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1010 FMHInnovation Qualité 2020 – les lauréats

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Bulletin des

médecins suisses

BMS – SÄZ Schweizerische Ärztezeitung – Bollettino dei medici svizzeri – Gasetta dals medis svizzers

Offizielles Organ der FMH und der FMH Services www.saez.ch Organe officiel de la FMH et de FMH Services www.bullmed.ch Bollettino ufficiale della FMH e del FMH Services

Organ ufficial da la FMH e da la FMH Services

35 2 6. 8 . 2 02 0

1009 Editorial

de Christoph Bosshard Innovation Qualité et coronavirus

1045 Tribune Pioniergeist am Hönggerberg

1052 «Et encore…»

par Werner Bauer

1665/2020: de la peste au corona

1010 FMH

Innovation Qualité 2020 – les lauréats

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SOMMAIRE 1005

Rédaction

Dr méd. vét. Matthias Scholer (Rédacteur en chef);

biol. dipl. Tanja Kühnle (Managing Editor);

Julia Rippstein (Rédactrice version imprimée et en ligne);

Dr méd. Werner Bauer, membre de la FMH; Prof. Dr oec. Urs Brügger;

Prof. Dr méd. Samia Hurst; Dr méd. Jean Martin, membre de la FMH;

Dr méd. Jürg Schlup, président de la FMH;

Dr méd. Daniel Schröpfer, membre de la FMH;

Charlotte Schweizer, cheffe de la communication de la FMH;

Prof. Dr méd. Hans Stalder, membre de la FMH;

Rédaction Ethique

Prof. Dr théol. Christina Aus der Au, p.-d.;

Prof phil., biol. dipl. Rouven Porz, p.-d.

Rédaction Histoire de la médecine

Prof. Dr méd. et lic. phil. Iris Ritzmann; Prof. Dr ès sc. soc. Eberhard Wolff Rédaction Santé publique, épidémiologie, biostatistique Prof. Dr méd. Milo Puhan

Rédaction Droit

Dr iur. Ursina Pally, cheffe du Service juridique de la FMH

FMH

EDITORIAL: Christoph Bosshard 1009 Innovation Qualité et coronavirus

INNOVATION QUALITE: Michelle Gerber

1010 Innovation Qualité 2020 – les lauréats

Le prix Innovation Qualité 2020 de l’Académie suisse pour la qualité en médecine (ASQM) de la FMH a été décerné à trois projets qualité ayant fait leurs preuves dans la pratique. Les deux jurys pluridisciplinaires ont sélectionné ces projets car ils améliorent de façon efficiente et durable la qualité des prestations médicales au bénéfice des patients.

1016 Nouvelles du corps médical 

Organisations du corps médical

SSMIG: Jürg Fröhlich, Dominique Froidevaux, Romeo Providoli 1018 Wissenswertes zu Wissensplattformen

Autres groupements et institutions

swissmedic: Esther Wullimann

1020 Renouvellement des Swissmedic Medicines Expert Committees

Courrier / Communications

1026 Courrier au BMS

1028 Examens de spécialiste / Communications

FMH Services

1031 Emplois et cabinets médicaux (version imprimée uniquement)

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FELMY

SOMMAIRE 1006

Impressum

Bulletin des médecins suisses Organe officiel de la FMH et de FMH Services

Adresse de la rédaction: Nina Abbühl, Assistante de rédaction BMS, EMH Editions médicales suisses SA, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 72,

redaktion.saez@emh.ch, www.saez.ch Editeur: EMH Editions médicales suisses SA, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 55, www.emh.ch

Annonces:

Markus Süess, Key Account Manager EMH, tél. +41 (0)61 467 85 04, markus.sueess@emh.ch

«Offres et demandes d’emploi/

Immeubles/Divers»:

tél. +41 (0)61 467 86 08, stellenmarkt@emh.ch

«Office de placement»: FMH Consul- ting Services, Office de placement, Case postale 246, 6208 Oberkirch, tél. +41 (0)41 925 00 77,

fax +41 (0)41 921 05 86, mail@fmhjob.ch, www.fmhjob.ch Abonnements membres de la FMH:

FMH Fédération des médecins suisses, Elfenstrasse 18, 3000 Berne 15, tél. +41 (0)31 359 11 11,

fax +41 (0)31 359 11 12, dlm@fmh.ch Autres abonnements: EMH Editions médicales suisses SA, Abonnements, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 75, abo@emh.ch Prix de l’abonnement: abonnement annuel CHF 320.–, port en sus.

ISSN: version imprimée: 0036-7486 / version en ligne: 1424-4004 Paraît le mercredi

© FMH

Le Bulletin des médecins suisses est actuellement une publication en libre accès (open access). Jusqu’à révoca- tion, la FMH habilite donc EMH à ac- corder à tous les utilisateurs, sur la base de la licence Creative Commons

«Attribution – Pas d’utilisation com- merciale – Pas de modification 4.0 International», le droit, non limité dans le temps, de reproduire, distribuer et communiquer cette création au public.

Le nom de l’auteur doit dans tous les cas être indiqué de manière claire et transparente. L’utilisation à des fins commerciales peut être possible uniquement après obtention explicite de l’autorisation de EMH et sur la base d’un accord écrit.

Note: Toutes les données publiées dans ce journal ont été vérifiées avec le plus grand soin. Les publications signées du nom des auteurs reflètent avant tout l’opinion de ces derniers, pas forcément celle de la rédaction du [BMS]. Les doses, indications et formes d’application mentionnées doivent en tous les cas être comparées aux notices des médicaments utilisés, en particulier pour les médicaments récemment autorisés.

Impression: Vogt-Schild Druck AG, https://www.vsdruck.ch/

Tribune

COVID-19: Arnaud Chiolero, Stéphane Cullati

1040 Informer en temps d’épidémie: comment faire mieux

INTERVIEW AVEC YI ZHENG: Fabienne Hohl 1045 Pioniergeist am Hönggerberg

BONJOUR LA SUISSE: Matthias Scholer 1048 In der neuen Heimat angekommen

Horizons

OBJET HISTORIQUE: Iris Ritzman 1050 Ein Babykopf und sein Vater

SOUS UN AUTRE ANGLE: Peter Engelhardtn 1051 Der Mundschutz als Lifestyle-Objekt

Et encore…

Werner Bauer

1052 1665/2020: de la peste au corona

Photo de couverture:

© Jakub Gojda | Dreamstime.com Published under the copyright license “Attribution – Non-Commercial – NoDerivatives 4.0”. No commercial reuse without permission. See: http://emh.ch/en/services/permissions.html

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Innovation Qualité et coronavirus

Christoph Bosshard

Dr méd., vice-président de la FMH, responsable du département Données, démographie et qualité (DDQ) / ASQM

Avez-vous comme moi le sentiment de l’avoir suffisam- ment entendu? Gentiment, nous en avons assez de ces onze lettres, nous ne voulons plus entendre ce mot qui restreint nos libertés et notre travail, s’attaque à nos nerfs dans les registres les plus aigus. Et pourtant, contraints d’apprendre à relever les défis qu’il nous pose, nous tentons d’y voir une chance. Tout est allé très vite, il a fallu accepter plusieurs nouvelles règles.

D’innombrables projets ont dû être abandonnés, libé- rant du temps – parfois beaucoup de temps – jusqu’à la prise de conscience que moins peut aussi être plus. Une démarche qui ne nous est pas étrangère en médecine d’ailleurs. Le sens et le bien-fondé de beaucoup de séances et réunions, tout comme notre hypermobilité, ont été largement remis en question.

