Trentième Année. — N° 97 P r i x d u n u m é r o : 1 0 centimes
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Organe de la Chambre suisse de l'Horlogerie, des Chambres de commerce, des Bureaux de contrôle et des Syndicats professionnels Les C o n s u l a t s s u i s s e s à l ' é t r a n g e r r e ç o i v e n t le j o u r n a l
Bureau des annonces : Soc. an. Suisse de publicité, Haasensfein & Vogler, 22, rue Leopold Robert, La Chaux-de-Fonds et succursales en Suisse et à l'étranger.
La question des nationalités après la guerre
Dans les milieux pacifistes et socialistes, on s'agite beaucoup, p o u r provoquer un mouvement; d a n s t o u s les pays, belligé- rants et n e u t r e s , qui soit assez puissant p o u r i m p o s e r la fin de la guerre qui ensanglante et ruine l'Europe ! L'intention est excellente et on n e peut q u ' y applaudir, tout e n constatant la naïveté de ceux qui s'ima- ginent q u e , dans le m o m e n t présent, les problèmes compliqués et é n o r m e s qu'il, s'agit de résoudre, sont susceptibles d e: trouver une solution en des congrès où u n e poignée de personnages d e s deux sexes vitupèrent contre la guerre et proclament les bienfaits de la paix.
E n principe, tout le m o n d e est d'accord avec eux ; mais les gens raisonnables qui ne parlent et n'agissent pas pour la galerie, reconnaissent l'inutilité de ces manifesta- tions, au cours desquelles de fort braves gens p o u r la plupart, développent des lieux c o m m u n s tout e n s'écoutant parler.
La guerre horrible et la paix désirable, ne sont parfois q u ' u n prétexte à d'autres b u t s et chez les socialistes tout particulière- m e n t , l'objectif principal de ces rencontres est de consolider le peu qui reste debout de l'Iuternationale socialiste, singulière- m e n t démolie par le nationalisme qui s'est partout réveillé et auquel, môme dans les pays monarchiques, les événements ont administré un formidable coup de fouet.
Q u a n d o n travaille de concert, il faut tout au moins être d'accord sur les grandes lignes du b u t poursuivi et n e pas t r o p dif- férer sur les m o y e n s de le réaliser. Or, dans l ' é p o q u e actuelle, tout le problème social est d o m i n é par la question des na- tionalités et tous les socialistes ne parais- sent pas l'envisager de la m ê m e façon.
Q u ' o n en juge p a r u n article sur la situa- tion future de la Serbie, du j o u r n a l socia- liste Chemnitzer Volksstimme (cité dans la Gazette du Mhin et de Westphalie du 26 novembre) qui expose la théorie de la disparition nécessaire des petits Etats d a n s l'Europe future.
Cette théorie, on le sait, est depuis long- temps celle du g o u v e r n e m e n t prussien, comme il ressort de la conversation diplo- matique suivante déjà rapportée par les j o u r n a u x :
« M. de Jagow exposa à M. Cambon (dépê-
« pêche du ministre de Belgique à Berlin, Li- te vre gris, document n° 2); que les petits Etats
« ne pourraient plus mener dans la transfor-
« mation qui s'opérait en Europe au profit des
« nationalités les plus fortes, par suite du dé-
« veloppement des forces économiques et des
« moyens de communication, l'existence indé-
« pendante dont ils avaient joui jusqu'à pré-
« sent. Ils étaient destinés à disparaître ou à
« graviter dans l'orbite des grandes puis- ée sances.
Il est curieux de voir que la Sozialde- mokratie allemande a fait sienne cette thèse.
«Les dépenses et les ressources des Etats modernes, écrit la Chemnitzer Volksstimme, dépassent infiniment les moyens d'action des petites nations. Le temps travaille contre les petits Etats et les petites nationalités.
« C'est l'enseignement de cette guerre. Ce principe est la raison profonde du sort cruel de trois peuples: les Belges, les Polonais et les Serbes.
« Le seul moyen pour un petit Etat d'échap- per au danger est de se rattacher à un grou- pement de peuples. Mais alors le principe des nationalités est brisé.
