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Province de Québec, Canada MINISTERE DES MINES

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(1)

RES ALES

4 ,4

*^-

-

DE QUEBEC ,

(2)

dans l'Ouest de Québec.

(3)

1957

Province de Québec, Canada MINISTERE DES MINES

L'Honorable W.M. Cottingham, ministre A:O. Dufresne, sous-ministre

Ressources minérales

et

Industries Minérales

de la

Province de Québec

(Préparé par les membres du personnel du ministère des Mines)

(4)

les Cantons de l'Est. On garnit ensuite les trous d'explosifs, que l'on fait sauter pour abattre la ro- che. Courtoisie de Canadian Johns-Manville company Ltd. Photo: George Hun+er.

(5)

AVANT-PROPOS

Cette brochure s'adresse tout particulièrement au grand public et vise à donner une vue d'ensemble de l'industrie minière de la province de Québec. La plupart des ren- seign .monts qu'elle contient proviennent de rapports publiés par le ministère des Mines de Québec. C'est à ces publications officielles que le lecteur, désireux d'avoir une information supplémentaire détaillée et technique, est prié de vouloir bien se référer.

Le Service Provincial de Ciné-Photographie et de nombreuses sociétés intéressées à l'industrie minière, à la métallurgie et à d'autres industries connexes, nous ont fourni des photographies et soumis des renseignements fort précis sur leur activité respective. Nods tenons à leur exprimer ici notre vive gratitude pour leur précieuse collaboration.

Ministère des Mines Québec, P.Q.

lei mai 1957.

W.M. Cottingham Ministre des Minor

(6)

TABLE • DES MATIERES

Page

AVANT-PROPOS I

INTRODUCTION 4

ESQUISSE HISTORIQUE 5

DISTRIBUTION DES MINERAUX ECONOMIQUES 1 0

Ungava ou région du Nouveau-Québec 12

Région de Témiscamingue 14

Région de Grenville 17

Région des Basses Terres du Saint-Laurent 24

Région des Appalaches 27

PRODUCTION MINERALE 30

Production de minéraux métalliques 30

Argent 30

Bismuth 30

Cuivre 30

Fer 30

Magnésium 32

Manganèse 33

Molybdénite i3

Or 33

Plomb 33

Sélénium 33

Tellure 33

Zinc 33

Autres minéraux métalliques 41

Production de minéraux industriels 41

Amiante 41

Apatite 41

Barytine 46

Calcaire et chaux industriels 46

Feldspath 46

Graphite 46

(7)

3

Paire

Kaolin 46

Lithium 46

Magnésite 46

Marne 52

Mica 52

Ocre et oxyde de fer 52

Silice 52

Soufre 52

Stéatite et talc `-'S

Titane (bioxyde) 55

Tourbe 55

Production de matériaux de construction 56

Ardoise et schiste argileux 56

Ciment 56

Pierre concassée 56

Pierre de construction 56

Produits d'argile et de schiste argileux 59

Sable et gravier 59

USINES DE TRANSFORMATION 60

Raffinage du pétrole 60

Traitement du minerai 60

Smeltage du cuivre 60

Usines électrochimiques et électrométallurgiques 66

Aluminium 66

Carbure de calcium 66

Cuivre 71

Fer et scorie titanifère 72

Ferro-alliages % 2

Magnésium 7-;

Autres produits électrochimiques et métallurgiques 73

FABRICATION 73

DISTRIBUTION DES RICHESSES 75

PERSPECTIVES D'AVENIR 76

(8)

INTRODUCTION

La province de Québec couvre ure sr- perficie d'environ 600,000 milles carrées.

Elle est le plus grande du Canada. Située dans la partie est du pays, elle est limi- tée au nord par la baie d'Ungava et le détroit d'Hudson; à l'ouest et au sud- ouest par la baie d'Hudson, la E sie Ja- mes et le province d'Ontario; au sud et au sud-est par las états de New York, du Vermont, du New-Hampshire et du Mai- ne, la province du Nouveau-Brunswick, la baie des Chaleurs et le golfe Saint-Lau- rent; à l'est par la région côtière du La- brador, de Terre-Neuve.

La province comprend une population de quatre millions et demi d'habi+ants, soit vingt-neuf pour cent de la popula- tion Totale du Canada. Se f'us grande ville est Morteéal, dont le population dé- passe un million d'habitants; celle-ci est aussi la plus populeuse du pays.

La principal trait topographique du QJébec est le Plateau laurentien qui oc- cupe les neuf-dixièmes de la superficie du territoire. Ce vaste plateau s'étend de ta vallée du fleuve Saint-Laurent jusqu'à l'extrémité nord. Se surface est générale- ment ondulée et coupée de nombreuses rivières, grandes et petites. Les lacs et les marécages sont nombreux. L'altitude sur le plateau varie dans la plupart des cas entre 800 et 2,000 pieds au-dessus du niveau de le mer, quelques montagnes s'élevant même jusqu'à 3,000 pieds.

Au sud du Plateau laurentien s'éterd une vaste plaine connue sous le nom de Basses Terres du Saint-Laurent, qui se pro longe, à l'ouest, de la ville de Québec sur les deux rives du fleuve Saint-Laurent.

L'altitude dans cette région des Basses Terres varie de 10') à 500 pieds au-dessus du niveau de la mer. La surface à peu près unie de la plaine n'est interrompue

que par une série de huit collines isolées mais apparentées au point de vue géolo- gique, qui sont espacées par intervalles sur une ligne qui s'étend vers le sud-est à partir du Mont Royal, à Montréal, sur une longueur de cinquante milles. Connues sous le nom de collines montérégiennes, elles s'élèvent de 600 à 1,000 pieds au-

dessus de la plane environnante et consti- tuent de saillants points de repère qu'on peut voir d'un bon nombre de milles.

La région montagneuse du sud-est du Saint-Laurent s'appelle les Hautes terres des Appalaches; elle fait partie du systè- me de montagnes des Appalaches qui s'étend à travers la partie est de l'Améri- que du Nord, de le Géorgie jusqu'à Ter- re-Neuve. La partie la plus élevée de ce système dans la province de Québec est la chaîne des monts Schickshocks; celle-ci se dresse dans le péninsule de Gaspé, où le mord Jacques-Cartier s'élève à une al-

itude de 4,160 pieds. Deux autres mon- tagnes du voisinage dépassent 4,000 pieds au-dessus du niveau de la mer et de nom- breuses autres ont entre 3,500 et 4,000 pieds de hauteur.

On peut résumer brièvement la forma- tion géologique de la province en exami- nant la géologie générale des trois divi- sions topographiques qu'on vient de dé- crire. Comme on peut s'y attendre, ces dernières durèrent nettement entre elles par leurs caractéristiques et par leur his- toire au point c'e Ne.e gdelogique.

Le Plateau laurentie,. se compose pres- que uniquement de roches de l'âge pré- cambrien. Ces roches sont de nature cr;s- talline et en grande partie d'origine ignée.

Elles constituent la partie est du Bouclier canadien, cette immense masse rocheuse de base sur laquelle reposent les couches sédimentaires moins ancienne: du conti- nent nord-américain.

(9)

-5—

Les Basses Terres du Saint-Laurent re- posent surtout sur des formations sédimen- laires non plissées de l'époqu3 du paléo- zoïque inférieur.

Les hautes terres des Appalaches sont faites de roches plissées sédimentaires et volcaniques du Paléozoïque injectées de roches ignées allant des roches acides aux roches basiques.