Le prix Innovation Qualité de l’ASQM/FMH n’a pas non plus été épargné. Pour lui aussi, il a fallu trouver d’autres pistes après que le symposium de cette année, prévu le 30 avril, n’a pas pu avoir lieu pour les raisons que vous savez. L’annulation de cette plateforme d’échange primordiale a été à mon avis fort regret- table, car elle s’est produite peu de temps avant l’entrée en vigueur de la nouvelle législation sur la qualité (modification de la LAMal: renforcement de la qualité et de l’économicité). Le jury ayant accompli sa tâche, en classant les très nombreux projets remis cette année, nous avons voulu donner un visage aux projets primés et, même si les circonstances s’y prêtent moins, leur faire dûment honneur. C’est ce qui nous a décidés, chère lectrice, cher lecteur, à vous faire parta-

Le choix thématique de l’Innovation Qualité s’est porté cette année sur le Feed-back, un instrument en faveur de la qualité.

Même en ces temps troublés, nous avons tenu à vous faire partager la joie des auteurs des projets primés.

ger la joie des lauréats, en vous les présentant dans la présente édition du Bulletin. Nous sommes persuadés qu’ils sauront mériter votre attention.

Le choix thématique de l’Innovation Qualité s’est porté cette année sur le Feed-back, un instrument en faveur de la qualité. Le sujet nous concerne tous, et nous atten- dons avec impatience vos retours, afin que nous puis- sions encore nous améliorer. L’annonce des projets primés s’accompagne de l’espoir que les idées qu’ils vé- hiculent seront une source d’inspiration. Ils montrent en tout cas que les choses avancent en matière de déve- loppement qualité, même si bien sûr les 28 projets en lice ne pouvaient pas tous gagner. J’adresse mes plus chaleureux remerciements à tous les participants! Je tiens également à remercier nos 21 organisations par- tenaires pour leur soutien, ainsi que les 20 membres du jury, sans qui nous n’aurions pas de lauréats et pour qui le choix n’a pas dû être facile. Je remercie enfin toutes celles et ceux qui ont contribué au développe- ment et à la réalisation de ce prix, que ce soit par la pu- blication d’articles ou par leur travail d’organisation en arrière-plan. Plus concrètement, je remercie la division Données, démographie et qualité, le comité directeur de l’ASQM et la fondation Sécurité des patients Suisse

pour son travail sur la catégorie sécurité des patients.

Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter bonne lecture et une bonne santé à toutes et tous. Et que la lettre C soit pour nous tous la première lettre du mot chance et rien d’autre, même si personnellement je n’ai rien contre la fameuse marque de bière mexicaine.

FMH Editorial 1009

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2020;101(35):1009

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Remise du prix qualité de l’ASQM

Innovation Qualité 2020 – les lauréats (1)

Michelle Gerber

lic. phil. hum., collaboratrice scientifique de la FMH, division Données, démographie et qualité (DDQ) / Académie suisse pour la qualité en médecine (ASQM)

Le prix Innovation Qualité 2020 de l’Académie suisse pour la qualité en médecine (ASQM) de la FMH a été décerné à trois projets qualité ayant fait leurs preuves dans la pratique. Les deux jurys pluridisciplinaires ont sélectionné ces projets car ils amé- liorent de façon efficiente et durable la qualité des prestations médicales au bénéfice des patients.

Pour la deuxième fois déjà, le prix Innovation Qualité vient reconnaître le grand engagement et le fort inté- rêt manifestés par notre système de santé pour le déve- loppement de la qualité. Originaires de toutes les ré- gions du pays, les 28  projets en lice pour le prix de l’Académie suisse pour la qualité en médecine (ASQM) le démontrent de façon particulièrement spectacu- laire. Témoignent également de cet intérêt extraordi- naire le précieux soutien accordé par 21 organisations partenaires (voir encadré) et le haut degré d’expertise apporté par les 20 membres des deux jurys indépen- dants qui ont évalué les projets cette année.

Avec ce prix décerné tous les deux ans, l’ASQM récom- pense le travail exemplaire accompli par les défenseurs de la qualité dans les différentes disciplines et professions qui constituent notre système de santé, avec des prix d’une valeur totale de 40 000 francs. Organisation fon- dée par la FMH pour promouvoir la qualité en médecine, l’ASQM a lancé le prix Innovation Qualité pour offrir aux professionnels de la santé du pays une plateforme privilé- giée d’échange, d’inspiration mutuelle et de partage.

La pandémie de coronavirus nous ayant forcés d’annu- ler la remise officielle des prix cette année, c’est avec un plaisir d’autant plus grand que nous vous annon- çons qui sont les lauréats de notre édition 2020, et vous livrons une brève description des projets qui ont su s’imposer dans les diverses catégories.

Le feed-back comme instrument qualité: découvrez avec nous comment le projet lauréat de cette catégorie permet aux patients touchés par un cancer de suivre au jour le jour, à l’aide d’une application dédiée, l’évolu- tion de leurs symptômes ainsi que des éventuels effets secondaires, et à l’équipe médicale de personnaliser et d’ajuster au mieux le traitement.

Sécurité des patients: dans cette catégorie définie en collaboration avec la fondation Sécurité des patients Suisse, le jury a sélectionné deux projets à égalité. Le

projet de l’hôpital de la Basse-Engadine (Ospidal Unter- engadin) est récompensé pour sa mise en œuvre exem- plaire et conséquente des principes reconnus régissant la sécurité des patients et parce qu’il démontre com- ment une culture positive de la sécurité peut être vé- cue comme une évidence au quotidien par l’ensemble du personnel. Le deuxième projet, dénommé «Class- Intra», met en œuvre un système inédit de saisie des complications peropératoires, doté d’un potentiel im- mense en termes de détection précoce des possibles complications postopératoires.

Aucune équipe parmi les quelques candidatures reçues dans la catégorie «Organisations médicales» ne monte sur le podium cette année, mais nous comptons bien remettre à nouveau ce prix d’ici à deux ans!

L’ASQM adresse ses plus vives félicitations aux trois équipes lauréates.

Vous trouverez plus d’informations sur le prix Innova- tion Qualité ainsi que des descriptifs détaillés des pro- jets lauréats et des autres projets présélectionnés par le jury sur le site www.innovationqualité.ch.

Partenaires du prix Innovation Qualité 2020

Office fédéral de la santé publique (OFSP) • curafutura • Fonda- tion EQUAM • Association suisse des ergothérapeutes (ase) • Fa- culté de médecine de l’Université de Genève • Fédération suisse des psychologues (FSP) • H+ Les hôpitaux de Suisse • Insel Gruppe AG • Faculté de médecine de l’Université de Berne • As- sociation nationale pour le développement de qualité dans les hôpitaux et les cliniques (ANQ) • Organisation suisse des patients (OSP) • pharmaSuisse organisation faîtière des pharmaciens • physioswiss • Association suisse des infirmières et infirmiers (ASI) • Conférence suisse des directrices et directeurs cantonaux de la santé (CDS) • Fédération suisse des sages-femmes (FSSF) • Fédération suisse des associations professionnelles du domaine de la santé (fsas) • Association suisse des diététicien-ne-s (ASDD)

• Association suisse alémanique des assistantes médicales (SVA)

• Spitex Suisse • Hôpital universitaire de Zurich Correspondance :

FMH / division DDQ Nussbaumstrasse 29 CH-3000 Berne 15 Tél. 031 359 11 11 asqm[at]fmh.ch

FMH Innovation Qualité 1010

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2020;101(35):1010–1011

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L’équipe lauréate de la catégorie «Le feed-back comme ins- trument qualité» avec Andreas Trojan, à l’origine du projet (© mobile Health AG).

