A NNALI DELLA
S CUOLA N ORMALE S UPERIORE DI P ISA Classe di Scienze
N IKIAS S TAVROULAKIS
Sur les espaces riemanniens avec bords singuliers
Annali della Scuola Normale Superiore di Pisa, Classe di Scienze 4
esérie, tome 2, n
o3 (1975), p. 389-419
<http://www.numdam.org/item?id=ASNSP_1975_4_2_3_389_0>
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Espaces Singuliers.
NIKIAS STAVROULAKIS
(*)
Motivation.
Des
métriques
riemanniennes avecsingularités
sont utilisées souvent d’unefaçon plus
ou moinsimplicite.
Ainsi la forme dS2 = dr2+ r2 dcp2, appelée
abusivement
métrique
euclidienne de R2 en coordonnéespolaires,
est définiesur la variété à bord
[o,
etdégénère
sur le bord~0~ X ~S.
Uncas
analogue
est celui de lamétrique qui
définit une nappe
logarithmique [5].
De même l’élément linéaire d’une sur-face
développable
considéré,
parexemple,
surdégénère
sur{0}
Dans le
présent
article nous abordons des situations de ce genre en nousplaçant
à unpoint
de vuegénéral qui
consiste àenvisager
lesproblèmes
liés à la
dégénérescence
d’unemétrique
riemannienne sur un ensemble fermé rare.Notations.
est une variété Cr connexe est
paracompacte
de dimension m. Noussupposons
toujours r>4
à moins de mention expresse.Par bv (resp. t)
on
désigne l’espace tangent
en(resp.
le fibrétangent
à Unchamp
de tenseurs covariantssymétriques
dedegré 2,
donné sur’1Jm,
est noté g. La forme bilinéaire
correspondante
en v e9Y,,,
estnotée gv
ou~(~~) $’ e 13~ .
D’autrepart Ug (resp. 8)) désigne
l’ensemble(*) Indirizzo dell’A.: U.E.R. des Sciences de
Limoges,
87100Limoges.
Pervenuto alla redazione il 10 Gennaio 1974.
maximal des
points
de tels que gv soit définiepositive (resp.
tels queg~,(~, ~) ~ 0, Ve
E pour tout v EUg (resp.
pour tout vc- 8+) .
L’en-semble
Ug
estsupposé
non vide et nonidentique
àcU..
Un chemin de9Y,,,
sera dit admissible s’il est Cl par morceaux. Une
partie
Y de sera diteconnexe par arcs admissibles
si,
pour toutcouple
depoints
u et v deY,
ilexiste un chemin admissible 99:
[a, b]
- tel quegg([a, b])
cY, 99(a)
== uet
99(b)
= v.1. - Préliminaires.
Il est évident que
U9
est unepartie
ouverte de D’autrepart,
g~, étant définie
négative
sur lecomplémentaire
de8+,
il s’ensuit queS;
estune
partie
fermée deLes
composantes
connexes deUg
constituent un ensemble fini ou infini dénombrable departies
ouvertes de Soient U l’une des compo- santes connexes deUl
Y la frontière de U.Puisque U c S;
et que8+
est
fermé,
il s’ensuit U = Uw Y C 8) , donc gv
est semi-définiepositive
surY,
c’est-à-dire que g
dégénère
Nous allons nous occuper dessingularités qui
en résultent.Tout d’abord
U
étant déterminé par lechamp
glui-même,
cettedégé-
nérescence conduit à introduire un espace
topologique approprié
moyen- nantU
et g.Comme
si 99: [a, b] --> UT, a b,
est un cheminadmissible,
n’a aucune valeur
négative
pouratb,
doncl’intégrale
b
f V g(q/(t), q/(t») dt
a un sens dans le corps des réels ets’appellera
la g-mesurea
du chemin 99.
L’ouvert U étant connexe par arcs
admissibles,
soit G lapartie
maxi-male de
U qui
contient U etqui
est connexe par arcs admissibles. Pour toutcouple
depoints u
et v deG,
soite(u, v)
la borne inférieure des g-mesures des chemins admissibles de Gqui joignent u
à v. Il est évidentque e est un écart fini
[1]
sur G et détermine enconséquence
une relationd’équivalence
La fonction
é, qui
résulte de e par passage auquotient,
est une distance surl’ensemble
Gle qui
sera désormais muni de latopologie d’espace métrique correspondante.
Mais alors la restriction à U del’application canonique
G - est un
isomorphisme.
Si l’on considère lecomplémentaire
L de Udans G,
nous pouvons donc identifierGjé = (U u L)19
àU uLle et,
pre-nant la restriction
de g à G,
introduire lecouple
qui
seraappelé
un espace riemannienayant
comme bordsingulier.
Cettedéfinition laisse de côté le
complémentaire
de G dansU.
Nous verronsplus
loin dans
quel
sens onpeut
en tenircompte.