Le golfe et le fleuve Saint-Laurent, dans la partie sud de la province, constituent

une voie maritime de mille milles de lo:i- gueur, allant de l'océan Atlantique à la ville de Montréal. Cette grande route de navigation a joué un rôle important dans

!e développement de la province. Après le parachèvement en 1959 des améliora- tions qu'on est en train de faire le long de tronçons du fleuve entre Montréal et Kingston, Ontario, la voie maritime du Saint-Laurent sera ouverte aux océaniques voyageant vers l'ouest, de Montréal jus- qu'aux Grands Lacs.

ESQUISSE HISTORIQUE

Avant 1535, le monde extérieur ne con- naissait que fort peu de choses de cette

partie du continent nord-américain. C'est à ce moment que Jacques Cartier remon-

liauts-fourneaux à St-Urbain (1873). Cette entreprise représente l'une des premières tentatives qui aient été faites en vue de traiter des minerais de ter contenant une proportion appréciable de titane.

(10)

-6

ta en bateau à voile le fleuve Saint-Lau- rent jusqu'aux rapides de Lachire, juste en aval du site actuel de Moniréal. Et c'est seulement à peu près un siècle plus tard qu'il se fit une exploration importan- te à l'intérie'ir du pays; en effet, durant les années 1605-1615, Samuel de Cham- plain remonta en canot le Saint-Laurent et la rivière Outaouais jusqu'à la tête du lac Témiscamingue. Les premières expédi-

tions que rapporte l'histoire dans les par- ties situées plus au nord de la province furent celles du Père Charles Albagel qui, en 1671-72, remonta la riv7ère Saguenay en partant de Tadoussac et atteignit ia baie James à l'embouchure de la rivière Rupert, et celles du Sieur de Troyes qui, en 1685-90, se rendit à la baie d'Hudson en passant par le Saint-Laurent, la rivière

Outaouais et le lac Témiscamingue. Grâce à ces expéditions et à quelques autres, on savait beaucoup de choses avant la fin du dix-septième siècle sur le territoire qui longeait le Saint-Laurent et qui lui était contigu aussi bien que sur les autres voies navigables de la région.

Les premiers colons du Canada s'occu- pèrent surtout de la trate des fourrures, de la pêche et de l'agriculture. Ils montrè- rent peu d'intérêt pour le'. yisements de minéraux de ce nouveau pays, et l'exploi- tation minière fut pendant de longues an- nées peu importante et se développa sans suite.

La première exploitation rapportée par l'histoire dans la province, ou en Nouvel-

Les innombrables lacs et rivières de la province fournissent aux géologues des voies d'accès vers les régions reculées. On voit. ci-dessus, une expédition géologique sur le rivière Kogaluk, dans le Nord de Québec.

(11)

Pour le transport par voie de tele, les géologues ont de plus en plus recours à la jeep — comme c:- dessus, dans le région de Chibougamau.

le-France, comme on rappelait alors, date de 1619, lorsqu'on exploita de la pierre calcaire près de Québec. On en utilisa une partie pour bâtir et l'on en conver+it une autre en chaux dans un four avoisi- nant. Ces matériaux servirent à la cons truction du couvent des Pères Récollets à Québec.

Les premiers gisements de minéraux métalliques dont on fasse mention dans le Québec furent les dépôts de fer des marais de la vallée du Saint-Maurice.

Pierre Brochu fit un rapport à ce suiet au roi Louis XIV de France en 1663, et le Sieur de la Potardière en fit l'investigation en 1667. François Poulin sieur de Fran- cheville, propriétaire de la seigneurie de Sair:t-Maurice, fut le premier à entrepren- dre l'exploitation du fer des marais; il fonda la société connue sous le nom de

"Francheville et Compagnie". Les "Forges de Saint-Maurice", exploitées par cette

société, produisirent environ 2,000 livres de fer durant les deux premiers mois de 1733. Ce fut le seul métal produit dans notre province sous le régime français.

Le 24 mai 1686, le Sieur de Troyes alla voir un gisement de galène argentifère si- tué sur !a rive est du lac Iémiscamingue;

sur une carte publiée en France en 1774, ..at endroit est désigné sous le nom d"'An- se à la Mine".

En 1873, on découvrit un gisement au- rifère alluvial dans la rivière Gilbert, un affluent de la Chaudière. On rapporta an 1829 un gisement d'apatite dans le voisi- nage des rivières du Lièvre et Gatineau, puis la présence de minéraux ferrifèros dans la vallée de l'Outaouais en 1830. A peu prés vers le même temps, on signala également plusieurs gisements d'amiante, de chromite et do minéraux cuprifèr dans les Cantons de l'Est.

(12)

Québec.

La tente est souvent la demeure des géologues: ici, l'un d'eux a mc+nté la sienne sur les bords du lac Olga, dans l'Ouest de Québec.

(13)

La base d'hydravions de Squaw Lakc, dans le Nord de Québec. Le transport aérien joue un râle de premier plan dans l'exploration et lo mise en voleur des 91tes minéraux situés dans les parties dlolgnées de le province, Courtoisie d'Iron Ore Company of Canada.

(14)

10 --

Durant la secc oi+ié du 4:v neu.(.~:- me siècle, la den consic .... 1...e de cuivre et les prix e evés qui pré, alur--rt a.. r" .rs de lu guerie civile américaine de 'P u° à 1965 stimulèrent les recherclies de gisements de cuivre dans les Cai-,rorts l'Est; on y découvrit plus de cent gis' - meni., dont un certain nombre turent .n.

en valeur et devinrent des mines pr duc- trices. Un peu plus tard, durant mot- ; pa- riode, on s'intéressa davantage .x -ise- ments d'amiante du di•'rict dr -. hetfo-J- Mines et, avant la tin . u siècle, ur. cer- tain nombre d'entre eux furent

ment exploités. L'activité de ce- - rra- prises était cependant modeste en .or .a- raison de le présente exploitation de ces gisements et de bien d'autres qu'on a dé couverts depuis. Une industrie florissante avait pour centre l'exploitation des gise- ments d'apatite situés dan,; les vallées des rivières du Lièvre et Gatineau; des car- rières fournissaient des matériaux de cons- truction destinés à pourvoir aux besoins d'une population croissante. Or produi- sait du fer, de l'or, du cuivre, de la ..hro- mite, du mica, du graphite et de le tour- be combustible; on effectuait des sonda- ges au diamant à la recherche du pétrole

dans le péninsule de Gaspé, oit l'on croit à la possibilité de trouver des champs pe- troliières exploitables.

Dès 1900, les prospecteurs allaient plus loin des centres populeux. On signala en

19.)1 la présence de rnci_ -d. 'e au lac P-eis,ac dans l'Ouest de Québec et. en

1%'. at 1904, des d couvertes imi ertan- d'amiante, de ct.;vre, d'or et de fer tans la région de ' hieougamau. En 1906, ,n décou, rit dans . C e: t de Qiébec de l'or Mortier au iac For une e`, en 1911 et au cor.. s t' .s années qui suivirent, il se fit dans cette parie de le province une série de découve-tes de minéralisation d'or, de cuivre et de zinc de grande im- portance économique. Un facteur capital de ces développements fut l'amélioration des moyens de transport- d'abord la cons-

truction de voies ferrées, puis l'emploi grandissant de l'avion. En effet, à partir de 1925, les prospecteurs "prirent l'air", s'éloignent de plus en plus à mesure que se perfectionnaient les techniques de l'aviation.