Catégorie «Le feed-back comme instrument qualité»

Consilium: pour une meilleure communi- cation dans le traitement du cancer

Prof. Dr Andreas Trojana; Mathis Brauchbarb; Dre Birgit Hennecke-Janzerc

a Centre oncologique de Zurich, cofondateur de mobile Health AG; b advocacy AG, cofondateur de mobile Health AG;

c mobile Health AG

Malgré les progrès considérables accomplis en oncologie ces dernières décennies, il reste d’importantes lacunes dans l’auto-prise en charge par le patient et dans la com- munication avec l’équipe soignante. Très souvent, les pa- tients bien informés passent beaucoup de temps à la do- cumentation de leur traitement et de leurs symptômes, alors qu’en consultation, les équipes soignantes passent un temps considérable à s’enquérir des symptômes et de l’état général des patients et à les interpréter.

Les outils numériques pourraient améliorer le traite- ment du cancer en favorisant l’intégration des filières thérapeutiques et en facilitant la communication entre équipes soignantes et patients. C’est spécifiquement à cette fin qu’a été mise au point la plateforme numérique Consilium. Afin d’apporter une plus-value au patient comme au médecin, Consilium a été développée et tes- tée en concertation avec les patients et les profession- nels. Consilium est constituée d’une application mobile pour le patient, avec laquelle celui-ci consigne de ma- nière structurée ses symptômes et son état général de bien-être, et partage ces derniers avec l’équipe soignante (electronic patient-reported outcomes, ePRO). L’applica- tion web destinée aux équipes soignantes permet à celles-ci de suivre l’évolution de ces ePRO dans la durée, en lien avec le plan thérapeutique.

Une étude clinique randomisée a permis de montrer que l’utilisation concertée de Consilium par le médecin et par le patient permettait effectivement de stabiliser l’activité fonctionnelle quotidienne et le bien-être des patientes traitées pour un cancer du sein [1]. S’il convient d’analyser plus en détail la nature des symptômes et les rapports possibles avec les thérapies et les caractéris- tiques des patients, le suivi et la vérification en collabo- ration avec le médecin se sont répercutés positivement sur la communication médecin-patient ainsi que sur l’identification de symptômes significatifs [2, 3].

Une étude clinique prospective à large échelle est en cours, visant à évaluer la fiabilité des données saisies dans l’application et à prouver que la saisie de ses symptômes par le patient améliore son taux de satis-

faction et sa motivation à collaborer avec son médecin dans le cadre de son traitement (NCT03578731). L’étude examine en outre dans quelle mesure l’application Consilium permet d’éviter les consultations non plani- fiées et les hospitalisations d’urgence [4].

Les plateformes numériques telles que Consilium de- vraient permettre aux équipes soignantes d’optimiser la qualité des soins et les résultats obtenus en cours de traitement ainsi que de faciliter la communication entre le médecin et le patient au cours du traitement, mais il devrait être également possible à l’avenir d’uti- liser des algorithmes avertissant le patient en cas d’ag- gravation de ses symptômes. Les solutions numé- riques contribueront ainsi à améliorer constamment la qualité des traitements.

Sources

1 Egbring M, Far E, Roos M, Dietrich M, Brauchbar M, Kullak-Ublick GA, Trojan A. A Mobile App to Stabilize Daily Functional Activity of Breast Cancer Patients in Collaboration With the Physician: A Ran- domized Controlled Clinical Trial. J Med Internet Res. 2016 Sep 6;18(9):e238.

2 Trojan A, Huber U, Brauchbar M, Petrausch U. Consilium smart- phone app for real world ePRO monitoring in cancer patients un- dergoing anti-PD-L1 directed treatment. Case Reports in Oncology.

Case Rep Oncol 2020;13:491–496.

3 Trojan A, et al. Consilium smartphone app usability for shared reporting in cancer patients (submitted).

4 Basch E, Deal AM, Kris MG, et al. Symptom Monitoring With Patient-Reported Outcomes During Routine Cancer Treatment:

A Randomized Controlled Trial. J Clin Oncol 34:557–65, 2016.

Andreas Trojan, andreas.trojan[at]

consilium.care

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2020;101(35):1010–1011

FMH Innovation Qualité 1011

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Notre postulat de base n’est pas celui des «mauvais colla­

borateurs dans un bon système» mais des «bons collabo­

rateurs dans un mauvais système» [1]. Comme pour d’autres secteurs à haut risque tels que le transport aé­

rien, le but est de rendre le système aussi sûr que pos­

sible [2]. Il devrait être évident pour les hôpitaux que, tout comme les pilotes d’avion, les équipes de soins suivent régulièrement des entraînements CRM (crew re­

source management), ou s’exercent à la gestion de situa­

tions critiques sur la base de simulations [3].

Historique

Tous les cadres ont été informés du projet en 2017 et ont suivi un entraînement CRM dispensé par l’Institut inPASS® (Institut für Patientensicherheit und Team­

training). Nous avons opté pour une approche «big bang»: durant la première semaine, la moitié des colla­

borateurs a suivi la formation pendant que l’autre moitié continuait d’assurer le service d’urgence. Pour ce faire, nous avons allégé le programme de routine et réservé une salle d’opération pour les sessions de formation.

Puis on a inversé les équipes pour la deuxième semaine.

Après cela, les équipes médicales se sont prêtées à des

Remise du prix qualité de l’ASQM

Innovation Qualité 2020 – les lauréats (2)

Michelle Gerber

lic. phil. hum., collaboratrice scientifique de la FMH, division Données, démographie et qualité (DDQ) / Académie suisse pour la qualité en médecine (ASQM)

Trois projets exemplaires se voient remettre le prix Innovation Qualité 2020 de l’Académie suisse pour la qualité en médecine (ASQM) de la FMH. Nous avons présenté dans notre précédent article le lauréat de la catégorie Le feed-back comme instrument qualité, découvrez ci­dessous les deux lauréats de la catégorie Sécurité des patients.

FMH / division DDQ Nussbaumstrasse 29 CH­3000 Berne 15 Tél. 031 359 11 11 asqm[at]fmh.ch

Catégorie «Sécurité des patients»

Formation CRM et simulations à  l’Ospidal Unterengadin

Koppenberg Joachima, Telser Natalieb, Butz Karinc

a Direction de l’hôpital, division Anesthésiologie, gestion de la douleur et sauvetage, hôpital et centre de santé de Basse- Engadine, Scuol; b Service de soins aigus, hôpital et centre de santé de Basse-Engadine, Scuol; c Gestion de la qualité et de la sécurité des patients, Centre de santé de Basse-Engadine, Scuol

Contexte

L’hôpital régional de Basse­Engadine s’est doté en 2004 d’un système de gestion active de la sécurité des patients et se considère aujourd’hui comme une «organisation de  haute fiabilité» (high reliability organization, HRO).

Natalie Telser, Joachim Koppenberg et Karin Butz se réjouissent d’avoir remporté le prix Innovation Qualité (© Ospidal – Gesundheitszentrum Unterengadin).