« L'idée de l'Etat serbe se trouve en conflit avec ce principe général" de l'Histoire. C'est le nœud même de la tragédie qui se joue sous nos yeux et dont nous ne connaissons pas en- core le dernier acte. »
La Sozialdemokratie allemande ne sau- rait être plus explicite dans l'exposé de sa doctrine. Ainsi elle adopte entièrement le fameux p r o g r a m m e pangermaniste exposé dans la brochure de Franz von Liszt, sur les Etats de l'Europe centrale : Hollande, Danemark, Suisse, pays balkaniques, pays Scandinaves, n'ont point droit à une exis- tence a u t o n o m e .
Socialistes français, anglais, italiens, même russes, raisonnent différemment et on se d e m a n d e quelle peut bien être l'atti- tude de ces internationalistes de tous les pays dits civilisés, q u a n d , dans leurs ren- contres en petit comité ou dans leurs con- grès, ils se c o m m u n i q u e n t leurs plans de
réorganisation de l ' E u r o p e au lendemain de la guerre.
Les socialistes suisses sont, dit-on, les plus fervents croyants en la résurrection de l'Internationale; ils y travaillent avec des gens qui, par ailleurs, proclament le dogme de la disparition nécessaire des pe- tits E t a t s ; c'est contradictoire.
De d e u x choses l'une : ou bien n o s so- c i a l i s t e s , — d o n t quelques-uns sont a u x Chambres fédérales — n e sont Suisses qu'en attendant mieux et leur action dans l'internationalisme s'explique. Ou bien ils sont Suisses p o u r toujours et p r ê t s aux sacrifices que comporte la défense natio- nale, et leur coopération aux travaux d e gens qui prêchent la disparition de la Suisse comme Etat i n d é p e n d a n t est un acte de félonie et d'hypocrisie.
Il serait utile d'être renseigné.
Mission américaine en faveur de la paix
La mission Ford, en faveur de la paix, est partie samedi à bord du vapeur « Oscar II ».
Elle comprend 140 personnes, dont 54 repor- ters, 3 cinématographistes et 20 commis. Elle n'est accompagnée par aucune célébrité poli- tique ou professionnelle américaine.
On n'accorde pas, généralement, d'impor- tance à cette mission.
Contre la spéculation et l'accaparement en France
Le débat le plus i m p o r t a n t de la Cham- bre française eut lieu sur l'article 7 qui punit de peines sévères tout acte ou toute tentative de spéculation ou d'accapare- m e n t .
Tout ce que la Chambre compte de ju- ristes depuis MM. de Monzie et Ignace j u s q u ' à MM. E r n e s t Lafont, Sibille et Le- mery, fit assaut de textes et d'arguments didactiques.
M. R e n é Viviani, garde des sceaux, mit les contradicteurs d'accord en faisant re- m a r q u e r que la loi en discussion était pu- rement provisoire et q u e l'article 7 ne pou- vait être appliqué q u e p e n d a n t la durée des hostilités.
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576 L A F É D É R A T I O N H O R L O G Ê R E SUISSE
— II n'y a pas, fit fort j u s t e m e n t re- m a r q u e r M. R e n é Viviani, de texte plus diffioile à rédiger que celui qui doit viser toutes les formes de la spéculation. Il fau- dra, après la guerre, essayer de codifier les articles 419 et 420 du code pénal, p o u r r é p o n d r e à toutes ces modalités. Il faudra probablement remplacer ces articles, sinon par un, mais p a r plusieurs textes rédigés n o n seulement par des juristes, mais en- core avec la collaboration d ' h o m m e s ver- sés dans les affaires commerciales et in- dustrielles.
L'article 7 sortit du débat ainsi rédigé :
« Seront punis des m ê m e s peines t o u s ceux qui, soit personnellement, soit comme m e m b r e d'une association ou société quel- c o n q u e , m ê m e sans emploi de moyen frau- duleux, mais dans un b u t de spéculation illicite, c'est à dire n o n justifié par les be- soins de son approvisionnement ou de légitimes prévisions industrielles ou com- merciales, aura opéré ou tenté d'opérer la hausse du p r i x des denrées ou marchan- dises au-dessus des prix qu'aurait déter- minés la concurrence naturelle et libre du commerce.
