• Aucun résultat trouvé

Irradiation de la chaîne mammaire interne dans le cancer du sein

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Irradiation de la chaîne mammaire interne dans le cancer du sein"

Copied!
5
0
0

Texte intégral

(1)

50 | La Lettre du Sénologue • N° 79 - janvier-février-mars 2018

DOSSIER

Radiothérapie du cancer du sein

Irradiation de la chaîne mammaire interne

dans le cancer du sein

Radiotherapy of internal mammary nodes

C. Hennequin*, S. Guillerm*, L. Quero*

*Service de radiothérapie, hôpital Saint-Louis, Paris.

L’

irradiation des aires ganglionnaires dans le cancer du sein, et en particulier des ganglions de la chaîne mammaire interne (CMI), est un sujet discuté et disputé depuis des décennies.

Nous proposons d’essayer d’en faire la synthèse.

Nous laissons de côté les indications de la radio- thérapie ganglionnaire après ganglion sentinelle positif sans curage complémentaire, car celles-ci posent des problèmes bien spécifiques.

Le contexte : bénéfice

de l’irradiation locorégionale après chirurgie

L’irradiation locorégionale après traitement conser- vateur ou mastectomie diminue le risque de récidive locale de près de 75 %. De ce fait, elle a également un impact sur le risque de mortalité. Cette irradiation concerne la glande mammaire ou la paroi thora- cique et, dans certains cas, les aires ganglionnaires axillaires, sus-claviculaires et mammaires internes homolatérales. Le sein ou la paroi thoracique sont les zones les plus fréquentes de récidive locale après une chirurgie sans irradiation, mais les aires ganglion- naires axillaires ou sus-claviculaires sont concernées dans près de 25 % des cas, alors que les récidives mammaires internes sont très rares.

Le taux de récidive mammaire interne étant quasi nul, la justification de l’irradiation de la CMI est l’éradication d’un sanctuaire de cellules tumorales.

Son bénéfice ne pourra s’évaluer que sur la survie sans métastases ou la survie globale. Pour qu’une irradiation prophylactique soit efficace, 3 conditions sont nécessaires (1) :

➤ il doit y avoir la persistance de cellules tumorales dans la zone irradiée, non éradiquées par la chirurgie ou les traitements systémiques ;

➤ la radiothérapie doit être efficace pour éradiquer ce sanctuaire ;

➤ il ne doit pas y avoir au moment du diagnostic de micrométastases présentes, qui ne seront pas éradiquées par le traitement systémique.

Si ces conditions ne sont pas respectées, aucun bénéfice à l’irradiation prophylactique ne sera observé. Ce qui implique qu’il faille sélectionner les patientes à haut risque d’atteinte mammaire interne, d’avoir une balistique et une dose délivrée adéquates et enfin que les patientes ne soient pas trop à risque de micrométastases. On pourrait ajouter que la toxi- cité du traitement ne doit pas contrebalancer l’effet positif potentiel en survie globale (SG). Cependant, toutes ces conditions sont difficiles à estimer en pratique courante.

Les données cliniques

Données rétrospectives

Une revue générale reprenant toutes les données publiées avant 2000 visant à évaluer l’intérêt de l’irradiation de la CMI n’a retrouvé aucun bénéfice à celle-ci. (2). Depuis cette date, plusieurs autres études ont été publiées dont les résultats sont discordants et ne permettent pas d’aboutir à une conclusion.

Essais randomisés

Trois essais randomisés ont évalué le bénéfice de l’irradiation ganglionnaire (tableau I). L’essai fran- çais (3) incluait, après mastectomie, les patientes présentant une atteinte axillaire histologique ainsi que celles atteintes d’une tumeur interne ou cen- trale et pN0. Toutes avaient subi une irradiation de la paroi et sus-claviculaire et étaient randomi- sées entre irradiation de la CMI ou non-irradiation.

Après inclusion de 1 334 patients, aucun bénéfice en

(2)

difficile de pouvoir définir précisément cette population.