FMH Innovation Qualité 1012

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2020;101(35):1012–1014

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Dr méd. Joachim Koppenberg Président de la direction Directeur de l’hôpital et médecin­chef de la division Anesthésiologie, gestion de la douleur et sauvetage Center da sandà Engiadina Bassa

Centre de santé de Basse­ Engadine Ospidal Via da l’Ospidal CH­7550 Scuol joachim.koppenberg[at]

cseb.ch www.cseb.ch

sessions de simulation interdisciplinaire «in situ», selon le principe «train together, who works together, where they work together». En parallèle, 14 collaborateurs ont suivi une formation de formateurs CRM et simulation

«inhouse». De «faux patients» ont été recrutés et une salle de débriefing aménagée pour le visionnage des sé­

quences vidéo et audio. 21 entraînements par simulation ont été menés en 2018, sur une base volontaire. Depuis 2019, l’ensemble des collaborateurs sont tenus de suivre une formation CRM par simulation tous les deux ans.

L’idée est que cela devienne une évidence pour les colla­

borateurs que de s’entraîner régulièrement à la gestion de situations complexes par des exercices de simulation.

La tenue régulière de ces cours, entre­temps devenus obligatoires, fait aujourd’hui partie intégrante de notre culture de la sécurité.

Résultats

En 2017, 98,6% des collaborateurs des catégories concer­

nées ont participé une fois au moins à un entraînement par simulation (3,3 entraînements en moyenne). Les sondages réguliers menés au sein du personnel par un organisme externe ont montré des améliorations sen­

sibles depuis 2018 dans tous les domaines faisant l’objet des entraînements par rapport aux benchmarks autant internes qu’externes, ce qui nous a valu d’être nommés par l’entreprise de sondage mecon® «excellent em­

ployeur du secteur de la santé» dans son classement

«Top employeur 2019». Pour ce qui est de l’assurance

responsabilité professionnelle, le classement 2016–2018 de la Zurich Assurances a révélé une baisse significative du nombre des cas comme du montant des dédomma­

gements. Nous avons par ailleurs pu procéder à quan­

tité d’optimisations ayant trait à la sécurité.

Résumé et perspectives

Nous avons l’avantage d’annoncer l’introduction réus­

sie de notre programme de formation CRM et de simu­

lation par équipe, rendu obligatoire pour tous les colla­

borateurs de l’hôpital régional de Basse­Engadine. Le projet est ancré depuis 2018 dans nos procédures de routine pour la sécurité des patients, nous rapprochant encore un peu plus de la reconnaissance en tant qu’or­

ganisation de haute fiabilité. Bien que l’accent ait été mis sur les soins d’urgence, les techniques apprises sont intégrées toujours davantage dans notre pratique quotidienne et déploient un effet positif. Une commu­

nication professionnelle et des processus de collabora­

tion optimisés au service du patient!

Références

1 Kobler, I., Schwappach, D. (2017) Mehr Patientensicherheit durch Design: Systemische Lösungen fürs Spital. Herausgeber: Stiftung Patientensicherheit Schweiz, Neidhart + Schön AG, Zürich.

2 Yacavone, D. W. (1993) Mishap trends and cause factors in naval aviation: a review of Naval Safety Center data, 1986–90. Aviat Space Environ Med 64, 392–5.

3 Koppenberg, J., Henninger, M., Gausmann, P., Bucher, M. (2014) Simulationsbasierte Trainings zur Verbesserung der Patienten­

sicherheit – Konzeptionelle und organisationale Möglichkeiten und Grenzen. Notfall & Rettungsmedizin 17, 373–8.

Catégorie «Sécurité des patients»

ClassIntra ® – Classification des complications peropératoires

Dre méd. Salome Dell-Kuster, p.-d., MSca,b,c, Dr méd. Nuno V. Gomesa, Prof. Dr méd. Luzius A. Steiner, PhDa,c, Prof. Dr méd. Heiner C. Bucher, MPHb,c, Prof. Dr méd. Pierre-Alain

Clavien, PhDd, Prof. Dr méd. Philipp Kirchhoffe, Prof. Dre méd. Rachel Rosenthal, PhD MBAf

a Département d’anesthésiologie, médecine d’urgence préclinique et gestion de la douleur, Hôpital universitaire de Bâle, Suisse;

b Institut bâlois d’épidémiologie clinique et de biostatistique, Hôpital universitaire et Université de Bâle, Suisse; c Département de recherche clinique, Université de Bâle, Suisse; d Clinique spécialisée en chirurgie viscérale et transplantatoire, Hôpital universitaire de Zurich, Suisse; e Département de chirurgie, Hôpital universitaire de Bâle, Suisse; f Faculté de médecine, Université de Bâle, Suisse

Contexte

Plus de 310 millions d’interventions chirurgicales sont effectuées chaque année dans le monde [1]. Et un pa­

tient sur six subit des complications postopératoires [2]. Or les complications peropératoires sont un impor­

tant facteur de risque favorisant l’apparition de com­

plications postopératoires et donc une récupération ralentie pour le patient ainsi que des coûts plus élevés [3–7]. À la différence de ce qui existe pour les complica­

tions postopératoires [8–10], on ne disposait jusqu’ici pour les complications peropératoires d’aucune classi­

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2020;101(35):1012–1014

FMH Innovation Qualité 1013

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fication reconnue pour un recensement standardisé [11]. C’est ce qui nous a amenés à faire valider notre sys­

tème de classification ClassIntra®, spécialement déve­

loppé par notre groupe de recherche pour les complica­

tions peropératoires [12, 13] dans le cadre d’une étude prospective internationale réunissant 2520 patients et toutes les disciplines chirurgicales recensées [14].

Tout écart par rapport à un déroulement opératoire idéal est considéré comme une complication selon le système ClassIntra®. Le point de vue déterminant étant celui du patient, le degré de gravité des complications est déterminé (parmi cinq degrés au total) en fonction de facteurs affectant ce dernier, comme le degré de gra­

vité des symptômes et les thérapies utilisées. Aucune distinction n’est opérée entre complications liées à la procédure chirurgicale ou à l’anesthésie.

L’étude a démontré la validité des critères appliqués selon la méthode ClassIntra®, ce qui a été démontré par une bonne concordance parmi un panel international de chirurgiens et d’anesthésistes du degré de gravité obtenue par cette méthode. La validité structurelle du système d’évaluation a elle aussi été démontrée: plus les complications peropératoires étaient sérieuses, plus les complications postopératoires l’étaient elles aussi, et plus longue était la durée de l’opération et de l’hospitalisation. L’étude ayant impliqué une vaste sé­

lection de centres hospitaliers du monde entier, nous avons pu démontrer que les résultats de l’évaluation étaient hautement généralisables.

Signification de ces résultats pour les patients et les cliniques

La saisie standardisée des complications peropéra­

toires est une condition indispensable à la mise au point de mesures d’amélioration de la qualité et de la sécurité pour les patients, ainsi qu’en vue de l’abaisse­

ment du coût des complications pour le système de santé. En complément à la méthode de classification de Clavien­Dindo [9] pour les complications postopéra­

toires, la méthode ClassIntra® permet désormais le recensement standardisé des complications peropé­

ratoires dans toutes les disciplines chirurgicales. L’as­

sociation étroite entre les complications peropé ra­

toires et les facteurs déterminants de l’évolution post opératoire permet par ailleurs de procéder au triage précoce des patients à haut risque.

