avec M. Favon, sur cette clause qui est, comme on le verra, d'une importance capitale.

« Elle est très rigoureusement appliquée.

Nous en savons quelque chose, nous qui, à deux reprises, avons tenté en vain d'obtenir pour des jeunes gens employés comme mes- sagers dans nos bureaux le droit d'occuper leurs trop longues heures de loisir à s'initier aux mystères de l'art typographique dans les ateliers où s'imprime notre journal. Ils pas- sent une grande partie de leurs journées au- près des compositeurs, à bailler ou a regar- der voler les mouches, mais il leur est inter- dit de s'approcher d'une case ou de prendre en mains un composteur.

« L'apprentissage dure trois ans, au bout desquels l'apprenti subit un examen.

Enfin une commission arbitrale permanente connaît des constestations qui peuvent lui être soumises à l'occasion des dispositions du tarif ou des cas non prévus.

« Il est certain que cette organisation a pour effet d'assurer aux typographes une si- tuation préférable à celle de beaucoup d'au- tres ouvriers. Les salaires fixés par le tarif sont relativement élevés, et la restriction de la concurrence résultant de la limitation du nombre des apprentis en prévient l'abaisse- ment lors du renouvellement des conventions avec les patrons. Les contestations entre ces derniers et leurs ouvriers sont rares et se terminent à l'amiable. Enfin la plupart des typographes gagnent largement leur pain de chaque jour, et beaucoup d'entre eux peu- vent mettre de côté un petit capital pour leurs vieux jours.

« Voilà le beau côte de la médaille. En voici le revers : L'organisation esquissée ci- dessus ne profite que très faiblement à la

population genevoise. Les apprentis, formés en nombre trop limité dans le pays, ne suf- fisent pas à assurer le recrutement de la pro- fession. On a calculé qu'ils ne compensent pas même les vides causés par les décès. Les patrons sont obligés, pour remplir leurs ate- liers de faire venir des ouvriers formés-dans des pays où l'apprentissage est libre ou moins étroitement limité. Dans les quelque vingt ateliers typographiques de notre ville et de la banlieue, il n'y a guère qu'une soixantaine d'ouvriers inscrits sur le tableau des élec- teurs genevois. Encore, pour se rendre compte de la somme de travail fournie par la typographie à la population originaire du pays, faut-il déduire de ce chiffre, qui dimi- nue de jour en jour et deviendra bientôt tout-à-fait insignifiant, tous ceux qui 'ie sont genevois que par naturalisation. La popula- tion indigène se trouve ainsi privée d'un tra- vail rémunérateur et qui convient paifaite- ment à ses aptitudes. Les femmes, en parti- culier, sont complètement exclues d'une pro- fession qui n'exige pourtant aucune force musculaire, et dans laquelle elles arrivent à gagner, dans d'autres pays, des salaires re- lativement élevés.

« On peut, maintenant, juger de ce qui se passerait si le système était généralisé et si les conditions de travail arrêtées par les syn- dicats de patrons et d'ouvriers étaient ren- dues obligatoires pour toutes les industries.

Les syndicats, compétents, d'après le projet, pour fixer les conditions du recrutement de leur profession, agiraient toujours, l'exemple des typographes est là pour le prouver, de manière à rendre la concurrence aussi diffi- cile que possible.

« Et nous verrions bientôt se former, à côté d'une aristocratie d'ouvriers privilégiée, largement rémunérée, recrutée surtout par voie d'immigration, un formidable proléta- riat d'enfants du pays, qui, après avoir frappé en vain à toutes les portes des professions lucratives, seraient réduits à émigrer ou à tendre la main. Quoi qu'on en dise et quel- ques précautions que l'on prenne, les syndi- cats obligatoires ne seront autre chose, sous un autre nom, que les corporations privilé- giées de l'ancien régime, dont l'abolition a été la grande conquête sociale de 1789. Ce que M. Favon nous propose, ce n'est pas une révolution économique, c'est la contre-révo- tion. s