» L’irradiation de la CMI est responsable d’une augmentation de la toxicité cardiaque et pulmonaire.

» Pour chaque patiente, la balance bénéfice-risque doit être évaluée individuellement, ce qui nécessite une étude dosimétrique précise dès qu’une irradiation mammaire interne est programmée.

Highlights

»The value of radiotherapy of internal mammary nodes (IMN) is still debated.

»Three randomized trials have assessed its role. The French trial did not demonstrated any benefit in survival but was underpowered. EORTC and Canadian trials showed a slight increase in specific and overall survival (1,6% - HR: 0,88) for regional RT.

»The selection for the patients for nodal RT is a crucial issue, not currently resolved.

»IMN RT could induce cardiac and pulmonary toxicities.

»For each patient, an indi- vidual evaluation of the risk- benefit balance must be made, including a dosimetric study.

Keywords

Breast cancer Radiotherapy

Internal mammary nodes SG n’a été mis en évidence. L’essai de l’EORTC (4)

a inclus 4 004 patientes qui, après un traitement conservateur (76,1 % des cas) ou une mastec- tomie, présentaient soit une tumeur pN+, soit une tumeur interne pN+ ou pN0. À noter que 44,4 % des patientes étaient pN0. Elles étaient randomisées entre irradiation mammaire interne et sus-clavicu- laire ou pas d’irradiation ganglionnaire. À 10 ans, on note une amélioration non signifi cative de la SG de 1,6 % (HR [hazard-ratio] = 0,87 ; p = 0,056) et de la survie sans récidive (SSR) de 3 % (HR = 0,89 ; p = 0,044). Le bénéfice est retrouvé quel que soit le statut ganglionnaire axillaire.

L’essai canadien MA20 (5) a inclus 1 832 patientes pN+ (90 %) ou pN- à haut risque (T3 ou T2 et moins de 10 ganglions prélevés et RE ou grade 3 ou pré- sence d’emboles vasculaires). Il a comparé l’absence d’irradiation ganglionnaire à une irradiation sus- claviculaire, axillaire haute et mammaire interne.

On note, à 5 ans, une amélioration non significative de la SG de 1 % (HR = 0,91 ; p = 0,34), de la survie spécifique de 2 % (p = 0,11), mais une amélioration de la SSR de 5 % (HR = 0,76 ; p = 0,01).

Une méta-analyse sur les données publiées repre- nant ces 3 essais (6) confirme le bénéfice en survie de l’irradiation ganglionnaire avec un HR à 0,88 (IC95 : 0,8-0,97).

Une étude danoise (7) a évalué l’effet de l’irradia- tion de la CMI dans une cohorte prospective natio- nale de 3 071 patientes, qui présentaient un cancer du sein pN+, traité par mastectomie ou chirurgie conservatrice et une chirurgie axillaire, et une radio- thérapie du sein ou de la paroi thoracique. Seules

les patientes atteintes d’un cancer du sein droit ont reçu une irradiation mammaire interne. Avec un recul médian de 9 ans, les résultats montrent une amélioration significative de la SG de 3,7 % à 8 ans (HR = 0,82 ; p = 0,005) et une diminution signifi- cative de la mortalité par cancer du sein de 3,5 % (HR = 0,85 ; p = 0,03).

Au total, l’irradiation ganglionnaire au sens large améliore probablement la survie mais de manière marginale. Le bénéfice de l’irradiation mammaire interne isolée est encore plus discutable, mais elle pourrait améliorer la survie pour un groupe restreint de patientes qu’il reste à définir.

Peut-on sélectionner

des sous-groupes bénéficiant de l’irradiation de la CMI ?

Peut-on diagnostiquer l’atteinte de la CMI ?

L’approche classique repose sur la biopsie de la CMI. Dans une série de 663 patientes, présentant essentiellement des tumeurs centrales ou internes, U. Veronesi et al. (8) retrouvent une atteinte histo- logique dans 10,3 % des cas.