« L a peine sera d'un e m p r i s o n n e m e n t de deux mois au moins et de deux ans au plus et d'une a m e n d e de mille francs (1000 fr.) à vingt mille francs (20 000 fr.), si la hausse a été opérée sur grains, gre- nailles, farines, substances farineuses, pain, vin, ou toute autre b o i s s o n ou denrée ali- mentaire. »
E s p é r o n s que l'autorité fédérale n e sera pas obligée d'user des pleins pouvoirs qui lui ont été conférés pour p r e n d r e des me- sures du m ê m e genre.
Le commerce franco-suisse M. Eugène Vars écrit dans le Bulletin men- suel de la Chambre de commerce française de Genève :
La Suisse nous fournit beaucoup et nous lui vendons peu ; de là le déplorable état du change.
La crainte exagérée de la sortie de Suisse des marchandises françaises nous a mis jus- qu'à maintenant dans un état d'infériorité des Elus regrettables, et nous met dans l'impossi-
ilité de lutter contre l'industrie et le com- merce des empires du centre, dont tous les efforts tendent à conserver le marché suisse.
Ils y parviendront certainement si la France ne se décide pas enfin à lever une grande par- tie des barrières dressées entre elle et la Suisse, mais sans en excepter la néfaste cen- sure, dont les méfaits ne se comptent plus.
L'état d'esprit est tel en France, que, dans certaines régions (l'on pourrait presque géné- raliser), ceux qui font des expéditions en Suisse sont considérés comme des traîtres, alors qu'ils sont, au contraire serviables à la patrie.
Malgré tous nos efforts, malgré nos aflirma- tions et toutes les garanties que nous no ces- sons d'offrir, nous ne parvenons pas à faire disparaître cette mentalité.
L'impôt ouvrier en Angleterre MM. Mac Kenna et Henderson ont discuté vendredi, avec les délégués des ouvriers et des patrons, les moyens de prélever un impôt sur le revenu en ce qui concerne les salaires hebdomadaires des travailleurs.
Le change sur Berlin aux Etats-Unis et les bruits de paix
On mande de New-Yoï-k au Daily Tele- graph que la chute rapide du change sur Ber- lin sur les marchés américains pendant la der-
nière semaine fait l'unique objet des discus- sions dans les milieux des banques.
Les autorités en matière de change sont fermement convaincues que des propositions de paix formelles seront faites de Berlin sous peu.
Les dettes de guerre
D'après la « Banking Section » du Statist, les dettes de guerre, du 31 juillet 1914 au 20 octobre 1915, s'élèveraient à :
Millions de francs
Grande-Bretagne 30.815
France 20.642 Russie 18.620 Italie 3.216
Total des alliés . . 73.293
Allemagne 36.900 Autriche-Hongrie 13.811
Total des impériaux . . 50.711 Total général . . 124.004 Dans ces chiffres ne sont pas compris l'em- prunt bulgare de 150 millions et un emprunt turc contractés à Berlin. Ces emprunts ren- trent dans les emprunts allemands.
La dette de guerre de la France se décom- pose ainsi :
Bons de la défense nationale . . . 7.871 Obligations de la Défense nationale 2.241 Avancés de la Banque de France . 6.900 Bons du Trésor pour avances aux
gouvernements étrangers . . . . 540 Emprunt anglais . . . 1.250"
Emprunt américain 1.250 Total . . 20.052
. Convention professionnelle
Le Comité du Syndicat des fabricants suisses de m o n t r é s or et celui de la So- ciété suisse des fabricants de boîtes de m o n t r e s en or n o u s c o m m u n i q u e n t que les pourparlers engagés au sujet du renouvel- lement de la convention ne sont pas en- core t e r m i n é s . E n attendant, la convention qui lie ces deux g r o u p e m e n t s reste en vi- gueur sans changement.