Aujourd'hui, si la plus grande partie du Nord du Québec est encore une contrée sauvage, elle n'est plus cependant incon- nue; reconnaissant leur position grâce aux cartes dressées à l'aide de photographies aériennes, les prospecteurs peuvent main- ter ent circuler partout à volonté. Ce qui a eu pour résultat la découverte et la mise en valeur d'immenses gisements de minerai de fer dans la régie., de l'Ungava et la mise en exploitation sur une grande échelle de quelques-uns (Je ces gisements au cours de ces derniè-es années.

DISTRIBUTION DES MINERAUX ECONOMIQUES

).es minéraux de valeur économique du Québdc /ont très variés et distribués sor de vastes étendues. Pour simplifier l'étude de cotte répartition, nous avons divisé la province en cinq régions: (a) le région de .'Ungava ou du Nouveau-Québec, (b) la

région du Témiscamingue ou de l'Ouest de Québec, (c) la région de Grenville, (d) le région des Basses-Terres du Saint- Laurent et (e) la région des Appalaches.

Les trois premières embrassent toutes les hautes terres au nord du fleuve Saint-Leu-

(15)

O1./va'

ST-L AI L'AWAIT

oudelec

Cantons d• l'Est MONTRÉAL

BA/E O HtWOSON

RÉGION D'UNGAVA

ATLANT/OUE

9

• O

SCHEFFERVILLE

O

RÉGION DE

TÉMISC:AMINGUE /

CH I SOUGAMAU

/

NORANDA //

:ROUYN,

VAL D'OR

FIÉGION DE GRENVILLE SEPT-ILES

0 (60 300

MILL<•

FIGURE I

CROQUIS MONTRANT LES RÉGIONS GÉOLOGIQUES DE LA PROVINCE DE QUEBEC

0.M.G. 1067 No IISO

(16)

— 12 — t régior qu'on app_Ile "ordinaire le

Pla E lu laurecign; la région des Basses Te. res du Sain.-La -n cc reprend les ent. le "lai :au laurentien et la régir: .les Ap, ,r..ches r . s'étend sur la j e-li~• .ud-est c.' la province et le pénin- sule d., Gaspé.

Région de l'Ungava ou N )uveau-Québec

Cette légion est située au nord de la rivière Eastmain et de la ligne de parta- ge des eaux qui s'étend à l'est des sour- ces de cette rivière jusqu'à celles du bas- sin de la rivière Hamiltcn. Elle est formie surtout de roches volcaniques ou Précam- brien inférieur, puis de roches sédimei- taires, de gneiss st de roches granitiq.res du Précambrien inférieur et de rocha, sé- dimentaires et volcaniques du Précam- brien supérieur. La minéralisation d'impor- tance économique actuelle ou éventuelle qui est reconnue dal s la région consiste en des dépôts ou des gisements minéraux contenant du cuivre, du fer, du plomb,

du manganèse, du nickel et du zinc.

de cette région est le géosynclinal du La- brador, zone de roches st dimentaires et volcaniques du Précambrien supérieur qui s'étend au nord-ouest de la région gela- rate de la source de la rivière Hami'' .n jusqu'à la rive ouest de le baie d" ig va. Cette région a une longueur d. plus de cinq cents milles et une largeur moyen- ne de quarante-cinq milles. Dans un cer- t'in nombre d'endroits, des formations ferri{ères faisant partie de cette zone con- tiennent d'importants gisements de mine- rai de fer. C'est A. P. Low, de la Com- mission Géologique du Canada, qui, eu cocas de ses voyages d'exploration entre 1892 et 1895, découvrit ces formations f :rrifères. Celles-ci consistent surtout en couches de jaspe, d'hématite, de sidérite et de clrert. En 1929, J. E. Gill releva du miner si de fer dans ces formations près du lac Ruth. Une autre découverte, faite par J. A. Retry en 1938 à Burnt Creek, dans la province de Québec, conduisit à une exploration active de la région et à le découvc -4.e de vastes dépôts de minerai de fer haute teneur du type Bessemer, non-bes,emer et manganifère, dans la ré- gio' qui s'étend du lac Knob vers le nord. Cl évalue les réserves certaines de minerai à cet "ndroit à environ cinq cent millions de tonnes ase,r. ne teneur moyen ne de 55 pour cent de fer. De plus, on y relève d'immenses réserves de minerai à plus faible teneur qui se préte facilement à l'élimination des impur.,tés, surtout le silice.

Bien qu'on n'ait pas encore découvert d'important. gisements de minerai de fer à haute teneur dans le partie nord du géosynciinal du Lebrado., on a troc /é de grandes quantités de matériel à faible te- neur (de 31 à 40 pour cent de fer), et des recherches métallurgiques ont révélé que ces gisements peuvent donner un concen•

tré de valeur commerciale.

Après le fer, le métal le plus abondant dont on a jusqu'ici découvert des gise- ments de valeur économique dans la ré- gion de l'Ungava est le manganèse, qui Le trait géologique le plus intéressant

Une foreuse a diamants explore les formations ferrifères, non loin de Schefferville, dans la Nord de Québec.

(17)

A la mine French, è Schefferville: d'un seul coup, cette pelle électrique déverse huit verges cubes da minerai do fer dans un camion Dié:el. Courtoisie d'Iron Ore Company of Canada.

se présente en quantitPs variables dans le minerai de fer. Las gisements de mi- nerai de fer qu'on a explorés dans la r5- gion comprennent, estime-t-on, environ quarante-cinq millions de tonnes de mi- nerai qui contient, en plus du fer, 7.5 à 8 pour cent de manganèse. Des gisements de manganèse de marais ou de wad, con- tenant de 10

à

35 pour c.:nt de manga- nèse, ont été dé, ouverts au lac Wilson, à trente cinq milles au sud d s Fort McKen- zie.

On a découvert du cuivre et du i,ickel dans une zone minéralisée de sulfure aux environs du lac Gérido, à cinquante milles à l'ouest de Fort Chimo. Cette zone mi- néralisée a une largeur de dix milles. Elle s'étend vers le sud-est de le rivière aux Fouilles sur une distance de cent vingt milles.

Cri a trouvé également du cuivre et du nickel en de grands gisements de sulfures dans une zone de roches du Précambrien supérieur qui traversent la partie nord de la péninsule de l'Ungava à partir du cap Smith sur le rive ouest de le baie d'Hud- son jusqu'à la baie rie Wakeham sur la rive sud-ouest du détroit d'Hudson, soit une distance de deux cents milles.

Dos gisements de sulfures contenant du zinc, du plomb et du cuivre et un peu d'or et d'argent ont été trouvés sur la rive est de le baie d'Hudson entre le golfe de Richmond et la Petite rivière à la Baleine, et à des endroits à l'intérieur près du lac Attikamagen et dans le voi- sinage du lac Otelnuc. Le premier char- gomeni de minerai de fer quitta Sept lies lu 31 iiiillet 1954, pour des ports de ~a côte de l'Atlantique des Etats-Unis. Le

(18)

total des expéditions en 1954 s'éleva à environ deux millions de tonres. En 1955, on expédia au delà de huit millions et demi de minerai, et en 1956 au del\ de treize millions. Les pro'ets actuels visent à une production annuelle de vingt mil- lions de tonnes. Tout ce minerai est extrait

de mines à ciel ouvert.

Région de Témiscamingue

La région de Témiscamingue est une superficie triangulaire bornée à l'ouest par la province d'Ontario, au nord par le rivière Eastmain, et au sud-est à peu près par une ligne qui part de la source de la rivière Eastmain et se dirige vers le sud- ouest jusqu'à l'extremité sud du lac Témis- camingue sur la frontière de Québec- Ontario.