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38 LA FÉDÉRATION HORLOGÉRE SUISSE Nous ne sommes naturellement pas en

mesure de contrôler l'exactitude des ren- seignements que donne le Journal, sur le rôle joué, à Genève, par l'association des typographes. Jugée au point de vue spé- cial du recrutement des ouvriers de cette branche, il faudrait croire, d'après ces renseignements, que la fédération des typographes de la Suisse romande aurait fixé, d'une façon peu intelligente, la pro- portion du nombre des ouvriers et de ce- lui des apprentis, puisque ces derniers, une fois formés, n'arrivent pas à combler les vides causés par la mort ou les dé- parts et, qu'en fin de compte, l'immigra- tion étrangère des ouvriers faits, forme- rait l'appoint nécessaire pour maintenir au complet l'effectif des ateliers. Insis- tons sur ce point, que les patrons impri- meurs genevois ne sont pas syndiqués, ce qui les met dans une situation défa- vorable dans la défense de leurs droits et les expose à se faire battre en détail.

Mais de là à en tirer un argument va- lable contre les syndicats professionnels il y a loin; même on peut dire que pa- reille chose ne pourrait se· produire dans des syndicats normalement organisés, puisque les groupes patronaux auraient voix, au chapitre ; tandis que sous le ré- gime actuel des organisations libres, les ouvriers peuvent, en abusant de la force que donne le nombre, imposer des règles qui, comme celle citée, sont contraires aux intérêts de notre population indigène.

. La question des apprentis et des ap- prentissages est une des plus délicates que les syndicat puissent être appelés à résoudre. Si, d'un côte, il est dangereux de laisser s'accroître indéfiniment le nom- bre des ouvriers dans une branche d'in- dustrie donnée, il l'est non ^moins d'en réduire le nombre par la limitation ex- cessive du nombre des apprentis, surtout si la conséquence doit en être de fermer certaines industries aux jeunes gens du pays et d'y faire entrer des ouvriers ve- nus du dehors.

11 est bien difficile de fixer des règles immuables, quant à la relation qui doit exister entre le nombre des ouvriers et des apprentis. Les besoins dépendent de l'état des affaires, du développement ou de la décadence d'une industrie, de l'in- troduction des procédés mécaniques, etc., il faut donc une certaine élasticité dans l'application des règles admises pour le recrutement des apprentis.

Il est un fait certain, c'est que les syn- dicats ouvriers ont une tendance marquée à restreindre, partout où ils le peuvent, le nombre des apprentis, dans le double but de conserver aux ouvriers existants le privilège du premier occupant et d'obte- nir la hausse des salaires par la pénurie des travailleurs. Mais c'est là un procédé empirique dont le plus clair résultat est de pousser les chefs d'industrie à rem- placer, pardes machines, les bras qui leur font défaut, ou d'attirer l'élément étran-

ger au détriment de la population indi- gène.

Pour conclure nous dirons que sous l'empire des syndicats libres, chaque groupe peut prendre isolément les me- sures qu'il juge utiles à ses intérêts par- ticuliers, sans se préoccuper le moins du monde de la question de savoir si les intérêts généraux de l'industrie n'en souf- friront pas. Sous un régime mieux or- donné, où l'étude en commun des mesu- res utiles à l'ensemble remplacerait les actes de guerre et de représailles qui il- lustrent trop souvent les rapports entre patrons et ouvriers, les intérêts de tout le monde seraient pris en considération en dehors de tout esprit d'égoïsme ou d'exclusion.

Adhésions au syndicat des fabriques d'ébauches

Depuis la dernière assemblée générale de ce syndicat, un certain nombre d'adhésions nouvelles sont parvenues à son contrôleur et viennent augmenter le chiffre obtenu, au 15 janvier.

La liste générale des fabricants d'horloge- rie suisses et français a été dressée, avec in- dication des adhérents et des non adhérents et mise à l'impression. Ge long travail d'im- primerie vient enfin d'être livré, et les listes distribuées aux personnes désignées pour taire de la propagande personnelle auprès des non adhérents.

Les nouvelles reçues des centres horlogers font espérer un bon résultat.