L'Exposition nationale
Le Comité central de l'Exposition nationale suisse, à Berne, en 1914, réuni samedi soir, a décidé le remboursement du 75 '/» du capital de garantie de 1,240,000 francs, auquel ont participé : la Confédération pour 400,000 fr. ; le canton de Berne pour 100,000 fr. ; la com- mune bourgeoise de Berne 100,000 fr., et pour le reste des banquiers ou des particuliers.
Le remboursement aura lieu dans le courant de décembre.
Assurance contre les risques de guerre MM.
Bâle, le 4 décembre 1915.
Par notre circulaire du 9 Novembre et en vous soumettant les nouvelles conditions d'assurance contre les risques de guerre de la
« Marine » à Neuchâtel, nous avons exprimé l'avis que cette Compagnie anglaise ne répond plus des dommages ou pertes qui pourraient être le résultat des opérations guerrières de la Grande-Bretagne et de ses alliés.
Cet avis, comme nous venons d'apprendre, est attribuable à un malentendu de notre part.
En effet, ce n'est que la confiscation des marchandises, la prise ou capture, la saisie ou détention par des navires de guerre de l'Empire britannique ou de ses alliés, qui sont exclus de la garantie des assureurs anglais conformément à la législation, alors que la détérioration ou la destruction des mar- chandises assurées, par navires de guerre, torpille, mines sous-marines, bombes, ou au- tres moyens de destruction employés par n'importe quelle puissance belligérante, sont couvertes par la « Marine », de la même ma- nière comme par les compagnies d'assurances suisses.
Les transports de marchandises de la Suisse accompagnés d'un certificat d'origine réguliè- ment établi, c'est-à-dire pour les marchandi- ses ne pouvant légalement être confisquées de la part du gouvernement anglais et de ses alliés, l'assurance contre les risques de guerre auprès de la «Marine» à Neuchâtel, par con- séquent, offre les mêmes garanties comme l'assurance soignée auprès des assureurs suisses.
Veuillez agréer, Messieurs, l'expression de notre parfaite considération.
Société par actions Damas & Giß.
Wagons suisses en Italie
Dans un article surjl'importation de blés et la pénurie du matériel roulant des C. F . F . , le Bund rapporte que l'Italie retient à l'heure actuelle encore 1200 wagons suisses et que l'on assure même qu'elle se sert de ce matériel pour son service intérieur.
L'enseignement professionnel Le budget fédéral pour 1916 prévoit une nouvelle réduction de 10 "/• sur les subsides' alloués à l'enseignement professionnel. Ces subventions ne seraient donc plus que du 80 °/» de ce qu'elles étaient avant la guerre.
L'assurance accidents
Dans sa session des 1er et 2 décembre 1915, le conseil d'administi-ation de la Caisse natio- nale suisse d'assurance en cas d'accident à Lucerne a approuvé les propositions de la di- rection concernant les principes à établir pour distinguer entre les accidents professionnels et les accidents non-professionnels, en' exé- • ention de l'art. 67, al. 2, et de l'art. 48, al. 1, de la loi fédérale sur l'assurance en cas de maladie et d'accidents, ainsi que celles con- cernant le droit de signature des fonctionnai- res de la Caisse nationale.
Le Conseil a approuvé, en outre, le budget des frais d'administration pour l'année 1916 et il a autorisé la direction à céder à la ville de Lucerne la partie du nouveau bâtiment d'administration à la ce Fluhmatt » non encore utilisée en prévision de l'ouverture à l'exploi- tation pour la mettre à la disposition du ser- vice sanitaire d'étapes.
Le palais des assurances On écrit de Berne à la « Liberté » :
Le disgracieux palais que l'administration des assurances fédérales a fait construire à Lucerne et qui a coûté presque deux millions de francs, sera prêt pour les premiers jours de décembre. Mais l'institution n'entrera en fonction que le 1" Janvier 1917. Que iaire de ce palais vide ? On a décidé d'y installer une infirmerie militaire.
Les faillites
Voici, d'après les Basler Nachrichten, le nombre des faillites qui ont été déclarées en Suisse en 1914 et 1915.
