A NNALES DE L ’I. H. P., SECTION A
L OUIS D E B ROGLIE
Étude du mouvement des particules dans un milieu réfringent
Annales de l’I. H. P., section A, tome 18, n
o2 (1973), p. 89-98
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Étude du
mouvementdes particules
dans
unmilieu réfringent
Louis de BROGLIE
Ann. Inst. Henri Poincaré, Vol. XVIII, no 2, 1973,
Section A :
Physique théorique.
RÉSUMÉ. - Partant de
l’interprétation
de laMécanique
ondulatoire par la théorie de la doublesolution,
l’auteur étudie le mouvement desparticules
dans un milieuréfringent
éventuellementdispersif
etsignale l’application possible
des résultats obtenus dans divers domainesimpor-
tants.
1.
RÉSUMÉ
DES BASES DE LATHÉORIE
DE LA DOUBLE SOLUTION
Je ne
reproduirai
pas ici en détaill’exposé
del’interprétation
de laMécanique
ondulatoire par la théorie de la double solution. On pourra la trouver résumée dans monplus
récent livre[1].
Je me contenterai derappeler
les troishypothèses
surlesquelles
elle repose. Ceshypothèses
les voici :
10 J’admets que, dans la constante association des ondes et des
parti-
cules révélée par les succès de la
Mécanique ondulatoire,
l’onde et laparticule
sont des réalitésphysiques
dont l’évolution estsusceptible
d’être clairement
représentée
dansl’espace
au cours dutemps. L’onde,
queje
nomme l’onde v, est pour moi un processusphysique
réelqui
évolue dans
l’espace
au cours dutemps
suivant leséquations
de propa-gation qui
sont bien connues dans les diff érentes branches de laMécanique
ondulatoire
(équation
deSchrôdinger, dégénérescence
non relativiste del’équation
deKlein-Gordon, équations
deDirac, équations
deMaxwell,
etc.). Quant
à laparticule,
elle est pour moi une trèspetite région
incorporée
à l’ondesiège
d’une haute concentrationd’énergie, qui
est90 L. DE BROGLIE
toujours
bien localisée dans son onde etqui s’y déplace
suivant des loisqui
vont êtreprécisées
ci-dessous. L’onde habituellement utilisée enMécanique quantique
serait une onde fictive reliée à l’onde réelle v par la formule 1IJ’ = C v, où C est une constante de normalisation telleque 11 12
dr =1,
cequi permet
dereprésenter par 11 12 d-c
laproba-
bilité de
présence
de laparticule
dans l’élément dr del’espace
à l’instant t.La fonction ’If n’est donc pas une onde
réelle,
elle est seulement unereprésentation
deprobabilité.
2° Si le mouvement de la
particule
n’était pas soumis auxpertur-
bations dont il sera
question plus loin,
ce mouvement serait constamment défini par la « loi duguidage »
dont voici l’énoncé : « si l’onde v estrepré-
sentée par la formule v = a
efi ’,
où fi =2 ~
et où a et 9 sontréels,
laquantité
de mouvementp
de laparticule quand
elle occupe laposition x
à l’instant t est donnée par la
formule p = - grad
cp1’) ».
Onpeut
aisé-ment vérifier que cette loi du
guidage peut
s’énoncer en disant : « laparti-
cule se
déplace
dans son onde de tellefaçon
que sa vibrationinterne,
telle que
je
l’avais définie au début de laMécanique ondulatoire,
resteen
phase
avec l’ondequi
laporte
». Ce second énoncé de la loi duguidage
est
plus général
etplus profond
que lepremier.
Quand
on admet la loi duguidage,
un raisonnementsimple
quej’ai
donné dans mes livres montre
qu’il
est encore naturel de considérer lagrandeur 1 W 12
comme donnant laprobabilité
de laprésence
de laparticule
au
point
xyz à l’instant t. Néanmoins cette déduction n’est pasrigoureuse.