Perspectives

Divers autres projets sont en cours, portant sur l’éva­

luation de la qualité du suivi et le développement de la classification. La priorité, toutefois, est de progresser vers un suivi systématique des complications peropé­

ratoires dans le travail clinique quotidien. L’approche est inédite et novatrice non seulement parce qu’elle transcende les «écoles de pensées», mais aussi parce qu’elle place le patient au centre. La transparence qui la caractérise permet d’exploiter les données collectées au niveau tant national qu’international pour amélio­

rer la prise en charge des patients, une vraie valeur ajoutée pour les hôpitaux et pour l’économie.

Références

1 Weiser T.G., Haynes A.B., Molina G, et al. Estimate of the global volume of surgery in 2012: An assessment supporting improved health outcomes. Lancet, 2015. 385 Suppl 2: p. S11.

2 International Surgical Outcomes Study group, Global patient out­

comes after elective surgery: Pro­spective cohort study in 27 low­, middle­ and high­income countries. Br J Anaesth, 2016. 117(5): p. 601­9.

3 Kinaci E., Sevinc M.M., Bayrak S, et al. Is the classification of in­

traoperative complications (classic) related to postoperative course? Int J Surg, 2016. 29: p. 171­5.

4 Kaafarani H.M., Mavros M.N., Hwabejire J, et al. Derivation and validation of a novel severity classification for intraoperative adverse events. J Am Coll Surg, 2014. 218(6): p. 1120­8.

5 Chen Q., Rosen A.K., Amirfarzan H, et al. Improving detection of intraopera­tive medical errors (imes) and intraoperative adverse events (iaes) and their contribution to postoperative outcomes.

Am J Surg, 2018. 216(5): p. 846­50.

6 Ramly E.P., Bohnen J.D. , Farhat M.R., et al. The nature, pat­terns, clinical outcomes, and financial impact of intraoperative adverse events in emergency surgery. Am J Surg, 2016. 212(1): p. 16­23.

7 Bohnen J.D., Mavros M.N., Ramly E.P. et al. Intraoperative adverse events in abdominal surgery: What happens in the operating room does not stay in the operating room. Ann Surg, 2017. 265(6): p. 1119­25.

8 Dindo D., Demartines N. and Clavien P.A. Classification of surgical complications: A new proposal with evaluation in a cohort of 6336 patients and results of a survey. Ann Surg, 2004. 240(2): p. 205­13.

9 Slankamenac K., Graf R., Barkun J., et al. The comprehensive com­

plication index: A novel continuous scale to measure surgical mor­

bidity. Ann Surg, 2013. 258(1): p. 1­7.

10 Mazeh H., Cohen O. ,Mizrahi I, et al. Prospective validation of a surgical complications grading system in a cohort of 2114 patients.

Journal of Surgical Re­search, 2014. 188(1): p. 30­6.

11 Rosenthal R., Hoffmann H., Dwan K, et al. Reporting of adverse events in surgical trials: Critical appraisal of current practice.

World J Surg, 2015. 39(1): p. 80­7.

12 Dell­Kuster S., Clavien P.A. , Bucher H.C., et al. Classification of intrao­

perative complica­tions: Reply. World J Surg, 2015. 39(12): p. 3033­4.

13 Dell­Kuster S., Rentsch C.A. , Steiner L.A., et al. The importance of standardised recording of intraoperative adverse events: Key fea­

tures of an ideal classification system. Eur Urol, 2020. 77(5): p. 611­3.

14 Dell­Kuster S., Gomes N.V., Gawria L, et al. Prospective validation of classification of intraoperative adverse events (ClassIntra): inter­

national, multicentre cohort study. Accepted for publication in The BMJ, June 2020.

Dre méd. Salome Dell­Kuster, p.­d.

Département d’anesthé­

siologie

Hôpital universitaire de Bâle Spitalstrasse 21

CH­4031 Bâle Tél. +41 61 328 64 74 E­mail: salome.dell­

kuster[at]usb.ch

Nuno Gomes, Salome Dell-Kuster et Rachel Rosenthal, du projet lauréat ClassIntra® (© Uni- versitätsspital Basel).

Liens d’intérêts Ce projet de recherche a pu être financé grâce à des fonds de tiers. Nous tenons à remercier ici la Fondation Goldschmidt

& Jacobson, le Fonds de l’Université de Bâle en­

courageant les jeunes chercheurs d’exception, la Fondation pour la re­

cherche et l’enseigne­

ment en anesthésiologie de Bâle, ainsi que le Vere­

nigde Spaar Banken­

fonds, aux Pays­Bas, pour leur généreux soutien.

La Prof. Rosenthal est une collaboratrice de F.

Hoffmann­La Roche Ltd.

Ses fonctions au sein de cette société ne sont liées d’aucune manière aux activités de recherche susmentionnées.

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2020;101(35):1012–1014

FMH Innovation Qualité 1014

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Todesfälle / Décès / Decessi Norbert Gschwend (1925), † 22.03.20, Facharzt für Orthopädische Chirurgie und Traumatologie des Bewegungsapparates, 8049 Zürich

Urs Brönnimann (1946), † 05.06.20, Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, 3018 Bern

Michèle Jotterand (1945), † 06.06.20, Spécialiste en médecine interne générale, 1234 Vessy

Marijan Stanisic (1927), † 10.06.20, Facharzt für Pathologie, 9011 St. Gallen

Hans Hofer (1928), † 17.06.20,

Facharzt für  Allgemeine Innere Medizin, 3053 Münchenbuchsee

Rolf Keller (1941), † 20.06.20,

Facharzt für  Anästhesiologie, 4411 Seltisberg

Johanna Haber (1930), † 03.07.20,

Fachärztin für Kinder- und Jugendmedizin, 5737 Menziken

Judith Frey (1938), † 07.07.20,

Fachärztin für Ophthalmologie, 8032 Zürich

André Jung (1939), † 10.07.20,

Spécialiste en  médecine interne générale, 1205 Genève

Eduard Bider (1927), † 22.07.20, Facharzt für Ophthalmologie, 4104  Oberwil BL

Thomas Bitter (1931), † 25.07.20,

Spécialiste en rhumatologie et Spécialiste en médecine interne générale, 1807 Blonay

André Spahr (1922), † 09.08.20, Spécialiste en pédiatrie, 1950 Sion

Praxiseröffnungen /

Nouveaux cabinets médicaux / Nuovi studi medici

BE

Christian Thomas Ulrich, Facharzt für Neuro- chirurgie, Bremgartenstrasse 119, 3012 Bern GE

Seyed Ali Modarressi Ghavami, Spécialiste en chirurgie plastique, reconstructive et esthé- tique, avenue de Champel 24, 1206 Genève

Ärztegesellschaft des Kantons Bern Ärztlicher Bezirksverein Bern Regio Zur Aufnahme als ordentliches Mitglied hat sich angemeldet:

Nóra Bognár, Fachärztin für Ophthalmologie, Augenzentrum, Gutenbergstrasse 18, 3011 Bern

Caroline Schwab, Fachärztin für Allgemeine Innere Medizin, FMH, Kappelenring 6, 3032 Hinterkappelen

Einsprachen gegen diese Vorhaben müssen innerhalb von 14 Tagen seit der Veröffentli- chung schriftlich und begründet bei den Co-Präsidenten des Ärztlichen Bezirksvereins Bern Regio eingereicht werden. Nach Ablauf der Frist entscheidet der Vorstand über die Aufnahme der Gesuche und über die allfälligen Einsprachen.