Les roches de cette r4gion sont surtout des roches sédimentjires et volcaniques du Précambrien inférieur et des roches sédi- mentaires du Précambrien supérieur, puis des masses intrusives de roches graniti- ques; cependant, d'immenses superficies de la région tont couvertes de dépôts d'argile. Actuellement, la région est la plus importante productrice de métaux de la province; de nombreuses mines y pro- duisent de l'or, de l'argent, du cuivre, du plomb, du zinc et du lithium et, suit com- me sous-produits soit en quantités relati- vement petites, du bismuth. de le molyb- dénite, du sélônium, du tellure, de l'arse- nic, du tungstène et du soufre (de mine- rais pyriteux). On connaît des gisements d'amiante, et l'on y produit ur peu de granite et d'argile.

A Schefferville. des cernions Diesel transportent du minerai de fer provenant de le mire French. 1.• cen- tre de cette pho+o marque l'emplacement du premier camp de Burnt Creak.

Courtoisie d'Iror. Ore Company of Canada.

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Encore A Schefferville, un camion

Diesel

deserse du mince-ai de fer dans un atelier de tamisage de la mine Gcgnon. Une courroie transporte le minerai à la trr mie de chargement, que l'on aperçoit d droi- te, au premier plan, Courtoise d'Iron Ore Company of Canada.

Un gisement de galène argentifère si- tué sur la rive est du lac Témiscamingue et dont la présence a été rapportée dès 1686, connu plus tard sous le nom de mi- ne Wright, présente un intérPt historique.

En 1901, on trouva de la molybdénite sur la rive du lac Preissac, dans l'Ouest de Québec et, deux ans plus tard, on décou- vrait dens la région de Chibougamau des gisements d'amiante et des minéralisa- tirsns de cuivre et de fer (magnétite). On releva en 1904 de l'or filonien dans la région de Chibougamau, de même qu'au lac Fortune, dans 'Ouest de Québec, en 1906. En 1911 et ail cours des innées qui suivirent, il se fit toute une série de dé- couvertes de gisements d'or natif, de cui- vre, de plomb et de zinc unis à l'or et à l'argent et, à mesure que les travaux d'ex- ploration s'étendaient vers l'est, on mit à jour d'autres imporfanis gisements de

minéralisation de cuivre-or dans le région de Chibougamau. D'intérêt considérable sont les découvertes plus récentes d'or, d'argent, de zinc et de plomb dans le ré- gion du lac Bachelor.

C'est à la mire O'Brien, en 1926, qu'on produisit pour la première fois de l'or dans le région de Témiscamingue. Avant cette date, en 1923, des claims qu'avait jalonnés Ed. Horne on 1920 devinrent la propriété de Noranda Mines Ltd.; et le mine Horne était destinée à devenir la principale productrice de cuivre et d'or dans le Québec. La construction du smol- ter de Noranda commença en 1926 of las premiers lingots de cuivre brut furent col- lés le 17 décembre 1927. Au cours dos dix années qui suivirent, vingt mines d'or et cinq mines de métaux de base furolt mises en production dans l'Ouest de .Qué-

(20)

bec, et ce nombre a augmenté régulière- ment à mesure qu'on faisait d'autres tra- vaux d'exploration et

r.e

mise en valeur.

Egaiament digne de mention fut la mise en valeur d'un gisement de spodumène (lithium) situé entre Amos et Val-d'Or, où l'on commença la production d'un con- centré de spodumène en décembre 1955.

La construction d'une route donnant ac- cès à la région de Chibougamau, en 1949, a accéléré l'exploration minière de cette région et a permis la mise en production de quatre mines de métaux de base. On est aussi en train de compléter le prolon- gement d'une voie ferrée reliant Barrau- te et Beattyville qui atteindra la région de Chibougamau et fournira à celle-ci d'au- tres moyens de transport.

Trente-sept mines sont aujourd'hui an exploitation dans la région de Témisca- mingue; leurs produits comprennent: le bismuth, le cuivre, l'or, le plomb, la mo- lybdénite, le sélénium, le tellure, l'argent, le zinc, l'arsenic, le lithium et la pyrite (minerai sulfuré).

Les ressources minérales non dévelop- pées de la région comprennent des gise- ments d'amiante dans l'Ouest de Québec et dans la région de Chibougamau qu'on est en train d'examiner; elies compren- nent aussi de vastes gisements de magné- tite dans les environs du lac Chibouga- rrau et, plus loin au nord, sur la rive sud-

est

du lac Albanei.

Des trains tirés par des locomotives Diesel apportent dans le parc le minerai provenant de la ruine Ga-

gnon. Courtoisie d'Iron Ore Company of Canada.

(21)

Les quais de Sept-Iles, sur la rive Nord du Saint-Laurent. Au rythme de 8,000 tonnes par heure, le minerai de fer s'engouffre dans les cales des navires. Courtoisie d'Iron Ore Company of Canada.

Région de Grenville

La région de Grenville s'étend de la rivière Outaouais à l'ouest jusqu'à l'ex'' mité est de la province au détroit de Bel- le-Isle. Elle est bornée au nord-ouest par la région de Témiscamingue et au sud-est par les Basses Terres du Saint-Laurent, le Saint-Laurent lui-même et le golfe du mê- me nom.

C'est seulement une petite pi.' fie do cette région dont la carte géologique a été dressée jusqu'ici. Les roches des régions cartographiées sont principalement du cal-

caire cristallin, du quartzite, du gneiss et des roches à silicate do chaux, toutes fortement altérées et considérable/cent belleversées; il y a en plus de vastes su- perficies do roches intrusives plus récen- tes d'anorthosite, de granite et de gab-

bro. On reI ve dans ces roches une gran- de variété de minéraux économiques, mé- talliques et industriels, principalement dans les calcaires métamorphisés, et en bien des endroits l'exploitation des gise- ments s'est déjà faite et se poursuit en- core présentement. Nous résumons dans les paragraphes qui suivent les dévelop- pements qui se sont produits jusqu'ici dans cette région.

Dès 1667, on connaissait l'existence de gisements d'ilménite à Saint-1lrbain, huit milles au nord de Baie Saint-Paul; ilr furent même l'objet d'une in•.9stigation.

Des travaux parus an 1829 et 1830 men- tionnent .ies gisements d'apatite dans le voisinage de la rivière du Lièvre et des gisements de magnétite, associée à de l'hématite, dans Ir vallée do l'Outaouais.

D'intenses travaux de prospection sur la

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borc'ure sud du Plateau laurentien entre Lachute et Ille Calumet depuis le milieu du dix-huitième siècle ont amené les pros- pecteurs à découvrir plusieurs centaines de gisements de divers minéraux indus- triels, surtout de l'apatite, du feldspath, du mica et du quartz. Les gisements de magnétite titanifère de Saint-Charles sar le cours supérieur de la rivière Saguenay ont été examinés en 1883. En 1892, on trouva sur Vile Calumet, sur la rivière Ou- taouais et, en 1910, à Montauban, à cin- quante milles à l'ouest de Quebec, des minerais de zinc et de plomb de valeur économique. Au cours de l'été de 1914.

on constata, dans le voisinage du lac Achouanipi, à ceint cinquante milles au nord de Sept-Iles, la présence de vastes gisements d'hématite et de magnétite con- tenant de 32 à 61 pour cent de fer; en 1941, dans la région du lacs Allard,

à

en-

viron vingt milles au r a oe Havre Saint- Pierre, on découvrit plusieurs gisements d'ilménite.