La
topologie d’espace métrique
que nous venons dedéfinir
sur(U
Uest en
général
distincte, de latopologie quotient
de( U
U c’est-à-dire de latopologie
laplus
fine rendant continuel’application canonique
del’espace topologique
sous-espace de’lJm,
sur Toutefois ces deuxtopologies
sontparfois comparables
et mêmeidentiques
dans certains cassimples.
C’estpourquoi
nous allons aborder enpremier
lieuquelques
pro- blèmes relatifs àl’espace topologique quotient Xle qui
résulte d’un espacetopologique X
par identification despoints
d’unepartie
fermée rare .F c X.Le cas le
plus
intéressant est celui où X est la variété Si.F’n
est une sous- variété propre ferméCr, r ~ 1,
de’U,,,
de dimensionn m - 1, l’espace
to-pologique quotient engendré
par identification despoints
deF n
est homéo-morphe
à un espacetopologique quotient
résultant de l’identification despoints
du bord d’une variété à bord. On se ramène ainsi au cas oùn = m -1,
mais lesproblèmes qui s’y
rattachentprésentent
desaspects
différents suivant que est à un côté ou à deux côtés dansEn deuxième lieu nous considérons
l’espace métrique
dans sesrapports
avecl’espace topologique quotient
Parmi les résultats obtenus il convient designaler
le suivant: U est com-pacte
et si elle est tout entière une classed’équivalence
suivant e, latopologie d’espace métrique
de( U
U =( U
u et satopologie quotient
sont iden-tiques.
En troisième lieu considérant un espace riemannien avec bord
singulier
nous introduisons les
géodésiques comportant
despoints
sin-guliers,
c’est-à-dire despoints
de Si l’on se donne deuxpoints quel-
conques z E U u
Lie
et U ULie,
est-cequ’il
existe une tellegéodésique (ou
éventuellement une
géodésique ordinaire) joignant
z à z’ etayant
pourlongueur
la distance
z’)?
On verraqu’il
estpossible
de donner des conditionssuf- fisantes
pour que laréponse
à cettequestion
soitaffirmative.
En
quatrième
lieu nous considérons une classeparticulière d’espaces
rie-manniens avec bord
singulier.
Ce sont les espaces pourlequels gv(~, ~)
estidentiquement
nulle en toutpoint veL,
donc aussi en toutpoint
Les difficultés relatives auxproblèmes qui s’y
rattachent sont de deux sortes : D’unepart
si l’on considère unecomposante
connexe Je deL,
l’annulationde g n’implique
pas nécessairementque
faitpartie
d’une classed’équi-
valence suivant ~O. D’autre
part,
si l’on se donne un ouvert connexeU,
ilne sera pas en
général possible
de construire unchamp g
définipositif
sur Uet s’annulant
identiquement
sur Y. Dans le casparticulier
où U est le com-plémentaire
d’une sous-variété Cr connexeF,
ces deux difficultésdisparais- sent ; l’espace
obtenu admetFIe
commesingularité ponctuelle unique.
On verra que la construction est encorepossible
dans des cas où J7est de forme
plus compliquée.
2. - Sur la
topologie quotient
résultant de l’identification despoints
d’unfermé rare.
Tous les espaces
quotient
de ceparagraphe
sont munis de leurtopologie quotient
naturelle.PROPOSITION 2.1. soient X un espace localement
compact
etparacompact,
F une
partie fermée
rare non vide de X. Dans X on considère la relationd’équi-
valence e dont les classes sont le
fermé
F et lespoints
ducomplémentaire
X - F de F dans X.
L’espace quotient qui
s’obtient ainsi paridentifi-
eation des
points
deF,
est localementcompact si,
et seulementsi,
F estcompact.
DÉMONSTRATION. Soit
l’application canonique. XIe
étantévidemment
séparé,
il sera localementcompact si,
et seulementsi, f (F)
pos- sède dans unvoisinage compact.
Nous montrons d’abord que la condition de l’énoncé est nécessaire.
Sup-
posons donc que
f (F) possède
unvoisinage compact
W et considérons unrecouvrement de F par des ouverts de X relativement
compacts
con-tenus dans Comme
(X - F, (A,»
est un recouvrement ouvert deX,
il existe un autre recouvrement ouvert
(B, (Bi) ) plus
fin et localement fini et tel que B c X - F.Supposons
que F ne soit pascompact.
Alors(Bi)
necontient aucun recouvrement fini de F.
Étant
donné d’ailleurs quechaque
ouvert de la famille
(Bi )
nepeut
être rencontré que par un nombre fini d’ou- verts de la mêmefamille,
il estpossible
d’extraire de(Bi)
une suiteBVl’
...,Bvj,
... telle que, pourtout j
E{1, 2, 3, ...}, Bvj
n 0 et queBv~
ne rencontre pas la réunionBv, U
... UPuisque
F est rare,nous pouvons choisir dans
chaque Bvj
uncompact
ne rencontrant pas F.Les
compacts
de la suiteKV2’
...,KVj,
... sontdisjoints
deux à deux et leur réunion Y est un fermé noncompact
ne rencontrant pas F. La restric- tion def
à X - F étant unhoméomorphisme, /(Y)
est un fermé contenudans T~ et ne rencontrant pas
f(F) et,
comme W estcompact, /(Y)
doitaussi être
compact,
cequi
estimpossible puisque f ( Y)
esthoméomorphe
à, Y. Cette contradiction prouve que .I’ est
compact.