FMH Nouvelles du corps médical 1016

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Nouvelles du corps médical

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Wissenswertes

zu Wissens plattformen

Jürg Fröhlicha, Dominique Froidevauxb, Romeo Providolic

a Dr. med., Facharzt Allgemeine Innere Medizin, Mitglied Wissenschaftliches Komitee «in a nutshell»; b M Sc, Inhaber Pro Medicus GmbH;

c Dr. med., Facharzt Allgemeine Innere Medizin und Sportmedizin, SGAIM-Vorstandsmitglied, Mitglied Wissenschaftliches Komitee «in a nutshell»

Hausärztinnen und Hausärzte sind für viele Patienten und Patientinnen die erste Anlaufstelle. Als Grundversorger decken sie praktisch das gesamte Spektrum der modernen Medizin ab und begleiten ihre Patienten und Patientinnen meist über viele Jahre. Oft ist die Konsultationsdauer knapp bemessen, und es mangelt an Zeit für fundierte Recherchen. Wissensplattformen helfen, die benötigten Informatio­

nen rasch und präzise abzurufen.

Herausforderungen in der Grund versorgung

Aktuell verdoppelt sich das medizinische Wissen fünf­

mal (!) pro Jahr [1]. Laufend werden neue Studiener­

kenntnisse und Guidelines publiziert. Für Hausärzte, die ja «überall» kompetent sein sollen, wird dies zu­

nehmend zur Herausforderung.

Wie soll die Ärzteschaft dem Vertrauen, das in sie gesetzt wird, auch künftig gerecht werden? Welchen Impact hat der demographische Wandel in der Bevöl­

kerung (Verdoppelung des Alterssegments der 70– 80­Jährigen) [2] und bei den Ärzten und Ärztinnen (50% der Hausarztpraxen schliessen in den nächsten 10 Jahren) [3]? Wie werden modifizierte Curricula, neue Tarifmodelle, zunehmende Bürokratie und die ver­

mehrte Teilzeitarbeit den Erfahrungsschatz und die Zeit­

budgets der Hausärztinnen und Hausärzte beeinflussen?

Ein Blick in die Zukunft

Die Hausärztin, der Hausarzt ist und bleibt auch in Zukunft die fachliche Erstinstanz und wird auf abseh­

bare Zeit nicht durch algorithmisch arbeitende Robo­

ter ersetzt werden!

Was in der gesamten Arbeitswelt gilt, kommt auch in der Medizin zum Tragen: Kollaborative Ansätze, Digi­

talisierung, Vernetzung. Gerade der COVID­19­Lock­

down hat uns alle gelehrt, wie wichtig und nützlich solche Tools sind.

Wissensplattformen – der Mehrwert für den Praxisalltag

Grundversorgerinnen und Grundversorger bilden sich regelmässig an Fortbildungen aller Art kontinuierlich weiter. Was bis dato gefehlt hat, ist ein niederschwelli­

ger Zugang zu Top­Experten und ­Expertinnen in je­

dem Fachgebiet und ein zentraler Ort, an welchem der Arzt / die Ärztin alle Informationen und Hilfsmittel ab­

holen kann, und zwar: rasch, evidenzbasiert, immer verfügbar, wenn man’s braucht («on demand») und stets aktualisiert. Genau dies bieten moderne Wissens­

plattformen.

Charakteristisch für moderne Wissensplattformen ist, dass sie sich an den Informationsbedürfnissen ihrer Zielgruppe orientieren (konkreter Praxisbezug, rasch auffindbare Informationen und Hilfsmittel) und dass sie evidenzbasiert und fachlich breit abgestützt sind.

Wissensplattformen können wesentlich dazu beitra­

gen, dass …

… sich Hausärzte und Hausärztinnen untereinander und mit Spezialisten und Spezialistinnen stärker vernetzen;

… Ärztinnen und Ärzte weniger Zeit verlieren bei der Su­

che und Verwendung von praxisorientiertem Wissen;

… ein Beitrag geleistet wird für eine nachhaltige Qua­

litätsentwicklung.

Literatur

1 Densen P. Challenges and opportunities facing medical educa­

tion. Transactions of the American Clinical and Climatological Association.

2011;122:48–58.

2 https://www.bfs.ad­

min.ch/bfs/de/home/

statistiken/bevoelke­

rung/zukuenftige­ent­

wicklung.gnpde­

tail.2020­0194.html 3 Hostettler S und

Kraft E (n.d.). FMH­Ärz­

testatistik 2019 – hohe Abhängigkeit vom Ausland.

«in a nutshell»: die Wissensplattform für Hausärztinnen und Hausärzte

Mit der von SGAIM patronierten, unabhängigen Wissensplattform «in a nutshell» erhalten Hausärztinnen und Hausärzte jederzeit einfach und schnell Zugriff auf prägnant formulierte, praxisorientierte Informationen und Tools, online unter inanutshell.ch und als handliches Booklet. «in a nutshell» wird bereits von mehr als 1000 Ärztinnen und Ärzten regelmässig ge- nutzt und bietet einen niederschwelligen Zugang zu renommierten Expertinnen und Experten.

M Sc Dominique Froidevaux promedicus.ch

Tel. 043 266 99 17 Pro Medicus GmbH Bahnhofplatz 4 CH­8001 Zürich

d.froidevaux[at]promedicus.ch

ORGANISATIONS DU CORPS MÉDICAL SSMIG 1018

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Au cœur des procédures d’autorisation de mise sur le marché de nouveaux médicaments en Suisse

Renouvellement des Swissmedic Medicines Expert Committees

Esther Wullimann

Dr, collaboratrice scientifique et responsable de l’unité Experts, division Regulatory Operations and Development, secteur Mise sur le marché, Institut suisse des produits thérapeutiques (Swissmedic)

Lors de procédures liées aux autorisations de mise sur le marché (AMM), à la surveil­

lance du marché ou aux autorisations d’exploitation de médicaments à usage humain ou vétérinaire, les membres des Swissmedic Medicines Expert Committees (SMEC) procèdent à un deuxième examen indépendant des documentations scientifiques.

A l’instar de toutes les autorités sanitaires majeures au plan international, Swissmedic, Institut suisse des pro­

duits thérapeutiques, recourt, pour les questions scien­

tifiques, aux conseils d’organes d’experts externes.

Il s’agit en l’occurrence des deux comités que sont le Human Medicines Expert Committee (HMEC) pour les médicaments à usage humain et le Veterinary Medi­

cines Expert Committee (VMEC) pour les médicaments vétérinaires. La collaboration avec des experts ex­

ternes est en effet essentielle pour assurer la qualité des décisions qui sont prises. L’EMA, l’Agence euro­

péenne des médicaments, dispose d’ailleurs, pour l’épau­

ler, de plusieurs organes appelés Scientific Advisory Groups, et la FDA, l’autorité américaine de contrôle des produits thérapeutiques, travaille en étroite collabora­

tion avec ses comités consultatifs.

Les Swissmedic Medicines Expert Committees (SMEC) sont composés de membres ordinaires, extraordi­

naires et consultatifs, qui sont élus par le conseil de l’institut de Swissmedic pour une période de quatre ans. Ces spécialistes disposent de qualifications pro­

fessionnelles et de connaissances pointues en méde­

cine, en pharmacie ou en sciences naturelles ainsi que d’une longue expérience de la pratique clinique.

Les experts indépendants, gages d’une assurance qualité supplémentaire

Swissmedic recourt principalement à des experts ex­

ternes dans le cadre des procédures relevant de la mise sur le marché, de la surveillance du marché et des autorisations d’exploitation dans le domaine des mé­

dicaments et des transplants standardisés, mais aussi de la surveillance du marché des dispositifs médicaux.