De récents travaux d'exploration dans les environs du mont Reed, à près de cent cinquante milles au nord-ouest de Sept- Iles, et dans la région du mont Wright, à soixante milles au nord-est du mont Reed, ont fait découvrir de vastes gisements consistant surtout en hématite spéculait e avec une teneur de 30 à 35 pour cent de fer. On fait actuellement des travaux en vue de l'exploitation de ces gisements, au rythme de vingt-cinq millions de tonnes de minerai par année. Les travaux qu'on doit entreprendre dans un avenir rappro- ché comprennent la construction d'une voie ferrée de Shelter Bay à la région du mont Reed, d'un atelier de concentration du minerai et d'une ville pour loger IPs employés. On a l'intention de prolonger plus tard la voie ferrée jusqu'à la région du mont Wright.

On a récemment découvert a i lac de Ronzy, à quarante-cinq milles au nord- ouest de Maniwaki, une minéralisation de

Une rue a Schefferville. Le personnel de le compagnie logo dans des maisons modernes, louées à des prix modérés. Courtoisie d'Irnn Ore Company of Canada.

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Les besoins spirituels des habitants des villas m,nieres ne sont pas négligés: on voit ci-dessus l'égrise catholique et le presbytère de $cheffervi,ie. Courtoisie d'Iran 0,e Company of Canada.

cuivre-nickel, dont l'importance n'est pas encore connue.

L:: découverte de columbium, en 1953, près d'Oka, à vingt-c;nq milles à l'ouest de Montréal a stimulé de l'intérêt pour la région et, au cours des intenses tra- vaux de prospection qui suivirent, a con- tribué à mettre à four plusieurs immenses gisements de minerai à faible teneur. Des travaux d'exploration faits durant ces der- nières années révèlent plus de cent mil- lions de tonnes de minerai dans ces gise- ments.

Les gisements de minerai de fer furent la source de la première production de métaux dans la région de Grenville. En 1855, on expédia do la mine Forsyth, à cinq milles au nord-ouest de Hull, environ 20,000 tonnes de minorai de magnésite.

La mine Bristol, à trente-cinq milles à l'ouest de Hull, fut exploitée par intermit- tence depuis 1872 et, à la suite d'un pro- gramme d'exploration à l'aide de techni-

ques modernes, elle sera équipée en vue d'une forte production. Le minerai est de la magnétite associée à un peu d'héma- tite. Les gisements d'ilménite à Saint-Ur- bain furent exploités uniquement pour leur teneur en fer au cours de la période de 1872-74; le minerai était traité sur place dans deux hauts fourneaux chauffes au charbon de bois. Ces fourneaux ont depuis longtemps disparu, mais on exploi- te ercore les gisements n Fetit è cause de leur teneur en fer et en titane.

On exploite par intervalles des minerais de zinc et de plomb sur l'ile Calumet de.

puis 1893 et à Montauban depuis 1910.

L'exploitation du minerai de molybdé- nite a commencé en 1916 à la mine Moss, à vingt-sept milles au nord-ouest de Hull, et s'est continuée par intervalles depuis lors.

Les travaux d'exploration des gisements d'ilménite dans le région du lac Allard commencèrent en 1945. Les gisements les

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plus c,,nsidérables qu'on a délimités se trouvent au lac Tio. Les réserves à cet en- droit sort évaluées à plus de cent millions de tonnes de minerai contenant 36 pour cent de fer et 32 pour cent de bioxyde de titane; ces gisements ont la réputation d'être parmi les dépôts d'ilménitc que l'on connaisse les plus considérables du monde. La production a débuté en 1951.

Le minerai est extrait par la méthode à ciel ouvert et transporté sur une distance de vingt-sept milles par rail jusqu'à Ha- vre Saint-Pierre, d'où il est expédié par bateau à un smelter situé à Sorel.

Depuis le milieu du dix-neuvième siè- cle, une grande variété de minéraux in- dustriels ont été extraits de plusieurs cen- taines de gisements de la région de Gren- ville. Parmi les plus importants, mention- non. l'apatite, le fr:Idspath, le mica (sur-

tout la phlogopite) et la silice. L'exploi- tation de l'apatite, commencée en 1875, s'est continuée très activement pendant deux décades; au cours de ces dernières années, cependant, le plus grande partie de la production fut obtenue comme sous- produit de l'extraction du mica. On pro- duit du feldspath dans la région de Buc- kingham depuis 1889. La principale pro- ductrice est la mine Back, près de la ville de Buckingham. La première production du mica remonte à 1886, et la période d'activité le plus intense s'étend de 1919 à 1928. 1 a production provient d'un grand nombre de petites entreprises. La silice s'obtient sous forme de quartz provenan+

de veines situées dans la région de Buc- kingham, et de quartz• 2,à Saint-Donat et à Saint-Rémi d'Amherst, où se trou- vent les principales mines en production.

Parmi les uutrec minéraux industriels d'i'

Géologue au travail près du lac Incunnu, dans l'Ouest de Québec.

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Jalonnement d'un claim minier, dans l'Ouest de Québec. Normalement, un claim minier est un carré dn quarante acres de superficie, que l'on jalonne en plantant un poteau de bois à chacun de ses quatre

coins. Photo: Associated Screen News.

térét spécial qui sont extraits dans la ré- gion de Grenville, mentionnons la magné- site à la mine Kilmar dans la région de Lachute et la brucite à la mine Maxwell de Wakefield.

Des carrières de granit rose et d'anor- thosite ("granit noir") du lac Saint-Jean et des carrières de granit rose situées à Guenette, à Rivière-à-Pierre et dans las envions de Grenville, fournissent de ia pierre de construction et de la pierre d'ornementation.

Il existe dans Id région du lac Saint- Jean d importants gisements d'argile.

Des gisements considérables de "sable

noir" magnétique sur la rive nord du golfe Saint-Laurent constituent des sources pos- sibles de fer. Le plus remarquable de :es gisements s'étend sur une longueur de six milles le long de la rive près de l'embou- chure de la rivière Natashquan. On a ré- cemment relevé la présence de gisements primaires de magnétite à l'est du lac Ma- tonipis et près du lac Gad, à cent soixan- te-quinze milles au nord-ouest et à soixan- te milles au nord-est respectivement de Sept-Iles.

On a relevé depuis 1880 des minéraux radioactifs en beaucoup d'endroits de la région de Grenville. .Jusqu'à présent, ce- pendant, aucun de oes minéraux n'a été e tplaité.

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mier plan, une partie de l'excavation d ciel ouvert. Courtoisie de Barvue Mines Ltd.

Forag e de trous de mine J la m =a Oarvua À Barreuse.

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9

Ci-contre on assiste à la cc:ccc des culots de plomb, au cours d'un doter,:e de métaux précieux au laboratoire de de la mine Normetal, dans l'O::est ae Québec.

Photo: Asscciated Screen News.

Le mime Neite Amulet, dens l'Ouest de Québec transporte son minerai par téléphérique.

Photo: Associated Screen News.

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— 24 — Région des Basses-Terres

du Saint-Laurent

Les Basses-Terres du Saint-Laurent sont b<rnées au nord par la région de rren- viil~ et au sud par la faille Champlain, gai part du lac Champlain et se prolonge jusqu'à la ville de Québec, et par la vallée du bas Saint-Laurent.