La lymphoscintigraphie permet de visualiser le ganglion sentinelle axillaire mais également un drainage tumoral mammaire interne. Celui-ci est retrouvé dans 20,4 % des cas (9), si l’injection du marqueur radioactif est réalisée en péritumoral et Tableau I. Essais randomisés comparant une irradiation ganglionnaire ou non.

Essai français EORTC MA-20 (Canada)

Nombre de patients 1 334 4 004 1 832

Chirurgie Mastectomie Tumorectomie (76 %)

Mastectomie Tumorectomie

Critères d’inclusion pN+

pN0 interne ou centrale pN+

pN0 interne ou centrale pN+

pN0 haut risque RT du bras contrôle Paroi, sus-claviculaire

et axillaire haut Sein ou Paroi

Pas de RT ganglionnaire Sein

Pas de RT ganglionnaire

RT du bras expérimental CMI Sus-claviculaire

CMI Sus-claviculaire

axillaire haut CMI

Bénéfice en SG Aucun 1,6 % 1,6 %

(3)

52 | La Lettre du Sénologue • N° 79 - janvier-février-mars 2018

Irradiation de la chaîne mammaire interne dans le cancer du sein

DOSSIER

Radiothérapie du cancer du sein

non en péri-aréolaire. Il semble également que ce soit les tumeurs profondes qui se drainent préfé- rentiellement dans la CMI, alors que les tumeurs superficielles ont un drainage axillaire. Cependant, un drainage mammaire interne ne signifie pas nécessairement une atteinte mammaire interne : en cas de ganglion sentinelle de la CMI, la biopsie de celui-ci ne s’avère positive que dans 13-17 % des cas (9, 10).

Plus récemment, l’examen de tomographie par émission de positons au [18F]-fluorodéoxyglucose a permis de diagnostiquer une atteinte mam- maire interne. Chez 216 patientes présentant un stade III, la TEP retrouve une atteinte de la CMI chez 62 patientes (28,7 %) ; une biopsie effectuée chez 31 patientes montre 4 faux positifs pour une valeur prédictive positive de 87,1 % (11).

Facteurs de risque d’une atteinte mammaire interne

À partir des données du curage mammaire interne, il a été montré que les principaux facteurs de risque d’une atteinte de la CMI sont l’atteinte ganglionnaire axillaire et la localisation interne ou centrale de la tumeur (12) [tableau II].

Ces données ont été confirmées par les études sur les biopsies de la CMI guidées par la lympho- scintigraphie. En cas de drainage mammaire interne, elle est positive chez 41 % des patientes pN+ en axil- laire et chez seulement 7,8 % des patientes pN0 (9).

Qui doit bénéficier de l’irradiation de la CMI ?

Dans les essais randomisés de l’EORTC, aucun des fac- teurs pronostiques analysés (pN, localisation tumo- rale, type histologique, récepteurs hormonaux, etc.) ne permettait de définir la population type nécessi- tant l’irradiation ganglionnaire. Dans l’essai cana- dien, ce sont préférentiellement les patientes RH qui bénéficiaient de l’irradiation ganglionnaire, ce qui a été retrouvé également dans une étude rétro- spective coréenne (13). Dans l’essai français, seules les patientes présentant une atteinte ganglionnaire semblaient tirer bénéfice de l’irradiation mammaire interne. Enfin, dans l’étude prospective danoise, l’irradiation de la CMI paraissait essentiellement utile pour les patientes ayant plus de 4 ganglions envahis.

Définition des groupes pronostiques

À partir des données publiées et en considérant que l’irradiation de la CMI n’est utile que si elle est envahie, il semble important de distinguer plusieurs sous-groupes de patientes, dont les définitions sont résumées dans le tableau III.

Toxicité de l’irradiation mammaire interne

L’irradiation des aires ganglionnaires expose à des risques de toxicité et de séquelles à long terme, cardiaques, pulmonaires et neurologiques, bien que là encore, il soit difficile de déterminer la toxicité spécifique de l’irradiation de chaque volume cible.