La condition de l’énoncé est aussi suffisante. En
effet,
si F estcompact,
il
possède
dans X unvoisinage compact
.K etl’image f (K)
de K dansl’espace séparé XIe
est aussicompacte.
Cela prouve notre assertionpuisque f (.H)
est un
voisinage
def(F)
dansREMARQUE.
Laproposition peut
être en défautlorsque
le fermé .F’ n’est pas rare. Si l’onconsidère,
parexemple,
dansR2,
le fermé ~’ :qui
n’est pascompact, l’espace quotient correspondant
estcompact.
COROLLAIRE 2.1.1. Soient X un espace localement
compact
etparacompact,
U unepartie
ouverte de lafrontière
de U. DansU
= U on con-sidère la relation
d’équivalence
e dont les classes sont Y et lespoints
de U.L’espace topologique quotient U/O
est localementcompact si,
et seulementsi,
~7 est
compacte.
REMARQUE.
Soit encore X 2cn espace localementcompacct
etparacompact.
Si U est un ouvert de X dont la
frontière
Y n’est pascompacte,
son adhérenceU
= U u :Fpossède
dans X unsystème fondamental
devoisinages
àfrontières
non
compactes.
En
effet, quelque
soit levoisinage
W deY,
onpeut
considérer un recou-vrement localement fini
(A£)
de 5- par des ouverts relativementcompacts
de X et tels que
U A, c
yY. Nous pouvons ensuite extraire de(Al)
unesuite
Avl,
...,1 AVil
... telle queAv j m Y # 0
et queAv j
ne rencontre pasAvl
u4v,
u ... UAvj-,.
Pourtout j 2, 3, ... },
soitKv,
uncompact
con-ex>
tenu dans
Avj
r1(X - U).
La réunion Y =U
est un fermé noncompact
_ j=l
contenu dans
( U A i)
n(X - U).
Comme la frontière de( U A i)
n(X - Y)
nn
(X - U)
contient la frontière de Yqui
n’est pascompacte,
il s’ensuit que((U Al)
n(X -Y))
uU
est unvoisinage
deU
à frontière noncompacte
con-tenue dans Vu
U.
COROLLAIRE 2.1.2. Soient X un espace localement
compact
etparacompact,
U unepartie
ouverte deX,
unepartition
localementfinie
de lafrontière
7de U en
parties fermées.
DansU
= U u:F on considère la relationd’équi-
valence e dont les classes sont les et les
points
de U.L’espace
quo- tient est localementcompact
si et seulement si tous lesfermés ~Ti
sontcompacts.
COROLLAIRE 2.1.3. Soient X un espace localement
compact
et unefamille
decompacts
de Xjouissant
de lapropriété
suivante. Il existe unefamille (Ui)iEI
d’ensembles ouverts de X deux à deuxdisjoints
et tels quepour tout i El. Dans X on considère la relation
d’équivalence
e dont les classes sont lescompacts .g~
et lespoints
ducomplémentaire
deU .gi
dans X.Alors
l’espace quotient
est localementcompact.
iciIdentification
despoints
de la section nulle d’unfibré
vectoriel.Etant donné un fibré vectoriel
Y XA -% Y
à groupe0, (groupe
or-thogonal
de transformations de lesimages
d’unpoint
y EY,
relative-ment aux
homéomorphismes admissibles,
sont de la forme(p(y), e)
E A X Rq.Comme la norme euclidienne
Ilell )]
reste invariante par leschangements
ad-missibles,
il convient d’introduire la fonctiond(y, p(y))
=Il e Il qui repré-
sente intuitivement la distance » de y à la section nulle A.
Étant
donné un nombrepositifs,
soit Ye(resp.
l’ensemble des y E Y pourlesquels
d(y, p(y)) ~ E (resp. d(y, p(y)) _ e) .
La restrictionde p
àAE
définit un fibréAe - A
à groupeeq
et à fibresisomorphes
à lasphère
D’autrepart
Ye est aussi municanoniquement
d’une structure fibréeà groupe
Oa
et à fibresisomorphes
à Rq -Bf,
endésignant
parB.’
la boule6.
PROPOSITION 2.2.
Soit,
dans Y(resp.
dansY,),
e(resp. oe)
la relationd’équivalence
dont les classes sont A(resp. At)
et lespoints
ducomplémentaire
de A
(resp.
deA,).
Il existe unesurjection
continue CPt: Y telle que= A et que sa restriction à Y -
AE
soit unhoméomorphisme,
et aussiun
homéomorphisme
-* rendantcommutati f
lediagramme
f
etf e
étant lesapplications canoniques.