Ses experts, qui valident les rapports d’évaluation éla­

borés en interne (les assessment reports), jouent un rôle important pour garantir l’objectivité des décisions scientifiques qui sont prises en entretenant un dia­

logue critique avec les spécialistes de Swissmedic. Le savoir­faire qu’ils ont  acquis dans leur pratique cli­

nique quotidienne est essen tiel pour compléter les compétences techniques de l’institut.

Entre 2017 et 2019, les Swissmedic Medicines Expert Committees (SMEC) ont émis un total de 233  recom­

mandations en Suisse, qui concernaient des autorisa­

tions de mise sur le marché et des utilisations de médi­

caments (205 pour le HMEC et 28 pour le VMEC). Leur contribution est donc indispensable pour pouvoir mettre à la disposition des médecins suisses des médi­

caments efficaces, sûrs et d’une qualité irréprochable pour leur pratique quotidienne.

Afin de garantir l’indépendance de ces activités de conseil, le conseil de l’institut de Swissmedic a édicté un «Code relatif à la gestion des conflits d’intérêts appli­

Tableau 1: Intégration du Human Medicines Expert Committee (HMEC) dans les activités d’examen de Swissmedic entre 2017 et 2019.

Activité HMEC 2017 2018 2019 Total

Nombre de recommandations d’approbation/de rejet 73 71 61 205

Nombre d’expertises individuelles 24 33 23 80

Nombre d’évaluations complètes de parties de dossiers 14 13 14 41

Total 111 117 98 326

La collaboration avec des experts externes est en effet essentielle pour assurer la qualité des décisions qui sont prises.

AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS Swissmedic 1020

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2020;101(35):1020–1024

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cable aux Swissmedic Medicines Expert Committees», qui a principalement pour but de fournir une définition des conflits d’intérêts et d’énoncer les obligations de dé­

clarer et les règles régissant la récusation. Tous les membres des SMEC déclarent ainsi tous les ans les intérêts qui les lient et Swissmedic les publie ensuite sur son site web. Lorsqu’un conflit d’intérêt est identi­

fié, l’expert concerné est tenu de se récuser.

Le Human Medicines Expert Committee (HMEC)

Le HMEC est composé d’une soixantaine de membres.

L’organe constitué des membres ordinaires spécialisés dans les secteurs de la médecine interne, de la pharma­

cologie (clinique), de la toxicologie, de l’onco logie, de la neurologie et de l’infectiologie bénéficie du soutien d’un groupe d’experts extraordinaires et consultatifs, ce qui permet de couvrir les domaines de spécialité les plus divers. Le HMEC fait ainsi appel non seule­

ment à des spécialistes des disciplines médicales que sont la cardiologie, l’ophtalmologie ou la gas­

tro­entérologie, mais aussi à des experts de la statis­

tique, des phytomédicaments ou de la toxicologie ré­

glementaire, qui viennent compléter son large éventail de compétences.

L’organe ordinaire, composé de neuf membres, se réu­

nit tous les mois dans les locaux de Swissmedic à Berne. Il a pour mission d’évaluer l’efficacité et la sécu­

rité de nouveaux médicaments à usage humain inno­

vants faisant l’objet de demandes d’AMM ainsi que de demandes d’extension d’indications. La présentation des résultats de cette expertise est suivie d’une discus­

sion en séance plénière au cours de laquelle les béné­

fices et les risques sont soupesés, et qui donne lieu à une recommandation d’approbation ou de rejet des de­

mandes déposées à l’intention de Swissmedic. Lorsque l’évaluation est sujette à controverse, la recommanda­

tion est soumise au vote. Il s’est avéré ces dernières an­

nées qu’il y avait dans la plupart des cas concordance entre l’évaluation de Swissmedic et la recommandation du HMEC. Il n’en reste pas moins que la décision finale est toujours du ressort de Swissmedic.

Le HMEC a donc principalement pour tâche d’élaborer des recommandations d’approbation ou de rejet de demandes concernant de nouveaux principes actif et des extensions d’indication. Des experts extraordi­

Tableau 2: Nombre de recommandations du HMEC par champ d’application entre 2017 et 2019.

L’organe ordinaire, composé de neuf membres, se réunit tous les mois dans les locaux de Swissmedic à Berne.

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2020;101(35):1020–1024

AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS Swissmedic 1022

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naires mais aussi consultatifs sont également consul­

tés ponctuellement sur des problématiques spéci­

fiques qui se présentent lors de procédures d’examen internes de Swissmedic (expertises individuelles). Des experts du HMEC peuvent également se charger au besoin de l’évaluation pleine et entière de parties de dos­

siers de demande d’AMM. Selon la spécialité de l’expert concerné, il peut alors s’agir de la documentation pré­

clinique, clinique ou de qualité d’un médicament.

Les dossiers de demande d’AMM traités couvrent un large éventail de champs d’application. On observe cependant ces dernières années une tendance à l’ac­

croissement du nombre de dossiers relatifs à des médi­

caments oncologiques (traitements immuno­oncolo­

giques compris). Sur les 205 recommandations au total, 83 concernaient en effet ce groupe de médicaments, ce qui représente une part de 40%. On peut supposer à l’heure actuelle que cette tendance va se poursuivre.

Leur mandat de quatre ans s’achevant fin 2020, les SMEC devront être entièrement renouvelés en vue de la nouvelle période qui s’annonce (2021–2024). Swiss­

medic souhaite profiter de cette occasion pour renfor­

cer davantage encore les compétences spécialisées de

ses deux comités. L’institut recherche en particulier, en médecine humaine, des experts dans les spécialités suivantes: oncologie, pneumologie, gastro­entérologie, ophtalmologie, gynécologie, urologie, pédiatrie, aller­

gologie, immunologie/vaccinologie, infectiologie/viro­

logie, endocrinologie et pharmacologie clinique.

L’essentiel en bref

Issus du monde universitaire ou professionnels de la pra- tique clinique, les membres des organes externes d’experts de Swissmedic ont vocation à aider l’institut dans ses tâches d’expertise.

Leur contribution est essentielle pour garantir que les méde- cins suisses disposent de médicaments efficaces, sûrs et d’une qualité irréprochable dans leur pratique quotidienne.

Entre 2017 et 2019, les experts de Swissmedic ont émis un to- tal de 233 recommandations en Suisse, qui portaient sur des demandes de nouvelles autorisations de mise sur le marché et d’extension d’indications de médicaments.

Pour ce qui est des médicaments à usage humain, ces recom- mandations avaient trait, pour une grande part, à des oncolo- giques.

Swissmedic recherche des spécialistes souhaitant se porter candidats pour remplacer les membres de ses comités d’ex- perts qui seront entièrement renouvelés fin 2020.

Swissmedic Dr Esther Wullimann, Tél. 058 462 01 18 esther.wullimann[at]

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LESENS- WERT

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AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS Swissmedic 1024

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Replik auf: «Genetische Impfstoffe gegen COVID-19: Hoffnung oder Risiko?»

Brief zu: Arvay C. Genetische Impfstoffe gegen COVID-19:

Hoffnung oder Risiko? Schweiz Ärzteztg. 2020;101(27–28):862–4.