Janvier, 79 en 1914 et 79 aussi en 1915. Fé-.
vrier, 54 et 72, Mars 67 et 77, Avril, 49 et 67.
Mai, 44 et 43. Juin 45 et 73. Juillet, 47 et 46.
Août, 13 et 44. Septembre, 14 et 36. Octobre, 79 et 51. Novembre, 57 et 26. Décembre, 44 en 1914.
Les chiffres de septembre, octobre et novem- bre 1915 sont encore incomplets.
Interdictions suisses d'exportation Tous les arrêtés du Conseil fédéral con- cernant les interdictions suisses d'expor- tation, promulgués j u s q u ' a u 5 de ce mois et qui avaient été insérés d a n s la Feuille officielle suisse du commerce au fur et à mesure de leur promulgation, ont été réu- n i s par les soins de la Division du com- merce du D é p a r t e m e n t politique dans une brochure spéciale que les intéressés peu-
L A F E D E R A T I O N H Q R L O G E R E SUISSE 577 vent se p r o c u r e r auprès de l'administration
de la feuille précitée au prix de 50 centi- mes l'exemplaire. Les marchandises y sont classées par groupes et en regard de cha- q u e produit ou article figure le n u m é r o de la position tarifère sous laquelle il ren- tre, ainsi q u e la date de l'arrêté y relatif du Conseil fédéral.
L'electrification des C. F. F.
La Société suisse pour l'aménagement des eaux et la Société suisse des électriciens con- voquent pour le 14 décembre, à la salle du Grand Conseil, à Berne, une assemblée pour discuter la question de 1'electrification dès C. F . F . Rapporteurs, MM. Thormann, ingé- nieur à Berne, et Dr Wyssling, professeur à Zurich:
Les membres de l'Assemblée fédérale seront invités à cette réunion, qui sera présidée par M. le prof. Landry, président de la Société des électriciens.
Règlement pour les exposants au Musée industriel et technologique suisse, Casi- no de Montbenon, Lausanne
1) Ce musée est organisé dans un but de ré- clame pour l'industrie suisse en général et plus spécialement dans l'intérêt des membres de l'Asted qui, par leur cotisation et appui, permettent à l'office de renseignements annexé de poursuivre son œuvre d'utilité publique.
2) Toute personne ou société qui voudra ex- poser, devra se faire admettre comme membre^
de l'Asted, sauf exception prévue (article 3).
3) La qualité de membre de l'Asted.pourra ne pas être exigée quand il s'agira de l'exposi- tion d'objets ou tableaux appartenant à des autorités ou dont la présence serait une attrac- tion pour lés visiteurs du musée.
' 4) On pourra aussi admettre des objets de provenance étrangère, soit qu'ils ne puissent être produits dans le pays, soit qu'il y ait uti- lité à les y faire connaître.
5) Les objets exposés de provenance étran- gère seront clairement désignés comme tels, avec indication du pays d'origine.
6) Il ne sera demandé qu'une taxe de fr. 15.
— pour la participation à l'exposition avec des objets ou tableaux peu encombrants.
7) Quand il s'agira de collections d'échantil- lons ou de modèles on en exposera en général que les plus typiques, pour tenir les autres à la disposition des personnes plus spécialement intéressées. La taxe sera de 20 à frs. 40. — sui- vant l'importance de la collection.
8) Pour les expositions particulières for- mant un stand la tsxé à percevoir sera de frs.
50. — par an ou proportionnelle à la place occupée, sur la base de frs. 50. — le mètre carré, les vitrines ou installations étant à la charge de l'exposant. Le prix du mètre carré de parois avec profondeur de 10 cm. est de frs. 50. —, avec profondeur de 20 cm. frs. 75.
— et avec profondeur de 40 cm. frs. 100. — 9) Pour exposition dans des vitrines appar.
tenant à l'Asted, les prix sont les suivants
1 mètre et. de rayon :
. d e 30 c m . l a r g e u r , 20 cm. h a u t e u r fr. 30.—
i » 30 » » 30 » » » 50.—
» 60 » » 60 » » » 60.—
» 69 » » 60 » « » 100.—
10) Pour objets (horlogerie, bijouterie, etc.) à mettre le soir dans les coffres-forts, majora- tion d'un tiers.