DÉMONSTRATION. Soit a un
homéomorphisme
de la demi-droitesur la demi-droite par
exemple l’homéomorphisme
obtenu enprenant ce(t)
= t - 8. On obtient unesurjection
continue h : enposant h(te)
= avec(~ =
1. Serapportant
auxhoméomorphismes
de défi-nition du fibré
vectoriel,
aj:W~ --~
on constate que lessurjections
dénnissent une
surjection
fibrée continueunique
cpe: dont la restriction àYE -
AE est unhoméomorphisme.
Commeqe(Ae)
=A, fqe
estcompatible
avec la relation
d’équivalence
o,. Par passage auxquotients
on obtientl’application ()?: qui
estbijective
etqui
rend commutatif lediagramme indiqué.
Il est évident que la restrictionde 99
aucomplémentaire
de
fe(Ae)
est unhoméomorphisme.
Pour prouver que cp est un homéomor-phisme
deYelee
surYle,
il sufli.t donc de montrer quecp-l applique
toutouvert U de
Yle
contenantf (A)
sur un ouvert deYefée.
Or est unouvert de Y contenant A et est un ouvert de
Ye (pour
latopologie
induite par celle deY)
contenant doncest un ouvert de
Yelee.
REMARQUE.
Il est évident que Ye est muni d’une structure deproduit + oo[.
Identification
despoints
d’une sous-variété.Nous considérons d’abord un cas
particulier.
PROPOSITION 2.3. Soit
’U,,
une variététopologique
connexe etparacompacte
de dimension q. Dans leproduit topologique
X[0, + oo[,
soit ~O la rela- tiond’équivalence correspondant
àl’identification
despoints
de’Ua
Xque X
[0,
soit une variététopologique (de
dimensionq + 1),
ilfaut
soit
compacte
et que les groupesd’homotopie
...,se réduisent à t’étément neutre.
DÉMONSTRATION. Tout d’abord
’U,
doit êtrecompacte, d’après
la pro-position
2.1.Ensuite on remarque que si
+
est une variététopolo- gique, possède
dans+ oo[
unvoisinage
U tel quex{0})
soithoméomorphe
à{01.
Choisissons un nombret,, >
0 tel que Un élément de est la classed’homotopie
,d’une
application continue f: (B;, S~-1)
-vo),
Vo E’BJq,
endésignant
parB~ et S;-1 la boule et la
sphère Il e
Cetteapplication
admet un relèvement
trivial fto:v-7(f(v),to)
dans par con-séquent
dans U -( ~q X ~0~) pour j = 1, 2,
...,q -1,
etaussi, pétant
la
première projection, f
=0,
donc = 0pour j == ], 2, ... , q -1 ~ REMARQUE. f to
définit un élément(Sq)
dans U- X101),
donc est
l’image
de parl’homomorphisme
associé à p.COROLLAIRE 2.3. Soit
’1Jq
une variétéCr,
connexe etparacompacte
de dimension q. Pour que x
[0,
soit une variététopologique,
ilfaut que ’1J q
soitcompacte,
que les groupes‘L~Q),
..., se réduisentà t’étément ne2ctre et que soit
cyclique infini.
En
effet, ’BJq
étantdifférentiable,
elle esttriangulable,
donc unepseudo-
variété combinatoire. Par
conséquent
esthoméomorphe
à unepseudovariété compacte
de Rq+l de dimension q.D’après
le théorèmed’Alexander,
une tellepseudovariété
est orientable et son groupelogie .HQ
estcyclique
infini. Comme 0pour j = 1, 2,
...,q -1,
le théorèmed’isomorphisme
de Hurewicz montre queJ’lq(’1Jq)
~Hq(’1Jq),
d’oùle résultat.
Considérons maintenant une variété
Vm
connexeparacompacte Or,
de dimension m, et
désignons
parFn
une sous-variété fermée de9J..,
dedimension
n m - 1, plate
et connexe, et telle que satopologie
interne soitidentique
à latopologie
induite par celle deOn voit facilmenet que, si
n m - 1,
lecomplémentaire ’D’m - lln
desI’~
dans9Y,,,
est un ouvert connexe. Sin = m -1, possède
auplus
deuxcomposantes
connexes.Lorsque n - m - 1,
nous dirons queFn
= est âc deux côtés ou à un côté dansflJm
suivant que le nombre descomposantes
connexes deest 2 ou 1.
Soit n = m - 1. Nous dirons que
Fn
est à un côté au senslarge
dans’U’m
si
’1Jm - Fn
est connexe et s’il existe unvoisinage
ouvert connexe deFn
danslequel
est à deux côtés. Lesgénératrices
d’uncylindre,
les méridiens et lesparallèles
ainsi que les noeuds d’un tore sont des sous-variétés à un côté au senslarge.
Soit n - m - 1. Nous dirons que
Fn
est à un côté au sens strict danssi,
dans tout ouvert connexe contenant.Fn,
lecomplémentaire
deF n
est connexe.