Cette région repose dans _a plus gran- d a partie sur des couches horizontales de p erre calcaire, de grès et de schiste ar- dcisier de l'âge du Paléozoïque inférieur.

Ur certain nombre de masses de roche in- trusive en firme de stock qui forment les Montérégienr,es les envahissent. Une bon- ne partie de la région est recouverte d'ar- gile d'origine marine. Les principaux mi-

néraux économiques qu'on trouve dans la région sont: l'argile, le granit, le calcair la marne, l'ocre, la fourbe., le grès, le schiste argileux, la silice et le gaz natirel.

La présence de gisements de fer des marais dans le vallée de la Saint-Maurice fut rapportée au roi Louis XIV de France en 1663, et c'est en 1667 que l'or fit dos recherches à ce sujet. C'est le première fois que nos chroniques mentionnent dans la province de Québec des gisements de valeur économique contenant un métal ré- cupérable, en l'occurrence, le fer. Si petits qu'ils soient lorsqu'or les compare aox énormes gisements de minerai de fer qu'on exploite présentement dans l'Ungava, ils avaient tout de même une importance considérable pour les premiers colons de la région. En 1733, on érigea des hauts

Un coin de la salle des treuils à le mine Melartic Gold Fields, dans l'Ouest de Québec.

Photo. Canadian Ingersoll-Rand Company Ltd.

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A la mine Back, pr dr 3uckingham, on extrait du feldspath. Dans le Québec, on produit surtout do felds- pa h potassique

A la mine à ciel ouvert du lac Tio, on charge l'ilménite dans des wagons. Des loc,motives Diesel tirant les trains de minerai sur vingt sept milles qui sépa-

ent la mine du port du Havre-St-Pier- re.

Courtoisie de Québec. Iron and Tita- nium Corporation.

Quai d Hâvre•5t-Piorro: c'est le que l'on charge l'ilménite c'u lac rio bond des navires qui la transportent à l'usine do Sorel.

Courtoisie de Quabac Iron and Tii nium Corporation.

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Vue arérienne de la ville d'Asbestos, dans les Canions de l'Est. Au premier plan, à croise, p,•

rait une partie de l'excavation à ciel ouvert de la mine Jeffrey.

Photo: ehotographic Surveys.

Dans !es cantons de l'Est, une drague vide le lac >kir, au fond duquel plus de 40,000,000 de tonnes do boue recouvraient un gisement d'amis,- te. A la place do • on verra bientôt une mine A ciel ouvert.

Courtoisie de Laie Asbestos of Quebec Ltd

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— • 27 —

fourneaux Four la réduction du minerai crans la vallée de la Saint-Maurice et la production du fer se poursuivit de façon presque continue jusqu'en 1910.

Les gisements d'oxyde terreux de fer dans les environs de Trois-Rivières ont été exploités pendant plus de cent ans. Le produit sert à la préparation de pigments minéraux et Pst empioyé comme agent de purification du gaz de charbon.

Des carrières situées en différents en- droits, au moins depuis 1619, on a extrait de la pierre calcaire pour la construction et pour le transformation en chaux. De nos jours, les exploitations les plus importantes sont situées dans les régions de Hull, de .joliette, de Montréal, de Québec, de Saint-Hyacinthe, de Saint-Marc des Car- rières et de Trois-Rivières. En plus des usages. qu'on a déjà mentionnés et de son emploi comme agrégat dans le béton et l'asphalte, la pierre sert aussi en im- portcntes quantités à la manufacture du ciment Portland, qui fut produit pour le première fois dans la province de Qué- bec en 1840; la pierre calcaire est aussi emp:oyée dans une grande variété d'au- tres produits industriels.

L'essexite, connue dans le commerce sous le nom de "granit noir d'ébène", est extraite d'une carrière située au mont Johnson, au sud-est de Montréal et s'em- ploie dans les monuments et pour la dé- coration extérieure d'édifices.

Des carrières situées dans les régions de Beauharnois-Hemmingford et de Saint- Canut fournissent du grès peur la cons- truction et pour d'autres usages; on ex- trait aussi dans différents endroits de grandis quantités de sable pour la cons- truction.

De l'argile et du schiste argileux pro- venant de gisements cies régions de Ris.

chaillons, de Montréal et de Québec sont utilisés pour la production de la brique

de construction, de la tuile creuse de construction, et de la tuile de drainage.

L'existence de gaz naturel dans la ré- gion des Basses Terres du Saint-Laurent es+ connue depuis longtemps. Découvert dans des puits d'eau peu profonds, forés dan; les morts-terrains, ce gaz fut recueil- li en certains endroits pendant plus Je cent ans en quantités suffisantes pour pourvoir aux besoins d'une ou de deux maisons de ferme et de leurs dépend, . -- ces. Des recherches actives se poursuivent actuellement avec succès pour repérer des accumularioes exploitables de gaz dans les formations sous-iacentes. On recher- che en même temps ie pétrole, dont de petites quantités se trouvent dans les car- rières de pierre calcaire c t dans les autres affleurements rocheux des différentes par- ties des Basses Terres.

Région des Appalaches

La région des Appalaches cc,nprend cette partie de la province qui se trouve au sud-est des Basses Terres du Saint-Lau- rent et de l'estuaire du Saint-Laurent.

Les roches de la région sont surtout du quartzite, du grès, du schiste ardoisier et du calcaire, dont les tiges varient du Cam- brien au Dévonien. Des roches volcani- ques sont ça et là intercalées parmi ces roches sédimentaires et les deux types sont envahis per des amas intrusifs dent la composition va de l'acide à l'ultra-ba- sique. En général, les roches son+ forte- ment plissées et considéruLrement alté- rées. Les principaux reiné,aux de valeur économique de le r6gion sont: la chromi- te, le cuivre. l'or alluvionnaire, le plomb, le molybdénite, le nickel, le tungstène, le zinc, l'amiante, le granit, le calcaire et le marbre, la marne, la tuurbe, la pyrite, l'ar- doise, la stéatite, le pétrole et le gaz na- turel.

La première mention d'erse découverte minérale dans la région fut celle d'une

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pépite d'or, trouvée en 1823 dans un c (- fluent de la rivière Chaudière (connu maintenant sous le nom de rivière Gilbert).

On trouva plus tard du gravier aurifère dans d'autres affluents de la Chaudière, de même que dans d'autres parties des Cantons de l'Est. Pendant la période la plus active d'exploitation de ces gise- men's alluvionnaires, de 1870 à 1890, la valeur de l'or récupéré fut, dit-on, de deux à trois millions de dollars.

En 1841, E. W. Logan examina un af- fleurement de minéralisation de cuivre au mont Carbuncle, au lac Brompton; en 1847, il décrivit plusieurs minéralisations d'amiante, de stéatite, de chromite et de cuivre dans les Cantons de l'Est. Le gise- ment de cuivre de Harvey Hill fut décou- vert en 1850 et le gisement d'Acton quel- ques années plus tard. Le prix élevé du cuivre qui prévalait alors servit de stimu- lant pour la recherche d'autres gisements, et l'on en découvrit un grand nombre coup sur coup; mentionnons le gisement d'Ascot en 1859, celui de Capleton en 1863 et les gisements d'Eustis, de Hun- tingdon et de Suffield en 1865. Les gise- ments cuprifères de la mine Weedon: dans les Cantons de l'Est, et de la mine Gaspé Copper, furent découverts plusieurs an- nées plus tard, en 1908 et en 1921 c es- pect:vement.