Syndicat des patrons monteurs de boîtes argent

aux

m e m b r e s d u d i t s y n d i c a t La chambre syndicale mixte, réunie en séance le 25 janvier 1891 à l'hôtel du Bieler- hof, à Bienne, après avoir entendu les diffé- rents rapporteurs des commissions mixtes, préposées à l'étude des tarifs ouvriers pour le tournage à la machine, le .tournage à la main et l'achevage de la boîte argent, a ar- rêté, à l'unanimité des membres présents, ce qui suit :

I. Tournage à la machine

Etant donnée la diversité des machines à tourner et les perfectionnements nombreux qui y sont journellement apportés,

Etant donnée également l'impossibilité d'établir des prix Uniformes pour les produits de ces diverses machines,

Considérant toutefois qu'il y a lieu de fixer un prix minimum, pour le travail journalier sur lesdites machines à tourner,

décrète :

il n'est établi aucun prix minimum de façons pour le travail sur les machines à tourner, par contre, le prix minimum de la journée ouvrable en est fixé à 6 fr.

II. Tournage à la main

En considération du rapport de la commis- sion mixte et après discussion approfondie des points qui n'avaient pu réunir l'unanimité des membres de ladite commission, la cham- bre syndicale mixte arrête le tarif uniforme suivant, qui entrera incontinemment en vi- gueur.

Ce tarif ne sera pas livré à la publicité, il

sera imprimé à frais communs des deux asso- ciations, et des exemplrires en seront tenus à Ia disposition des patrons et des sections ou sous-sections ouvrières qui pourront en réclamer gratuitement à l'inspecteur-contrô- leur, M. A. Châtelain, notaire à Bienne.

III. Achevage de la boîte

Etant donnée la grande diversité des prix payés aujourd'hui,

vu la difficulté d'unifier les prix de certai- nes régions avec ceux des contrées où il n'est généralement pas soulevé de réclamations pour le prix de la main-d'œivre,

considérant qu'il y a lieu d'étudier encore les moyens d'unifier dans la mesure du pos- sible, les prix de façons payés à l'ouvrier.

la chambre syndicale mixte décide, de ren- voyer à une nouvelle étude de la commission mixte le tarif des achevages. Cette commis- sion convoquée d'office pour dimanche, 22 fé- vrier prochain, à 2 heures précises de l'a- près-midi, à l'hôtel du Bielerhof, ά Bienne, se compose de :

a) du côté patronal,

MM. E. Flotron à Madretsch.

Fr. Girard-Schild à Granges.

B. Bamseyer à Villeret.

b) du côté ouvrier,

MM. Gottfried Gammenlhaler à Bienne.

Paul Aubry à Genève.

E. Pelletier au Noirmont. s Elle s'adjoindra les délégués que les sec- tions patronales et ouvrières lui assigneront;

elle s'appliquera à établir un tarif uniforme ou éventuellement des tarifs régionaux qui comprendront :

1° Les places de Genève, Neuchâtel et Bienne avec leurs environs ; Granges et So- leure avec leurs environs; Stein et Walden- bourg.

2° Les localités du district de Courtelary et de Moutier.

3° Celles des districts de Delémont, de Porrentruy et des Franches-Montagnes.

4° Enfin celle du Val-de-Travers.

Ce ou ces tarifs une fois établis seront sou- mis à la sanction de la Chambre syndicale mixte.

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Syndicat mixte

des graveurs et guillocheurs, de Bienne

et environs

La commi'sion des apprentissages croit devoir rappeler aux parents ou tuteurs, dé- sireux de placer leurs jeunes gens comme apprentis graveurs ou guillocheurs, que la convention qui existe entre chefs d'ateliers et ouvriers de cette branche d'industrie pré- voit que les apprentis qui n'ont pas fait leur apprentissage dans les ateliers du syndicat et conformément aux règles établies sont ri- goureusement repoussés à leur demande d'entrée dans nos ateliers comme ouvriers.

Tout contrat d'apprentissage délivré sans l'autorisation de la commission des appren- tissages, est considéré comme nul, confor- mément à l'article 12 de la convention du 29 avril 1888, dont voici la teneur.