L’espace quotient qui
résulte deflJm
par identification despoints
desera noté Cet espace est localement
compact
si et seulement siJ~
est
compacte.
Enconséquence
pour que91,,,/F,,
soit une variététopologique,,
il faut que soit
compacte.
Soit
f : ’tYm
-~9J./F.. l’application canonique.
La restriction def
àFn
étant unhoméomorphisme,
il en résulte que, si nm - 1,
le com-plémentaire
dupoint f (Fn)
dans est un ouvert connexe.Lorsque
n =
m -1,
ce mêmecomplémentaire
est connexe si et seulement siF n
est à un côté dans~)~.
On voit donc que, dans le cas où est à un côté au senslarge
ou à deux côtés dans nepeut
pas être une variététopologique.
Lorsque
est à deux côtés dans’tYm,
nous pouvons aussi considérerséparément
les deuxcomposantes
connexesWi
etW2
de et lesdeux variétés à bord
correspondantes
et L’identi-fication des
points
de dans chacune des ces variétés donne lieu auxespaces
quotient
etL’identification des
points
du bord d’une variété à bordprésente
unintérêt
particulier,
parce que, siFn
est Cr avec 1 r+ cxJ,
y et de dimen- sion strictement inférieure àm - 1, l’espace quotient 9Y,,,/F,,
est homéo-morphe
à un espace résultant de l’identification despoints
du bord d’une variété à bord convenable. D’unefaçon plus précise,
on a le résultat suivant.PROPOSITION 2.4. Si la sous-variété
Fn
estC’’, 1 r +00,
et de dimen- sion existe unvoisinage
ouvert connexe U deFn
donnant lieuaux
propriétés
suivantes.a)
Lafrontière
U est une sous-variété Cr-’ de dimensionm - l~
plate,
connexe, et à deux côtés dansb)
Aux espacesquotient ’B1mlF n
et et aux ap-plications canoniques correspondantes
est associé un
homéomorphisme
tel que =
f (_Fn )
et que sa restriction aucomplémentaire
desoit Cr-1.
DÉMONSTRATION. F n possède
unvoisinage
ouvert Y muni d’une struc- ture de fibré vectoriel Cr-1 à groupeem-n (groupe orthogonal
de transforrna- tions de[6]
Se
rapportant
à laproposition 2.2,
on définit U par la conditiony e 1I«
~d(y, ~( y) ) C £.
C’est un ouvert connexepuisque I’n
est aussi connexe.D’autre
part
la frontière de U est munie d’une structure fibréeCr-1,
f à groupe
em-n
et à fibresisomorphes
à~~ ~~ = 1~.
Donc est une sous-variétéplate
connexe de dimension m -1.Puisque
soncomplémentaire comporte
deux ouverts connexesdisjoints,
à savoir U et’lJm
-U,
il s’ensuit bien que est à deux côtés dansNous définissons maintenant
a(t)
de lafaçon
suivante: Choisissons unnombre considérons la fonction
numérique fl(t)
obtenue enposant
La fonction a s’obtient en
posant
et détermine un
difféomorphisme C°°,
dont la restriction à
[to, +oo[
estl’application identique.
Parconséquent l’application
qequi
s’en déduit est C-r-1 et se réduit àl’application identique
sur Nous pouvons donc définir en
posant
qJm(Y)
=CPe(Y)
pour y EYB - Yto
etcpm(Y)
= y pour tout autre y. Par pas- sage auxquotients,
nous obtenons bien unhoméomorphisme 99
rendantcommutatif le
diagramme
et
répondant
aux conditions de l’énoncé.COROLLAIRE 2.4.1.
Supposons
que soitCr,
1 c r c-E-
00, et à un côtéau sens strict dans Il existe un
voisinage Y
de muni d’une struc-ture
fibrée
Y -~- àfibres
R =-]-
00,+ oo[
et à groupe01= f 1, -1~.
La
frontière de
l’ouvertU, défini
pard(y, p(y) ) ë,
est une variétéCr,
revêtement à deux
feuillets
deF m-l’
etY 8 possède
une structure deproduit
En outre il existe un
homéomorphisme
tel que = et que sa restriction au
complémentaire
desoit Cr par
rapport
à cette structureproduit (mais
C-1 parrapport
à la struc-ture Or de
départ).
La démonstration s’obtient en
prenant to
> e et définissant d’abord{3,
et ensuite ex,
COROLLAIRE 2.4.2.
Supposons
que soitCr, 1 r +00
et à un côtéau sens
large
ou à deux côtés dans Il existe unvoisinage
Y deayant
une structure de
produit
C’’(par rapport
à la structure CT dedépart)
X
]-
oo,+ 00[.
La sous-variété est réunion de deuxcomposantes
connexes
.I’m_1
X{- 8}
etF m-l
X{ 8}
et l’on a unhoméomorphisme
et que sa restriction au com-
REMARQUE.