Dans les essais randomisés évaluant l’impact de l’irradiation ganglionnaire, une augmentation des complications pulmonaires a été notée mais sans augmentation de la toxicité cardiaque.

La toxicité cardiaque et le risque de second cancer après la radiothérapie du cancer du sein ont bien été Tableau II. Fréquence (%) de l’atteinte mammaire interne dans les séries chirurgicales

avec curage ganglionnaire (12).

Localisation tumorale Statut ganglionnaire axillaire

pN+ pN0

Interne 32-65 7-20

Centrale 29-48 0-12

Externe 22-42 3-13

Toutes localisations 28-52 4-16

Tableau III. Bénéfice de l’irradiation de la CMI par groupes prédictifs.

Groupe Définition Population

1 Sous-groupe dont le bénéfice de l’irradiation de la CMI est fort probable • Atteinte prouvée (biopsie positive) ou fortement suspecte (TEP/CT positif)

• Atteinte ganglionnaire axillaire importante (supérieur ou égale à 4 pN+), d’autant que la tumeur est centrale ou interne avec des critères d’agressivité (femme jeune, grade 3, récepteurs hormonaux négatifs, etc.) 2 Sous-groupe dont le bénéfice de l’irradiation de la CMI est probable Tumeur interne avec atteinte axillaire modérée (1-3 N+) 3 Sous-groupe dont le bénéfice de l’irradiation de la CMI est possible Tumeur externe avec atteinte axillaire modérée (1-3 pN+)

Tumeur des quadrants internes pN0 4 Sous-groupe ne bénéficiant probablement pas de l’irradiation de la CMI Tumeur externe pN0

(4)

Le risque relatif de décès d’origine cardiaque est ainsi de 1,27 (p = 0,0 001). Cependant, ces données étaient issues de séries utilisant d’anciennes tech- niques d’irradiation et l’on ignore si les nouvelles modalités d’irradiation permettent de diminuer cette incidence. Les présentations cliniques et les facteurs de risque de toxicité cardiaque sont mainte- nant bien étudiés (15). Plus de 50 % des événements cardiaques surviennent après 10 ans de suivi (16).

Une corrélation précise a été ainsi montré entre la dose moyenne délivrée au cœur et la survenue d’accidents cardiovasculaires graves, avec une relation linéaire (1 % d’augmentation du risque de morbi dité cardiaque tous les 0,7 Gy) [16]. Une revue systématique a montré que cette dose cardiaque fluctuait de 0,1 à 28,6 Gy en fonction de l’ana- tomie de la patiente et de la technique de radio- thérapie (17). Il est possible que d’autres structures anatomiques soient plus spécifiquement en cause dans la toxicité cardiaque de l’irradiation, en particu- lier la coronaire droite, l’artère coronaire gauche et ses branches (circonflexe et interventriculaire anté- rieure). Ainsi, les sténoses coronariennes après une radiothérapie du cancer du sein ont une topographie bien particulière (artère coronaire, branches distales de la coronaire gauche) [18].

L’irradiation mammaire interne est en grande partie la cause de cette toxicité cardiaque (19). Dans une étude dosimétrique danoise, l’irradiation de la CMI pour les cancers du sein gauche triple la dose moyenne au cœur (7,5 versus 2,6 Gy) et multiplie par 33 la dose délivrée à l’artère interventriculaire antérieure (20).

On note également une augmentation de la fré- quence des atteintes coronaires droites et du tronc de la coronaire gauche en cas d’irradiation de la CMI (18).

Au vu de ces données, il paraît raisonnable que cette dose moyenne cardiaque n’excède pas 5 Gy pour que le risque de toxicité cardiaque soit maintenu à un niveau acceptable, surtout en cas d’association au trastuzumab ou bien en cas de doses importantes d’anthracyclines délivrées lors de la chimiothérapie adjuvante, en cas d’âge avancé et également en cas d’antécédents cardiovasculaires rapportés. Par

blement le risque de complications cardiovasculaires et doit aussi entrer en ligne de compte dans la pré- diction de la toxicité cardiaque (21).