La production du cuivre a la mine Ac- ton commença en 1859. La mine E. stis

fut exploitée de 1865 jusqu'en 1939. Les mines de Huntingdon et de Suffield, qu'on exploita pour la première fo's en 1865, sont maintenant de nouveau en production après plusieurs années d'inac- tivité. La mine de Weedon. qui resta en production durant la période de 1913 à 1921, a repris son activité depuis 1952.

La mine Gaspé. Copper do Murdochville, dans la péninsule de Gaspé, a commencé à produire en 1955. Le faux d'alimenta- tion quotidien do son atelier de traite- ment est de 6,500 tonnes; elle est la mi-

métallique la plus considérable de la

région des Appalaches. En plus du cuiv, z, le minerai contient de l'or, de l'argent et de la mol}'ddénite.

La première production de chromite dont on fasse mention dans la région des AF-sa!aches date de 1861. Dans les con- ditions normales du marché, les mires de chromite de la province ne peuvent faire concurrence aux producteurs étrangers.

Elles n'ont eu que de courtes périodes d'activité, alors que la chromite importe ne pouvait pas être procurée.

Beaucoup de gisements de cuivre de la région contiennent de la pyrite (minéral sulfuré) qu'on a récupérée, dans quelques mines, comme sous-produit.

On trouve dans la péninsule de Gaspé des sulfures de zinc et de plomb. Ces mé- taux sont également présents dans quel- ques-uns des gisements de cuivre des Can- tons de l'Est.

L'extraction de l'amiante dans les Can- tons de l'Est commença sur une petite échelle en 1878; elle est devenue aujour d'hui l'industrie dominante de la région.

De gisements d'amiante chrysotile sont prés.. t. dans une zone de roches intrusi- ves basiques et ultra-basiques qu'on Je- signe généralement sous le nom de "zone de serpentine"; cette zone traverse cil direction nord-est tous les Cantons de l'Est, suivant le versant sud de l'anticlinal des monts Sutton. Au nord-est, ces roches intrusives se continuent dans les Monta- gnes Schickshocks de la péninsule, de Gas- pé, et au sud-ouest on les retrouve don;

les Montagnes Vertes du Vermont. La plu- part des gisements commerciaux d'amian- te, de même que les principales mines productrices, sont situés dans les régions de Tring-Thetford Mines, Black Lake et de Shipton-Tingwick.

Tout au début de l'industrie de l'amian- te, l'exploitation minière re faisait à c:ol ouvert. Dans quelques-unes des plus vastes

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— 29 entreprises, les excavations prirent des di- mensions énormes et atteignirent des pro- fondeurs considérables. Plusieurs de ces excavations ont atteint la limite économi- que d'exploitation à ciel ouvert et l'ex- traction se fait maintenant dans des tra- vaux souterrains sous les anciennes exploi- tations à ciel ouvert.

Pendant plusieurs années, la zone de serpentine des Cantons de l'Est fut le source de presque tout l'amiante produit dans le monde enti-r; elle fournit encore plus que la production réunie de tous les autres pays. ll y a actuellement douze mi- nes productrices le long de la zone. D'un intérêt tout particulier est la mine Jeffrey, à Asbestos, le mine d'amiante la plus considérable du monte, qui possède un atelier d'un taux d'alimentation quotidien de 20,000 tonnes et n-e production an- nuelle fixée à 675,000 tonnes de fibre d'amiante.

.3 granit gris fort employé dans tout le Canada pour des fins de construction et d'ornementation, est extrait de carné.

res au petit mont Mégantic, à Saint-G5- rard, è Scofstown, à Stanhope et à Stan.

stead, dans les Cantons de l'Est.

Oie extrait du calcaire à haute teneur en calcium de carrières situées b Bedford, à Urne Ridge et à PlAipsburg dans !es

Cantons de l'Est et à Nouvelle dans la péninsule de Gaspé. Ce calcaire est em- ployé comme pierre de construction et pour différentes fins industrielles. Le mar- bre, errployé surtout pou- la décoration ,nté, ieu,-e des édifices, est extrait de car- rières à Phillipsburg et dans trois endroits situés entre Sherbrooke et Waterloo.

Dei: gisements de marne se trouvent sur la rive sud du bas Saint-Laurent 't dans la péninsule de Gaspé; ils sont ex- ploités sur une petite échelle. On emploie la marne pour l'amélioration des sols.

On a beaucoup exploité plusieurs gi- sements d'ardoise dans les environs de Richmond en vue de le production de ma- tériaux de toiture.

La stéatite, va: iété impure de talc, est extraite à East Broughton et à Manson- ville.

La présence de suintements d'huile dans la péninsule de Gaspé était connue depuis plus de cent ans. On a trouvé de petites quar litesd'huile d'excellente qualité dans plusieurs des puits qui y ont été forés of, en 1956, un puits a donné wie échappée de cent mille pieds cubes de gaz par jour. Des schistes bitumineux affleurent dan le partie sed-est de la péninsule.

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PRODUCTION MINERALE

En 1898, première année où les statis- tiques sont disponibles, les minéraux pro- duits dans la province de Québec n'a- vaient une valeur que de $1,673,337. Au cours des années qui suivirent, ce tota:

avait augmenté progressivement et avait dépassé cent millions de dollars en 1942 et atteint un sommet de tous les temps

de $46t,639,833 en 1956 (voir tableau I et r'igure 2). Les chiffres relatifs à la va- leur approximative de. la production en

1956 figurent dans le tableau 2. Comme on pourra le noter, le rang des princi- paux produits, d'après leur valeur, était comme suit: cuivre, minerai de fer, amian- te, or; ciment, zinc.

Produ"tion de minéraux métalliques

Argent

Presque tous les minerais d'or et de métaux de base extraits dans le province contiennent de l'argent qu'on récupère au cours du raffinage. La production en 1956 s'est élevée à 4,1 14,144 onces v s- iant $3,700,672.

Bismuth

On récupère le bismuth sur un terrain minier de l'Ouest de Québec situé entre Amos et Va,-d'Or, dont le principal pro- duit est la molybelénite. La production au cours de 1956 fut de 135,000 livres éva- luées à $220,000.

Cuivre

Le cuivre occupe actuellement (1956) le premier rang en importance parmi les mi- taux qui sont produits dans retro province et, en valeur, il se trouve à la tète de tous les produits miniers. Durant les premiè- res années de l'industrie minière de la pro- vines, avant 1927, tout le cuivre prove- nait de gisements situés dans les Cantons do l'Est. La principale mine productrice était celle d'Eustis, près de Sherbrooke, dont la période de production s'étend de 1865 à 1939. La mine Horne de Noranda prit les devants en 1928, et elle est encore aujourd'hui la plus importante productri- ce de cuivre de la province. Elle a four- ni jusqu'ici environ quarante millions de tonnas de minerai, dont on a récupéié

plus de huit cent trente mille tonnes de cuivre. En tout, vingt mines contribuent à la production J., cuivre du Québec:

seize d'entre elles sont dans la région du Témiscamingue, quatre dans la région des Appalaches. Après la mine Horne, les mines productrices les plus importantes sont Quemom à Noranda et Gaspé Cop- per à Murdochville. En 1956 les mines de la province ont produit 246,800,000 livre: de cuivre d'une valeur de $101,851, 279.