Le cas où-F~_i
est à deux côtés donne lieu à des considéra- tions concernantséparément
chacune descomposantes
connexes~’1
etW2
de
Supposons,
parexemple,
queF m-l
X[0, + oo[
soit con-tenu dans U Si ‘l~ est le
complémentaire
de[o, e]
dansFM-1
U nous auronsl’homéomorphisme
27 - -Annati della Scuola Norm. Sup. di Pisa
PROPOSITION 2.~.
Supposons
que la sous-variété soitCI, r > 1,
com-pacte
et à de2cx côtés dans Soit W l’une descomposantes
connexes deVm - .F",_1.
Pour quel’espace (Fm-l
U soit une variététopologique,
il
faut
que chacun des groupesd’homotopie ~2(F~-1), ... ,
se réduise à l’élément neutre et que soit
cyclique infini.
C’est une
conséquence
immédiate du corollaire2.3, puisque possède
dans
F m-l
u W unvoisinage ayant
la structure d’unproduit .I’m_1
X[0, + oo[
de classe Or.
PROPOSITION 2.6.
Supposons
que la sous-variétéF m-l
soitCr, r 1,
com-pacte
et à un côté au sens strict dans‘lrm .
Pour quesoit
une variététopologique,
ilf aut
que le groupe de Poincaré soit d’ordre2,
que chacundes ..., se réduise à l’élément neutre et que
soit
cyclique infini.
DÉMONSTRATION. Se
rapportant
au corollaire2.4.1,
on voit que, pour tout t E]0, + 00[, ty
EY, d(y, p(y) )
=t}
est un revêtement à deux feuillets de Si p,: est laprojection canonique,
la fibrept 1(v),
pour tout v Eest
l’ensemble de deuxpoints
Y~ et Y2’ etl’appli-
cation h:
~m_1(t),
définie par = Y2’ donc aussih(Y2)
= y,, est unautomorphisme
de tel quep t h
= Pt- Si l’on considère unlacet Q :
[0,
donc un chemin tel queQ( 0 ) = a( 1 ) = vo ,
et lespoints
y,,, et Y02 de la fibre nous pouvons déterminer un relèvement at de ar
dans
partant
de YOI- Si l’extrémité de art est lepoint
Y02’ha,
est aussi un relèvement de o~d’origine
Y02 et d’extrémité YOle Parconséquent
le chemin
composé
est un lacet de~m_1(t).
Si est unevariété
topologique,
il existe unvoisinage
T~ detel
que W -F.,,,-,
soithoméomorphe
à Rm -{01,
et nous pouvons choisir un t > 0 tel quese trouve dans Mais alors dans donc
*
kat)
- 0 ou a * a - 0 dans cequi
prouve que est d’ordre 2.Soit
’l1(t)
lacomposante
connexe de -qui
ne contientpas L’existence de
l’homéomorphisme
entraîne que est une variété
topologique, donc, d’après
laproposition 2.5,
que 0 pour q =1, 2,
...,m - 2,
legroupe étant
cyclique
infini. Comme.~~1(t)
est un revête-ment de
F m-l’
il existe unisomorphisme ~q(,~m_1(t)) ^J
pour toutq>2.
Parconséquent
les groupesn2(Fm-l)’
..., se réduisent àl’élément neutre et est
cyclique
infini.PROPOSITION 2.7. Soit n
m - 1 ~
et supposons queF n
soitr ~ 2,
etcompacte.
Avec les notations de laproposition 2.4,
pour quecrlmlFn
soit unevariété
topologique,
ilfaut
que les conditions suivantes soientremplies:
a)
Les groupes ..., se réduisent à l’élément neutre et estcyclique infini.
b)
Les groupesn2(Fn),
..., se réduisent à l’élémentneutre.
c)
pour tout q m - n, cequi
entraînzeen
particulier
pourm - n c q c m - 2,
donc aussi quenm-n(F n)
estcyclique infini.
DÉMONSTRATION.
a)
C’est uneconséquence
immédiate de laproposi-
tion 2.4 et du fait que admet dans un
voisinage ayant
la structured’un
produit (voir proposition 2.2, remarque).
b)
Considérant le fibré Y-%F~+ X
Y de laproposition 2.4,
on voitque la restriction de p à
Y,,-,
définit encore un fibré et il est immédiat que toutlacet y
de se relève suivant un lacet 1p~ de~,~_1,
etpuisque
d’après a),
on dansFn,
doncComme 0 pour 1 c q c m -
2,
et m - n - 1 m -2,
il s’ensuit= 0. Cela prouve que toute fibre de
isomorphe
àS
est contractile sur à un
point.
Parconséquent [3]
D’autre
pa,rt,
admettant une structure fibrée surFn,
on aen écrivant Sm-n-i au lieu d’une fibre et sans
pré-
ciser les
points
debase,
parce que etFn
sontsimplement
connexes.Il en résulte
Si n = est
difféomorphe
à une circonférencequi
n’est passimplement
connexe contrairement à la condition établie
7l1(F n)
= 0. Parconséquent
n>2.