Art 12. « Aucun patron ne peut engager un apprenti sans en demander l'autorisation à la commission. Tout apprentissage fera l'objet d'un contrat dont la commission four- nira le texte, et ne sera valable que revêtu de son visa. »

D'autre part, nous rappelons aux intéres- sés que toutes demandes de renseignemants doivent être adressées à M. Bourquin-Borel, président, ou àM. Jules Humbert, secrétaire de la commission.

Les chefs d'ateliers ayant des appren- tis dont les contrats ne sont pas encore en-

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LA FÉDÉRATION HUHLOGÈRE SUISSE

39

tre leurs mains, sont priés de les réclamer aux adresses ci-dessus.

Dans son assemblée du 20 janvier, la com- mission des apprentissages a, en outre, décidé

de signaler aux syndicats patronaux et ou- vriers tous ceux qui ne se conforment pas aux règles établies, principalement en ce qui concerne la fréquentation, parles élèves, de l'école de dessin, qui doit être au minimum de 4 heures ouvrables par semaine.

Un concours général de tous les élèves sera organisé incessamment, pour lequel chaque élève devra fournir des travaux exé- cutés par lui, depuis le dessin sur le papier jusqu'au travail sur plaques complètement terminé. Ces travaux devant être terminés pour le mois d'octobre, nous invitons les pa- trons à s'en occuper au plus tôt. Un avis leur donnant tous les détails relatifs au con- cours, leur sera prochainement envoyé à do- micile.

Nous engageons vivement nos ouvriers à profiter de l'occasion si peu coûteuse qui leur est offerte de se perfectionner dans l'étude du dessin, et d'augmenter ainsi leurs connaissances utiles tout en ayant un passe- temps des plus agréables.

La commission des apprentissages du syndicat des patrons et ouvriers décorateurs.

NOUVKLLES UiVKRSKS

m a r q u e s d e f a b r i q u e . — Le délai d'opposition à la loi fédérale du 26 septem- bre 1890, concernant la protection des mar- ques de fabriques et de commerce, des indi- cations de provenance et des mentions de récompenses industrielles, a expiré le 9 cou-

rant sans avoir été utilisé. En conséquence, le Conseil fédéral a déclaré sa mise en vi- gueur pour le 1er juillet prochain et ordonné sa publication dans le recueil officiel des lois et ordonnances de la Confédération.

C o n f é r e n c e o u v r i è r e . — La conférence des ouvriers suisses, réunie à Zurich le 26 courant, comptant 173 délégués, a décidé que le 1er mai doit être un jour de repos.

Elle demande l'introduction légale de la jour- née de travail de 10 heures.

U n i o n p o s t a l e u n i v e r s e l l e . — D'a- près une statistique du bureau international des postes, l'union postale embrasse aujour- d'hui des Etats, dont la superficie totale est de 87,915,689 kilomètres carrés, et dont la population est de 90,331,319 âmes.

C o n t r ô l e d e l a C l i u u x - r i e FOIIIIM. — Lundi soir a eu lieu l'assemblée générale an- nuelle des intéressés au Bureau de contrôle, sous la présidence de M. D. Fer. Les comp- tes de l'administration ont été approuvés sans observation, ainsi que ses propositions quant à l'emploi du boni de l'année, savoir une subvention de fr. 22,500 à l'Ecole de commerce, une autre de fr. 5,000 à l'Ecole de gravure et d'autres subventions de moin- dre importance.

Deux présentations ont été faites au Con- seil d'Etat pour le remplacement, au sein du conseil, de M. F. Dubois, décédé.

1/iete d e s m a r c h a n d e h o r l o g e r s ac- tuellement à la Chaux-de-Fonds à l'hôtel de la Fleur-de-Lis : Liste dressée lundi 26 janvier 1891, à 5 heures du soir : MM.

Lœwy, de la maison Alfred Stern, Vienne. — Bellak, Vienne. — Engel, Vienne.

P r i è r e d ' a d r e s s e r l e s c o m m u n i - c a t i o n s à l a R é d a c t i o n d e l a F É D É - R A T I O N H O I l I i O G I i K K S U I S S E , à B i e n n e .

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Le rédacteur responsable : Fritz HUGUENIN

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