Fer

Les expé'titions de minerai de fer pro- venant de gisements du Québec n'ont dé- buté qu'en 1954 et, au bout de la courte période de ces trois années, le minerai de fer occupe le second rang après le cuivre, quant à le valour, parmi les produits des mines du Québec. La plus grande partie du minerai de fer extrait dans la province est l'hématite qui provient d'immenses gi- sements situés aux environs de Scheffer- ville dans la région de l'Ungava. Le mine- rai est transporté sur une distance de trois cent cinquante-sept milles par che- min de fer jusqu'au port de Sept-Iles sur la côte Nord du Saint-Laurent. Les ex- péditions ont débuté le 31 juillet 1954 ut se sont élevées à la fin de cette année-là, à environ deux millions de tonnes. Les ax- péditions de 1956 ont formé un total de 13,465,805 tonnes valant $96,912,400.

L'objectif immédiat des expéditions est de vingt millions de tonnes par an.

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La mine Jeffrey, E Asbestos, est la mine d'amiante la plus importante au monde. Son atelier peut trailer 20,000 tonnes de minerai pal our, at sa capacité annuelle de produc- tion est d environ 626,000 tonnes de fibres d'amiante. Dens cet* vue i vol d'oiseau, on remarque, iu premier plan, l'usine et les chevalemonts en béton: A l'arriire plan, la

mine i ciel ouvert at la manufacture. Courtoisie de Canadian Johns•Manville Company Ltd. Photo: Photographic Surveys.

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L'expansion rapide de la production du minerai de ler dans la province a été remarquable. Etant donné la production des mines qui expédient déjà du minerai, étant donné aussi ce que produiront d'autres champs miniers qui se préparent à le production, Québec promet de de-

•.enir l'un des plus grands producteurs de minerai de fer au monde.

L'ilménite provenant de le mine du lac Tio dans la région du lac Allard est une autre source de fer. Ce minerai est transporté sur une distance de vingt-sept milles par voie ferrée jusqu'à Havre Saint-Pierre, puis est expédié sur le Saint-Laurent jusqu'à Sorel, où il est trai- té dans des fours électriques. En plus du fer en gueuse, ces fourneaux produisent de la scorie de titane.

Le minerai d'ilménite est également ex- ploité à la mine de la General Electric si- tuée dans la région de Saint-Urbain et est expédié à des producteurs de ferro-titane.

La production de minerai d'ilménite dans le province de Québec, au cours de 1956, à l'exclusion du minerai traité à Sorel, a été de 13,458 tonnes évaluées à $37.636.

Magnésium

La brucite, minerai de magnésium, est extraite à le mine Maxwell près de Wa- kefield, dans la région de Grenville. Après concentration, une partie de la production est expédiée à Kilmar cil elle sert à le fabrication de matériaux réfractaires; le reste va à Arvida pour la préparation du métal magnésium. La production du mé- tal magnésium en 1956 a été évaluée à

$1,536,892.

Tableau I. — VALEUR ANNUELLE DE LA PRODUCTION MINERALE DE LA PROVINCE DE QUEBEC DEPUIS 1898

Année Valeur Année Valeur Annie Valeur

1898 $ 1,673,337 918 $18,707,762 938 $ 68,877,345

1899 2,083,272 919 20,813,670 939 77,312,141

1900 2,546,076 920 28,392,939 940 86,418,853

1901 2,987,73 I 921 15,522,988 941 99,700,027

1902 2,985,463 922 18,335,152 942 104,404,146

1903 2,772,762 923 21,326,314 943 101,840,295

1904 3,023,568 924 18,952,896 944 90,198,739

1905 3,750,300 925 23,824,912 945 91,570,982

1906 5,019,932 926 25,740,002 946 92,213,656

1907 5,391,368 927 29,124,110 947 116,042,000

1908 5,458,598 928 37,325,237 948 152,285,045

1909 5,552,062 929 46,454,820 949 165,168,603

1910 7,323,281 930 41,158,740 950 220,665,103

1911 8,679,786 931 36,051,366 951 255,931,82

1912 1,187,1 10 932 25,683,066 952 270.739,552

1913 3,1 19,81 1 933 20,164,540 953 257,354,181

1914 1,732,783 934 31,310,752 954 288,348.399

1915 1,465,873 935 39,141,734 955 388,662,833

1916 3,287,024 936 49,755,985 956 466,639,833 (I)

1917 6,189,179 937 65,203,976

il) Estimé.

(37)

— 33 —

Manganèse

Le manganèse eat un important cons- tituant que l'on trouve dans quelques uns des gisement: de minerai de fer aux en- virons de Schefferville.

Molybdénite

On trouve de la molybdénite dans bien des parties de la pro.ince mais aujourd'hui elle n'est extraits qu'›. un seul endroit minier, entre Airs et Val-d'Or dan, l'Ouest de Québec. C'est la seule ,rine da molvtidénite en exploitation r, Cana- da. La production de 195E a été de

1,400,000 livres valant $957,000.

Or

A peu près soixante-dix pour cent de la producti• .i de l'or provient de gise- ments o l'or (associé

è

un peu d'argent) ccnstitue I unique minerai de valeur; le res- te est récupéré au cours du traitement de minerais de cuivre et d'autres métaux de basa. Il y a dix-huit mines d"'or" r production dans la province; elle, sont toutes situées dans la région e4,1 Témisca- mingue; les principales so•,r les min.'; La- maque et Sigma h Val-d'Or, Maladie Gold Fields et Fast Malartic .jans le ré- gion de Malartic. Des vir.gt-deux mines de méte.x da base qu' contribuent è ia prod,rction da l'or, , :rze se trouvent dans

Id région du TA. iiscamingue, doux dans la région de rjrenviile et quatre dans le région des Appalaches. Parmi elles, les mines Horne et Quemont, é Norar,ia, sont les plus importantes. En fait, la mine Horne, bien qu'elle soit avoir tout une mine de cuivre, est la plus rende produc- trice d'or de la province ot, depuis qu'elle a commencé de fonctionner on 1927, elle a produit plus de six millions d'onces d'or.

La production totale de l'or dans la pro- vinco durant l'année 1956 fut de 1,034, 147 onces évaluées è $35,781,486.

P!omb

Tout le plomb qui est produit dans la province provient de terrains où le minerai est extrait d'abord pour sa teneur en zinc. Quatre mines donnent actuelle- ment des concentrés de plomb. L'une se trouve dans la région de Témiscamingue, deux dans la région de Grenville et une dans la région des Appalaches. Les con- centrés de plomb produits en 1956 co^- re.saient 5,700,221 livres de plomb valant

$888,204.

Sélénium

Le sélénium existe en petites quantités dans les minerais complexes d'or-crriv a;.

le régi'- de Témiscamingue; il e,t récu péré au cours du raffinage. La demande de ce métal varie beaucoup et d'.rdinaire on en récupère juste assez pour pourvoir aux besoins courants. La quantité récu- pérée en 1956 a été de 270000 livres évaluées b 1',o45,000.

Tellure

Le tellure est associé au sélénium dans les minerais complexes d'or et de cuivre de la région de Témiscamingue; on IA récuper e è In raffinerie. On obtient jus- te ce qu'il faut de tellure pour pourvoir aux besoins courants du marché. Il n'y a pas eu de production en 1956

Zinc

On produit ace concentrés de zinc dans douze mines de la province, dont huit se trouvent dans la région de Témiscamin- gue, deux dans la région de Grenville et doux dans le région des Appalaches. Tou- tes cos mines produisent d'autres métaux tels que le cuivre, l'or, le plomb et l'ar- gent. Les concentrés de zinc produits dans la province on 1956 contenaient 177,989,120 livres de zinc évaluées ii $26, 413,585.

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