Pour2qm-n-1
on a et doncaussi = 0.
D’après
ce que nous venons devoir,
la relationest trivialement vraie pour
2 q m - n - 1.
Ilsuffit donc de la considérer pour q > m - n. D’autre
part
entraîne
~(~_i)==0~
donc aussi Le groupeétant
cyclique infini,
il en est de même de7lm-n(F n).
3. - Sur la
topologie
d’un espace riemannien avec bordsingulier.
Revenant aux notions définies
dans § 1,
considérons un espace riemannienavec bord
singulier
L’intérêt du bord
singulier Ljé provient
du fait que L n’estjamais vide,
donc du fait que U est strictement contenu dans G. Cette assertion s’ob- tient
moyennant
la notion suivante.Soient W un ouvert de
flJm
et JC sa frontière. Nous dironsqu’un point uc-£
est accessible àpartir
deW,
s’il existe un chemin admissible g~ :[0, 1]
-9Y,,,
tel que et1] )
c W. L’ensemble despoints
due 3Caccessibles à
partir
de W est dense dans JC comme cela résulte d’un raisonne- ment connu.Cela
dit,
considérant lacomposante
connexe choisie U de on voit,
19
que, l’intérieur U de
U, qui
est engénéral plus large que U,
étant connexe,.
donc aussi connexe par arcs
admissibles,
il s’ensuit U C G. Parconséquent
--
Soit la frontière de U. Si F n’est pas
vide,
nous pouvons consi-, _o
dérer l’ensemble
Fa
despoints
de F accessibles àpartir
de U. C’est un en-semble dense dans F et l’on a
Fa ç L.
Si I’ estvide, U
est l’ensembleplein,
- ,
donc U = U = G et L =:F. On
peut
résumer tout cela comme suitPROPOSITION 3.1. Si
U
est strictement eonten2c dans on a(U
n1)
UREMARQUE
1. Onpeut
concevoir des cas tels que soit strictement contenu dans F et que G =U. Considérons,
parexemple,
dans.R2,
la suitedes
pavés [1/2n, 1/(2n - 1)] X [0, 1], (n = 1, 2, 3, ...).
Lecomplémentaire
deleur réunion dans le
demi-plan ml> 0
est un ouvert TI tel que U = G bien que{0} X ( ]O,1 [ )
soit unepartie
de sa frontière non contenue dans-PB.
REMARQUE
2. Onpeut
aussi concevoir des cas tels queet que G soit strictement contenu dans
U.
Pour levoir,
il suffit de rem-placer
la suiteprécédente
par la suite despavés [1/2n, 1~(2n -1)]
X[-
n,n], (n = 1, 2, 3, ... ).
Aucunpoint
de la droite x1= 0n’appartient
alors à G.La relation
d’équivalence
e,nous a
permis
de définir l’ensemblequotient
PROPOSITION 3.2. Soit
f, l’application
ensemblistecanonique
G -+Gle.
La restriction de
f 9
à U est unhoméomorphisme
deU,
muni de satopologie
naturelle de sous-espace de
-sur
le sous-espaee del’espace métrique 6/e.
En
outre,
si u E U et v EL,
on afg(u)
=1=fg(v).
DÉMONSTRATION.
Commer>4,
l’introduction de coordonnées normales prouve que e == é sur U et que la distance é définit latopologie
naturellede U,
d’où lapremière partie
de notre assertion. Prenons encore des coor-données normales
(ul, u2,
...,d’origine
u et un nombre ê> 0 tel quem
l’adhérence de la boule
géodésique £ (~ci)2
s soit contenue dans U. Comme1
v E L,
tout chemin admissible de Gjoignant u
à v rencontre la frontière de cette boule et a enconséquence
une g-mesuresupérieure à e,
d’oùfg(u)
=1=(v) -
_Considérons maintenant le
complémentaire
L’ de G dansU.
Si s’il existe des chemins admissibles 99:[a, b~ --~ L’
tels que(p(a)
= u et99(b)
= v, nousdésignerons
pare’(u, v)
la borne inférieure de leurs g-mesures. La fonction e’ n’est pas engénéral
un écart surL’,
maiselle définit
quand
même une relationd’équivalence Q,
u _--_
points
u et vappartiennent
à unepartie
de L’connexe par arcs admissibles et
e’(u, v)
= 0.Le cas
général
est celui où la classed’équivalence
de suivantQ’
seréduit à
Comme G r1 L’=
0,
la considération simultanéedes p’
détermine unerélation
d’équivalence 9t
dans G U L’=U,
Seulement la
partie
de l’ensemblequotient
est munie d’une
topologie. L’le’
neprésente pratiquement
pas
d’intérêt,
mais si l’on veut en tenircompte,
il convient de dire queun espace riemannien avec un bord
singulier
com-portant
deuxparties:
lapartie
accessible et lapartie
inaccessibleLle’.