3° Pour rendre
plus rigoureuse
la démonstration dontje
viens deparler,
il m’a paru
nécessaire,
il y a unequinzaine d’années,
d’admettre que laparticule,
même si elle est en apparenceisolée,
se trouve constammenten contact avec un milieu
caché,
le milieusubquantique, qui joue
lerôle d’un thermostat caché. Par suite des continuelles
perturbations
que lui
inflige
son contactpermanent
avec ce thermostatcaché,
laparti-
cule doit être animée d’une sorte de mouvement brownien
qui
la faitconstamment passer d’une
trajectoire
deguidage
sur une autre et c’estce
perpétuel
sautillement de laparticule
dans son ondequi permet
unemeilleure justification
de lasignification statistique
de lagrandeur 1 W 12.
.Ces
conceptions
amènent presque nécessairement àdévelopper
une thermo-dynamique
cachée desparticules qu’on
trouveraexposée
dans deuxde mes livres
[2]
et[1].
(I) Suivant mon habitude, j’écris la phase de l’onde en mettant d’abord le terme
dépendant du temps, puis celui qui dépend des coordonnées d’espace.
VOLUME A-XVIII - 1973 - N° 2 ’
MOUVEMENT DES PARTICULES DANS UN MILIEU RÉFRINGENT 91
2. MOUVEMENT DE LA PARTICULE DANS UN MILIEU
RÉFRINGENT [3]
Pour écrire sous une forme
précise
les formules surlesquelles
reposel’interprétation
de laMécanique
ondulatoire par la théorie de la doublesolution, je partirai
de deuxéquations
fondamentales.La
première
est la formule relativiste de l’effetDoppler :
où vo est la
fréquence
de l’onde dans unsystème
de référence attaché à laparticule
et où v et V sont lafréquence
et la vitesse dephase
de l’ondedans le
système
de référence où laparticule
a la vitesse v== (3
c.La seconde
équation
fondamentale est cellequi,
dans lesconceptions
de la théorie de la double
solution, exprime
que laparticule
sedéplace
dans une onde de telle
façon
que sa vibration interne reste constammenten
phase
avec celle de l’onde. Cetteéquation
est la suivante :où q et (p, sont
respectivement,
aufacteur 1
iprès,
laphase
de l’onde etla
phase
interne de laparticule.
La variable n estcomptée
suivant lanormale à la surface
d’égale phase
etd~
est la vitesse de laparticule
le
long
de cette normale.Nous admettons la relation
classique
W = h v entrel’énergie
W dela
particule
et lafréquence v
de l’onde. On a alorsd’après (1) :
Cette formule ne coïncide avec la formule usuellement considérée W que si
l’on a 12014~=12014~,
c’est-à-dire siOr,
cette dernière relation est bien vérifiéechaque
fois que l’onpeut
poser
92
L. DE BROGLIEoù
Mo
est la masse propre de laparticule
danslaquelle
on doit éventuel- lementincorporer
un termesupplémentaire ômo = Q généralement
variable
provenant
dupotentiel quantique Q
commeje
l’ai démontrédepuis longtemps.
Les formules
(5)
sont valables dans le cas d’une onde assimilable à une ondeplane monochromatique
ouplus généralement chaque
foisque l’onde se propage en n’étant soumise
qu’à
des conditions aux limites(comme,
parexemple,
c’est le cas desinterférences,
de ladiffraction,
de lapropagation
des ondes dans lesguides d’ondes, etc.),
c’est-à-diresans intervention du milieu
qu’elle
traverse.L’équation (2) prend
alorsla forme
qui
est évidemment vérifiée :J’ai d’ailleurs aussi démontré dans mon livre sur la
Thermodynamique
cachée des
particules ([2],
p. 76 et77),
quel’équation (2)
est encore vérifiéequand
laparticule
a unecharge électrique
etqu’elle
est soumise nonseulement à un
potentiel scalaire,
mais aussi à unpotentiel
vecteur.Mais la situation est très différente si l’onde
transportant
laparticule
traverse un milieu
réfringent,
éventuellementdispersif,
cas bien connuen
Optique. Alors,
commeje
l’avaisdéjà signalé
dans un très ancienarticle sur la réfraction
atmosphérique [4],
tout se passe comme si laparticule
était soumise à unpotentiel
Pqui
traduit l’action du milieuréfringent
sur son mouvement. Mais cepotentiel
Pprovenant
de l’envi-ronnement
macroscopique
n’est pas unpotentiel quantique
et ne doitpas être
incorporé
dans la masse propre de laparticule.