11) 11 est rappelé qu'il n'est prélevé aucune commission pour les ventes que le musée ou l'office de renseignements pourraient faire aboutir directement ou indirectement, l'Asted ne poursuivant pas un but lucratif.
12) Des rensignements détaillés sur les pro- duits exposés ou d'après les catalogues remis, ne seront donnés qu'aux personnes qui se se- ront présentées. Leurs noms et adresses se- ront communiqués aux intéressés, sans frais pour eux.
13) Les installations spécieles et les dépen- es pour la marche éventuelle de machines u appareils sont à la charges des exposants,
ainsi que tous frais de transport, embal- lage, etc. .:-;- . • < ' ; . ' . ' , •. " '••- 14) L'assurance contre l'incendie (fr. 1 pour fr. 1000) et contre le-vol (taux suivant catégo- ries) sera faite par la direction de l'Asted aux frais de l'exposant et pour la valeur indiquée par lui, L'Asted n'assume aucune-autre res- ponsabilité que celles couvertes par les dites assurances.
15) Les fils et diapositifs à projeter au mu- sée ou dans des séances de projections spé- ciales seront acceptés sans frais. La direction est déchargée de toute responsabilité à leur
sujet. - • " '-';:
16)11 est recommandé de donner avec les films et diapositifs les notices explicatifs né- cessaires en français et en allemand.
17) Lés taxes prévues dans le présent règle- ment sont entendues pour une année entière à partir du mois de l'inscription, payable à l'avance «:'
18) Pour un temps d'exposition moins long les taxes seront réduites d'autant avec une majoration de 10°/« entre 6 mois'et un an, de 20 °/° entré 3 et 6 mois et de 3 0 % au-dessous.
Lausanne, novembre 1915.
La Direction.
Escompte et change
Taux d'escompte. — France 5°/°- — Belgi- que—.— Italie 5 '/*%• — Londresö0/». — Ams- terdam 41/»'0/»' !—k Allemagne 5 •/• • —Vienne 570. ••-. Vr V;... '
Changes à vue. — F r a n c e 91.— d., 92.—.
— Belgique — . ^ - d . , —.— 0. —Italie 80.80 d., 82,80 o. - ^ Londres 25.01 d., 25.51 o. — Amsterdam 223.50 d., 225.50 o. — Allemagne 104.10 d., 106.10 o. — Vienne 72.40 d., 74.40 o. — New-York 5.13 d., 5.53 o. Xk#
Registre du commerce
Enregistrements :
15 novembre 1 9 Î 5 . ; r - P . Gornipley fils & Co., Société Franco-Suisse du radium, société en commandite j ayant pour objet le com- merce de radium et toutes ses applications : rue du Doubs 147, La Chaux-de-Fonds.
19 novembre 1915.,— E. Buhler-Dubois, com- merce^d'horlogerie, rue Daniel Jean Richard 27, Là Ghaux-dé-Fonds.
22 novembre 1915. — Reichenbèrg& Co., Ta- lis Watch Co., société en nom collectif, com- merce d'horlogerie, exportation; rue Léo-:
pold Robert 66, La Chaux-de Fonds.
22 novembre 1915. — JSrand.Djevahirdjian (Arménien) fabrication de pierres scientifi- ques en brut et taillées, Mpnthey.
25 novembre 1915. — F. Matter, fabrique de vis et de pièces façonnées, Kastels 868, Granges. i , ' ,'
29 novembre 1915. — Mercier & Co., société en commandite, fabrication de compteurs de vitesse ; rue Daniel Jean Richard 5, Le
Locle. . • . • . - • ' 1er décembre 1915. — L. Gangaillet-Steiner,
fabrication de montres. Moulin, Perles (Bienne). ; , '• i
Changements:
22 novembre 1915. — La maison Bosshard cfe Co„ Zurich 2, fabrication de bijouterie a transféré ses locaux à Weinbérgstrasse 38, Zurich 6.