REMARQUE
1. Partant del’espace topologique U,
sous-espace deon
peut
mettre sur latopologie quotient correspondante.
Nous ne leferons
pas. Cettetopologie
n’est pas engénéral séparée
et n’induit pas tou-jours
sur latopologie d’espace métrique déjà
introduite.REMARQUE
2. Latopologie
de s’obtientmoyennant
l’écart equi
n’est pas défini pour et Il serait commoded’introduire,
parrapport
à latopologie
deU,
la limite inférieure de e en un telpoint (u, v).
La fonction ainsi obtenueprolonge e,
mais elle n’est pas nécessairement un écart. SoientFixant y,
on voit que siy) +
oo pour un certainpoint
x E ilen sera de même pour tout autre La fonction
ce(ce, y)
induit doncune
partition
deL’ 1 e’
en deux ensembles suivant quea(x, y) +
o0 ou+ 00.
Onpourrait
s’en servir pour délimiter les difficultés liéesau cas où
L’ =1=
0.PROPOSITION 3.3. Si U = ce
qui implique
L =Y,
la classed’équi-
valence suivant e de tout
point
u est unepartie fermée
de :F.DÉMONSTRATION. Soient
Ou
la classed’équivalence
de u et x adhérentà
Cu .
On considère unvoisinage
ouvert W de x donnant lieu à une carte admissible a: W -+Rm telle que = 0. SoitW1, W2,
...,Wq,
... une suited’ouverts contenus dans W et tels que soit la boule de centre 0 et de rayon e,, avec e,, --> 0 pour q --~
-~-
oo . Soit u2, ..., ... une suite depoints
de W telle que u, eWq et Uq
e0.
pour tout q.Quel
que soit q, on considère un chemin qq :[0, 1]
-+Wq
tel que1])
soit lesegment
rec-tiligne joignant
0 àa(uq).
La g-mesureua) de
ce chemin vérifie la condi- tion-~- Z(x, ~cQ) = Z{x, ~q)
etpuisque
il s’ensuit
e(~c, x) = 0
ouREMARQUE
1.Ou n’est pas toujours
connexe.Considérons,
parexemple,
l’ouvert U obtenu en
supprimant
de 1~2 la demi-droite(.Fi>0~== 0)
et lacourbe X1X2 =
1).
Soit g unchamp
définipositif
sur U et nul sur lecomplémentaire
de U. Tous lespoints
de cecomplémentaire
forment uneclasse
d’équivalence
suivant ~O.REMARQUE
2. Onpeut
concevoir desexemples
montrant que la propo- sition 3.3 n’est pas vraie engénéral lorsque U
est strictement contenu dans Mais on a évidemment leJt
COROLLAIRE 3.3. Si un
point
est adhérent à une classed’éq2civa-
,lence suivant e, il
appartient
à cette classe.La théorie de la dimension
permet
aussi de formuler laproposition
suivante :
dimension de ,~ est strictement
inférieure
àm - 1,
on a L = ,~ etla relations se réduit à e. En outre toutes les classes
d’équiva-
l ence de e sont des
parties fermées,
nécessairement rares, de’BJm.
La nature des
singularités
du bord dedépend
d’une
part
de lafaçon
dont gdégénère sur,7,
d’autrepart
de la «pathologie »
due 5-. La
dégénérescence
sera notamment considérée dans les cas où soncomportement peut
se définirglobalement
sans difficulté. En cequi
con-cerne la frontière
37,
elle sera souvent une sous-variété ou un ensemble departies
de formesimple
de sous-variétés.La
topologie
naturelle de est celled’espace métrique
définiepar la distance e.
Toutefois,
il seraparfois
utile de savoir si elle est com-parable
à latopologie quotient
de( U
UL)19.
Onpeut
formuler sur cesujet quelques
résultatspartiels.
PROPOSITION 3.4. Si L tout entier est une classe
d’équivalence
suivant e, latopologie quotient
de( U
U estplus fine
que satopologie d’espace
mé-trique.
DÉMONSTRATION. Comme
comporte
le seulpoint singulier Lie,
il suffit de montrer que toute boule de de centreLIe,
est un
voisinage
de pour latopologie quotient,
c’est-à-dire quel’image réciproque
TTE de cette boule parl’application canonique
U U L -( U
UL) fé
est un ouvert de U U L pour sa
topologie
de sous-espace deflfm.
Nousallons donc démontrer que Vs est un
voisinage
de chacun de sespoints.
Soit d’abord v E L et considérons une carte admissible a de
flfm
définiesur un
voisinage
de v et telle que Soient une boule fermée de I~m contenue dansl’image
de cevoisinage
par a,Ixl
0la boule ouverte
correspondante.
Il suffit de montrer que, pour 8 suffisam- mentpetit,
on aa-’(B.)
r1(U u L)
c Ve. Prenant unpoint quelconque
.x E r1
U)
etparcourant
de x à 0 lesegment rectiligne joignant
xà