On est alorsamené à écrire au lieu de
(5) :
de sorte que
l’équation (2)
nousdonne, puisque, compte
tenu de(1),
nous avons maintenant
1 d03C6i df = 03BD01-v V),
Nous en tirons
l’expression
suivante de P :Cette relation nous montre que P est
nul,
comme cela doitêtre, quand
le milieu traversé par l’onde n’influe pas sur sa
propagation puisqu’alors
la relation
(4)
est valable.VOLUME A-XVIII - 1973 - N° 2
93
MOUVEMENT DES PARTICULES DANS
UN
En
posant
M0 =V,
on trouved’après (6)
et(8) :
c
On voit alors que, dans le milieu
réfringent,
il y a lieu dedistinguer
deux masses propres distinctes Jl10 et
Mo
pourreprésenter
le mouvementde la
particule.
Onpeut appeler
Jtto la « masse totale », c’est-à-dire cellequi correspond
àl’énergie totale, compte
tenu dupotentiel P,
etMo
lamasse en
translation,
c’est-à-dire cellequi correspond
au mouvementde la
particule.
Résumons ce
qui précède.
Les formules(4)
et(5)
usuellement admisesen
Mécanique
ondulatoire sont obtenues ensupposant
que laparticule
se propage dans le vide ou dans un milieu
qui
n’influe pas sur sa propaga- tion. Alors dupoint
de vue de la Relativitérestreinte,
tous lessystèmes
deréférence
galiléens
sontéquivalents
et les formules(4)
et(5)
en découlent.Mais,
si l’onde traverse un milieu immobilequi
influe sur sapropagation,
le
système
de référence attaché à ce milieu a évidemment un rôleprivi- égié
et c’est là cequi oblige
pour conserver les formulesà introduire le
potentiel
P.La théorie de la double
solution,
enincorporant
dans la masse propre lepotentiel quantique Q qui peut
varier suivant laposition
de laparticule
conduit à considérer le mouvement de
guidage
de laparticule
commecorrespondant
à uneDynamique
à masse propre variable. C’est là unpoint
surlequel j’ai beaucoup
insisté dans mes travaux récents. Dans lecas du mouvement d’une
particule
dans un milieuréfringent,
nous pouvons aussidévelopper
uneDynamique
à masse propre variable enpartant
comme d’habitude du
principe
de moindre Action :est la fonction de
Lagrange
que nous définirons ici à l’aide de lamasse propre 311o en écrivant :
Comme il est bien connu, le
principe
de moindre Action conduit à écrire :ce
qui
nous donne ici :L’INSTITUT
94 L. DE BROGLIE
la variable x étant
comptée
sur latrajectoire
dans le sens du mouvement.Comme on a
on trouve
d’où en
multipliant
ce
qui
est bien vérifié siIl est très intéressant de faire ici deux remarques. Voici la
première.
Quand
uneparticule
sedéplace
dans le vide ou dans un milieuqui
n’influe pas sur son mouvement, on
peut
définir saquantité
de mouve-ment par
W v c2,
c’est-à-dire comme le flux del’énergie
divisée par c2.Or,
onpourrait
croire que l’on devrait poseraleur
qui
diffère de la valeur(9)
dep.
Mais c’est bien la formule(9) qui
est exacte. Eneffet, l’énergie
W est la somme des deux termeset P =
( 2014~- 2014 1 )
dont lepremier
estégal
àl’énergie
trans-portée
par laparticule
en mouvement et dont le second traduit l’action du milieu sur cetteparticule. Seul,
lepremier
termecorrespond
à unflux
d’énergie qui,
divisé par c2, est bienégal
àM0 v 1-03B22.