Diese Replik beabsichtigt, die Fehler des oben- genannten Artikels zu berichtigen. Im Ab- schnitt «RNA-Impfstoffe als Favoriten?» zitiert der Autor: «So haben präklinische Studien mit RNA-Impfstoffen gegen SARS und MERS das Risiko schwerwiegender entzünd licher Veränderungen des Lungengewebes offen- gelegt, die über eine Überreaktion der Th2- Lymphozyten vermittelt werden» [22]. Refe- renz 22 (Lurie N, Saville M, Hatchett R und Halton J. Perspective: Developing COVID-19 vaccines at pandemic speed. The New England Journal of Medicine. 2020) ist aber ein Review über Impfstoffe, kein Originalartikel über mRNA-Impfstoffe. Darin steht zwar: “Preclini- cal experience with vaccine candidates for SARS and the Middle East respiratory syn- drome (MERS) have raised concerns about exacerbating lung disease, either directly or as a result of antibody-dependent enhance- ment.” Dies wurde jedoch bei Impfungen mit inaktivierten Viren festgestellt und hat nichts mit mRNA-Impfstoffen zu tun. Ebenso falsch ist die Aussage im Abschnitt «Plädoyer für das Vorsorgeprinzip»: «Bei einem bislang favori- sierten RNA-Kandidaten gegen SARS-CoV-2 zeigte sich jüngst im Primatenversuch, dass das Vakzin zu keiner ausreichenden Immuni- tät führt, obwohl dieser Kandidat bereits zu- vor eine Zulassung zur klinischen Phase 1 er- halten hatte» [27]. In Referenz 27 (Newey S und Nuki P. Doubts over Oxford vaccine as it fails to stop coronavirus in animal trials. The Tele- graph, 18.5.2020) geht es um den «Oxford- Impfstoff», bei dem es sich um ein modifizier- tes Adenovirus (ein modifiziertes DNA-Virus, das als Impfstoff verwendet wird) und nicht um einen mRNA-Impfstoff handelt.

In dieser Zeit der Pandemie müssen irrefüh- rende Informationen unbedingt berichtigt werden.

Weltweit sind über eine halbe Million Men- schen an einer SARS-CoV-2-Infektion gestor- ben, und die sehr negativen gesellschaft- lichen und wirtschaftlichen Folgen von COVID-19 müssen erst noch vollständig be- wertet werden. Es freut mich daher zu sehen, dass die Behörden (z.B. die FDA in den USA) alles daransetzen, die bereits etablierte vielseiti ge, sichere und effiziente Techno- logie mit den mRNA-Impfstoffen zu fördern.

Die grossartigen Ergebnisse der klinischen

Phase-I(/II)-Studien von Moderna und BioN- Tech/Pfizer sowie der Fast-Track-Status wer- den es aber voraussichtlich ermöglichen, die Anti-COVID-19-mRNA-Impfstoffe noch vor Ende 2020 zu validieren. Die Schweiz hat sich 4,5 Millionen Dosen von Modernas mRNA- Impfstoffen gesichert. Ich freue mich (sollten die Phase-III-Daten die Wirksamkeit zeigen und die in Phase I(/II) gesehene Sicherheit be- stätigen), dass dieser wirksame und sichere Impfstoff in naher Zukunft zum Schutz der Schweizer Bevölkerung (derjenigen, die ihn wollen und von ihm profitieren) eingesetzt werden kann.

PD Dr. Steve Pascolo, Zürich

Le contenu du Bulletin des médecins suisses est-il équilibré? (avec réplique) Ces derniers mois, le BMS est focalisé sur un unique thème: Covid-19.

Le journal bien estimé de notre ordre a quasi abandonné la diversité éprouvée de nombreux thèmes et semble s’aligner selon «l’Unité de Doctrine» mondiale. En tant que médecins, nous expérimentons par notre pratique quoti- dienne, une multitude d’apparences cliniques permettant de relativiser de probables dan- gers sanitaires «déclarés sans précédent».

Notre expérience nécessite d’être valorisée dans les thèmes de l’actualité sanitaire.

Afin de contribuer à un équilibre, nous nous engageons en tant que «Alètheia – Médecine et Science pour l’application de mesures pro- portionnées», principalement dans les do- maines suivants:

a) La gestion de la scientificité: Actuellement, les expériences pratiques se trouvent à l’écart de la discussion scientifique, alors qu’elles de- vraient y être intégrées. En outre, une distinc- tion claire entre hypothèses et faits n’est plus que jamais nécessaire. Tout résultat doit être vérifié et chaque analyse validée par des pairs.

La critique objective et constructive des métho- des ne doit nullement être empêchée ou évitée, par égard à l’essence et au rôle de la scien ce.

b) La gestion des statistiques: La projection des chiffres, surtout dans les communica- tions au grand public, démontre un manque d’objectivité et un déséquilibre justifiant une amélioration. Le BMS pourrait jouer un rôle clé à cet égard, par la publication d’articles rendant compte de l’utilité concrète et pra- tique des chiffres.

c) La gestion des mesures: Nombre de mesures de lutte présentent une efficacité insuffisam-

ment documentée ou établie. Sur le plan médi- cal, elles sont souvent contradictoires et dis- proportionnées. Il n’est guère scientifique de court-circuiter les hypothèses à l’application d’un concept d’actions; cette procédure préci- pitée laisse songeur. Dans la pratique, nombre de mesures de lutte provoquent des effets indési rables d’ordres physiques et psycho- logiques inconsidérés, voire minimisés. Ces mesu res n’intègrent d’ailleurs pas de points de vue holistiques. Les exigences hippocratiques et déontologiques de notre pratique poussent à établir un bilan de proportionnalité des avan- tages et préjudices liés à chaque mesure de lutte, et à promouvoir la discussion critique.

Nous attendons du BMS des efforts en ce sens  et souhaitons qu’il mette à disposition un forum permettant des discussions aux argu ments diversifiés sur la mise en question de la signification pratique d’études infectio- logiques. Finalement, le monde ne constitue pas uniquement d’infections, et notre monde médical non plus. D’autres sujets méritent notre attention. Les sous-signés participent à  la discussion critique, en prenant particu- lièrement compte de la proportionnalité des mesures; ils sont ouverts au dialogue.

Groupe de travail et communauté d’intérêts

«Alètheia – Médecine et Science pour l’application de mesures proportionnées»:

MSc. EPFL Fabien Balli-Frantz, Bienne;

Dr méd. Jorge Castillo, La Chaux-de-Fonds;

Cand. méd. Maurane Chollet, Lausanne;

Dr méd. Urs Guthauser, Berne; Dr méd.

Andreas Heisler, Ebikon; Dr Mike Heller, Schüpfheim; Dr méd. Björn Riggenbach, Neuchâtel; Dr méd. Rainer Schregel, Wattwil, et Dr méd. Dieter Thommen, Thoune

Réplique à: «Le contenu du Bulletin des médecins suisses est-il équilibré?»

La lettre contient malheureusement certaines inexactitudes que nous voulons corriger ici.

Thèmes scientifiques: le Bulletin des médecins suisses (BMS) a été créé il y a cent ans pour trai- ter les questions de santé et de politique sociale séparément des thèmes scientifiques [1]. Ceci est toujours le cas aujourd’hui. Les contribu- tions scientifiques peuvent être publiées dans le Forum Médical Suisse (SMF) et le Swiss Medi- cal Weekly (SMW). Ces deux revues contiennent des articles scientifiquement fondés – dont cer- tains sur les sujets que vous évoquez – qui sont examinés par des pairs et publiés par deux équipes éditoriales différentes.

COURRIER 1026

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2020;101(35):1026–1028

Courrier au BMS

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