Conclusion

L’irradiation des aires ganglionnaires dans le cancer du sein augmente probablement la SG, mais cette augmentation est vraisemblablement faible (< 1,5 % en cas d’atteinte ganglionnaire). Cependant, malgré la publication ou la présentation des 3 principaux essais randomisés réalisés sur le sujet, le débat concernant les critères qui permettraient d’iden- tifier les groupes de patientes bénéficiant de la radiothérapie de la CMI continue. Compte tenu de la toxicité cardiaque potentielle de cette irradia- tion, la Société française de radiothérapie onco- logique (SFRO) a proposé d’évaluer pour chaque patiente (22) :

➤ la probabilité d’amélioration de la survie globale et spécifique avec l’irradiation de la CMI, en clas- sant la patiente dans un des sous-groupes proposés (tableau III) ;

➤ si une irradiation est potentiellement indiquée, de réaliser un scanner dosimétrique et d’évaluer la dose moyenne cardiaque. Si celle-ci apparaît raison nable (< 4-5 Gy), de traiter la CMI, sinon soit d’améliorer la technique (utilisation de la modula- tion d’intensité, de caches cardiaques, d’un blocage respiratoire) pour baisser cette dose, soit de revoir l’indication. En cas d’association au trastuzumab, ce seuil de tolérance pourrait être abaissé à 3 Gy.

L’indication devra être appréciée au vu de cette balance bénéfice-risque. En tout état de cause, ce risque ne pourra être connu qu’après une étude dosimétrique complète et non a priori sur des critères incertains. Enfin, l’ensemble de ces données correspond à des patientes ayant eu un curage axil- laire. La conduite à tenir sur l’irradiation ganglion- naire en cas de micro- ou de macrométastases dans un ganglion sentinelle sans curage complémentaire

reste totalement ouverte. ■

1. Buchholz TA. Radiotherapy and survival in breast cancer.

Lancet 2011;378(9804):1680-2.

2. Freedman GM, Fowble BL, Nicolaou N et al. Should internal mammary lymph nodes in breast cancer be a target for the radiation oncologist? Int J Radiat Oncol Biol Phys 2000;46(4):805-14.

3. Hennequin C, Bossard N, Servagi-Vernat S et al. Ten-year survival results of a randomized trial of irradiation of internal

4. Poortmans PM, Collette S, Kirkove C et al. Internal Mammary and Medial Supraclavicular Irradiation in Breast Cancer. N Engl J Med 2015;373(4):317-27.

5. Whelan TJ, Olivotto IA, Parulekar WR et al. Regional nodal irradiation in early-stage breast cancer. N Engl J Med 2015;373(4):307-16.

6. Budach W, Kammers K, Boelke E, Matuschek C. Adjuvant

7. Thorsen LB, Offersen BV, Dano H et al. DBCG-IMN:

a population-based cohort study on the effect of internal mammary node irradiation in early node-positive breast cancer. J Clin Oncol 2016;34(4):314-20.

Références bibliographiques

L’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêts.

(5)

90 | La Lettre du Sénologue • N° 79 - janvier-février-mars 2018

Irradiation de la chaîne mammaire interne dans le cancer du sein

DOSSIER

Radiothérapie du cancer du sein

8. Veronesi U, Arnone P, Veronesi P et al. The value of radio therapy on metastatic internal mammary nodes in breast cancer. Results on a large series. Ann Oncol 2008;

19(9):1553-60.

9. Hindie E, Groheux D, Hennequin C et al. Lymphoscinti- graphy can select breast cancer patients for internal mammary chain radiotherapy. Int J Radiat Oncol Biol Phys 2012;83(4):1081-8.

10. Postma EL, van Wieringen S, Hobbelink MG et al. Sentinel lymph node biopsy of the internal mammary chain in breast cancer. Breast Cancer Res Treat 2012;134(2):735-41.

11. Seo MJ, Lee JJ, Kim HO et al. Detection of internal mammary lymph node metastasis with (18)F-fluorodeoxy- glucose positron emission tomography/computed tomo- graphy in patients with stage III breast cancer. Eur J Nucl Med Mol Imaging 2014;41(3):438-45.