23 novembre 1915. — La société anonyme
« Zénith, Compagnie française et. suisse d'horlogerie », fabrication et commerce d'horlogerie,.au Locle, a été déclarée dis- soute. La liquidation sera opérée par la So- ciété anonyme «Fabriques des montres Zé- nith, successeur de Georges Favre-Jacot &
Co. » au Locle et «Fritz Mœri» à St. Imier, signant collectivement sous la raison a Zé- nith, Compagnie française et suisse d'hor- logerie en liquidation.
29 novembre 1915. — La société en nom col- lectif Mathey&Nicolet, à Tramelan-dessus, est dissoute, la raison radiée. L'actif et le passif sont repris par la maison Paul O.
Mathey, fabrication et vente d'horlogerie, Grand'rue 25 Tramelan-dessus.
. R a d i a t i o n s : ' . • . 24 novembre 19151 — F. Ballhäuser, com-
merce d'horlogerie, Hérisau.
29 novembre 1915. — P. Mercier-Mayer, em- boîtages et tirages, Le Locle.
B r e v e t s d ' i n v e n t i o n
C h a n g e m e n t c o n c e r n a n t le d r o i t a u x b r e v e t s .
Cl. 66 b, n° 70641. 1« octobre 1914, 8 h. p. — Compteur électrique horaire à champ tour- n a n t . — Charles Perdrisat, ingénieur, Ge- nève (Suisse). Mandataire : E. Imer-Schnei- der, Genève. Transmission du 23 septembre 1915, en faveur de Auguste Aubert, con- structeur, 15, Placé du Vallon, Lausanne.
(Suisse). Mandataire : E. Imer-Schneider, Genève ; enregistrement du 14 octobre 1915.
L i s t e d e s d e s s i n s e t m o d è l e s
- . • — - ^ :'l : W - • • ;-v | D é p ô t s .
N° 26208. 5 novembre 1 9 % ,42 h. m. — Ou- vert. — 1 modèle. — iNIb'uvemènt'de mon- tre. — Ad. Schild, Granges (Soleure).
Prolongations»
N? 12519. octobre 19D5f ^ i n V ^ ^ Ï ^ Ï P p é - ... fiode 1915/1920).'~i modèle. — Calibres dé
montres. — Meyer & Stüdeli, suce, de Fritz
" Meyer,, Soleure (Suisse) ; enregistrement du
* 4 novembre 191È>. • ; V ' f . ' / N° 12568. 17 octobre 1905, 8 h. p . — (IL« pé-
riode 1915/1920). — 1, modèle. — Mouve- - ment de montres. — Ditisheim & Cie, suc- cesseurs de Maurice Ditisheim, Fabrique Vulcain, La Chaux-dé-Fonds (Suisse) ; enre- gistrement du 6. novembre 1915.
N° 12614. 30 octobre 1905, 8 h. p . — (IIP pé- riode 1915/1920). — 1 modèle. — Cadran ' pour montres. — Didisheim-Goldschmidt, L a Chaux-de-Fonds (Suisse); enregistre-
ment du 9 novembre 1915.
N" 18005. 16 avril 1910, .3 */ihl p. — (IP pé- r i o d e 1915/1920). T* 3 modèles/ — Pièces
d'horlogerie-bijouterie. — Paul Ditisheim, La Chaux-de-Fonds (Suisse). Mandataire:
A. Mathey-Doret, LaÇhaux-de-Fonds; enre-
gistrement du 3 novembre 1915. . N° 18654. 19 octobre 1910, S h . p . — ( I P pé-
riode 1915/1920). — 1 modèle, - ^ Calibre de montre. — Sauter frères, Bienne (Suisse);
enregistrement du.6 novembre 1915.
Service des métaux
— Acier dur, coupé en bandes et rouleau,
— 50. kilos d'acier en rubans, qualité supé- rieure , peuvent être cédés à une fabrique suisse d'horlogerie ou d'ébauches.
Echantillons au Bureau de la Chambre suisse de l'horlogerie, à La Chaux-de-Fonds.
lithographie -imprimerie -papeterie fabrique de Registres
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