La seconde remarque très
importante que j e
veux faire est la suivante.La formule - h v montre que ne
dépend
pas de v et que c’estune constante. Au contraire la relation
Mo
= montre alors queMo
VOLUME A-XVIII - 1973 - NO 2
MOUVEMENT DES PARTICULES DANS UN MILIEU RÉFRINGENT 95
est variable avec v et V. Si
N désigne
un vecteur unitédirigé
dans ladirection de la vitesse tel que l’on
ait v
=N
v, on pourra écrire laquantité
de mouvement sous la forme suivante :
ce
qui
est satisfaisant.Bien
entendu,
tous les calculsprécédents
serapportent uniquement
au mouvement de
guidage
de laparticule,
abstraction faite despertur-
bations
d’origine subquantique qui
font continuellement passer laparticule
d’une
trajectoire
deguidage
sur une autre.Nous voulons encore étudier
rapidement
le cas de lapropagation
d’une onde sensiblement
plane monochromatique
dans un milieu biré-fringent. Représentons
deux surfaces voisinesd’égale phase :
ON est la direction de la normale à
l’onde,
OR celle du rayonpassant
par
0. ÀN
etVN
= sont lalongueur
d’onde et la vitesse dephase
suivant la normale à
l’onde,
tandis queÀR
etVR
=1JÀR
sont lalongueur
d’onde et la vitesse de
phase
lelong
du rayon. vR est la vitesse de laparticule
lelong
du rayonqui
est satrajectoire. Enfin je
pose vR= j3
ci
et je
définis toutes les vibrations par aefi ’ où cp
est laphase.
D’après
la formule de ralentissement deshorloges
enmouvement,
la
phase
interne CPi de laparticule
variependant
letemps dl
deQuant
à laphase
de l’onde aupoint
où se trouve laparticule
de vitesse vR, elle varie deSi nous admettons le
principe
fondamentalque dq
= nous obtenonsANNALES DE L’INSTITUT HENRI POINCARÉ
96 L. DE BROGLIE
Or,
ceci est la formule deDoppler
pour un observateur animé du mouvement de laparticule.
Commeprécédemment
nous définironsla masse propre totale Jllo par
et la masse propre
Mo correspond
au mouvement de laparticule
parce
qui
nous donne entre les deux masses propres, la relationOn a donc ainsi retrouvé toutes les formules obtenues
précédemment,
mais elle sont maintenant
rapportées
au rayon(2).
3.
ÉTUDE
DU CASDU MOUVEMENT
«RÉTROGRADE))
OU v
EST DE SIGNE CONTRAIRE AV
Dans ce
qui précède,
nous avonssupposé
connues la vitesse de laphase
V donnée en fonction de l’indice de réfraction n par la formule v= ~
et la vitesse v de la
particule qui
doit être assimilée à la vitesse del’énergie
et
qui
est donnée par la formule deRayleight :
Si nous prenons la direction de
propagation
de laphase
comme directionpositive
et si v se trouve ainsi avoir une valeurpositive,
les vitesses v et vont la même direction et toutes les formulesprécédentes
sont valables.Mais il est bien connu que pour certaines formes de la fonction n
(v)
la formule
(22) peut
donner une valeurnégative
de v. Dans ce cas remar-quable
bien connu en théorie ondulatoireclassique,
laparticule
telleque nous la concevons est animée d’un mouvement «
rétrograde
», c’est-à-dire
qu’elle
remonte le cours de l’ondequi
latransporte.
Nous devons (2) Dans un milieu tel que le verre ordinaire, n ~ 1,5 et c. Les deuxmasses propres J1lo et Mo du photon sont toutes deux de l’ordre de grandeur de 10-32 g, valeur énormément plus grande que celle que l’on peut attribuer à la masse propre du photon dans le vide. Ce fait est analogue à celui que j’ai depuis longtemps signalé
pour la masse propre d’un photon hertzien dans un guide d’ordre.
VOLUME A-XVIII - 1973 - NO 2
97
MOUVEMENT DES PARTICULES DANS UN MILIEU RÉFRINGENT
maintenant étudier comment doivent être alors modifiées les formuler du
précédent paragraphe.