12. Chen RC, Lin NU, Golshan M. Internal mammary nodes in breast cancer: diagnosis and implications for patient management -- a systematic review. J Clin Oncol 2008;

26(30):4981-9.

13. Kim KH, Noh JM, Kim YB et al. Does internal mammary node irradiation affect treatment outcome in clinical stage II-III breast cancer patients receiving neoadjuv ant chemo therapy? Breast Cancer Res Treat 2015;152(3):

589-99.

14. Clarke M, Collins R, Darby S et al. Effects of radiotherapy and of differences in the extent of surgery for early breast cancer on local recurrence and 15-year survival: an overview of the randomised trials. Lancet 2005;366(9503):2087-106.

15. Sardaro A, Petruzzelli MF, D’Errico MP, Grimaldi L, Pili G, Portaluri M. Radiation-induced cardiac damage in early left breast cancer patients: risk factors, biological mechanisms, radiobiology, and dosimetric constraints. Radiother Oncol 2012;103(2):133-42.

16. Darby SC, Ewertz M, McGale P et al. Risk of ischemic heart disease in women after radiotherapy for breast cancer.

N Engl J Med 2013;368(11):987-98.

17. Taylor CW, Wang Z, Macaulay E, Jagsi R, Duane F, Darby SC.

Exposure of the heart in breast cancer radiation therapy:

a systematic review of heart doses published during 2003 to 2013. Int J Radiat Oncol Biol Phys 2015;93(4):845-53.

18. Nilsson G, Holmberg L, Garmo H et al. Distribution of coronary artery stenosis after radiation for breast cancer.

J Clin Oncol 2012;30(4):380-6.

19. Hooning MJ, Botma A, Aleman BM et al. Long-term risk of cardiovascular disease in 10-year survivors of breast cancer. J Natl Cancer Inst 2007;99(5):365-75.

20. Thorsen LB, Thomsen MS, Berg M et al. CT-planned internal mammary node radiotherapy in the DBCG-IMN study: benefit versus potentially harmful effects. Acta Oncol 2014;53(8):1027-34.

21. Taylor C, Correa C, Duane FK, Aznar MC, Anderson SJ, Bergh J et al. Estimating the risks of breast cancer radio- therapy: evidence from modern radiation doses to the lungs and heart and from previous randomized trials. J Clin Oncol 2017;35(15):1641-9.

22. Hennequin C, Barillot I, Azria D et al. [Radiotherapy of breast cancer]. Cancer Radiother 2016;20 Suppl:S139-46.

Références bibliographiques (suite de la page 53)

Références

Documents relatifs

ment and is reported in 0.15%–6% of patients [1, 2]; fungal infections cured by surgery combined with voriconazole treatment, and there were no signs of recurrence of the infection at

Position en Décubitus dorsal, membre supérieur en abduction; Creux axillaire en bordure de table, a la jonction table opératoire/Table a bras.. Incision parallèle a 2 travers

Transmission des donn ´ees relatives aux champs du formulaire dans le corps de la requ ˆete HTTP Positionnement de Content-type et Content-length R ´ecup ´eration des donn ´ees

Dans l’étude d’Aujero et ses collaborateurs [2017], aucune différence significative n’a été rapportée entre les taux de détection totaux et in situ avec les deux

L’Institut national d’excellence en santé et en services sociaux (INESSS) a été mandaté par le ministère de la Santé et des Services sociaux pour déterminer si la

Cr-Ta multilayers as a potential coating material for fuel cladding in Gen III and Gen IV nuclear plants... Cr-Ta multilayers as a potential coating material for fuel cladding in

On voit se manifester pour la première fois la difficulté politique, qui n’est pas liée à une conjoncture particulière, mais qui devient structurelle pour la papauté dans une

On fera ici l’hypothèse que l’esthétique de la répétition si spécifique mise en œuvre dans le Télémaque se donne aussi bien comme la traduction rhétorique