~ -+-
Désignons
par N le vecteur unitédirigé
dans le senssupposé positif
de la
propagation
de laphase
de l’onde et définissons le vecteur k par= k 03BB.
La formule(22) appliquée
au mouvementrétrograde
de laparticule
donneLes variations
dq
etd~i
de laphase
de l’onde et de laphase
interne.de la
particule quand
on suit le mouvement decelle-ci,
sonttoujours
en tenant
compte
de(1) :
avec maintenant v 0. On a donc
toujours du
=dCPi
et leprincipe
der.l’accord des
phases
esttoujours
satisfait.Écrivons
de nouveau leséquations
sous la formeavec P = W 1
1 vv - e ?
. Nous savonsqu’elles
sont valables pour v > 0>avec
p
=k. Mais,
si on les conservait our p v C0,
W - P= ~
e~ serait.vV
négatif. Mo
devrait donc êtrenégatif
etp
seraitpositif.
Comme ces
conséquences
ne sont passatisfaisantes, je
propose de:définir
Mo
dans le cas v C 0 parl’expression positive
au lieu de
M0 = W1
201403B22.
Cecientraîne, puisque
W 2014 P = .M0c2
~’
p qB/~2014~
..rque
u lieu de P =
w( 1 - ~Y
On trouve alorspuisque
W = /ï ~ANNALES DE L’INSTITUT HENRI POINCARÉ
98 L. DE BROGLIE
Avec ces nouvelles
définitions,
la masse propreMo
esttoujours positive,
même
quand
laparticule
est animée d’un mouvementrétrograde.
Si alorsla
particule
se trouve soumise à unchamp qui
dans le videl’accélérerait,
l’action de cechamp
s’exerce en réalité sur lapropagation
de l’ondepuisque
c’est dans
l’équation
d’ondes quefigure
lepotentiel
dont il dérive. Dans le vide ou dans un milieuréfringent
où v >0,
cette actionaugmenterait
la vitesse v, mais dans le cas d’un milieu
dispersif
avec mouvementrétrograde
de laparticule,
elle fera croître laquantité
de mouvementp
= -k
dans le sensopposé
à lapropagation
de l’onde. Tout se passera donc alors comme si laparticule
de masse proprepositive
définie par(26)
était soumise à un
champ électrique
inverse de celuiqui
lui est réellementappliqué.
Si laparticule possède
unecharge électrique s et,
si elle est.soumise à un
champ électrique,
elle secomportera
comme uneparticule
de masse propre
positive,
mais decharge électrique -
s.CONCLUSION
Les résultats
exposés
ci-dessous ont montré surquelques exemples
lafaçon
dont les idées de la théorie de la double solutionpermettent
d’obtenirune
représentation précise
de lapropagation
des ondes et du mouvement correlé desparticules qu’elles transportent, représentation qui échappe complètement
à laMécanique quantique
usuelle. Il serait certainement très intéressant d’étudier par les mêmes méthodes tous lesproblèmes
de
propagation
d’ondes. Enparticulier,
dans mon article du Journal ,dePhysique
de 1967[3], j’avais
montré que des idéesanalogues pouvaient
-être introduites dans la théorie des semi-conducteurs et dans celle des
antiparticules.
Il est mêmepossible
que l’onpuisse comprendre
la véri-table nature de ce que l’on nomme les «
phonons »
en les considérant commedes
photons transportés
par des ondesélectromagnétiques
defréquence acoustique
sepropageant
dans des conditionsparticulières.
BIBLIOGRAPHIE
[1] La réinterprétation de la Mécanique ondulatoire, Gauthier-Villars, Paris, 1971, [2] La Thermodynamique de la particule isolée ou Thermodynamique cachée des particules,
Gauthier-Villars, Paris, 1971.
[3] J. Phys., t. 28, mai-juin 1967, p. 481; C. R. Acad. Sc., Paris, t. 271, série B, 1970, p. 549-551 et t. 272, série B, 1971, p. 1333-1335.
[4] J. Phys. Rad., séries VI et VII, janvier 1926, p. 1-6.
(Manuscrit reçu le 3 janvier 1973.)
VOLUME A-XVIII - 1973 - N° 2